Logiciel de réduction des consommations des ordinateurs

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Logiciel de réduction des consommations des ordinateurs
Certificats d’économies d’énergie
Fiche explicative - n° FE 64
FICHE EXPLICATIVE
Logiciel de réduction des consommations des ordinateurs
(fixe et portable)
Fiches d’opérations standardisées concernées :
N°BAT-EQ-28
Ce document a pour objet de donner des informations générales sur le contenu des fiches
ci-dessus et de lister les pièces de preuve à fournir au PNCEE et/ou à archiver par le
demandeur.
I.
Généralités
D’après le rapport interministériel “Technologies de l’Information et de la Communication
(TIC) et Développement Durable” de décembre 2008, la consommation électrique liée aux
TIC représente 13,5 % de notre consommation totale.
Malgré l’existence de solutions intégrées au niveau matériel et dans les systèmes
d’exploitation, le poste de travail dans l’entreprise reste souvent allumé le soir et le weekend : un gisement d’économie d’énergie est donc encore exploitable.
En outre, un utilisateur n’a que rarement besoin de toute la puissance de son ordinateur.
Pourtant, cette puissance est constamment à son maximum pour certains ordinateurs ou
modulée de manière limitée pour d’autres. Cette puissance est donc souvent
surdimensionnée.
En réponse à cette problématique multiple, il existe aujourd’hui des logiciels de
rationalisation des consommations énergétiques permettant aux entreprises, à travers leur
DSI (Direction des Systèmes d'Information) de gérer le parc informatique grâce à des
fonctions de pilotage fin des modes de consommation d’énergie de l’ordinateur et de son
affichage (type de veille, temporisation, adaptation de la fréquence du processeur, etc.)
On entend par temporisation :
- Le passage dans un mode de veille après une activité de l’utilisateur détectée par le
système ;
Et / ou
- Un paramétrage de type calendrier d’allumage et d’extinction paramétré par
l’utilisation ou pré-paramétré par la DSI.
Les droits de paramétrage sont réservés au DSI des entreprises ce qui permet de garantir la
pérennité des actions des logiciels.
Par le biais du logiciel les DSI peuvent :
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II.
forcer les postes de travail à entrer dans le mode de mise en veille le plus adapté
lorsqu'ils ne sont pas utilisés en préservant les données utilisateurs et sans impact
sur leur productivité.
allouer instantanément la puissance de calcul adéquate à chaque poste de travail en
fonction des besoins utilisateurs. Les taches de bureau sont effectuées le plus
efficacement possible, sans perte de performance et sans utilisation de puissance de
calcul inutile. Cet affinage constant des paramètres du processeur empêche toute
consommation superflue.
bénéficier à la fois d’une vision d’ensemble et d’une vision poste par poste des
consommations énergétiques de leur parc informatique et sensibilise leurs usagers à
cette consommation.
Précisions sur les termes employés dans les fiches pouvant porter à
interprétation :
La fiche porte sur les ordinateurs utilisés au sein de parcs informatiques à usage
professionnel c’est-à-dire de parcs utilisés de manière diurne environ 260 jours par an ayant
pour vocation de permettre un travail sédentaire de salariés (bureaux d’entreprises, bureaux
de collectivités).
Il existe différents modes de fonctionnement d’un poste de travail (modes de référence du
label Energy Star) :
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-
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Le mode « arrêt » (off) : Mode de consommation électrique le plus faible qui, sans
pouvoir être interrompu (ou influencé) par l’utilisateur, peut être maintenu pendant
une durée indéterminée lorsque l’appareil est branché sur le réseau électrique et
utilisé selon les instructions du fabricant. Pour les systèmes auxquels les normes
ACPI s’appliquent, le mode Arrêt correspond à l’état S5.
Le mode « veille » (sleep) : Mode de consommation réduite d’énergie auquel
l’ordinateur passe automatiquement après un certain temps d’inactivité ou par suite
d’une action manuelle. Un ordinateur disposant d’un mode Veille peut être
« réveillé » rapidement par le biais de connexions réseau ou de périphériques de
l’interface utilisateur avec un temps d’attente inférieur ou égal à 5 secondes entre la
commande de réveil et le moment où le système est pleinement opérationnel, y
compris l’affichage. Pour les systèmes auxquels les normes ACPI s’appliquent, le
mode Veille correspond le plus souvent à l’état S3 (suspension en mémoire vive).
Le mode « en attente » ou « inactif » (idle) : Mode dans lequel le chargement du
système d’exploitation et des autres logiciels est terminé, un profil utilisateur a été
créé, la machine n’est pas en mode Veille et l’activité est limitée aux applications
essentielles lancées par défaut lors du démarrage du système.
Le mode « actif » : Mode dans lequel l’ordinateur exécute des tâches utiles en
réponse à :
a) une entrée antérieure ou concurrente par l’utilisateur
b) une instruction antérieure ou concurrente sur le réseau. Ce mode comprend le
traitement actif, la recherche de données en stockage, en mémoire ou en cache,
ainsi que le temps passé en mode Inactif en attendant une autre entrée de
l’utilisateur et avant de glisser dans des modes à faible consommation d’énergie.
Il convient d’expliciter d’autres modes logiciels souvent associés à la veille, en relation avec
les définitions de référence précédentes, modes dont les logiciels de rationalisation des
consommations d’énergie des ordinateurs font usage :
-
La « veille écran » : l’écran se met en veille au bout d’un certain délai d’inactivité au
clavier ou à la souris ; l’écran passe alors dans un mode veille propre (équivalent au
mode veille de l’ordinateur, notamment si l’écran est externe) ; ce mode est différent
du mode « économiseur d’écran » consistant à afficher des animations au bout
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également d’un délai d’inactivité au clavier et à la souris, le mode « économiseur
d’écran » étant un mode « actif » ou « en attente » du point de vue de l’ordinateur et
un mode « actif » du point de vue du moniteur ; ces deux types de mode sont
souvent paramétrables dans les propriétés d’affichage du système d’exploitation.
La « veille standard » du système d’exploitation : l’unité centrale stocke les données
utilisateurs sur la mémoire vive. Certains éléments ne sont plus alimentés (carte
graphique, processeur, etc.) ; elle correspond dans la plupart des configurations au
mode « veille » des définitions de référence précédentes.
La « veille profonde » ou « hibernation » : les données utilisateurs sont transférées
vers le disque dur, l’alimentation de l’unité centrale est minimale proche ou
équivalente au mode Arrêt. Ce mode est également inclus dans la définition de
référence du mode de Veille. Pour les systèmes auxquels les normes ACPI
s’appliquent, le mode Veille profonde correspond le plus souvent à l’état S4
(suspension sur disque).
La puissance de calcul d’un ordinateur correspond à sa capacité à traiter un volume de
données dans un temps imparti ; cette puissance est liée à différents paramètres dont la
fréquence du processeur et la tension d’alimentation du processeur.
III.
Précisions sur les modes de preuves :
Le logiciel effectue une optimisation de la consommation d’électricité par le paramétrage
détaillé et le pilotage fin des modes de fonctionnement (type de veille, temporisation,
adaptation dynamique de la fréquence du processeur, etc.) lors des phases d’utilisation.
Le logiciel peut proposer en option une fonctionnalité de sensibilisation aux impacts de la
consommation énergétique de l’ordinateur et aux économies faites via le logiciel au moyen
d’un compteur virtuel de consommation d’électricité (par exemple, affichage de la puissance
instantanée en W, de la consommation sur une période donnée en kWh). Cette indication,
optionnelle, est purement indicative, la valeur affichée pour l’utilisateur ne pouvant faire
l’objet d’une justification des consommations réelles d’énergie de l’équipement ni d’une
comptabilité au titre des certificats d’économie d’énergie.
Une liste non exhaustive des logiciels éligibles est annexée à la présente fiche.
Les modes de preuves de l’action :
- Pour les logiciels commerciaux : Facture d’acquittement de licences et numéro de
série des ordinateurs associés et/ou numéro d’inventaire.
- Pour les logiciels libres : Attestation du fournisseur de logiciel de la souscription
(date, nombre de postes pris en compte) et numéro de série des ordinateurs
associés et/ou numéro d’inventaire.
- Documentation technique du logiciel
IV.
Recommandations de mise en œuvre :
Sans objet
V.
Questions-réponses les plus fréquentes
Toute demande de certificats d’économie d’énergie ne pourra être renouvelée avant 4
années pour un numéro de série et/ou n° d’inventaire donné à compter de la date de la
facture ou de l’attestation présentée dans les modes de preuve.
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Liste non exhaustive des logiciels éligibles à la fiche BAT-EQ-26
Logiciels commerciaux
CA ecoDesktop by CA Technologies
EiPower Saver Solution by Enterprise Infrastructure Partners LLC
Energy Manager by JouleX
Energy Saver by AVOB
Energy Saver Software by Centurion Technologies
EnviProt Green IT by EnviProt
ePlusGreen Software
KAR Energy Software
NightWatchman® Enterprise by 1E
Power Manager by Verismic
Power Save Enterprise by Faronics
PwrSmart by New Boundary Technologies
Surveyor by Verdiem
SysTrack Power Management by Lakeside Software, Inc.
GIMI Green IT de PCI
Logiciels gratuits
Licorn pour Linux
Ecoparc
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