David Ricardo - Ecole MLF de ShenZhen

David Ricardo (1772-1823)
I. Eléments de biographie
David Ricardo est né en 1772 à Londres. Il est le troisième des dix-sept enfants d'une famille
bourgeoise de financiers juifs (d'origine portugaise), ayant émigré des Pays-Bas vers
l’Angleterre juste avant sa naissance.
À l’âge de quatorze ans, il rejoint son père à la Bourse de Londres, c’est là qu’il commence
à apprendre les fonctionnements de la finance. Il rompt tous les liens avec sa famille et
adopte la religion des quakers pour épouser une jeune fille de cette communauté. Il se retire
des affaires à l’âge de quarante-deux ans avec une fortune considerable grâce à ses grandes
connaissances de l’economie de marché et de la spéculation.
II. Notions clés de l'auteur
Il est connu pour trois thèses principales :
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La loi des avantages comparatifs. Cette loi va poursuivre la théorie des avantages
absolus d’Adam Smith en montrant que même si deux pays n'ont pas d'avantages
absolus, ils ont tout de même intérêt à échanger. Ce qui compte, c’est le prix des
produits les uns par rapport aux autres (prix relatifs), pas seulement leur prix réel (en
temps de travail, par exemple). Plus de richesses seront produites si le pays se
spécialise dans une production particulière en l'échangeant contre d'autres produits
venus de l'étranger. Selon Ricardo, grâce à l’échange international, chaque pays peut
ainsi posséder une plus grande quantité de biens et de services : gestion optimale des
ressources.
La théorie de la valeur, Selon Ricardo, le prix d’échange d’un bien n’est pas
déterminé par l’utilité de ce bien. Ainsi, la valeur d’un bien est fonction du travail
nécessaire à sa production (théorie classique). Le travail direct influence la valeur d’un
bien, mais également le travail indirect, c’est-à-dire celui qu’il a fallu pour produire les
biens de production.
La rente de la terre. Il existe trois catégories d’acteurs économiques pour David
Ricardo, les salariés qui reçoivent un revenu en échange de leur travail, les chefs
d’entreprises qui perçoivent un profit qui est la différence entre le prix de vente des
produits et les propriétaires fonciers qui reçoivent une rente qui est la différence entre
le rendement de la terre la moins fertile et celle dont chaque propriétaire. La rente
foncière est donc obtenue grâce à une position privilégiée dans l’économie. C’est dans
cette optique qu’il faut comprendre l’intérêt de David Ricardo pour l’échange
international.
Oeuvre principale
L’œuvre principale de David Ricardo est : Des principes de l’économie politique et de
l’impôt publié en 1817.
III. Citations
« J’espère donc avoir réussi à prouver que tout impôt qui peut occasionner une
hausse des salaires, sera payé moyennant une diminution des profits, et par
conséquent qu’un impôt sur les salaires n’est réellement qu’un impôt sur les
profits. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Un impôt sur les salaires ne pèse donc pas sur le propriétaire, mais il porte
sur les profits du capital. Il n’autorise ni n’oblige le maître manufacturier à le
reporter avec un profit sur le prix de ses marchandises ; car il ne pourra pas en
augmenter le prix, et il doit par conséquent supporter en entier, et sans
compensation, tout le fardeau d’un tel impôt. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Plus la société fait de progrès, plus le prix naturel tend à hausser, parce
qu’une des principales denrées qui règlent le prix naturel tend à renchérir, en
raison de la plus grande difficulté à l’acquérir. Néanmoins ; les améliorations
dans l’agriculture, la découverte de nouveaux marchés d’où l’on peut tirer des
subsistances, peuvent, pendant un certain temps, s’opposer à la hausse du prix
des denrées, et peuvent même faire baisser leur prix naturel. Les mêmes causes
produiront un semblable effet sur le prix naturel du travail. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Le capital est cette partie de la richesse d’une nation qui est employée à la
production. Il se compose des matières alimentaires, des vêtements, des
instruments et ustensiles, des machines, des matières premières, etc. ;
nécessaires pour rendre le travail productif. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Les choses, une fois qu’elles sont reconnues utiles par elles-mêmes, tirent leur
valeur échangeable de deux sources, de leur rareté, et de la quantité de travail
nécessaire pour les acquérir. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
IV. Sujets possibles
1,,Définir les avantages comparatifs ? (épreuve composée)
2, Quelles differences entre les avantages absolus et les avantages comparatifs ? (épreuve
composée)
3, L’échande international est il source de croissance ? (Dissertation)
4, Le protectionnisme est il une solution aux excès de la mondialisation ?