A-Wa + Adid Arab

Transcription

A-Wa + Adid Arab
16/17
MUSIQUES
Septembre > Janvier
A-wa
+ Acid Arab
vendredi 14 oct.
20h30
Tel : +33 450 43 24 24
Fax : +33 450 43 24 26
[email protected]
1, route de Bonneville - Annemasse
www.chateau-rouge.net
Plein tarif 18 €
Tarif réduit 15 €
- 20 ans 12 €
Abo 14 €
A-wa
Un beat hip-hop, un chant de sirènes qui nous ensorcèlent
dans un dialecte oriental, des robes colorées, des
sneakers et des longs cheveux bruns. Tair, Liron et
Tagel sont soeurs, elles ont entre 26 et 32 ans et sont
originaires d’un petit village perdu dans les montagnes
du sud d’Israël, Shaharuth. Mais leurs racines viennent
de plus loin encore : en 1949, leurs grands parents
quittaient le Yémen pour le pays du lait et du miel. Ils ne
parlaient que ce dialecte arabe que l’on appelle le langage yéménite – dont les trois soeurs
sont imprégnées sans pour autant le parler au quotidien.
La musique fait partie de leur vie depuis toujours. Elles grandissent au son des chants
yéménites et grecs, de la pop sixties et du classique occidental. Dans la maison joyeusement
habitée par une tribu de six enfants, beaucoup d’instruments : bouzouki, guitares, darboukas,
synthétiseurs, tambourins… Les trois soeurs prennent des cours de chant, de théâtre et de
danse. Pour un oui ou pour un non, elles chantent ensemble. Surtout en harmonie, comme
les Beach Boys qu’elles adorent. Pendant les vacances scolaires, elles rendent visite à leurs
grands parents et découvrent le charme hautement festif des célébrations yéménites. «
Les couleurs, la joie, les tenues bariolées… C’est ce qui nous inspire encore aujourd’hui »,
explique Liron.
Après leurs études respectives de musique ou
d’architecture, les trois soeurs désormais installées à TelAviv (la ville qui ne dort jamais) se retrouvent un beau jour
dans la maison de leurs parents. Elles réalisent alors que
tout ce qu’elles souhaitent, c’est de chanter ensemble,
comme lorsqu’elles étaient enfants, d’interpréter ces
ritournelles qu’elles ont si souvent entendues chez leur
grand-mère. Leur nom de scène, qui signifie « oui »
en argot arabe, est une idée de Tagel : « C’était simple, efficace, cela transmettait bien
l’esprit de notre musique, que l’on veut très positive. Et, quelque soit la manière dont on le
prononce, ça sonne bien. » Dans tous les sens du terme. Ce « oui » retentissant est une
invitation au voyage, tant historique, géographique que multiculturel. Et à une liberté des
femmes qui, tant malmenée aux quatre coins du monde, leur tient particulièrement à coeur.
« Sans pour autant jouer la carte de la séduction et du
sexy, nous assumons notre féminité », affirme Tair.
Elles enregistrent quelques titres d’inspiration yéménite,
les postent sur Youtube et prennent leur courage à six
mains pour écrire un message sur le Facebook de Tomer
Yosef, célèbre créateur du groupe Balkan Beat Box, lui
proposant de collaborer avec elles. Bingo : il accepte.
« Il nous a aidées à trouver définitivement notre style,
d’assumer notre envie de groove mais aussi nos origines,
de laisser de côté l’anglais et l’hébreu pour le moment. » Dont acte, malgré le parti pris de
chanter uniquement en arabe yéménite, une « langue peu parlée dans le monde ! » plaisantentelles, dans un répertoire de chansons qui, jusqu’ici, se transmettaient avant tout de façon
orale. Le folklore de leurs racines se passe désormais aussi en studio !
D’où le succès fou de leur version du tube populaire yéménite « Habib Galbi ». Yosef les
encourage aussi à totalement lâcher prise sur scène. Elles ne s’en privent pas. Entourées de
quatre musiciens, elles chantent, dansent, sautent dans tous les sens, envoûtant le public
le plus introverti. Leur look n’y est pas non plus étranger. Revisitant à leur sauce le vestiaire
oriental, ces princesses en djellabas couleur pop et aux pieds chaussés d’imposantes
baskets envisagent leur allure vestimentaire comme leur musique : « un mix de traditionnel et
moderne. C’est ainsi que nous voyons notre style, qui est aussi très féminin. Si l’on est bien
dans sa peau, on se sent plus belle, non ? » sourit Tagel. On ne peut qu’acquiescer: dès
les Transmusicales de Rennes en 2014, leur charisme les a confirmées comme des talents à
suivre. En témoigne leur premier album, Habib Galbi, savant mélange de hip-hop, de reggae,
d’électro et de mélodies traditionnelles. En filigrane, on y décèle ce qu’aiment les soeurs
A-Wa depuis toujours. Dans le désordre, Paul McCartney, Michael Jackson, Pharrell Williams,
Kendrick Lamar, Tom Waits, Oum Khaltoum, Bob Marley, les groupes psychédéliques des
années 60 et les mélopées caribéennes.
Soeurs mais aussi meilleures amies, Tair, Liron et Tagel ne se cachent rien. À leur solidarité
féminine se rajoute leur amour fraternel. Sur scène, elles se comprennent d’un seul regard.
« A-WA, conclut Tair, c’est une expérience. Musicale, mais aussi visuelle et sensorielle. Nos
concerts doivent être des communions improvisées où tout doit être possible : on ne sait
jamais ce qui va se passer. » On est cependant certain d’une chose : elles envisagent
déjà un second album où l’on devrait aussi entendre de l’anglais. Et peut-être même du
français, qu’elles se sont mis en tête d’apprendre. Ces trois soeurs-là n’ont pas fini de nous
surprendre. Et de nous faire dire « oui » !
a-wamusic.com
Acid Arab
Depuis de nombreux mois, Acid Arab enthousiasme le public des festivals et clubs européens
grâce à son formidable mélange de musique électronique puissante et de sonorités et
mélodies maghrébines et moyen-orientales.
Après plusieurs EPs sur l’excellent label de musique électronique Versatile, Acid Arab met
actuellement la dernière main à son premier album, qui paraîtra début octobre chez Crammed
Discs. D’ici là, le groupe se produira dans les festivals de premier plan tels que Sonar (ES),
Melt (DE), Villette Sonique (FR), Nuits Botanique (BE) entre autres.
« Nous sommes fascinés par la musique de l’Est et ses
codes, des structures rythmiques complexes (binaires
et ternaires qui se superposent), qui conduisent les
danseurs à la transe, comme le fait l’acid house?
Nous réutilisons ces codes avec du matériel techno
(boîtes à rythmes, sub) pour créer quelque chose de
nouveau : une musique orientale qui croise l’acid house
et combine la froideur de la techno au pouvoir émotionel
et dramatique de l’Est.
Nous connaissions déjà bien le dancefloor, et nous
nous sommes appliqués à en apprendre plus sur les musiques arabes. Nous ne voulons pas
rester dans les standards et mixer n’importe quoi, nous voulons simplement être de notre
temps. Parler de mixer signifier qu’il y a une séparation, une vision binnaire de l’occident
et de l’orient, ce qui est has-been. Nous ne copions pas des sons orientaux sur des beats
occidentaux, nous voulons englober les deux cultures, sans prétendre les réinventer. Nous
voulons simplement être partie prenante, contribuer à cette brillante et gigantesque oeuvre
d’art qu’est la musique depuis des millénaires. »
soundcloud.com/acid-arab
facebook.com/acidarab
Contact presse Noémie Hébert
+33 450 43 24 22
[email protected]
Château Rouge 1, route de Bonneville
CS 20293
74112 Annemasse Cedex
Tel : +33 450 43 24 25
Fax : +33 450 43 24 26
[email protected]
Réservations +33 450 43 24 24
www.chateau-rouge.net
[email protected]
Tous les dossiers de presse chateau-rouge.net/espace-pros/presse