2.1.4- Les limites de la comptabilité
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2.1.4- Les limites de la comptabilité
2.1.4- Les limites de la comptabilité - Le résultat net dépend des charges et produits exceptionnels et financiers. Il ne donne donc pas toujours une bonne idée de l’activité de l’entreprise. Document 1 2006 2007 Résultat net 241 189 Résultat exceptionnel 149 Résultat courant 241 – 149 = 92 Ici le résultat net baisse. Pourtant l’activité s’améliore entre 2006 et 2007. La contradiction s’explique par le gonflement artificiel du résultat en 2006 à cause d’un produit exceptionnel lié à la cession d’une filiale. - Le bilan et le compte de résultat ne présentent que des montants. Or pour mesurer une performance on utilise souvent des ratios (rapport) calculés à l’aide de ces montatnts. Par exemple : Document 2 : la marge opérationnelle Elle dépend, entre autres, du prix de vente, lui-même influencé par la concurrence, du prix des matières premières, du niveau des salaires etc... Mais La comparaison de la marge opérationnelle entre entreprises est difficile, tout dépend des structures de coûts. Par exemple : une entreprise qui est propriétaire de ses locaux d’activité n’a pas à supporter les coûts de location. Elle aura une marge plus élevée par rapport à celle qui devra verser un loyer pour ses locaux. Le loyer étant compté comme une charge d’exploitation. Cependant la rentabilité de l’entreprise propriétaire sera plus faible. Pourquoi ? La rentabilité est un autre ratio qui rapporte le résultat (tiré du compte de résultat) et le montant du capital utilisé pour produire (tiré de l’actif du bilan dans les immobilisations corporelles). Rentabilité= Si on reprend l’exemple des locaux d’activité, ces derniers sont intégrés dans le capital. Donc le dénominateur de la rentabilité étant plus élevé le rapport sera plus faible. Une entreprise qui loue ses locaux aura un capital plus faible donc une rentabilité plus élevée. - Une comptabilité peut être « maquillée » Document 3 : L’affaire Enron Enron a, pendant des années, trafiqué ses comptes en surévaluant son actif et en sousévaluant son passif. Cela a été possible grâce à la complicité des agences chargées de contrôler les comptes. La faillite d’Enron a été un des plus grand scandale financier de ces dernière année. 2.2- D’autres formes d’évaluation On s’intéresse aujourd’hui aux performances sociales et environnementales des entreprises, plus seulement financières. Document 14 page 36 Le bilan social est un document qui rassemble des données chiffrées qui permet d’apprécier la situation de l’entreprise dans le domaine social. → Il y a des données qui concernent l’emploi : effectif des hommes/effectif des femmes ; taux de démissions ; taux d’absentéisme → Il y a aussi des données sur les rémunérations : écart entre la rémunération des hommes et celle des femmes. →Il y a des données sur les conditions de travail, d’hygiène et de sécurité : taux de gravité d’accidents de travail. → Il ya enfin des données sur des la formation. Ce bilan est communiqué au comité d’entreprise, aux délégués syndicaux, à l’inspection du travail et aux actionnaires. À ce bilan social est venu s’ajouter récemment un bilan environnemental qui a été prévu par des accords (accord de Grenelle de l’environnement). Document 15 page 36 Ce bilan va mesurer les performances de l’entreprise en matière d’environnement. C’est également une série de données sur le bilan carbone, l’eau, les déchets etc. Ce bilan donne une information sur l’impact environnemental de l’entreprise. Il doit lui permettre de mettre en place une stratégie. Cela peut servir aussi à améliorer l’image de marque de l’entreprise ce qui est un élément de sa compétitivité.