recueil de textes classes de 6ème atelier écriture
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recueil de textes classes de 6ème atelier écriture
Volume 2 Classes de 6ème du Collège du Carladez Année scolaire : 2014 – 2015 2 Les classes de 6ème du Collège du Carladez Volume 2 Recueil de textes élaboré pendant l'atelier d'écriture Année scolaire : 2014 – 2015 Professeur : M Suarez 3 Pourquoi ce livre ? Pour beaucoup d'élèves, produire et écrire des textes c'est rébarbatif. Mais, en incluant des règles de jeux ou des contraintes, tout à coup, tout devient beaucoup plus amusant ! On comprend les rôles des mots dans une phrase et on prend même du plaisir à écrire, à jouer avec la grammaire ou les rimes. La langue devient alors un terrain de jeu où l'on se triture les méninges pour trouver le bon mot qui produira l'effet tant attendu dans notre texte. Écrire un recueil de textes devient alors un travail très stimulant où chacun peut apporter sa pierre à l'édifice et où le partage d'idées et de connaissances créé une joyeuse émulation entre les écrivains en herbe ! Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ces textes que les élèves en ont pris à les écrire ! M Suarez 4 Acrostiches Cabu, Charb, Wolinski Honoré, Tignous : on ne vous oubliera pas ! Attentat injuste contre la liberté d'expression Rigolo, ce journal ne s’arrêtera jamais. La liberté de la presse en réponse à l' Intolérance meurtrière. Et le monde est en colère et attristé. Hebdomadaire provocateur Et satirique écrit par une Bande de Dessinateurs humoristiques On est tous Charlie ! Texte collectif 6ème B Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Honoré, Héros de la liberté d'expression. Aujourd’hui ils sont partis à cause de leurs crayons ! Rigolos dans leurs journaux, les terroristes n'ont pas appréciés. Le 7 janvier 2015, ici, en France, pour des caricatures de Mahomet Ils sont morts bêtement et méchamment. Ébahie, la France s'est révoltée. Honorés place de la République par un attroupement de gens Énervés, attristés pour ce journal fusillé. Bonjour ! Charlie Hebdo revoit le jour malgré ce qui s 'est passé. Dès à présent et pour longtemps, on écrit : « On est Charlie ! » Texte collectif 6ème A 5 Ecriture ABCD'R La cuisine du grand méchant loup ou les recettes d'un loup mal léché ! Assaisonner les petites filles au beurre salé Battre la chair de poule Cuire les mères-grand à point Dévorer les côtelettes d'agneau Émincer sept chevreaux en petits dés Faire un bouillon de sang de cochon Gratiner au four des pattes de chèvres Hacher menu le mère du petit chaperon rouge Infuser de la graisse de porcelet Jongler avec des steaks bien frais Kiffer les mémés ridées Lécher les porcelets bien potelés Moudre les cors de pieds Napper un gâteau avec des langues de veaux Observer une minute de silence avant de déguster ces mets Planifier un MENU DU JOUR pour la meute Quadriller les galettes des petites filles égarées Rissoler des cœurs de chasseurs avec de la graisse de fillette Siroter le sang des chèvres de M. Seguin Touiller rapidement et fermement le gras de Delphine et Marinette Utiliser les WC après avoir trop mangé Voler les charcuteries du boucher Waouh ! Du mouton grillé ! Yo ! Le gigot j'aime trop ! Zut ! J'ai trop mangé Texte collectif 6ème B 6 Ecriture ABCD'R Les Trois petits cochons revisités Aujourd'hui, trois petits cochons sont nés : Kanoc, Zuzu et Wanenbi. Bernadette, leur mère, rentre chez elle et les met au lit. Casimir, le loup, a eu écho de la naissance de ces trois petits porcelets. Dans ses rêves, ce grand bêta imagine déjà les trois petits cochons bien dodus. Enfant, le père de Casimir lui racontait comment piéger les cochons naïfs. Finalement les trois porcelets ont bien grandi, il est temps pour eux de quitter le logis. « Gare au loup ! mes chers cochonnets, construisez-vous une maisonnée où vous serez en sécurité ! » les supplie Bernadette. Haou !!! Ainsi retentit dans la forêt le cri de Casimir affamé ! Igor, un fermier, transportait une botte de paille lorsqu'il croisa le chemin de Kanoc. « J'aimerais bien que vous me donniez un peu de cette paille pour me construire une cabane. » Kanoc se mit alors à fabriquer sa maisonnette. Le jour suivant, Wanenbi se mit à la recherche de matériau pour bâtir son cabanon. Marcel, le bûcheron, lui donna alors un fagot de bois. Ne reste à Zuzu le soin de trouver une idée de génie. Oh ! Voilà Gaston le maçon qui lui donne des briques. Puis celui-ci se met à bâtir sa demeure Quand, au même moment, le loup arrive derrière la maison de Kanoc. « Rien de tel qu'un cochon grassouillet pour le petit-déjeuner ! se dit-il. Soufflant sur l'instable tas de paille, Casimir fait envoler la chaumière et le cochon part chez son cadet. Tout à coup, le loup se présente devant le cabanon en bois. « Un cochon de loupé pour le petit-déjeuner, deux de dévorés pour le déjeuner ! » Vlan ! La maison de bois s'écroule et nos deux compères courent se réfugier dans la maison du dernier. Wanenbi et ses deux frères s'enferment à double tours pour échapper au loup vorace. Xsss ! Casimir souffle en vain sur la porte qui reste clause, agacé il monte à un échelle pour se faufiler par la cheminée. Youpi ! Le loup s'est brûlé le derrière en tombant dans la soupière ! Zuzu prépare alors le dîner : « Cuisses de loup sur lit de baies sauvages ! » Moralité : Le loup est devenu la spécialité culinaire du pays et le proverbe dit : « Un loup dévoré vaut mieux que trois cochons loupés ! ». Texte collectif 6ème A 7 Fable Express... Le loup et le héron Un loup qui avait avalé un os était en train de s'étouffer. Un héron arriva et le loup le pria de l'aider. En retour, l'enragé lui proposa une récompense. L'oiseau plongea alors sa tête dans le coup de l'animal féroce. L'échassier voulu son dû mais l'autre l'envoya balader ! Cette fable montre qu'il vaut mieux fermer sa bouche au lieu de manger comme un goret ! ♥ Léa Burias ♥ Conte express avec rimes... Le petit chaperon rouge Il était une fois, une petite fille très jolie qu'on appelait Petit Chaperon Rouge. Sa mère, ayant cuit des galettes, lui dit d'aller voir sa mère-grand souffrante. Elle rencontra le loup qui passa un accord avec elle pour se rendre chez sa mère-grand par deux routes différentes. Le loup prit le chemin le plus court, dévora la grand-mère pris sa place en attendant patiemment la petite fille sage. Elle arriva, déposa son panier et se mit dans le lit s'étonnant du déshabillé de sa mère-grand. Le loup alors mangea la petite fille sans ménagement. Pierre Astier 8 Fable en franglais Le corbeau and the fox Mister Corbeau sur un arbre perché Tenait en son bec un cheese. Maître Fox, par l'odeur alléché Lui tint à peu près ce language « Hello ! Mister du corbeau Que vous êtes pretty ! Que vous semblez beautiful ! Sans lies, si votre ramage Se rapporte à votre feathers Vous êtes le phénix des hôtes de ces wood A ces mots, le crow ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voice Il ouvre son large bill, laisse tomber sa proie. Le fox s'en saisit, and say : « Mon dear Monsieur » Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui listen : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doubt » . Le crow, honteux et confus Jura, mais too late, qu'on ne l'y prendrait plus. Clément Demargne et Romain Tarrisse 9 Forme rhombique ou étirement Le loup sortit. Longtemps, le loup sortit. Longtemps après, le loup sortit. Longtemps après,le loup sortit de sa Longtemps après, le loup sortit de sa tanière Longtemps après, le loup sortit de sa grande tanière Longtemps après, le loup sortit de sa grande tanière rouge Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge. Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde 10 Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du Loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en 11 Longtemps après le repas de famille, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive. Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie bien aimée, et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive. Longtemps après le repas de famille énervant, Reloup, le grand méchant loup, sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie bien aimée, et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive. Longtemps après le repas de famille énervant, Reloup le grand méchant loup, sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie bien aimée, et sa grande tante cruelle Pet-de-Louve qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive. Longtemps après le repas de famille énervant, Reloup, le grand méchant loup, sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma d'Igloup voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle, Pet-de-Louve, qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive. Texte collectif classe de 6ème B 12 Lettres capillaires ... Monsieur le Loup poil au cou, On vous envoie cette lettre poil aux guêtres, pour vous dire poil à frire, qu'une rumeur est passée par là poil à papa, et que tu voulais nous avaler poil au nez. Mais nous avons maigri poil aux salsifis, il faudrait que tu démissionnes poil au bacon, on a déménagé poil au magret. Au revoir poil aux nageoires. Les trois petit cochons, poil au menton. Pauline Austruy ♥☺ Messire le loup poil aux poux, J'ai entendu dire que vous vouliez me dévorer poil au jarret. Je ne peux pas polluer votre eau poil au gâteau, je n'ai que la peau sur les os poil au bateau. Je n'ai pas de chair poil aux enchères, laissez tomber poil au nez. Je vous prie de ne pas me manger poil au gibier. Le tendre petit agneau poil au bobo. ☻ Tiphanie VILEY ☻ 13 Lettre imposée ! Les trois petits cochons C'est l'histoire de plusieurs petits porcelets. Leurs parents leur disent de construire leurs baraques avec leurs propres moyens. Les cochonnets construisent leurs maisonnettes. Le premier prend une botte de paille, le deuxième des bâtonnets et le dernier des briques. Une louve arrive et ordonne que le premier cochonnet ouvre. Elle souffle et cette cabane est détruite. C'est pareil avec le deuxième. Avec le dernier, c'est bien différent : c'est une maisonnette très solide, cette grande louve décide de se faufiler entre les briques d'une cheminée, elle se brûle les fesses et s'enfuit en pleurant de douleur ! ♥ Emilie Comby ♥ Le télégramme Agneau boit dans rivière. Loup arrive. A faim. Loup gronde agneau. Agneau a peur et dit : « Toi pas en colère ! Moi boire en dessous de toi ! » Loup énervé : « Toi raconter bêtises sur moi an passé ». Agneau répond « Moi pas être né an passé ». Loup accuse agneau, bergers et chien. Loup bondit. Mange agneau. Plus faim. Valentin Delpuech 14 Conte express avec rimes... La Chèvre de Monsieur Seguin Monsieur Seguin qui avait perdu six chèvres en acheta une autre qu'il appela Blanchette. Celle-ci voulait aller jouer dans les montagnes mais Monsieur Seguin lui refusait car il savait que s'y trouvait le loup. Qu'importe ! Celle-ci lui répliquait qu'elle se défendrait avec ses petites cornettes. Pour protéger la chevrette, il l'enferma dans une étable d'où elle s'échappa par le fenestrou. Blanchette s'amusa dans les montagnes et ignora les nombreux appels de Monsieur Seguin. Arriva alors un loup féroce mais Blanchette décida de se battre jusqu'au petit matin. Fatiguée par le combat, la petite chèvre s' allongea et se laissa dévorer par le loup vilain. Gauthier Malet et Valentin Delpuech 15 Contrainte des mots contraires Les deux loups affamés bien rassasiés Il était une fois, le 29 février 2015, deux loups au nombre de trois qui avaient terriblement faim car ils avaient soif. Ils ne trouvaient rien à se mettre sous leurs terribles petits crocs. Ils en avaient perdu le sommeil tant ils dormaient profondément. Cette nuit-là, il faisait jour, ils étaient d'accord car ils ne s'entendaient pas, pour changer d'endroit tout en restant là. Toujours aux aguets en dormant à poings fermés, ils marchaient à pas de loups alors qu'on les entendait à 3 km à la ronde, les oreilles dressées car ils étaient sourds comme des pots, ils écoutaient le moindre bruit, flairait la moindre odeur malgré leur rhume. Soudain, un des loups sursauta tout en étant figé, regarda l'autre loup et lui dit sans dire un mot : « As-tu entendu, comme moi, le chant d'un coq qui murmurait là-bas ici même dans la forêt ? J'ai entendu le chant silencieux d'un coq mais étant sceptique je crois que se sont des hallucinations réelles. Chut ! Tais toi et parle ! Tu entends bien le chant d'un coq qui est aphone ! C'est vrai, tu as raison en ayant tort ! Cette fois-ci mes oreilles sourdes ne l'ont pas inventé, elles l'ont rêvé ! Ce n'est pas un mensonge car c'est un mirage. Mais notre problème parce qu'il y a toujours une solution c'est que ces volatiles dépourvus d'ailes sont souvent perchés au sol sur les arbres couchés. Tentons notre chance, peut-être qu'avec notre stupidité nous serons assez malin pour l'attraper car il est plus futé que nous! Ils mirent le chemin goudronné sous leurs pattes en marchant sur la tête. A l'orée du bois en plein cœur de la forêt, le troisième second loup qui avait peur du noir quand il faisait jour, décida d'abandonner là et de continuer. Le premier loup, lui, n'hésita pas car il avait trop peur d'y aller. Il s'enfonça dans les broussailles sans branches. Il était sans doute plus affamé car il venait de manger ou plus audacieux car de nature peureuse que son ami. Il cherchait de bosquets sans arbres en bosquets. Arrivé dans la clairière, il aperçut enfin un coq muet chantant perché sur un arbre déraciné. - Bonjour, au revoir Monsieur le Coq ! Vous êtes le roi juif des muezzins ! Mon désir le plus cher serait que vous descendiez pour remonter et que l'on partage ensemble mais séparément une prière. - Désolé cher cruel loup ! Je n' ai pas encore fait mes ablutions car je suis très propre. Mais un peu plus loin là-bas, ici même, au pied de cet arbre, un ami que je déteste qui m'est cher sera heureux de prier avec toi puisqu'il est athé. N'hésites pas à le réveiller car il ne dort jamais ! Le loup se précipita lentement 16 vers l'arbre que lui avait indiqué le coq. Il se pourléchait les babines tant il était repu. Enfin quelque chose à se mettre sous la dent ! pensa-t-il. Sa triste joie fut de courte durée. A peine arrivé près de l'arbre, surgit un chien de chasse qui s'était annoncé. Le loup aurait voulu prendre ses jambes à son cou tant il voulait rester mais il était trop tard car beaucoup trop tôt. La peur le paralysait car il n'était pas d'un naturel trouillard. La queue basse, le regard méfiant, il dit avec assurance : - Voudriez-vous prier avec moi car je ne suis pas croyant ? - Ô pauvre de moi, je voudrais bien ! Mais j'ai un terrible mal de tête insignifiant (car je viens de prendre un Doliprane®) surtout quand je vois un loup ! - Je sais ce qui peut guérir votre mal de tête ! De la cervelle d'écervelé ! Ça tombe bien j'ai laissé à l'orée du bois en plein coeur de la forêt une belle proie avec une grosse cervelle de moineau. Parce que moi je vous aurai bien offert pour un petit prix la mienne mais je l'ai perdue et je n'en ai plus c'est pour ça que j'essaie de vous embobiner ! Le chien n'était pas d'humeur à écouter ces balivernes, il était plus sensible aux sotises. D'un bond, il se saisit du loup et le dévora en le dégustant. Quant à l'autre loup resté à l'orée du bois, il entendit un horrible cri très doux résonner dans la forêt qui était insonorisée. Il sut qu'un grand malheur pas très grave était arrivé à son compagnon qu'il détestait. Il était heureux de ne pas l'avoir suivi tant il le regrettait. Il leva les yeux au ciel en regardant ses pieds et vit les dattes d'un palmier non dattier. Il se dit : - Ah ! Ces délicieuses dattes gâtées suffiraient à calmer ma faim car je meurs de soif, mais je ne sais ni grimper aux arbres bien que bon escaladeur, ni bondir très haut malgré mes dernières qualifications en saut en hauteur. Je me contenterai de celles qui tombent par terre ! La grande gueule ouverte et les dents serrées, il attendit impatiemment sous l'arbre … Mon conte qui est une poésie est tombé du palmier, le loup l'a avalé en le vomissant. Texte collectif classe de 6ème A 17 Les pléonasmes Le loup et l'écureuil (Léon Tolstoï) L'écureuil sautant en bondissant d'une branche à l'autre tomba en bas un jour sur un loup endormi qui somnolait. Le loup le saisit en l'attrapant et voulut le dévorer en le mangeant. L'écureuil le supplia en le priant de l'épargner pour lui laisser la vie sauve. « C'est bien, dit le loup, je t'épargnerais en te laissant en vie mais à la condition que tu me dises pourquoi vous êtes, vous écureuils, toujours si gais en étant heureux ? Moi je m'ennuie toujours en mourant d'ennui, tandis que vous, je vous voie jouer en vous amusant et sautiller en sautant sans cesse. L'écureuil répondit en donnant une réponse : « J'ai peur de toi car je suis effrayé, je n'ose parler avec ma langue, laisse moi sauter sur la branche et je te le dirai en parlant. » Le loup le lâcha en enlevant son emprise. L'écureuil sauta sur l'arbre en faisant un bond, et, de là, lui dit : « Tu t'ennuies toujours parce que tu es méchant puisque tu fais du mal, la cruauté dessèche le cœur. Nous, nous sommes gais parce que nous sommes bons puisqu'on est gentils et que nous ne faisons de mal à personne car inoffensifs. » Pierre Astier 18 Anglais, Espagnol et langage familier El Wolf y los Seven Cabritos Once upon at time une vieille bique qui avait sept cabritos et les kiffait comme chaque mom aime ses gosses. One day elle voulut aller dans la bosque pour rapporter quelque chose à becter, elle les rassembla tous les siete et leur causa : - « Je dois aller dans la forest mes chers chicos. Faites attention au wolf ! S'il arrivait à entrer dans la baraque, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jugar la comédie mais il a une voice rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez ». « Don't worry mum , répondirent les morveux, nous ferons gaffe. Tu peux déguerpir sans crainte ». La veille cabra bêla de satisfaction and s'en alla. Poco de tiempo despues, quelqu'un frappa à la door en braillant. « Ouvrez la porte mes chers kids !, votre daronne est là et vous a apporté des bricoles » . Mais les cabritos reconnurent le lobo à sa voix rude. - « Nous ne t'ouvrirons pas ! », crièrent-ils. « Tu n'es pas notre madre. Notre mama a une voz douce et agréable et ta voix et rauque. Tu est un loup ». Le loup partit chez le mercador et y acheta un big morceau de craie. Il boulotta la craie et sa voice devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite house et toqua et appela de nuevo : - « Open the door mes chers ninos ,votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun un petit quelque chose. Mais tout en parlant il posa sa patte negra sur la window; les chevreaux l'aperçurent and shout : - « Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre mother n'a pas les pattes noires comme you . Tu est un loup ! » Et le loup courut encore chez le baker et dit : - « Je me suis hurt à la patte, enduis-la-moi avec de la pasta ». Le padeiro lui enduisit la patte et le lobo courut encore chez le meunier. - »Verse de la flour blanca sobre ma patte ! » commanda-t-il. - « El lobo veut pigeonner quelqu'un », pensa le miller, et il fit des simagrées. Mais le loup dit : « If you don't do it, je te boufferais ! » Le meunier eut les chocottes et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi ! Pour the third time le loup se pointa à la porte de la little house, frappa et cria : - « Open the door, my dear children, mama est de retour de la forest et vous a 19 apporté something. - « Show us ta patte first, hurlèrent les cabritos, que nous sachions si tu es really our mom ». Le loup posa sa patte sur le rebord de la window et lorsque les chevreaux virent qu'elle était white, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la puerta but c'est un wolf qui entra. Les chevreaux prirent peur et voulurent s'esconder. L'un sauta sous la table, un autre dans le bed, le tercero dans le pan, le quatrième dans la kitchen, le cinquième shut dans l'armoire, le sixième se cacha dans le lavabo et le septième dans la clock. Mais le loup les trouva et ne traîna pas : il swallow les chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la pendule. Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit. Peu de temps après, la old chèvre revint de la forêt. Ah, quel sad spectacle l'attendait à la chaumière ! La porte grande open, la table, les chairs, les bancs renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du bed traînaient par terre. Elle chercha sa marmaille mais en vain. Elle les clamar par leur nombre, l'un après l'autre, mais nada ne répondit. C'est seulement lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voice fluette se fit entendre : - « Je suis la mama , dans la pendule ! » Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait boulotté tous les autres chevreaux. Imaginez combien la old chèvre chiala ses petits ! Toute malheureuse, elle sortit de la minus house et le chevreau courut behind elle. Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et roupillait à en faire trembler les branches. La chèvre le regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros bide. - « Macarel, pensa-t-elle, et si mes pauvres marmots que le loup a mangés au dîner, étaient encore en vie ? » Le chevreau dut détaler à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le first chevreau sortit la gueule; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient engloutis tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur chère mère puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit : - « Allez, les gosses, apporter des stones, aussi big que possible, nous les fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée and endormie ». Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du lobo jusqu'à ce qu'il soit full. La vieille chèvre le recousit depresso, de 20 sorte que loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas. Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme il se leva, et comme les piedra lui pesaient dans le bide, il eut très soif. Il voulut aller au puits pour drink, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre grondaient. « Cela grogne, cela gronde, mon bide tonne ! J'ai boulotté seven chevreaux, n'était-ce rien qu'une illusion ? » Et de balèzes pierres les remplacèrent. Il alla jusqu'au puits, se pencha et drink. Les lourdes pierres le tirèrent sous la flotte et le loup clamsa lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier : - « Le loup is dead, c'en est fini de lui ! » Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille bique dansa avec eux. That's all folks !!! Alexia, Judith et Mia Le télégramme Loup pas mangé quatre jours. Trouva Renard. - « Toi savoir bien manger ce soir ? » Renard répondit : - « Chez Père-Antoine. Poulailler. Quinzaine poules. Beau coq. » Ils partirent. Arrivèrent ferme. Petite fenêtre. Renard passe. - « Toi rester ici. Moi saigner poules. » Renard entra poulailler. Tua poules. Mangea pas trop. Sortit du trou. - « Ton tour ! Moi veiller Père Antoine. T’appellerais. » Loup mangea poules saignées. Tua autres poules. Poules crièrent. Père Antoine sortit. Loup trop gros ! Prisonnier. Père Antoine tua loup avec trique. Fin. Jean-Félix et Lucas 21 Les allitérations Les Trois P'tits Cochons. Il était une fois dans une ferme fissurée formidablement façonnée, une talentueuse truie terriblement tatillonne qui élevait élégamment ses exquis enfants. La magnifique maison manquait minutieusement de place. « Vous devez délicatement déguerpir du déplaisant domicile dès maintenant ! Dépêchez-vous de vous dégoter difficilement un domicile douillé : le Loup littéralement lourd vous leurrera. » Le premier petit porcelet partit pour se procurer piteusement de la paille. Le deuxième bâtit bravement une baraque bâclée en bois. Le troisième cochon construisit calmement un beau bâtiment en belles briques et en ciment costaud, tandis que le terrifiant loup toqua tardivement au taudis du premier cochon. « Ouvre ! Ou je me ferais outrageusement un onctueux festin de toi ! ordonna le loup. - Non, je ne t'ouvrirais pas ! Tu es naturellement nocif pour notre nation ! » nargua le cochon. - Si tu n'ouvres pas, tu seras sauvagement sacrifié car je soufflerais, soufflerais, soufflerais ! » Le fier cochon fuit furieusement en se faufilant chez son frère et lui raconta rapidement un rude récit. Le loup parvint piteusement à poursuivre le petit porcelet jusqu'à la maison de son frère. « Ouvre ! Ou je me ferais outrageusement un onctueux festin de toi ! fulmina le loup. - Non je ne t'ouvrirais pas ! Tu es naturellement nocif pour notre nation ! » dit le cochon. - Si tu n'ouvres pas, tu seras sauvagement sacrifié car je soufflerais, soufflerais, soufflerais ! » Alors le loup souffla et les deux animaux affreusement apeurés accoururent à la démentielle demeure de leur aîné. Ils frappèrent furieusement la façade du fameux foyer et leur frère les fit se 22 faufiler furtivement dans le fournil. Le loup vicieux cru voler vivement vers sa victoire. « Ouvre ! Ou je me ferais outrageusement un onctueux festin de toi ! ordonna le loup. - Non je ne t'ouvrirais pas ! Tu es naturellement nocif pour notre nation ! » nota le cochon. - Si tu n'ouvres pas, vous serez sauvagement sacrifiés car je soufflerais, soufflerais, soufflerais ! » Il souffla jusqu'à somptueusement s'étouffer. Mais la magnifique maison ne montra manifestement pas le moindre mouvement. « Je vais gracieusement grimper sur la grande grange pour glisser dans la cheminée ». Entendant cela, les cochons firent calmement chauffer le chaudron cabossé. Plouf ! Le loup plongea profondément dans le petit potage. « Ouille ! Ouille ! Ouille ! » La féroce bête fuit furtivement le foyer les fesses en feu. Eliette & Honorine. 23 En + participe présent Le garçon qui criait au loup ! (Ésope) Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons de son village en somnolant. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite en jouant à saute-moutons. Mais parfois, le jeune homme s'ennuyait en baillant au corneilles. Un jour qu'il s'ennuyait particulièrement en bullant, il grimpa en rampant sur la colline qui dominait le village et il hurla en chuchotant : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! » A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons en prenant leurs fourches et grimpèrent sur la colline pour chasser en pêchant le loup. Mais ils ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour en s'étouffant de rire. Ils rentrèrent chez eux très en colère tout en étant joyeux, tandis que le berger retournait en sautillant à ses moutons en riant toujours. Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s'ennuyait de nouveau en jouant à chat perché grimpa en traînant les pieds sur la colline et se remit à crier en sifflant : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! » Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent en se marchant dessus pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se moquait d'eux en se roulant par terre. Furieux de s'être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village en rougissant de colère. Le berger prit ainsi l'habitude de leur jouer régulièrement son tour en ricanant. Et chaque fois, les villageois bondissaient sur la colline en s'arrachant les cheveux pour trouver un berger qui riait comme un fou ! Enfin, un soir d'hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau en se dépêchant pour le ramener à la bergerie, un vrai loup approcha des moutons en bavant. Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n'avait que son bâton pour se défendre… Il se précipita en trébuchant sur la colline et hurla en pleurant comme une madeleine : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! » Mais pas un villageois ne bougea… « Encore une vieille farce ! Dirent-ils tous en soupirant. S'il y a un vrai loup, eh bien ! Qu'il mange ce menteur de berger en le savourant ! » Et c'est exactement ce que fit le loup en se léchant les babines ! Texte collectif classe de 6ème B 24 Sans queue ni tête ! Pierre et le loup (Prokofiev, Serge) Un good morning, little Pierre ouvrit la door du garden et s'en alla dans les prés green. Sur une chebran d'arbre très haute, un petit zozio, ami de Pierre était perché. « Tout est calm here ! » gazouilla-t-il gaiement. Un duck arriva en se dandinant, tout happy que Pierre n'est pas fermé la door du garden, et décida de faire un plongeon dans la pool au milieu du pré. En voyant le coincoin, le petit piaf vint se poser sur l'herbe à côté de lui et haussa les shoulders. « Quel genre de pioupiou es-tu qui ne sait pas volé ? Dit-il. A quoi le coincoin répondit : « Quel genre de bird es-tu qui ne sait pas swim ? » Et il plongea dans la pool. Ils causèrent longtemps, le canard barbotant dans la mare, le petit piaf volant au bord. Soudain, Pierre regarda plus far, aperçut un cat qui rampait dans le grass. Le miaou pensa : « Le piaf est occupé à causer, je vais en faire mon casse-croûte. » Comme un voleur, il avança sur ses pattes de velours. « Caution !!! » cria Pierre. Et le piaf aussitôt se posa sur l'arbre. Du middle de la mare, le duck indigné fit « Coin-coin ». Le cat rôdait around the tree en pensant : « Est-ce la peine de se carapater si haut ? Quand j'y arriverai, le piaf se sera volatilisé ! » Tout à coup, le vieux débarqua. Il était vénère de voir que Pierre était allé dans le pré. « L'endroit est dangerous, si un wolf sortait de la forest, que ferais-tu ? » Pierre ne capta pas les paroles de son croulant et déclara que les keums comme lui n'avaient pas la trouille des loups. Mes le grand paire prix la main de pierre, l'an meuh na ! à la maison et fer ma à clef la porte du jar daim. Il est thé tant Pierre été à peine parti qu'un gros Lou gris sorte haie de la faux raie. An un est claire, le chat grain pas dent l'arbre. 25 Le canne art se près si pis tas or de la mare en cas queue temps. Mes mal grès tous ses haies fort, le l'houx coup raie plut vie te, le voie là qui à proche d'eux deux plut en plut pré, plus pré, plus pré, l'eux voix l'a qui l'a trappe, sang saisit et l'avala toux rond. Est maint tenant, voix si houx an été lait choses, le chat été à scie sur une branche, l'oie zoo sur une autre, à bonne dix tance du chat tend dit que le loup faisait le tour de l'arbre est le regard des avec des yeux gourmands. Paon dent se tant, pie aire, derrière la port te du jarre daim, aube cerf vait se qui se pas sait sang la moindre frais y heure. Il coup rue a la mes on, prie une grosse corps deux est grain pas sure un mûre. L'une des branches de l'arbre eau tour duquel le loup ce pros menait sait tant dés jusqu'au mûre. Pie air s'en part a de la branche… puit il grain pas dent l'arbre. Pie aire dit à l'oie zoo: «Va vole tige et au tour de la gueule du loup, mes prend bien gare de qu'il ne t'a trappe.» Deux ces ailes, l'oie zoo touche et presque la tète du loup qui saute aie furieusement a pré lui pour l'a trappe et Oh ! Queue l'oie zoo a gars sait le loup et le loup a vais en vie de l'a trappe haie ! Mes l'oie zoo aie thé bien trot a droit et le loup en fut pour ses frais. Du rend ce ma neige, Pie air fit à la corps deux un ne coup lent, le dés sang dit avec pré caution … puit il hâte trappe à le loup par la que et tire à deux toutes ses forts ceux. Le loup se sentit prix se mit à fer des bons sots va jeux pour essayer deux se libérer. Mets Pie Aire à tâche à l'autre bout deux la cor de à l'arbre … et les bonds queue faisait le loup ne faisait queue re sert haie le ne coup lent. C'est alors que les chasseurs sortirent de la forêt (armés jusqu'aux dents (cependant, ils avaient oubliés leurs pantalons (qui laissaient voir leurs caleçons (qui étaient roses avec des papillons)))). Ils suivaient les traces du loup (qui étaient toutes fraîches et profondes (car il avait pris un peu de poids pendant l'hiver en tirant des coup de fusils (par-ci, par-là, (car il avaient oublié leurs lunettes)))). Pierre leur cria (avec sa petit voix) de haut de l'arbre : «Ne tirez pas ! Petit oiseau et moi nous avons déjà capturé le loup ! Aidez-nous 26 à l’amenez au jardin zoologique (là où il y a beaucoup d'animaux (de plusieurs espèces)). Et maintenant, imaginez la marche triomphale (à pas de loup). Pierre marchait en tête (même si ce n'était pas le chef), derrière lui les chasseurs (maladroits) traînant le loup (en surpoids). Et fermant la marche, le grand-père (très vieux (puisqu'il avait presque cent ans)) mécontent hochait la tête (bien ridée (comme une vieille pomme)) en disant : « Oui ! Et si Pierre n'avait pas attrapé le loup, qu'est-ce qui serait arrivé ? (On se le demande (car sans ça, il n'y aurait pas eu d'histoire (et pas d'opéra))). Au-dessus d'eux, l'oiseau (multicolore) voltigeait en gazouillant gaiement (parce qu'il était très fier (c'est normal, c'est pas tous les jours qu'on attrape un loup ! (c'est vrai ça, non mais sans blague !))) : « Comme nous sommes braves, Pierre et moi, regardez ce que nous avons attrapé ! » Et si vous écoutiez attentivement (et vous avez intérêt (à quoi sa sert de raconter une histoire sinon !)), vous entendriez le canard (en détresse) caqueter dans le ventre du loup (hideux (et bedonnant)) car dans sa hâte (c'est bien connu les loups sont des empressés (ils ne savent pas apprécier les bonnes choses (se sont des goinfres))), le loup l'avait attrapé vivant ! Pauline, Tiphanie, Emilie, Léa, Clément et Romain 27 Fables théâtrales ! « Le loup et le clebs » de Jean de La Fontaine (Langage familier) D'vant la forêt. Près d'la ferme. Y'a un lac à côté. Un loup et un iench. Acte 1, Scène 1. Le loup (maigre comme un clou, qui crève la dalle et qui est trô dèg) : J'crève la dalle ! Et ces gros clébards m’empêchent de bouffer ! (De loin un gros iench ramène sa poire) Vas-y ! Tema ce morceau ! J'voudrais bien m'le faire mais il est trop baraqué pour moi ! (Le gros iench arrive et s'la pète grave) Le loup : Yo l'cabot ! Wesh t'es bien foutu! J'veux d'venir comme oit. Kes tu grailles pour être aussi bien gaulé mec ? Le iench (se la joue BG) : S'tu veux être bien gaulé, jarte d'la forêt, gros. Si tu reste à glander dans ton trou paumé t'auras rien à bouffer ! Le loup : Fo ke j'fasse koi, wesh ? Le iench : Tranquille Emile y'a que dalle à faire. T'as qu'à te la jouer BG, traîner autour de la baraque, pas faire la feignasse et faire genre d'écouter le daron. T'auras plus qu'à t'gaver comme un gros goret. Le loup (qui kiffe-sa race) : Je kiffe grave ! Elle est trop swag ta life ! T'as genre trop d'pot ! Le loup (en mode WHAT !!! ) Wesh ma gueule ! C'est koi c'truc sur ton cou ! Le iench (trop dans la mouise) : C que dalle, ch'suis juste attaché mec ! Pas d'koi en faire un fromage ! T'inquiète je gère mon frère ! Le loup (en mode non mais allô quoi !) T'es pas tout seul dans ta tête ! T'es attaché ? Genre tu peux même pas zoner où tu veux !? Vas-y bouffon, garde ta boustifaille, moi j'trace ma route ! Gros boloss ! 28 « Le loup et le chien » de Jean de La Fontaine (Langage soutenu) Un chien, un loup. Une ferme à l'orée de la forêt. A proximité d' un lac, la maison du propriétaire. Une niche se trouve devant le mur gauche de la ferme. Acte 1, Scène 1. Le loup (la peau sur les os, affamé et abattu) : J'ai une faim de loup ! Je hais ces chiens qui m’empêchent de faire un festin ! Le chien (un dogue bien replet) : Où suis-je ? Le loup (apercevant le chien, se parle à lui-même) : Que voilà un beau festin ! Hélas, je ne peux guère le vaincre, il me paraît bien trop robuste et dangereux. (Le chien arrive à la hauteur du loup) Le loup : Bonjour, messire le chien ! Que vous avez de belles formes ! Comment faites-vous pour être aussi bien en chair ? Le chien (potelé, fier et un peu vantard) : Si belle carrure vous désirez, la forêt il vous faudra quitter ! Le loup (aux aguets) : Que devrais-je faire pour avoir si belle fourrure ? Le chien (gracieux, avec un air professoral) : Point grand chose cher ami ! Pour se faire, il vous faudra faire le beau, écouter attentivement votre maître et monter la garde des malfaiteurs. En contrepartie, un festin de roi vous attendra ! Le loup (envieux) : Cette vie que vous me dépeignez me charme au plus haut point ! Serait-ce un mirage ? (Le loup apercevant le cou du chien s'étonne) Le loup (soupçonneux) : Que vois-je sur ton cou altier ? Le chien (embarrassé) : Ceci est un collier avec lequel on m'attache pour ne point m'enfuir. Le loup (horrifié) : Qu’ouïe-je ? Sans vagabonder vous vivez ? Le chien (sûr de lui) : Certes, mais cela n'est guère bien grave ! Je m'en accommode fort bien et vous vous y ferez très vite. Le loup (solennel) : Que nenni ! Je ne puis subsister sans ma liberté ! Je fais fi de vos festins princiers et m'en retourne de ce pas à mon logis ! 29 Calligramme d'Eliette Baillet Calligramme d'Honorine Heinis 30 Calligramme de Mya Bristow 31 Règles des jeux d'écriture Ecriture Abécédaire = L'élève doit produire un texte Calligramme = dont chacune des phrases commence par une des lettres de l'alphabet. Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s'oppose au texte. Cela permet d'allier l'imagination visuelle à celle portée par les mots. Acrostiche = Un acrostiche est un poème, une strophe ou une série de strophes fondés sur une forme poétique consistant en ce que, lues verticalement de haut en bas, la première lettre ou, parfois, les premiers mots d'une suite de vers composent un mot ou une expression en lien avec le poème. Conte ou fable express = Il s'agit de réécrire un conte ou une fable de façon la plus condensée possible en faisant rimer chaque phrase. Les contraires = Les élèves réinventent une fable en juxtaposant des mots contraires. On travaille sur les antonymes. Les homophones = L'élève doit réécrire le passage d'un conte célèbre en remplaçant des mots du texte par des homophones. Texte à carambolage / allitérations = Il s'agit d'écrire un texte où le nom commun, l'adjectif, l'adverbe et le verbe commencent par la même lettre. Lettres imposées = Il s'agit du pangramme. Chaque mot qui compose le texte comprend obligatoirement une lettre imposée. Dans l'exemple proposé, il s'agit de la lettre “E”. Poil à … = L'élève doit écrire une lettre dans laquelle chaque phrase comporte un mot que l'élève doit faire rimer avec l'expression “poil à ...”. 32 Théâtre et registre de langue = La fable est réécrite sous la forme d'une pièce de théâtre en utilisant des registres de langue opposés (soutenu / familier). Jeu d'étirement = Il s'agit d'écrire un texte en imposant un nombre de mots à la phrase de départ (ici, les élèves devaient rajouter à chaque fois 1 ou 2 mots). Ce nombre va croissant afin d'obtenir un texte ne comportant qu'une seule phrase la plus longue possible tout en restant cohérente. Jeu de cénisme = Chez les anciens Grecs, vice d’élocution qui consistait à employer confusément tous les dialectes. Ici, nous nous sommes Pléonasmes= contentés de l'anglais, de l'espagnol et du langage familier ! Il s'agit d'allourdir un texte en employant le plus de pléonasmes possibles : figure de style où l'expression d'une idée est soit renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou plusieurs mots choisis qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase. Accumulations = Il s'agit là aussi d'allourdir un texte en utilisant le même procédé. Dans les exemples proposés, il s'agissait d'utiliser abusivement des parenthèses ou alors d'utiliser la forme en + participe présent ! 33 Pourquoi ce livre ? 3 Acrostiches, 4 Ecritures Abécédaires, 5-6 Fable et Conte express, 7 Fable en franglais, 8 Forme rhombique, 9-10-11 Lettres capillaires, 12 Lettre imposée et télégramme, 13 Conte express qui rime, 14 Contrainte des mots contraires, 15-16 Pléonasmes, 17 Anglais, espagnol et langage familier / Télégramme, 18-19-20 Allitérations, 21-22 En + participe présent, 23 Sans queue, ni tête, 24-25-26 Fables théâtrales, 27-28 Calligrammes, 29-30 Règles des jeux d'écriture, 31-32 34 Elèves ayant participé à la rédaction de ces textes Classe de 6ème A Alric Judith / Astier Pierre / Baillet Eliette / Bristow Mia / Cazade Alixia / Delpuech Valentin / Heinis Honorine / Malet Gauthier Classe de 6ème B Austruy Pauline / Burias Léa / Comby Emilie / Demargne Clément / Hurier Jean-Félix / Mairiniac Lucas / Tarrisse Romain / Viley Tiphanie Merci à toutes et à tous ! 35 Volume 2 Les classes de 6ème du Collège du Carladez Pour beaucoup d'élèves, produire et écrire des textes c'est rébarbatif. Mais, en incluant des règles de jeux ou des contraintes, tout à coup, tout devient beaucoup plus amusant ! On comprend les rôles des mots dans une phrase et on prend même du plaisir à écrire, à jouer avec la grammaire ou les rimes. La langue devient alors un terrain de jeu où l'on se triture les méninges pour trouver le bon mot qui produira l'effet tant attendu dans notre texte. Écrire un recueil de textes devient alors un travail très stimulant où chacun peut apporter sa pierre à l'édifice et où le partage d'idées et de connaissances créé une joyeuse émulation entre les écrivains en herbe ! 36