huit - ENCOU

Transcription

huit - ENCOU
L’Écho de l’Encou N°28
octobre 2010
« Comment on dit
Encou au féminin ? »
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Préambule
L’Écho s’était absenté quelques mois1
Quelques obligations professionnelles m’ont empêché d’écrire tout ce que je souhaitais ; je
profite de ces quelques jours de « vacances » de Toussaint pour me rattraper
Alors ce N°28 ne parlera pas de toute la saison 2010, certains se sentiront oubliés et je
m’en excuse par avance
Néanmoins, on n’oubliera jamais ce Premier Titre National Féminin en Bateaux Longs
Et pour reprendre le rythme de l’année dernière, merci à vous de contribuer à l’écriture
Mon mail est toujours [email protected]
1
J’espère qu’il vous a manqué ????
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Le Creusot 25 au 27 juin 2010
Éliminatoires
Meilleur Chrono, un signe ?
½ Finales
2ème chrono !!!!
Finale
Très serrée !!!
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11 centièmes de bonheur, et que personne des présents au Creusot n’oubliera
Alors, place à la joie
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Bonheur !!!!
Bravo aux Filles
et
Bravo Éric
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Merci Marie, Alice, Charlotte, Hélène
MACH 1
Et un superbe podium
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« Paris Match » du 21 juillet 1956
Huit soldats et un
enfant héros français
de la Tamise
Notre envoyé spécial Olivier
Merlin décrit la course miracle
à Henley du « huit » de
l’Armée française
Au coude de la rivière,
sous mes bouquets des
chênes
centenaires
bouffant au ras de l’eau, le
départ des « huit » du
Grand Challenge venait
d’être donné.
Les deux embarcations
avaient décollé le mince
appontement du « start »
et déjà battaient des
avirons contre le courant
le long des balises : le
« huit »
de
l’Armée
française
et
celui
de
« Jesus
College
de
Cambridge », deux flèches
à ressort avec élytres de
libellules manœuvrées par
des
hommes-tronc.
Le
vent était assez vif pour
un jour d’été et des
nuages
pommelés
dérivaient dans un grand
ciel
à
la
Bonington.
Bientôt, il y eut une
rumeur sur les berges, du
côté de l’île du Temple.
monde. Des collégiens en
canotiers tendirent leur
cou.
À deux kilomètres de là,
les enceintes de l’arrivée
qui, face aux cottages
dominés par la vieille tour
à oriflamme de Henley,
dressent
leurs
tentes,
leurs tribunes et leurs
vélums comme un camp
du Drap d’Or, des remous
firent onduler la foule. Le
premier rang des rockingchairs sur la pelouse du
Leander Club, se poussa
du coude. Des gentlemen
de tous âges, coiffés
puérilement
du
cap,
revêtus de blazers azur ou
caca d’oie, s’efforcèrent de
renseigner à l’aide de
jumelles
marines
leurs
élégantes compagnes aux
profils les plus fins du
Et sur la rivière même,
mouillée près de la cabine
flottante
des
chronométreurs,
écrasée
par des house-boats aux
cuivres
étincelants,
la
flottille des « pants », ces
jonques de la Tamise,
louées
depuis
des
semaines
pour
les
Régates, se permit des
mouvements divers.
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La paix contemplative que
tout Anglais de bonne race
observe devant un plan
d’eau était troublée.
En cet endroit situé à 80
kilomètres au nord de
Londres où la rivière
Thames
(prononcez :
Temmze !!!) n’est pas plus
large que notre Marne de
Joinville, quelque 50 000
personnes représentant la
haute
bourgeoisie
provinciale britannique et
tout un peuple venu de
Londres attendaient.
Que se passait-il en aval
de l’île du Temple, où était
donné le départ ?
Au
troisième
coup
d’aviron, le « huit » des
Français avait été victime
d’un de ces incidents
insignifiants que le sport
dans ses moments de
tumulte
transforme
en
drame. Une « coulisse »,
le siège roulant qui se
déplace sur rails au fond
de
l’embarcation
et
autorise l’extension des
jambes, s’était coincée en
plein enlevage. Or c’était
le siège essentiel, celui du
chef de nage, l’homme qui
rame à l’as et dont le
premier
coup
d’aviron
rythme les sept autres.
L’équipe de Cambridge
s’était
aperçue
de
l’accident et s’enfuyait.
Tout semblait perdu. C’est
là que les huit inconnus de
chez nous allaient devenir
les héros de la Tamise.
l’aviron
du
N°1
et
maintient en ligne les six
rameurs qui, ô miracle,
n’ont pas rompu leur
rythme
et
attaquent
toujours l’eau de leurs
« pelles « tricolores. Enfin
voici que le siège du chef
de
nage
consent
à
regagner son logement.
À bord de l’esquif avarié,
le
petit
barreur
de
quatorze ans qui fait face
aux huit maillots blancs
marqués du coq tricolore a
poussé un hurlement.
« Souquez ferme, les gars,
ne
vous
laissez
pas
abattre,
pensez
au
« saladier »,
pensez
à
Melbourne !
À ses pieds, le chef de
nage, tombé à la renverse,
empêche le N°2 de tirer
l’aviron. Celui-ci l’aide à
reprendre
l’équilibre,
s’affaire
fébrilement
à
remettre
en
place
la
coulisse. Tout ce temps,
l’espace d’un éclair et
d’une éternité, le barreurenfant a saisi au vol
En s’époumonant à travers
le porte-voix qu’il a vissé
sur le nez comme un
tromblon, le petit barreur
prend les initiatives d’un
grand capitaine.
C’est lui, en ces minutes
d’adversité, qui soutient le
moral de l’équipage, c’est
lui qui incarne sa discipline
et sa fierté, c’est lui qui
Ces huit soldats français ont gagné la plus belle épreuve des Régates de Henley et accompli un exploit sans
précédent en remontant 3 longueurs perdues au départ sur accident
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Enthousiasme et sang-froid. Ces deux qualités ont fait du petit barreur
de 14 ans, Jackie Vilcoq, le héros de la ½ finale
pourquoi la victoire que
Jean
Séphériades,
aujourd’hui fabricant de
cartes postales au Marais,
remporta dans le Diamond
Sculls, en 1946, à ces
même Régates de Henley
considérées chaque année
pendant
la
première
semaine de juillet comme
l’officieux championnat du
Monde,
eut
un
tel
retentissement.
La course de rivière n’est
pas moins riche d’effort
quand elle ne met plus
seulement en ligne les
skiffs individuels mais les
outriggers, ces « huit » de
18m50 aux porte avirons
extérieurs – à la différence
des yoles de mer – acérés
comme des squales, dont
la moindre unité vaut une
fortune et que la plus
mince espar sur la coque
d’acajou raye à mort.
exprime à haute voix, pour
les
spectateurs
des
berges, sa volonté de
remonter
le
terrible
handicap.
On a pris un peu à la
blague cette inscription de
l’Armée française dans le
Grand
Challenge
Cup,
l’épreuve reine de Henley
depuis cent cinquante ans,
dont le trophée en argent
massif fut l’apanage dans
le passé des Leander, du
Thames
Rowing
Club,
seigneurs de ces lieux, des
étudiants américains de
Princeton et, ces deux
dernières
années,
des
imbattables
soviétiques.
« huit »
Pourtant, la veille, jour
inaugural des Régates, nos
huit soldats ont éliminé
précisément le Thames
Rowing Club dans le temps
excellent de 7 minutes 38
secondes,
soir
2 105
mètres de parcours à près
de 40 coups-minute, soit
une soixantaine de mètres
d’écart.
De tous les sports, l’aviron
en course est sans doute
celui
qui
réclame
de
l’individu l’effort le plus
dur, le plus soutenu, le
plus
complet.
Voilà
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Au
contraire :
ici
l’harmonie
musculaire
confine
à
l’eurythmie
musicale.
Une
seule
différence
de
ton
et
l’équipage se désunit.
Défaillance
physique,
décomposition morale : un
mauvais démarrage suffit
à les provoquer.
Chaque
année,
les
rencontres d’Oxford et de
Cambridge, d’Eton et de
Harrow, de Yale et de
Harvard, de la Marne et du
Rowing, vieilles batailles
de l’aviron, démontrent le
plus souvent la suprématie
de ceux qui ont pris la tête
et ne l’ont pas perdue.
On recolle difficilement un
« huit » de course.
On le dépasse encore plus
rarement.
Les obscurs rameurs de
l’Armée
française,
cependant, qui n’ont pas
rompu
leur
rythme,
refusent
d’accepter
la
défaite.
mensurations
traditionnelles des rameurs
anglais (1m70 pour 65
kilos).
Sur le plan recrutement,
c’est aussi une révolution.
Qui sont donc ces huit
soldats anonymes de la
Tamise qu’on ne connaît
pas encore chez nous ?
Il y a quatre mois, le
ministère de la Défense
nationale
a
pris
une
décision analogue à celles
en vigueur aux États-Unis
et en URSS : les jeunes
hommes doués pour la
compétition, ayant toutes
les chances d’y développer
leurs qualités pendant les
dix-huit mois qu’ils doivent
à la patrie sont versés au
Centre sportif de l’Armée.
C’est ainsi que la Redoute
de Joinville, du cycliste
Anquetil au nageur Bozon,
du basketteur Monclar à
l’équipe
d’aviron,
rassemblent
l’élite
de
notre jeunesse dans le
cadre strict de la discipline
militaire.
L’équipe
française,
morphologiquement,
est
une
révolution :
des
gaillards de 1m80 à 1m90
dont
le
gabarit
de
basketteurs
laisse
loin
derrière
les
légères
Les rameurs qui, pour la
plupart,
avaient
été
formés sur la Marne,
n’étaient pas au départ, de
grands champions. Les
clubs civils en France n’ont
eu jusqu’ici que peu de
Sous les injonctions du
poids mouche à portevoix, leurs forces semblent
décuplées.
Ils
tirent
maintenant à la cadence
fantastique de 44 passées
dans l’eau par minute,
près de 20 kilomètres par
heure.
Et l’impossible se réalise :
les
pioupious
de
la
Redoute
de
Joinville
remontent peu à peu les
distingués étudiants de
Cambridge.
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succès. Mais l’accord entre
l’INS de Joinville qui leur
donnait
le
moniteur
national Coste, sorcier de
l’aviron, et le centre sportif
de
l’Armée,
qui
les
récupérait en avril comme
appelés
ou
rappelés,
devait sélectionner des
exécutants
sans
complexes ni reproches.
Les
militaires,
et
nommément
le
commandant Dieudonné,
un homme à poigne de la
Légion, commençaient par
éliminer, pour manque de
discipline,
deux
individualités de marque,
dont
Leconnétable,
champion
d’Europe
au
nom glorieux.
Depuis le début de la
saison, trente-six rameurs
avaient
été
mis
à
l’entraînement pour les
Jeux Olympiques. Mais le
moniteur « Casy » Coste
avait choisi de longue date
parmi vingt stagiaires de
Joinville
les
« huit »
actuels
et
deux
remplaçants.
Pendant l’hiver, il leur
avait
fait
suivre
une
intense
préparation
physique : 200 kilomètres
de footing, maniement
d’haltères de 30 kilos. Pour
l’entraînement en bateau :
3 minutes en souplesse, 3
minutes de sprint, puis 6
kilomètres
avec
changements de rythme
tous les kilomètres. L’âme
de l’équipage qui déjà
travaillait dans la foi et la
bonne
humeur,
c’était
« Casy ».
Ainsi
chaque
jour,
à
Joinville le Pont, sur la rive
opposée à « Gégène », la
célèbre guinguette des
canotiers,
de
jeunes
athlètes quittaient leurs
bérets bleus de France et
leurs battle-dress kakis
pour
enfiler
leurs
survêtements frappés du
coq gaulois.
Avec d’infinies précautions,
ils sortaient se son garage
l’embarcation
de
prix
(500 000 fr) que le vieil
armateur Auguste Ransant
avait ouvré comme un
stradivarius dans son petit
chantier fluvial, sis tout à
côté de l’écluse de SaintMaur.
Un
« huit »
nerveux,
absolument sensationnel,
en « cedra » du Mexique,
acajou
vernis
imputrescible
à
l’eau,
creux comme un arbre
évidé,
aux
membrures
collées
en
bois
de
sycomore, aux pièces de
fatigue en frêne, pesant à
peine plus de 100 kilos.
L’équipage en assemblait
les trois pièces, fixait aux
portants à serrure les
avirons
incassables
fabriqués par le maître
artisan Lenoir dans son
atelier de Nogent et se
mettait à souquer ferme
sur les eaux vertes de la
Marne.
De « Casy » à « Gégène »,
des bérets bleus à Casque
d’Or, il n’y avait que la
largeur de la Marne – déjà
un autre style de vie, deux
« époques » comme un
film à épisodes.
Mais
de
Joinville
à
Melbourne, c’était encore
tout un autre monde. Les
hommes tiraient toute la
journée sur les avirons
avec
des
visions
olympiques
devant
les
yeux.
Le 6 mai, les responsables
du
Centre
sportif
de
l’Armée désignaient les
huit
rameurs
pour
participer
ultérieurement
aux Régates de Henley. Le
voyage à Melbourne faisait
un crochet par la Tamise.
Ce « huit » tout neuf qui
n’avait – chose rare – que
six mois de préparation
commune, battait le 20
mai à Ostende, le Thames
Rowing Club et le London
Rowing Club. C’était une
première
manifestation
d’homogénéité.
Encore
nos
militaires
avaient-ils une excuse :
deux jours plus tôt un de
leurs camarades, qui était
aussi rameur et qui avait
appartenu à l’équipe, avait
été tué en Algérie et la
garde
d’honneur
qu’ils
avaient montée autour du
catafalque la veille de la
course les avait privés de
leurs
moyens.
Cette
épreuve était en fait une
deuxième victoire.
Quels sont ces hommes
qui on souqué si dur
depuis des mois et qui
sont lancés en ce moment
à la poursuite des Anglais
dans la course de leur
vie ?
Les huit cylindres
français
rattrapent
les Cantabs
Le chef de nage, René
Massiasse (22 ans, 1m81,
74 kilos), est un grand
blond à moustache qui a
travaillé chez Simca et qui
fait son service comme
2ème classe. C’est le seul
maître à bord – après le
coach « Casy » Coste qui,
généralement de la berge,
suit l’équipage.
Le N°2, Maurice Houdoyer
(25 ans, 1m82, 81 kilos),
surnommé « le vieux »,
inspecteur des PTT à Laval
dans le civil, sursitaire et
maintenu
sous
les
drapeaux,
est
blond
comme Massiasse – ce
sont les deux seuls blonds
–
avec
une
tête
d’intellectuel à lunettes.
Le 7 juin, aux Régates
Internationales de Paris à
Corbeil,
il
finissait
deuxième,
à
1m50
derrière
le
Kwik
de
Copenhague,
mais
il
devançait
le
meilleur
équipage
de
Prague.
Le N°3, Jacques Vignon
(22 ans, 1m89, 81 kilos),
est plombier dans le civil
et habite place de la
Nation.
Le N°4, Édouard Leguery
(21 ans, 1m92, 97 kilos),
maquettiste de cinéma à
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Champigny sur Marne, un
doux géant à lunettes, est
le
phénomène
dont
l’envergure jamais vue
jusqu’à ce jour a laissé
pantois les connaisseurs
britanniques.
Le N°5, Maurice Bas (22
ans, 1m87, 81 kilos),
lithographe dans le civil à
Mâcon est champion de
France
en
« quatre »
barré.
Le N°6, Richard Duc (22
ans, 1m89, 80 kilos),
employé à la SNCF dans le
civil appartient à l’AS
Bourse.
Le N°7, Émile Clerc (22
ans, 1m84, 72 kilos), dans
le
civil
pisciculteur
à
Thonon les Bains, est
champion du Dauphiné en
yole à quatre.
Enfin
le
N°8,
Santo
Marcuzzi (22ans, 1m78,
75 kilos), dans le civil
caviste à La Réole, a un
faux air de Ladoumègue.
Il manque le personnage
essentiel : le barreur qui
maintient le bateau en
ligne et diffuse au portevoix les instructions du
chef
de
nage.
En
l’occurrence Jackie Vilcoq
(14 ans, 1m40, 45 kilos),
ce moutard au sang-froid
d’ancien et au cœur de lion
qui galvanise les énergies
des huit colosses.
C’est pas hasard que les
militaires, qui n’ont pour
les
barrer
que
leurs
entraîneurs,
l’avaient
recruté l’an dernier.
Jackie qui va à l’école de
garçons de la Bastille et
dont les parents assurent
le gardiennage du Club
Nautique
de
Paris
à
Nogent,
avait
toujours
vécu sur la Marne. Son
père est encore licencié au
Club Nautique, sa mère a
appartenu à la Ruche
sportive
féminine,
son
frère ainé rame en skiff.
Il y avait 10 ans que
Jackie
connaissait
les
bateaux, cinq ans qu’il
tirait sur une ficelle. En
1955, il pesait les 40 kilos
minimum
exigé
d’un
barreur de course, les
règlements ne tolérant pas
plus de 10 kilos de
surcharge pour atteindre
les 50 kilos de base. Il
faisait le poids, il était
passionné de bateau, il
était disponible.
Son amour de l’aviron le
poussa à offrir ses services
à l’Armée et sa chance le
Jackie, barreur fétiche a pris le bain de la victoire
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mit sur le chemin
« huit » de Henley.
des
On s’aperçut qu’il barrait
bien,
sa
petite
tête
sérieuse
plaisait
aux
bérets bleus. Il fut adopté
à la première séance
d’entraînement.
C’est ce petit meneur
d’hommes,
c’est
cet
écolier,
c’est
cette
mascotte qui, formidable
d’autorité, allait mener à
Henley le « huit » de
l’Armée française à la
victoire.
La rumeur s’enflait sur les
berges de Henley. D’une
manière irrésistible, les
huit
cylindres
français
remontaient les « blues »
de
Cambridge
qui
paraissaient
stoppés
à
chaque élan par le retour
sur
l’avant
de
leurs
coulisses. On sait ce que
sont
ces
« crews »
britanniques, aristocratie
de leurs collèges, objets
pendant des semaines de
soins nourriciers, soumis à
des régimes ascétiques,
gonflés
psychiquement
jusqu’au jour du Grand
Challenge.
Mais l’humble équipe de la
Marne
réalisant
l’irréalisable, était sur eux,
ramait bord à bord à la
balise de Fowley, enfin se
décrochait irrésistiblement.
Quelques minutes plus
tard,
des
applaudissements
unanimes crépitaient dans
les enceintes de l’arrivée.
Contre toute attente, par 1
longueur 1/3, dans le
temps de 7 minutes 8
secondes, les desperados
franchissaient en trombe
le
poteau
flottant.
Aussitôt, ils s’effondraient,
recrus d’épuisement, la
tête sur les avirons dont
les pelles abandonnées
faisaient
mousser
le
courant.
La Marne gardera un
an le saladier de 25
kilos
Ce n’était que la demifinale du Grand Challenge
Cup. Mais tout venait de
se jouer là.
Le lendemain samedi, la
finale contre les « Three
Towns » de Suède, n’allait
être qu’une confirmation
de l’héroïque aventure des
huit garçons que le Times
appelait déjà les « genial
giants ».
« Allez France ! », ce cri
cent fois répercuté sous
les frondaisons centenaires
témoignait de la part de la
foule la plus réservée du
Royaume-Uni
un
enthousiasme
indescriptible.
Ceux qui étaient huit jours
plus tôt les malchanceux
inconnus, survoltés par
leur exploit du vendredi,
gagnaient encore par une
longueur d’avance devant
les Suédois, battant de
deux secondes leur record
malgré un vent violent
soufflant sur la Tamise. De
joie, selon la tradition, ils
basculaient Jackie, leur
barreur fétiche, dans la
rivière.
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Pour la deuxième fois en
dix
ans
les
couleurs
françaises
étaient
représentées
sur
le
podium de Henley.
À la remise du trophée du
Grand
Challenge,
le
« huit » en tenue militaire
kaki,
un
peu
ébloui,
fendait la foule des majors
Thomson
et
des
suffragettes de l’aviron au
son
de
ces
lentes
musiques de cuivre dont
les Anglais raffolent. Les
bérets bleus peu après se
retiraient portant à quatre
le
lourd
« saladier »
d’argent massif (25 kilos)
qui allait reposer pour un
an sur les bords de la
Marne.
Aujourd’hui, nos hommes
ont regagné la Redoute de
Joinville, face au champ de
course de Vincennes.
Le petit Jackie a retrouvé
sa place favorite, sur le
ponton de Joinville où il
regarde la Marne à la
manière
anglaise,
en
contemplatif.
Il songe, à l’instar des ses
huit
aînés,
aux
championnats d’Europe à
Bled le mois prochain.
Il
songe
au
voyage
possible à Melbourne et à
la
médaille
d’Or
qui
honorerait
l’aviron
français, comme en 1952 à
Helsinki.
Il songe au moment où il
pourra souquer sur les
avirons à son tour.
À côté de lui, la barque
enchantée
d’acajou,
victorieuse
de
Grand
Challenge, repose la quille
en l’air. Sur la coque, vers
l’avant, un morceau de
tissu colmate une fissure.
C’est un morceau de
sparadrap
posé
à
la
dernière minute le jour de
la finale.
Une victoire de
Marne, en effet.
la
Olivier Merlin
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Les « Masters » à Mantes - juillet 2010
Après un engagement limite mais réalisé, 20 équipages sont inscrits dont des favoris
comme Toulouse, Bayonne, le CAM et des adversaires sérieux comme le Rowing Club de
Marseille…
SAMEDI
4 manches éliminatoires de 5 bateaux, les 2 premiers en ½ finale et les autres en
repêchage le jour même.
Les conditions de courses : léger vent pour, bassin nickel sans péniches, température 34°.
Notre manche à 13h15 est, comme par hasard, la plus rapide et la plus disputée : nous
finissons 3èmes en 3’30 avec un départ moyen, une bonne cadence mais les premiers étaient
supérieurs.
Les sensations sont bonnes malgré le manque d’entrainement dans les 15 derniers jours :
uniquement 2 sorties (raisons de déplacements professionnels). On s’aperçoit que ce
manque se répercute sur la cohésion et surtout sur les relances en course : la ramerie est
un peu heurtée, on regarde un peu trop les autres (je parle pour moi malgré mes
conseils !!!!)
Par contre, nos adversaires préférées, les marseillais du Rowing sont directement qualifiés
en ½ avec un temps supérieur : 3 :32
Les repêchages étant à 18h40, on se réfugie sous un arbre, au bord de la seine, à l’écart
du bassin d’aviron. Le calme et la fraicheur (entre 35 et 40° au soleil) sont appréciés pour
manger des pâtes (sans vin rouge cette fois ci !!!!!) et boire au moins 3 à 4 litres d’eau.
L’analyse des temps par notre chercheur (Olivier) nous prédit une manche serrée.
2 manches de repêchages de 6 bateaux : les 2 premiers en ½ finale, les autres à la
maison !!!!!
Les conditions de courses ont changé : vent contre, léger clapot.
On décide de s’arracher au départ (entre le décider et le faire !!) : bon départ mais
toujours en retrait par rapport à l’ACBB et la BS. Philippe nous assure un bon train 34 - 35
Au 500m, on recolle dans les 3 premiers, et au 600 m, on lance une bonne série, souple,
bien puissante, on passe Toulouse2 puis Mantes d’une bonne pointe, nous sommes en tête
– et là – fausse pelle de notre 2 vite rattrapée par une série de 10 coups de folie, à
l’arrache : Mantes nous repasse devant mais on finit quand même 2ème = qualifiés pour les
½.
Petite frayeur, gros jurons de notre 2 mais contrat rempli, nous sommes parmi les 12.
La course fut superbe mais usante, les cuisses en feu…
Les tirages pour les ½ font que l’on ne sera pas contre le RCM ! Par contre on se récupère
le CAM, Saint Omer, Marignane, Bayonne.
Retour chez nous, RV à 8h, course à 10h41
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DIMANCHE
Bon petit déjeuner, scones préparés et appréciés (les initiés comprendront)
Bon échauffement, quelques départs souples, encouragements du RCM. L’affaire ne
s’annonce pas évidente mais on ne sait jamais ….et puis, on est là pour s’éclater.
Par contre, présence minimum du club – merci à Sami.
Départ correct mais sans plus, Bayonne, Saint Omer, le CAM nous prennent au moins une
longueur sur les 400m. On recolle au groupe vers les 500m, l’ACBB est bien contrôlée
(ancien club de Philippe qu’il faut battre à tout prix !!!!!)
Par contre notre ramerie est lourde, sans
jus, surement à cause des 2 courses de
la veille, on finit vidés mais pas crevés,
seulement déçus de ne pas avoir pu
lâcher les chevaux. Mais on est devant
l’ACBB !!!
Grosse bagarre pour les 4 premiers : les
4 en moins 1’’69.
Nous sommes donc en finale B pour
retrouver nos copains du RCM (qu’il faut
battre car ils nous ont mis une ratatouille
en mer en 2009), Bayonne (favori),
Mantes (serré), l’ACBB (qu’il faut
devancer) et Joinville (suprématie de la
Marne !)
Pour une fois bon départ, nous sommes 2 ou 3ème derrière Bayonne (devant). Étant très
concentré, je n’ai pas vu que nos collègues du RCM étaient devant nous !!!
Au 500m, les cuisses commencent à bruler, Mantes passe une série et nous prend une
pointe, on ne réagit pas. Cathy, sans cox, hurle, nous encourage, annonce les distances.
Les 250 derniers mètres sont une grosse bagarre, on largue l’ACBB et Joinville, on remonte
puis passe le RCM et on attaque Mantes un peu tard …… Cuisses en feu, souffle inexistant,
On finit 3ème – soit 9ème au classement, Bayonne gagne logiquement la finale B, Toulouse1
la finale A.
Bilan : c’est bon la bagarre pour défendre les couleurs de l’ENCOU.
On voit ce qu’il faut pour progresser = un entrainement plus poussé sur les 2 derniers
mois, une préparation foncière adaptée, un suivi régulier par un élément extérieur (coach,
entraineur, bénévole éclairé).
On a battu l’ACBB (bon point pour Philippe), on finit 1er du Val de Marne, mais 2ème de l’Île
de France, mais surtout on bat mes copains de Marseille (certes avec un changement de
composition mais quand même).
Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance, en septembre 2009 de gros doutes avaient
été émis !!!
On considère cette expérience devant servir de référence à nous tous ENCOU MASTERS : il
est possible de s’éclater et de bien figurer (en 2x, en 2x mixte aussi – avis aux amateurs).
Certes on ne gagne pas comme les « illustres » prédécesseurs (qui sont, en passant, aussi
des vétérans !!!!), mais on prouve que l’on peut défendre les couleurs du club.
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Erratum
Écho Hors Série Match Encou – Basse Seine - Page 2
Ce n'est que depuis 1941 que le match a été couru
sans interruption, en 1940 il a été annulé à cause de
l'invasion
Écho N° 26 - Page 16
La Coupe de Noël a été fondée par Raymond Lecesve
et Jean Merchadier en 1966, créateurs d'une course à
leur mesure en double canoë parce que c'était le
bateau dans lequel ils ramaient ensemble.
Surnommés « les Éléphanteaux »
efforts ils ne la gagnèrent jamais2.
2
Précisions apportées par un lecteur assidu, le père du Président enchanté de ces lectures
Page 17 sur 37
malgré
leurs
Calendrier novembre décembre 2010
7 nov
Journée D'Automne
Cadets – Cadettes
Vaires sur Marne
11 nov
Critérium des AS
Juniors – Seniors
Chelles
28 nov
Tête de Rivière Régionale
Meulan
4 déc
Coupe de Noël
Encou
5 déc
Avirathlon
Fontainebleau
12 déc
Assemblée Générale de l’Encou
Présence INDISPENSABLE
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Annexes
PROCÉS VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
du dimanche 15 novembre 2009
La séance est ouverte à 9h57
I - Appel nominal
Jean-Luc Merchadier
Notre société recense 250 membres inscrits dont 132 ont le droit de vote, soit un quorum
de 33. Sur 57 présents, 48 ont droit de vote : l'AG peut donc délibérer valablement ; la
majorité absolue est de 25 voix. Je note une remontée de 8 % des effectifs sur l'an dernier
(232) et un fort dépassement du quorum, ce qui est très positif. Je suis également
particulièrement heureux de voir toutes nos composantes représentées dans cette
assistance.
II - Approbation du PV de l'AG du 11 janvier 2009
à l'unanimité
III - Rapport moral du Président
Jean-Luc Merchadier
Les gens heureux n'ont pas d'histoire et nous avons déjà beaucoup chanté nos louanges
cette année. Alors je vous dis simplement : Bravo ! Bravo à tous. Nous avons vécu une
année formidable, une grande réussite collective. Nous l'avions programmée, vous l'avez
réalisée.
Nous revenons en 2ème division et, qui plus est, directement en haut : 25ème club français,
5ème chez les filles, 11ème pour les jeunes.
Nous sommes 1er de la LIFA en jeunes et filles pour la 2ème année consécutive. Nous
accrochons 2 titres de « Champion de France » pour la première fois depuis 1995, deux
finalistes aux championnats du monde junior, là c'est une première, un nombre de podiums
en progression asymptotique : je n'arrive plus à les faire tenir sur une seule page.
Ce qui brille vient d'une base solide : d'un groupe de jeunes plus nombreux, plus forts, qui
s'appuie sur un recrutement dans les collèges en forte expansion, d'un encadrement
renforcé avec maintenant deux entraîneurs à plein temps, d'une commission sportive plus
étoffée.
Des résultats en compétition certes, mais aussi une activité loisir initiation en progression
de 50 %. Sans se laisser intoxiquer par ce pourcentage, cette section est passée plus
modestement de 14 à 21 sociétaires. Ce n'est donc pas encore le Pérou, mais on remonte
la pente. Cette année, Samy Chenouf pilote cette activité. C'est bien mais il faut structurer
cette organisation, on ne fait rien seul.
Une « Arrière-garde », comme ils aiment se nommer, en pleine expansion, qui veut en
découdre, réveillée par un marseillais qui ne se contente pas de paroles. Les fanions noirs
qui ornent notre bar auront bientôt des petits frères, n'en doutons pas.
Des baladeurs qui veulent voir du pays et ont atteint un record cette année avec presque
2000 km au compteur, un record !
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Des supporters nombreux aux championnats.
Bref, vous l'aurez compris, malgré un recul des seniors, ce sont toutes les lignes sportives
de l'Encou qui bougent, et dans le bon sens.
Cette progression nous l'avons voulue, elle nécessitait une logistique appropriée que vous
avez souhaitée et votée l'an dernier, nous l'avons fait :
- un 2ème entraîneur : Samy Chenouf est en place depuis le 1er avril, à la satisfaction de
tous, y compris la sienne ce me semble. Nous avons maintenant une base fortement
renforcée pour l'entraînement ;
- un gardien à plein temps : la démission de RM.Filo est effective depuis le 1er juin. Son
départ physique devrait intervenir avant la fin de l'année, mais il dépend de l'octroi d'un
logement HLM. Le successeur est déjà trouvé, aux conditions que vous avez souhaitées ; il
n'attend plus que la place se libère.
Le financement de ces mutations fortes nous a grandement sollicités. Après les craintes
nées avec le recul de nos recettes dû à la crise : subvention municipale en baisse
nominative de 10%, Degrèmont en recul de 20 000 € sur sa promesse, un fort recul des
dons habituels, vous verrez que fort heureusement ces difficultés sont en passe d'être
réglées.
Tout ceci, la réussite de cette année, la qualité de notre Société, a été parfaitement résumé
et illustré par notre point d'orgue, l'extrême réussite de nos 130 ans, je n'y reviens pas
sauf pour en féliciter tous les acteurs.
Ne laissons pas retomber le soufflet, toute cette énergie. Surfons sur la vague, longtemps,
longtemps, mais sans céder aux vertiges de la glisse.
Merci à nos fidèles soutiens :
- la Mairie avec ses 40000€ de subventions plus la maison Ducatel ;
- Degrèmont qui nous a promis lors des 130 ans de doubler notre subvention 2009 de
20000€ à 40000 € ;
- Bricorama qui après l'achat du skiff Bricorama III, baptisé cette année et déjà champion
de France, nous a promis un double en attente de livraison ;
- l'Assemblée Nationale par l'intermédiaire de notre député, Marie-Anne Montchamp, qui a
pu renouveler la subvention de 3000 € déjà accordée il y a deux ans.
Merci à toutes les équipes de nos camarades, dévoués et efficaces, qui oeuvrent à la
commission sportive, à la trésorerie, au bâtiment, au matériel, à la popote.
Je ne veux pas déflorer leurs rapports mais seulement mettre l'accent sur quelques points
clés :
- D'abord la régularisation de la bande de terrain acquise en 1964, merci à M.Gilain qui
vient de boucler un dossier vieux de 45 ans !
- Comme nous avons un nouveau trésorier j'ai voulu le tester, ce n'est pas tout à fait cela
mais nous avons quand même subi un contrôle URSSAF comme tous les 10 ans. Ce fut un
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test de passage brillamment réussi par James.Bruneau, il a même cru obtenir un
remboursement, mais bon, faut pas exagérer ! À mes yeux, c'est un label de qualité, ils
sont pire qu'aux impôts !
- La renaissance de l'Écho de l'Encou.
Quel outil ! Quel travail ! Quelle réussite ! Bravo Philippe Dekeyser !
Encore faudrait-il maintenant que vous pensiez à lui fournir de la matière et vous en avez.
En effet, les signatures y sont encore trop rares, un petit effort, il faut partager le travail
pour faire vivre ce magnifique outil. Nous l'avons coopté lors de notre dernier comité, fautil vous demander de le ratifier ? (hourra général !), Merci pour lui.
Nous sommes maintenant 15 au comité, c'est important, il y avait longtemps que cela
n'était arrivé. Nous avons engagé une mécanique tant de croissance externe, augmentation
de l'engagement Degrèmont, que de croissance interne, augmentation du nombre de nos
sociétaires. Il faut continuer par une meilleure organisation de nos activités via la
commission sportive ce qui entraînera l'augmentation du nombre de rameurs, via la
recherche de nouveaux financements extérieurs. Philippe Dekeyser et James Bruneau ont
entrepris un travail important dans la recherche des subventions possibles. C'est un
maquis, il y a des pistes à creuser, c'est un gros boulot. Ceci dans des perspectives
d'agrandissement, ce ne sont pas les idées qui manquent, pêle-mêle : l'acquisition d'une
nouvelle bande de terrain, la construction d'un hangar le long du viaduc avec un ponton
devant, d'un tank à ramer derrière…
Nous n'en sommes qu'au stade des recherches, du défrichement. Ce seront des opérations
lourdes, qui engageront l'avenir du club et sur lesquelles vous devrez vous prononcer. Si
vous avez des idées d'expansion, de financement, faites-les parvenir à votre comité
directeur. C'est tous ensemble que nous serons plus intelligents et que nous continuerons
notre ascension. Mettons-y des bases suffisamment solides pour qu'elle soit durable.
2010 sera sûrement moins brillant : dur d'avoir encore 2 titres, nos ex-juniores auront une
plus forte concurrence en senior. Mais 2010 peut, doit être plus riche collectivement et voir
consolider notre place en 2ème division, c'est à notre portée. Notre challenge sera de
reconstituer un groupe senior performant.
Jean Jacques Pasternak : « Je suis très heureux d'être parmi vous et particulièrement fier
de vos résultats. Pour votre ex-gardienne, je peux vous dire que la commission
d'attribution des logements sociaux vient de décider cette semaine de lui faire une
proposition. Notre Ville sera toujours avec vous et fidèle supporter. Certes le montant de la
subvention a quelque peu baissé cette année car, dans ces périodes difficiles, notre budget
a été stabilisé par anticipation de la crise et nous avons privilégié le secteur social. Mais
nous serons heureux de vous accompagner dans vos projets de développement. Par
exemple, pourquoi ne pas réaliser un ponton commun avec notre futur parcours nature
prévu dans l'île ? »
IV - Rapport du Trésorier
James Bruneau
cf. annexe
10 h 21
L’exercice 2008/2009 a été caractérisé par une sensible diminution des subventions et dons
d’une part (20000€) et une forte réduction des dépenses liées à l’entretien du bâtiment et
aux achats de matériels d’autre part (55000€). Le déficit a ainsi pu être limité à 2496€
contre une estimation initiale de 37662€ confortant ainsi la politique prudentielle en
matière de gestion que le Club continue d’appliquer.
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Sur le plan des recettes :
- Les rentrées de cotisations ont été inférieures aux estimations en raison d’un certain
nombre de retards constatés dans le versement des cotisations. Une action pour réduire ce
phénomène a été engagée en fin d’exercice. Ses premiers effets se font déjà sentir
puisque, à ce jour, le nombre de cotisations en retard a été réduit de plus de 50 % ;
- La subvention municipale a été diminuée de 10 %. En raison de la crise, la municipalité a
en effet réorienté une partie du budget associatif vers des actions sociales ;
- La subvention de la Société Degrémont a été maintenue sur l’exercice à20 000 €, son
augmentation, qui sera finalement un doublement, ne sera imputée que sur l’exercice
2009/2010 ;
- Enfin, la hausse sensible des revenus financiers est imputable d’une part à un effet
volume (maintien de provisions à un niveau de plus de 45000 €) et de la comptabilisation
pour la première fois des intérêts courus non échus, d’autre part.
En ce qui concerne les dépenses :
- Les achats de matériels ont porté essentiellement sur un moteur, un bateau bénéficiant
par ailleurs d’une subvention et 4 paires de pelles. L’achat d’une yolette initialement prévu
n’a pu être effectué, la subvention (CNDS- Matériels) qui conditionnait cet achat n’ayant
pas été accordée faute de fonds disponibles. Les dépenses n’ont de ce fait atteint que 38 %
du budget alloué ;
- Les dépenses d’entretien du matériel ont également été inférieures de plus de 50 % aux
prévisions budgétaires ;
- Les dépenses d’entretien du bâtiment ont été fortement réduites par report de travaux
lourds à plus tard et par une réalisation en interne de certains travaux dans le cadre du
changement de gardien. Par ailleurs 1900 € sur le total de 29332 € sont compensés par un
don et un remboursement d’assurance. Au total, les dépenses initiales ont été réduites d’un
tiers.
- Le doublement des dépenses d’entretien des véhicules s’explique par une remise en état
complète de la remorque (structure, électricité, roue jockey, pneumatiques) ;
- Les charges d’électricité ont diminué de 32 % suite essentiellement à la réparation des
ballons d’eau chaude. Une action va être engagée pour identifier toutes les pistes
d’économies d’énergie possibles et réduire sensiblement cette charge. Les dépenses d'eau
ont également diminué de 23 %, le fait de ne plus systématiquement laver les bateaux n'y
est sûrement pas étranger.
- L’augmentation des dépenses de secrétariat est liée aux frais de régularisation de l’achat
de la bande de terrain ;
- Enfin la hausse des charges salariales (31 %) trouve son origine dans le recrutement du
deuxième entraîneur (01/04/09). Elles ont toutefois été inférieures de 25 % au montant
initialement budgétisé.
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V - Rapport des Vérificateurs aux comptes
10 h 27
(Xavier Lehongre – Philippe Braquier)
Philippe Braquier : Nous soussignés, Xavier Lehongre et Philippe Braquier, avons été
nommés commissaires vérificateurs afin de vérifier les comptes qui vous sont présentés.
Nous avons :
vu et vérifié par sondage les pièces comptables qui nous ont été présentées,
demandé les corrections sur l'imputation d'une facture et le libellé d'une autre
fait part de nos recommandations suivantes :
o
Détailler un suivi des frais d'entraînements / frais de déplacement
o
Détailler un suivi des frais pour la maison Ducatel
o
Maintenir des efforts sur les renseignements des factures qui manquent
parfois de clarté (impossible de savoir à la lecture sur quoi porte la facture)
o
Limiter au maximum les indemnisations de frais par compensation sur le coût
de la licence (suivi comptable très approximatif)
Nous avons noté certaines dépenses fréquentes liées aux frais de déplacement (véhicule de
tourisme, camionnette, ou frais d’avion) qui nous ont semblé onéreuses, en imaginant
trouver d’autres alternatives à ces déplacements.
Nous avons demandé dans un souci de traçabilité, que les dons se fassent directement par
versement au comité directeur, justifiés pour telles ou telles dépenses, plutôt que par le
paiement de factures directes.
Nous avons constaté l’utilisation d’un ancien compte « vêtements » pour le suivi de
l’accueil de publics divers (handicapés, collégiens etc..), et nous avons souhaité que soient
mieux explicitées les facturations faites aux collèges (ou à la mairie) dans le cadre de
l’accueil des élèves pour l’initiation à l’aviron.
En conclusion, les comptes sont bien tenus. Ils sont « sincères et véritables », aussi nous
vous invitons à les approuver et à donner « quitus » au trésorier.
VI - Quitus pour la gestion 2008-2009
voté à l'unanimité
VII - Élection des vérificateurs aux comptes
Wilhelm Keller se présente pour remplacer
Xavier.Lehongre.
VIII - Rapport du Directeur sportif
Olivier Burgun
élu à l'unanimité.
10h40
J'avais qualifié l'année 2007 d'échauffement, 2008 des extrêmes, 2009 c'est la reprise de
couleurs pour l'Encouragement. Je veux d'abord reprendre certains résultats. Les juniores
nous ont amené nos plus beaux résultats.
En bateaux courts :
Hélène Lefebvre
Marie Vaisse-Sansot
Alice Mayne
Championne de France en skiff,
2ème en pair oar,
4ème en skiff.
En bateaux longs, associées à Noémie Meunier, elles sont « Championnes de France » en
4X.
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Enfin, aux Championnats du Monde à Brive,
Alice Mayne
4ème en 4XJF
Marie Vaisse-Sansot
5ème en 8+JF
Hélène Lefebvre
9ème en 1XJF.
Bravo et continuez !
Applaudissements
Pour les autres rameurs, Frédéric Personat 13ème en 1XMH, il est à sa place.
Le 2XJH, Julien Leclancher et Charles Vilcoq est aussi à sa place. Ce dernier s'entraîne de
plus en plus, il vient encore de démontrer qu'il progresse. Je pense que nous avons de
jeunes seniors qui vont progresser et j'en suis ravi car cela commence à donner un peu
d'étoffe là où nous pêchons. Julien Leclancher fait malheureusement 27ème à la Tête de
Rivière des bateaux courts, il avait pourtant un très bon ergo. Il aurait presque pu passer
en équipe de France B et nous aurions eu 4 personnes en équipe. C'est dommage pour
quelques secondes.
J'ai aujourd'hui une pensée toute particulière pour Frédéric Personat. Il lutte actuellement
contre une maladie grave. Le pronostic est bon et nous lui souhaitons tous un prompt
rétablissement. Pour ceux qui veulent lui faire passer un petit mot d'encouragement, nous
faisons circuler une feuille. J'espère qu'il sera à nouveau parmi nous en septembre 2010
pour nous amener de très bons résultats.
8+CH, Antoine Péronnet, Jérémie Auray, Bryann Sellam, Axel Pelletanche, Adrien Méhio,
Thomas Fadié, Louis Jouhet, Alexis Tuil, 5ème en finale mais pas vraiment à leur place. Ce
bateau n'est pas décevant, menant la course 1000 m, mais ils ont eu du mal à terminer
dans un vent contre qui n'a pas été favorable à leur potentiel. Une médaille était tout à fait
jouable. Ce 8 n'a jamais démérité, a toujours ramé dans une bonne ambiance et il méritait
une meilleure fin de saison.
Applaudissements
4XCF, Nejma Bouarrouzn, Andréa Berthet, Alizé Conter, Emilie Wendling, toutes cadettes 1
ont créé la surprise avec leur 5ème place inattendue. Elles continuent à s'entraîner
régulièrement, c'est un bateau très prometteur pour 2010.
Applaudissements
J'ajouterai que ce bateau est 2ème aux championnats de France scolaires et le collège
Brossolette est champion d'académie et 7ème national.
Merci à Anne Nottelet qui les encadre.
Applaudissements
Nous pêchons toujours par les seniors, j'évoquerai juste le 4XJF qui a eu le brio de réaliser
une très belle 4ème place chez les seniores.
Applaudissements
Pourquoi ces résultats ? D'abord la qualité du professionnalisme d'Éric Nottelet aidé depuis
avril par SamyChenouf. Je pense que ce dernier a su très bien s'intégrer dans un club qu'il
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connaissait déjà pour y avoir ramé en 96-97. Il emboîte parfaitement Éric Nottelet, cela
forme une équipe de choc qui doit nous amener de brillants résultats.
Deux entraîneurs comme nous le souhaitions l'an dernier mais c'est le minimum pour nos
prétentions : entrer en 1ère division en 2011. Il faut donc déjà rebondir sur la faisabilité
d'un 3ème entraîneur. Certains vont soulever le problème budgétaire. Je vais tout faire cette
année avec ma commission sportive pour réfléchir comment avoir un jeune entraîneur en
formation. Soit un renfort pour un coût minimum. Trois entraîneurs ne seront pas du luxe
par rapport à notre niveau et nos prétentions.
Les résultats tiennent aussi, sans me passer de pommade, à la motivation de l'équipe
sportive qui aide ces professionnels à faire leur métier le plus agréablement possible.
L'arrivée de Samy Chenouf permet de se consacrer à la fois aux athlètes de haut niveau,
aux jeunes compétiteurs et aux loisirs, débutants ou non. Depuis septembre Éric Nottelet
et Samy Chenouf aident l'organisation le samedi matin de l'accueil des débutants
accompagnés de Jean Luc Merchadier, Anne Marie Teychenié-Coutet et Stéphane
Grynszpan rejoints cette année par le retour de Jacques Prinet. Cette équipe permet d'avoir
une bonne dynamique au niveau de l'accueil, de la formation des adultes, j'y tiens
énormément. Nous avons trop pêché ces dernières années par cela, il faut remettre de la
motivation et de la rigueur dans ce domaine.
Dans cette dynamique, le comité vous soumettra un vote d'une somme exceptionnelle de
47000 € pour l'achat de bateaux neufs, la moitié en compétition, la moitié en initiation
loisir. Je pense que maintenant pour l'Encouragement s'occuper du haut niveau est un
plaisir mais s'occuper des autres rameurs doit devenir un réflexe.
Je remercie essentiellement trois personnes cette année. Anne Nottelet pour son
Association Sportive au Collège Pierre Brossolette, son efficacité, le vivier de jeunes qu'elle
nous amène chaque année depuis je ne sais combien d'années et sans elle notre structure
minimes, cadets, juniors serait très pauvre.
Myriam Lamolle pour son investissement à la barre du 8 cadet et Monique Coupat toujours
présente pour donner un coup de main ou pour les tâches qu'on lui demande.
Applaudissements
Au niveau du recrutement des jeunes, nous sommes toujours dans les mêmes axes :
Collège Pierre Brossolette avec Anne Nottelet, le challenge ergométrique inter-collèges que
nous devons encore développer mais ce n'est simple, cela dépend des humeurs des
principaux des collèges, des professeurs d'EPS et surtout cette année du Forum des
associations qui a été très efficace. C'est mieux organisé, nous avons demandé à être
mieux placés, il y a encore beaucoup de choses à y faire, nous n'avions pas assez mesuré
son impact pour le recrutement des jeunes mais aussi des adultes. Il peut être un vecteur
important de nouveaux sociétaires.
Je tiens à souligner le travail d'Arnaud Lotti cette année qui m'a énormément aidé ainsi que
Philippe Dekeyser qui nous a rejoints le mois dernier au sein du comité pour son travail au
niveau de l'Écho de l'Encou.
J'associe aussi Élisabeth Floc’h qui me sert beaucoup comme une merveilleuse secrétaire.
Applaudissements
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Pour terminer, je m'exprimerai en tant que vice-président. En mai, j'ai été l'initiateur de la
clarification des retardataires du paiement de leurs cotisations. J'assume pleinement cette
mise à plat car il me semble inadmissible que de nombreux sociétaires puissent ramer en
toute tranquillité sans s'acquitter de leurs cotisations. J'ai demandé au président cette
régularisation et pour la majeure partie c'est rentré dans l'ordre. Mais je demande aussi
l'application des statuts, c'est-à-dire une majoration de 10 % à partir du 1er mai et de 20
% après la fin de l'exercice. J'insiste sur le fait que la cotisation est payable dès le début de
l'exercice et non à terme échu.
Applaudissements
Arnaud Lotti : Nous étudions des pistes pour obtenir des subventions départementales et
régionales. Ce n'est pas simple, nous montons les dossiers mais il n'y a encore rien de fait,
loin de là, car ce n'est pas simplement faire la queue et prendre un chèque. Nous avons eu
un rendez-vous au conseil régional il y a 8 jours
Philippe Dekeyser : Missionnés par le président, nous avons réalisé un dossier de
partenariat au sens large qui doit permettre aux collectivités territoriales et aux partenaires
privés de s'unir dans des projets développés autour de l'agrandissement, etc.
Nous avons été reçus 2 heures au Conseil Régional, le dossier a impressionné, il en ressort
4 pistes : l'émergence des filles, du développement de la section sportive du Lycée Branly,
de l'accueil des handicapés et d'un événement de portée nationale. Le dossier a vocation à
réunir toutes les parties dans des projets communs. Je suis nouveau mais il y a plein de
choses à faire dans ce club et notamment trouver le moyen de repousser les murs pour
s'agrandir, c'est la mission que nous nous sommes fixé.
Applaudissements
Éric Nottelet : N'oublions pas le cycle du Collège Branly que nous avons repris cette année
avec des classes de 4èmee et 5èmes. Il est très opportun de signaler l'importance de
l'Association Sportive du Collège Pierre Brossolette, notre 8 cadet en est issu à 100 %, de
même que le 4XCF, Noémie.Meunier, Hélène.Lefebvre, cela représente le plus gros
potentiel de recrutement du club.
Un grand merci à Anne et Philippe Leclancher même s'ils ont quitté l'encadrement, ils ont
été très présents toute la saison et un appui très utile et important. Nos juniores ont
représenté le club au plus haut niveau international dans deux finales à Münich et Gand,
elles ont aussi obtenu une médaille d'argent aux championnats à la mer. Le classement des
clubs dépend aussi du nombre de licenciés ce qui ne nous favorise pas.
Jean Luc Merchadier : On peut dire que nous sommes le premier club français par rapport à
la densité des rameurs et des résultats.
Éric.Nottelet : Le Match aura lieu la semaine prochaine, merci à Wilhem Keller et Alain
Lepoultier qui ont permis au 8 de fonctionner dans de bons entraînements.
Olivier Burgun : Merci d'avoir une tenue club pour le Match, si les filles pouvaient aussi
avoir une tenue homogène, suivre l'exemple de la charmante tenue de Catherine Rigaux,
chemisier blanc, jeans !
Jean Luc Merchadier: L'élégance et la vitesse !
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Jean Luc Merchadier: Merci à tous ceux qui ont encadré les loisirs débutants cette année,
11 sociétaires pour 50 vacations, soit 5 par personne, si on était plus nombreux cela serait
encore moins par personne : Anne Marie Teychiné-Coutet, Antoine Briand, Jean Prat,
Stéphane Grynszpan, Béatrice Floc’h, Bruno Zmuda, Josiane Hue, G Vicot, Cathy Rigaux,
Philippe Coia.
(Départ de M. Pasternak)
Michel Philbert : Pas moins de 7 randonnées organisées cette année : le Lot (15 et 4
yolettes), la Meuse (2), le Cher (1), Lagny (6), Marseille (5), Groix (4), Portugal (2), sans
oublier nombre de compétitions en loisirs. Les portugais m'ont mis au défi d'organiser un
20 km en juin. Cela pourrait s'insérer dans le projet fédéral de courses de longue distance.
Applaudissements
IX Rapport du Directeur des bâtiments
Jean-Luc Merchadier
11 h 08
Je cumule et le déplore. Je ne sais pas faire et le prouve tous les jours. Je cherche un
directeur des bâtiments compétent et motivé. Sur un budget de 42 600 € nous avons
dépensé 29322€. Pourquoi ? Parce que j'ai bloqué les dépenses au vu des incertitudes qui
sont apparues sur nos rentrées financières : mairie, Degrèmont, dons. Qu'avons-nous fait ?
L'entretien courant plus la réfection des chêneaux côté Pinon. Nous avons aussi pris en
charge la facture d'électricité des travaux réalisés en 2008. Qu'avons-nous reporté ? La
peinture de la charpente métallique (7000 €), des vestiaires (5000 €), la remise en état du
logement par force (12500 €), la maçonnerie en façade (4000 €), soit un total de 26000 €.
Pour autant vous verrez que notre projet de budget pour 2010 n'est que de 15000 € par
priorité souhaitée au matériel sportif. Nous ferons la maçonnerie pour 4000 € et tout le
reste pour 11000 € dont les peintures et le logement.
Comment ?
Grâce à l'arrivée du nouveau gardien : des travaux en interne nous coûteront moins chers
que réalisés par des entrepreneurs car nous avons prévu des heures de travaux d'entretien
dans son contrat. Comme vous le disait M.Gilain l'an dernier, le coût d'un gardien plein
temps est compensé en partie par les économies sur petits travaux qu'il permet.
Il nous restera pourtant à faire notre toiture du hangar pour 35000 €. Nous devrons
réaliser une étude approfondie de faisabilité courant 2010 car le temps joue
dangereusement contre nous. Par ailleurs le ponton côté continent devrait être remplacé
par la mairie, Arnaud Lotti reprendra ce dossier de Michel Gilain. Le bâtiment a été remis
en état, il faut l'entretenir régulièrement ce qui reviendra au moindre coût.
Wilhem Keller : Pour économiser l'énergie et refaire la toiture à moindre coût ne pourraiton envisager la pose de panneaux solaires avec EDF, il y a de grosses subventions à
récupérer.
Jean Luc Merchadier : G xxxx Vicot a été missionné pour diriger un groupe d'étude sur ce
thème des économies d'énergie.
X - Rapport du Directeur du matériel sportif
Christian Lecesve
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11 h 14
Cette année Bricorama nous a offert un skiff, Bricorama III. Le Conseil Général du Val de
Marne nous a dotés d’avirons de pointe (Prix du Président de 2247 €) que le club a
complété pour équiper un 8.
Activités de l’atelier
- Restauration d’un double canoë par l’équipe Jean Paul Pieddeloup & Daniel Bouissou.
- Peinture d’avirons neufs par les cadets.
- Réparations diverses : merci à Roland Deboux, à Thierry Barthes, à P.Coia et aux autres.
L’équipe de l’atelier accueillera avec plaisir d’autres bénévoles !
Dans le hangar : nettoyage, rangement des bateaux, les skiffs du club sont plus faciles
d’accès, pose de supports supplémentaires par l’équipe Jean Paul Pieddeloup, Dxxx
Bouissou, Michel Philbert et les entraîneurs.
Inventaire : il avance progressivement, des bateaux en bois n’ont pas de propriétaire
identifié à ce jour. Que les propriétaires se fassent connaître !
Sécurité
Le trafic sur la Marne s’intensifie, les collisions aussi ! La navigation requiert une attention
très soutenue : rester à sa berge, se retourner (le 4, même s’il y a un barreur, ou le 8) et
être attentif lors des changements de côté.
Tarif horaire de réparation : 54 €/heure TTC
Au retour de la sortie
- Essuyer les bateaux et signaler les problèmes sur le cahier des sorties en précisant le
numéro du bateau (celui des avirons).
- Remettre les avirons à leur place !
- Remettre le bateau à sa place (l’avant du bateau vers le fond du garage, sauf exception)
L’équipage pourra se faire aider !
Bonnes navigations !
Applaudissements
Olivier Burgun : Que faisons-nous de ces bateaux abandonnés ?
Jean Luc Merchadier : Si les propriétaires ne payent pas leurs cotisations, ces bateaux
appartiennent au club. Terminons cette opération d'identification, on verra ce qu'on fera de
ce qui restera : utilisation par le club, vente ou poubelle selon les cas.
Thierry Simon : Merci à Olivier Burgun et Éric Nottelet de leurs efforts pour nous fournir
une coque. Pourrait-on référencer les bateaux selon leur portance ?
XI - Rapport du Popotier
Béatrice Floc’h
11 h 23
Je vais essayer d’être brève car, tout ou presque, a déjà été dit en ce qui concerne la
popote.
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A contrario de l’année 2008, plus de locations de salle et plus de manifestations sportives
et festives : Journée Caillat, Fête du club qui s’est transformée en un super anniversaire
des 130 Ans.
Un Grand Merci Encore à tous ceux qui nous ont suivi et aidé à réaliser, le 19 septembre,
ce qui pour un essai s’est transformé en un coup de maître, en particulier, à notre chef,
Philippe Sellier et à ses acolytes en cuisine (Victoire, Anastasia, Guillaume et Vincent), sans
oublier bien évidemment nos deux coaches, Éric Nottelet et Samy Chenouf et notre ITman
pour les chronos, Philippe Dekeyser.
Un seul bémol à cette belle année 2009 : nous n’avons toujours pas de gardien à plein
temps, nous espérons pouvoir régler la situation d’ici peu si RM.Filo accepte la proposition
qui lui est faite. Le cahier des charges a été vu avec Isabel Pailhole qui, je vous l’assure,
sera en parfait accord avec ce que nous attendons : repas le week-end, propreté du club
dans son ensemble, de la salle de musculation à la cour en passant par les vestiaires et le
bureau, et la salle d’honneur bien sûr.
Nous avions programmé avec Alex Pérahia, le repas des Champions le 28 novembre, mais
Alice Mayne ne pouvant être présente, celui-ci est reporté au mois de janvier. Idem pour le
repas des Vénérables, organisé par Michel Philbert, qui lui aussi aura lieu en début d’année
2010. En attendant, nous comptons sur votre présence pour le déjeuner du Match
Encou/Basse-Seine qui aura lieu dimanche prochain.
Depuis l’année dernière, nous sommes en charge des vêtements et nous serons à même de
vous présenter, en plus des traditionnels combinaisons, tee-shirts et coupe vents, des
casquettes, visières, sacs de sport et serviettes de bain aux couleurs de l’Encou au
printemps prochain. Merci à Arnaud Lotti, grâce à son fournisseur nous n'aurons pas le
poids du stock à supporter.
Pour ma dernière année à la popote et au comité, j’espère une continuité et
l’aboutissement de ce que nous avons entrepris depuis 5 ans. Nous avons des candidatures
déclarées pour reprendre le flambeau, enfin au moins une !
Au féminin, SVP
Patrick Madelenat : Quelles sont les mesures qui seront prises si la gardienne ne part pas ?
Une partie du désastre vient des relations de familiarité entre la gardienne et de trop
nombreux sociétaires. Il faut que ce soit noté au niveau du cahier des charges : on
n'embrasse pas le personnel !
Jean Luc Merchadier : Si RM.Filo refuse les propositions qui lui sont faites elle perdrait son
droit au logement social. Dans une telle hypothèse, nous la prierons de quitter
immédiatement les lieux avec l'aide de la force publique si besoin. Je ne pense pas que
nous en viendrons à cette extrémité, je pense que le dénouement interviendra avant la fin
de l'année. Quant à insérer de tels articles dans le cahier des charges, sûrement pas. Ce
sont des règles de bon sens qu'il appartient à chacun d'entre nous d'appliquer. Il convient
de respecter les gardiens comme tous nos employés. Maintenant des relations d'amitié
peuvent se nouer entre tel ou tel, à chacun de faire en sorte qu'elles n'influent pas sur la
qualité du travail fourni.
Tous les rapports sont approuvés à l'unanimité.
XII - Présentation du budget pour 2010
James Bruneau
Page 29 sur 37
cf. annexe
11 h 34
Le budget pour l’exercice 2009/10 se caractérise par une sensible augmentation des
subventions d’une part et un effort particulier sur l’augmentation de la flotte de bateaux
d’autre part.
Sur le plan des recettes
- Le montant des rentrées au titre des cotisations, par prudence, a été évalué au même
niveau que celui atteint en 2009. Toutefois, les actions engagées pour résorber les retards
et l’augmentation du nombre d’adhérents devraient conduire à un volume de recettes
sensiblement supérieur ;
- Une sensible augmentation du concours municipal a été demandée et est espérée pour le
remettre au niveau de 2007 et 2008 avec en plus un rattrapage du rythme de progression
des années antérieures ;
- La progression des subventions diverses inclut notamment une subvention sport emploi
(12000 €) demandée en avril dernier et pour laquelle nous attendons une réponse
prochainement dont on peut raisonnablement penser qu’elle sera positive ;
- Les ressources provenant du mécénat (Degrémont) doublent conformément à la
promesse faite par ses dirigeants lors des 130 ans de l’Encou ;
- Enfin, les rentrées financières diminuent par rapport à 2009 en raison de la faiblesse des
taux d’intérêts et de la non reproduction de l’effet « intégration des intérêts courus ».
Sur le plan des dépenses
- La progression du poste achat de matériel sportif reflète l’effort de développement
entrepris par le club tant envers les rameurs « loisirs » que ceux pratiquant la compétition.
Les dépenses en matériel vont ainsi représenter plus de 22 % du total contre seulement 3
% en 2009. Les achats porteront sur un 4X, trois 2X, un skiff, une yolette et un moteur
pour un bateau de sécurité. Une subvention sera sollicitée auprès du CNDS ;
- L’entretien du bâtiment va peser de manière encore limitée en 2010 sur le budget. La
prise en charge d’un certain nombre de travaux par le nouveau gardien et le report pour
quelques temps de la réfection du toit du hangar à bateaux vont en effet permettre de
contenir ces dépenses et concentrer l’effort budgétaire sur les achats de bateaux ;
- Les charges d’entretien de véhicules vont retrouver leur niveau antérieur avec une très
légère progression liée à l’augmentation du nombre de moteurs de bateaux
d’accompagnement ;
- Les dépenses de secrétariat incluent une provision pour la refonte du site internet du
club ;
- Enfin les charges salariales qui constituent toujours le poste le plus important des
dépenses sont attendues en augmentation de 18 400 € en raison de la charge en année
pleine du deuxième entraîneur et surtout du recrutement d’une gardienne. Le pourcentage
de ces charges dans le total des dépenses demeurera toutefois stable à 41 %.
Olivier Burgun : Pour les bateaux, c'est une marque américaine, Wintech, très intéressante
en rapport Q/P. En montant, nous avons fait 50/50 loisir/compétition. Les pelles ne sont
pas incluses dans notre budget, il faudra les négocier.
Jean Luc Merchadier : Notre réserve financière est nettement supérieure à notre déficit
prévisionnel, nous n'avons donc aucun souci pour 2010 et je ne doute pas que, comme
d'habitude, nous sachions trouver des économies d'une part et des recettes
complémentaires d'autre part.
Le budget est adopté à l'unanimité.
11 h 48
XIII - Questions diverses
Page 30 sur 37
Monique Coupat : Il faut veiller à la propreté de notre salle de musculation, de trop
nombreux adultes ne retirent plus leurs chaussures.
Jean Luc Merchadier : Faites respecter l'autodiscipline et mettez des chaussettes propres !
Gxxx Vicot : Il faut aussi en fermer la porte pour économiser le chauffage.
XIV - Remise des Trophées
11 h 50
Challenge Huet : meilleur rameur
Pour la troisième année consécutive, c’est Hélène Lefebvre qui aura été sans contestation
possible notre meilleur rameur avec 8 victoires, dont sa double casquette de championne
de France, devant Alice Mayne avec 6 victoires.
Applaudissements
Hélène Lefebvre : Je remercie le club pour le prêt du skiff mis à ma disposition, c'est un
magnifique outil. Merci à Éric Nottelet pour la qualité de son travail, notamment autour de
moi.
Le Greffon - fondateur Jacques Van Ler Berghe en 1993 sociétaire qui a fait ses premières
rames dans un autre club
Cette année nous allons reconnaître une greffe très spéciale. Notre jury a sûrement pensé
qu'il fallait donner du lustre à ce trophée créé en 1993 tant pour rire de nous-mêmes que
pour honorer les qualités de ceux qui nous rejoignent pour le meilleur et le plaisir de tous.
Et donc lui donner une dimension internationale en choisissant un belge, rameur fabriqué à
la Société Royale de la Meuse, sise à Liège, et venu s'inscrire à l'Encou dès sa traversée de
la frontière en 1977. 32 ans après, la greffe tient toujours, tellement bien qu'on ne la voit
plus, même si des fois on l'entend. Je ne vous referai pas son panégyrique déjà fait car
récipiendaire du Trophée Manalt en 2003. C'est un choix particulièrement bienvenu cette
année pour mettre justement en lumière celui qui, retiré du comité comme vous le savez
tous, a en 2009 bouclé le dossier de la bande de terrain vieux de 45 ans et négocié avec
talent le doublement de la subvention Degrèmont. J'ai nommé notre éternel vice-président
délégué, Michel Gilain.
Applaudissements
Michel Gilain : Merci. J'espère pouvoir refaire le Marathon de Liège avec l'Encou.
Trophée MANALT
aimable et festif
créé en 1988
grand sportif, grand dirigeant, grand camarade
Son inscription a été entérinée par le comité le 13 septembre 1994. 15 ans de société
seulement direz-vous, mais la valeur n'attend pas nécessairement le nombre des années. Il
sortait sûrement de chez le docteur : « Dites 33 »… ans ?
L'âge idéal pour lui conseiller de faire du sport. À force de nous voir passer et repasser déjà son côté popote-, elle s'est « jetée à l'eau ». Trop tard pour une carrière sportive de
haut niveau, mais grâce à une solide formation assurée par moi-même et quelques autres…
il lui reste une belle marge de progression ! Cela ne l'empêche pas de tâter de la
compétition tant à la rame, notamment lors de courses d'accompagnement au Match, qu'à
la barre d'équipages hautement compétitifs, dont un certain 8 emmené par Jean-Yves
Page 31 sur 37
Berthou à Vichy. Mais bien aussi de ballades et autres auxquelles elle apporte son savoirfaire et sa toujours bonne et belle humeur, en rivière ou à la mer, j'ai notamment quelques
souvenirs de la rade de Brest.
C'est aussi une supportrice hors paire – oui c'est une femme – sur les bassins, même à
l'étranger, voire chez les anglo-saxons. Enjouée, organisatrice, toujours partante même à
voile, disponible, c'est une meneuse – on est de la revue.
Sa première apparition au comité est signalée en février 2001, elle y apparaîtra
épisodiquement jusqu'à une présence permanente à partir d'octobre 2004. Il faut dire
qu'elle s'était investie depuis longtemps dans l'équipe de notre irlandais, celui qui boit de
l'eau perlée. Elle en deviendra officiellement adjointe en décembre 2003 avant de briguer
vos suffrages lors de l'AG de 2004. Comment les lui refuser ? Et bingo ! Elle dépose illico
son maître et prend la main sur toute la popote. La suite vous la connaissez. Pour notre
plus grande satisfaction elle vient d'acheter un appart., euh non, sur la lancée du travail
initié par Philippe Oberlé elle a su densifier une équipe solide autour d'elle dans la
continuité.
Dynamique elle a su doper une activité sans laquelle l'Encou ne serait pas l'Encou. Ses
organisations, toujours plus fastueuses, recueillent les faveurs et les louanges de tous.
Mais quel boulot ! Quel nombre d'heures passées en des tâches obscures et ingrates pour
trop souvent entendre des réflexions désagréables. Mais sa gentillesse, son allant, son
efficacité ont su souder un team redoutable autour d'elle. Bien fol serait celui qui oserait s'y
attaquer aujourd'hui. Jusqu'à cette apothéose des 130 ans que nous lui devons et dont elle
fut l'âme.
Pour finir en référence circulaire : non, décidément, la valeur n'attend pas le nombre des
années…
Béatrice FLOC’H !
Standing ovation
Béatrice Floc’h : Merci au jury. C'est grâce à nos deux présidents et à J.Prinet que je suis
là. Un grand merci à P.Oberlé.
La séance est levée à 12 h 03
« Le bar est ouvert ! »
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BILAN
au
SEPTEMBRE 2008
ACTIF
30
PASSIF
exercice exercice
2008
2007
IMMOBILISATIONS
exercic
e 2008
Terrains
1 740
1 740
Constructions
3 105
3 105
CAPITAUX
PROPRES
Report
nouveau
Résultat
0
TOTAL
Autres immobilisations 0
corporelles
Autres immobilisations 914
financières
TOTAL
5 761
ACTIF CIRCULANT
Autres créances
Valeurs mobilières de
placement
Disponibilités
TOTAL
TOTAL ACTIF
à 0
0
0
exercice
2007
16 696
-16
696
0
914
5 761
provisions
charges
TOTAL
pour 54 209
23 595
54 209 23 595
0
0
0
0
61 221
61 221
41 480
41 480
DETTES
dettes fiscales et 10 708 4 203
sociales
autres dettes
2 063
19 442
TOTAL
12 772 23 646
66 981
47 241
TOTAL PASSIF
Page 33 sur 37
66 981 47 241
COMPTE de RESULTAT 2008
PRODUITS D'EXPLOITATION
subventions d'exploitation
reprises sur amortissements et provisions
autres produits
TOTAL
CHARGES D'EXPLOITATION
achats de matières premières et autres
approvisionnements
autres achats et charges externes
impôts, taxes et versements assimilés
salaires et traitements
charges sociales
dotation aux amortissements
dotation pour risues et charges
TOTAL
RESULTAT D'EXPLOITATION
PRODUITS FINANCIERS
autres intérêts et produits assimilés
TOTAL
CHARGES FINANCIERES
intérêts et charges assimilées
TOTAL
RESULTAT FINANCIER
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
PRODUITS EXCEPTIONNELS
produits exceptionnels sur opérations de
gestion
TOTAL
CHARGES EXCEPTIONNELLES
TOTAL
RESULTAT EXCEPTIONNEL
TOTAL DES PRODUITS
TOTAL DES CHARGES
BENEFICE OU PERTE (total des produitstotal des charges)
exercice
2008
exercice
2007
98 874
0
91 693
190 568
93 617
0
104 995
198 613
431
71
100 978
4 515
38 346
16 158
0
30 614
191 044
-476
138 956
4 490
38 507
17 657
0
16 753
216 436
-17 823
542
542
849
849
66
66
476
0
72
72
777
-17 046
0
350
0
350
0
350
191 110 199 812
191 110 216 508
0
-16 696
Page 34 sur 37
Projet de budget pour 2009
RECETTES
COTISATION
SUBV MUNICIPALES
SUBV DIVERSES
MECENAT
DONS
EQUIPEMENT ET DIV
REVENUS S/PLACT
RECETTES DIVERS
TOTAL RECETTES
DEPENSES
ACHAT MAT SPORT
FOURN ENTRET MAT SPORT
"- remboursements assurances
MAT SPORT
FOURN ENTR BAT
"- remboursements assurances
BAT
ENTR ET REP VEHICULES+ LOYER
ASSURANCES
FRAIS DPCT
"-remboursements rameurs
FRAIS ENTRAINEMENT
FRAIS DE RECEPTION
EDF
EAU
PTT/ SECRET/ TELECOM
LICENCES
EQUIPT DIVERS
IMPOT ET TAXES
SALAIRES+FORMATION
CHARGES SOCIALES
TOTAL DEPENSES
RESULTAT
réalisé
2007
budget
2008
réalisé
2008
budget
2009
83 539
44 650
2 235
20 500
11 030
1 363
850
791
164 958
84 000
44 650
4 000
20 500
11 000
2 000
542
1 000
167
692
75 717
44 650
15 687
20 000
11 450
834
543
84 000
47 650
7 000
30 000
12 000
0
800
1 000
182
450
15 610
29 796
-20 094
16 000
12 000
16 846
6 599
-1 269
15 000
10 000
29 614
26 200
18 794
-13 873
42 600
1 552
7 780
29 926
-14 762
1 949
853
9 914
3 136
854
6 154
1 963
4 490
38 790
17 375
164 900
1 800
8 500
16 000
1 896
8 513
23 689
-7 088
2 000
8 600
16 000
1 573
13 200
2 253
1 164
6 681
1 200
12 000
3 000
2 800
7 000
0
4 700
95 212
57
-2 208
2 600
1 000
12 000
3 000
1 000
6 200
2 000
4 600
57 000
169
900
Page 35 sur 37
168 881
4 515
38 347
16 158
137 997
30 885
220
112
-37 662
Passage du budget au compte de
résultat
TOTAL RECETTES
"+ remboursements assurances MAT
SPORT
"+ remboursements assurances BAT
"+remboursements rameurs
TOTAL DES PRODUITS
réalisé 2008
TOTAL DEPENSES
"- remboursements assurances MAT
SPORT
"- remboursements assurances BAT
"-remboursements rameurs
Dotation aux provisions pour charges
(travaux )
Regul bande des 5 M
TOTAL DES CHARGES
137 997
1 269
RESULTAT DE L'EXERCICE
0
168 881
1 269
13 873
7 088
191 111
13 873
7 088
30 615
270
191 112
Page 36 sur 37
Les Partenaires de l’Encou
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