culture vocale à l`école élémentaire

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culture vocale à l`école élémentaire
Culture vocale
La voix, instrument de musique naturel que chacun possède dès sa naissance, fonctionne de la même
façon que tout instrument de musique, à savoir qu’elle est dotée des trois éléments indispensables à son
fonctionnement :
- un élément vibrant ;
- une caisse de résonance* ;
- une énergie mettant en vibration l’élément vibrant.
L’élément vibrant est la paire de cordes vocales, petit organe situé dans le larynx qui produit, en
vibrant, le son de la voix.
La caisse de résonance est la boîte crânienne, ainsi que le haut du buste, cage thoracique, cou et
épaules, dans lesquels le son va pouvoir s’amplifier. Ce sont les différentes aspérités des cavités à
l’intérieur desquelles circule l’air (fosses nasales, voute palatine, sinus …) qui vont déterminer le timbre*
particulier de chaque voix, faisant que la voix d’un être humain est unique, propre à chaque individu.
L’énergie est le souffle de l’expiration, produit par la contraction du diaphragme, qui met en vibration
les cordes vocales et circule dans les conduits de la gorge et de la boîte crânienne.
Si la parole de tous les jours ne nécessite aucune préparation particulière, l’utilisation de la voix en tant
qu’instrument de musique, ou en tant qu’instrument d’expression parlée (théâtre, mais aussi discours
d’orateur au autre) demande à ce qu’elle soit suffisamment entraînée pour, d’une part ne pas se détériorer,
d’autre part augmenter ses qualités esthétiques. On attend d’un chanteur qu’il soigne sa voix, qu’il
l’utilise au mieux de ses performances de façon à produire quelque chose d’agréable à entendre. Le
chanteur quant à lui, a à cœur d’utiliser sa voix au maximum de ses possibilités, de chanter le plus juste
possible, de produire des sons dans un registre* le plus étendu possible, d’être capable de faire durer une
note, de la moduler en intensité*, sans pour autant s’essouffler, altérer sa voix ou la détériorer.
Tout cela nécessite un entraînement, une culture de la voix qui se pratique au moyen d’exercices
agissant sur les trois éléments cités plus haut.
Les chanteurs professionnels, les comédiens, les orateurs pratiquent régulièrement des exercices leur
permettant de “poser” leur voix, de conserver leur souffle, d’avoir une posture physique adaptée. Les
chanteurs amateurs qui font partie de chorales associatives sont entraînés par leur chef de chœur avant
l’apprentissage ou la répétition de leurs chants, sur des exercices de mise en voix. A l’école, il ne s’agit
pas de pratiquer les mêmes exercices, mais de proposer des activités sous forme de jeux, avec des
consignes faisant appel à des images pour aider les élèves à se préparer au chant. Les séances de culture
vocale, ou de mise en voix peuvent être pratiquées quotidiennement, sans forcément être suivies de
séances de chant. Il convient de les varier au maximum, et de ne pas les conduire dans la durée. A l’école
primaire, 10 minutes d’exercices quotidiens produiront un meilleur effet qu’une séance de 20 minutes
précédant l’interprétation d’un chant. Nous proposons ici quelques exemples d’exercices permettant aux
jeunes élèves de cycle 2 et 3 de préparer leur voix en vue de la pratique du chant en classe. Ils visent à
préparer le corps tout entier, et particulièrement les “résonateurs” (posture physique), à gérer l’émission
du souffle (exercices respiratoires) et à entraîner la voix (exercices vocaux). Ce sont des pistes de travail,
aux enseignants de les enrichir, de les faire varier, de les agrémenter, de les adapter en fonction des
particularités de leurs élèves, de leur classe.
* les mots suivis d’une astérisque sont expliqués dans un lexique à la fin du document
1°) Posture physique
Puisque tout le haut du corps sert de caisse de résonance, il convient de pratiquer des exercices de
décontraction, de relaxation permettant à la fois de “réveiller les résonateurs” et de rendre le corps
disponible pour l’émission du son la plus parfaite possible.
Chanter est l’activité musicale privilégiée présente tous les jours, dans toutes les activités musicales, à
tous les moments de la journée. Chanter peut être l’activité musicale en soi. Cela peut aussi clore ou
introduire une activité rythmique, une activité de danse ou d’EPS. Cela peut être un moyen de se dire
bonjour le matin ou de recentrer l’attention des enfants en classe entre deux activités …
En fonction de la situation, l’enseignant instaurera différents paramètres. Mais, dans tous les cas,
chanter requerra :
- l’attention de tous : on commence dans le silence, on regarde l’adulte (même pour un moment très
court de chant) ;
- une certaine tenue corporelle : assis ou debout, on se tient droit, on est dynamique, recentré.
Dans les moments institués de chant, on installe des rituels :
- on chante dans un lieu adéquat qui n’est pas un lieu de passage. Cela peut être une salle prévue à cet
effet, un coin de la classe toujours le même, debout derrière sa table dans la classe ;
- on se dispose toujours de la même manière : debout en cercle avec possibilité de s’asseoir ou de se
déplacer de temps en temps, assis sur des bancs avec possibilité de se lever de temps en temps, les enfants
peuvent même avoir des places judicieusement choisies ;
- on peut aussi adopter une petite chanson ou comptine d’accueil, toujours la même ainsi qu’une autre
pour clore l’activité ;
- on peut instituer un ostinato* rythmique rituel qui recentre l’attention des enfants et qui indique cela
va commencer.
La posture :
Pour chanter, il est important de prendre une bonne position en station debout sans appui.
Les pieds ancrés dans le sol, le buste droit et détendu, le cou et les épaules relâchés.
Le maître donne le modèle.
En phase d’apprentissage, les enfants peuvent être assis, mais en station dynamique : sur le bord de la
chaise, le buste droit.
Le jeu de la fourmi :
Objectif: il calme les enfants et permet la décontraction. La concentration de leur attention sur
certaines parties du corps permet une observation de soi et permet d’échapper au monde environnant.
Les élèves sont debout, les bras le long du corps, ils ferment les yeux et imaginent qu’une fourmi part
de l’épaule et descend, descend le long du bras ; on la sent sur son coude, sur son avant bras, elle arrive
sur la main, jusqu’au bout des doigts.
Inversement, la fourmi part du bout des doigts et remonte jusqu’à l’épaule. Les élèves balancent les
deux bras ensemble sur les côtés et d’avant en arrière : les fourmis sont au bout des doigts et font de la
balançoire. Les bras pendants, les élèves agitent souplement les mains : les fourmis sont au bout des
doigts et on veut les faire tomber.
L’arbre :
Objectif : il détend les muscles du corps. Il permet une bonne posture du corps.
Les élèves campent leurs plantes des pieds dans le sol, ils sentent le sol sous leurs pieds. On imagine
qu’on est un arbre dont les racines s’enfoncent dans le sol, dont les branches s’élèvent vers le ciel. Tout en
plantant ses pieds dans le sol, on étire ses bras vers le haut puis on les laisse tomber le long du corps.
On peut recommencer ce jeu en cours de séance quand on voit que les corps des élèves s’affaissent et
que l’attention se perd.
L’arbre dans le vent :
Objectif : il détend les muscles du corps, il déverrouille les articulations.
Les élèves se sont étirés vers le haut tout en plantant leurs racines. Ils ont baissé les bras. Le maître
souffle comme le vent, ou bruite le vent. Les élèves réagissent corporellement à la tempête. Ils
déverrouillent les articulations du haut du corps en balançant leurs “branches” au gré du vent sans bouger
les racines. Ils explorent, avec leurs bras, leur tronc, l’espace autour d’eux (cette activité sur l’arbre et le
vent peut se poursuivre par un jeu de voix sur le vent — voir plus loin dans la préparation vocale).
La marionnette :
Objectif : il détend les muscles du corps. Il permet une bonne posture du corps.
Les élèves sont debout, les bras le long du corps, ils imaginent qu’ils sont un pantin tenu par un fil sur
la tête. Le fil les tient par la tête et ils balancent le reste de leur corps. Puis le marionnettiste tire sur le fil
d’un bras et le lâche, de l’autre bras et le lâche, d’un genou, de l’autre genou, d’une épaule, d’un coude
etc…. le maître est lui aussi une marionnette et, tout en racontant l’histoire, fait les gestes avec les
enfants.
Autres activités de décontraction, mettant en jeu les différentes parties du corps :
Corps : S’étirer, se balancer, bailler, frotter, tapoter tous ses membres ;
Epaules : Les monter le plus haut possible et les relâcher. Masser l’épaule gauche avec la main droite,
l’épaule droite avec la main gauche ;
Tête : La basculer doucement vers l’avant, d’un côté, de l’autre, puis faire doucement des
mouvements circulaires, dans un sens puis dans l’autre, en laissant la bouche ouverte et en relâchant les
mâchoires ;
Visage : Le tapoter du bout des doigts, masser le front, le tour des yeux, le nez, le menton, le cou ;
Bouche : L’ouvrir et la fermer comme un poisson, sourire et relâcher, laisser aller les commissures
vers le bas et relâcher. Le chewing gum : on a un énorme chewing gum dans la bouche et on le malaxe en
tous sens. (Cette activité peut être reprise dans les exercices vocaux : on émet un son qu’on malaxe, on
triture à l’intérieur de la bouche.)
Le jeu de la toilette (massage et frottement des différentes parties du corps) est apprécié par les élèves
et assez efficace sur le plan de la décontraction corporelle.
D’une façon générale, pour tous ces exercices, il faut que le maître les pratique en même temps que les
élèves : il donne le modèle, les élèves observent tout en écoutant les consignes, puis lorsque les élèves
effectuent l’exercice, le maître le fait également, en miroir.
2°) Le souffle
Pour rester dynamique et détendu pendant le chant, il faut respirer par le ventre, mais il ne vaut mieux
pas parler de respiration aux élèves car ils se bloquent et se mettent à respirer de manière trop haute.
Il vaut mieux utiliser des images, procéder par imitation (À l’occasion d’une activité de relaxation, on
pourra travailler à la prise de conscience de cette respiration ventrale).
- On hume une bonne odeur : un parfum, une fleur, un bon plat.
- On aspire par la bouche avec une paille.
- Longtemps, à travers sa paille puis, en ouvrant la bouche, on laisse entrer l’air tout seul. Puis on
souffle longtemps par la paille pour contrôler la lente échappée de l’air.
Les bougies :
- souffler sur une petite bougie pour faire vaciller la flamme sans l’éteindre.
- souffler sur la bougie en voulant l’éteindre, sachant qu’il s’agit d’une bougie magique qui se rallume
automatiquement (émissions successives de souffles puissants et courts).
- souffler sur les 25 bougies d’anniversaire pour les éteindre d’un coup.
Les vents :
Souffler en sonorisant différentes sortes de vents puis, à chaque fois, laisser entrer l’air tout seul en
ouvrant simplement la bouche. “ffff…” ; “sssss…” ; “vvvv…” … On peut évoquer l’image de la petite
brise fraîche, d’un vent chaud de l’été ; d’un vent d’hiver ; d’une tempête … Ces jeux sur les vents
peuvent être combinés avec le jeu de l’arbre sous la tempête (voir § 1).
Les mouches : imiter la mouche qui s’échappe « zzzzzzz…. »
Les vagues : imiter le bruit des vagues « chhhh … » qui vont et viennent.
Tous les jeux d’imitation, de bruitages rythmés sur des consonnes sonores sont à privilégier pour
entraîner le souffle : le train (« tch tch tch »), les cigales (« kss, kss, kss »), le chien qui halète (“Hhh,
Hhh, Hhh”) … Bien demander aux élèves de faire durer le plus longtemps possible sans reprendre leur
souffle.
Le pneu : on gonfle le pneu au maximum, et une petite aiguille vient le percer. L’air s’échappe
doucement, en émettant un petit sifflement, mais le pneu se vide entièrement. On demande ainsi aux
élèves de vider complètement les poumons. Lorsque les poumons sont vidés, on bloque pendant une
petite seconde et on relâche d’un coup. L’air s’engouffre subitement dans les poumons, mais par le bas.
On peut demander aux élèves pendant le “dégonflage” de poser leurs mains sur leur ventre pour sentir le
ventre se rentrer, puis de les garder au moment où l’air pénètre : ils sentent ainsi à quel endroit l’air
s’engouffre dans leurs poumons.
3°) Exercices vocaux
Pratiquer ces activités avant de chanter permet de réveiller la voix, de “chauffer” les cordes vocales.
Les enfants vont s’amuser à explorer les possibilités de leur voix (hauteur, timbre, couleur, intensité).
Dans toutes les activités vocales, l’enseignant sera attentif à la tessiture* des enfants. Ce n’est que vers
huit ans que l’enfant acquiert ses compétences de chanteur, contrôle complètement la mélodie
l’articulation et la justesse.
- Quelques “mmmmmmhhhhhh… !!!”, bouche fermée en exprimant du plaisir, on se régale de quelque
chose de bon.
- On a quelque chose de chaud dans la bouche et on essaie de parler : “hho ! hhé hhaud !”.
Remarque : plusieurs des exercices cités dans les paragraphes précédents, liés à ces deux derniers
peuvent faire l’objet d’une petite histoire mise en scène, le gâteau d’anniversaire : On commence par
sentir son parfum alors qu’il finit de cuire. Lorsqu’il sort du four, on se régale d’avance
(mmmmmmmhhh). Puis, on y place les bougies, qu’on commence par faire vaciller sans les éteindre. On
souffle une bougie magique qui se rallume et enfin, on souffle toutes les bougies d’un seul coup (souffle
long mais fort). Pour finir, on goûte un morceau du gâteau, mais comme il sort du four, c’est trop chaud
dans la bouche (“hho ! hhé hhaud !”).
- Le maître dit “bonjour !”, et les enfants répondent. D’une voix déclamée, sur tous les tons, sur une
note, sur deux notes, comme une sirène, en montant, en descendant, en montant et en descendant, forte*,
piano* … On varie les mots : “salut !” ; “ça va !” ; “hého !” ; “hello !”
- Quand les enfants sont habitués aux bonjours précédents (et pour les plus grands), on se dit
“bonjour !”, à tour de rôle sur le cercle en faisant passer le salut à son voisin de droite. Celui-ci répond sur
le même ton, puis passe un autre salut à son voisin de droite, en variant les mots, les intonations.
- On prolonge le dernier son (voyelle) d’un mot prononcé par le maître : “souriiiiiiii” ;
“châteauoooooooo” ; “chocolaaaaaaaa” ; “minououououou” ; on prolonge le son le plus longtemps
possible, ou on le tient en suivant le geste du maître ; on peut aussi, en suivant le geste, le faire
descendre ou monter comme une sirène, le chanter forte ou piano, le faire augmenter ou diminuer …
- La sirène : En suivant la main du maître, les élèves montent en continu le son le plus haut possible, le
tiennent tout en haut puis redescendent. Le maître doit penser à effectuer son geste de droite à gauche, de
façon à ce que les élèves, qui sont disposés en face, le voient de gauche à droite, dans le sens de la lecture.
Cette activité peut être agrémentée d’un petit exercice de codage / décodage : lorsque la main est ouverte,
les élèves émettent un son, qui s’interrompt lorsque la main est fermée.
- La fusée : on propulse le son le plus haut possible, suivant le geste effectué par le maître. Le son ne
redescend pas, il est jeté en l’air et semble se perdre dans l’infini de l’espace.
-Les cloches : sur le modèle des cloches de “Frère Jacques”, chanter sous la forme modèle réponse
“ding deng dong” ou “dim dam doum” ou “bim bam boum”, en faisant bien résonner les “mm”.
-1-
Titre
Vocalises :
Les vocalises sont des petits jeux chantés, généralement sur des arpèges*, des
tétracordes*, des
- 1 - -- 11 -pentacordes* ou bien sur des formules mélodiques simples, que l’ont fait varier en hauteur afin
-1d’augmenter progressivement la tessiture des exécutants. Les vocalises sont beaucoup
pratiquées en
Soliste
préparation vocale dans les chorales, mais on peut en faire également sous forme de jeux de questions /
réponses à l’école. On les fait plusieurs fois en montant d’un ton* ou d’un demi-ton* chaque fois :
Soliste
Soliste
- (sur l’arpège majeur montant et descendant) : “Comment ça va ? — Ça va très bien” :
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ta pa ta pata patapa ta
Bien d’autres sont à inventer, sur un arpège ou sur un pentacorde montant ou descendant, en chantant
par exemple des mots à 3 syllabes, des expressions à 5 syllabes, voir des extraits de chansons connues ou
de comptines. L’important étant de bien contrôler la justesse, d’essayer de monter dans l’aigu
progressivement. Un peu de vocalise chaque jour peut contribuer à éduquer l’oreille à la justesse, peut
aider les élèves à augmenter leur tessiture. Une séance d’éducation musicale peut très bien se limiter à des
petits exercices de préparation, sans qu’il y ait forcément pratique du chant à la suite. Bien entendu, il ne
faut pas faire que cela, mais cela peut très bien faire l’objet d’un rituel quotidien, et les effets sur la
qualité vocale seront bénéfiques.
* lexique :
arpège : accord exécuté en jouant successivement les notes. L’arpège peut être montant (ex : do, mi, sol) ou
descendant (ex : sol, mi, do).
caisse de résonance : partie d’un instrument de musique qui a pour rôle de recevoir et d’amplifier la vibration
produite par la corde ou la membrane. Cette partie creuse transmet au volume d’air qu’elle contient les vibrations
pour les transformer en son.
forte : terme italien signifiant “fort”. Nuance utilisée par le compositeur qui désire que tel passage de son œuvre
soit interprétée de façon forte. Sur une partition, cette nuance est symbolisée par le signe f.
intensité : un des paramètres du son, lié à son degré de puissance. Les variations d’intensité d’un morceau de
musique sont appelées les nuances, et sont dénommées par des termes italiens (forte, piano, ... voir ces mots).
ostinato : terme italien qui signifie “obstinément”. L’ostinato est une formule mélodique ou rythmique répétée
obstinément tout au long d’un morceau.
pentacorde : ensemble de 5 degrés (ou 5 notes) conjointes dans une gamme donnée. Le pentacorde peut être
montant (exemple : do, ré, mi, fa, sol) ou descendant (exemple : sol, fa, mi, ré, do).
piano : terme italien signifiant “doux”. Nuance utilisée par le compositeur qui désire que tel passage de son œuvre
soit interprétée de façon douce, de faible intensité. Sur une partition, cette nuance est symbolisée par le signe p.
registre : chacune des trois parties (grave, médium, aigu) qui composent l’échelle sonore ou la tessiture d’une voix.
tessiture : étendue des sons qu’une voix, ou un instrument est à même de reproduire. On parle également de
tessiture, ou d’ambitus pour indiquer l’étendue, de la note la plus grave à la note la plus aiguë, des sons d’un
morceau de musique ou d’une chanson.
tétracorde : ensemble de 4 degrés, (ou 4 notes) conjointes dans une gamme donnée. Le tétracorde peut être montant
(exemple : do, ré, mi, fa) ou descendant (exemple : fa, mi, ré, do).
timbre : qualité particulière du son, indépendante de sa hauteur ou de son intensité, mais spécifique de l’instrument,
ou de la voix qui l’émet. C’est ce qu’on appelle aussi la “couleur” du son.
CPDEM 04, Avril 2011

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