La Chaire Finance et Développement Durable Bilan et perspectives
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La Chaire Finance et Développement Durable Bilan et perspectives
La Chaire Finance et Développement Durable Bilan et perspectives La Chaire Finance et Développement Durable – Approches Quantitatives, qui bénéficie du mécénat de Crédit Agricole CIB et EDF, a été créée en 2006 sous l'égide de la Fondation Institut Europlace de Finance. Elle a pour partenaires académiques l'Université Paris-Dauphine et l'Ecole Polytechnique. En 2012, Après cinq années dʼun développement exemplaire, de par la qualité des échanges scientifiques et des travaux réalisés, les différents partenaires ont décidé de prolonger ce projet pour cinq années supplémentaires. Les pages qui suivent contiennent une présentation de la chaire et de son programme scientifique pour les 5 années à venir (2012-2016). I. INTRODUCTION II. 5 THEMATIQUES III. CHIFFRES ET DETAILS 1 I. Introduction Une gouvernance innovante Première chaire de recherche créée au sein de la fondation Institut Europlace de Finance, la Chaire Finance et Développement Durable avait inauguré un mode de gouvernance reposant sur trois instances : 1. Un Comité dʼOrientation, présidé par Jean Laurent, rassemblant les mécènes et les parties prenantes académiques et validant le budget et les orientations scientifiques, 2. Un Conseil Scientifique, présidé par Pierre-Louis Lions, qui vérifie la qualité des travaux produits chaque année et valide les propositions nouvelles arrivant en cours de projet. Le Conseil Scientifique est composé de personnalités scientifiques dʼun niveau exceptionnel, il comprend deux professeurs du Collège de France : Pierre-Louis Lions et Roger Guesnerie ; deux professeurs de lʼUniversité de Princeton: José Scheinkman et René Carmona; deux professeurs de lʼEcole Polytechnique: Nizar Touzi et Emmanel Gobet; deux professeurs de lʼUniversité Paris Dauphine : Delphine Lautier et Jan Horst Keppler. Il comprend également Pierre-Noël Giraud, Professeur à lʼENSMP, Ivar Ekeland, Professeur à lʼUniversité de British Columbia et JeanCharles Rochet, Professeur à lʼUniversité de Toulouse. 3. Un Comité de Pilotage, présidé par Jean-Michel Lasry, qui gère au quotidien les activités de recherche (choix des missions, organisations des événements, choix des financements des sujets précis...) De la recherche fondamentale à la recherche appliquée : de découvertes au retentissement mondial au développement des Initiatives de recherche Les premiers travaux réalisés dans le cadre de la Chaire avaient pour caractéristiques, premièrement, de relever de la recherche fondamentale et, deuxièmement, dʼavoir été réalisés par des chercheurs seniors qui ont donné une impulsion décisive à ce projet scientifique. Après que les premières percées eurent été réalisées, les recherches plus appliquées ont vu le jour. Deux champs de recherche illustrent parfaitement cette évolution : les recherches sur les jeux à champ moyen et les recherches sur les taux écologiques. Les jeux à champ moyen sont une nouvelle approche de modélisation en sciences sociales, développée par Pierre-Louis Lions et Jean-Michel Lasry, inspirée des outils de la mécanique statistique et de la physique quantique. Cette approche est particulièrement efficace pour appréhender les phénomènes dʼexternalités dans des contextes qui font intervenir un grand nombre dʼagents. Alors que les premiers travaux ont consisté en lʼétude de la structure et des propriétés mathématiques de cette nouvelle gamme de modèles, un certain nombre dʼapplications à lʼéconomie ont vu le jour depuis. Les taux dʼintérêt écologiques sont une nouvelle manière dʼaborder 2 la question centrale du taux dʼactualisation utilisé pour des projets à long terme engageant une dimension de développement durable. Les premières avancées théoriques réalisées par Roger Guesnerie et Ivar Ekeland se situaient à un niveau très fondamental et général. Ces réflexions nourrissent aujourdʼhui des travaux plus appliqués comme la gestion du risque climatique pour une banque de financement et dʼinvestissement. En 2008, les responsables de la chaire ont développé un mode de contractualisation souple pour la réalisation de programmes de recherche fléchées : les Initiatives de Recherche. Ces dernières permettent à un partenaire industriel de faire réaliser un programme de recherche sur une durée plus courte que dans le cas dʼune chaire et sur un thème plus précis. Ainsi, les sponsors financent aujourdʼhui des Initiatives de Recherche sur des thématiques fléchées EDF sur le thème de la finance des marchés de lʼénergie. le Crédit Agricole sur le thème de lʼassurance récolte, en partenariat avec Pacifica et Spotimage. Deux facteurs furent déterminants pour le développement des Initiatives de recherche. Tout dʼabord, elles ont pu sʼappuyer sur le conseil scientifique de la chaire Finance et Développement Durable qui examine et contrôle les travaux des Initiatives de recherche. Précisons que les Initiatives de recherche possèdent un comité dʼorientation et un comité de pilotage qui leur sont propres. Les Initiatives de recherche ont également bénéficié des percées réalisées au sein de la Chaire dans le champ de la recherche fondamentale. II. LES 5 THEMATIQUES DE LA CHAIRE Les thématiques qui constituent aujourdʼhui lʼossature des recherches sont : - Jeux à champ moyen - Taux écologiques et économie du risque climatique - Finance des marchés de lʼénergie, marchés du CO2 - Biodiversité, agriculture et ressources épuisables - Risque long terme et méthodes quantitatives 1. Les jeux à champ moyen La création de la Chaire Initiale a joué un rôle déterminant dans l'émergence d'une théorie mathématique nouvelle: la théorie des jeux à champ moyen (MFG). Cette théorie a en effet été originellement développée pour fournir des méthodes mathématiques adaptées à la modélisation des externalités en économie, problématique centrale pour les questions de développement durable. Elle concerne, d'une part, les externalités de pollution non prises en compte par le marché et les externalités qui commencent à être "pricées" (marchés du CO2). Elle concerne, d'autre part, les "externalités intertemporelles" et les transferts inter générationnels. Du point de vue de la recherche fondamentale, tout dʼabord, dʼimportants progrès théoriques ont été réalisés depuis les articles fondateurs de Pierre-Louis Lions et Jean-Michel Lasry publiés en 2006 et 2007. Ainsi, en 2010, la formulation et la résolution des équations fondamentales des modèles MFG pour les collectivités soumises à des aléas globaux (cʼest-à-dire des aléas communs à tous les agents) a 3 été achevée, ouvrant la voie à de nouvelles applications à des sujets de développement durable, comme par exemple la modélisation du prix optimal des permis à polluer. De façon générale, les progrès réalisés sur le plan de la conception mathématique des jeux à champ moyen permettent aujourdʼhui le développement dʼapplications variées. Ainsi seront poursuivis les travaux sur les matières premières et l'économie des ressources épuisables (en collaboration avec Olivier Guéant et Pierre-Noël Giraud) : il sʼagit notamment dʼétudier les interactions prix/capacités dans lʼindustrie pétrolière et, plus généralement, de modéliser les fluctuations des prix des matières premières. Dʼautres travaux en cours, conduits par Jean-Michel Lasry et Pierre-Louis Lions portent sur une nouvelle modélisation de la liquidité, en microstructure des marchés financiers. Précisons enfin que les jeux à champ moyen sont lʼobjet du cours de Pierre-Louis Lions au Collège de France depuis 2006. 2. Taux écologiques et économie du risque climatique Les recherches sur ce thème ont été initiées par les travaux dʼIvar Ekeland sur le risque de long terme et de Roger Guesnerie sur les taux écologiques. Dans le cadre de la Chaire, Roger Guesnerie, Olivier Guéant et Jean-Michel Lasry ont cherché à développer un cadre plus général pour les taux écologiques et la microfondation du principe de précaution. Une autre voie de recherche sʼest ouverte en collaboration avec Antoine Rose, doctorant de la Chaire concernant la contribution bancaire au développement durable. Il sʼagit tout dʼabord de proposer sur la base des quantifications des émissions de GES existantes une méthodologie pour quantifier les émissions induites pour une Banque de Financement et dʼInvestissement en fonction de la répartition sectorielle et géographique de son activité. Si des méthodes de quantification des émissions de GES existent (bilan carbone, méthodologie Ademe), elles sont limitées à des périmètres restreints et aucune méthodologie satisfaisante nʼexiste à lʼéchelle dʼune Banque de Financement et dʼInvestissement. Lʼobjectif sera, dans un second temps, de répondre à la question connexe du risque climat pris par une BFI. 3. Finance des marchés de lʼénergie, marchés du CO2 Les recherches sur ce thème seront poursuivies dans des directions variées. La formation des prix des matières premières fait lʼobjet dʼune étude théorique conduite par Delphine Lautier, Ivar Ekeland et Bertrand Villeneuve. Il sʼagit de proposer un modèle de formation des prix au comptant et des prix à terme des matières premières, qui permette dʼanalyser en détail les relations qui sʼétablissent entre le marché physique et le marché papier. Lʼidée est de mettre en évidence le rôle du stockage, celui du marché à terme, celui des spéculateurs, etc. Dans cet axe, se 4 trouve également le travail en cours de Delphine Lautier, Luciano Campi et René Aïd sur lʼeffet de la rareté sur la relation dynamique entre prix au comptant et prix à terme des matières premières stockables ou non. Les travaux portant sur les décision dʼinvestissement, la valorisation et la mesure de risque permettent dʼexplorer différents aspects de lʼéconomie du gaz (stockage et pouvoir de marché, stratégie dʼinvestissement et contrat de long terme, rôle des fondamentaux dans la valeur des actifs), de lʼélectricité (régulation du marché, dynamique dʼinvestissement et incitation aux investissements de pointe, lien entre politique environnementale et politique de la concurrence) et de lʼénergie en général (question de fiscalité). Ce thème couvre également les questions de gestion des risques et dʼassurance (assurance contre les risques naturels et industriels). On sʼintéresse également dans cet axe à lʼévolution en cours des systèmes électriques lié à lʼintroduction des énergies renouvelables intermittentes. En outre des travaux plus orientés vers les applications seront poursuivis, ils concernent premièrement la gestion opérationnelle des actifs (par exemple lʼoptimisation dʼactifs de production dʼélectricité –ou autres– dans un contexte de marché). Ils concernent, deuxièmement, lʼétude des Modèle dʼentreprise et gestion des risques financiers : il sʼagit dʼétudier la place de la gestion des risques financiers dans lʼorganisation des entreprises. On peut citer les travaux en cours entre Xavier Warin et Stéphane Villeneuve sur la valeur de la firme effectuant des investissements en production, les travaux dʼAlfred Galichon et de Clémence Alasseur sur les indicateurs de risques financiers corporate. Enfin, cette thématique inclut une étude très novatrice sur la propagation des chocs dans les marchés énergétiques, conduite par Delphine Lautier et Franck Raynaud, dans le cadre dʼun financement apporté par la chaire Finance et Développement Durable et le Conseil Français de lʼEnergie. On sʼintéresse à la propagation des chocs dans les marchés énergétiques. Lʼidée est dʼappréhender le risque systémique selon trois dimensions – le temps, lʼespace, et la maturité – en empruntant aux méthodes et modèles de la physique statistique. Les voies de prolongation envisagées pour ce travail sont lʼétude du sens de propagation des chocs, lʼexploitation de données à haute fréquence et les études dʼévènements (au sens de la microstructure des marchés financiers). 4. Biodiversité, agriculture et ressources épuisables Ce thème de recherche sera développé notamment en collaboration avec lʼInitiative de recherche protection financière des agriculteurs (travaux sur lʼassurance récolte). Il inclut également un important travail de vulgarisation et de diffusion de la connaissance, et la préparation dʼun ouvrage à paraitre sur le sujet (Ivar Ekeland, Damien Fessler, Jean-Michel Lasry & Delphine Lautier (editors), The Ocean as a Global System, 2012) 5. Risque long terme et méthodes quantitatives 5 Les travaux menés sur cette thématique, sous la responsabilité scientifique de Nizar Touzi, portent sur le développement de techniques de couverture et dʼévaluation robustes au risque dʼilliquidité et de fréquence de couverture, au risque de modèle et au risque de contagion. La mise en œuvre des solutions proposées fait apparaître de nouvelles méthodes numériques qui sont également explorées. Illiquidité (Possamaï, Touzi): Le modèle de Cetin, Jarrow et Protter propose une modélisation des prix par une courbe dʼoffre conformément aux carnets dʼordres sur les marchés. En introduisant des restrictions convenables sur les stratégies, nous avons montré que ce modèle conduit à des résultats raisonnables, intéressants, cohérents avec lʼintuition, et en accord avec lʼasymptotique temps petit dʼun modèle discret approximant. Couverture discrète optimale (E. Gobet, N. Landon, M. Rosenbaum , P. Tankov): Le problème de choix optimal des instants de mise à jour discrète de la couverture est bien compris dans la littérature dans le cadre dʼune grille de temps déterministe. Le cadre dʼune grille de temps dʼarrêt a été considéré dʼabord par M. Fukasawa, puis étendu par Rosenbaum et Tankov. Gobet et Landon proposent un nouveau critère plus réaliste qui porte sur les aspects trajectoriels de la couverture, et arrivent à une solution complète du problème. Les nouveaux outils développés permettent également de prendre en compte les couts de transaction apparaissant lors des rebalancements, en proposant là encore des temps d'intervention optimaux. Ce type de résultats a aussi des ramifications dans le choix de grille de discrétisation en temps de processus stochastiques. Bornes de non arbitrage sur les prix des dérivés sous contraintes de marginales (A. Galichon, P. Henry-Labordère, G. Royer, X. Tan, N. Touzi) : Dans une optique dʼévaluation et de couverture robuste au risque de modèle, il est naturel dʼutiliser lʼinformation disponible sur le marché sans aucune hypothèse supplémentaire sur la modélisation. La condition de non arbitrage implique des conditions sur la dynamique du processus des prix (martingales si aucune contrainte). Lʼobservation des prix de certains instruments dérivés constitue une deuxième source dʼinformation qui restreint le processus du prix de lʼactif sous-jacent. Ainsi, la connaissance des prix des options européennes pour une maturité donnée détermine complètement la distribution marginale à cette date. Les bornes sur les prix des dérivés sʼobtiennent par maximisation/minimisation des prix sur lʼensemble de toutes les martingales à marginale donnée. Il sʼagit dʼun nouveau problème de transport avec de nombreuses nouvelles questions. Gestion de portefeuille avec interactions (G.-E. Espinosa, N.Touzi) : afin de comprendre les phénomènes de contagion et de mieux cerner les sources de risques systémiques, il est nécessaire de prendre en compte les interactions entre les acteurs du marché. Un exemple simple dʼinteraction entre gestionnaires de portefeuilles consiste à supposer que chaque agent sʼintéresse à sa propre performance ainsi quʼà lʼécart de sa performance par rapport à la moyenne de celles des autres. Une étude des équilibres de Nash dans ce contexte peut être conduite jusquʼau bout. Dans un cadre gaussien, les résultats sont même obtenus de manière 6 explicite, et révèlent plusieurs propriétés intéressantes. Ainsi, les gestionnaires ont tendance à sur-investir dans les directions dʼinvestissement communes à plusieurs agents. Les prix dʼéquilibre dans ces directions sont ainsi mécaniquement augmentés, ce qui se traduit par un phénomène de bulle financière. Organisation des marchés du crédit (H. Pagès, D. Possamaï) : Dans le cadre dʼun problème de titrisation de créances, il sʼagit de proposer un mode de contractualisation entre une banque et un investisseur qui incite la banque à mieux surveiller ses créances, diminuant ainsi la probabilité de défaut. Le modèle sʼinspire de la littérature Principal/Agent. Dans le cadre de certaines hypothèses, le modèle est complètement résolu et conduit à des résultats sur le mode de conception des pools de créances en titrisation. EDSR et Méthodes numériques (F. Bonnans, B. Bouchard, R. Elie,A. Fahim, E. Gobet, P. del Moral, N. Oudjane, D. Possamaï, X. Tan, Touzi, X. Warin) : La grande majorité des problèmes traités conduisent à des solutions caractérisées comme solutions dʼéquations aux dérivés partielles non linéaires, souvent en grande dimension. De nombreux progrès ont été réalisés dans lʼapproximation des solutions par les méthodes probabilistes qui ont vocation à mieux aborder la grande dimension. Les méthodes de régression ont connus plusieurs développements dans le cadre de notre groupe. De nombreuses questions restent encore ouvertes comme par exemple les possibilités de parallélisation de ces méthodes, ou lʼutilisation des processus de vie et de mort afin dʼéviter les régressions. Ces méthodes sont liées aux équations différentielles stochastiques rétrogrades. Des résultats dʼexistence et dʼunicité ont été obtenus récemment. Là encore, de nombreuses questions intéressantes restent à explorer : quʼen est-il du cadre couplé avec des équations progressives, ou encore dʼune version champs moyen de ces équations. Ces axes seront explorés dans les travaux futurs de notre équipe. Une nouvelle approche a été explorée récemment par Nizar Touzi et Jianfeng Zhang (University of Southern California). Il sʼagit de voir les EDSR comme des équations aux dérivées différentielles dépendant du chemin, et dʼadapter la théorie des solutions de viscosité de P.-L. Lions et M. Crandal à ce cadre. Cette approche ouvre en particulier de nouvelles portes pour les méthodes numériques grâce aux propriétés de stabilité des solutions de viscosité. 7 IV. LA CHAIRE 2007-2012 : CHIFFRES ET DETAILS Les efforts conjugués de Crédit Agricole CIB, d'EDF et de la CDC ont permis de créer une ruche scientifique qui a rassemble,́ au cours de ces cinq dernières années, vingthuit chercheurs senior, parmi lesquels : - Deux Professeurs du Collège de France ; Quinze Professeurs des Universités ou dʼétablissements dʼenseignements supérieurs français ou internationaux; Trois directeurs de recherche INRIA; Cinq Maî̂tres de conférences De 2007 à 2011, ces 28 scientifiques ont consacré en moyenne 30% de leur activité de recherche à la Chaire Finance et Développement Durable. Sept livres et plus dʼune centaine dʼarticles de recherche ont été publiés ou sont en voie de publication. Cinquante trois « Cahiers de la chaire » ont été réalisés. Près de 300 présentations scientifiques ont été données dans des conférences, colloques et séminaires. Trente-cinq colloques ont été organisés directement ou avec le soutien de la Chaire. Neuf cours spécialisés à destination des étudiants et chercheurs de lʼUniversité Paris-Dauphine et de lʼEcole Polytechnique ont été organisés. Vingt-neuf doctorants et postdoctorants ont été associés à la Chaire Dix prix récompensant les meilleurs mémoires de fin de Master soutenus à Dauphine ont été décernés. Vingt groupes de travail dʼétudiants du master MASEF de lʼUniversité Paris Dauphine ont bénéficié dʼun encadrement spécifique pour travailler sur des sujets proposés par la Chaire. 8 Chercheurs et intervenants 2012-2016 Affiliation Projet de recherche René Aïd Ingénieur chercheur EDF R&D, Membre du Comité de Pilotage de la Chaire, Directeur de l’IdR Finance des marchés de l’énergie IdR FiME Bruno Bouchard Professeur à l’Université Paris Dauphine Maitre de conférences, Université Paris-Dauphine Directeur de recherches, INRIA Professeur à l’Université Paris 13 Professeur à l’Université de Princeton Directeur de recherches au CNRS Directeur de recherches INRIA Professeur à l’Université Paris Dauphine Maitre de conférences, Université Paris-Dauphine Ingénieur chercheur EDF R&D Post-doctorant, Coordinateur des activités de la Chaire Professeur émerite à l’Université Paris Dauphine Professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre Professeur à l’ENSAE Professeur à Sc Po professeur à l’ENSMP Membre du comité de pilotage, du conseil scientifique, Professeur à l’Ecole Polytechnique Membre du conseil scientifique Professeur au Collège de France Professeur à l’Université Paris Dauphine IdR Risque et Assurance de l’Agriculture Président du Comité de Pilotage de la Chaire, Professeur associé à lʼUniversité Paris-Dauphine Membre du Comité de pilotage et du Conseil scientifique, Professeur à lʼUniversité Paris-Dauphine Président du Conseil Scientifique de la Chaire, Professeur au Collège de France Chaire FDD / IdR FiME Imen Ben Tahar Frédéric Bonnans Luciano Campi René Carmona Gilles Chemla Pierre Del Moral Ivar Ekeland Romuald Elie Olivier Féron Damien Fessler Danielle Florens Didier Folus Philippe Février Alfred Galichon Pierre-Noël Giraud Emmanuel Gobet Roger Guesnerie Marc Hoffman Jean-Michel Lasry Delphine Lautier Pierre-Louis Lions Nadia Oudjane José Scheinkman Denis Talay Chaire FDD / IdR FiME IdR FiME IdR FiME Chaire FDD / IdR FiME IdR FiME IdR FiME Chaire FDD / IdR FiME IdR FiME IdR FiME Chaire FDD Chaire FDD IdR Risque et Assurance de l’Agriculture IdR FiME IdR FiME Chaire FDD IdR FiME Chaire FDD IdR FiME Chaire FDD / IdR FiME Chaire FDD Ingénieur chercheur EDF R&D IdR FiME Professeur à l’Université de Princeton Chaire FDD Directeur de recherches INRIA Chaire FDD 9 Nizar Touzi Membre du Comité de Pilotage, Vice-président du Conseil Scientifique de la Chaire, Professeur à lʼEcole Polytechnique Chaire FDD / IdR FiME Bertrand Villeneuve Professeur à l’Université Paris Dauphine Ingénieur chercheur EDF R&D IdR FiME Xavier WARIN 10 IdR FiME