Flash Info 19 - Bienvenue sur le site de la FNG
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196 Novembre-Décembre 2012 Sapeur d’Afrique Lettre d’information du 19ème régiment du génie, le régiment d’appui terrain de la 7ème brigade blindée La 2 en Afghanistan OPEX Mot du Chef de Corps A quelques jours du retour d’Afghanistan, la troisième section de la 2ème compagnie de combat du génie (2ème CCG) continue de remplir ses missions pied au plancher. Petit événement : la section, qui ne sera pas relevée, est la dernière section du génie à fouler le sol afghan. A près plusieurs jours de transit, dont une escale de 24 heures au Tadjikistan, les derniers sapeurs de la section du lieutenant A. sont arrivés le 2 novembre sur le théâtre afghan. La section enfin au complet a perçu son matériel et passé sa première nuit au camp de Warehouse. La première semaine a été rythmée par les rappels de sécurité et la préparation des véhicules de l’avant blindé (VAB) de la section. Puis le groupe du sergent M. est parti pour le camp de Naghlu, après que le lieutenantcolonel G., commandant en second du 19ème RG et officier sécurité théâtre, a remis les galons aux sapeurs nouvellement promus. Entre deux missions, chaque instant de répit est mis à profit pour approfondir l’instruction : service de l’armement, EOD, sport, tir. Quelques jours après leur arrivée sur le théâtre, les deux groupes restés à Warehouse ont effectué leur première mission sur le terrain. Engagés sur l’opération « Blue Stork 86 », ils ont effectué une reconnaissance sur l’axe « Highway 7 », afin d’appuyer le retrait des AT K5 du posté avancé de Naghlu. Au cours de la mise en place du point d’appui véhicule, un jeune caporal a détecté un écho significatif, marqué la zone et immédiatement rendu compte à son chef de groupe. Le sergent a ainsi pu mettre au jour un obus 82 SR chinois, que l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal) a détruit après autorisation de la Task Force. Dès leur première mission, les sapeurs d’Afrique ont ainsi pu démontrer toute l’importance du génie dans les opérations de désengagement. 1CL P. EXERCICE L’exercice « El Himeimat » (fait d’armes victorieux des Français Libres lors de la bataille d’El Alamein) s’est déroulé du 15 septembre au 9 octobre, aux Emirats Arabes Unis. Sur une phase de trois semaines, la section s’est entrainée dans le désert pour enfin s’engager dans un combat de 96 heures, au niveau GTIA, comprenant des unités du 1er chasseur, du régiment de marche du Tchad sur VBCI et du 11ème régiment d’artillerie de marine. La première semaine fut consacrée à la vie en milieu désertique et à la conduite dans le sable : merci la Légion ! Puis les Emiriens nous ont prêté des Hummers H1: bon sang, que fait la PEGP ! La deuxième semaine fut opérationnelle, offrant des tirs ALI et charges spéciales démontrant notamment à l’interarmes la capacité d’une section de combat à faire parler la poudre. Enfin la dernière semaine fut ponctuée par un exercice de quatre jours en appui des SGTIA, plus particulièrement au profit de la compagnie d’infanterie. lors que l’automne descendait sur Besançon, la deuxième section, Plus touristique, la fin du séjour a permis de profiter de commandée par l’adjudant Le Tallec, est allée découvrir l’été « émi- l’hospitalité et du contrôle émiriens du haut de la plus rien », dans le cadre d’un exercice interalliés, en appui d’un SGTIA blindé, haute tour du monde. Le temps de vider le sable des ranarmé par le 1er chasseur et intégré au sein de la 13ème demi brigade de la gers avant de retrouver le régiment. Légion étrangère. La 1 visite les EAU A ADJ Le Tallec INSTRUCTION A Brèves de FSI S i vous ne connaissez pas l’air de La Montagne, c’est que n’avez pas mis les pieds au régiment depuis un moment. Car ce chant, scandé quotidiennement depuis trois mois par la formation spécialité initiale (FSI), est maintenant repris par tous, siffloté dans les couloirs. Et pourtant ! Interrogez les jeunes, ils vous diront comme il est difficile d’apprendre à chanter, après les longues séances d’ordre serré subies depuis la formation générale initiale (FGI). Mais les progrès sont palpables : les têtes se sont redressées, les voix affermies. C’est que petit EVI est devenu (presque) grand ! Le 5 juin, 40 nouveaux sapeurs franchissaient les portes du 19. Après l’incontournable passage entre les griffes bienveillantes du CFIM, les voilà débarqués pour la FSI. Suivant un rythme de INSTRUCTION progression adapté au niveau de chacun, les jeunes sapeurs ont appris avec intérêt les spécificités d’un métier exigeant, et forgé une cohésion dans l’effort : ils ont réalisé des coups de main nocturnes, tiré leurs premières charges spéciales et battu des records au montage de la MLF. Mais surtout, ils pris conscience de leur nouvel état de soldat, et acquis la fierté de leur uniforme. Volontaires, ils quitteront la section de formation dans quelques jours pour rejoindre les sections de combat. La « une » attend de pied ferme ses nouvelles recrues, qui seront vite en situation. Mais peu importe, puisqu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » ! Malheur aux tièdes ! rmée par la 1ère CCG et la ème 22 CA, la dernière formation générale élémentaire (FGE) de l’année a commencé le 29 octobre par des tests initiaux. Pour les sapeurs (et le transmetteur) qui ont réussi, la FGE s’est poursuivie à Valdahon, avec plusieurs séances de tir : FAMAS, FLG, parcours « fantassin » et tirs de nuit. La première marche, de 18 km, a mis l’accent sur la topographie de niveau groupe. Lors de ces 15 jours de manœuvre, les élèves gradés ont en permanence travaillé le combat au niveau individuel, trinôme, et groupe, de jour comme de nuit, avec des missions au cours de bivouacs tactiques, en portant l’effort sur les cadres d’ordres. La troisième semaine s’est déroulée à Besançon, avec comme thèmes le NRBC, le renseignement, le secours au combat et le sport. Une deuxième marche de 22 km a permis de tester les compétences en topographie. La quatrième semaine fut consacrée au TIOR, aux savoirfaire génie, à l’anglais et au PA MAC 50, avec encore une marche, axée sur la topographie et la restitution des missions du trinôme. D’une grande densité et sous des conditions climatiques optimales, cette FGE ne laisse pas de répit. Malgré les efforts physiques et cérébraux, la section montre un bel état d’esprit, et la cohésion permet de s’affranchir des difficultés avec un seul objectif : apprendre à commander. LTN Vachon LTN Lacaze 2 Flash info du sapeur d’Afrique FGE : franchir un cap La 52 sur le théâtre des inondations DÉPLOIEMENT La 52 s’est déployée de manière rapide et efficace après les intempéries qui ont touché le Var. L es 30 et 31 octobre 2012, la section de production de matériau (SPM) de la 52ème CADL a été engagée en urgence sur l’atelier industriel aéronautique de Cuers-Pierrefeu (AIACP), dans le Var, afin de dégager la zone sinistrée par les inondations du 26 octobre. Cette mission opérationnelle a été montée en quelques heures et a permis à la compagnie d’engager en moins de 24 heures les moyens lourds d’une section ADL. Après le déploiement des engins, le travail principal a consisté à dégager les déchets et matériels détruits, et à curer le lit de la rivière qui traverse la zone. L’autre défi majeur et périlleux a été l’abattage des arbres à moitié déracinés, qui menaçaient de tomber sur certains bâtiments et présentaient un danger certain pour les civils. La mission a été réalisée en deux jours, avec l’aide du personnel de la base qui a mis tous ses moyens en œuvre afin de faciliter l’action de la section. ADJ Dabonneau Contrôle opérationnel pour la 4ème section MCP La 4ème section de la 52ème compagnie d’aide au déploiement lourd (52ème CADL) de Canjuers a effectué son contrôle opérationnel du 6 au 8 novembre 2013, en prévision de son départ à Djibouti, en mars 2013. L e 6 novembre 2013, un convoi composé de cinq TRG, d’un D6D, d’une pelle hydraulique, d’un tracto-pelle, d’une chargeuse, d’un compacteur et d’un GBC 180 descend de Canjuers pour le camp de la Vaugine. La section a reçu pour mission de réaliser les travaux d’aide au déploiement lourd en vue d’installer le poste de commandement (PC) et les unités du bataillon d’artillerie (BATART). Après s’être présentée à l’entrée du camp et avoir pris contact avec les autorités, la section se dirige vers le lieu de son premier chantier, qui consiste à aménager, assainir et protéger une zone d’installation de radar. La section est sur zone pour une durée de dix jours maximum. Le scénario est on ne peut plus limpide et les sapeurs se prêtent vite au jeu. Nous sommes en « Dracénie », pays méditerranéen envahi par son voisin, et libéré par la coalition « Azur ». Installée dans la capitale, la 7ème division blindée déploie ses unités en vue d’aider au rétablissement de l’Etat. Les sections d’aide au déploiement lourd réalisent des travaux au profit de toutes les unités de la division. C’est le cas notamment de la 4ème section de la 52ème CADL, qui effectue des travaux au profit du 54ème BATART. Après deux jours de travail, qui auront permis l’installation des radars en toute sécurité, la section est rappelée pour aider à l’installation de la base de soutien divisionnaire (BSD). Préalable indispensable avant chaque projection, cet exercice de contrôle opérationnel a prouvé la capacité de la section à réaliser un chantier pendant un conflit de moyenne intensité. Au gré des incidents tactiques, mécaniques ou topographiques, elle a continué à escorter ses camions bennes, à niveler le terrain et à réaliser un merlon, tout en exécutant les ordres du commandant d’unité génie, dans un contexte interarmes. Cet exercice clôt la campagne de chantiers 2012 et inaugure la montée en puissance de la section. CNE Maylie Flash info du sapeur d’Afrique 3 Les sapeurs d’Afrique au milieu de l’océan MCD Le 19 arme la 2ème compagnie du détachement Terre Polynésie du régiment d’infanterie de marine du Pacifique Polynésie (DTP/RIMaP-P), pour une durée de quatre mois. L e 30 octobre, après plus de 24 heures sur la route et dans les airs, la compagnie a atteint la Polynésie, où elle passera les quatre prochains mois. La transmission du fanion a été le premier fait marquant du mandat. La mission pouvait commencer. Les sapeurs d’Afrique ont bénéficié de deux semaines d’acclimatation à base de footings légers et d’instructions. La section du lieutenant Moreau, d’alerte Vigipirate, a pris le service de garde. En parallèle, celle de l’adjudant Antonsanti a effectué des réparations sur le réseau grillagé périphérique au DTM. Les activités s’enchainent, avec un entraînement compagnie sur les MICAT dans la vallée de la Papenoo. Pour cet exercice, la compagnie dispose de moyens conséquents : sept véhicules légers et dix poids lourds, ainsi qu’un dauphin de la Marine. Les sections sont donc largement autonomes et ont tout le loisir de développer et d’entretenir les savoir-faire. Dans quelque temps, la section de l’adjudant Antonsanti partira sur l’atoll de Moruroa, où la section Moreau se rendra en février. La section commandement aura aussi l’occasion de visiter d’autres îles, notamment dans le cadre des missions « HAKAKITE », qui consistent à faire de la présence et renseigner le guide ENTRAÎNEMENT de Polynésie. Si les activités sont nombreuses et variées, elles laissent toutefois un peu de temps libre pour découvrir la culture polynésienne. Cette projection doit être également l’occasion pour les sapeurs d’Afrique de se réunir autour de certains rendez-vous, à commencer par la fête de sainte Barbe. Le capitaine Witkowski, ainsi que toute la 2ème compagnie du DTP, souhaitent à leurs camarades restés en métropole une bonne sainte Barbe, ainsi que de joyeuses fêtes de fin d’année. CNE Witkowski Préparation opérationnelle à Thoraise Le 6 décembre, la 22ème compagnie d’appui (CA) a conduit un exercice interarmées intégrant une composante artillerie et l’armée de l’Air. D ans la nuit du 5 au 6 décembre, six plongeurs de combat du génie, accompagnés par un guideur aérien du 1er régiment d’artillerie (1er RA), se sont infiltrés par le Doubs puis par la terre jusqu’à leur point d’observation, au-dessus de l’école des ponts de Thoraise, à côté de Besançon. Ils avaient pour mission d’observer, puis d’infiltrer le dispositif de défense mis en place par la section de la 22ème CA, qui s’apprête à partir en Guyane, et de « détruire » plusieurs objectifs désignés, avant de s’exfiltrer le lendemain, toujours en palmage. Renforcés par un chef d’équipe FAC (Forward Air Controller) du 1er RA, les plongeurs ont bénéficié d’un appui aérien et ont pu guider, en réel, depuis leur point d’observation, un Mirage 2000 l’après-midi, puis un Rafale le soir, avant de tenter de pénétrer le site tenu par la section PROTERRE, dans la nuit. D’une grande complexité, cet exercice aura permis aux plongeurs d’intégrer des éléments extérieurs et de se coordonner avec eux, et à l’artilleur présent de s’insérer dans un dispositif génie. Il aura permis, enfin, de contrôler le niveau de la section de sapeurs qui attaque la dernière phase de sa mise en condition avant projection en Guyane. 4 Flash info du sapeur d’Afrique EOD Les EOD sur le lieu du crash Du 3 au 9 octobre 2012, un binôme du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) du 19 a été sollicité suite au crash dans le bois d’Emery du mirage 2000-5 de la base aérienne 116 à Luxeuilles-Bains. L es EOD du 19ème régiment du génie ont participé à une opération de dépollution et de destruction de munitions suite au crash du Mirage 2000-5, qui a coûté la vie à un pilote taïwanais, le 3 octobre 2012. Les EOD interviennent, en temps normal, sur les camps et les emprises militaires des huit départements dont ils ont la responsabilité. Lorsque la situation l’exige ou sur réquisition préfectorale, ils peuvent être appelés sur tout le territoire national. C’est le cas notamment lors d’accidents en terrain civil impliquant des véhicules ou engins militaires transportant des munitions ou des armes. Ces derniers ont tout d’abord mené une reconnaissance et une sécurisation de la zone. Par la suite, ils ont procédé au ramassage, au déplacement et à la destruction des munitions choquées, des charges pyrotechniques du siège éjectable et de celles de l’appareil détruit. Cette intervention s’est effectuée en coopération avec le GRIN Air de Saint-Dizier, les équipes EOR (élément opérationnel de reconnaissance) de la BA-116 et un escadron de gendarmes mobiles de Lyon. L’agrégation d’équipes venant de diverses unités est fréquente dans ce genre de mission. Elle a permis de retrouver une grande quantité d’obus de 30 mm et autres artifices, d’intervenir et de réagir en toute sécurité et dans les plus brefs délais. ADJ Géant / ADJ Bellon Les joies du PO JEUNESSE Des élèves du collège Diderot de Planoise se sont initiés au parcours d’obstacles avec les sapeurs de la 22, au quartier Joffre, le 19 novembre 2012. L es militaires du 19ème RG ont accueilli 27 élèves de quatrième du collège Diderot, au quartier Joffre, pour une séance d’initiation au parcours d’obstacles. Poutre d’équilibre, chapeau de gendarme, dessus-dessous, mur d’assaut, table irlandaise, fosse : les jeunes, habillés en treillis pour l’occasion, ont pu franchir les obstacles sur lesquels s’entraînent habituellement les soldats pour développer leur force, leur résistance, leur endurance et leur rusticité. Encadrés par le bureau des sports et par des sapeurs de la 22ème compagnie d’appui (22ème CA), les collégiens ont fait preuve de beaucoup d’envie, de courage et d’adresse pour passer les obstacles. Cette séance de sport un peu particulière fait suite à la signature, le 11 octobre 2012, de la convention de partenariat entre le 19 et le collège Diderot. Etablie dans le cadre du plan Egalité des Chances du ministère de la Défense, cette convention prévoit de nombreuses activités visant à faire découvrir les valeurs du monde militaire aux jeunes élèves, qui ont déjà pu, depuis, visiter le régiment, notamment sa salle d’honneur ; découvrir ses capacités opérationnelles et partager un repas en ration de combat avec les sapeurs d’Afrique. Flash info du sapeur d’Afrique 5 INSTRUCTION Les jeunes sapeurs aux commandes P endant l’automne, saison peu propice aux travaux, la 51ème compagnie d’aide au déploiement lourd (CADL) profite de la disponibilité de son parc pour qualifier ses jeunes sapeurs en conduite d’engins. Ainsi, du 17 septembre au 9 novembre, sur le camp de Mourmelon, la 2ème section a encadré une formation spéciale élémentaire (FSE) « engins de travaux publics ». Pendant huit semaines, 25 stagiaires ont été initiés à la manipulation des principaux engins utilisés sur les chantiers (tracteur niveleur, chargeuse à roue, pelle hydraulique). Cette FSE aura par ailleurs été l’occasion de réaliser, au profit du camp, des chantiers sommaires nécessitant des moyens lourds, contribuant ainsi à la visibilité du génie d’Afrique sur les terres de Champagne. CNE Benabdallah La 51... en Pologne EXERCICE W edrzyn, ville garnison à l’est de la Pologne. Le potentiel touristique de Mailly-le-camp, une technique culinaire tout juste développée pour assurer la survie de l’espèce, une ville où l’on n’arrive pas par hasard. Du 12 au 22 novembre, la 17ème brigade mécanisée de la Wojsko Polskie (armée polonaise) y a accueilli plus de 700 soldats pour l’exercice Common Challenge 12, visant à certifier l’aptitude de nos alliés polonais à prendre le commandement d’un groupement tactique européen. Parmi eux, 45 Allemands et 35 Français, dont deux sapeurs d’Afrique de la 51ème CADL. Venus respectivement occuper les postes d’officier de liaison et de sous-officier administratif, le capitaine Benabdallah et le maréchal-des-logis-chef Son ont profité de cette mission pour découvrir l’organisation et l’équipement des armées alliées. L’occasion également de nouer des relations chaleureuses avec des Polonais qui, désireux de s’affirmer sur le plan diplomatique, pourraient être de plus en plus présents sur nos théâtres d’opérations. CNE Benabdallah Retour d’Afghanistan L OPEX undi 3 décembre, les sapeurs d’Afrique qui faisaient partie du Military Advisory Team 4 (MAT 4), sont rentrés d’Afghanistan, où ils ont passé plus de sept mois riches et intenses, au contact de leurs homologues de l’armée nationale afghane. Ils ont été précédés, quelques jours plus tôt, le 30 novembre, par la section de la 3ème compagnie de combat du génie, qui armait le détachement d’ouverture d’itinéraires piégés. Ces derniers étaient présents sur le théâtre depuis le mois d’août. 6 Flash info du sapeur d’Afrique Du 6 au 8 décembre, la section cyclotourisme du club sportif et artistique (CSA) du 19 a bravé la neige et le froid pour rejoindre Evry et remettre un don au Téléthon. R assemblés sous la bannière du CSA du 19ème RG, huit coureurs provenant de toutes les formations militaires de Besançon, se sont élancés le 6 décembre dans l’objectif de rallier le Genopole d’Evry pour remettre un don au profit du Téléthon. En trois jours, à la force du mollet, ils ont parcouru 600 km de routes détrempées, verglacées ou enneigées, avec un moral sans faille. Cette belle aventure s’est terminée le 8 décembre, lorsque les coureurs, accueillis à Evry par le chef de corps du 19ème RG, ont remis une promesse de don de 3 000 euros aux organisateurs du Téléthon. A travers ce défi, c’est toute la communauté des sapeurs d’Afrique qui témoigne de sa solidarité dans la lutte contre la maladie. Sapeur au grand cœur SOLIDARITÉ INSTRUCTION L’instruction collective à la CCL 11 novembre MÉMOIRE L D epuis la rentrée de septembre, la compagnie de commandement et de logistique (CCL) a fait de l’instruction collective l’un de ses chevaux de bataille. Cela se traduit par un rythme très dense d’activités menées au niveau compagnie, dans le but d’entretenir et de contrôler les savoir-faire du combattant : marche avec charge, tir, course d’orientation, transmissions. Ces activités permettent, dans le cadre de la préparation opérationnelle décentralisée (POD), de maintenir un niveau opérationnel élevé pour les soldats de la compagnie, notamment pour ceux susceptibles d’être projetés. L’objectif est que chaque soldat soit prêt à remplir sa mission à tout instant, sans devoir passer par une période de remise à niveau. L’instruction collective est d’autant plus importante dans une compagnie comme la CCL qu’elle se compose de multiples entités spécialisées, et qu’il est ainsi difficile de se faire une idée précise du degré de maîtrise des savoir-faire de base des individus qui composent chaque service sans un suivi régulier. Ces activités permettent, enfin, de renforcer la cohésion au sein de la compagnie. Point d’orgue de cette instruction, un rallye se déroulera à Pirey le 18 décembre, qui sera l’occasion de partager un dernier grand moment avant les fêtes de fin d’année. e 19 a participé à la commémoration du 94ème anniversaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, au quartier Ruty, à Besançon, dimanche 11 novembre 2012. Pour la première fois, le souvenir de tous les morts pour la France a été associé à celui des victimes de la Grande Guerre. Les troupes étaient placées sous le commandement du colonel Dodane, chef de corps du 19ème RG. Quant à la CCL, elle était notamment représentée par un piquet d’honneur à Montfaucon, commune avec laquelle elle est jumelée, ou encore par l’adjudantchef Morcely (photo ci-dessous) dans son village natal de Chaux, dans le Territoire de Belfort. Flash info du sapeur d’Afrique 7 L es sapeurs d’Afrique ont célébré sainte Barbe comme il se doit, le 29 novembre 2012. La journée a été marquée par de nombreuses activités de cohésion, dont un cross (qui aura amené près de 400 soldats sur les bords du Doubs, au pied de la Citadelle Vauban, et à la Gare d’eau), des épreuves sportives, et un repas de tradition. En soirée, une prise d’armes solennelle a clos les festivités. Au cours de cette prise d’armes, six sapeurs de la 1ère compagnie de combat du génie se sont vu décorer de la croix de la valeur militaire pour leur engagement en Afghanistan, en 2011. Le 19 fête sainte Barbe Ygon : un héros oublié (épisode 1) Héros de la prise du fort de Douaumont le 23 octobre 1916, avec le maître ouvrier Paul Dumont, le sapeur-mineur Jean Ygon ne connut pas la gloire de son illustre frère d’arme, qui fit l’objet d’études historiques et de célébrations. L e devenir de ce Gardois de la 2ème compagnie du 19ème bataillon formant corps est resté dans l’ombre. Une étude récente de la « cellule » traditions a permis de lever une partie du mystère. Nous dévoilerons le destin tragique de ce grand ancien de sa naissance dans le Gard en 1893, jusqu’à sa mort à Alès le 31 décembre 1932, il y a 80 ans. Nous découvrirons ainsi que son destin est étroitement lié aux deux premières inscriptions de notre drapeau : « Verdun 1916 » et « La Malmaison 1917 ». Né le 18 septembre 1893 dans le village de Chambon, canton de Genolhac (Gard), Jean Clément Ygon est le fils de Cyprien Ygon, mineur de profession, et de TRADITIONS Mathilde Baldit, domiciliés à Alais. Le Gard n’était alors pas un département riche. La jeunesse de notre Ancien n’a donc pas dû être particulièrement dorée. A cette époque, l’école républicaine cherchait à renforcer la Nation derrière une culture et une langue communes. Nous pouvons supposer que le patois local et le français devaient coexister chez les Ygon. Avant la guerre, Jean était décrit comme « un homme d’un mètre soixante dix, aux yeux châtains, front moyen, au visage large et au nez rectiligne gros ». Dès qu’il fut en âge de travailler, il s’installa dans le village d’Alais au lieu dit « Aux allemandes ». Il exerçait la profession de manœuvre – chauffeur. Inscrit sur la liste du recensement de son canton de Die sous le numéro 193, la guerre qui éclata en août 1914 allait bouleverser son destin… SLT Lafaye Directeur de la publication : colonel Philippe Dodane --- Réalisation : lieutenant Nicolas Querci --- contact : [email protected] --- 03 81 87 28 89 8