Consommer et produire wallon

Transcription

Consommer et produire wallon
MARDI 12 FÉVRIER 2013
ARRONDISSEMENT DE DINANT
NR
13
CI NEY
Consommer et produire wallon
Le ministre Di Antonio est
en campagne pour
mettre sur pied un code
wallon de l’agriculture et
de l’horticulture. Il est
venu en parler à l’EPASC
●
VITE DIT
Michel MOT TE
C
On ne s’est jamais mis
d’accord
Quelle agriculture, voulezvous ? Voilà la question posée. On ne s’est jamais mis
d’accord jusqu’ici entre responsables et agriculteurs,
dit M. Di Antonio. Il ajoute :
c’est un débat qui ne concerne pas que les producteurs mais aussi les consommateurs. Ce sont eux qui
font la loi. La nourriture est
les étudiants de l’EPASC et
du baccalauréat ont
écouté attentivement le
ministre.
ÉdA
harlemagne avait ses
missi dominici, Carlo Di
Antonio, le ministre
wallon de l’agriculture paie
de sa personne, il visite luimême les différentes provinces wallonnes des groupements,
écoles
d’agriculture, etc. pour présenter le code wallon de
l’agriculture et de l’horticulture. Une initiative nouvelle
à un tournant de l’agriculture, selon le ministre. Il
s’est arrêté à l’EPASC de Ciney pour entendre les avis
des étudiants du baccalauréat et des classes terminales du secondaire à qui il
avait, au préalable, soumis
son projet. C’était sa 16e
étape.
devenue aujourd’hui une
marchandise comme les
autres.
Nous pensons qu’il faut relocaliser notre agriculture,
nourrir d’abord notre population et éviter qu’on doive
acheter
des
produits
d’ailleurs. D’autant que les
problèmes
énergétiques
sont
importants.
Nos
745 000 ha consacrés à l’agriculture wallonne doivent
nous suffire, nous devons
produire avec des critères de
qualité pour nos 4,5 millions de clients les plus proches. Cela ne signifie pas
que tout le monde doit être
en circuit court. Nous devons être compétitifs. Les
Wallons doivent être aussi
plus chauvins. Et les produits wallons n’ont pas as-
sez de visibilité. Alors qu’ils
sont de très haute qualité.
M. Di Antonio prêche pour
la diversité : ne pas mettre
tous ses œufs dans le même
panier. Il prévient : attention en achetant trop de machines, des investissements
lourds qui forcent à faire ce
qu’on a toujours fait.
L’Afsca va trop loin
Dans son échange avec les
étudiants, le ministre a
abordé le problème de
l’Afsca : « On va trop loin,
dit-il, nous sommes le pays le
plus exigeant du monde. Et les
normes bloquent des projets,
n’incitent pas à se lancer dans
la diversification. Un exemple :
avant 1999, année de création
de l’Afsca, personne ne s’affaissait en rue après avoir mangé
VR E SSE - SUR- SEMO I S
d’un étudiant sur le problème
actuel de la hausse du coût des
terrains agricoles, M. Di Antonio
a répondu de plusieurs
manières. D’une part, la Région
wallonne possède beaucoup de
terrains qu’elle pourrait mettre à
la disposition des agriculteurs à
partir d’un invest foncier wallon
à créer. Ces terrains seraient mis
en location à des jeunes qui
soumettraient des projets.
L’invest pourrait aussi gérer les
biens des CPAS, fabriques
d’église, etc.. Autre suggestion :
une banque foncière. Elle
pourrait s’occuper de réunir des
terrains à mettre à la disposition
des fils d’agriculteurs. Lorsque
des terrains sont à vendre, elle
exercerait un droit de
préemption voire
d’expropriation..
Isuzu d’occasion durant l’année
2012. La flotte de véhicules se
compose de 3 autopompes, 1 autoéchelle, 1 camion-citerne de 800 litres, 2 véhicules légers, une motopompe sur remorque, une
ambulance agréée AMU et un bateau de sauvetage sur remorque.
Dernière intervention
La dernière intervention des
pompiers vressois remonte à jeudi
7 février. Il s’agissait d’un feu de
cheminée au n° 26 à Cornimont,
dans l’entité de Bièvre. Les hommes du feu vressois sont partis
avec une autopompe et 6 hommes
sous les ordres du lieutenant Dixheures. Un renfort de Gedinne les
a rejoints sur place avec un autoélévateur, 3 hommes sous les ordres du sous-lieutenant Léonard. ■
E. Wa.
ÉdA
L
Le coût des terrains en
hausse À une autre question
GE DI NNE
Statistiques 2012 et
dernière intervention
e service communal d’incendie
de Vresse-sur-Semois vient de
dévoiler ses statistiques pour
l’année 2012. Les pompiers sont
intervenus 196 fois durant l’année
(34 dégagements de voirie, 31 feux
de cheminée, 25 vidanges de caves, 19 ravitaillements en eau, 16
destructions de nids de guêpes, 15
préventions lors de manifestations, etc.). Au niveau de l’aide médicale urgente, l’ambulance a effectué 177 sorties dont 134 avec
transport vers la clinique de Libramont. Au niveau des effectifs, le
service compte un sous-lieutenant (officier chef de service ff), 4
sous-officiers (1 adjudant et 3 sergents), 2 caporaux, 19 sapeurs
dont 6 stagiaires en formation et 3
ambulanciers ou ambulancières.
Au niveau du matériel roulant, le
service a acheté un pick-up 4 x 4
un yaourt. Nous sommes en
train de payer pour des normes
que nous nous sommes imposées. Les produits du terroir, les
consommateurs les veulent »,
martèle le ministre qui
pousse à la vente directe,
aux labels, aux produits bio.
Il estime aussi que l’horticulture wallonne n’est pas
assez développée, les horticulteurs alsaciens l’ont bien
compris et les consommateurs veulent leurs produits.
Il pense aussi à la communication, à faire passer les nouvelles idées, à pousser à consommer wallon. L’APAQ-W
va disparaître au profit
d’Agriculture wallonne, un
nouveau nom et deux lettres
A W qu’on retrouvera sur
les produits de l’agriculture
wallonne. ■
Le secteur le plus difficile À
une question d’un étudiant sur
l’avenir de la filière lait, le
ministre a reconnu que c’était le
secteur le plus difficile
aujourd’hui. On produit trois fois
plus qu’on a besoin. Un tiers de
la production laitière est
consommé en Wallonie. Les
deux autres tiers partent à
l’étranger. Nos laiteries ne
produisent rien d’autre que du
lait à boire et de la poudre de
lait. Elles devraient étendre la
gamme de leurs produits. Sinon
on en est réduit comme
aujourd’hui à vendre à la
grande distribution au prix
qu’on offre. Nous ne sommes
pas capables d’absorber le 1,3
milliard de litres produits. Et en
ce qui concerne le fromage nous
n’en produisons en Wallonie
que 30 % de la demande…
Sur les pistes italiennes Seize élèves des classes de 5
et 6e années de l’école « Croix-Scaille » de
la Fédération Wallonie-Bruxelles de Gedinne se sont rendus à Chiesa in Valmalenco en Italie. Accompagnés de leur professeur d’éducation physique, Bernard Sohy, de leur institutrice Natacha Barbier et
d’une accompagnatrice, Mady Marchal, ils ont vécu sept jours d’une aventure unique. Ils ont profité des
magnifiques paysages de la haute-montagne mais surtout des nombreuses activités proposées. Encadrés d’animateurs et de moniteurs dynamiques, ils ont ainsi fait l’apprentissage du ski alpin et découvert la vie en montagne. Un programme très chargé, car outre le ski et la pratique du télésiège, ils ont
expérimenté les descentes en luge, les randonnées en montagne, découvert l’ARVA (recherche de victimes sous avalanche), appris des contes et légendes, vu un artisan tailleur de pierre en action, et découvert des villages typiques, Lanzada et Caspoggio et goûter une véritable soirée « pizzeria ». C’est la tête
pleine de souvenirs et surtout récompensés de deux étoiles de bronze qu’ils sont revenus chez eux.
e