du jour au lendemain

Transcription

du jour au lendemain
MARIE HEURTIN
Clé
Film réalisé par Jean-Pierre Améris , 2014, 95’
Scénario et dialogues : Philippe Blasband et Jean-Pierre Améris.
Cette histoire est inspirée de faits réels qui se sont déroulés en France à la fin du XIXième
siècle.
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
1
Rôles principaux
Sœur Marguerite
Marie Heurtin
Mère Supérieure
Sœur Raphaëlle
Monsieur Heurtin
Madame Heurtin
Isabelle Carré
Ariana Rivoire
Brigitte Catillon
Noémie Churlet
Gilles Treton
Laure Duthilleul
L’internet
Bande d’annonce : https://www.youtube.com/watch?v=OPmxIkD5Ji4
RÉSUMÉ
Cette histoire est inspirée de faits réels qui se sont déroulés en France à la fin du
19ème siècle. Née sourde et aveugle en 1895, âgée de 14 ans, Marie Heurtin et
incapable de communiquer. Son père, modeste artisan, ne peut se résoudre,
comme le lui conseille un médecin qui la juge « débile », à la faire interner dans un
asile. En désespoir de cause, il se rend à l’institut de Larnay, près de Poitiers, où
des religieuses prennent en charge des jeunes filles sourdes. Malgré le scepticisme
de la Mère Supérieure, une jeune religieuse, Sœur Marguerite, se fait fort de
s’occuper du « petit animal sauvage » qu’est Marie et de tout faire pour la sortir de
sa nuit. Elle y parviendra, malgré les échecs, la tentation du découragement, armée
de sa foi joyeuse et de son amour pour la petite Marie.
La presse
Source : http://www.premiere.fr/film/Marie-Heurtin-3811375/(affichage)/press
La critique de Premiere - Isabelle Danel
On pense évidemment à l’enfant sauvage de François Truffaut, dont Marie Heurtin
serait en quelque sorte le pendant féminin, avec son lent apprentissage du langage
des signes et des codes de la vie en société. Or Jean-Pierre Améris s’intéresse autant
à Marie qu’à Marguerite. Il choisit l’axe de la mise au monde d’une enfant par une
femme qui n’en aura jamais, au risque de creuser ce sillon avec parfois un peu
d’insistance. C’est notamment le cas lors de la scène où la nonne "rend" Marie à ses
parents, à la fois émouvante et plombée. Filmer le temps, le vide, le souffle du vent
du point de vue d’une enfant emmurée n’est pas chose aisée mais, en dépit d’une
surenchère de musique, ces sensations captées nous parviennent et nous touchent.
Ce qui est beau dans ce film inspiré d’une histoire vraie, c’est l’obstination infatigable
de l’éducatrice, ce rapport à la vie qui tient plus du sacré que du religieux et auquel
Isabelle Carré prête son énergie de douce tornade.
Version Femina - Anne Michelet
Face à Ariana Rivoire, saisissante de vérité, Isabelle Carré impose sa force
lumineuse.)
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
2
Gala - Camille Choteau
Saluons ici la prestation d'Ariana Rivoire, comédienne non professionnelle. On vibre
avec elle, malgré une profusion de bons sentiments.
L'Express - Sandra Benedetti
Une histoire d'amour humble, sensitive, où les mots s'apprennent du bout des doigts,
par la rudesse d'une écorce, la douceur du soleil ou le fil d'un couteau. (...) Et
Isabelle Carré dans la robe bleue de l'obstinée pour habiller l'histoire de sa lumière.
Divine, tout simplement.
Cinenews.be - Sophie Rizzi
Traité avec simplicité et sincérité, Jean Pierre Améris, le réalisateur, tire un récit
d’une force bouleversante.
StudioCiné Live - Thomas Baurez
Améris filme ce drame avec une pudeur implacable, tant elle devient une force et le
sujet même du film. (...) C'est quand le scénario devient terre à terre que le film
perd en intensité, ses deux actrices s'employant alors à redonner de la transcendance
à l'ensemble.
Le Figaro - Marie-Noëlle Tranchant
Le film décrit avec une précision épurée le dur et laborieux apprentissage (...) des
gestes les plus élémentaires aux notions les plus abstraites, de la frustration violente
à l'épanouissement. Isabelle Carré et la jeune sourde Ariana Rivoire donnent une
intensité passionnée à cette bataille.
Télérama - Guillemette Odicino
Respectueux et tendre, cet éloge de la patience touche par ses partis pris
esthétiques. (...) Les couleurs évoquent les toiles de Degas, ses femmes à la
toilette... Pour Améris, la beauté, sinon Dieu, est dans le détail.
Le JDD - Jean-Pierre Lacomme
Vous avez dit édifiant? Peut-être, en tout cas inspiré d'une histoire vraie et traité
avec une belle sincérité par Jean-Pierre Améris.
Paris Match - Alain Spira
Isabelle Carré et Ariana Rivoire vont bien au-delà en poussant leur jeu au paroxysme.
Dommage que leur époustouflante prestation ne soit pas soutenue par une réalisation
plus audacieuse, moins convenue. Un peu de ce diable de Bruno Dumont n'aurait pas
nui à ce film monacal.
Le Monde - Noémie Luciani
Ariana Rivoire est la vraie révélation et la grande réussite de "Marie Heurtin". Porté
par des intentions que l’on sent pures et belles, par une histoire forte et un message
d’espoir, "Marie Heurtin" est de ces films que l’on voudrait aimer inconditionnellement
sans y arriver.
Le Parisien - Alain Grasset
Plus qu'un film, une grâce et une foi en l'autre.
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
3
QUESTIONNAIRE
1. Quelle est la première chose qu’on entend en regardant ce film ? On entend les roues d’un
carrosse et on voit une main qui se tend vers le soleil et cela à travers le feuillage.
2. Que voyez-vous ensuite ? On voit un homme qui mène une charrette, tirée par un cheval.
Apparemment, l’enfant n’est pas ‘normal’. On croit voir que c’est une fille, mais elle a l’air
très sauvage. On a l’impression qu’elle ne voit pas. Elle n’a pas les cheveux brossés. Elle ne
porte pas de chaussures et semble avoir des blessures aux jambes.
3. Où ces deux personnages vont-ils ? Ils vont à un institut religieux dans les environs où les
sœurs essaient d’éduquer des enfants sourds.
4. Quel es le nom de la jeune fille ? Elle s’appelle Marie.
5. Est-ce que c’est facile d’y laisser Marie ? Non, comme elle est très sauvage, elle ne veut pas
lâcher son père et elle n’a pas l’intention de rester auprès des sœurs.
6. Finalement, Marie grimpe dans un arbre. Qui réussit à la sortir (presque) de là ? C’est la
jeune sœur Marguerite, elle-même aussi souffrant d’une santé fragile. Elle touche gentiment
la main de Marie et Marie ne s’oppose pas.
7. On réussit à la sortir de l’arbre alors ? Non, hélas, à cause d’un mouvement brusque de la
Mère Supérieure, Marie tombe de l’arbre.
8. Marie, reste-t-elle dans le couvent ? Non, son père l’emmène de nouveau, étant donné que
la mère supérieure dit qu’elle ne saura rien faire d’une fille qui non seulement est sourde
mais en plus aussi aveugle.
9. Que se passe-t-il ensuite ? Marguerite va voir la mère Supérieure parce qu’elle est convaincu
qu’elle saura faire quelque chose de positif pour Marie.
10. Est-ce que la Mère Supérieure a le même avis ? Non, elle refuse à Marguerite de vouloir
s’occuper de Marie.
11. Est-ce que Marie accepte la décision de Mère Supérieure ? Non, Marguerite est très têtue et
elle continue à insister tellement longtemps, jusqu’à ce que la Mère Supérieure lui donne la
permission d’aller chercher l’enfant.
12. Comment cela se passe-t-il ? Marguerite va vers la petite maison où habite Marie et
demande au père de l’accompagner un instant, puis de s’en aller. Marie est attachée à
Marguerite au moyen d’une boucle en cuir, pour qu’elle ne puisse pas s’échapper.
13. Qu’est-ce que sa maman lui donne avant de partir ? Elle lui donne un couteau, ‘un objet qui
est plus cher à Marie qu’une poupée’, comme dit sa maman.
14. Pourront-elles faire le trajet en un jour ? Non, à un certain moment, elles dorment dans une
étable et quand Marguerite se réveille elle craint que Marie se soit échappée.
15. Où Marie se trouve-t-elle ? Elle est juste à côté, en train de caresser une vache.
16. Comment se passent les premiers mois dans le couvent ? Marie ne se laisse pas facilement
‘dompter’. Elle est très sauvage, ne veut pas manger comme les autres, ne veut pas être
touchée, etc.
17. Qu’est-ce que Marguerite voudrait lui apprendre ? Elle veut lui apprendre des signes pour
des mots, pour enfin lui apprendre à ‘parler’.
18. Quel est le premier mot qu’elle veut lui apprendre ? C’est le mot ‘couteau’, parce que pour
Marie c’est un objet très précieux.
19. Où Marie dort-elle ? Elle dort dans la chambre de Marguerite. En fait, elles sont toujours
ensemble.
20. Est-ce que Marie accepte de porter des vêtements ? Après beaucoup de mois, elle accepte
finalement que Marguerite lui mette l’uniforme que portent toutes les filles du couvent. Elle
acceptera aussi de porter des chaussures. Qu’elle est belle !
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
4
21. Un jour Marie semble comprendre que le signe que lui a appris Marguerite est le signe qui
SIGNIFIE ‘couteau’. Quelle est la réaction de Marguerite ? Elle est tellement contente qu’elle
va immédiatement avertir la Mère Supérieure. Elle est convaincu que maintenant Marie
pourra apprendre d’autres mots rapidement.
22. Est-ce que Marie revoit encore ses parents ? Oui, ils viennent la visiter et ils sont
évidemment émerveillés du progrès de leur fille, qui est capable maintenant de dire qu’elle
est contente et qu’elle aime ses parents.
23. Pourquoi à un certain moment Marguerite disparaît-elle ? Elle doit aller dans la montagne à
cause de sa santé.
24. Quelle est la réaction de Marie ? Marie la cherche partout sans la trouver et elle est très
inquiète. Elle refuse de manger.
25. Pourquoi Marguerite ne veut-elle plus longtemps rester dans la montagne ? Elle veut
retourner au couvent parce qu’elle sait qu’elle doit encore parler à Marie.
26. Arrivée au couvent, Marguerite est très affaiblie et refuse de parler à Marie. Quelle est la
réaction de Marie ? Marie semble savoir que cela ne va pas bien avec Marguerite mais elle
veut être une dernière fois auprès d’elle. Elle frappe inlassablement sur la porte et
finalement reste auprès de la porte sans s’en aller.
27. Est-ce que Marie et Marguerite se revoient ? Oui, on les voit une dernière fois ensemble.
Marguerite doit lui expliquer la situation, Marie l’accepte.
28. Comment Marie connaît-elle le concept de la mort ? Au couvent, pas très longtemps avant,
il y a eu la mort d’une des sœurs. Marguerite est allée la voir avec Marie et lui a expliqué
quelle est la différence entre vivre (respirer, l’haleine, bouger) et être mort (être immobile,
ne plus respirer). Elle lui a aussi fait découvrir le petit cimetière avec les croix.
29. Que se passe-t-il après la mort de Marguerite ? Marie va souvent auprès de la tombe de
Marguerite, elle y apporte des fleurs et lui parle avec sa langue des signes.
30. Que savez-vous de la ‘vraie Marie Heurtin’ ? A la fin du film nous apprenons que : ‘Marie
Heurtin vécut toute sa vie comme pensionnaire à l’Institut Notre-Dame de Larnay, près de
Poitiers où elle mourut le 22 juillet 1921, à l’âge de 36 ans. Grande lectrice en braille et
imbattable aux dominos, elle ne cessa jamais d’étudier et fut un guide pour les jeunes filles
sourdes aveugles qui furent accueillies à sa suite à Larnay.’
31. Quelle est la toute dernière chose qu’on entend dans ce film ? On entend le pépiement d’un
oiseau. Au loin, un clocher.
32. Trouvez-vous que c’est une histoire triste ou une histoire joyeuse ? Pourquoi ?
33. Est-ce qu’il y a des scènes qui vous ont fait pleurer ? Ou rire ?
34. Avez-vous remarqué que le nom de MARIE est caché dans celui de MARguerItE ? Bravo, si
vous l’aviez remarqué !
35. Avez-vous aimé le film ? Pourquoi (pas) ?
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
5
EXPLOITATION
VOCABULAIRE
1. Indiquez le genre et puis employez les mots dans une phrase.
-
… une obscurité
-
… le silence
-
… une âme
-
… une tomate
-
… une révélation
-
… la mission
-
… la pauvreté
-
… une chance
-
… une chambre
-
… un vœu
-
… un couteau
-
… une fourchette
-
… une vache
-
… un dortoir
-
… un réfectoire
-
… le chemin
-
… le progrès
-
… un comportement
-
… une brouette
-
… un calvaire
-
… une intelligence
-
… la naissance
-
… le progrès
-
… une balançoire
-
… une pomme
-
… une carotte
-
… une aubergine
-
… le raisin
-
… le fenouil
-
… un âne
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
6
-
… un alphabet
-
… une orthographe
-
… le repos
-
… un air
-
… un voyage
-
… un état
-
… une tâche
-
… la grammaire
-
… un adjectif
-
… un doigt
-
… un curé
-
… la soupe
2. Du verbe au substantif (indiquez toujours le genre)
Verbe
Substantif
aggraver
-
une aggravation
apprendre
-
un apprentissage
communiquer
-
la communication
dormir
-
le lieu : un dortoir
essayer
-
un essai
mourir
-
la mort
obéir
-
une obéissance
occuper
-
une occupation
oublier
-
un oubli
palpiter
-
la palpitation
progresser
-
le progrès
prononcer
-
la prononciation
retrouver
-
les retrouvailles (fém.)
révéler
-
une révélation
risquer
-
le risque
se dérouler
-
le déroulement
sortir
-
la sortie
toucher
-
le toucher
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
7
3. Combinez correctement les mots des deux colonnes.
1. cueillir
a. la porte
2. un cheval
b. les filles sourdes
3. grimper
c. absolu
4. une âme
d. abstrait
5. côtoyer
e. attelé
6. les barreaux
f. d’une prison
7. l’obscurité
g. dans un arbre
8. le silence
h. soutenu
9. prononcer
i. incroyable
10. un objet
j. une lettre
11. frapper
k. totale
12. effort
l. préféré
13. emprunter
m. des tomates
14. un progrès
n. emprisonnée
15. l’air
o. un chemin
16. écrire
p. de la montagne
17. un mot
q. ses vœux
1m
2e
3g
4n
5b
6f
7k
8c
10l
11a
12h
13o
14i
15p
16j
17d
9q
4. Introduisez la traduction du mot néerlandais dans la phrase appropriée.
kruiwagen – eetzaal – slaapzaal – zijn geloften afleggen – paarden
-
Isabelle a trois chevaux: Coquin, qui a trois ans, Caravelle, qui est brune et le jeune
poulain Mabelle, qui est né le 28 juin dernier.
-
Le paysan transporte les légumes cueillis dans la vieille brouette en bois qui a encore
appartenu à son grand-père.
-
Comment s’appelle encore l’écrivain qui a écrit un morceau sur cette odeur spécifique
qu’on retrouve dans tous les réfectoires ? Ce n’est pas Alain ? Si, c’est bien lui.
-
De nos jours peu de jeunes gens entrent encore dans un couvent, cela signifie donc qu’il
n’y en a plus beaucoup qui prononcent leurs vœux.
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
8
-
Dans le dortoir de l’hôpital militaire 24 personnes dormaient ensemble dans des
conditions lamentables.
5. ÊTRE ou AVOIR ?
-
Vous n’avez aucune expérience avec les filles sourdes.
-
Cette petite est sourde et aveugle de naissance.
-
Le moindre effort soutenu peut vous être fatal.
-
Suis-je Mère Supérieure de cet institut ? Me devez-vous obéissance ?
-
Il y a quelqu’un ?
-
Son comportement est celui d’un animal sauvage.
-
Mais j’ai des résultats, ma Mère, Marie fait des progrès incroyables !
GRAMMAIRE
1. L'accord du verbe avec le sujet. Introduisez les formes verbales à la forme
demandée.
-
Toi aussi, mon grand je (être) suis sûr que tu (aller) vas devenir un grand.
-
Je les (côtoyer, ind. prés.) côtoie depuis huit ans, je (parler, ind. prés.) parle leur langue.
-
Mère Supérieure : ‘Je vous (trouver, ind. prés.) trouve admirable, Marguerite, tant d’efforts
pour si peu de résultats.’
-
Je (pouvoir, ind. prés.) peux me tromper, mais si je ne (se tromper, ind. prés) me trompe
pas ? Si ma mission (être, imparfait) était d’aider ‘cette pauvrette’, comme vous (dire,
ind. prés.) dites ?
-
(se réveiller, impératif, sg.) Réveille-toi, je te (dire, ind. prés.) dis !
-
Marguerite : ‘J’(assister, ind. prés.) assiste à un merveilleux spectacle. Une explosion de
langage. Après la difficulté qu’(être, imparfait) était le premier mot, l’apprentissage des
mots suivants me (sembler, ind. prés.) semble d’une simplicité miraculeuse. Après les
mots simples (venir, fut. simple) viendront les adjectifs, puis les phrases simples, puis
la grammaire, puis les mots abstraits. J’(espérer, ind. prés.) espère encore être vivante
à ce moment-là !
-
Le moindre effort soutenu (pouvoir, cond. prés.) pourrait vous être fatal.
-
Marguerite : ’27 octobre, toujours aucun progrès. Marie (décliner, ; passé compo.) a même
décliné depuis qu’elle (être, ind. prés.) est ici, ce qui (être, ind. prés.) est normal. Je
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
9
lui (retirer, passé comp.) ai retiré ses parents, sa maison, je lui (retirer, passé comp.)
ai retiré le peu de choses qu’elle (connaître, imparfait) connaissait, je l’(chasser,
passé comp.) ai chassée de son pays.’
-
Marguerite : ‘Je (pouvoir, cond. prés.) pourrais tout aussi bien mourir en (rester, part.
prés.) restant cloîtrée dans une chambre’.
-
On ne (dire, fut. simple) dira pas à Marie que tu (partir, ind. prés.) pars, cela lui (faire, fut.
simple) fera trop de mal.
-
Marguerite : ‘Je (venir, passé comp.) suis venue pour vous aider.’
-
Marguerite : ‘Marie m’(offrir, passé comp.) a offert tant de choses. J’(découvrir, passé
comp.) ai découvert un autre monde dont jusque-là j’(ignorer, imparfait) ignorais
l’existence, un monde que l’on (toucher, ind. prés.) touche, où tout ce qui (être, ind.
prés.) est vivant (palpiter, ind. prés.) palpite sous les doigts.
2. Introduisez la forme correcte de ‘tout’.
-
Aujourd’hui, j’ai rencontré une âme toute petite, toute fragile.
-
Côtoyer les jeunes filles sourdes est une chose, mais les sortir de leur silence en est une
tout autre.
-
Moi, toi, toutes les deux, ensemble.
-
Nous finirons tous par mourir.
-
Tout ce que je vous demande c’est de me trouver un remède pour supporter ce voyage.
3. Introduisez la forme correcte de l’adverbe ou de l’adjectif.
(correct)
Nous serions incapables de nous occuper correctement de votre petite.
(petit)
J’ai rencontré un petit animal.
(total – absolu)
Comment est-ce de vivre dans l’obscurité la plus totale et le silence absolu ?
(aucun)
Vous n’avez aucune expérience avec les filles sourdes.
(décidé – sauvage)
Son comportement est décidément celui d’un animal sauvage.
(paisible)
Je croyais que les religieuses quittaient ce monde paisiblement.
(prêt)
Elle est prête.
4. Orthographiez correctement le son [e]
-
Vous allez grimper là-haut et ramener cette jeune fille.
-
Nous sommes désolées, Monsieur. Nous serions incapables de nous occuper correctement
de votre petite.
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
10
-
J’ai rencontré une âme emprisonnée, mais une âme que je vois briller à travers mille
barreaux de sa prison.
-
Comment communiquer avec cette petite enfermée dans une nuit de silence ?
-
Il faut juste l’accepter, sans discuter.
-
Quel chemin emprunter ?
-
Attendez ! J’ai failli oublier, ce couteau c’est son objet préféré.
-
Je voudrais terminer ma tâche avant de quitter ce monde.
-
Tout ce que je vous demande c’est de me trouver un remède pour supporter ce voyage.
DIVERS

A faire éventuellement avant le visionnement du film :
Regardez attentivement l’affiche (p.1) de ce film. Vous y trouverez un tas d’infos sur ce que le
film promet. A quoi pensez-vous pouvoir vous attendre ? Pourquoi le pensez-vous ?

Regardez ces stills et racontez ce que vous voyez. Pouvez-vous également situer
ces extraits dans la chronologie du film ?
A
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
11
B
C
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
12
D
E
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
13
F
G
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
14
H
I
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
15
J
A–J–I–D–B–H–F–C–E–G

Le monde des aveugles, le monde des sourds, le mondes des sourdsmuets, …
Tout comme dans le film de cette année ‘La famille Bélier’, ce film traite de la
problématique des personnes qui doivent vivre avec un (ou plusieurs) sens qui
manquent.
Enumérez les 5 sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût.
Marie est sourde et aveugle de naissance.
Faites quelques recherches, parlez !
- Quels sont les moyens dont disposent les aveugles pour compenser leur cécité ? Il
y a les chiens-guide d’aveugles (ou aussi : le chien d’assistance), il y a toutes sortes
d’ustensiles qui parlent (p.ex. les horloges), il y a l’écriture braille.
- Quels sont les moyens dont disposent les sourds pour communiquer ? Il y le
langage des signes.
- Connaissez-vous des personnes sourdes, aveugles dans votre entourage ?
Racontez !
- Quel sens ne voudriez-vous surtout pas sacrifier ? Pourquoi ? Discutez ensemble !
CinéPerles 2015-2016
Marie Heurtin
Clé
Ann Knaepen
16