Les Centres de proximité en santé mentale au plus près des
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LE D’UNI TRAIT CE ON DU HOSP NTRE ITALIE R ESQ OG DE LIM U I RO L ES Septembre 2012 - N°30 Les Centres de proximité en santé mentale au plus près des usagers 2 années d’existence pour l’unité Thérapie familiale Des séances de toucher bienêtre pour les professionnels de l’hôpital CENTRE HOSPITALIER ESQUIROL LIMOGES 1 Sommaire Travaux .............................................................. 4 Actualités . .................................................. 5 - 16 a 2 années d’existence pour l’unité Thérapie familiale............ 5 a Ouverture des Centres de proximité en santé mentale ........ 6 a L’unité d’évaluation et d’orientation Morel . ......................... 7 a La création et l’alimentation de DMP se poursuivent ........... 7 a Retour sur la Semaine d’Information sur la Santé Mentale .. 8 a Portes ouvertes à la Maison des Usagers............................ 9 a Des cafés parents à la Maison des Adolescents . ................ 9 a L’EMESPA au coeur de la journée des EHPAD . ................ 10 a Du nouveau au Centre du patient âgé............................... 10 a Journée de réflexion en Pédopsychiatrie............................11 a Semaine Esthétique à l’Hôpital.. .........................................11 a 3 ème journée de prévention du risque routier.. ..................... 12 a Sortie thérapeutique à la Palmyre..................................... 12 a Formation Justice hôpital ................................................. 13 a Solidarité au CH Esquirol.. ................................................ 13 a Toucher bien-être à l’hôpital.. ............................................ 14 a L’école d’autrefois et la réminiscence pour la journée mondiale Alzheimer.............................................. 15 a 2 ème anniversaire des balades culturelles .......................... 15 a Un appel au mécénat pour la Chapelle du CH Esquirol...... 16 International .................................................... 17 Qualité ............................................................ 18 Un mot sur . ...................................................... 19 2 Directeur de la Publication : Antoine Pacheco. Comité de Rédaction : Marie-France Boisseuil, Danièle Bourlot, Franck Chalard, Françoise Collin, Philippe Faugeron, Guylaine Froissart-Rambaut, Francine Gourinel, Sophie Graffeille, Josette Guiche, Anne-Marie Julia, Soizic Laborie, Dominique Lamazerolles, Michel Martin, Philippe Mauclair, Antoine Meyer, Olivier Pinault, Richard Peix, Joëlle Poumérouly, Philippe Rougerie. Photographies - Illustrations - Mise en page : Antoine Meyer. Antoine Pacheco, Directeur La Charte de la personne hospitalisée précise que « Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. » Pour y parvenir et ainsi offrir une prise en charge à la hauteur des attentes de chacun, l’hôpital doit s’inscrire dans une démarche globale basée sur le constat que pour prendre soin des patients, l’hôpital doit également prendre soin de lui. Au quotidien, il est donc nécessaire : a d’adapter les locaux aux nouveaux besoins pour que chaque patient soit accueilli dans des structures adaptées. a de développer l’offre de soin de l’hôpital a que les professionnels confrontent leurs pratiques et échangent leurs compétences. a de mettre en oeuvre des actions de prévention tant pour les usagers que pour les professionnels et de prendre soin de ceux qui contribuent à la qualité des prises en charge à tous les niveaux. a Ainsi, chaque année, des travaux sont programmés dans les unités et des projets se concrétisent afin d’améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients. Tel est le cas des aménagements et restructurations qui sont prévus à l’unité Michel Foucault et au Centre du patient âgé par exemple ou du projet de construction d’un bâtiment spécifique destiné aux patients des unités Ballet Bas et Delay. a Prendre soin, c’est aussi répondre aux besoins qui évoluent, partager l’expertise et répondre aux attentes des usagers et des partenaires de l’hôpital. Dans ce sens l’hôpital a notamment créé l’unité d’évaluation et d’orientation Morel et ouvert localement des Centres de proximité en santé mentale. a Pour garantir la qualité des soins, les professionnels de l’hôpital doivent également confronter leurs pratiques, échanger et se former. Des rencontres et des formations sont régulièrement organisées par l’hôpital dans ce sens. Il s’agit par exemple de la journée de réflexion dédiée aux professionnels de la Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ou de la formation Hôpital/Justice, qui s’inscrit dans le prolongement de la réforme des soins sans consentement. a Prendre soin c’est aussi prévenir car, a qu’il s’agisse d’une action ponctuelle comme la Semaine d’information sur la Santé Mentale ou la Journée Mondiale Alzheimer, a qu’il s’agisse d’actions récurrentes comme les cafés parents qui se tiennent à la maison des adolescents chaque semaine ou les balades culturelles dédiées aux patients âgés de l’hôpital et des EHPAD de Limoges, a ou qu’il s’agisse d’actions pour l’amélioration des conditions de travail des professionnels de l’hôpital comme le programme d’amélioration de la qualité ou la mise en place de séances de toucher bien-être, la prévention favorise le mieux être de chacun, rassure, apporte des réponses. La vocation du CH Esquirol est bel et bien de prendre soin. «Nous sommes tous les maillons d’une même chaîne ayant les mêmes objectifs et les mêmes motivations : Assurer un service de qualité - Anticiper sur l’avenir Perfectionner nos compétences - Travailler ensemble » 3 Construction, aménagement, extension et restructuration à l’hôpital De nouveaux projets architecturaux voient le jour à l’hôpital. D’autres projets vont permettre d’améliorer le quotidien des professionnels et l’accueil des patients. Construction à l’hôpital Au Centre du patient âgé Un nouveau bâtiment destiné à accueillir les unités Ballet Bas et Delay va être construit à l’hôpital. Le concours de maîtrise d’œuvre a été lancé pour cette opération. Les travaux devraient débuter en juillet 2013. Les travaux d’aménagement des locaux destinés à accueillir l’hôpital de jour Mistral (rebaptisé Ploton) et l’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée ( EMESPA ) sont achevés depuis le 20 août 2012. Ces travaux ont été réalisés dans une partie du 2ème étage du Centre du patient âgé, avenue de Naugeat. Aménagement et extension à Michel Foucault Afin d’améliorer les conditions d’exercice et permettre le développement des activités de l’unité Foucault, le bâtiment sera réaménagé et agrandi. L’équipe mobile s’est installé dans ces nouveaux locaux le 18 septembre. L’hôpital de jour Ploton quant à lui a rejoint le Centre du patient âgé début octobre. Pour cette opération, une consultation est en cours pour l’attribution de la maîtrise d’œuvre. A la cuisine, au magasin central Des travaux d’extension, de restructuration et d’aménagement du bâtiment abritant la cuisine centrale, le restaurant du personnel et le magasin général sont programmés. Cette opération a pour objectifs de répondre aux exigences sanitaires, d’améliorer la qualité des prestations internes et externes et de regrouper au sein d’un même bâtiment la cuisine, le magasin central, l’équipe transports et l’antenne relais de la lingerie. Le Centre du Patient Âgé - 12/14 avenue de Naugeat Ces travaux permettront également la mise aux normes en matière d’accessibilité. 4 Le Centre du patient âgé abrite désormais sur 2 étages 3 hôpitaux de jour (Feil, Ylieff, Ploton) et l’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée du CH Esquirol. 2 années d’existence pour l’unité Thérapie familiale systémique L’unité de « Thérapie familiale systémique » de l’hôpital vient de fêter sa deuxième année d’existence en tant qu’unité de soin hospitalière à part entière. Ces 2 années de recul permettent aujourd’hui de mesurer le bénéfice de cette structuration et de faire le bilan d’une fonctionnalité accrue. Les familles sont aujourd’hui accueillies dans des locaux repensés spécifiquement pour cette activité, avec par exemple une isolation phonique adaptée qui permet d’assurer la confidentialité de l’espace thérapeutique. Une activité pérenne et identifiée La création de cette structure permet surtout d’asseoir la pérennité de l’activité par l’officialisation des fonctions et des temps professionnels de l’équipe soignante et médicale. La demande de soins est depuis totalement honorée dans de bonnes conditions. L’annulation de séances, pour cause d’indisponibilité des professionnels retenus dans les autres unités relevant de leur activité, n’a plus lieu d’être. En complément de l’activité, l’ouverture d’une cinquième demi-journée de séances en 2012 a permis de diminuer le délai d’attente pour le premier rendez-vous (3 mois auparavant - 1 mois aujourd’hui). L’unité développe son activité Pour le docteur David Fontanier, Responsable médical de l’unité : « Aujourd’hui, l’unité Thérapie Familiale systémique est clairement identifiable et reconnue. Au-delà de son activité de soins, elle peut désormais mettre à profit le temps de coordination qui lui revient pour développer : a le travail de réseau, a une meilleure gestion de l’offre et de la demande, a l’accueil et l’information des usagers, des stagiaires, a les relations et les échanges avec les professionnels adressant les familles, a un travail de réflexion et de partage de pratiques avec les collègues systémiciens d’autres régions. Au final, c’est un bilan positif pour une activité qui n’a cessé de croître grâce au support institutionnel qu’est l’unité de soins ». 5 Le 1er Centre de proximité en santé mentale ouvert dans le bassin arédien Le Centre Hospitalier Esquirol a inauguré mi-mars à Saint-Yrieix le premier Centre de proximité en santé mentale du département. La création d’une telle structure s’inscrit pleinement dans la stratégie territoriale de l’hôpital afin de promouvoir des offres de soins de proximité. Première structure du genre sur les territoires couverts par l’hôpital, ce Centre de proximité en santé mentale réunit sur un même site : a un centre médico-psychologique proposant des consultations toute la semaine, a un accueil quotidien des patients, usagers et professionnels par une équipe pluridisciplinaire (Infirmier – Psychologue – Assistante sociale) Visite du Centre de proximité en santé mentale du bassin arédien par le docteur Elodie Audebert-Mérilhou ( à droite ), Responsable médical de cette structure de proximité. a un hôpital de jour dédié à la psychiatrie – adultes. Une offre de soins complémentaire et efficiente Antoine Pacheco, Directeur de l’hôpital explique : « Ce centre de proximité est le prolongement du CH Esquirol sur un bassin de population spécifique. Articulé avec l’équipe ambulatoire de proximité, il apporte une réponse localement efficiente et contribue à éviter des hospitalisations inutiles et les non-réponses dont on connaît les conséquences. Il favorise également la création de liens avec les aidants, les médecins de familles, les partenaires.» Le Centre de proximité Van Gogh à Limoges 10 rue du petit tour à Limoges, le Centre de proximité en santé mentale Van Gogh a lui aussi ouvert ses portes. Il regroupe sur un même site 1 Centre Médico Psychologique et 3 hôpitaux de jour. Comme à Saint-Yrieix, le Centre de proximité Van Gogh abrite à Limoges un Centre Médico Psychologique ( accueil des usagers - consultations ) au rez-de-chaussée et dans les étages 3 hôpitaux de jour de 30 places chacun, fruit du regroupement des structures disséminées sur l’agglomération. Au 1er étage, l’hôpital de jour Jean Jouppe accueille des patients présentants des troubles psychotiques. Au second, l’hôpital de jour Yves Ranty accueille des patients présentant des troubles de l’humeur et des troubles anxieux. Et au 3ème étage, l’hôpital de jour Jean Dussartre est dédié 6 aux patients présentant des troubles psychotiques ayant entrainé un déficit social moyen. L’unité d’évaluation et d’orientation Morel a trouvé sa place à l’hôpital L’unité d’Evaluation et d’Orientation Morel a ouvert ses portes à l’hôpital en début d’année. Elle répond aux attentes des professionnels libéraux et partenaires ainsi que des familles qui avaient besoin d’une prise en charge rapide et adaptée de leurs patients ou de leurs proches. Poser un diagnostic clair de la souffrance psychique d’un patient nécessite des compétences particulières et de prendre le temps de décrypter et d’évaluer les stigmates de la maladie. Tel est le rôle de l’unité Morel. Pour le Docteur Guillaume Verger, Responsable de la filière troubles de l’humeur - troubles anxieux du Pôle de Territoire dont dépend l’unité : « les patients sont adressés par les professionnels de santé libéraux ou institutionnels pour une évaluation. Ils sont pour la plupart admis en situation de crise, nécessitant une prise en charge rapide et adaptée. Notre rôle est alors de les accueillir dans les plus brefs délais, car nos partenaires ne savent pas toujours comment réagir et poser un diagnostic clair face à la souffrance psychique d’un patient. L’unité d’évaluation et d’orientation Morel accueille les patients du lundi au vendredi en hospitalisation de semaine Après leur admission dans l’unité, l’équipe soignante et médicale procède à une évaluation et pose un diagnostic afin de les orienter rapidement vers l’offre de soins la mieux adaptée à leur besoin ( hospitalisation, retour à domicile, suivi ambulatoire ou en partenariat avec le médecin traitant, etc…). » La création et l’alimentation de DMP se poursuivent A ce jour, l’établissement a créé plus de 1000 Dossiers médicaux personnels ( DMP ). A la fin du mois de juillet, le nombre de DMP créés à l’hôpital était nettement supérieur à celui des 4 autres établissements psychiatriques engagés dans le projet, mais néanmoins inférieur à l’objectif national. Mais là n’est pas la question! Certes le DMP rencontre des difficultés spécifiques au champ de la santé mentale mais il est aussi un outil qui s’inscrit dans le respect des droits du patient, avec la volonté de mettre en place avec eux une véritable alliance thérapeutique, de leur permettre d’être pleinement acteur de leur prise en charge. Il ne s’agit pas de nier que des difficultés propres au champ de la santé mentale peuvent surgir. Mais la question du DMP n’est pas celle « des pour » et « des contre ». Les questions que les professionnels de santé sont invités à se poser sont : Quels sont les bénéfices du DMP pour les patients? Quels sont les risques? Car c’est dans cette approche objectivée qu’apparait l’intérêt du DMP pour les patients. D’autres acteurs de la région s’engagent Le DMP est aussi un moyen de permettre le partage d’informations. Certes les professionels de santé qui doivent trouver là une motivation très concrète restent pour l’instant sur leur faim. Mais aujourd’hui les choses bougent : le projet se développe aux niveaux national et régional. 100 médecins généralistes, plusieurs médecins spécialistes et d’autres professionnels de santé, sollicités par le GCS EPSILIM, se sont eux aussi positionnés pour participer au déploiement du DMP en région. 19 régions dont le Limousin sont investies dans un projet régional. Plusieurs établissements publics et privés limousins se sont engagés. Un stand d’information, sur lequel les patients peuvent ouvrir leur DMP, est en place depuis le 17 septembre au CHU. Les représentants des usagers sont aussi partie prenante. 7 Retour sur la Semaine d’Information sur la Santé Mentale 2012 La 23éme Semaine d’information sur la Santé Mentale s’intéressait cette année à la thématique « Culture, société et santé mentale ». Ces dernières décennies, la société française s’est enrichie d’une diversité de nationalités, d’origines, de traditions et de cultures. Pour les professionnels du CH Esquirol, les soins en santé mentale ne peuvent en aucun cas faire abstraction des origines sociales et culturelles des patients. Regard sur la symptomatologie de la souffrance psychique des patients Pour le Docteur Philippe Nubukpo, Chef du Pôle d’Addictologie en Limousin de l’hôpital, qui a conduit de nombreuses études sur cette thématique : « tous les êtres humains peuvent souffrir des mêmes maladies mentales, où qu’ils se trouvent sur la Terre. Néanmoins, leur expression sera plus ou moins colorée selon les cultures et les sociétés dans lesquelles elles se manifestent. Il est donc indispensable de lier l’interprétation des symptômes du patient avec sa culture et ses repères. En plus, chaque culture porte un regard différent sur les maladies mentales et sur la manifestation des symptômes. Aujourd’hui, dans les sociétés industrialisées, les maladies mentales sont de mieux en mieux identifiées et soignées. C’est notre culture du soin! » Les filtres de la culture dans la pratique des soins Le Professeur Jean-Pierre Clément, Professeur des Universités et Chef du Pôle Universitaire de Psychiatrie de l’Adulte et de la Personne Âgée, ajoute : « Dans nos pratiques quotidiennes, la culture est noyée dans plusieurs filtres qui se dressent face au bon diagnostic. a Le premier filtre est la personne elle-même, qui, en fonction de sa culture et de ses croyances, ne ressentira pas et ne manifestera pas sa souffrance de la même façon. a Le second filtre est l’entourage, qui cherchera à réagir et soutenir la personne ou au contraire à la rejeter. a Le dernier filtre avant l’accès aux soins est le médecin qui doit poser un diagnostic. Il doit savoir décrypter la souffrance de son patient en prenant en compte l’expression des symptômes dans un contexte culturel et sociétal. » Du lien et des divergences Pour le Docteur Danièle Bourlot, Présidente de la CME : « Les professionnels de la psychiatrie ont toujours œuvré pour intervenir dans la cité, au plus près des populations, dans leur environnement. La psychiatrie relève du champ de la médecine ; la culture des Hommes et le regard que l’on porte sur notre société relèvent des sciences humaines. Mais il n’est plus possible aujourd’hui de tracer une frontière opaque entre ces disciplines. Dans notre pratique quotidienne, il est primordial de prendre en compte l’environnement culturel d’un patient pour poser un diagnostic qui ait un sens. Mais il est également nécessaire d’être prudent et vigilant car le foisonnement de valeurs, de croyances, de références et de traditions ne doit pas nous inciter à stigmatiser la souffrance psychique de tel ou tel individu, parce que sa culture diffère de la nôtre. A l’hôpital, nos pratiques de soins ont évolué pour intégrer la culture aux choix thérapeutiques que nous faisons. » 8 Une journée portes ouvertes à la Maison des Usagers A l’occasion de la 23ème Semaine d’Information sur la Santé Mentale, une journée portes ouvertes était organisée à la Maison des Usagers de l’hôpital. Proposée pour la 2ème année consécutive, cette journée a permis de rappeler le rôle de la Maison des Usagers : a permettre aux patients et à leurs proches de discuter en toute simplicité de la maladie, de leur souffrance, des aides auxquelles ils peuvent prétendre, de leurs droits, ou simplement de recevoir des conseils qui pourront les aider à faire face, à comprendre pourquoi. A la Maison des Usagers, des permanences sont organisées chaque jour par des bénévoles d’associations d’usagers (UNAFAM – AFTC – Vie libre – Alcoolique Anonyme 87, etc…). Ils se tiennent à la disposition des patients et de leurs proches pour les écouter, les soutenir et partager leur expérience. Les bénévoles des associations d’usagers et les professionnels de l’hôpital se tiennent à la disposition des patients et de leurs proches En complément, les avocats du Barreau de Limoges sont présents chaque mardi après-midi. Cette permanence, qui s’inscrit fondamentalement dans une dimension de citoyenneté, permet aux patients et/ou aux familles qui le souhaitent de venir gratuitement poser leurs questions et obtenir des conseils qui favoriseront l’exercice de leurs droits. La Maison des Usagers est un espace de parole et de liberté ouvert à tous. Elle est située entre les pavillons Dide et De Nerval, à proximité de la cafétéria - téléphone : 05 55 43 10 35 Des cafés parents à la Maison des Adolescents Tous les samedi matin de 11h à 12 h, la Maison des Adolescents ouvre ses portes aux parents. Intitulés « cafés parents », ces moments de rencontre permettent de dialoguer et d’échanger en toute simplicité, sans formalisme, autour d’un café sur des préoccupations parentales liées à l’adolescence. Un samedi par mois, les rencontres s’organisent autour d’un thème spécifique. Comme au mois de septembre, les cafés parents traiteront de l’autorité parentale le 27 octobre et le 24 novembre. Tous les parents et autres membres de la famille peuvent venir confronter leurs expériences et leurs points de vue, exprimer leurs angoisses et leurs joies et surtout poser des questions et en débattre. Un site internet relooké Toutes les thématiques des cafés parents sont annoncées sur le site internet de la maison des adolescents, tout juste relooké : www.mda87.fr 9 L’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée au coeur de la journée des EHPAD Fin mars, les professionnels des EHPAD du département et les partenaires de l’hôpital étaient invités à une présentation de l’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée qui a étendu son champ d’intervention. Créée pour intervenir au domicile des personnes âgées pour aider le médecin traitant à poser un diagnostic clair de la souffrance psychique du patient, l’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée (EMESPA) intervient désormais dans les EHPAD de la Haute-Vienne. L’EMESPA, qui intervient déjà dans près de 90% des EHPAD du département, propose : a des soins aux résidants (entretiens infirmiers ou soins en lien avec les équipes soignantes des EHPAD), a une évaluation en réponse à une problématique relevant du champ de compétence de la psychiatrie de la personne âgée, a un suivi infirmier en aval d’une prise en soin au CH Esquirol. L’EMESPA met aussi à disposition des professionnels de santé, acteurs du quotidien, son savoir-faire et son expertise psychiatrique. En complément, le docteur Maurice Pareaud, Responsable médical de la filière hospitalisation du pôle, a pu expliquer que : « 20 à 25% des patients hospitalisés au Centre de psychiatrie de la personne âgée résident en EHPAD et que près d’un quart des patients sont orientés vers ces institutions après l’hospitalisation ». En terme d’activité, plus de 800 interventions en EHPAD ont eu lieu en 6 mois. La majorité des résidants ont bénéficié d’un suivi ambulatoire et 5% des personnes âgées rencontrées ont été hospitalisées au CH Esquirol. » Du nouveau au Centre du patient âgé L’hôpital de jour Mistral rejoint le Centre du patient âgé. Dans le cadre de l’organisation des soins du Pôle universitaire de psychiatrie de l’adulte et de la personne âgée, l’hôpital de jour Mistral rejoint le Centre du patient âgé, créant ainsi une structure dédiée à la psychiatrie de la personne âgée Le Centre du patient âgé abrite donc aujourd’hui : a au 1er étage les hôpitaux de jour Feil et Ylieff. a au 2ème, l’hôpital de jour Mistral, rebaptisé Ploton, et l’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée. 10 Le Docteur François Viéban, responsable médical de la filière dont dépend le centre, explique : « ce centre d’expertise propose aujourd’hui des hospitalisations de jour en amont ou en aval d’une hospitalisation, voire comme une alternative à l’hospitalisation complète. En complément et pour proposer une prise en charge coordonnée, l’EMESPA intervient à domicile et dans les EHPAD pour prévenir la souffrance psychique des personnes âgées et pour accompagner les professionnels partenaires. » Journée de réflexion en Pédopsychiatrie La 5ème journée villa Bellevue était organisée à l’hôpital en mars sur la thématique : « L’hospitalisation en Pédopsychiatrie, entre protection et soins ». Le Dr Arnaud Crochette, Praticien Hospitalier, Président de la CME de l’hôpital Saint-Jean de Dieu à Dinan était le fil rouge de cette journée. Journée de rencontre et de débats, la 5ème édition de ce rendez-vous des professionnels de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent a permis d’aborder dans sa globalité la pratique du soin, autour de questions comme : a Comment soigner et protéger les enfants et les adolescents en souffrance psychique ? a Comment soigner dans les unités d’hospitalisations pédopsychiatriques lorsque l’indication médicale n’entre pas dans le cadre du projet de soins ? a Comment adapter des outils et systèmes de soins à une prise en charge de plus en plus complexe et qui exige la mise en œuvre de partenariats de plus en plus forts entre tous les acteurs ? Une journée riche, qui a mis en lumière un glissement de la fonction de soins à l’hôpital. Comme le souligne le Docteur Jean-François Roche, Chef du Pôle Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent : « il est de plus en plus demandé d’utiliser les unités d’hospitalisation à des fins de protection. Nous nous heurtons donc à la nécessité de l’utilisation d’une structure pensée dans une fonction de soins, c’est-à-dire fondée sur une analyse psychopathologique, qui va être utilisée dans une fonction de contenance symptomatique vis-à-vis de conduites potentiellement dangereuses. » La présentation de 2 observations cliniques par l’équipe adolescent du CHRU de Strasbourg et par l’équipe de la Villa Bellevue ont permis une discussion approfondie. La journée s’est terminée par une table ronde associant des magistrats, des responsables de structures de placement, des représentants de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ( PJJ ) et de la médecine scolaire. Tout au long de la journée, les professionnels présents ont donc pu débattre de ces questions autour de situations cliniques, en gardant toujours à l’esprit la nécessité de rechercher des axes de travail malgré la contrainte d’une hospitalisation parfois inadaptée. Semaine esthétique à l’hôpital Pour la deuxième année consécutive, les enfants et adolescents hospitalisés à la villa Bellevue ont pu participer à une « semaine esthétique » en mars dernier. Organisée par le service culturel de l’hôpital en partenariat avec le Lions Club Renaissance de Limoges, cette semaine esthétique était encadrée par une infirmière et une monitrice éducatrice. Chaque jour, des coiffeurs et des esthéticiennes professionnels sont venus proposer un moment de détente aux jeunes patients de l’unité d’hospitalisation pour enfants et adolescents du CH Esquirol, la Villa Bellevue. Et même si certains hésitaient parfois à franchir le pas, la quasi totalité des patients aura quand même pu disposer d’un moment pour se ressourcer et profiter de cet instant. 11 3ème journée de prévention du risque routier Après le succès des 2 éditions précédentes en 2010 et 2011, cette 3ème édition de la journée de prévention du risque routier a attiré plus de 200 visiteurs. Lorsque l’on estime : a qu’une alcoolémie positive est présente dans les accidents causant plus de 30% des tués sur la route, a que le défaut de ceinture est un facteur présent pour 22 % des tués en voiture, a et que conduire après avoir consommé du cannabis multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel, avec un risque multiplié par 15 en cas de consommation conjointe de cannabis et d’alcool, cette journée de prévention apparaît nécessaire. Au cours de la journée, chaque participant a pu se poser des questions sur ses habitudes, grâce au stand des infirmiers de prévention du Pôle d’addictologie de l’hôpital notamment ou de la MAIF. Cette journée de sensibilisation a également permis de soumettre son véhicule à quelques points de contrôle indispensables avant de prendre la route des vacances. Cette action, qui concilie prévention et sensibilisation, s’intègre dans la politique de gestion des risques de l’établissement. Elle était également l’occasion de se mettre en situation grâce à un parcours alcoolémie et un simulateur de conduite pour favoriser une prise de conscience chez les conducteurs. Un parcours alcoolémie pour prendre conscience des risques Prévention et sensibilisation Un deuxième volet dédié au personnel utilisant les véhicules de l’établissement était également organisé à l’hôpital fin septembre, autour de thématiques comme les grandes étapes de la sécurité routière des années 1970 à nos jours, l’évolution de l’accidentalité routière en Haute-Vienne et les principales causes d’accident, ou l’utilisation du téléphone portable au volant. La vérification de la pression des pneus fait partie des points de contrôle indispensables avant de prendre la route Sortie thérapeutique à la Palmyre Dans le cadre d’une sortie thérapeutique et culturelle, des patients du service de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie de l’hôpital ont passé une journée à Royan. Au programme, une visite du Phare de la Coubre et du Zoo de la Palmyre Au-delà du dépaysement, cette sortie, qui s’inscrit dans le projet de soin individualisé de chaque patient était l’occasion de se confronter aux réalités du quotidien. L’équipe soignante explique : « Pour préparer cette sortie nous avons au préalable mis en place des ateliers pour travailler l’ensemble des habiletés sociales, comme le budget, l’hygiène alimentaire, la temporalité, le comportement au sein d’un groupe, le respect des règles, sans oublier la notion de plaisir et de partage. 12 Ce type de sortie nous permet d’évaluer les aptitudes des patients dans un contexte extérieur à l’hôpital et d’adapter au cas par cas le projet de soin en fonction des observations. » La formation Justice Hôpital En juin, une journée de formation était organisée à l’hôpital pour permettre aux professionnels de la Santé et à ceux de la Justice de se rencontrer, de dialoguer, de partager leurs expériences et surtout d’apprendre à mieux se connaître pour mieux travailler ensemble. Axée sur la loi du 5 juillet 2011, relative aux soins sans consentement, cette journée de formation était très attendue. Devant un auditoire de près de 200 personnes, les professionnels du CH Esquirol ont tout d’abord présenté les principales pathologies psychiatriques, les conduites addictives, puis les aspects thérapeutiques et éthiques d’une prise en charge en santé mentale. Echanges et partage Tout au long de la journée, de nombreux échanges ont permis à tous les professionnels présents de mieux comprendre leur univers respectif, avec un dénominateur commun : la nécessité de soigner les patients tout en veillant à garantir leurs droits. Intervention du Docteur David Fontanier, Psychiatre du Pôle de Territoire du CH Esquirol L’après-midi était plus particulièrement destiné au fonctionnement de la Justice et à la loi proprement dite avec des interventions des professionnels de la Justice (Président du Tribunal de Grande Instance – Juge des Libertés et de la Détention – etc…). Didier de Sequeira, Président du Tribunal de Grande Instance Cette journée, qui était une grande première à l’hôpital, laisse entrevoir de nouvelles formations, sur d’autres thématiques, ouvertes aux professionnels de terrain (médecin traitants – avocats, etc…), mais aussi aux usagers. Solidarité au CH Esquirol Une grande journée de solidarité était organisée à l’hôpital au profit de l’association SOS Bébés 87, du Secours Populaire et du Médico Lions. Programmée dans le cadre des actions que le CH Esquirol met en place en terme de développement durable, cette manifestation était organisée pour la 2ème fois. Quand le développement durable est mis au profit de l’entraide, tout le monde est gagnant ! Dès 10 heures, les professionnels de l’hôpital se sont succédés pour apporter des vêtements, des jouets, des livres, des cd et des dvd pour les petits et les plus grands, mais aussi du petit matériel pour les bébés et des lunettes qui ont été envoyées aux pays en voie de développement par le médico-lions. Au total, ce sont plus d’une tonne de dons qui ont été récoltés cette année dans le cadre de cette journée de solidarité. 13 Toucher bien-être à l’hôpital Mercredi 12 septembre, une journée découverte « toucher bien-être » était organisée à l’hôpital par la Division des soins. Ouvert à tous les professionnels de l’établissement, le toucher bien-être permet de lutter contre le stress et l’épuisement professionnel. Proposées dans le cadre du contrat local d’amélioration des conditions de travail (CLACT - novembre 2010) et de la prévention des risques psycho-sociaux, les séances de toucher bien-être s’adressent à l’ensemble du personnel (médical et paramédical, administratif, technique, logistique, etc...). Elles sont destinées à lutter contre le stress et l’épuisement des équipes. Francine Gourinel, Directrice des soins à l’initiative de ce projet, explique : « tout le monde peut venir chaque jeudi dans les locaux de la Division des soins pour bénéficier pendant quelques minutes d’un moment propice à la détente. Concrètement, le toucher bien-être se pratique habillé, confortablement installé sur une chaise ergonomique. Le toucher bien-être a déjà été pratiqué à l’occasion d’opérations inédites, sur les autoroutes, dans le métro, les aéroports, ou à la Chambre des Députés. Une séance type consiste en une série de manœuvres de détente appliquées pour l’essentiel sur la nuque, le dos, la tête, mais aussi éventuellement aux mains. Et parce que favoriser le bien-être au travail a toujours un effet retentissant sur la qualité des soins et sur la prévention des risques, nous voulons offrir la possibilité aux personnels de souffler et de se ressourcer. La finalité est de leur permettre de prendre quelques minutes pour ensuite retourner travailler apaisés et pleins d’énergie. Au total, 13 professionnels de l’hôpital ont été formés à la technique du toucher bien-être. Ils étaient quasiment tous présents le 12 septembre pour expliquer ce qu’est le toucher bien-être, comment se déroulent les séances et proposer à tous les participants de venir essayer cette technique pour s’en faire une idée. » 14 Les professionnels de l’hôpital ont pu découvrir le toucher bien-être à l’occasion d’une journée thématique L’école d’autrefois et la réminiscence pour la journée mondiale Alzheimer Comme chaque année, la journée mondiale de prévention de la maladie d’Alzheimer était organisée le 21 septembre. A cette occasion, une exposition sur l’école d’autrefois était proposée aux patients âgés de l’hôpital et aux résidants des EHPAD de Limoges. L’école dont ils se souviennent encore… L’école d’autrefois, c’est un tableau noir, un porte-plume et un encrier, des cartes de géographie accrochées au mur, un pupitre et des souvenirs! Se souvenir et renouer le dialogue Encadrées par l’équipe soignante, les personnes âgées de l’hôpital ont pu durant une semaine visiter et s’approprier l’exposition dans le cadre d’activités de réminiscence. Ils ont ainsi pu se souvenir, partager un moment de convivialité et renouer avec le monde autour d’objets qui leur semblaient familiers. Organisée grâce au soutien de l’Agence Régionale de Santé du Limousin, cette exposition a rencontré un franc succès. 2éme anniversaire des balades culturelles Organisées par le service culturel de l’hôpital pour les patients de l’hôpital atteints de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées et les résidants des EHPAD de Limoges, les balades culturelles fêtent leur 2ème anniversaire. Elles sont allées au théâtre découvrir l’univers de la scène, à la rencontre de la lutherie imaginée de Philippe Destrem, mais aussi écouter des chants Eolithiques à la Fondation Laborie ou redécouvrir l’univers de Victor Hugo. Les balades culturelles, qui fêtent leurs 2 années d’existence, offrent un autre vecteur de soins aux équipes soignantes et médicales. Le docteur François Vieban, psychiatre auprès des personnes âgées, explique : « La personne âgée est par définition fragile et peu adaptative. Lorsqu’elle est hospitalisée ou en maison de retraite, l’une de nos missions est de favoriser le maintien de son autonomie. Tout l’intérêt des balades culturelles réside dans le support thérapeutique qu’elles offrent. Chaque balade donne l’occasion aux patients et aux résidants de sortir de leur cadre de vie ou de soins, d’être acteur d’un moment qui va réveiller et solliciter leur attention et leur mémoire. Les spectacles, la visite des théâtres ou les notes de musique favorisent chez les personnes âgées une ré-acquisition du souvenir, propice à la préservation des acquis. » Les EHPAD de la ville de Limoges sont invités à participer à chaque balade culturelle dans le cadre d’une convention avec le Centre Communal d’Action Sociale. 15 Un appel au mécénat populaire pour la chapelle de l’hôpital Début juillet, l’hôpital a signé une convention de partenariat avec la Fondation du Patrimoine pour lancer une campagne de mécénat populaire visant à restaurer la Chapelle de l’hôpital. La chapelle du CH Esquirol a été construite en 1864. Ce lieu a su conjuguer à la fin du 19ème siècle le Culte et la Culture en permettant au peintre Jean Baptiste Gardel d’en décorer la voûte. Sur cette fresque, le Christ est au centre du triangle. Il est entouré des malades représentant les aliénés. Aujourd’hui, la Chapelle est désertée pour des raisons de sécurité. En partenariat avec la Fondation du Patrimoine En contractualisant avec la Fondation du Patrimoine, l’hôpital fait appel au Mécénat Populaire pour financer les travaux qui doivent être effectués. Chacun, particulier, entreprise, association peut participer à ce projet de restauration du patrimoine populaire. Tous les renseignements sont consultables sur les sites internet du CH Esquirol et de la Fondation du Patrimoine. Ne pouvant assumer cette dépense, l’établissement a donc fait appel au savoir-faire de la Fondation du Patrimoine, qui a déjà accompagné depuis 2004 près de 180 associations et communes en Limousin. Sa restauration est nécessaire afin de sauvegarder le patrimoine que nous ont légué les générations précédentes. Bulletin de don téléchargeable sur : www.ch-esquirol-limoges.fr ou www.fondation-patrimoine-limousin.com Cette peinture traduit les différentes images de la folie à la fin du XIX° siècle. 16 Signature de la convention de partenariat en juillet 2012 Vers le Maroc... et le Sénégal De nouveaux échanges avec le CHU Ibn Sina de Rabat au Maroc en 2012 et 2013. Le partenariat engagé avec le Sénégal en début d’année s’intensifie. Comme en 2011, l’établissement a obtenu une subvention spécifique de la Direction Générale de l’Offre de Soins afin de renforcer les programmes d’échanges et de formation avec le CHU Ibn Sina. Des compétences et du matériel Des échanges autour des addictions et de la filière Santé Justice. En mars dernier, une convention de partenariat a permis de poser les bases d’un programme d’échanges entre l’hôpital et l’établissement de santé du grand M’Bour sur des thématiques comme l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, le management et la gestion du service des soins, le circuit du médicament, etc... A cette occasion, un premier container de matériel avait été envoyé au Sénégal. Le Professeur Jallal Toufiq et les professionnels de l’unité Michel Foucault En juin, dans le prolongement de ce partenariat, l’hôpital a signé une convention avec l’association Formation Santé Partage dans le but d’améliorer encore la qualité des échanges et des formations programmés entre le Limousin et l’hôpital sénégalais. Ce partenariat, qui repose sur la complémentarité des compétences, permet aux médecins, chirurgiens, sagesfemmes, etc… de l’association de proposer des missions de formation portant sur des thématiques telles que l’obstétrique, la gynécologie, la pédiatrie, etc… Un second container Dans la continuité des échanges programmés autour de l’Addictologie, le Docteur Véronique Rouyer, Psychiatre, Françoise Collin, Cadre supérieur de santé, et Pascal Nequier, infirmier du Pôle d’Addictologie en Limousin, étaient au Maroc fin mai pour une mission portant sur la prise en charge des addictions. En juin, le Docteur Emile Roger Lombertie et le Docteur Taoufik Fouli ont effectué une mission d’échanges autour de la thématique Santé / Justice. En octobre, ils recevront le Professeur Siham Belbachir, psychiatre au CHU Ibn Sina, pour un stage de formation sur cette même thématique. Constitué de matériels de pointe (échographes, électrocardiographes, extracteur d’oxygène, etc), de matériels diversifiés (lits médicalisés, matériel à usage unique, matériel informatique, etc…) et de matériels destinés à la création d’un service d’urgence, un second de 56 M3 était envoyé début septembre à l’EPS du Grand M’Bour. Le Professeur Jallal Toufiq, Chef de service du Pôle de Psychiatrie de Rabat, sera en visite à l’hôpital en fin d’année afin de finaliser le programme des actions engagées pour 2012 et 2013. En octobre, l’hôpital accueillera Youssef El Hani, cadre administratif, pour un stage d’observation au département Qualité / Gestion des risques. En complément, Anne-Claire Augereau, Qualiticienne, et Anibal Almoster, Responsable financier de l’hôpital, effectueront une mission à Rabat sur les mêmes thématiques. Le container, chargé à l’ESAT l’Envol fin août, a quitté la France le 30 août pour arriver à destination le 12 septembre. 17 Au-delà de la qualité des soins... Lorsque l’on évoque la qualité au sein d’un établissement de santé, on pense avant tout à la qualité associée aux soins. Cette démarche est guidée au moyen d’une politique institutionnelle et d’un projet d’actions qui privilégient une vision globale et interactive de l’ensemble des activités de l’hôpital. Qu’est ce que la démarche qualité à l’hôpital? A l’hôpital, le patient doit être bien soigné certes, mais il doit également être accueilli, renseigné, dirigé, pris en charge de la meilleure manière possible. Déclinée dans un programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins (PAQSS), la mise en œuvre de la démarche qualité au CH Esquirol a pour objectif de veiller à la qualité et à la sécurité des soins tout en améliorant les prestations d’un point de vue organisationnel. Ce programme d’amélioration de la qualité est réactualisé régulièrement et de nouvelles actions d’amélioration sont ajoutées en fonction des besoins (résultats des visites de certification, d’audits, d’enquêtes de satisfaction auprès des patients et des remarques des représentants des usagers). Elle vient d’ailleurs d’engager un travail destiné à évaluer la culture de la sécurité des soins des professionnels de l’hôpital. Les grands axes du programme d’amélioration de la qualité sont : Chaque action d’amélioration est menée par un ou des professionnels identifiés, selon une méthodologie partagée avec un échéancier réaliste d’actions à mettre en oeuvre. Qui définit les orientations d’amélioration de la qualité? du programme Elles sont définies lors des réunions de la Commission de Coordination des Vigilances et d’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins ( CCVAQSS ). Le programme prend également en compte les contributions de la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques ( CSIRMT ) et de la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise En Charge ( CRUQPEC ), qui participent aussi à la réalisation des actions déclinées dans le PAQSS. La CRUQPEC a par exemple donné son avis sur la nouvelle version du questionnaire de sortie, remis aux patients après une hospitalisation. La CSIRMT s’intéresse aux thématiques liées au rôle des soignants comme la délivrance de l’information qu’il convient de donner à chaque patient, précisant en particulier le contenu et la forme de cette information. 18 Le programme d’amélioration de la qualité est consultable sur le site intranet de l’hôpital ( rubrique informations - Qualité - Gestion des risques ) Naissances 05/01/2012 Maxence Eliott de Sandrine FABRE, Infirmière DE 07/05/2012 Nolhan de Cyriel FARNIER, ASQ et Frédéric FARNIER, AEQ 07/05/2012 Gabriel de Delphine MAISSANT, 08/01/2012 Assistante Socio Educ conseillère éco,Fami,Sociale et Julien MASSELIN, Infimier DE 26/05/2012 Rémi de Delphine CATILLON, Infirmière DE Joakim Diego de Céline MASSELIN, 14/01/2012 Gabriel d’Amélie BONNEL, Assistante Socio Educ 21/01/2012 Baptiste de Renaud FAUCHER, AEQ 24/01/2012 Maelys d’Amelie PEYRATOUT, Infirmière DE 25/01/2012 Lily de Perrine VILLOUTREIX, Infirmière DE 22/01/2012 Inès de Marie MARCHAND, Infirmière DE 26/01/2012 Dimitri de Cyrille DESCHAMPS, ASHQ 02/02/2012 Clara de Lydia OTMANI, Infirmière DE 07/02/2012 Julia de Benoit PY, Infimier DE et Karine RICARD, Infirmière DE 08/02/2012 Nathan de Germaine PALADE, Aide Soignante 12/02/2012 Judith de Coralie LAULIAC-MONBUREAU, Assistant Spécialiste des Hôpitaux 31/05/2012 Erika de Fanny BALLANDRAS, Infirmière DE 13/05/2012 Eliot de Loïc MOGNAT, Infimier DE 09/06/2012 Agathe de Gaêlle BOYER, Infirmière DE 12/06/2012 Jeanne de Guillaume CHANDON, Praticien Hospitalier 17/06/2012 Oscar de Florence PARTHONNAUD, Infirmière DE 01/07/2012 Adèle de Mathilde LEMEUNIER, Infirmière DE Louis de Stanley BORDE, Praticien Attaché, 02/07/2012 Flavio de Julia ROUGERIE, Infirmière DE 26/07/2012 16/06/2012 Nathalie CHARPANTIER, Aide soignante, née Catinaud 30/06/2012 Mathieu ESPICIER, Aide soignant et Jennifer ESPICIER, ASHQ, née Pommier 30/06/2012 Marie FARRANDO, Infirmière DE, née LENFANT 07/07/2012 Lény DARGENTOLLE, Infirmier DE 12/07/2012 Nathalie DARDEAU, Aide soignante, 16/07/2012 28/07/2012 31/07/2012 Awen NICAUD, Infirmier DE 26/07/2012 Lucas de Nelly ROUGIER, Aide Soignante 04/08/2012 30/03/2012 Alhena de Vincent ALBERT, Informaticien 18/08/2012 Ethan d’Aurélia MARSAUDON, Infirmière DE 09/04/2012 Nina d’Elodie FRAILE, Infirmière DE Mariages - PACS Interne de Spécialités Estelle QUERON, Infirmière DE, née Cathalifaud Louisia de Céline GALVANI, Infirmière DE et Elodie GALINON, Infirmière DE 30/04/2012 Coralie RICHER, Ergothérapeuthe 09/06/2012 Charlotte YEM, Infirmière DE, née Nadeau 17/08/2012 Salomé d’Elodie PAJOL, Psychologue Jean-Baptiste de Matthieu PARNEIX, 02/06/2012 Ergothérapeuthe 08/03/2012 Roxane d’Arnaud LOMBERTIE, Infimier DE 11/04/2012 Alice de Stéphanie LAVAL, ASQ Marie MOREAU, Infirmière DE 02/06/2012 Stéphane BESSE, Infirmier DE et Sabine BESSE, Infirmière DE, née Metayer 13/07/2012 Antonin d’Anne-Laure METZ, 26/02/2012 Ulysse de Pierre BRICMONT, Infimier DE 03/04/2012 Zoé d’Anne DESCORPS, psychomotricienne Aurélie BARET, Infirmière DE 02/06/2012 Sandra LEGER, Infirmière DE 06/08/2012 Hugo de Marie-Elise MOURIER, Aide Soignante 04/04/2012 Amanda de Isabelle STRULOVICI, Psychologue 14/05/2012 François ESCANDE, Adjoint des cadres 04/08/2012 Sophie MAZEAUD-LAURENT, Conseillière Economique Sociale et Familiale 13/08/2012 Marie-Christine BOULE, Psychomotricienne 25/08/2012 Aurore TRIMOUILLAS, Infirmière DE, née Courcelaud 25/08/2012 05/01/2012 Anne-Lise MOURIER, Aide Soignante 05/01/2012 Anastasia VILLECHAISE, Infirmière DE 30/03/2012 Emmanuel LEURET, Informaticien 14/04/2012 Marie-Laure BOIRAT, Aide soignante, née Pouyadoux 28/04/2012 Céline LASSELLE, Assistante Socio-Educative, née Da Costa Gaëlle ROULAND, Psychologue, née Charrier 28/08/2012 Sharmily DEVJE, Infirmière DE 08/09/2012 Sylvie GODEY, AMP 20/09/2012 Franck MAURY,Aide soignant et Florence TEILLET, Infirmière DE 19 Le livret d’accueil du CH Esquirol qui vient d’être mis à jour et réédité. Il est distribué à chaque patient lors de l’admission, disponible sur demande au bureau des admissions et téléchargeable sur le site internet du CH Esquirol www.ch-esquirol-limoges.fr 20