FILLE DE NEIGE

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FILLE DE NEIGE
Textes supports pour les 5AP
Mademoiselle Candy
Melle Candy devait être âgée d’environ vingt-trois ou vingt-quatre ans.
Elle avait un ravissant visage ovale et pale avec des yeux bleus et une chevelure châtain clair.
Elle était si mince et fragile qu’on avait l’impression qu’en tombant elle pourrait se casser en
mille morceaux comme un vase en porcelaine.
Melle Jennifer Candy était une personne douce et discrète qui n’élevait jamais la voix, que l’on
voyait rarement sourire mais qui possédait le don exceptionnel de se faire adorer de tous les
enfants qui lui étaient confiés.
D’après Ronald Dahl, Matilda.
Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avait sept enfants, tous des garçons. Ils
étaient forts pauvres et leurs enfants les gênaient beaucoup parce qu'aucun ne pouvait gagner
sa vie.
Un soir que les enfants étaient couchés et que le bûcheron était au coin du feu avec sa
femme, il lui dit: « Je ne saurai les voir mourir de faim devant mes yeux. Je suis résolu de les
mener se perdre aux bois; tandis qu'ils s'amuseront à ramasser du bois, nous n'aurons qu'à nous
enfuir dans la forêt sans qu'ils nous voient. »
Charles Perrault.
FILLE DE NEIGE
Il était une fois, un vieux et une vieille qui avaient tout mais pas d’enfants.
Un jour, il est tombé de la neige jusqu’aux genoux. Alors les vieux sortent et se font une fille
de neige.
Heureux, ils la regardent sans pouvoir détacher leurs yeux. Voilà que fille de neige remue ses
membres, se met à marcher et se dirige vers leur isba ...
(Conte populaire russe)
Isba : maison en bois des paysans russes.
Lala Fatma N’Soumeur était d’une grande beauté et s’épanouissait à mesure qu’elle
grandissait. A seize ans, elle était de taille moyenne, forte et avait le corps robuste et la
démarche souple. Son visage de forme ovale était de teint clair, ses pommettes roses laissaient
entrevoir une santé florissante qu’entretenait l’air pur et
vivifiant du Djurdjura. Ses cheveux, couleur des blés lui tombaient derrière le dos comme une
ceinture. Elle se plaisait à les dénouer afin de les sentir flotter librement sur ses épaules au gré
de la brise qui souffle de la montagne. Ses grands yeux bleus étaient empreints de douceur et
de bonté et possédaient la particularité d’inspirer le respect de ceux qui l’approchaient. Dès
son jeune âge, elle fait preuve d’une forte personnalité.
D’après Tahar Oussedik Ed.Enal
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Texte :
C'était une grande femme mince, au visage maigre, très allongé, dont les yeux bleus très
pâles faisaient penser aux eaux incolores des étangs gelés en hiver .Elle se tenait assise, un peu
renversée en arrière, ses mains reposant sur ses genoux, parmi les étoffes de son ample jupe
noire .Elle vivait seule depuis longtemps. Son mari était mort dans leur jeunesse et
Marie était l'enfant, de son unique fille, morte, elle, aussi depuis des années. La grand-mère
était vieille maintenant, mais c'était toujours une femme courageuse, solitaire, fermée .Et
même, à mesure que le temps passait, tout cela s'accentuait en elle, son goût de la solitude
surtout. Lorsqu'elle traversait le village avec ses chèvres, elle passait silencieuse, la tête abritée
sous un grand mouchoir noir afin de ne voir personne.
D'après Raymond Vincent.
Le merle blanc
Il était une fois, un roi assez vieux qui avait trois fils .Les deux aînés étaient méchants,
emportés, brutaux même. Quand au cadet il était doux, mais assez simple d’esprit. Un certain
jour, le roi les rassembla tous trois et leur dit :
-«On m’a assuré qu’à cinquante lieues d’ici, il y a une bête merveilleuse qu’on nomme le
merle blanc. Cette bête a le pouvoir de rajeunir celui qui peut la posséder. Me voilà avancé en
âge : si donc quelqu’un pouvait m’apporter cette bête merveilleuse, je suis disposé à l’en
récompenser par ma couronne. »
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