Les rivières : Le canal de la Lys vers 1900

Les rivières : Le canal de la Lys vers 1900
A la Motte-Baudet, la Vieille Lys (carte n°7) passe sous le canal par un siphon pour se diriger
ensuite sur Calonne. Sur la droite, vous remarquerez les chaumières. De nos jours, des gens
font restaurer des chaumières et celles-ci sont souvent pittoresques. Aux environs de 1810, le
secrétaire général de la Préfecture a publié un précis statistique sur le département du Nord et
j’ai été surpris de lire dans celui-ci que, somme toute la campagne dans le Nord n’était pas mal,
mais qu’il était dommage qu’elle soit enlaidie par ces affreuses chaumières.
En 1913, il y avait encore à Merville un couvreur de chaume. A l’époque on disait un couvreur
de paille. Il y a quelque temps, j’ai entendu dire qu’il en existait encore un dans
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Les rivières : Le canal de la Lys vers 1900
l’arrondissement ; il avait plus de 70 ans et il estimait qu’il avait des commandes pour plusieurs
années à cette époque où tant de jeunes ne trouvent pas de travail. L’administration lui avait
demandé de former des apprentis. Si vous voulez tout savoir sur les chaumières, vous pouvez
consulter le livre de Monsieur A. Deveyer « La Flandre d’autrefois » .
La construction du canal de St-Venant à Merville, commencée en 1775, a été terminée en
1782. Pour quelles raisons ce canal a-t-il été creusé ? Pour la navigation bien sûr et également
pour l’écoulement des eaux. Mais il y avait une troisième raison nullement la moins importante,
ce canal était avant tout une ligne de défense construite par le ministère de la guerre pour la
protection de l’Artois. Les Belges entre les deux guerres avaient eux aussi construit un canal
pour se défendre contre une éventuelle invasion allemande, le canal Albert.
C’est seulement en 1854 qu’il a été décidé de rendre le halage continu entre Merville et
Armentières au moyen de passerelles à établir sur les becques et autres affluents de la rivière
LES RIVIERES : La décharge de la BOURRE
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