Esthétique : les nouvelles formations tendances
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Esthétique : les nouvelles formations tendances
Publié par Benjamin Dusaussoy © Kelformation le 09 janvier 2014 Esthétique : les nouvelles formations tendances Spa praticien(ne), socio-esthéticien(ne), prothésiste ongulaire... Les métiers de l'esthétique et du bien-être se diversifient et proposent aujourd'hui une large gamme de services pour satisfaire les adeptes des soins du corps. Zoom sur les nouvelles formations dans un secteur qui ne connait pas la crise. Nous sommes de plus en plus soucieux de notre image au quotidien, et l'offre s'adapte logiquement en permanence pour répondre à nos besoins. «Finie l'image désuète qui pouvait parfois coller à l'esthétisme, à l'instar des soins d'épilation. Les professionnels ont largement diversifié leurs activités. Les soins à la carte représentent aujourd'hui 50 % de leur chiffre d'affaires», témoigne Isabelle Le Gentil, directrice du centre Sarth'Esthétique Formation. Prothésiste, styliste ongulaire Si la problématique n'est pas nouvelle, le travail autour de l'ongle recèle encore un engouement toujours plus affirmé. Reconstruire, consolider ou réparer l'ongle selon différentes longueurs et aspects esthétiques sont les principaux enjeux du certificat de qualification professionnelle de prothésiste ongulaire. Une formation qui prépare également aux techniques de pose de faux ongles à base de résine et de gel U.V. Plus récent et tout aussi prisé : la formation en stylisme ongulaire qu'il est possible de suivre en une ou plusieurs semaines selon le niveau de pratique visé. «Réservé auparavant à une certaine population, le Nail Art, qui consiste à réaliser des dessins sur les ongles, s'est démocratisé. Les prix sont plus abordables et les techniques ont fortement évolué», assure Corine Perrot, responsable pédagogique de l'école Karis formation. Découvrez toutes les offres de formation dans le secteur de l'esthétique Pose de cils Parmi les nombreux soins du visage, la pose d'extension de cils est en vogue. Les produits actuels permettent en effet de proposer des services d'un genre nouveau. «Il est désormais possible de poser cil par cil pour donner l'illusion d'une frange de cils étoffée. Le procédé s'adresse aussi bien à des femmes soucieuses de leur apparence qu'à des personnes ayant subi des traitements médicaux lourds», constate Isabelle Le Gentil. Moyennant deux à cinq jours de formation, cette technique permettra à l'esthéticienne de se spécialiser et d'élargir son offre. Spa Praticien(ne) Face à la demande croissante des consommateurs de bien-être, le certificat de qualification professionnelle de Spa praticien connait une véritable effervescence. Un dispositif qui peut s’inscrire dans le cadre de la validation des acquis de l'expérience. Au programme : accueil et suivi de la clientèle, respect des règles d'hygiène, apprentissage des techniques esthétiques de bien-être, de confort, de soins par l'eau mais aussi de modelage du monde. Massage californien, shiatsu de détente, protocole balinais… autant de soins qui plaisent autant aux femmes qu'aux hommes ! Spa manager Autre formation au succès franc, le certificat de qualification professionnelle Spa manager. «La taille des centres s'accroit de plus en plus. Il y a un véritable besoin en managers pour les organiser, relève Jérôme Hereil, directeur de l'école d'esthétique de Brives. Cette formation aborde le droit du travail, des sociétés, de la consommation, de l'hygiène… On y apprend aussi à manager une équipe, à savoir créer et gérer un centre de profit.» Socio-esthétique Que ce soit dans des structures médicales, sociales ou carcérales, la socio-esthétique s'adresse à un public fragilisé par la maladie ou une situation difficile. Elle permet aux patients de retrouver une image positive d'eux-mêmes. «De plus en plus d'acteurs ont pris conscience que le bien-être aide à soigner certaines maladies, à régler certaines situations. Les formations en la matière initient ainsi les esthéticiennes à l'approche médicale de pareil contexte et leur permet d'acquérir une double compétence», analyse Jérôme Hereil. C'est le cas du cours d'esthétique privé à option humanitaire et sociale (CODES) à Tours, qui prépare notamment aux règles d’hygiène spécifiques aux soins hospitaliers ou encore aux disciplines médicales comme la cancérologie, la psychiatrie ou la rééducation. Cette formation de plusieurs semaines exige une expérience préalable suffisante pour avoir développé des compétences techniques. Ainsi que l'envie d’exercer son métier autrement. Maquillage permanent Parfois comparé au tatouage, le maquillage longue durée ou semi permanent est apprécié par les femmes désireuses d'économiser leur temps. Cette spécialisation d'une durée de cinq à dix jours fournit les clés pour piquer la peau et en connaître davantage sur l'hygiène hospitalière. «C'est un travail de précision autour des sourcils, des yeux ou du contour des lèvres qui demande une certaine confiance en soi et beaucoup de pratique», précise toutefois Jérôme Hereil.