huit - ENCOU
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huit - ENCOU
L’Écho de l’Encou N°28 octobre 2010 « Comment on dit Encou au féminin ? » Page 1 sur 37 Préambule L’Écho s’était absenté quelques mois1 Quelques obligations professionnelles m’ont empêché d’écrire tout ce que je souhaitais ; je profite de ces quelques jours de « vacances » de Toussaint pour me rattraper Alors ce N°28 ne parlera pas de toute la saison 2010, certains se sentiront oubliés et je m’en excuse par avance Néanmoins, on n’oubliera jamais ce Premier Titre National Féminin en Bateaux Longs Et pour reprendre le rythme de l’année dernière, merci à vous de contribuer à l’écriture Mon mail est toujours [email protected] 1 J’espère qu’il vous a manqué ???? Page 2 sur 37 Le Creusot 25 au 27 juin 2010 Éliminatoires Meilleur Chrono, un signe ? ½ Finales 2ème chrono !!!! Finale Très serrée !!! Page 3 sur 37 11 centièmes de bonheur, et que personne des présents au Creusot n’oubliera Alors, place à la joie Page 4 sur 37 Bonheur !!!! Bravo aux Filles et Bravo Éric Page 5 sur 37 Merci Marie, Alice, Charlotte, Hélène MACH 1 Et un superbe podium Page 6 sur 37 « Paris Match » du 21 juillet 1956 Huit soldats et un enfant héros français de la Tamise Notre envoyé spécial Olivier Merlin décrit la course miracle à Henley du « huit » de l’Armée française Au coude de la rivière, sous mes bouquets des chênes centenaires bouffant au ras de l’eau, le départ des « huit » du Grand Challenge venait d’être donné. Les deux embarcations avaient décollé le mince appontement du « start » et déjà battaient des avirons contre le courant le long des balises : le « huit » de l’Armée française et celui de « Jesus College de Cambridge », deux flèches à ressort avec élytres de libellules manœuvrées par des hommes-tronc. Le vent était assez vif pour un jour d’été et des nuages pommelés dérivaient dans un grand ciel à la Bonington. Bientôt, il y eut une rumeur sur les berges, du côté de l’île du Temple. monde. Des collégiens en canotiers tendirent leur cou. À deux kilomètres de là, les enceintes de l’arrivée qui, face aux cottages dominés par la vieille tour à oriflamme de Henley, dressent leurs tentes, leurs tribunes et leurs vélums comme un camp du Drap d’Or, des remous firent onduler la foule. Le premier rang des rockingchairs sur la pelouse du Leander Club, se poussa du coude. Des gentlemen de tous âges, coiffés puérilement du cap, revêtus de blazers azur ou caca d’oie, s’efforcèrent de renseigner à l’aide de jumelles marines leurs élégantes compagnes aux profils les plus fins du Et sur la rivière même, mouillée près de la cabine flottante des chronométreurs, écrasée par des house-boats aux cuivres étincelants, la flottille des « pants », ces jonques de la Tamise, louées depuis des semaines pour les Régates, se permit des mouvements divers. Page 7 sur 37 La paix contemplative que tout Anglais de bonne race observe devant un plan d’eau était troublée. En cet endroit situé à 80 kilomètres au nord de Londres où la rivière Thames (prononcez : Temmze !!!) n’est pas plus large que notre Marne de Joinville, quelque 50 000 personnes représentant la haute bourgeoisie provinciale britannique et tout un peuple venu de Londres attendaient. Que se passait-il en aval de l’île du Temple, où était donné le départ ? Au troisième coup d’aviron, le « huit » des Français avait été victime d’un de ces incidents insignifiants que le sport dans ses moments de tumulte transforme en drame. Une « coulisse », le siège roulant qui se déplace sur rails au fond de l’embarcation et autorise l’extension des jambes, s’était coincée en plein enlevage. Or c’était le siège essentiel, celui du chef de nage, l’homme qui rame à l’as et dont le premier coup d’aviron rythme les sept autres. L’équipe de Cambridge s’était aperçue de l’accident et s’enfuyait. Tout semblait perdu. C’est là que les huit inconnus de chez nous allaient devenir les héros de la Tamise. l’aviron du N°1 et maintient en ligne les six rameurs qui, ô miracle, n’ont pas rompu leur rythme et attaquent toujours l’eau de leurs « pelles « tricolores. Enfin voici que le siège du chef de nage consent à regagner son logement. À bord de l’esquif avarié, le petit barreur de quatorze ans qui fait face aux huit maillots blancs marqués du coq tricolore a poussé un hurlement. « Souquez ferme, les gars, ne vous laissez pas abattre, pensez au « saladier », pensez à Melbourne ! À ses pieds, le chef de nage, tombé à la renverse, empêche le N°2 de tirer l’aviron. Celui-ci l’aide à reprendre l’équilibre, s’affaire fébrilement à remettre en place la coulisse. Tout ce temps, l’espace d’un éclair et d’une éternité, le barreurenfant a saisi au vol En s’époumonant à travers le porte-voix qu’il a vissé sur le nez comme un tromblon, le petit barreur prend les initiatives d’un grand capitaine. C’est lui, en ces minutes d’adversité, qui soutient le moral de l’équipage, c’est lui qui incarne sa discipline et sa fierté, c’est lui qui Ces huit soldats français ont gagné la plus belle épreuve des Régates de Henley et accompli un exploit sans précédent en remontant 3 longueurs perdues au départ sur accident Page 8 sur 37 Enthousiasme et sang-froid. Ces deux qualités ont fait du petit barreur de 14 ans, Jackie Vilcoq, le héros de la ½ finale pourquoi la victoire que Jean Séphériades, aujourd’hui fabricant de cartes postales au Marais, remporta dans le Diamond Sculls, en 1946, à ces même Régates de Henley considérées chaque année pendant la première semaine de juillet comme l’officieux championnat du Monde, eut un tel retentissement. La course de rivière n’est pas moins riche d’effort quand elle ne met plus seulement en ligne les skiffs individuels mais les outriggers, ces « huit » de 18m50 aux porte avirons extérieurs – à la différence des yoles de mer – acérés comme des squales, dont la moindre unité vaut une fortune et que la plus mince espar sur la coque d’acajou raye à mort. exprime à haute voix, pour les spectateurs des berges, sa volonté de remonter le terrible handicap. On a pris un peu à la blague cette inscription de l’Armée française dans le Grand Challenge Cup, l’épreuve reine de Henley depuis cent cinquante ans, dont le trophée en argent massif fut l’apanage dans le passé des Leander, du Thames Rowing Club, seigneurs de ces lieux, des étudiants américains de Princeton et, ces deux dernières années, des imbattables soviétiques. « huit » Pourtant, la veille, jour inaugural des Régates, nos huit soldats ont éliminé précisément le Thames Rowing Club dans le temps excellent de 7 minutes 38 secondes, soir 2 105 mètres de parcours à près de 40 coups-minute, soit une soixantaine de mètres d’écart. De tous les sports, l’aviron en course est sans doute celui qui réclame de l’individu l’effort le plus dur, le plus soutenu, le plus complet. Voilà Page 9 sur 37 Au contraire : ici l’harmonie musculaire confine à l’eurythmie musicale. Une seule différence de ton et l’équipage se désunit. Défaillance physique, décomposition morale : un mauvais démarrage suffit à les provoquer. Chaque année, les rencontres d’Oxford et de Cambridge, d’Eton et de Harrow, de Yale et de Harvard, de la Marne et du Rowing, vieilles batailles de l’aviron, démontrent le plus souvent la suprématie de ceux qui ont pris la tête et ne l’ont pas perdue. On recolle difficilement un « huit » de course. On le dépasse encore plus rarement. Les obscurs rameurs de l’Armée française, cependant, qui n’ont pas rompu leur rythme, refusent d’accepter la défaite. mensurations traditionnelles des rameurs anglais (1m70 pour 65 kilos). Sur le plan recrutement, c’est aussi une révolution. Qui sont donc ces huit soldats anonymes de la Tamise qu’on ne connaît pas encore chez nous ? Il y a quatre mois, le ministère de la Défense nationale a pris une décision analogue à celles en vigueur aux États-Unis et en URSS : les jeunes hommes doués pour la compétition, ayant toutes les chances d’y développer leurs qualités pendant les dix-huit mois qu’ils doivent à la patrie sont versés au Centre sportif de l’Armée. C’est ainsi que la Redoute de Joinville, du cycliste Anquetil au nageur Bozon, du basketteur Monclar à l’équipe d’aviron, rassemblent l’élite de notre jeunesse dans le cadre strict de la discipline militaire. L’équipe française, morphologiquement, est une révolution : des gaillards de 1m80 à 1m90 dont le gabarit de basketteurs laisse loin derrière les légères Les rameurs qui, pour la plupart, avaient été formés sur la Marne, n’étaient pas au départ, de grands champions. Les clubs civils en France n’ont eu jusqu’ici que peu de Sous les injonctions du poids mouche à portevoix, leurs forces semblent décuplées. Ils tirent maintenant à la cadence fantastique de 44 passées dans l’eau par minute, près de 20 kilomètres par heure. Et l’impossible se réalise : les pioupious de la Redoute de Joinville remontent peu à peu les distingués étudiants de Cambridge. Page 10 sur 37 succès. Mais l’accord entre l’INS de Joinville qui leur donnait le moniteur national Coste, sorcier de l’aviron, et le centre sportif de l’Armée, qui les récupérait en avril comme appelés ou rappelés, devait sélectionner des exécutants sans complexes ni reproches. Les militaires, et nommément le commandant Dieudonné, un homme à poigne de la Légion, commençaient par éliminer, pour manque de discipline, deux individualités de marque, dont Leconnétable, champion d’Europe au nom glorieux. Depuis le début de la saison, trente-six rameurs avaient été mis à l’entraînement pour les Jeux Olympiques. Mais le moniteur « Casy » Coste avait choisi de longue date parmi vingt stagiaires de Joinville les « huit » actuels et deux remplaçants. Pendant l’hiver, il leur avait fait suivre une intense préparation physique : 200 kilomètres de footing, maniement d’haltères de 30 kilos. Pour l’entraînement en bateau : 3 minutes en souplesse, 3 minutes de sprint, puis 6 kilomètres avec changements de rythme tous les kilomètres. L’âme de l’équipage qui déjà travaillait dans la foi et la bonne humeur, c’était « Casy ». Ainsi chaque jour, à Joinville le Pont, sur la rive opposée à « Gégène », la célèbre guinguette des canotiers, de jeunes athlètes quittaient leurs bérets bleus de France et leurs battle-dress kakis pour enfiler leurs survêtements frappés du coq gaulois. Avec d’infinies précautions, ils sortaient se son garage l’embarcation de prix (500 000 fr) que le vieil armateur Auguste Ransant avait ouvré comme un stradivarius dans son petit chantier fluvial, sis tout à côté de l’écluse de SaintMaur. Un « huit » nerveux, absolument sensationnel, en « cedra » du Mexique, acajou vernis imputrescible à l’eau, creux comme un arbre évidé, aux membrures collées en bois de sycomore, aux pièces de fatigue en frêne, pesant à peine plus de 100 kilos. L’équipage en assemblait les trois pièces, fixait aux portants à serrure les avirons incassables fabriqués par le maître artisan Lenoir dans son atelier de Nogent et se mettait à souquer ferme sur les eaux vertes de la Marne. De « Casy » à « Gégène », des bérets bleus à Casque d’Or, il n’y avait que la largeur de la Marne – déjà un autre style de vie, deux « époques » comme un film à épisodes. Mais de Joinville à Melbourne, c’était encore tout un autre monde. Les hommes tiraient toute la journée sur les avirons avec des visions olympiques devant les yeux. Le 6 mai, les responsables du Centre sportif de l’Armée désignaient les huit rameurs pour participer ultérieurement aux Régates de Henley. Le voyage à Melbourne faisait un crochet par la Tamise. Ce « huit » tout neuf qui n’avait – chose rare – que six mois de préparation commune, battait le 20 mai à Ostende, le Thames Rowing Club et le London Rowing Club. C’était une première manifestation d’homogénéité. Encore nos militaires avaient-ils une excuse : deux jours plus tôt un de leurs camarades, qui était aussi rameur et qui avait appartenu à l’équipe, avait été tué en Algérie et la garde d’honneur qu’ils avaient montée autour du catafalque la veille de la course les avait privés de leurs moyens. Cette épreuve était en fait une deuxième victoire. Quels sont ces hommes qui on souqué si dur depuis des mois et qui sont lancés en ce moment à la poursuite des Anglais dans la course de leur vie ? Les huit cylindres français rattrapent les Cantabs Le chef de nage, René Massiasse (22 ans, 1m81, 74 kilos), est un grand blond à moustache qui a travaillé chez Simca et qui fait son service comme 2ème classe. C’est le seul maître à bord – après le coach « Casy » Coste qui, généralement de la berge, suit l’équipage. Le N°2, Maurice Houdoyer (25 ans, 1m82, 81 kilos), surnommé « le vieux », inspecteur des PTT à Laval dans le civil, sursitaire et maintenu sous les drapeaux, est blond comme Massiasse – ce sont les deux seuls blonds – avec une tête d’intellectuel à lunettes. Le 7 juin, aux Régates Internationales de Paris à Corbeil, il finissait deuxième, à 1m50 derrière le Kwik de Copenhague, mais il devançait le meilleur équipage de Prague. Le N°3, Jacques Vignon (22 ans, 1m89, 81 kilos), est plombier dans le civil et habite place de la Nation. Le N°4, Édouard Leguery (21 ans, 1m92, 97 kilos), maquettiste de cinéma à Page 11 sur 37 Champigny sur Marne, un doux géant à lunettes, est le phénomène dont l’envergure jamais vue jusqu’à ce jour a laissé pantois les connaisseurs britanniques. Le N°5, Maurice Bas (22 ans, 1m87, 81 kilos), lithographe dans le civil à Mâcon est champion de France en « quatre » barré. Le N°6, Richard Duc (22 ans, 1m89, 80 kilos), employé à la SNCF dans le civil appartient à l’AS Bourse. Le N°7, Émile Clerc (22 ans, 1m84, 72 kilos), dans le civil pisciculteur à Thonon les Bains, est champion du Dauphiné en yole à quatre. Enfin le N°8, Santo Marcuzzi (22ans, 1m78, 75 kilos), dans le civil caviste à La Réole, a un faux air de Ladoumègue. Il manque le personnage essentiel : le barreur qui maintient le bateau en ligne et diffuse au portevoix les instructions du chef de nage. En l’occurrence Jackie Vilcoq (14 ans, 1m40, 45 kilos), ce moutard au sang-froid d’ancien et au cœur de lion qui galvanise les énergies des huit colosses. C’est pas hasard que les militaires, qui n’ont pour les barrer que leurs entraîneurs, l’avaient recruté l’an dernier. Jackie qui va à l’école de garçons de la Bastille et dont les parents assurent le gardiennage du Club Nautique de Paris à Nogent, avait toujours vécu sur la Marne. Son père est encore licencié au Club Nautique, sa mère a appartenu à la Ruche sportive féminine, son frère ainé rame en skiff. Il y avait 10 ans que Jackie connaissait les bateaux, cinq ans qu’il tirait sur une ficelle. En 1955, il pesait les 40 kilos minimum exigé d’un barreur de course, les règlements ne tolérant pas plus de 10 kilos de surcharge pour atteindre les 50 kilos de base. Il faisait le poids, il était passionné de bateau, il était disponible. Son amour de l’aviron le poussa à offrir ses services à l’Armée et sa chance le Jackie, barreur fétiche a pris le bain de la victoire Page 12 sur 37 mit sur le chemin « huit » de Henley. des On s’aperçut qu’il barrait bien, sa petite tête sérieuse plaisait aux bérets bleus. Il fut adopté à la première séance d’entraînement. C’est ce petit meneur d’hommes, c’est cet écolier, c’est cette mascotte qui, formidable d’autorité, allait mener à Henley le « huit » de l’Armée française à la victoire. La rumeur s’enflait sur les berges de Henley. D’une manière irrésistible, les huit cylindres français remontaient les « blues » de Cambridge qui paraissaient stoppés à chaque élan par le retour sur l’avant de leurs coulisses. On sait ce que sont ces « crews » britanniques, aristocratie de leurs collèges, objets pendant des semaines de soins nourriciers, soumis à des régimes ascétiques, gonflés psychiquement jusqu’au jour du Grand Challenge. Mais l’humble équipe de la Marne réalisant l’irréalisable, était sur eux, ramait bord à bord à la balise de Fowley, enfin se décrochait irrésistiblement. Quelques minutes plus tard, des applaudissements unanimes crépitaient dans les enceintes de l’arrivée. Contre toute attente, par 1 longueur 1/3, dans le temps de 7 minutes 8 secondes, les desperados franchissaient en trombe le poteau flottant. Aussitôt, ils s’effondraient, recrus d’épuisement, la tête sur les avirons dont les pelles abandonnées faisaient mousser le courant. La Marne gardera un an le saladier de 25 kilos Ce n’était que la demifinale du Grand Challenge Cup. Mais tout venait de se jouer là. Le lendemain samedi, la finale contre les « Three Towns » de Suède, n’allait être qu’une confirmation de l’héroïque aventure des huit garçons que le Times appelait déjà les « genial giants ». « Allez France ! », ce cri cent fois répercuté sous les frondaisons centenaires témoignait de la part de la foule la plus réservée du Royaume-Uni un enthousiasme indescriptible. Ceux qui étaient huit jours plus tôt les malchanceux inconnus, survoltés par leur exploit du vendredi, gagnaient encore par une longueur d’avance devant les Suédois, battant de deux secondes leur record malgré un vent violent soufflant sur la Tamise. De joie, selon la tradition, ils basculaient Jackie, leur barreur fétiche, dans la rivière. Page 13 sur 37 Pour la deuxième fois en dix ans les couleurs françaises étaient représentées sur le podium de Henley. À la remise du trophée du Grand Challenge, le « huit » en tenue militaire kaki, un peu ébloui, fendait la foule des majors Thomson et des suffragettes de l’aviron au son de ces lentes musiques de cuivre dont les Anglais raffolent. Les bérets bleus peu après se retiraient portant à quatre le lourd « saladier » d’argent massif (25 kilos) qui allait reposer pour un an sur les bords de la Marne. Aujourd’hui, nos hommes ont regagné la Redoute de Joinville, face au champ de course de Vincennes. Le petit Jackie a retrouvé sa place favorite, sur le ponton de Joinville où il regarde la Marne à la manière anglaise, en contemplatif. Il songe, à l’instar des ses huit aînés, aux championnats d’Europe à Bled le mois prochain. Il songe au voyage possible à Melbourne et à la médaille d’Or qui honorerait l’aviron français, comme en 1952 à Helsinki. Il songe au moment où il pourra souquer sur les avirons à son tour. À côté de lui, la barque enchantée d’acajou, victorieuse de Grand Challenge, repose la quille en l’air. Sur la coque, vers l’avant, un morceau de tissu colmate une fissure. C’est un morceau de sparadrap posé à la dernière minute le jour de la finale. Une victoire de Marne, en effet. la Olivier Merlin Page 14 sur 37 Les « Masters » à Mantes - juillet 2010 Après un engagement limite mais réalisé, 20 équipages sont inscrits dont des favoris comme Toulouse, Bayonne, le CAM et des adversaires sérieux comme le Rowing Club de Marseille… SAMEDI 4 manches éliminatoires de 5 bateaux, les 2 premiers en ½ finale et les autres en repêchage le jour même. Les conditions de courses : léger vent pour, bassin nickel sans péniches, température 34°. Notre manche à 13h15 est, comme par hasard, la plus rapide et la plus disputée : nous finissons 3èmes en 3’30 avec un départ moyen, une bonne cadence mais les premiers étaient supérieurs. Les sensations sont bonnes malgré le manque d’entrainement dans les 15 derniers jours : uniquement 2 sorties (raisons de déplacements professionnels). On s’aperçoit que ce manque se répercute sur la cohésion et surtout sur les relances en course : la ramerie est un peu heurtée, on regarde un peu trop les autres (je parle pour moi malgré mes conseils !!!!) Par contre, nos adversaires préférées, les marseillais du Rowing sont directement qualifiés en ½ avec un temps supérieur : 3 :32 Les repêchages étant à 18h40, on se réfugie sous un arbre, au bord de la seine, à l’écart du bassin d’aviron. Le calme et la fraicheur (entre 35 et 40° au soleil) sont appréciés pour manger des pâtes (sans vin rouge cette fois ci !!!!!) et boire au moins 3 à 4 litres d’eau. L’analyse des temps par notre chercheur (Olivier) nous prédit une manche serrée. 2 manches de repêchages de 6 bateaux : les 2 premiers en ½ finale, les autres à la maison !!!!! Les conditions de courses ont changé : vent contre, léger clapot. On décide de s’arracher au départ (entre le décider et le faire !!) : bon départ mais toujours en retrait par rapport à l’ACBB et la BS. Philippe nous assure un bon train 34 - 35 Au 500m, on recolle dans les 3 premiers, et au 600 m, on lance une bonne série, souple, bien puissante, on passe Toulouse2 puis Mantes d’une bonne pointe, nous sommes en tête – et là – fausse pelle de notre 2 vite rattrapée par une série de 10 coups de folie, à l’arrache : Mantes nous repasse devant mais on finit quand même 2ème = qualifiés pour les ½. Petite frayeur, gros jurons de notre 2 mais contrat rempli, nous sommes parmi les 12. La course fut superbe mais usante, les cuisses en feu… Les tirages pour les ½ font que l’on ne sera pas contre le RCM ! Par contre on se récupère le CAM, Saint Omer, Marignane, Bayonne. Retour chez nous, RV à 8h, course à 10h41 Page 15 sur 37 DIMANCHE Bon petit déjeuner, scones préparés et appréciés (les initiés comprendront) Bon échauffement, quelques départs souples, encouragements du RCM. L’affaire ne s’annonce pas évidente mais on ne sait jamais ….et puis, on est là pour s’éclater. Par contre, présence minimum du club – merci à Sami. Départ correct mais sans plus, Bayonne, Saint Omer, le CAM nous prennent au moins une longueur sur les 400m. On recolle au groupe vers les 500m, l’ACBB est bien contrôlée (ancien club de Philippe qu’il faut battre à tout prix !!!!!) Par contre notre ramerie est lourde, sans jus, surement à cause des 2 courses de la veille, on finit vidés mais pas crevés, seulement déçus de ne pas avoir pu lâcher les chevaux. Mais on est devant l’ACBB !!! Grosse bagarre pour les 4 premiers : les 4 en moins 1’’69. Nous sommes donc en finale B pour retrouver nos copains du RCM (qu’il faut battre car ils nous ont mis une ratatouille en mer en 2009), Bayonne (favori), Mantes (serré), l’ACBB (qu’il faut devancer) et Joinville (suprématie de la Marne !) Pour une fois bon départ, nous sommes 2 ou 3ème derrière Bayonne (devant). Étant très concentré, je n’ai pas vu que nos collègues du RCM étaient devant nous !!! Au 500m, les cuisses commencent à bruler, Mantes passe une série et nous prend une pointe, on ne réagit pas. Cathy, sans cox, hurle, nous encourage, annonce les distances. Les 250 derniers mètres sont une grosse bagarre, on largue l’ACBB et Joinville, on remonte puis passe le RCM et on attaque Mantes un peu tard …… Cuisses en feu, souffle inexistant, On finit 3ème – soit 9ème au classement, Bayonne gagne logiquement la finale B, Toulouse1 la finale A. Bilan : c’est bon la bagarre pour défendre les couleurs de l’ENCOU. On voit ce qu’il faut pour progresser = un entrainement plus poussé sur les 2 derniers mois, une préparation foncière adaptée, un suivi régulier par un élément extérieur (coach, entraineur, bénévole éclairé). On a battu l’ACBB (bon point pour Philippe), on finit 1er du Val de Marne, mais 2ème de l’Île de France, mais surtout on bat mes copains de Marseille (certes avec un changement de composition mais quand même). Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance, en septembre 2009 de gros doutes avaient été émis !!! On considère cette expérience devant servir de référence à nous tous ENCOU MASTERS : il est possible de s’éclater et de bien figurer (en 2x, en 2x mixte aussi – avis aux amateurs). Certes on ne gagne pas comme les « illustres » prédécesseurs (qui sont, en passant, aussi des vétérans !!!!), mais on prouve que l’on peut défendre les couleurs du club. Page 16 sur 37 Erratum Écho Hors Série Match Encou – Basse Seine - Page 2 Ce n'est que depuis 1941 que le match a été couru sans interruption, en 1940 il a été annulé à cause de l'invasion Écho N° 26 - Page 16 La Coupe de Noël a été fondée par Raymond Lecesve et Jean Merchadier en 1966, créateurs d'une course à leur mesure en double canoë parce que c'était le bateau dans lequel ils ramaient ensemble. Surnommés « les Éléphanteaux » efforts ils ne la gagnèrent jamais2. 2 Précisions apportées par un lecteur assidu, le père du Président enchanté de ces lectures Page 17 sur 37 malgré leurs Calendrier novembre décembre 2010 7 nov Journée D'Automne Cadets – Cadettes Vaires sur Marne 11 nov Critérium des AS Juniors – Seniors Chelles 28 nov Tête de Rivière Régionale Meulan 4 déc Coupe de Noël Encou 5 déc Avirathlon Fontainebleau 12 déc Assemblée Générale de l’Encou Présence INDISPENSABLE Page 18 sur 37 Annexes PROCÉS VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du dimanche 15 novembre 2009 La séance est ouverte à 9h57 I - Appel nominal Jean-Luc Merchadier Notre société recense 250 membres inscrits dont 132 ont le droit de vote, soit un quorum de 33. Sur 57 présents, 48 ont droit de vote : l'AG peut donc délibérer valablement ; la majorité absolue est de 25 voix. Je note une remontée de 8 % des effectifs sur l'an dernier (232) et un fort dépassement du quorum, ce qui est très positif. Je suis également particulièrement heureux de voir toutes nos composantes représentées dans cette assistance. II - Approbation du PV de l'AG du 11 janvier 2009 à l'unanimité III - Rapport moral du Président Jean-Luc Merchadier Les gens heureux n'ont pas d'histoire et nous avons déjà beaucoup chanté nos louanges cette année. Alors je vous dis simplement : Bravo ! Bravo à tous. Nous avons vécu une année formidable, une grande réussite collective. Nous l'avions programmée, vous l'avez réalisée. Nous revenons en 2ème division et, qui plus est, directement en haut : 25ème club français, 5ème chez les filles, 11ème pour les jeunes. Nous sommes 1er de la LIFA en jeunes et filles pour la 2ème année consécutive. Nous accrochons 2 titres de « Champion de France » pour la première fois depuis 1995, deux finalistes aux championnats du monde junior, là c'est une première, un nombre de podiums en progression asymptotique : je n'arrive plus à les faire tenir sur une seule page. Ce qui brille vient d'une base solide : d'un groupe de jeunes plus nombreux, plus forts, qui s'appuie sur un recrutement dans les collèges en forte expansion, d'un encadrement renforcé avec maintenant deux entraîneurs à plein temps, d'une commission sportive plus étoffée. Des résultats en compétition certes, mais aussi une activité loisir initiation en progression de 50 %. Sans se laisser intoxiquer par ce pourcentage, cette section est passée plus modestement de 14 à 21 sociétaires. Ce n'est donc pas encore le Pérou, mais on remonte la pente. Cette année, Samy Chenouf pilote cette activité. C'est bien mais il faut structurer cette organisation, on ne fait rien seul. Une « Arrière-garde », comme ils aiment se nommer, en pleine expansion, qui veut en découdre, réveillée par un marseillais qui ne se contente pas de paroles. Les fanions noirs qui ornent notre bar auront bientôt des petits frères, n'en doutons pas. Des baladeurs qui veulent voir du pays et ont atteint un record cette année avec presque 2000 km au compteur, un record ! Page 19 sur 37 Des supporters nombreux aux championnats. Bref, vous l'aurez compris, malgré un recul des seniors, ce sont toutes les lignes sportives de l'Encou qui bougent, et dans le bon sens. Cette progression nous l'avons voulue, elle nécessitait une logistique appropriée que vous avez souhaitée et votée l'an dernier, nous l'avons fait : - un 2ème entraîneur : Samy Chenouf est en place depuis le 1er avril, à la satisfaction de tous, y compris la sienne ce me semble. Nous avons maintenant une base fortement renforcée pour l'entraînement ; - un gardien à plein temps : la démission de RM.Filo est effective depuis le 1er juin. Son départ physique devrait intervenir avant la fin de l'année, mais il dépend de l'octroi d'un logement HLM. Le successeur est déjà trouvé, aux conditions que vous avez souhaitées ; il n'attend plus que la place se libère. Le financement de ces mutations fortes nous a grandement sollicités. Après les craintes nées avec le recul de nos recettes dû à la crise : subvention municipale en baisse nominative de 10%, Degrèmont en recul de 20 000 € sur sa promesse, un fort recul des dons habituels, vous verrez que fort heureusement ces difficultés sont en passe d'être réglées. Tout ceci, la réussite de cette année, la qualité de notre Société, a été parfaitement résumé et illustré par notre point d'orgue, l'extrême réussite de nos 130 ans, je n'y reviens pas sauf pour en féliciter tous les acteurs. Ne laissons pas retomber le soufflet, toute cette énergie. Surfons sur la vague, longtemps, longtemps, mais sans céder aux vertiges de la glisse. Merci à nos fidèles soutiens : - la Mairie avec ses 40000€ de subventions plus la maison Ducatel ; - Degrèmont qui nous a promis lors des 130 ans de doubler notre subvention 2009 de 20000€ à 40000 € ; - Bricorama qui après l'achat du skiff Bricorama III, baptisé cette année et déjà champion de France, nous a promis un double en attente de livraison ; - l'Assemblée Nationale par l'intermédiaire de notre député, Marie-Anne Montchamp, qui a pu renouveler la subvention de 3000 € déjà accordée il y a deux ans. Merci à toutes les équipes de nos camarades, dévoués et efficaces, qui oeuvrent à la commission sportive, à la trésorerie, au bâtiment, au matériel, à la popote. Je ne veux pas déflorer leurs rapports mais seulement mettre l'accent sur quelques points clés : - D'abord la régularisation de la bande de terrain acquise en 1964, merci à M.Gilain qui vient de boucler un dossier vieux de 45 ans ! - Comme nous avons un nouveau trésorier j'ai voulu le tester, ce n'est pas tout à fait cela mais nous avons quand même subi un contrôle URSSAF comme tous les 10 ans. Ce fut un Page 20 sur 37 test de passage brillamment réussi par James.Bruneau, il a même cru obtenir un remboursement, mais bon, faut pas exagérer ! À mes yeux, c'est un label de qualité, ils sont pire qu'aux impôts ! - La renaissance de l'Écho de l'Encou. Quel outil ! Quel travail ! Quelle réussite ! Bravo Philippe Dekeyser ! Encore faudrait-il maintenant que vous pensiez à lui fournir de la matière et vous en avez. En effet, les signatures y sont encore trop rares, un petit effort, il faut partager le travail pour faire vivre ce magnifique outil. Nous l'avons coopté lors de notre dernier comité, fautil vous demander de le ratifier ? (hourra général !), Merci pour lui. Nous sommes maintenant 15 au comité, c'est important, il y avait longtemps que cela n'était arrivé. Nous avons engagé une mécanique tant de croissance externe, augmentation de l'engagement Degrèmont, que de croissance interne, augmentation du nombre de nos sociétaires. Il faut continuer par une meilleure organisation de nos activités via la commission sportive ce qui entraînera l'augmentation du nombre de rameurs, via la recherche de nouveaux financements extérieurs. Philippe Dekeyser et James Bruneau ont entrepris un travail important dans la recherche des subventions possibles. C'est un maquis, il y a des pistes à creuser, c'est un gros boulot. Ceci dans des perspectives d'agrandissement, ce ne sont pas les idées qui manquent, pêle-mêle : l'acquisition d'une nouvelle bande de terrain, la construction d'un hangar le long du viaduc avec un ponton devant, d'un tank à ramer derrière… Nous n'en sommes qu'au stade des recherches, du défrichement. Ce seront des opérations lourdes, qui engageront l'avenir du club et sur lesquelles vous devrez vous prononcer. Si vous avez des idées d'expansion, de financement, faites-les parvenir à votre comité directeur. C'est tous ensemble que nous serons plus intelligents et que nous continuerons notre ascension. Mettons-y des bases suffisamment solides pour qu'elle soit durable. 2010 sera sûrement moins brillant : dur d'avoir encore 2 titres, nos ex-juniores auront une plus forte concurrence en senior. Mais 2010 peut, doit être plus riche collectivement et voir consolider notre place en 2ème division, c'est à notre portée. Notre challenge sera de reconstituer un groupe senior performant. Jean Jacques Pasternak : « Je suis très heureux d'être parmi vous et particulièrement fier de vos résultats. Pour votre ex-gardienne, je peux vous dire que la commission d'attribution des logements sociaux vient de décider cette semaine de lui faire une proposition. Notre Ville sera toujours avec vous et fidèle supporter. Certes le montant de la subvention a quelque peu baissé cette année car, dans ces périodes difficiles, notre budget a été stabilisé par anticipation de la crise et nous avons privilégié le secteur social. Mais nous serons heureux de vous accompagner dans vos projets de développement. Par exemple, pourquoi ne pas réaliser un ponton commun avec notre futur parcours nature prévu dans l'île ? » IV - Rapport du Trésorier James Bruneau cf. annexe 10 h 21 L’exercice 2008/2009 a été caractérisé par une sensible diminution des subventions et dons d’une part (20000€) et une forte réduction des dépenses liées à l’entretien du bâtiment et aux achats de matériels d’autre part (55000€). Le déficit a ainsi pu être limité à 2496€ contre une estimation initiale de 37662€ confortant ainsi la politique prudentielle en matière de gestion que le Club continue d’appliquer. Page 21 sur 37 Sur le plan des recettes : - Les rentrées de cotisations ont été inférieures aux estimations en raison d’un certain nombre de retards constatés dans le versement des cotisations. Une action pour réduire ce phénomène a été engagée en fin d’exercice. Ses premiers effets se font déjà sentir puisque, à ce jour, le nombre de cotisations en retard a été réduit de plus de 50 % ; - La subvention municipale a été diminuée de 10 %. En raison de la crise, la municipalité a en effet réorienté une partie du budget associatif vers des actions sociales ; - La subvention de la Société Degrémont a été maintenue sur l’exercice à20 000 €, son augmentation, qui sera finalement un doublement, ne sera imputée que sur l’exercice 2009/2010 ; - Enfin, la hausse sensible des revenus financiers est imputable d’une part à un effet volume (maintien de provisions à un niveau de plus de 45000 €) et de la comptabilisation pour la première fois des intérêts courus non échus, d’autre part. En ce qui concerne les dépenses : - Les achats de matériels ont porté essentiellement sur un moteur, un bateau bénéficiant par ailleurs d’une subvention et 4 paires de pelles. L’achat d’une yolette initialement prévu n’a pu être effectué, la subvention (CNDS- Matériels) qui conditionnait cet achat n’ayant pas été accordée faute de fonds disponibles. Les dépenses n’ont de ce fait atteint que 38 % du budget alloué ; - Les dépenses d’entretien du matériel ont également été inférieures de plus de 50 % aux prévisions budgétaires ; - Les dépenses d’entretien du bâtiment ont été fortement réduites par report de travaux lourds à plus tard et par une réalisation en interne de certains travaux dans le cadre du changement de gardien. Par ailleurs 1900 € sur le total de 29332 € sont compensés par un don et un remboursement d’assurance. Au total, les dépenses initiales ont été réduites d’un tiers. - Le doublement des dépenses d’entretien des véhicules s’explique par une remise en état complète de la remorque (structure, électricité, roue jockey, pneumatiques) ; - Les charges d’électricité ont diminué de 32 % suite essentiellement à la réparation des ballons d’eau chaude. Une action va être engagée pour identifier toutes les pistes d’économies d’énergie possibles et réduire sensiblement cette charge. Les dépenses d'eau ont également diminué de 23 %, le fait de ne plus systématiquement laver les bateaux n'y est sûrement pas étranger. - L’augmentation des dépenses de secrétariat est liée aux frais de régularisation de l’achat de la bande de terrain ; - Enfin la hausse des charges salariales (31 %) trouve son origine dans le recrutement du deuxième entraîneur (01/04/09). Elles ont toutefois été inférieures de 25 % au montant initialement budgétisé. Page 22 sur 37 V - Rapport des Vérificateurs aux comptes 10 h 27 (Xavier Lehongre – Philippe Braquier) Philippe Braquier : Nous soussignés, Xavier Lehongre et Philippe Braquier, avons été nommés commissaires vérificateurs afin de vérifier les comptes qui vous sont présentés. Nous avons : vu et vérifié par sondage les pièces comptables qui nous ont été présentées, demandé les corrections sur l'imputation d'une facture et le libellé d'une autre fait part de nos recommandations suivantes : o Détailler un suivi des frais d'entraînements / frais de déplacement o Détailler un suivi des frais pour la maison Ducatel o Maintenir des efforts sur les renseignements des factures qui manquent parfois de clarté (impossible de savoir à la lecture sur quoi porte la facture) o Limiter au maximum les indemnisations de frais par compensation sur le coût de la licence (suivi comptable très approximatif) Nous avons noté certaines dépenses fréquentes liées aux frais de déplacement (véhicule de tourisme, camionnette, ou frais d’avion) qui nous ont semblé onéreuses, en imaginant trouver d’autres alternatives à ces déplacements. Nous avons demandé dans un souci de traçabilité, que les dons se fassent directement par versement au comité directeur, justifiés pour telles ou telles dépenses, plutôt que par le paiement de factures directes. Nous avons constaté l’utilisation d’un ancien compte « vêtements » pour le suivi de l’accueil de publics divers (handicapés, collégiens etc..), et nous avons souhaité que soient mieux explicitées les facturations faites aux collèges (ou à la mairie) dans le cadre de l’accueil des élèves pour l’initiation à l’aviron. En conclusion, les comptes sont bien tenus. Ils sont « sincères et véritables », aussi nous vous invitons à les approuver et à donner « quitus » au trésorier. VI - Quitus pour la gestion 2008-2009 voté à l'unanimité VII - Élection des vérificateurs aux comptes Wilhelm Keller se présente pour remplacer Xavier.Lehongre. VIII - Rapport du Directeur sportif Olivier Burgun élu à l'unanimité. 10h40 J'avais qualifié l'année 2007 d'échauffement, 2008 des extrêmes, 2009 c'est la reprise de couleurs pour l'Encouragement. Je veux d'abord reprendre certains résultats. Les juniores nous ont amené nos plus beaux résultats. En bateaux courts : Hélène Lefebvre Marie Vaisse-Sansot Alice Mayne Championne de France en skiff, 2ème en pair oar, 4ème en skiff. En bateaux longs, associées à Noémie Meunier, elles sont « Championnes de France » en 4X. Page 23 sur 37 Enfin, aux Championnats du Monde à Brive, Alice Mayne 4ème en 4XJF Marie Vaisse-Sansot 5ème en 8+JF Hélène Lefebvre 9ème en 1XJF. Bravo et continuez ! Applaudissements Pour les autres rameurs, Frédéric Personat 13ème en 1XMH, il est à sa place. Le 2XJH, Julien Leclancher et Charles Vilcoq est aussi à sa place. Ce dernier s'entraîne de plus en plus, il vient encore de démontrer qu'il progresse. Je pense que nous avons de jeunes seniors qui vont progresser et j'en suis ravi car cela commence à donner un peu d'étoffe là où nous pêchons. Julien Leclancher fait malheureusement 27ème à la Tête de Rivière des bateaux courts, il avait pourtant un très bon ergo. Il aurait presque pu passer en équipe de France B et nous aurions eu 4 personnes en équipe. C'est dommage pour quelques secondes. J'ai aujourd'hui une pensée toute particulière pour Frédéric Personat. Il lutte actuellement contre une maladie grave. Le pronostic est bon et nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement. Pour ceux qui veulent lui faire passer un petit mot d'encouragement, nous faisons circuler une feuille. J'espère qu'il sera à nouveau parmi nous en septembre 2010 pour nous amener de très bons résultats. 8+CH, Antoine Péronnet, Jérémie Auray, Bryann Sellam, Axel Pelletanche, Adrien Méhio, Thomas Fadié, Louis Jouhet, Alexis Tuil, 5ème en finale mais pas vraiment à leur place. Ce bateau n'est pas décevant, menant la course 1000 m, mais ils ont eu du mal à terminer dans un vent contre qui n'a pas été favorable à leur potentiel. Une médaille était tout à fait jouable. Ce 8 n'a jamais démérité, a toujours ramé dans une bonne ambiance et il méritait une meilleure fin de saison. Applaudissements 4XCF, Nejma Bouarrouzn, Andréa Berthet, Alizé Conter, Emilie Wendling, toutes cadettes 1 ont créé la surprise avec leur 5ème place inattendue. Elles continuent à s'entraîner régulièrement, c'est un bateau très prometteur pour 2010. Applaudissements J'ajouterai que ce bateau est 2ème aux championnats de France scolaires et le collège Brossolette est champion d'académie et 7ème national. Merci à Anne Nottelet qui les encadre. Applaudissements Nous pêchons toujours par les seniors, j'évoquerai juste le 4XJF qui a eu le brio de réaliser une très belle 4ème place chez les seniores. Applaudissements Pourquoi ces résultats ? D'abord la qualité du professionnalisme d'Éric Nottelet aidé depuis avril par SamyChenouf. Je pense que ce dernier a su très bien s'intégrer dans un club qu'il Page 24 sur 37 connaissait déjà pour y avoir ramé en 96-97. Il emboîte parfaitement Éric Nottelet, cela forme une équipe de choc qui doit nous amener de brillants résultats. Deux entraîneurs comme nous le souhaitions l'an dernier mais c'est le minimum pour nos prétentions : entrer en 1ère division en 2011. Il faut donc déjà rebondir sur la faisabilité d'un 3ème entraîneur. Certains vont soulever le problème budgétaire. Je vais tout faire cette année avec ma commission sportive pour réfléchir comment avoir un jeune entraîneur en formation. Soit un renfort pour un coût minimum. Trois entraîneurs ne seront pas du luxe par rapport à notre niveau et nos prétentions. Les résultats tiennent aussi, sans me passer de pommade, à la motivation de l'équipe sportive qui aide ces professionnels à faire leur métier le plus agréablement possible. L'arrivée de Samy Chenouf permet de se consacrer à la fois aux athlètes de haut niveau, aux jeunes compétiteurs et aux loisirs, débutants ou non. Depuis septembre Éric Nottelet et Samy Chenouf aident l'organisation le samedi matin de l'accueil des débutants accompagnés de Jean Luc Merchadier, Anne Marie Teychenié-Coutet et Stéphane Grynszpan rejoints cette année par le retour de Jacques Prinet. Cette équipe permet d'avoir une bonne dynamique au niveau de l'accueil, de la formation des adultes, j'y tiens énormément. Nous avons trop pêché ces dernières années par cela, il faut remettre de la motivation et de la rigueur dans ce domaine. Dans cette dynamique, le comité vous soumettra un vote d'une somme exceptionnelle de 47000 € pour l'achat de bateaux neufs, la moitié en compétition, la moitié en initiation loisir. Je pense que maintenant pour l'Encouragement s'occuper du haut niveau est un plaisir mais s'occuper des autres rameurs doit devenir un réflexe. Je remercie essentiellement trois personnes cette année. Anne Nottelet pour son Association Sportive au Collège Pierre Brossolette, son efficacité, le vivier de jeunes qu'elle nous amène chaque année depuis je ne sais combien d'années et sans elle notre structure minimes, cadets, juniors serait très pauvre. Myriam Lamolle pour son investissement à la barre du 8 cadet et Monique Coupat toujours présente pour donner un coup de main ou pour les tâches qu'on lui demande. Applaudissements Au niveau du recrutement des jeunes, nous sommes toujours dans les mêmes axes : Collège Pierre Brossolette avec Anne Nottelet, le challenge ergométrique inter-collèges que nous devons encore développer mais ce n'est simple, cela dépend des humeurs des principaux des collèges, des professeurs d'EPS et surtout cette année du Forum des associations qui a été très efficace. C'est mieux organisé, nous avons demandé à être mieux placés, il y a encore beaucoup de choses à y faire, nous n'avions pas assez mesuré son impact pour le recrutement des jeunes mais aussi des adultes. Il peut être un vecteur important de nouveaux sociétaires. Je tiens à souligner le travail d'Arnaud Lotti cette année qui m'a énormément aidé ainsi que Philippe Dekeyser qui nous a rejoints le mois dernier au sein du comité pour son travail au niveau de l'Écho de l'Encou. J'associe aussi Élisabeth Floc’h qui me sert beaucoup comme une merveilleuse secrétaire. Applaudissements Page 25 sur 37 Pour terminer, je m'exprimerai en tant que vice-président. En mai, j'ai été l'initiateur de la clarification des retardataires du paiement de leurs cotisations. J'assume pleinement cette mise à plat car il me semble inadmissible que de nombreux sociétaires puissent ramer en toute tranquillité sans s'acquitter de leurs cotisations. J'ai demandé au président cette régularisation et pour la majeure partie c'est rentré dans l'ordre. Mais je demande aussi l'application des statuts, c'est-à-dire une majoration de 10 % à partir du 1er mai et de 20 % après la fin de l'exercice. J'insiste sur le fait que la cotisation est payable dès le début de l'exercice et non à terme échu. Applaudissements Arnaud Lotti : Nous étudions des pistes pour obtenir des subventions départementales et régionales. Ce n'est pas simple, nous montons les dossiers mais il n'y a encore rien de fait, loin de là, car ce n'est pas simplement faire la queue et prendre un chèque. Nous avons eu un rendez-vous au conseil régional il y a 8 jours Philippe Dekeyser : Missionnés par le président, nous avons réalisé un dossier de partenariat au sens large qui doit permettre aux collectivités territoriales et aux partenaires privés de s'unir dans des projets développés autour de l'agrandissement, etc. Nous avons été reçus 2 heures au Conseil Régional, le dossier a impressionné, il en ressort 4 pistes : l'émergence des filles, du développement de la section sportive du Lycée Branly, de l'accueil des handicapés et d'un événement de portée nationale. Le dossier a vocation à réunir toutes les parties dans des projets communs. Je suis nouveau mais il y a plein de choses à faire dans ce club et notamment trouver le moyen de repousser les murs pour s'agrandir, c'est la mission que nous nous sommes fixé. Applaudissements Éric Nottelet : N'oublions pas le cycle du Collège Branly que nous avons repris cette année avec des classes de 4èmee et 5èmes. Il est très opportun de signaler l'importance de l'Association Sportive du Collège Pierre Brossolette, notre 8 cadet en est issu à 100 %, de même que le 4XCF, Noémie.Meunier, Hélène.Lefebvre, cela représente le plus gros potentiel de recrutement du club. Un grand merci à Anne et Philippe Leclancher même s'ils ont quitté l'encadrement, ils ont été très présents toute la saison et un appui très utile et important. Nos juniores ont représenté le club au plus haut niveau international dans deux finales à Münich et Gand, elles ont aussi obtenu une médaille d'argent aux championnats à la mer. Le classement des clubs dépend aussi du nombre de licenciés ce qui ne nous favorise pas. Jean Luc Merchadier : On peut dire que nous sommes le premier club français par rapport à la densité des rameurs et des résultats. Éric.Nottelet : Le Match aura lieu la semaine prochaine, merci à Wilhem Keller et Alain Lepoultier qui ont permis au 8 de fonctionner dans de bons entraînements. Olivier Burgun : Merci d'avoir une tenue club pour le Match, si les filles pouvaient aussi avoir une tenue homogène, suivre l'exemple de la charmante tenue de Catherine Rigaux, chemisier blanc, jeans ! Jean Luc Merchadier: L'élégance et la vitesse ! Page 26 sur 37 Jean Luc Merchadier: Merci à tous ceux qui ont encadré les loisirs débutants cette année, 11 sociétaires pour 50 vacations, soit 5 par personne, si on était plus nombreux cela serait encore moins par personne : Anne Marie Teychiné-Coutet, Antoine Briand, Jean Prat, Stéphane Grynszpan, Béatrice Floc’h, Bruno Zmuda, Josiane Hue, G Vicot, Cathy Rigaux, Philippe Coia. (Départ de M. Pasternak) Michel Philbert : Pas moins de 7 randonnées organisées cette année : le Lot (15 et 4 yolettes), la Meuse (2), le Cher (1), Lagny (6), Marseille (5), Groix (4), Portugal (2), sans oublier nombre de compétitions en loisirs. Les portugais m'ont mis au défi d'organiser un 20 km en juin. Cela pourrait s'insérer dans le projet fédéral de courses de longue distance. Applaudissements IX Rapport du Directeur des bâtiments Jean-Luc Merchadier 11 h 08 Je cumule et le déplore. Je ne sais pas faire et le prouve tous les jours. Je cherche un directeur des bâtiments compétent et motivé. Sur un budget de 42 600 € nous avons dépensé 29322€. Pourquoi ? Parce que j'ai bloqué les dépenses au vu des incertitudes qui sont apparues sur nos rentrées financières : mairie, Degrèmont, dons. Qu'avons-nous fait ? L'entretien courant plus la réfection des chêneaux côté Pinon. Nous avons aussi pris en charge la facture d'électricité des travaux réalisés en 2008. Qu'avons-nous reporté ? La peinture de la charpente métallique (7000 €), des vestiaires (5000 €), la remise en état du logement par force (12500 €), la maçonnerie en façade (4000 €), soit un total de 26000 €. Pour autant vous verrez que notre projet de budget pour 2010 n'est que de 15000 € par priorité souhaitée au matériel sportif. Nous ferons la maçonnerie pour 4000 € et tout le reste pour 11000 € dont les peintures et le logement. Comment ? Grâce à l'arrivée du nouveau gardien : des travaux en interne nous coûteront moins chers que réalisés par des entrepreneurs car nous avons prévu des heures de travaux d'entretien dans son contrat. Comme vous le disait M.Gilain l'an dernier, le coût d'un gardien plein temps est compensé en partie par les économies sur petits travaux qu'il permet. Il nous restera pourtant à faire notre toiture du hangar pour 35000 €. Nous devrons réaliser une étude approfondie de faisabilité courant 2010 car le temps joue dangereusement contre nous. Par ailleurs le ponton côté continent devrait être remplacé par la mairie, Arnaud Lotti reprendra ce dossier de Michel Gilain. Le bâtiment a été remis en état, il faut l'entretenir régulièrement ce qui reviendra au moindre coût. Wilhem Keller : Pour économiser l'énergie et refaire la toiture à moindre coût ne pourraiton envisager la pose de panneaux solaires avec EDF, il y a de grosses subventions à récupérer. Jean Luc Merchadier : G xxxx Vicot a été missionné pour diriger un groupe d'étude sur ce thème des économies d'énergie. X - Rapport du Directeur du matériel sportif Christian Lecesve Page 27 sur 37 11 h 14 Cette année Bricorama nous a offert un skiff, Bricorama III. Le Conseil Général du Val de Marne nous a dotés d’avirons de pointe (Prix du Président de 2247 €) que le club a complété pour équiper un 8. Activités de l’atelier - Restauration d’un double canoë par l’équipe Jean Paul Pieddeloup & Daniel Bouissou. - Peinture d’avirons neufs par les cadets. - Réparations diverses : merci à Roland Deboux, à Thierry Barthes, à P.Coia et aux autres. L’équipe de l’atelier accueillera avec plaisir d’autres bénévoles ! Dans le hangar : nettoyage, rangement des bateaux, les skiffs du club sont plus faciles d’accès, pose de supports supplémentaires par l’équipe Jean Paul Pieddeloup, Dxxx Bouissou, Michel Philbert et les entraîneurs. Inventaire : il avance progressivement, des bateaux en bois n’ont pas de propriétaire identifié à ce jour. Que les propriétaires se fassent connaître ! Sécurité Le trafic sur la Marne s’intensifie, les collisions aussi ! La navigation requiert une attention très soutenue : rester à sa berge, se retourner (le 4, même s’il y a un barreur, ou le 8) et être attentif lors des changements de côté. Tarif horaire de réparation : 54 €/heure TTC Au retour de la sortie - Essuyer les bateaux et signaler les problèmes sur le cahier des sorties en précisant le numéro du bateau (celui des avirons). - Remettre les avirons à leur place ! - Remettre le bateau à sa place (l’avant du bateau vers le fond du garage, sauf exception) L’équipage pourra se faire aider ! Bonnes navigations ! Applaudissements Olivier Burgun : Que faisons-nous de ces bateaux abandonnés ? Jean Luc Merchadier : Si les propriétaires ne payent pas leurs cotisations, ces bateaux appartiennent au club. Terminons cette opération d'identification, on verra ce qu'on fera de ce qui restera : utilisation par le club, vente ou poubelle selon les cas. Thierry Simon : Merci à Olivier Burgun et Éric Nottelet de leurs efforts pour nous fournir une coque. Pourrait-on référencer les bateaux selon leur portance ? XI - Rapport du Popotier Béatrice Floc’h 11 h 23 Je vais essayer d’être brève car, tout ou presque, a déjà été dit en ce qui concerne la popote. Page 28 sur 37 A contrario de l’année 2008, plus de locations de salle et plus de manifestations sportives et festives : Journée Caillat, Fête du club qui s’est transformée en un super anniversaire des 130 Ans. Un Grand Merci Encore à tous ceux qui nous ont suivi et aidé à réaliser, le 19 septembre, ce qui pour un essai s’est transformé en un coup de maître, en particulier, à notre chef, Philippe Sellier et à ses acolytes en cuisine (Victoire, Anastasia, Guillaume et Vincent), sans oublier bien évidemment nos deux coaches, Éric Nottelet et Samy Chenouf et notre ITman pour les chronos, Philippe Dekeyser. Un seul bémol à cette belle année 2009 : nous n’avons toujours pas de gardien à plein temps, nous espérons pouvoir régler la situation d’ici peu si RM.Filo accepte la proposition qui lui est faite. Le cahier des charges a été vu avec Isabel Pailhole qui, je vous l’assure, sera en parfait accord avec ce que nous attendons : repas le week-end, propreté du club dans son ensemble, de la salle de musculation à la cour en passant par les vestiaires et le bureau, et la salle d’honneur bien sûr. Nous avions programmé avec Alex Pérahia, le repas des Champions le 28 novembre, mais Alice Mayne ne pouvant être présente, celui-ci est reporté au mois de janvier. Idem pour le repas des Vénérables, organisé par Michel Philbert, qui lui aussi aura lieu en début d’année 2010. En attendant, nous comptons sur votre présence pour le déjeuner du Match Encou/Basse-Seine qui aura lieu dimanche prochain. Depuis l’année dernière, nous sommes en charge des vêtements et nous serons à même de vous présenter, en plus des traditionnels combinaisons, tee-shirts et coupe vents, des casquettes, visières, sacs de sport et serviettes de bain aux couleurs de l’Encou au printemps prochain. Merci à Arnaud Lotti, grâce à son fournisseur nous n'aurons pas le poids du stock à supporter. Pour ma dernière année à la popote et au comité, j’espère une continuité et l’aboutissement de ce que nous avons entrepris depuis 5 ans. Nous avons des candidatures déclarées pour reprendre le flambeau, enfin au moins une ! Au féminin, SVP Patrick Madelenat : Quelles sont les mesures qui seront prises si la gardienne ne part pas ? Une partie du désastre vient des relations de familiarité entre la gardienne et de trop nombreux sociétaires. Il faut que ce soit noté au niveau du cahier des charges : on n'embrasse pas le personnel ! Jean Luc Merchadier : Si RM.Filo refuse les propositions qui lui sont faites elle perdrait son droit au logement social. Dans une telle hypothèse, nous la prierons de quitter immédiatement les lieux avec l'aide de la force publique si besoin. Je ne pense pas que nous en viendrons à cette extrémité, je pense que le dénouement interviendra avant la fin de l'année. Quant à insérer de tels articles dans le cahier des charges, sûrement pas. Ce sont des règles de bon sens qu'il appartient à chacun d'entre nous d'appliquer. Il convient de respecter les gardiens comme tous nos employés. Maintenant des relations d'amitié peuvent se nouer entre tel ou tel, à chacun de faire en sorte qu'elles n'influent pas sur la qualité du travail fourni. Tous les rapports sont approuvés à l'unanimité. XII - Présentation du budget pour 2010 James Bruneau Page 29 sur 37 cf. annexe 11 h 34 Le budget pour l’exercice 2009/10 se caractérise par une sensible augmentation des subventions d’une part et un effort particulier sur l’augmentation de la flotte de bateaux d’autre part. Sur le plan des recettes - Le montant des rentrées au titre des cotisations, par prudence, a été évalué au même niveau que celui atteint en 2009. Toutefois, les actions engagées pour résorber les retards et l’augmentation du nombre d’adhérents devraient conduire à un volume de recettes sensiblement supérieur ; - Une sensible augmentation du concours municipal a été demandée et est espérée pour le remettre au niveau de 2007 et 2008 avec en plus un rattrapage du rythme de progression des années antérieures ; - La progression des subventions diverses inclut notamment une subvention sport emploi (12000 €) demandée en avril dernier et pour laquelle nous attendons une réponse prochainement dont on peut raisonnablement penser qu’elle sera positive ; - Les ressources provenant du mécénat (Degrémont) doublent conformément à la promesse faite par ses dirigeants lors des 130 ans de l’Encou ; - Enfin, les rentrées financières diminuent par rapport à 2009 en raison de la faiblesse des taux d’intérêts et de la non reproduction de l’effet « intégration des intérêts courus ». Sur le plan des dépenses - La progression du poste achat de matériel sportif reflète l’effort de développement entrepris par le club tant envers les rameurs « loisirs » que ceux pratiquant la compétition. Les dépenses en matériel vont ainsi représenter plus de 22 % du total contre seulement 3 % en 2009. Les achats porteront sur un 4X, trois 2X, un skiff, une yolette et un moteur pour un bateau de sécurité. Une subvention sera sollicitée auprès du CNDS ; - L’entretien du bâtiment va peser de manière encore limitée en 2010 sur le budget. La prise en charge d’un certain nombre de travaux par le nouveau gardien et le report pour quelques temps de la réfection du toit du hangar à bateaux vont en effet permettre de contenir ces dépenses et concentrer l’effort budgétaire sur les achats de bateaux ; - Les charges d’entretien de véhicules vont retrouver leur niveau antérieur avec une très légère progression liée à l’augmentation du nombre de moteurs de bateaux d’accompagnement ; - Les dépenses de secrétariat incluent une provision pour la refonte du site internet du club ; - Enfin les charges salariales qui constituent toujours le poste le plus important des dépenses sont attendues en augmentation de 18 400 € en raison de la charge en année pleine du deuxième entraîneur et surtout du recrutement d’une gardienne. Le pourcentage de ces charges dans le total des dépenses demeurera toutefois stable à 41 %. Olivier Burgun : Pour les bateaux, c'est une marque américaine, Wintech, très intéressante en rapport Q/P. En montant, nous avons fait 50/50 loisir/compétition. Les pelles ne sont pas incluses dans notre budget, il faudra les négocier. Jean Luc Merchadier : Notre réserve financière est nettement supérieure à notre déficit prévisionnel, nous n'avons donc aucun souci pour 2010 et je ne doute pas que, comme d'habitude, nous sachions trouver des économies d'une part et des recettes complémentaires d'autre part. Le budget est adopté à l'unanimité. 11 h 48 XIII - Questions diverses Page 30 sur 37 Monique Coupat : Il faut veiller à la propreté de notre salle de musculation, de trop nombreux adultes ne retirent plus leurs chaussures. Jean Luc Merchadier : Faites respecter l'autodiscipline et mettez des chaussettes propres ! Gxxx Vicot : Il faut aussi en fermer la porte pour économiser le chauffage. XIV - Remise des Trophées 11 h 50 Challenge Huet : meilleur rameur Pour la troisième année consécutive, c’est Hélène Lefebvre qui aura été sans contestation possible notre meilleur rameur avec 8 victoires, dont sa double casquette de championne de France, devant Alice Mayne avec 6 victoires. Applaudissements Hélène Lefebvre : Je remercie le club pour le prêt du skiff mis à ma disposition, c'est un magnifique outil. Merci à Éric Nottelet pour la qualité de son travail, notamment autour de moi. Le Greffon - fondateur Jacques Van Ler Berghe en 1993 sociétaire qui a fait ses premières rames dans un autre club Cette année nous allons reconnaître une greffe très spéciale. Notre jury a sûrement pensé qu'il fallait donner du lustre à ce trophée créé en 1993 tant pour rire de nous-mêmes que pour honorer les qualités de ceux qui nous rejoignent pour le meilleur et le plaisir de tous. Et donc lui donner une dimension internationale en choisissant un belge, rameur fabriqué à la Société Royale de la Meuse, sise à Liège, et venu s'inscrire à l'Encou dès sa traversée de la frontière en 1977. 32 ans après, la greffe tient toujours, tellement bien qu'on ne la voit plus, même si des fois on l'entend. Je ne vous referai pas son panégyrique déjà fait car récipiendaire du Trophée Manalt en 2003. C'est un choix particulièrement bienvenu cette année pour mettre justement en lumière celui qui, retiré du comité comme vous le savez tous, a en 2009 bouclé le dossier de la bande de terrain vieux de 45 ans et négocié avec talent le doublement de la subvention Degrèmont. J'ai nommé notre éternel vice-président délégué, Michel Gilain. Applaudissements Michel Gilain : Merci. J'espère pouvoir refaire le Marathon de Liège avec l'Encou. Trophée MANALT aimable et festif créé en 1988 grand sportif, grand dirigeant, grand camarade Son inscription a été entérinée par le comité le 13 septembre 1994. 15 ans de société seulement direz-vous, mais la valeur n'attend pas nécessairement le nombre des années. Il sortait sûrement de chez le docteur : « Dites 33 »… ans ? L'âge idéal pour lui conseiller de faire du sport. À force de nous voir passer et repasser déjà son côté popote-, elle s'est « jetée à l'eau ». Trop tard pour une carrière sportive de haut niveau, mais grâce à une solide formation assurée par moi-même et quelques autres… il lui reste une belle marge de progression ! Cela ne l'empêche pas de tâter de la compétition tant à la rame, notamment lors de courses d'accompagnement au Match, qu'à la barre d'équipages hautement compétitifs, dont un certain 8 emmené par Jean-Yves Page 31 sur 37 Berthou à Vichy. Mais bien aussi de ballades et autres auxquelles elle apporte son savoirfaire et sa toujours bonne et belle humeur, en rivière ou à la mer, j'ai notamment quelques souvenirs de la rade de Brest. C'est aussi une supportrice hors paire – oui c'est une femme – sur les bassins, même à l'étranger, voire chez les anglo-saxons. Enjouée, organisatrice, toujours partante même à voile, disponible, c'est une meneuse – on est de la revue. Sa première apparition au comité est signalée en février 2001, elle y apparaîtra épisodiquement jusqu'à une présence permanente à partir d'octobre 2004. Il faut dire qu'elle s'était investie depuis longtemps dans l'équipe de notre irlandais, celui qui boit de l'eau perlée. Elle en deviendra officiellement adjointe en décembre 2003 avant de briguer vos suffrages lors de l'AG de 2004. Comment les lui refuser ? Et bingo ! Elle dépose illico son maître et prend la main sur toute la popote. La suite vous la connaissez. Pour notre plus grande satisfaction elle vient d'acheter un appart., euh non, sur la lancée du travail initié par Philippe Oberlé elle a su densifier une équipe solide autour d'elle dans la continuité. Dynamique elle a su doper une activité sans laquelle l'Encou ne serait pas l'Encou. Ses organisations, toujours plus fastueuses, recueillent les faveurs et les louanges de tous. Mais quel boulot ! Quel nombre d'heures passées en des tâches obscures et ingrates pour trop souvent entendre des réflexions désagréables. Mais sa gentillesse, son allant, son efficacité ont su souder un team redoutable autour d'elle. Bien fol serait celui qui oserait s'y attaquer aujourd'hui. Jusqu'à cette apothéose des 130 ans que nous lui devons et dont elle fut l'âme. Pour finir en référence circulaire : non, décidément, la valeur n'attend pas le nombre des années… Béatrice FLOC’H ! Standing ovation Béatrice Floc’h : Merci au jury. C'est grâce à nos deux présidents et à J.Prinet que je suis là. Un grand merci à P.Oberlé. La séance est levée à 12 h 03 « Le bar est ouvert ! » Page 32 sur 37 BILAN au SEPTEMBRE 2008 ACTIF 30 PASSIF exercice exercice 2008 2007 IMMOBILISATIONS exercic e 2008 Terrains 1 740 1 740 Constructions 3 105 3 105 CAPITAUX PROPRES Report nouveau Résultat 0 TOTAL Autres immobilisations 0 corporelles Autres immobilisations 914 financières TOTAL 5 761 ACTIF CIRCULANT Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités TOTAL TOTAL ACTIF à 0 0 0 exercice 2007 16 696 -16 696 0 914 5 761 provisions charges TOTAL pour 54 209 23 595 54 209 23 595 0 0 0 0 61 221 61 221 41 480 41 480 DETTES dettes fiscales et 10 708 4 203 sociales autres dettes 2 063 19 442 TOTAL 12 772 23 646 66 981 47 241 TOTAL PASSIF Page 33 sur 37 66 981 47 241 COMPTE de RESULTAT 2008 PRODUITS D'EXPLOITATION subventions d'exploitation reprises sur amortissements et provisions autres produits TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION achats de matières premières et autres approvisionnements autres achats et charges externes impôts, taxes et versements assimilés salaires et traitements charges sociales dotation aux amortissements dotation pour risues et charges TOTAL RESULTAT D'EXPLOITATION PRODUITS FINANCIERS autres intérêts et produits assimilés TOTAL CHARGES FINANCIERES intérêts et charges assimilées TOTAL RESULTAT FINANCIER RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS PRODUITS EXCEPTIONNELS produits exceptionnels sur opérations de gestion TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES TOTAL RESULTAT EXCEPTIONNEL TOTAL DES PRODUITS TOTAL DES CHARGES BENEFICE OU PERTE (total des produitstotal des charges) exercice 2008 exercice 2007 98 874 0 91 693 190 568 93 617 0 104 995 198 613 431 71 100 978 4 515 38 346 16 158 0 30 614 191 044 -476 138 956 4 490 38 507 17 657 0 16 753 216 436 -17 823 542 542 849 849 66 66 476 0 72 72 777 -17 046 0 350 0 350 0 350 191 110 199 812 191 110 216 508 0 -16 696 Page 34 sur 37 Projet de budget pour 2009 RECETTES COTISATION SUBV MUNICIPALES SUBV DIVERSES MECENAT DONS EQUIPEMENT ET DIV REVENUS S/PLACT RECETTES DIVERS TOTAL RECETTES DEPENSES ACHAT MAT SPORT FOURN ENTRET MAT SPORT "- remboursements assurances MAT SPORT FOURN ENTR BAT "- remboursements assurances BAT ENTR ET REP VEHICULES+ LOYER ASSURANCES FRAIS DPCT "-remboursements rameurs FRAIS ENTRAINEMENT FRAIS DE RECEPTION EDF EAU PTT/ SECRET/ TELECOM LICENCES EQUIPT DIVERS IMPOT ET TAXES SALAIRES+FORMATION CHARGES SOCIALES TOTAL DEPENSES RESULTAT réalisé 2007 budget 2008 réalisé 2008 budget 2009 83 539 44 650 2 235 20 500 11 030 1 363 850 791 164 958 84 000 44 650 4 000 20 500 11 000 2 000 542 1 000 167 692 75 717 44 650 15 687 20 000 11 450 834 543 84 000 47 650 7 000 30 000 12 000 0 800 1 000 182 450 15 610 29 796 -20 094 16 000 12 000 16 846 6 599 -1 269 15 000 10 000 29 614 26 200 18 794 -13 873 42 600 1 552 7 780 29 926 -14 762 1 949 853 9 914 3 136 854 6 154 1 963 4 490 38 790 17 375 164 900 1 800 8 500 16 000 1 896 8 513 23 689 -7 088 2 000 8 600 16 000 1 573 13 200 2 253 1 164 6 681 1 200 12 000 3 000 2 800 7 000 0 4 700 95 212 57 -2 208 2 600 1 000 12 000 3 000 1 000 6 200 2 000 4 600 57 000 169 900 Page 35 sur 37 168 881 4 515 38 347 16 158 137 997 30 885 220 112 -37 662 Passage du budget au compte de résultat TOTAL RECETTES "+ remboursements assurances MAT SPORT "+ remboursements assurances BAT "+remboursements rameurs TOTAL DES PRODUITS réalisé 2008 TOTAL DEPENSES "- remboursements assurances MAT SPORT "- remboursements assurances BAT "-remboursements rameurs Dotation aux provisions pour charges (travaux ) Regul bande des 5 M TOTAL DES CHARGES 137 997 1 269 RESULTAT DE L'EXERCICE 0 168 881 1 269 13 873 7 088 191 111 13 873 7 088 30 615 270 191 112 Page 36 sur 37 Les Partenaires de l’Encou Page 37 sur 37