recueil de textes classes de 6ème atelier écriture

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recueil de textes classes de 6ème atelier écriture
Volume 2
Classes de 6ème du Collège du Carladez
Année scolaire : 2014 – 2015
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Les classes de 6ème du Collège du Carladez
Volume 2
Recueil de textes élaboré
pendant l'atelier d'écriture
Année scolaire : 2014 – 2015
Professeur : M Suarez
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Pourquoi ce livre ?
Pour beaucoup d'élèves, produire et écrire des
textes c'est rébarbatif.
Mais, en incluant des règles de jeux ou des
contraintes, tout à coup, tout devient beaucoup plus
amusant ! On comprend les rôles des mots dans une
phrase et on prend même du plaisir à écrire, à jouer
avec la grammaire ou les rimes.
La langue devient alors un terrain de jeu où l'on
se triture les méninges pour trouver le bon mot qui
produira l'effet tant attendu dans notre texte.
Écrire un recueil de textes devient alors un
travail très stimulant où chacun peut apporter sa
pierre à l'édifice et où le partage d'idées et de
connaissances créé une joyeuse émulation entre les
écrivains en herbe !
Nous espérons que vous prendrez autant de
plaisir à lire ces textes que les élèves en ont pris à les
écrire !
M Suarez
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Acrostiches
Cabu, Charb, Wolinski
Honoré, Tignous : on ne vous oubliera pas !
Attentat injuste contre la liberté d'expression
Rigolo, ce journal ne s’arrêtera jamais.
La liberté de la presse en réponse à l'
Intolérance meurtrière.
Et le monde est en colère et attristé.
Hebdomadaire provocateur
Et satirique écrit par une
Bande de
Dessinateurs humoristiques
On est tous Charlie !
Texte collectif 6ème B
Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Honoré,
Héros de la liberté d'expression.
Aujourd’hui ils sont partis à cause de leurs crayons !
Rigolos dans leurs journaux, les terroristes n'ont pas appréciés.
Le 7 janvier 2015, ici, en France, pour des caricatures de Mahomet
Ils sont morts bêtement et méchamment.
Ébahie, la France s'est révoltée.
Honorés place de la République par un attroupement de gens
Énervés, attristés pour ce journal fusillé.
Bonjour ! Charlie Hebdo revoit le jour malgré ce qui s 'est passé.
Dès à présent et pour longtemps, on écrit :
« On est Charlie ! »
Texte collectif 6ème A
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Ecriture ABCD'R
La cuisine du grand méchant loup
ou les recettes d'un loup mal léché !
Assaisonner les petites filles au beurre salé
Battre la chair de poule
Cuire les mères-grand à point
Dévorer les côtelettes d'agneau
Émincer sept chevreaux en petits dés
Faire un bouillon de sang de cochon
Gratiner au four des pattes de chèvres
Hacher menu le mère du petit chaperon rouge
Infuser de la graisse de porcelet
Jongler avec des steaks bien frais
Kiffer les mémés ridées
Lécher les porcelets bien potelés
Moudre les cors de pieds
Napper un gâteau avec des langues de veaux
Observer une minute de silence avant de déguster ces mets
Planifier un MENU DU JOUR pour la meute
Quadriller les galettes des petites filles égarées
Rissoler des cœurs de chasseurs avec de la graisse de fillette
Siroter le sang des chèvres de M. Seguin
Touiller rapidement et fermement le gras de Delphine et Marinette
Utiliser les WC après avoir trop mangé
Voler les charcuteries du boucher
Waouh ! Du mouton grillé !
Yo ! Le gigot j'aime trop !
Zut ! J'ai trop mangé
Texte collectif 6ème B
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Ecriture ABCD'R
Les Trois petits cochons revisités
Aujourd'hui, trois petits cochons sont nés : Kanoc, Zuzu et Wanenbi.
Bernadette, leur mère, rentre chez elle et les met au lit.
Casimir, le loup, a eu écho de la naissance de ces trois petits porcelets.
Dans ses rêves, ce grand bêta imagine déjà les trois petits cochons bien dodus.
Enfant, le père de Casimir lui racontait comment piéger les cochons naïfs.
Finalement les trois porcelets ont bien grandi, il est temps pour eux de quitter le logis.
« Gare au loup ! mes chers cochonnets, construisez-vous une maisonnée où vous
serez en sécurité ! » les supplie Bernadette.
Haou !!! Ainsi retentit dans la forêt le cri de Casimir affamé !
Igor, un fermier, transportait une botte de paille lorsqu'il croisa le chemin de Kanoc.
« J'aimerais bien que vous me donniez un peu de cette paille pour me construire une
cabane. »
Kanoc se mit alors à fabriquer sa maisonnette.
Le jour suivant, Wanenbi se mit à la recherche de matériau pour bâtir son cabanon.
Marcel, le bûcheron, lui donna alors un fagot de bois.
Ne reste à Zuzu le soin de trouver une idée de génie.
Oh ! Voilà Gaston le maçon qui lui donne des briques.
Puis celui-ci se met à bâtir sa demeure
Quand, au même moment, le loup arrive derrière la maison de Kanoc.
« Rien de tel qu'un cochon grassouillet pour le petit-déjeuner ! se dit-il.
Soufflant sur l'instable tas de paille, Casimir fait envoler la chaumière et le cochon
part chez son cadet.
Tout à coup, le loup se présente devant le cabanon en bois.
« Un cochon de loupé pour le petit-déjeuner, deux de dévorés pour le déjeuner ! »
Vlan ! La maison de bois s'écroule et nos deux compères courent se réfugier dans la
maison du dernier.
Wanenbi et ses deux frères s'enferment à double tours pour échapper au loup vorace.
Xsss ! Casimir souffle en vain sur la porte qui reste clause, agacé il monte à un
échelle pour se faufiler par la cheminée.
Youpi ! Le loup s'est brûlé le derrière en tombant dans la soupière !
Zuzu prépare alors le dîner : « Cuisses de loup sur lit de baies sauvages ! »
Moralité : Le loup est devenu la spécialité culinaire du pays et le proverbe dit : « Un
loup dévoré vaut mieux que trois cochons loupés ! ».
Texte collectif 6ème A
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Fable Express...
Le loup et le héron
Un loup qui avait avalé un os était en train de s'étouffer.
Un héron arriva et le loup le pria de l'aider.
En retour, l'enragé lui proposa une récompense.
L'oiseau plongea alors sa tête dans le coup de l'animal féroce.
L'échassier voulu son dû mais l'autre l'envoya balader !
Cette fable montre qu'il vaut mieux fermer sa bouche au lieu de manger
comme un goret !
♥ Léa Burias ♥
Conte express avec rimes...
Le petit chaperon rouge
Il était une fois, une petite fille très jolie qu'on appelait Petit Chaperon
Rouge.
Sa mère, ayant cuit des galettes, lui dit d'aller voir sa mère-grand
souffrante.
Elle rencontra le loup qui passa un accord avec elle pour se rendre chez sa
mère-grand par deux routes différentes.
Le loup prit le chemin le plus court, dévora la grand-mère pris sa place en
attendant patiemment la petite fille sage.
Elle arriva, déposa son panier et se mit dans le lit s'étonnant du déshabillé
de sa mère-grand.
Le loup alors mangea la petite fille sans ménagement.
Pierre Astier
8
Fable en franglais
Le corbeau and the fox
Mister Corbeau sur un arbre perché
Tenait en son bec un cheese.
Maître Fox, par l'odeur alléché
Lui tint à peu près ce language
« Hello ! Mister du corbeau
Que vous êtes pretty ! Que vous semblez beautiful !
Sans lies, si votre ramage
Se rapporte à votre feathers
Vous êtes le phénix des hôtes de ces wood
A ces mots, le crow ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voice
Il ouvre son large bill, laisse tomber sa proie.
Le fox s'en saisit, and say :
« Mon dear Monsieur »
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui listen :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doubt » .
Le crow, honteux et confus
Jura, mais too late, qu'on ne l'y prendrait plus.
Clément Demargne et Romain Tarrisse
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Forme rhombique ou étirement
Le loup sortit.
Longtemps, le loup sortit.
Longtemps après, le loup sortit.
Longtemps après,le loup sortit de sa
Longtemps après, le loup sortit de sa tanière
Longtemps après, le loup sortit de sa grande tanière
Longtemps après, le loup sortit de sa grande tanière rouge
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge.
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde
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Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui
Longtemps après, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au cinéma avec
sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui
fait fuir
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit de sa grande tanière rouge pour aller au
cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde comme un
pot et qui fait fuir
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde
comme un pot et qui fait fuir
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde
comme un pot et qui fait fuir tout
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde
comme un pot et qui fait fuir tout le monde
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante qui est bête comme un âne et sourde
comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et
sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma voir avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne
et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma voir « Le repas du Loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui
est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant
Longtemps après le repas, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière rouge pour
aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle qui est
bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et
en
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Longtemps après le repas de famille, le grand méchant loup sortit élégamment de sa grande tanière
rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa grande tante
cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant
bruyamment et en
Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa
grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa
grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde
en pétant bruyamment et en sifflant
Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa
grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa
grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde
en pétant bruyamment et en sifflant comme une
Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa
grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec sa chérie bien aimée et sa
grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait fuir tout le monde
en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive.
Longtemps après le repas de famille énervant, le grand méchant loup sortit élégamment de sa
grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie
bien aimée, et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait
fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive.
Longtemps après le repas de famille énervant, Reloup, le grand méchant loup, sortit élégamment de
sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie
bien aimée, et sa grande tante cruelle qui est bête comme un âne et sourde comme un pot et qui fait
fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive.
Longtemps après le repas de famille énervant, Reloup le grand méchant loup, sortit élégamment de
sa grande tanière rouge pour aller au cinéma voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup, sa chérie
bien aimée, et sa grande tante cruelle Pet-de-Louve qui est bête comme un âne et sourde comme un
pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une locomotive.
Longtemps après le repas de famille énervant, Reloup, le grand méchant loup, sortit élégamment de
sa grande tanière rouge pour aller au cinéma d'Igloup voir « Le repas du loup » avec Marie-Loup,
sa chérie bien aimée et sa grande tante cruelle, Pet-de-Louve, qui est bête comme un âne et sourde
comme un pot et qui fait fuir tout le monde en pétant bruyamment et en sifflant comme une
locomotive.
Texte collectif classe de 6ème B
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Lettres capillaires ...
Monsieur le Loup poil au cou,
On vous envoie cette lettre poil aux guêtres, pour vous dire poil à frire,
qu'une rumeur est passée par là poil à papa, et que tu voulais nous avaler
poil au nez. Mais nous avons maigri poil aux salsifis, il faudrait que tu
démissionnes poil au bacon, on a déménagé poil au magret.
Au revoir poil aux nageoires.
Les trois petit cochons, poil au menton.
Pauline Austruy ♥☺
Messire le loup poil aux poux,
J'ai entendu dire que vous vouliez me dévorer poil au jarret. Je ne peux
pas polluer votre eau poil au gâteau, je n'ai que la peau sur les os poil au
bateau. Je n'ai pas de chair poil aux enchères, laissez tomber poil au nez.
Je vous prie de ne pas me manger poil au gibier.
Le tendre petit agneau poil au bobo.
☻ Tiphanie VILEY ☻
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Lettre imposée !
Les trois petits cochons
C'est l'histoire de plusieurs petits porcelets. Leurs parents leur disent de
construire leurs baraques avec leurs propres moyens. Les cochonnets
construisent leurs maisonnettes. Le premier prend une botte de paille, le
deuxième des bâtonnets et le dernier des briques. Une louve arrive et
ordonne que le premier cochonnet ouvre. Elle souffle et cette cabane est
détruite. C'est pareil avec le deuxième. Avec le dernier, c'est bien
différent : c'est une maisonnette très solide, cette grande louve décide de se
faufiler entre les briques d'une cheminée, elle se brûle les fesses et s'enfuit
en pleurant de douleur !
♥ Emilie Comby ♥
Le télégramme
Agneau boit dans rivière. Loup arrive. A faim. Loup gronde agneau.
Agneau a peur et dit : « Toi pas en colère ! Moi boire en dessous de toi ! »
Loup énervé : « Toi raconter bêtises sur moi an passé ». Agneau répond «
Moi pas être né an passé ». Loup accuse agneau, bergers et chien. Loup
bondit. Mange agneau. Plus faim.
Valentin Delpuech
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Conte express avec rimes...
La Chèvre de Monsieur Seguin
Monsieur Seguin qui avait perdu six chèvres en acheta une autre qu'il
appela Blanchette.
Celle-ci voulait aller jouer dans les montagnes mais Monsieur Seguin lui
refusait car il savait que s'y trouvait le loup.
Qu'importe ! Celle-ci lui répliquait qu'elle se défendrait avec ses petites
cornettes.
Pour protéger la chevrette, il l'enferma dans une étable d'où elle s'échappa
par le fenestrou.
Blanchette s'amusa dans les montagnes et ignora les nombreux appels de
Monsieur Seguin.
Arriva alors un loup féroce mais Blanchette décida de se battre jusqu'au
petit matin.
Fatiguée par le combat, la petite chèvre s' allongea et se laissa dévorer par
le loup vilain.
Gauthier Malet et Valentin Delpuech
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Contrainte des mots contraires
Les deux loups affamés bien rassasiés
Il était une fois, le 29 février 2015, deux loups au nombre de trois qui
avaient terriblement faim car ils avaient soif. Ils ne trouvaient rien à se mettre
sous leurs terribles petits crocs. Ils en avaient perdu le sommeil tant ils
dormaient profondément. Cette nuit-là, il faisait jour, ils étaient d'accord car ils
ne s'entendaient pas, pour changer d'endroit tout en restant là. Toujours aux
aguets en dormant à poings fermés, ils marchaient à pas de loups alors qu'on les
entendait à 3 km à la ronde, les oreilles dressées car ils étaient sourds comme
des pots, ils écoutaient le moindre bruit, flairait la moindre odeur malgré leur
rhume.
Soudain, un des loups sursauta tout en étant figé, regarda l'autre loup et
lui dit sans dire un mot : « As-tu entendu, comme moi, le chant d'un coq qui
murmurait là-bas ici même dans la forêt ? J'ai entendu le chant silencieux d'un
coq mais étant sceptique je crois que se sont des hallucinations réelles. Chut !
Tais toi et parle ! Tu entends bien le chant d'un coq qui est aphone ! C'est vrai,
tu as raison en ayant tort ! Cette fois-ci mes oreilles sourdes ne l'ont pas inventé,
elles l'ont rêvé ! Ce n'est pas un mensonge car c'est un mirage. Mais notre
problème parce qu'il y a toujours une solution c'est que ces volatiles dépourvus
d'ailes sont souvent perchés au sol sur les arbres couchés.
Tentons notre chance, peut-être qu'avec notre stupidité nous serons assez
malin pour l'attraper car il est plus futé que nous! Ils mirent le chemin
goudronné sous leurs pattes en marchant sur la tête.
A l'orée du bois en plein cœur de la forêt, le troisième second loup qui
avait peur du noir quand il faisait jour, décida d'abandonner là et de continuer.
Le premier loup, lui, n'hésita pas car il avait trop peur d'y aller. Il s'enfonça dans
les broussailles sans branches. Il était sans doute plus affamé car il venait de
manger ou plus audacieux car de nature peureuse que son ami. Il cherchait de
bosquets sans arbres en bosquets. Arrivé dans la clairière, il aperçut enfin un
coq muet chantant perché sur un arbre déraciné.
- Bonjour, au revoir Monsieur le Coq ! Vous êtes le roi juif des muezzins !
Mon désir le plus cher serait que vous descendiez pour remonter et que l'on
partage ensemble mais séparément une prière.
- Désolé cher cruel loup ! Je n' ai pas encore fait mes ablutions car je suis très
propre. Mais un peu plus loin là-bas, ici même, au pied de cet arbre, un ami que
je déteste qui m'est cher sera heureux de prier avec toi puisqu'il est athé.
N'hésites pas à le réveiller car il ne dort jamais ! Le loup se précipita lentement
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vers l'arbre que lui avait indiqué le coq. Il se pourléchait les babines tant il était
repu. Enfin quelque chose à se mettre sous la dent ! pensa-t-il.
Sa triste joie fut de courte durée. A peine arrivé près de l'arbre, surgit un
chien de chasse qui s'était annoncé.
Le loup aurait voulu prendre ses jambes à son cou tant il voulait rester
mais il était trop tard car beaucoup trop tôt. La peur le paralysait car il n'était
pas d'un naturel trouillard.
La queue basse, le regard méfiant, il dit avec assurance :
- Voudriez-vous prier avec moi car je ne suis pas croyant ?
- Ô pauvre de moi, je voudrais bien ! Mais j'ai un terrible mal de tête
insignifiant (car je viens de prendre un Doliprane®) surtout quand je vois un
loup !
- Je sais ce qui peut guérir votre mal de tête ! De la cervelle d'écervelé ! Ça
tombe bien j'ai laissé à l'orée du bois en plein coeur de la forêt une belle proie
avec une grosse cervelle de moineau. Parce que moi je vous aurai bien offert
pour un petit prix la mienne mais je l'ai perdue et je n'en ai plus c'est pour ça
que j'essaie de vous embobiner !
Le chien n'était pas d'humeur à écouter ces balivernes, il était plus
sensible aux sotises. D'un bond, il se saisit du loup et le dévora en le dégustant.
Quant à l'autre loup resté à l'orée du bois, il entendit un horrible cri très
doux résonner dans la forêt qui était insonorisée. Il sut qu'un grand malheur pas
très grave était arrivé à son compagnon qu'il détestait. Il était heureux de ne pas
l'avoir suivi tant il le regrettait. Il leva les yeux au ciel en regardant ses pieds et
vit les dattes d'un palmier non dattier. Il se dit :
- Ah ! Ces délicieuses dattes gâtées suffiraient à calmer ma faim car je meurs de
soif, mais je ne sais ni grimper aux arbres bien que bon escaladeur, ni bondir
très haut malgré mes dernières qualifications en saut en hauteur. Je me
contenterai de celles qui tombent par terre ! La grande gueule ouverte et les
dents serrées, il attendit impatiemment sous l'arbre …
Mon conte qui est une poésie est tombé du palmier, le loup l'a avalé en le
vomissant.
Texte collectif classe de 6ème A
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Les pléonasmes
Le loup et l'écureuil (Léon Tolstoï)
L'écureuil sautant en bondissant d'une branche à l'autre tomba en bas un
jour sur un loup endormi qui somnolait.
Le loup le saisit en l'attrapant et voulut le dévorer en le mangeant.
L'écureuil le supplia en le priant de l'épargner pour lui laisser la vie sauve.
« C'est bien, dit le loup, je t'épargnerais en te laissant en vie mais à la condition
que tu me dises pourquoi vous êtes, vous écureuils, toujours si gais en étant
heureux ? Moi je m'ennuie toujours en mourant d'ennui, tandis que vous, je
vous voie jouer en vous amusant et sautiller en sautant sans cesse.
L'écureuil répondit en donnant une réponse :
« J'ai peur de toi car je suis effrayé, je n'ose parler avec ma langue, laisse moi
sauter sur la branche et je te le dirai en parlant. »
Le loup le lâcha en enlevant son emprise.
L'écureuil sauta sur l'arbre en faisant un bond, et, de là, lui dit :
« Tu t'ennuies toujours parce que tu es méchant puisque tu fais du mal, la
cruauté dessèche le cœur. Nous, nous sommes gais parce que nous sommes
bons puisqu'on est gentils et que nous ne faisons de mal à personne car
inoffensifs. »
Pierre Astier
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Anglais, Espagnol et langage familier
El Wolf y los Seven Cabritos
Once upon at time une vieille bique qui avait sept cabritos et les kiffait
comme chaque mom aime ses gosses. One day elle voulut aller dans la bosque
pour rapporter quelque chose à becter, elle les rassembla tous les siete et leur
causa :
- « Je dois aller dans la forest mes chers chicos. Faites attention au wolf ! S'il
arrivait à entrer dans la baraque, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jugar
la comédie mais il a une voice rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le
reconnaîtrez ». « Don't worry mum , répondirent les morveux, nous ferons
gaffe. Tu peux déguerpir sans crainte ».
La veille cabra bêla de satisfaction and s'en alla.
Poco de tiempo despues, quelqu'un frappa à la door en braillant. « Ouvrez
la porte mes chers kids !, votre daronne est là et vous a apporté des bricoles » .
Mais les cabritos reconnurent le lobo à sa voix rude.
- « Nous ne t'ouvrirons pas ! », crièrent-ils. « Tu n'es pas notre madre. Notre
mama a une voz douce et agréable et ta voix et rauque. Tu est un loup ». Le
loup partit chez le mercador et y acheta un big morceau de craie. Il boulotta la
craie et sa voice devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite house et toqua
et appela de nuevo :
- « Open the door mes chers ninos ,votre maman est de retour et vous a apporté
pour chacun un petit quelque chose.
Mais tout en parlant il posa sa patte negra sur la window; les chevreaux
l'aperçurent and shout :
- « Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre mother n'a pas les pattes noires comme you .
Tu est un loup ! » Et le loup courut encore chez le baker et dit :
- « Je me suis hurt à la patte, enduis-la-moi avec de la pasta ».
Le padeiro lui enduisit la patte et le lobo courut encore chez le meunier.
- »Verse de la flour blanca sobre ma patte ! » commanda-t-il.
- « El lobo veut pigeonner quelqu'un », pensa le miller, et il fit des simagrées.
Mais le loup dit :
« If you don't do it, je te boufferais ! »
Le meunier eut les chocottes et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi !
Pour the third time le loup se pointa à la porte de la little house, frappa et
cria :
- « Open the door, my dear children, mama est de retour de la forest et vous a
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apporté something.
- « Show us ta patte first, hurlèrent les cabritos, que nous sachions si tu es really
our mom ». Le loup posa sa patte sur le rebord de la window et lorsque les
chevreaux virent qu'elle était white, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent
la puerta but c'est un wolf qui entra.
Les chevreaux prirent peur et voulurent s'esconder. L'un sauta sous la
table, un autre dans le bed, le tercero dans le pan, le quatrième dans la kitchen,
le cinquième shut dans l'armoire, le sixième se cacha dans le lavabo et le
septième dans la clock. Mais le loup les trouva et ne traîna pas : il swallow les
chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la
pendule. Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et
s'endormit.
Peu de temps après, la old chèvre revint de la forêt. Ah, quel sad spectacle
l'attendait à la chaumière ! La porte grande open, la table, les chairs, les bancs
renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du bed
traînaient par terre. Elle chercha sa marmaille mais en vain. Elle les clamar par
leur nombre, l'un après l'autre, mais nada ne répondit. C'est seulement
lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voice fluette se fit
entendre :
- « Je suis la mama , dans la pendule ! »
Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il
avait boulotté tous les autres chevreaux. Imaginez combien la old chèvre chiala
ses petits !
Toute malheureuse, elle sortit de la minus house et le chevreau courut
behind elle. Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et roupillait à en faire
trembler les branches. La chèvre le regarda de près et observa que quelque
chose bougeait et grouillait dans son gros bide.
- « Macarel, pensa-t-elle, et si mes pauvres marmots que le loup a mangés au
dîner, étaient encore en vie ? »
Le chevreau dut détaler à la maison pour rapporter des ciseaux, une
aiguille et du fil. La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le first
chevreau sortit la gueule; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un
après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient
engloutis tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur
chère mère puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille
chèvre dit :
- « Allez, les gosses, apporter des stones, aussi big que possible, nous les
fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée
and endormie ». Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le
ventre du lobo jusqu'à ce qu'il soit full. La vieille chèvre le recousit depresso, de
20
sorte que loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas.
Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme il se leva, et comme les
piedra lui pesaient dans le bide, il eut très soif. Il voulut aller au puits pour
drink, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre
grondaient.
« Cela grogne, cela gronde,
mon bide tonne !
J'ai boulotté seven chevreaux,
n'était-ce rien qu'une illusion ? »
Et de balèzes pierres les remplacèrent.
Il alla jusqu'au puits, se pencha et drink. Les lourdes pierres le tirèrent
sous la flotte et le loup clamsa lamentablement. Les sept chevreaux accoururent
alors et se mirent à crier :
- « Le loup is dead, c'en est fini de lui ! »
Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille bique dansa avec eux.
That's all folks !!!
Alexia, Judith et Mia
Le télégramme
Loup pas mangé quatre jours. Trouva Renard.
- « Toi savoir bien manger ce soir ? »
Renard répondit :
- « Chez Père-Antoine. Poulailler. Quinzaine poules. Beau coq. »
Ils partirent. Arrivèrent ferme. Petite fenêtre. Renard passe.
- « Toi rester ici. Moi saigner poules. »
Renard entra poulailler. Tua poules. Mangea pas trop. Sortit du trou.
- « Ton tour ! Moi veiller Père Antoine. T’appellerais. »
Loup mangea poules saignées. Tua autres poules. Poules crièrent. Père Antoine
sortit. Loup trop gros ! Prisonnier. Père Antoine tua loup avec trique. Fin.
Jean-Félix et Lucas
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Les allitérations
Les Trois P'tits Cochons.
Il était une fois dans une ferme fissurée formidablement façonnée, une
talentueuse truie terriblement tatillonne qui élevait élégamment ses exquis
enfants.
La magnifique maison manquait minutieusement de place.
« Vous devez délicatement déguerpir du déplaisant domicile dès maintenant !
Dépêchez-vous de vous dégoter difficilement un domicile douillé : le Loup
littéralement lourd vous leurrera. »
Le premier petit porcelet partit pour se procurer piteusement de la paille. Le
deuxième bâtit bravement une baraque bâclée en bois.
Le troisième cochon construisit calmement un beau bâtiment en belles briques
et en ciment costaud, tandis que le terrifiant loup toqua tardivement au taudis
du premier cochon.
« Ouvre ! Ou je me ferais outrageusement un onctueux festin de toi ! ordonna le
loup.
- Non, je ne t'ouvrirais pas ! Tu es naturellement nocif pour notre nation ! »
nargua le cochon.
- Si tu n'ouvres pas, tu seras sauvagement sacrifié car je soufflerais, soufflerais,
soufflerais ! »
Le fier cochon fuit furieusement en se faufilant chez son frère et lui raconta
rapidement un rude récit.
Le loup parvint piteusement à poursuivre le petit porcelet jusqu'à la maison de
son frère.
« Ouvre ! Ou je me ferais outrageusement un onctueux festin de toi ! fulmina le
loup.
- Non je ne t'ouvrirais pas ! Tu es naturellement nocif pour notre nation ! » dit
le cochon.
- Si tu n'ouvres pas, tu seras sauvagement sacrifié car je soufflerais, soufflerais,
soufflerais ! »
Alors le loup souffla et les deux animaux affreusement apeurés accoururent à la
démentielle demeure de leur aîné.
Ils frappèrent furieusement la façade du fameux foyer et leur frère les fit se
22
faufiler furtivement dans le fournil.
Le loup vicieux cru voler vivement vers sa victoire.
« Ouvre ! Ou je me ferais outrageusement un onctueux festin de toi ! ordonna le
loup.
- Non je ne t'ouvrirais pas ! Tu es naturellement nocif pour notre nation ! » nota
le cochon.
- Si tu n'ouvres pas, vous serez sauvagement sacrifiés car je soufflerais,
soufflerais, soufflerais ! »
Il souffla jusqu'à somptueusement s'étouffer.
Mais la magnifique maison ne montra manifestement pas le moindre
mouvement.
« Je vais gracieusement grimper sur la grande grange pour glisser dans la
cheminée ».
Entendant cela, les cochons firent calmement chauffer le chaudron cabossé.
Plouf ! Le loup plongea profondément dans le petit potage.
« Ouille ! Ouille ! Ouille ! »
La féroce bête fuit furtivement le foyer les fesses en feu.
Eliette & Honorine.
23
En + participe présent
Le garçon qui criait au loup ! (Ésope)
Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons de son village en
somnolant. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite
en jouant à saute-moutons. Mais parfois, le jeune homme s'ennuyait en baillant au
corneilles.
Un jour qu'il s'ennuyait particulièrement en bullant, il grimpa en rampant sur la
colline qui dominait le village et il hurla en chuchotant : « Au loup ! Un loup dévore
le troupeau ! »
A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons en prenant leurs fourches
et grimpèrent sur la colline pour chasser en pêchant le loup. Mais ils ne trouvèrent
que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour en s'étouffant de rire. Ils
rentrèrent chez eux très en colère tout en étant joyeux, tandis que le berger
retournait en sautillant à ses moutons en riant toujours.
Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s'ennuyait de nouveau en jouant
à chat perché grimpa en traînant les pieds sur la colline et se remit à crier en
sifflant : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent en se marchant dessus pour le
secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se moquait d'eux en se roulant
par terre. Furieux de s'être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village
en rougissant de colère.
Le berger prit ainsi l'habitude de leur jouer régulièrement son tour en ricanant. Et
chaque fois, les villageois bondissaient sur la colline en s'arrachant les cheveux
pour trouver un berger qui riait comme un fou !
Enfin, un soir d'hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau en se dépêchant
pour le ramener à la bergerie, un vrai loup approcha des moutons en bavant.
Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n'avait que son bâton pour
se défendre… Il se précipita en trébuchant sur la colline et hurla en pleurant
comme une madeleine : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Mais pas un villageois ne bougea… « Encore une vieille farce ! Dirent-ils tous en
soupirant. S'il y a un vrai loup, eh bien ! Qu'il mange ce menteur de berger en le
savourant ! »
Et c'est exactement ce que fit le loup en se léchant les babines !
Texte collectif classe de 6ème B
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Sans queue ni tête !
Pierre et le loup (Prokofiev, Serge)
Un good morning, little Pierre ouvrit la door du garden et s'en alla dans
les prés green. Sur une chebran d'arbre très haute, un petit zozio, ami de Pierre
était perché. « Tout est calm here ! » gazouilla-t-il gaiement.
Un duck arriva en se dandinant, tout happy que Pierre n'est pas fermé la door du
garden, et décida de faire un plongeon dans la pool au milieu du pré.
En voyant le coincoin, le petit piaf vint se poser sur l'herbe à côté de lui et
haussa les shoulders.
« Quel genre de pioupiou es-tu qui ne sait pas volé ? Dit-il.
A quoi le coincoin répondit :
« Quel genre de bird es-tu qui ne sait pas swim ? » Et il plongea dans la pool.
Ils causèrent longtemps, le canard barbotant dans la mare, le petit piaf volant au
bord.
Soudain, Pierre regarda plus far, aperçut un cat qui rampait dans le grass. Le
miaou pensa : « Le piaf est occupé à causer, je vais en faire mon casse-croûte. »
Comme un voleur, il avança sur ses pattes de velours.
« Caution !!! » cria Pierre. Et le piaf aussitôt se posa sur l'arbre. Du middle de
la mare, le duck indigné fit « Coin-coin ». Le cat rôdait around the tree en
pensant : « Est-ce la peine de se carapater si haut ? Quand j'y arriverai, le piaf se
sera volatilisé ! »
Tout à coup, le vieux débarqua. Il était vénère de voir que Pierre était allé dans
le pré. « L'endroit est dangerous, si un wolf sortait de la forest, que ferais-tu ? »
Pierre ne capta pas les paroles de son croulant et déclara que les keums comme
lui n'avaient pas la trouille des loups.
Mes le grand paire prix la main de pierre, l'an meuh na ! à la maison et fer
ma à clef la porte du jar daim.
Il est thé tant Pierre été à peine parti qu'un gros Lou gris sorte haie de la faux
raie.
An un est claire, le chat grain pas dent l'arbre.
25
Le canne art se près si pis tas or de la mare en cas queue temps.
Mes mal grès tous ses haies fort, le l'houx coup raie plut vie te, le voie là qui à
proche d'eux deux plut en plut pré, plus pré, plus pré, l'eux voix l'a qui l'a
trappe, sang saisit et l'avala toux rond.
Est maint tenant, voix si houx an été lait choses, le chat été à scie sur une
branche, l'oie zoo sur une autre, à bonne dix tance du chat tend dit que le loup
faisait le tour de l'arbre est le regard des avec des yeux gourmands.
Paon dent se tant, pie aire, derrière la port te du jarre daim, aube cerf vait se qui
se pas sait sang la moindre frais y heure.
Il coup rue a la mes on, prie une grosse corps deux est grain pas sure un mûre.
L'une des branches de l'arbre eau tour duquel le loup ce pros menait sait tant dés
jusqu'au mûre. Pie air s'en part a de la branche… puit il grain pas dent l'arbre.
Pie aire dit à l'oie zoo:
«Va vole tige et au tour de la gueule du loup, mes prend bien gare de qu'il ne t'a
trappe.»
Deux ces ailes, l'oie zoo touche et presque la tète du loup qui saute aie
furieusement a pré lui pour l'a trappe et
Oh ! Queue l'oie zoo a gars sait le loup et le loup a vais en vie de l'a trappe
haie !
Mes l'oie zoo aie thé bien trot a droit et le loup en fut pour ses frais. Du rend ce
ma neige, Pie air fit à la corps deux un ne coup lent, le dés sang dit avec pré
caution … puit il hâte trappe à le loup par la que et tire à deux toutes ses forts
ceux.
Le loup se sentit prix se mit à fer des bons sots va jeux pour essayer deux se
libérer.
Mets Pie Aire à tâche à l'autre bout deux la cor de à l'arbre … et les bonds
queue faisait le loup ne faisait queue re sert haie le ne coup lent.
C'est alors que les chasseurs sortirent de la forêt (armés jusqu'aux dents
(cependant, ils avaient oubliés leurs pantalons (qui laissaient voir leurs caleçons
(qui étaient roses avec des papillons)))). Ils suivaient les traces du loup (qui
étaient toutes fraîches et profondes (car il avait pris un peu de poids pendant
l'hiver en tirant des coup de fusils (par-ci, par-là, (car il avaient oublié leurs
lunettes)))).
Pierre leur cria (avec sa petit voix) de haut de l'arbre :
«Ne tirez pas ! Petit oiseau et moi nous avons déjà capturé le loup ! Aidez-nous
26
à l’amenez au jardin zoologique (là où il y a beaucoup d'animaux (de plusieurs
espèces)).
Et maintenant, imaginez la marche triomphale (à pas de loup).
Pierre marchait en tête (même si ce n'était pas le chef), derrière lui les chasseurs
(maladroits) traînant le loup (en surpoids). Et fermant la marche, le grand-père
(très vieux (puisqu'il avait presque cent ans)) mécontent hochait la tête (bien
ridée (comme une vieille pomme)) en disant : « Oui ! Et si Pierre n'avait pas
attrapé le loup, qu'est-ce qui serait arrivé ? (On se le demande (car sans ça, il n'y
aurait pas eu d'histoire (et pas d'opéra))).
Au-dessus d'eux, l'oiseau (multicolore) voltigeait en gazouillant gaiement
(parce qu'il était très fier (c'est normal, c'est pas tous les jours qu'on attrape un
loup ! (c'est vrai ça, non mais sans blague !))) : « Comme nous sommes braves,
Pierre et moi, regardez ce que nous avons attrapé ! »
Et si vous écoutiez attentivement (et vous avez intérêt (à quoi sa sert de raconter
une histoire sinon !)), vous entendriez le canard (en détresse) caqueter dans le
ventre du loup (hideux (et bedonnant)) car dans sa hâte (c'est bien connu les
loups sont des empressés (ils ne savent pas apprécier les bonnes choses (se sont
des goinfres))), le loup l'avait attrapé vivant !
Pauline, Tiphanie, Emilie, Léa, Clément et Romain
27
Fables théâtrales !
« Le loup et le clebs » de Jean de La Fontaine
(Langage familier)
D'vant la forêt. Près d'la ferme.
Y'a un lac à côté. Un loup et un iench.
Acte 1, Scène 1.
Le loup (maigre comme un clou, qui crève la dalle et qui est trô dèg) :
J'crève la dalle ! Et ces gros clébards m’empêchent de bouffer !
(De loin un gros iench ramène sa poire)
Vas-y ! Tema ce morceau ! J'voudrais bien m'le faire mais il est trop baraqué pour moi !
(Le gros iench arrive et s'la pète grave)
Le loup :
Yo l'cabot ! Wesh t'es bien foutu! J'veux d'venir comme oit. Kes tu grailles pour être aussi bien
gaulé mec ?
Le iench (se la joue BG) :
S'tu veux être bien gaulé, jarte d'la forêt, gros.
Si tu reste à glander dans ton trou paumé t'auras rien à bouffer !
Le loup :
Fo ke j'fasse koi, wesh ?
Le iench :
Tranquille Emile y'a que dalle à faire. T'as qu'à te la jouer BG, traîner autour de la baraque, pas faire
la feignasse et faire genre d'écouter le daron. T'auras plus qu'à t'gaver comme un gros goret.
Le loup (qui kiffe-sa race) :
Je kiffe grave ! Elle est trop swag ta life ! T'as genre trop d'pot !
Le loup (en mode WHAT !!! )
Wesh ma gueule ! C'est koi c'truc sur ton cou !
Le iench (trop dans la mouise) :
C que dalle, ch'suis juste attaché mec ! Pas d'koi en faire un fromage ! T'inquiète je gère mon
frère !
Le loup (en mode non mais allô quoi !)
T'es pas tout seul dans ta tête ! T'es attaché ? Genre tu peux même pas zoner où tu veux !? Vas-y
bouffon, garde ta boustifaille, moi j'trace ma route ! Gros boloss !
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« Le loup et le chien » de Jean de La Fontaine
(Langage soutenu)
Un chien, un loup. Une ferme à l'orée de la forêt.
A proximité d' un lac, la maison du propriétaire.
Une niche se trouve devant le mur gauche de la ferme.
Acte 1, Scène 1.
Le loup (la peau sur les os, affamé et abattu) :
J'ai une faim de loup ! Je hais ces chiens qui m’empêchent de faire un festin !
Le chien (un dogue bien replet) :
Où suis-je ?
Le loup (apercevant le chien, se parle à lui-même) :
Que voilà un beau festin ! Hélas, je ne peux guère le vaincre, il me paraît bien trop robuste et dangereux.
(Le chien arrive à la hauteur du loup)
Le loup :
Bonjour, messire le chien ! Que vous avez de belles formes ! Comment faites-vous pour être aussi bien en
chair ?
Le chien (potelé, fier et un peu vantard) :
Si belle carrure vous désirez, la forêt il vous faudra quitter !
Le loup (aux aguets) :
Que devrais-je faire pour avoir si belle fourrure ?
Le chien (gracieux, avec un air professoral) :
Point grand chose cher ami ! Pour se faire, il vous faudra faire le beau, écouter attentivement votre maître et
monter la garde des malfaiteurs. En contrepartie, un festin de roi vous attendra !
Le loup (envieux) :
Cette vie que vous me dépeignez me charme au plus haut point ! Serait-ce un mirage ?
(Le loup apercevant le cou du chien s'étonne)
Le loup (soupçonneux) :
Que vois-je sur ton cou altier ?
Le chien (embarrassé) :
Ceci est un collier avec lequel on m'attache pour ne point m'enfuir.
Le loup (horrifié) :
Qu’ouïe-je ? Sans vagabonder vous vivez ?
Le chien (sûr de lui) :
Certes, mais cela n'est guère bien grave ! Je m'en accommode fort bien et vous vous y ferez très vite.
Le loup (solennel) :
Que nenni ! Je ne puis subsister sans ma liberté ! Je fais fi de vos festins princiers et m'en retourne de ce pas
à mon logis !
29
Calligramme d'Eliette Baillet
Calligramme d'Honorine Heinis
30
Calligramme de Mya Bristow
31
Règles des jeux d'écriture
Ecriture Abécédaire = L'élève doit produire un texte
Calligramme =
dont chacune des
phrases commence par une des lettres de l'alphabet.
Un calligramme est un poème dont la disposition graphique
sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet
du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s'oppose
au texte. Cela permet d'allier l'imagination visuelle à celle portée
par les mots.
Acrostiche =
Un acrostiche est un poème, une strophe ou une série de
strophes fondés sur une forme poétique consistant en ce que, lues
verticalement de haut en bas, la première lettre ou, parfois, les
premiers mots d'une suite de vers composent un mot ou une
expression en lien avec le poème.
Conte ou fable express =
Il s'agit de réécrire un conte ou une fable de
façon la plus condensée possible en faisant rimer chaque phrase.
Les contraires =
Les élèves réinventent une fable en juxtaposant des mots
contraires. On travaille sur les antonymes.
Les homophones =
L'élève doit réécrire le passage d'un conte célèbre en
remplaçant des mots du texte par des homophones.
Texte à carambolage / allitérations =
Il s'agit d'écrire un texte où le
nom commun, l'adjectif, l'adverbe et le verbe commencent
par la même lettre.
Lettres imposées = Il s'agit du pangramme. Chaque mot qui compose le texte
comprend obligatoirement une lettre imposée. Dans l'exemple
proposé, il s'agit de la lettre “E”.
Poil à … = L'élève doit écrire une lettre dans laquelle chaque phrase comporte
un mot que l'élève doit faire rimer avec l'expression “poil à ...”.
32
Théâtre et registre de langue = La fable est réécrite sous la forme d'une
pièce de théâtre en utilisant des registres de
langue opposés (soutenu / familier).
Jeu d'étirement = Il s'agit d'écrire un texte en imposant un nombre de mots à
la phrase de départ (ici, les élèves devaient rajouter à chaque
fois 1 ou 2 mots). Ce nombre va croissant afin d'obtenir un texte
ne comportant qu'une seule phrase la plus longue possible tout
en restant cohérente.
Jeu de cénisme =
Chez les anciens Grecs, vice d’élocution qui consistait à
employer confusément tous les dialectes. Ici, nous nous sommes
Pléonasmes=
contentés de l'anglais, de l'espagnol et du langage familier !
Il s'agit d'allourdir un texte en employant le plus de pléonasmes
possibles : figure de style où l'expression d'une idée est soit
renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou plusieurs mots choisis
qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase.
Accumulations =
Il s'agit là aussi d'allourdir un texte en utilisant le même
procédé. Dans les exemples proposés, il s'agissait d'utiliser abusivement des
parenthèses ou alors d'utiliser la forme en + participe présent !
33
Pourquoi ce livre ? 3
Acrostiches, 4
Ecritures Abécédaires, 5-6
Fable et Conte express, 7
Fable en franglais, 8
Forme rhombique, 9-10-11
Lettres capillaires, 12
Lettre imposée et télégramme, 13
Conte express qui rime, 14
Contrainte des mots contraires, 15-16
Pléonasmes, 17
Anglais, espagnol et langage familier / Télégramme, 18-19-20
Allitérations, 21-22
En + participe présent, 23
Sans queue, ni tête, 24-25-26
Fables théâtrales, 27-28
Calligrammes, 29-30
Règles des jeux d'écriture, 31-32
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Elèves ayant participé
à la rédaction de ces textes
Classe de 6ème A
Alric Judith / Astier Pierre / Baillet Eliette / Bristow Mia /
Cazade Alixia / Delpuech Valentin / Heinis Honorine /
Malet Gauthier
Classe de 6ème B
Austruy Pauline / Burias Léa / Comby Emilie /
Demargne Clément / Hurier Jean-Félix /
Mairiniac Lucas / Tarrisse Romain / Viley Tiphanie
Merci à toutes et à tous !
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Volume 2
Les classes de 6ème du
Collège du Carladez
Pour beaucoup d'élèves, produire et écrire des textes c'est rébarbatif.
Mais, en incluant des règles de jeux ou des contraintes, tout à coup, tout
devient beaucoup plus amusant ! On comprend les rôles des mots dans une
phrase et on prend même du plaisir à écrire, à jouer avec la grammaire ou les
rimes.
La langue devient alors un terrain de jeu où l'on se triture les méninges
pour trouver le bon mot qui produira l'effet tant attendu dans notre texte.
Écrire un recueil de textes devient alors un travail très stimulant où
chacun peut apporter sa pierre à l'édifice et où le partage d'idées et de
connaissances créé une joyeuse émulation entre les écrivains en herbe !
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