Le cheval, miroir de l`âme

Transcription

Le cheval, miroir de l`âme
L’ E S T R É P U B L I C A I N | L U N D I 2 1 O C T O B R E 2 0 1 3
LURE E et sa région
Gouhenans
Loisirs
L’école en question
Le cheval, miroir de l’âme
Le conseil municipal de
Gouhenans a délibéré sur la
probable fermeture de l’éco­
le primaire à la rentrée de
septembre 2014, si le SIVU
du Tacot, basé à Athesans, à
la capacité d’accueillir les
élèves.
À terme, les enfants de
Gouhenans intégreront le
SIVU et l’école primaire
d’Athesans. La commune est
membre du syndicat depuis
2012 et participe déjà finan­
cièrement aux frais d’inves­
tissement et de fonctionne­
ment de l’école primaire et
maternelle.
Il est à noter qu’il y a des
jeunes Gouhanais, au nom­
bre de 9 cette année, scolari­
sé à Athesans.
Rappelons que l’école de
Longevelle, intégrée au RPI
Gouhenans­Longevelle bé­
néficie d’une dérogation
pour l’accueil des élèves en
maternelle et c’est par les
actions menées par les diffé­
rentes municipalités depuis
de nombreuses années que
le RPI (Rassemblement pé­
dagogique intercommunal)
est maintenu.
Après en avoir délibéré, le
conseil municipal décide de
participer au projet de Mai­
son des Familles en versant
un don de 100 € correspon­
dant à 2 m² de parquet à
l’association Semons l’Es­
poir aux coordonnées ban­
caires inscrites sur le bulle­
tin de participation.
Subventions­ Après délibé­
ration, le conseil municipal
décide d’octroyer les aides
suivantes : AFM Téléthon
50 € ; Groupe scolaire Sain­
t e ­ A n n e ­ S a i n t Jo s e p h
(voyage scolaire), 25 €.
Amblans­et­Velotte
Energies renouvelables : la leçon
K Le public a écouté avec attention les explications de l’architecte
Alain Drapier.
Les experts de l’ADERA
(Association pour le Déve­
loppement des Énergies Re­
nouvelables et Alternati­
ves), en collaboration avec le
Pays des Vosges saônoises
organisent la fête de l’éner­
gie et tout naturellement,
ont opté pour Amblans et sa
mairie, pour y tenir exposi­
tion, colloque et divertisse­
ment.
Une exposition rythmée de
panneaux qui permettait de
découvrir ou redécouvrir le
sujet en général.
Puis, dans ce lieu de prédi­
lection, l’architecte concep­
teur de l’ensemble Alain
Drapier a développé les éta­
pes du projet en apportant
autant de précisions que
possible sur la conception
bâtiment basse consomma­
tion (BBC).
Très éloquent exposé qui a
éclairé l’auditoire.
Le public a pu apprécier
les nouvelles façons de tra­
vailler ces matériaux qui im­
pliquent tous les corps de
métier, d’où un suivi rigou­
reux.
Certes le prix s’avère plus
onéreux que celui de cons­
tructions classiques. Mais il
faut aussi parler juste et
compléter par les notions
d’investissement à long ter­
me. Et assimiler aussi les re­
tombées positives au niveau
du fonctionnement.
Ceci dit, l’architecte a fait
ressortir les qualités indé­
niables d’un tel bâtiment
quant au phonique, acousti­
que et éclairage.
Un édifice doté de grandes
baies vitrées qui ouvrent sur
le village et nimbé de maté­
riaux qui protègent des
bruits de l’extérieur. En fait,
on peut parler d’un cocon
bien confortable.
Assurément une belle
aubade au développement
des énergies renouvelables
et alternatives.
Tout un programme qui
s’est achevé au théâtre de
l’improvisation durant le­
quel un couple d’artistes a
su d’une façon subliminale
formater l’auditoire à une
attitude journalière respec­
tueuse de l’environnement
et chargée d’énergie renou­
velable et ses alternatives.
Une bonne soirée instruc­
tive et très persuasive quant
à l’action de l’ADERA.
Christelle Perrin, de Crevans, publie un livre sur les relations entre l’être humain et le cheval
« MIEUX ON CONNAÎT les
chevaux, mieux on est avec
soi­même », estime Chris­
telle Perrin. Le cheval se­
rait­il le miroir de notre
âme ? Passionnée depuis
toujours, la Montbéliardaise,
aujourd’hui installée à Cre­
vans, en Haute­Saône, vient
de publier un premier
ouvrage sur les liens qui
nous unissent aux équidés.
Son titre : « Dans le secret de
la relation homme/cheval –
Initiation à l’éthologie », 285
pages qui devraient séduire
les amateurs de traits, trot­
teurs, quarter horses, mus­
tangs, poneys…
Le bonheur
est dans le pré
Ce n’est, en rien, un ma­
nuel dogmatique mais, dit­
elle, « un livre où on ap­
prend à être heureux avec
son cheval comme je le
suis ». D’une certaine ma­
nière, Christelle Perrin sait
remettre le bonheur à sa
place, dans l’intimité d’un
pré, au soleil couchant, en
regardant une crinière au
vent.
« On se projette sans cesse
dans l’avenir. Le cheval nous
permet de savourer le pré­
sent, le concret », synthétise
la salariée à l’intendance du
lycée professionnel
d’Audincourt. D’aucuns ont
perdu cette sensation de
bien­être et de liberté : « Le
cheval est devenu un outil
d’équitation. On oublie qu’il
est un être vivant avec sa
générosité, ses humeurs, ses
envies », explique­t­elle.
Ainsi, dans son livre, l’habi­
tante de Crevans s’adresse à
ceux et celles dont le but
n’est pas de briller sur les
podiums avec l’équipement
dernier cri. Ici, il n’y a pas de
place pour l’artificiel et tout
ce qui brille. Sept personnes
(en comptant sa fille et elle)
témoignent simplement,
avec leurs mots, de leur pas­
sion.
La nouvelle écrivaine don­
ne aussi la parole à trois pro­
fessionnels de la région : Es­
telle Nowak, instructrice
Parelli (Ndlr : le plus célèbre
des chuchoteurs améri­
cains), Caroline Spaety,
dresseuse de chevaux de
spectacle et Stéphane
Martin, comportementaliste
équin.
« J’ai fui le monde
équestre… »
« Je m’intéresse aussi
beaucoup à la corrélation
entre la mécanique de
l’homme et celle de l’animal.
Avant le savoir­faire, il y a le
savoir être. Les chevaux
nous apprennent à être. Le
dressage demande tout un
développement personnel,
une position, une technique,
une attitude », ajoute d’une
voix douce cette quadragé­
naire à la force tranquille.
Dans la passion, il y a parfois
de la souffrance.
Christelle Perrin n’échap­
pe pas à cette réalité : « J’ai
pratiqué l’équitation de 10 à
K Christelle Perrin publie un ouvrage intitulé « Dans le secret de la relation homme/cheval – Initiation à
l’éthologie ».
20 ans. Mais, à 20 ans, Opale,
le cheval que j’adorais est
mort. J’ai tellement souffert
que j’ai fui le monde éques­
tre pendant des années.
C’est encore très dur d’en
parler ».
Chassez la passion, elle re­
vient au galop : « Je ne pour­
rais pas l’expliquer mais je
savais que ma fille, Fany,
aujourd’hui âgée de 14 ans,
me ramènerait aux chevaux.
Je l’ai inscrite dans un po­
ney­club à l’âge de 3 ans. Au
fil du temps, je suis remon­
Photo DR
tée à cheval. À un moment
donné, je me suis dit ce n’est
plus possible, il faut que j’en
achète un ».
Pour ses 40 ans, son père
Serge lui offre Oura, robe
bai, 6 ans. En 2008, Christel­
le et sa fille déménagent
dans une ferme de ce petit
village de Haute­Saône :
« La même année, j’ai acheté
un autre cheval, deux shet­
lands et deux double­po­
neys. Et j’ai gardé l’âne des
anciens propriétaires ».
Pour l’aficionado, le bon­
heur est dans le pré même si
les équidés gardent – indé­
niablement­ leur caractère :
« Sussule, notre double­po­
ney pie refuse tout cavalier.
On la travaille à pied, à côté
d’elle. Elle nous donne bien
du fil à retordre ». Même
quand on lui chuchote à
l’oreille…
Aude LAMBERT
W
« Dans le secret de la relation
homme/cheval – Initiation à
l’éthologie », de Christelle Perrin,
29 €, aux éditions Campagne et
compagnie, 1.500 exemplaires
sur internet et en librairie.
Athesans­Etroitefontaine
Michelle et Alain, un couple en or
Alain et Michelle Elkann ont
fêté leurs noces d’or entouré
de leur famille et de leurs
amis.
Ils sont nés tous les deux à
Montbéliard et sont issus de
familles implantées depuis
plusieurs générations de la
cité des princes.
Michelle Ferreux est née le
28 décembre 1941 dans une
famille de huit enfants. Son
enfance est heureuse, dans
cette ville où tout le monde
se connaît. Son papa et son
grand­père travaillaient
chez Peugeot.
À quinze ans, elle com­
mence à travailler : dans un
tissage, à l’Epéé puis chez
Peugeot.
Alain Elkann est né le
6 janvier 1942. Il fait son ap­
prentissage dans la bouche­
rie familiale. Il entre en 1957
chez Megnin Bernard, puis
chez Peugeot. En 1961, il
part au service militaire et
restera 9 mois en Algérie. À
son retour, en 1963, il réintè­
gre Peugeot et il rencontre
Michelle lors d’un bal à la
citadelle.
Ils se marient le 19 octobre
K Michelle et Alain entourés de leur famille et de leurs amis.
1963 à Montbéliard et y rési­
deront. En 1965, Alain et Mi­
chelle décident de prendre
une gérance des coopéra­
teurs de Lorraine. Cette
nouvelle vie les fera démé­
nager à 18 reprises. Ils voya­
geront dans tout le grand Est
jusqu’aux Ardennes. En
1966, à Luxeuil, ils ont le
grand bonheur d’accueillir
leur fille Valérie.
Ils rencontrent un ami qui
leur fait connaître Athesans
et font construire un pa­
villon. Cette vie profession­
nelle, où il ne fallait pas
compter ses heures, les a
passionnés. Alain grimpera
les échelons et dans les der­
nières années dirigera des
hypermarchés. Après la ces­
sation d’activité des coopé­
rateurs, ils achetèrent un
bureau de tabac à Montbé­
liard et y restèrent durant
cinq années.
En 1997, ils s’installent à
Athesans pour une retraite
bien méritée. Ils voyagent
un peu à l’étranger mais ont
besoin de se poser.
Alain est président des
Anciens combattants, il
aime lire et passer un peu de
temps avec son ordinateur.
Michelle s’occupe de son in­
térieur, des fleurs au jardin
et aime lire.
Alain Bizzotto, maire de la
commune, a félicité Alain et
Michelle et leur a donné
rendez­vous pour les noces
de diamant.
Villersexel
Les bonnes choses de la vie !
Il arrive parfois que la pluie
s’invite à la fête, mais pas au
point d’empêcher une visite
aux Saveurs et Couleurs
d’automne.
Les premiers curieux sont
arrivés hier parapluie à la
main, avec l’envie de décou­
vrir ou de retrouver ce qui
avait fait leur bonheur l’an
dernier.
Pour les nouveaux visiteurs,
ceux qui ne connaissaient pas
cette manifestation dédiée
uniquement aux bonnes cho­
ses de la vie, la surprise était
grande : « On ne pensait pas
trouver tout ça ici, dans une
petite ville ! ».
Petite cité comtoise certes,
mais de caractère, et le Comité
des fêtes a fort bien fait les
choses. Les 80 exposants de ce
dimanche ont apprécié l’ac­
cueil chaleureux qui leur était
réservé et l’organisation soi­
gneuse de cette journée afin
que les activités de chaque
commerce soient mises en va­
leur.
Coté chalands, la disposition
des stands est très appréciée,
en particulier le coin brasserie
avec ses tables. C’est là que les
messieurs s’installent devant
un café pendant que leurs
compagnes s’attardent devant
K A2V, le stand où l’on grignote les spécialités du bourg. Les Saveurs
d’automne ont remporté un joli succès hier.
les métiers d’art, les broderies
délicates, les patchworks, les
créations artistiques, bijoux et
fanfreluches.
Il y a naturellement les nom­
breux arrêts gourmands, salés
ou sucrés, et de quoi se faire
une jolie cave avec des crus
choisis, à déguster modéré­
ment bien sûr.
On ne peut pas manquer le
stand de A2V, l’association des
commerçants qui participe
activement à cette grande fête.
On y déguste des chocolats,
des gougères et autres mises
en bouche préparées et offer­
tes aux visiteurs par les res­
taurateurs du bourg.
Coté cuisine, c’était au choix
spécialités ch’ti ou alsacien­
ne : l’un et l’autre ont eu fort à
faire pour satisfaire les esto­
macs impatients.
Mais visiteurs, exposants et
organisateurs ont un point
commun : leur satisfaction
pour ce dimanche dédié aux
Saveurs et Couleurs d’autom­
ne.
Les papilles des minots en éveil
Après la pluie et la grisaille
qui annonce l’automne, le
soleil est revenu sur Viller­
sexel pour permettre aux
jeunes élèves de la mater­
nelle d’aller à la découverte
du goût.
Les tables étaient instal­
lées dans la cour de la ma­
ternelle, et filles et garçons
ont enfin pu goûter aux plats
préparés en classe en vue de
ce grand pique­nique.
Chacune des trois sections
de maternelle a proposé sa
spécialité. Les plus jeunes
ont préparé une soupe, mais
pas n’importe laquelle, cel­
le­ci était composée de neuf
légumes dont certains
étaient inconnus des petits.
La pomme de terre, la ca­
rotte, le poireau… tous con­
naissent ces légumes ou fé­
culents vus à la maison.
Mais lorsqu’il s’agit de cé­
leri et de brocoli c’est parfois
une no uveauté. Il s o n t
même découvert que le poti­
ron et la citrouille n’étaient
pas juste réservés aux sor­
K Fromages à déguster pour tous les goûts. Et les écoliers de maternelle en ont bien profité.
cières le jour d’Halloween !
La section des moyens
était chargée des fromages,
un mets très apprécié par les
enfants, et des pains. Et il y
en avait de toutes sortes et
de toutes les couleurs :
blanc, brun, gris, avec des
noix, des céréales et même
un pain mille­pattes, con­
fectionné spécialement pour
les enfants par le boulanger.
Les fruits, plus délicats à
préparer, étaient l’affaire
des grands qui ont épluché
et coupé en menus mor­
ceaux kiwis, pamplemous­
ses, bananes, pommes, etc.
Quant aux petits qui ont
fort apprécié cet apprentis­
sage de la gourmandise, le
traditionnel repas de midi
leur a sans doute été bien
superflu.
VES07

Documents pareils