Heureux ceux qui ont soif Regarder le passé avec reconnaissance
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Heureux ceux qui ont soif Regarder le passé avec reconnaissance
Heureux ceux qui ont soif « Heureux ceux qui ont soif. » C’est une des Béatitudes. Il en est plusieurs qui commencent ainsi : »Heureux ceux qui ont faim » ; « heureux les pauvres »… Quelle étrange annonce de la part du Seigneur ! En quoi serait-on heureux d’avoir soif et faim ? Parce que le désir, c’est la vie. Ce n’est pas la faim, de soif corporelles que parle Jésus dans les Béatitudes, ni à la Samaritaine, ni dans le discours du Pain de vie. Ce dont Jésus parle est la soif en « esprit ». La soif de justice. De paix. D’amour. D’amitié. De bonheur. L’espoir, la frustration, le manque, l’impatience ; jusqu’à cet élan, sur le quai de la gare, vers la silhouette du parent, de l’enfant, de l’ami, de l’aimée qu’on attendait depuis tant de mois ou seulement quelques heures. Heureux ceux qui s’élancent sur un quai de gare… On n’observe pas assez, me semble-t-il, que les personnages de l’Evangile sont presque tous des hommes et des femmes de désir. Ce qu’ils attendent est divers. La restauration d’Israël, l’amour inconditionnel, le relèvement, la libération, la guérison, la vérité. Et dans ce désir, ils sont impatients, maladroits, hâtifs ; tellement qu’il serait facile de se moquer d’eux. Or Jésus ne les rabroue jamais. Bien au contraire : dans le désir anarchique ou impur, il discerne ce qui est bon, ce qui est droit. C’est ainsi qu’il accueille les pècheresses, ou qu’il embauche des disciples travaillés d’élans et de lâchetés, parfois chimériques, parfois violents, mais à ce point assoiffés qu’ils le suivent au premier appel. Pour nous, il ne s’agit pas de supprimer le désir (on en deviendrait fou), mais de l’affiner, de le purifier. De le tourner vers plus haut, plus profond, plus grand. Et alors de lui lâcher la bride. Et c’est pour que nous nous mettions en route vers lui que Dieu nous a créés désirants. Heureux ceux qui attendent, ceux qui espèrent, ceux qui luttent, ceux qui guettent. Leur cœur, c’est Dieu qui l’a créé et c’est Dieu seul qui le comblera. Frère Yves Combeau Francis, un père de famille, encore en activité professionnelle, a fait un chemin spirituel vers le sacrement de la communion. Voici son témoignage au cours de la messe où il communia pour la première fois : Il y a quelques années Dieu m’a fait un signe. Il a mis sur ma route un chrétien qui m’a ouvert les yeux. Ce fut le début de mon cheminement. C’est un grand jour aujourd’hui : pour la première fois je vais recevoir le Seigneur. Je suis heureux et ému à la fois. Ma communion est un geste important qui donne sens à ma vie. Oui, pour moi, communier c’est : - Recevoir Jésus, sa lumière, son énergie, son amour. - C’est aussi, le plaisir d’être ensemble, d’échanger et de partager ma foi avec la communauté chrétienne. Aujourd’hui, j’accueille Dieu en moi. Il vient nourrir ma propre vie. Francis A méditer pour en vivre : Regarder le passé avec reconnaissance… Vivre le présent avec passion… Embrasser l’avenir avec espérance… Pape François Vous trouverez la vie en donnant la vie, L’espérance en donnant l’espérance, L’amour en aimant. Pape François