La volatilité devrait se poursuivre sur les marchés
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La volatilité devrait se poursuivre sur les marchés
Aperçu du marché Juillet 10, 2015 La volatilité devrait se poursuivre sur les marchés boursiers chinois En raison du recul marqué des marchés boursiers chinois, nous avons demandé à des gestionnaires de portefeuille de Gestion d’actifs CIBC de nous faire part de leurs commentaires sur la situation actuelle et sur son incidence pour les investisseurs canadiens. Actions Mark Lin Vice-président, Actions internationales • Les marchés boursiers chinois se sont nettement repliés au cours des dernières semaines. Il convient toutefois de mettre les choses en perspectives : l’indice composite de la Bourse de Shanghai affiche toujours un rendement de 8 % depuis le début de l’année, l’indice composé de la Bourse de Shenzhen reste en hausse de 33 % et l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong n’accuse qu’un léger retrait de 0,4 %. Sur un an (du 9 juillet 2014 au 8 juillet 2015), les indices des bourses de Shanghai et de Shenzhen restent en hausse de plus de 70 %, en monnaies locales, et de plus de 100 % en dollars canadiens. Compte tenu de cette forte progression au cours de la dernière année, il semblait inévitable qu’une correction finisse par se produire. • Contrairement à de nombreux grands marchés boursiers, les marchés chinois affichent un taux de participation élevé des investisseurs particuliers par rapport aux investisseurs institutionnels – les marchés intérieurs chinois sont difficiles d’accès pour les investisseurs étrangers. Cette situation amplifie les mouvements de hausse et de baisse des marchés et accroît la volatilité. • Le gouvernement chinois est intervenu activement pour mettre en place des mesures afin de contenir la baisse des marchés et de redonner confiance aux investisseurs, notamment en abaissant les taux d’intérêt à des planchers records, en achetant des actions, en suspendant les nouveaux PAPE pour préserver la liquidité des marchés et en abaissant les coefficients des réserves obligatoires des banques. • Compte tenu du ralentissement de la croissance du PIB et du fait que l’économie se trouve au début du cycle de désendettement, il serait surprenant que les marchés boursiers chinois continuent d’enregistrer de solides rendements sans la mise en place par la banque centrale de mesures macroéconomiques fortement expansionnistes. • Pour l’instant, l’actuelle correction des marchés chinois n’a aucune incidence directe sur les investisseurs canadiens. En revanche, si la correction des marchés boursiers chinois devait se poursuivre, la confiance des entreprises et la détérioration des secteurs liés aux marchés des capitaux, comme les banques et d’autres entreprises – qui ont besoin d’un accès aux marchés boursiers pour financier leurs activités – pourraient plomber davantage l’économie chinoise, ce qui, par conséquent, réduirait la demande pour la plupart des principales matières premières produites par le Canada. • Tous les titres chinois qui composent le Fonds Asie-Pacifique CIBC sont cotés soit à Hong Kong, soit à New York, mais pas à Shanghai, et n’ont pas fluctué aussi fortement que les titres cotés en Chine continentale. Nos mandats d’actions EAEO ou de PSR mondiaux (offerts par l’intermédiaire de canaux institutionnels) sont composés à environ 5 % de titres de sociétés chinoises cotées aux États-Unis et à Hong Kong, soit une pondération très raisonnable. Aperçu du marché Répartition de l’actif et Gestion des devise Marco Lettieri Vice-président adjoint, Répartition de l’actif et Gestion des devises • Le marché haussier des actions chinoises a vu le jour au quatrième trimestre de 2014, propulsé par un nouveau cycle d’assouplissement monétaire de la banque centrale chinoise et le lancement d’un programme de connexion entre les Bourses de Shanghai et de Hong Kong. D’autres événements favorables (par exemple, l’annonce de l’instauration d’un vaste programme de swap visant à composer avec l’endettement des gouvernements locaux) ont créé un contexte favorable pour les marchés boursiers. Il était évident que ce nouveau marché haussier bénéficiait de l’appui des autorités, ce qui a entraîné l’ouverture d’un très grand nombre de comptes sur marge et le recours accru à un effet de levier qui ont poussé à la hausse les cours boursiers. Par conséquent, l’indice composé de la Bourse de Shanghai s’est envolé d’environ 120 % depuis le début du quatrième trimestre de 2014. • Vers la fin du deuxième trimestre de 2015, la surévaluation du marché chinois est devenue excessive. Un raffermissement des cours était prévu, mais l’ampleur et la rapidité des mouvements du marché ont surpris. Cette situation a entraîné une importante intervention des autorités et l’arrêt des négociations à l’égard de plus de 1 000 titres cotés en bourse. Le 9 juillet, l’indice composé de la Bourse de Shanghai s’était replié d’environ 27 % depuis le 12 juin 2015; il a reculé de 34 % entre le 12 juin et le 9 juillet. • Nous prévoyons de nouvelles interventions des autorités visant à soutenir le marché boursier du pays, étant donné que le gouvernement cherche à faire du marché boursier un canal de placement de rechange pour l’épargne intérieure. • La Banque populaire de Chine devrait assouplir davantage sa politique monétaire, procurant de nouvelles mesures de relance pour soutenir la croissance économique ainsi que la confiance à l’égard du marché boursier. À court terme, toutefois, la faiblesse des statistiques économiques pourrait accentuer le recul des cours boursiers. Revenu fixe Jeffrey Waldman Directeur général, Titres mondiaux à revenu fixe • Les événements en Chine viennent s’ajouter au contexte géopolitique défavorable et contribuent à la demande pour les valeurs refuges, soit les obligations nord-américaines. • L’effet déflationniste de la baisse des prix des produits de base soutient les marchés obligataires dans le monde ainsi que la politique monétaire expansionniste des banques centrales, notamment la Banque du Canada. • L’accroissement de l’instabilité sur les marchés financiers mondiaux ne fera que compliquer le débat sur le moment que la Réserve fédérale américaine choisira pour relever les taux d’intérêt. • Les obligations du gouvernement du Canada surpassent les obligations des autres secteurs, comme c’est le cas habituellement quand les investisseurs se tournent vers des valeurs refuges. Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des gestionnaires de portefeuille et non celles de Gestion d’actifs CIBC inc. 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