France - Villa Gillet

Transcription

France - Villa Gillet
Jeunes lecteurs
L’auteur
Zoom
Nathalie Kuperman aime par-dessus tout regarder le temps
passer. Quand elle était enfant, les professeurs lui reprochaient
de rêver, de ne rien faire. « Si faire signifie être constamment
en activité, je trouve ça dangereux », dit-elle. Aujourd’hui, sans
doute grâce à ces moments de rêveries qui la rendaient coupable
de ne pas travailler ou même de ne pas s’amuser, Nathalie
Kuperman vit en écrivant des romans pour adultes, mais
aussi des livres pour enfants et adolescents et de nombreuses
histoires pour la presse jeunesse. Elle est également l’auteur
de pièces radiophoniques pour France Culture et des scénarios
de bandes dessinées : Olga dans Les p’tites sorcières et Les
bobards d’Hubert dans Je lis des histoires vraies.
La liberté est une poussière d’étoile (L’École des Loisirs, coll.
« Neuf », 2011) À PARAÎTRE
Ressources
L’œuvre
Le site internet de L’École des loisirs :
http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/auteurs/fiche-auteur.
php?codeauteur=1035
> Littérature jeunesse
Le site internet Ricochet : www.ricochet-jeunes.org
© L’École des loisirs
Nathalie Kuperman
France
« Fait-il plus chaud quand le soleil brille
ou quand la neige tombe ? » Vous croyez
connaître la réponse ? Depuis le jour où Chien
a sauté par-dessus la barrière du jardin
de ses parents pour goûter la liberté, il est
enfermé à la Forteresse, une prison gardée
par vingt-trois canards.
Canard, le grand chef, interroge Chien tous
les matins en lui posant des questions dont
la réponse semble évidente. « Quand le soleil
brille ! » répond l’animal. Et le pauvre Chien est ramené dans sa
cellule, parce que, quoi qu’il dise, Canard a décidé qu’il aurait
toujours tort. Chien n’a plus qu’une idée en tête : s’échapper
pour recouvrer la liberté, quitte à affronter son pire ennemi.
La liberté est une poussière d’étoile (L’École des Loisirs, coll.
« Neuf », 2011) À PARAÎTRE
Sacrée Kornebik (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2011)
(69 p.)
Punie ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2009) (78 p.)
Carlotta et le poisson d’argent (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2008) (36 p.)
Caroline et Cornélia (L’École des Loisirs, 2008 ÉPUISÉ) (63 p.)
L’Heure bleue (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2007) (95 p.)
Juke-box, avec Kéthévane Davrichewy, Marie Desplechin,
Christophe Honoré, Chloé Mary, Martin Page (L’École des Loisirs,
coll. « Médium », 2007) (223 p.)
Mensonges et vérité (L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007)
(83 p.)
Le Cauchemar qui voulait devenir pianiste (L’École des Loisirs,
coll. « Mouche », 2007) (68 p.)
6es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net
/ 17
> L’œuvre (suite) :
Carlotta et les monstres (L’École des Loisirs,
coll. « Mouche », 2006) (44 p.)
Pas un mot (L’École des Loisirs, coll. « Neuf »,
2006) (76 p.)
Vol (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2006)
(138 p.)
C’est normal ! (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2005) (62 p.)
Cinq sorcières (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2005) (78 p.)
Je suis méchant (L’École des Loisirs, coll.
« Médium », 2005) (107 p.)
Attention, fou rire (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2004) (48 p.)
Les signes (L’École des Loisirs, coll. « Neuf »,
2004) (138 p.)
Une sacrée bavarde (Pocket Jeunesse, 2002
ÉPUISÉ) (60 p.)
Clochemine et la formule magique (Fleurus,
2000 ÉPUISÉ)
Concours de beauté à Bouillatrouille (Fleurus,
1999 ÉPUISÉ)
Panique à la plage ! (Milan, coll. « Jeunesse »,
1995 ÉPUISÉ)
Les vilains mots de Crapeluche (Fleurus, 1995
ÉPUISÉ)
Sacrée Kornebik (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2011) (69 p.)
Punie ! (L’École des Loisirs, coll. « Mouche »,
2009) (78 p.)
Carlotta et le poisson d’argent (L’École des
Loisirs, coll. « Mouche », 2008) (36 p.)
Madame Kornebik règle tous
vos problèmes ! Luce a lu
cette petite annonce dans le
journal.
Et ça tombe bien car la petite
fille a un problème énorme :
elle veut changer de prénom.
Au téléphone, la drôle de
bonne femme lui fixe rendezvous le dimanche suivant, au
7, avenue des Petits-Eclairs-au-Chocolat, à
Forêt-la-Gaillarde. En raccrochant, Luce n’est
plus du tout sûre de vouloir aller au rendezvous. Et si cette madame Kornebik était une
vieille sorcière qui voulait l’attirer dans un piège
pour la dévorer toute crue ? Luce devra s’armer
de courage pour traverser la forêt et frapper à
la porte de cette mystérieuse Kornebik.
Un jour, Olivia passe la
récréation au coin, près des
poubelles. Mais ce n’est pas
la maîtresse qui l’a punie,
c’est Coralie, sa meilleure
amie. Olivia est terrifiée. Si
elle en parle à sa mère, celleci voudra savoir exactement
ce qui s’est passé. C’est
trop difficile. Comment lui
expliquer le secret qui la lie
à Coralie, comment lui faire admettre que les
objets se transforment en monstres et que, la
nuit, le lampadaire et la poupée complotent
dans son dos ? Comment lui dire que, depuis
qu’elle a deux maisons, rien n’est plus comme
avant ?
C’était un 20 mars, le jour
du début du printemps. Ce
jour-là, à la piscine, une
chose terrible est arrivée
à Carlotta et depuis, elle
refuse de se baigner. Même
quand la plage est jolie, que
le sable est doux et que la
mer scintille, Carlotta reste
sur sa serviette et s’invente
des histoires. Mais Martin
veut que Carlotta vienne dans l’eau avec lui.
Carlotta sent les larmes picoter ses yeux. Vite,
il faut trouver quelque chose pour que ça passe
et que Martin la laisse tranquille...
> Romans
Hannah ou l’instant mort (Noviny, 2010) (53 p.)
Nous étions des êtres vivants (Gallimard, 2010)
(208 p.)
Petit déjeuner avec Mick Jagger (L’Olivier,
2008 ; Points, 2010) (120 p.)
Petit éloge de la haine (Gallimard, coll. «Folio»,
2008) (128 p.)
J’ai renvoyé Marta (Gallimard, 2005 - coll. «
Folio », 2007) (156 p.)
Tu me trouves comment ? (Gallimard, 2001)
(176 p.)
Rue Jean-Dolent (Gallimard, 2000) (147 p.)
Le contretemps (Griot, 1993 ÉPUISÉ ; Le
Serpent à Plumes, 1999 ÉPUISÉ) (160 p.)
6es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net
/ 18
L’Heure bleue (L’École des Loisirs, coll.
« Médium », 2007) (95 p.)
Juke-box, avec Kéthévane Davrichewy,
Marie Desplechin, Christophe Honoré, Chloé
Mary, Martin Page (L’École des Loisirs, coll.
« Médium », 2007) (223 p.)
Mensonges et vérité (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2007) (83 p.)
Le Cauchemar qui voulait devenir pianiste
(L’École des Loisirs, coll. « Mouche », 2007)
(68 p.)
J’ai un reste du parfum de
maman, L’heure bleue, qui
sent encore elle. J’ai mon
carnet dans lequel je lui
écris. J’ai sa bague en onyx
qui fait comme une boule de
cristal noir. J’ai Tanya, ma
petite sœur, à protéger. La
bague est à nous deux. Je
lui demande de me dire quoi
faire, de me dire l’avenir. Et elle m’annonce
une catastrophe. Il y a trois ans que maman
est morte. Elle avait promis de veiller sur nous
jusqu’à ses 102 ans et je l’avais crue. Elle avait
prétendu, sur son lit d’hôpital, que la chose qui
lui ferait le plus plaisir, c’était que papa refasse
sa vie, et je ne l’ai pas crue. Comment peuton avoir envie d’être remplacé quand on est
irremplaçable ? Aujourd’hui, trois ans après,
maman vieille maman est devenue du silence.
La musique qu’elle aimait ne résonne plus dans
la cage d’escalier. Nous ne parlons plus d’elle.
De jour en jour, elle disparaît davantage. AnneSophie, la nouvelle femme de Papa, fait trop de
bruit.
Comme les films, nos
vies se déroulent sur des
bandes-son. Les chansons
d’amour, celles en français
qui nous hantent, celles en
anglais qu’on ne comprend
pas toujours, celles qu’on
écrit parce qu’on ne sait
comment vivre, la voix sans
paroles d’un clavecin qui fait
pleurer, une flûte qui imite
le chant des oiseaux, toute cette musique nous
accompagne et recèle la toile des sentiments
qu’on ne veut qu’on, qu’on ne peut exprimer. Le
juke-box, c’est six auteurs et des centaines de
mélodies, de « L’offrande musicale » de Bach
à « Smells Like Teen Spirit » de Nirvana. Six
histoires d’amour, d’indignation, de révoltes
qui se répondent, s’opposent et s’harmonisent.
Dans chacune d’elles la musique sert de clé ;
clé de l’amour, du pouvoir, de souvenir, de
découverte de soi.
Aujourd’hui, la vie de Clarisse
a changé à cause d’un
contrôle de lecture. Elle a
rendu une copie blanche à
Mlle Gorse, l’institutrice des
CM2 B. Clarisse n’aime pas
lire, mais elle aime encore
moins les zéros. Et pourtant,
c’est ce qui l’attend et ce qui
l’inquiète. Car il va falloir
l’avouer à maman, une sorte
de voyante extralucide experte en secrets et
en cachotteries. Alors Clarisse a une idée : elle
ment. Rien qu’un petit mensonge de rien du tout
pour faire fuir les soupçons de maman.
Elle lui dit qu’elle est fâchée avec Anna, sa
meilleure amie, et voilà ! Tout le monde sait que
les mensonges, même les plus petits, entraînent
toujours des mensonges plus gros, parfois
terribles et douloureux. Et s’ils menaient aussi à
la découverte d’une vérité incroyable ?
Groguimar est un petit
cauchemar qui va bientôt
avoir sept ans. Et à sept ans,
quand on est cauchemar de
père en fils, on commence
son métier : se glisser la
nuit dans la tête des enfants
pour les effrayer. Seulement
voilà, Groguimar ne veut
pas faire peur ! Il rêve de
devenir autre chose qu’un
cauchemar. Le jour où il croise le regard d’une
petite humaine, Elodie, sa vie bascule. Elodie a
des yeux immenses et bleus, et, surtout, elle sait
jouer du piano...
6es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net
/ 19
Carlotta et les monstres (L’École des Loisirs,
coll. « Mouche », 2006) (44 p.)
Pas un mot (L’École des Loisirs, coll. « Neuf »,
2006) (76 p.)
Vol (L’École des Loisirs, coll. « Médium », 2006)
(138 p.)
C’est normal ! (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2005) (62 p.)
Tout commence le jour où
tante Léa offre à Carlotta
deux horribles peluches.
En les voyant, la petite fille
a envie de pleurer. Mais,
pour ne pas faire de peine
à sa tante, elle les emmène
dans sa chambre. Soudain,
les peluches se mettent à
parler.
Tingueli-Tingueli,
hoquette l’une, Kataro-Kataro, grogne l’autre.
Carlotta est terrorisée. Et si elles étaient des
monstres déguisés en peluche ? Carlotta doit
vite apprendre à ne pas avoir peur...
« Je crois qu’un jour j’ai
dit quelque chose qu’il ne
fallait pas. Et ce jour-là, j’ai
eu peur que mes parents
ne veuillent plus être mes
parents. » Depuis ce fameux
jour, Agathe ne parle plus.
Pas un mot. A la maison,
ses
parents
répondent
désormais à sa place et,
à l’école, elle se contente
d’avoir de bonnes notes. Tout pourrait continuer
ainsi, Agathe serait réfugiée pour toujours dans
son jardin de silence. Mais certains événements
viennent troubler la quiétude de son refuge.
D’abord, Nicolas, le garçon qui la terrorise, a un
accident de scooter, ensuite, Agathe repense à
un secret de famille, un secret qu’elle avait mis
de côté mais qui pourrait bien avoir un rapport
avec son silence. Peu à peu, l’envie de parler
revient, urgente et obsédante...
« J’étais entrée dans la pièce
pour chercher un livre que
j’avais posé, et je me suis
retrouvée nez à nez avec ma
grand-mère qui avait plongé
sa main dans le sac et qui,
quand elle m’a vue, a fait un
bond en arrière. Au lieu de
poser une question ou de
quitter la pièce, j’étais restée
figée, fixant ma grand-mère
comme si je la voyais pour la première fois. Elle
avait tenté de se justifier : - Ne fais pas cette
tête, c’est ta maman qui m’a demandé de...
Je n’ai pas écouté ses explications. Jamais
ma mère n’aurait demandé à quiconque
de regarder dans son sac. Je l’ai toujours
entendue répéter que son sac, c’était sacré, et
que jamais personne ne devait y toucher. C’était
son intimité, sa liberté, son argent, ses secrets.
Mamido a commencé à s’énerver : - Ne reste
pas là avec ton air idiot. Le problème, c’est
que je ne pouvais plus bouger. Mes jambes ne
m’obéissaient plus. Et des jambes qui décident
de faire grève au moment même où elles sont
censées vous protéger d’un danger, c’est très
inquiétant. Ça veut dire que vous ne pouvez plus
compter sur vous. »
La maman de Boris aime
que les choses soient
normales. Et à la rentrée,
il est normal d’attraper des
poux. Voilà Boris entraîné
chez la pharmacienne. De
retour à la maison, Boris est
aspergé, frictionné, épluché,
puis
soudain
maman
annonce : « Tu n’as pas
un seul pou ! Ce n’est pas
normal, à l’école, ils en ont tous ! » Alors Boris
a très envie de remettre une serviette autour de
sa tête pour jouer au prince arabe, très envie de
sentir les mains de maman lui masser le crâne,
très envie... d’avoir des poux !
6es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net
/ 20
Cinq sorcières (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2005) (78 p.)
Je suis méchant (L’École des Loisirs, coll.
« Médium », 2005) (107 p.)
Attention, fou rire (L’École des Loisirs, coll.
« Mouche », 2004) (48 p.)
Les signes (L’École des Loisirs, coll. « Neuf »,
2004) (138 p.)
Crapeluche se penche sur
les berceaux pour souffler
ses mauvais sorts, Crimini
adore le ragoût d’enfants,
Joukipic s’échappe d’un
cauchemar,
Rapapouille
souhaite
remporter
le
grand prix de laideur et
Clochemine veut soigner sa
fille avec des chansonnettes
stupides. Qu’y a-t-il de
commun entre ces curieux personnages ? Ce
sont des sorcières. Des sorcières que l’on fuit,
que l’on traque, ou que l’on essaie d’approcher.
Des sorcières qui pourraient peut-être devenir...
des amies ?
« Je l’ai suivie en me
haïssant ; je gâchais toujours
tout. J’aurais pu proposer
à Louise de s’asseoir sur le
muret en face duquel nous
nous étions arrêtés pour
lui dire la vérité : j’avais
menti à propos de mon
père. L’histoire que j’avais
racontée tout à l’heure, je
l’avais imaginée. Mais en y réfléchissant bien,
pas tant que ça. C’est drôle d’ailleurs à quel
point la vérité nous rattrape même quand
on veut mentir. » Robin a quinze ans et vient
de rencontrer Louise. Il voudrait se rendre
intéressant à ses yeux ou alors être capable de
montrer qui il est réellement. Mais il est parfois
difficile d’échapper à ses démons et Robin
sent qu’il pourrait dire ou faire des choses
irréparables. Trop de questions et de peurs se
bousculent dans sa tête. En fait, il a une seule
certitude : il a terriblement envie d’embrasser
Louise.
Pauline aime rire. Peut-être
trop. Un rien la fait hurler
de rire. Mais quand elle rit,
Pipeline arrive. Pipeline,
c’est le nom qu’elle a donné
à l’horrible pipi qui la couvre
de honte devant tous ses
copains. Pipeline a envahi
sa vie et lui gâche tous ses
moments heureux. Alors,
Pauline décide d’arrêter
de rire. Mais est-ce vraiment la solution à son
problème ?
Blanche fait attention aux
signes. Compter jusqu’à
neuf pour que le téléphone
sonne. Répéter dix-huit fois
une phrase dans sa tête. Ne
pas marcher sur les lignes
du trottoir dallé au pied
de l’immeuble. Atteindre
l’autre côté de la rue avant
que le bonhomme vert
passe au rouge... Les autres
se moquent d’elle. Mais Blanche sait que, si
on oublie de respecter les signes, ne serait-ce
qu’une seule fois, c’est grave. Des malheurs
terribles peuvent arriver. Un jour où Blanche a
sauvagement piétiné les lignes du trottoir, son
père quitte sa mère. Ce soir-là, dans l’agenda
où elle rédige une phrase quotidienne, Blanche
écrit : « Tout est de ma faute. » Elle doit tout
faire pour que son père revienne. Mais tout
faire, ça peut être très dangereux.
6es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net
/ 21