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Les DEBATS Votre quotidien national Ouargla Un commissaire de police se tue avec son arme Page 24 Les syndicats menacent Alerte au ministère de l'Education Conférence nationale du consensus proposée par le FFS Les partis au pouvoir favorables Après une période de "valse hésitation", le Front des forces socialistes (FFS) qui vient de divulguer sa feuille de route pour sa conférence nationale du consensus, a visiblement séduit les partis au pouvoir, notamment le FLN et le RND qu'il devait rencontrer hier. La menace de grève brandie par les syndicats autonomes de l'éducation a mis en alerte le ministère de tutelle. Le département de Nouria Benghebrit a illico presto annoncé la reprise des rencontres de concertation avec le partenaire social. Page 2 z La grève de l'Unpef "largement suivie" Plusieurspatrons 'ap rêtentàdémis ion er Début de troisième round de dialogue inter-malien Mohamed Tahmi, ministre des Sports " L e pr o f e ssi o nnal i s me Le plus chaud enregistré dans le monde depuis 1880 n'a pas échoué" Page 3 Alger réussit à rassembler les frères-ennemis Mois de septembre 2014 Page 2 Page 24 e Provocations marocaines contre l’Algérie Rabat ne compte pas s’arrêter là Par Nabil Benali C e sera visiblement toujours la même histoire. Depuis que l’Algérie a pris fait et cause pour les Sahraouis dans leur quête de reconquérir leur indépendance, les autorités marocaines n’ont qu'un seul discours à développer à l’égard de la communauté internationale. Celui qui consiste à nier toute réalité du peuple sahraoui et son représentant N° 11 3 0 - Mercredi qu'est le Front Polisario et du coup, toutes les institutions dont s’est dotée cette République désignée territoires occupés par toutes les résolutions de l’ONU et par le Droit international. Pour Rabat, le Front Polisario n’existe pas et, en fait, il n’existe aucun Sahraoui qui ne soit pas content de son sort sous la botte de l’armée royale. Tout ce qu’il y a, c’est un problème entre le Maroc et l’Algérie et rien d’autre. C’est d'ailleurs à ce titre que la diplomatie marocaine s’efforce, à longueur d’année, de convaincre les Etats qui comptent pour que le traitement du dossier sahraoui connaisse une inflexion qui aille dans le sens de cette thèse et qu’un jour, on entend la communauté internationale demander à l’Algérie de discuter directement avec le Maroc sur la question. La 22 Octobre 2014 - Les travaux de 3 round de dialogue inter-malien ont repris, hier à Alger, après un report expliqué par des raisons "techniques". Ainsi, l'Algérie a réussi, une nouvelle fois, à rassembler les "frères-ennemis" autour d'une table de discussion dont l'objectif est d'instaurer la paix au Mali. négation de la réalité et de l’existence même d’une revendication d’autodétermination explique, d'ailleurs, pourquoi il est facile pour les autorités marocaines de faire en sorte que leurs services de sécurité perpétuent les atteintes aux droits de l’homme et la répression, car du moment que le Sahraoui n’existe pas, il n’est donc pas un être humain et l’on peut donc se passer de le traiter comme tel. Tel est malheureusement l’un des appuis de la doctrine irrédentiste de la monarchie marocaine qui a fait de la récupération des terres du Royaume sa mission historique et le consensus à travers lequel, depuis le trône, Hassan II tente de tisser le contrat social et le consensus autour de son pouvoir. Page 4 Prix : 10 DA - Page 3 http://www.lesdebats.com 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Les syndicats menacent Alerte au ministère de l'Education La menace de grève brandie par les syndicats autonomes de l'éducation a mis en alerte le ministère de tutelle. Le département de Nouria Benghebrit a illico presto annoncé la reprise des rencontres de concertation avec le partenaire social. Par M. A. Chabane D es rencontres qui ont pour autant échoué, lors de la première phase de négociations, entamée le mois d'août dernier, soit quelques jours avant la rentrée scolaire. Le ministère est certes, parvenu à contenir la grogne des enseignants et à éviter un débrayage aux premiers jours de la rentrée des classes. Mais, la protestation a fini par rattraper la ministre de l'Education qui s'est engagée, à son installation à la tête de l'éducation, a " désamorcé " ce secteur miné par des problèmes et des dossiers, qui semblent " inextricables ". s d r a g Re V ui alfao ed H hm Par A En fait, dans un communiqué, le ministère de l'Education nationale a indiqué : "Dans le cadre du dialogue organisé et suite aux rencontres de travail tenues en juillet et août 2014 avec les partenaires sociaux, le ministère de l'Education nationale reprend la concertation avec ses partenaires et ce, entre le 15 et le 24 novembre 2014". Seul remède, faute de mieux, pour tenter d'asseoir un minimum de stabilité dans ce secteur connu pour son " instabilité chronique”, la ministre avait promis de mettre au point une politique de communication qui " favorisera la concertation et le dialogue permanents avec les partenaires sociaux ". Mme Benghebrit avait exhorté à l'amélioration de la gestion au sein de l'établissement éducatif, à la "généralisation du mode de gestion participative et à l'adoption d'une politique de communication avec le partenaire social.” Toutefois, les syndicats ne font plus confiance à la ministre en laquelle ils ont cru dans un premier temps. D'ailleurs, ils étaient unanimes à dénoncer le recul de la ministre après ses engagements quant à la prise en charge de la totalité des revendications exprimées. Aussi, les syndicats n'ont pas manqué d'émettre des critiques quant à la rentrée scolaire et les lacunes qu'elle a connues. En plus des dysfonctionnements enregistrés sur le plan pédagogique, il a été aussi reproché au département de Mme Benghebrit de ne pas avoir su gérer le problème de la saturation des classes et le manque d'enseignants, notamment dans les régions du sud du pays. A cela, faut-il ajouter, les revendications d'ordre social liées, notamment au logements et aux primes. Tout compte fait, rien ne garantit une solution à l'horizon, ce qui fait craindre que les élèves soient à nouveau pris en otage. La balle est désormais dans les deux camps et les jours à venir vont nous révéler le destin de millions d'élèves. M. A. C. Selon le syndicat La grève de l'Unpef «largement suivie» Par Louiza Ait Ramdane L'appel à la grève dans le secteur de l'éducation lancé pour la journée d'hier par l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), a été largement suivi au niveau national. Le taux de suivi au niveau de la capitale a été toutefois mitigé. Les actions de protestation reprennent dans les établissements scolaires. L'appel à la grève dans le secteur de l'éducation, lancé pour la journée d'hier par l'Unpef, a été largement suivi dans les différents établissements scolaires du pays. " Cette grève d'une journée a connu une forte adhésion sur l'ensemble du pays ", a déclaré, hier, le premier responsable du syndicat, Sadek Dziri, contacté par nos soins. Toutefois, au niveau de la capitale, pratiquement dans différents écoles et lycées, les cours se sont déroulés de façon ordinaire, aussi bien dans les écoles primaires quau niveau des CEM et lycées, at-on constaté lors d'une tournée. Apparemment, l'appel à la grève de l'Unpef n'a pas eu d'écho auprès des acteurs des trois paliers qui semble avoir compris que la prise d'otage des milliers d'élèves, surtout que ces derniers sont en pleine période d’examens, n'a plus raison d'être, du moins pour cette date fixée par ce syndicat. A travers ce mouvement de protestation, le syndicat exprime sa colère sur la non-satisfaction de ses revendications par le ministère de l'Education nationale. En plus de la désertion des classes, les enseignants ont tenu des rassemblements devant les directions de l'éducation de toutes les wilayas du pays. Sadek Dziri fait part de sa satisfaction quant à l'impact de son appel à la grève qui, selon lui, a été " largement " suivi par ses adhérents. "Cette journée de protestation est un message très clair au gouvernement, notamment le Premier ministre afin qu'il réponde aux doléances des travailleurs du secteur ", a-t-il affirmé, et d'ajouter que, " si les autorités concernées ne répondent pas favorablement aux revendications soulevées, le syndicat va tenir son conseil national au mois de novembre prochain pour décider des suites à donner à ce mouvement ", a fait savoir l'interlocuteur. Ce syndicat, représenté notamment dans les deux cycles primaire et moyen, revendique, entre autres, la " prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, l'application de l'instruction ministérielle n° 004/ 2014. Le syndicat a mis, également, l'accent sur l'urgence de rendre justice aux catégories appelées "en voie d'extinction ", aux diplômés hors spécialité et aux bénéficiaires d'une promotion dans le cadre des procédures d'intégration. Les auteurs du document ont insisté sur la nécessité de réactiver la suppression de l'article 87 bis, portant Code du travail, afin de valoriser et d'améliorer le pouvoir d'achat, des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents d'entretien. Il faut dire qu'avec cette première action depuis l'installation de Nouria Benghebrit à la tête du ministère, risque de perturber encore une fois le secteur. Le Cnapest et le Snapest ne sont pas en reste, puisque le premier syndicat avait interpellé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lui rappelant les " engagements qu'il avait pris devant les enseignants et les travailleurs du secteur ". L. A. R. Voltaire ne fait plus recette chez lui oltaire ne fait plus recette chez lui. La médiocratie qui a pris le pouvoir intellectuel, est en train de détruire les dernières parcelles de l'intelligence des choses. Dans un mouvement d'ensemble, mené dans le désordre et dans la confusion, l'œuvre de décérébration bat son plein. Sur fond de perte des repères fondamentaux, d'incertitude, d'angoisse et surtout, d'isolement de l'esprit critique, de petits détails en petits faits, les Français s'acheminent vers l'effondrement des ultimes valeurs républicaines. La mise en avant de l'émotionnel, en tant que déterminant de la gestion des choses, est là pour illustrer les dérives en cours. Nous sommes loin, très loin, du temps où le fascisme s'agitait aux marges de la société et où ses slogans faisaient plutôt sourire, tant il paraissait inconcevable qu'ils puissent, un jour gagner le grand nombre. Nicolas Sarkozy, en communautarisant la population, puis en singeant le Front national, les Le Pen, père et fille, François Hollande, sur ses traces, ont tous les deux banalisé la stigmatisation des minorités. En fidèles émules des nazis, ils ont fabriqué un ennemi intérieur et, ce faisant, ont ouvert les portes de l'enfer par lesquelles se sont engouffrés tous les racismes. Pire, ils ont légalisé la stigmatisation de la différence. L'argument est à la fois intellectuellement lâche et spécieux. Sur ce registre, si la référence à une "identité nationale" ou, plus cyniquement, aux "valeurs de la France", remplace la référence à la notion de race, il n'en demeure pas moins que le processus en cours est en train de créer toutes les conditions de l'exclusion, voire de l'oppression institutionnelle, de ceux qui ne sont pas dans " l'identité " ou dans les " valeurs ". L'étranger, le Nord-Africain, le Noir, le Rome, le musulman pour finir, en paieront le prix. Ce qui vient de se produire à l'Opéra Bastille, à Paris, dans un lieu de culture, a de quoi illustrer jusqu'où peut aller le délire, et laisser appréhender jusqu'où il a pu se répandre chez les petites gens. Des caméras ont repéré le " danger " dans la salle, ce " danger " qui menacerait de destruction la France. En bons citoyens, "certains choristes ont indiqué qu'ils ne voulaient pas chanter". Leurs voix s'étaient peut-être étranglées devant la présence, quelque part dans le public, d'une femme en voile intégral. Car ce n'était pas une spectatrice, comme les autres, venue se délecter de la Traviata de Verdi. Pour la direction de l'établissement, elle enfreignait la loi. Pour les choristes qui n'ont pas pour vocation de jouer aux forces de l'ordre, il y avait autre chose de plus intime, quelque chose qui remue les tréfonds de l'être. De toute évidence, ils se sont sentis soit agressés, soit envahi par un sentiment de rejet, dont il faudrait déterminer la nature. Alors, sûrs de leur bon droit, ils ont menacé d'arrêter le spectacle. Il ne pouvait accepter de prester pour l'agresseur. La femme a été priée de se plier à la loi qui interdit de se masquer le visage sur les lieux publics. Une loi nécessitée par quelques cas. Quelques cas qui, au regard du pouvoir politique, méritait que soit mis en branle une procédure législative, en conformité avec la volonté d'une mise au pas plus large de tout ce qui pourra déranger l'ordre, y compris les libertés encore tolérées. A. H. N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 EVENEMENT Les DEBATS Conférence nationale du consensus proposée par le FFS Les partis au pouvoir favorables Après une période de " valse hésitation ", le Front des forces socialistes (FFS) qui vient de divulguer sa feuille de route pour sa conférence nationale du consensus, a visiblement séduit les partis au pouvoir, notamment le FLN et le RND qu'il devait rencontrer hier. Par Sofiane Aït Mohamed I l a ainsi entamé ses " consultations bilatérales ", annoncées comme démarche au lendemain de son refus de rejoindre l'instance de suivi et de concertation de la CLTD. Ainsi donc, le plus vieux parti de l'opposition se positionne " au milieu " puisqu'il veut aussi rallier à sa démarche consensuelle, nombre d'autres partis de l'opposition et des personnalités politiques, notamment les exchefs de gouvernement qui sont aussi parties prenantes de l'instance de suivi et de concertation de la Cltd comme Ali Benflis qui représente d'ailleurs un autre pôle appelé Pôle des forces du changement au sein de cette structure qui a son propre programme pour les mois à venir. Le FFS rencontrera après le FLN et le RND, c'est-à-dire aujourd'hui même Ali Benflis et jeudi le MSP et Mouloud Hamrouche, avait précisé Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle du FFS, au cours d'une conférence de presse à Alger, qui précisera comme pour affirmer la volonté du FFS de dépasser certains clivages qui peuvent constituer des obstacles sur sa route que les rencontres auront lieu chez les partenaires, pas au siège du FFS. Mais le FFS reste néanmoins prudent, craignant que sa démarche n'aboutisse pas. Chérifi, membre également du présidium a indiqué que la conférence nationale du consensus est une " démarche non partisane " et que le FFS joue le rôle de " facilitateur ". Il ajoute que le FFS ne fixera pas seul le programme et la date de la conférence et que tous les partis y participeront. C'est dire la prudence du FFS qui affirme, par la voie de ses responsables, qu'il se présentera comme tous les autres partis, au même pied d'égalité avec son propre programme, lorsqu'on sait que ses récentes positions n'ont pas souvent été interprétées comme une volonté de participer à une " sortie de crise " mais plutôt comme un " double jeu ". Bien qu'il garde ses distances par rapport à la Cltd, le FFS compte néanmoins consulter les partis qui la composent. S'il rencontre le MSP en premier, ce n'est pas fortuit. Il doit sûrement essayer de convaincre son rival, le RCD, pleinement investi dans la Cltd et avec lequel le courant ne passe pas bien. Si la démarche du FFS est d'associer les partis au pouvoir à sa démarche tout en tentant de convaincre ses pairs de l'opposition de " l'ingénuité " de sa démarche consensuelle, il n'en demeure pas moins que pour l'heure, il doit redoubler d'efforts pour éviter le risque de voir son initiative échouer. Le FLN et le RND ayant sûrement déjà donné leur point de vue sur la démarche du FFS, ou plutôt fait leurs propositions, il reste à savoir ce qui en découlera des autres rencontres, mais aussi si d'autres formations comme le PT de Louisa Hanoune seront consultées. Aussi prudent que jamais, le FFS anticipe déjà sur la question tout en appelant les citoyens à adhérer à sa démarche, en y apportant leurs propositions. La conférence va se dérouler en deux phases. La première va, selon les responsables du FFS, être consacrée à la présentation des projets de tous les participants, mais la deuxième phase est conditionnée par les résultats de la première. C'est dire la tâche qui attend les responsables de ce parti. S. A. M. 3 Prolongement de la crise en Libye L'Algérie est "directement exposée" selon Lamamra Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé hier à Alger, que l'Algérie était "directement exposée" aux retombées du prolongement de la crise libyenne, soulignant une volonté de la partie algérienne à convaincre les Libyens de l'importance d'un dialogue inclusif. "L'Algérie est directement exposée aux retombées du prolongement de la crise libyenne. Nos voisins méditerranéens partagent avec nous cette préoccupation et notre volonté de contribuer à convaincre d'abord les frères libyens de redécouvrir les vertus du dialogue inclusif", a indiqué M. Lamamra à la clôture de la célébration du 20e anniversaire du Dialogue méditerranéen de l'Alliance du Traité de l'Atlantique nord (OTAN). M. Lamamra a fait part également de la volonté de l'Algérie à convaincre les Libyens à "se diriger vers une réconciliations nationale garante d'une consolidation de la légitimité des institutions et d'une mobilisation de tous les moyens et ressources pour reconstruire ce pays dévasté par la guerre et des confrontations fratricides". Il a ajouté, que les efforts que déploie l'Algérie pour le règlement de la crise libyenne et celle qui prévaut dans la Sahel, se fait, également, dans la mesure où "la sécurité nationale en est directement affectée", affirmant que la communauté internationale est consciente que les crises qui tardent à trouver des solutions durables "se dégradent d'une manière insoupçonnée pour prendre des proportions et des dimensions difficilement gérables". M. Lamamra a ajouté que le terrorisme international "ne constitue plus aujourd'hui une menace sérieuse, ni à la sécurité ni à l'économie nationale de l'Algérie, mais reste une menace pour la sécurité des personnes et des biens", soulignant qu'il forme une "source de préoccupations et sollicite la mobilisation de grands moyens de l'Etat comme une vigilance de la part de tous les citoyens". "L'Algérie qui cultive aujourd'hui les vertus de la démocratie, de la réconciliation et du développement au bénéfice de ses citoyens, se veut un exportateur de stabilité et de sécurité. Elle le fait en veillant à ce que son territoire national soit sécurisé sans nourrir d'illusion à un risque zéro", a-t-il dit. Il a ajouté que l'Algérie veille à ce que "ses frontières ne soient pas utilisées à des fins de déstabilisation vers l'intérieur du territoire national comme vers les territoires des pays voisins". R. N. Début de troisième round de dialogue inter-m malien Alger réussit à rassembler les frères-ennemis Par Nacera Bechar L es travaux de 3e round de dialogue inter-malien ont repris, hier à Alger, après un report expliqué par des raisons " techniques ". Ainsi, l'Algérie a réussi, une nouvelle fois, à rassembler les " frères- ennemis " autour d'une table de discussion dont l'objectif est d'instaurer la paix au Mali. Le dialogue inter-malien inclusif a repris hier à Alger à la faveur de l'ouverture des travaux du 3e round des pourparlers entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l'Algérie, chef de file de la médiation. Une présence qui est déjà peut-être considérée comme un pas dans l'avancement de ce dialogue qui est passé par deux phases sanctionnées par la signature en la "Déclaration d'Alger", qui avait engagé les parties maliennes d'œuvrer au renforcement de la dynamique d'apaisement en cours et de s'engager dans le dialogue inter-malien inclusif dans le cadre du respect de la préservation de l'intégrité territoriale du Mali. Ont assisté également à ce round du dialogue, étape de négociation des questions de fond, la CEDEAO, l'ONU, l'UA, l'OCI, l'UE, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Nigeria, en tant que parties de la médiation. Dans ce cadre , les représentants des pays voisins du Mali ont souligné, à l'ouverture des travaux du 3e round des négociations du dialogue inter-malien inclusif, qu'il était "urgent" d'aller vers un accord global et définitif pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays. Pour leur part, des représentants d'organisations internationales ont affirmé que ce 3e round des négociations du dialogue inter-malien doit permettre d'avancer "résolument" avec "réalisme" et "pragmatisme" vers la recherche de la paix et la stabilité au Mali, ont indiqué hier à Alger, des représentants d'organisations internationales. Du côté de Bamako, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a réitéré l'engagement de son pays en faveur de la paix et de la stabilité sur tout le territoire de la République du Mali, à travers le dialogue inclusif. Il a appelé également les différentes parties maliennes à apporter "la réponse à une situation d'urgence" marquée par des attaques "terroristes et barbares" dans le nord du pays contre les forces de maintien de la paix et les populations. Souhaitant une signature "le plus vite possible" d'un accord de paix, le chef de la diplomatie malienne a indiqué qu'il était "urgent de répondre à une situation en se donnant la main et travailler ensemble". S'exprimant à l'ouverture des travaux du 3e round du dialogue visant une "solution définitive et durable" à la crise dans la région nord du Mali, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué que cette nouvelle rencontre dans le cadre du processus d'Alger se déroule en présence des parties maliennes impliquées dans les "négociations de fond et globales" pour le règlement de la crise malienne, se félicitant, à la même occasion, de la présence de toutes l'équipe de la médiation. "Nous souhaitons une exploitation sage du temps qui nous est offert à la faveur de la reprise du dialogue dans son 3e round, pour arriver à l'étape escomptée (dans le règlement de la crise malienne) à travers notre volonté de travailler ensemble, comme l'atteste, aujourd'hui, la présence intensive (à Alger) de toutes les parties", a-t-il ajouté à l'ouverture des travaux qui se poursuivront à huis clos. Il est à rappeler qu'"une feuille de route" et "une déclaration de cessation des hostilités" avaient été signées en juillet dernier au terme de la phase initiale des pourparlers, en vue de préparer les conditions nécessaires pour l'émergence d'une solution globale et négociée du problème des régions nord du Mali. La deuxième phase des négociations du dialogue inter-malien inclusif a eu lieu en septembre à Alger. Cependant, le nord du Mali sombre toujours dans la violence et l'insécurité. N. B. 4 Les DEBATS ACTUEL N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Provocations marocaines contre l'Algérie Rabat ne compte pas s'arrêter là Ce sera visiblement toujours la même histoire. Depuis que l'Algérie a pris fait et cause pour les Sahraouis dans leur quête de reconquérir leur indépendance, les autorités marocaines n'ont qu'un seul discours à développer à l'égard de la communauté internationale. Par Nabil Benali C elui qui consiste à nier toute réalité du peuple sahraoui et son représentant qu'est le Front Polisario et du coup toutes les institutions dont s'est dotée cette République désignée territoires occupés par toutes les résolutions de l'ONU et par le Droit international. Pour Rabat, le Front Polisario n'existe pas et, en fait, il n'existe aucun Sahraoui qui ne soit pas content de son sort sous la botte de l'armée royale. Tout ce qu'il y a, c'est un problème entre le Maroc et l'Algérie et rien d'autre. C'est d'ailleurs à ce titre que la diplomatie marocaine s'efforce, à longueur d'année, de convaincre les Etats qui comptent pour que le traitement du dossier sahraoui connaisse une inflexion qui aille dans le sens de cette thèse et qu'un jour on entend la communauté internationale demander à l'Algérie de discuter directement avec le Maroc sur la question. La négation de la réalité et de l'existence même d'une revendication d'autodétermination explique, d'ailleurs, pourquoi il est facile pour les autorités marocaines de faire en sorte que leurs services de sécurité perpétuent les atteintes aux droits de l’homme et la répression, car du moment que le Sahraoui n'existe pas, il n'est donc pas un être humain et l'on peut donc se passer de le traiter comme tel. Telle est malheureusement l'une des appuis de la doctrine irrédentiste de la monarchie marocaine qui a fait de la récupération des terres du Royaume sa mission historique et le consensus à travers lequel, depuis le trône, Hassan II tente de tisser le contrat social et le consensus autour de son pouvoir. Aussi, plus la pression internationale monte sur Rabat dans l'espoir de l'amener à faire quelque concession sur un dossier où la communauté internationale à tout tenté sans succès, et surtout pour que le Maroc lève le pied sur la répression dans les territoires occupés et permette aussi le règlement de la question des réfugiés pour lesquels même le HCR ne peut plus grand-chose, plus le Maroc s'évertue à lancer ses provocations sur l'Algérie. Cet exercice, aussi vieux que l'âge de la ques- tion sahraouie est devenu un procédé systématique qui n'a rien d'une simple diversion, mais qui demeure un aspect capital dans la défense des thèses marocaines. Ainsi, en est-il de l'affaire du drapeau algérien de la représentation algérienne à Casablanca. Il en est de même pour cette affaire de l'incident frontalier sur laquelle les autorités marocaines s'échauffent sans retenue et rien ne compte d'autre que de dire les termes du problème selon les points de vue du Maroc. La vérité, le bon voisinage, la construction maghrébine, etc, toutes ses valeurs qu'on croyait pouvoir poursuivre, ne parlons même pas de leur atteinte, des valeurs ressuscitées à la faveur du sommet de Marrakech avec la création de l'UMA, tout cela est mis de côté par une monarchie pour qui le temps est compté. Que l'on en juge ! Avec le printemps arabe qui a ébranlé le Maroc, bien que ce pays ait su s'en sortit à moindre frais entre les laïcs du 20 février et les islamistes qui ont porté Abdallah Benkirane au gouvernement. Le trône avait fait voter une réforme constitutionnelle faite à la hâte et impliquant une monarchie constitutionnelle de façade dans laquelle le roi Mohamed VI garde tous les véritables pouvoirs (défense, diplomatie, etc). La majorité parlementaire, elle, raflée par Al Aadl Zal Ihsane, est confinée aux dossiers techniques et à la gestion des sujets de société, domaine de prédilection des islamistes. Mais depuis quelques mois, l'exemple tunisien, où Ennahda mène le bal sans en donner l'air, est de plus en plus brandi au Maroc, encourageant les islamistes à rechercher un cadre politique plus vaste que la Constitution actuelle. On comprend bien qu'entre des autorités marocaines constamment en besoin de l'ennemi extérieure et des islamistes qui ne demandent qu'à faire prendre au pays le cap du printemps arabe, les autorités algériennes n'ont rien de plus pressé que de prendre toute la distance qui s'impose. Rabat ne vas pas s'arrêter pour autant. Et ce n'est pas sur Alger qu'il faut compter pour perdre son sangfroid. N. B. Il table sur une croissance économique de 3,42% Djellab présente le projet de la loi de finances Le ministre des Finances, M. Mohamed Djellab, a présenté hier à l'Assemblée populaire nationale (APN) le projet de la loi de finances pour 2015 lors d'une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de cette institution parlementaire. Le texte prévoit des recettes budgétaires de 4 684,6 milliards (mds) de DA et des dépenses publiques de 8 858,1 mds de DA, soit un déficit budgétaire de 4 173,3 mds de DA (l'équivalent de 22,1% du PIB). Le budget de l'Etat table sur des recettes de la fiscalité pétrolière de 1 722,9 mds de DA et des recettes non pétrolières de 2 961,7 mds de DA. Quant aux dépenses publiques, elles sont réparties entre des dépenses de fonctionnement de 4 972,3 mds de DA et des dépenses d'équipement de 3 885,8 mds de DA. Concernant le cadrage macroéconomique du PLF 2015, il a été élaboré sur la base d'un prix de baril de pétrole de 37 dollars US pour le prix de référence fiscal. Le texte table également sur une croissance économique de 3,42% globalement et de 4,25% hors-hydrocarbures et sur une variation de l'indice des prix à la consommation de 3% contre 3,5% en 2014. Consacrée pour la première fois dans le PLF 2015, la définition du Snmg a été révisée à la faveur de l'abrogation de l'article 87 bis de la loi n°90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations du travail, annoncée en février dernier. Adopté par le gouvernement lors du Conseil des ministres de août dernier, le PLF 2015 consacre, comme prévu, le retour du crédit à la consommation par l'autorisation des banques d'octroyer aux ménages des crédits destinés à l'acquisition de biens fabriqués localement. R. N. En faisant le bilan de treize ans de coopération L'UE critique la règle 49/51 et la loi sur les associations Par Rachid Chihab L a règle 49/51 régissant l'investissement étranger en Algérie décidée par la loi de finance complémentaire de 2009 continue de susciter les critiques des partenaires de l'Algérie. Après le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, c'est au tour de l'Union européenne de critiquer ouvertement cette disposition jugée trop contraignante et dissuasive. C'est lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan de 13 ans (2000-2013) de coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) tenue hier à Alger, que les membres de la délégation de l'Union européenne en Algérie ont affiché cette position. " Les PME européennes croient que cette règle constitue un obstacle pour venir investir en Algérie ", a déclaré le conseiller pour la politique commerciale de l’UE en Algérie, AVV Mauro Miranda qui n'a pas manqué de critiquer la préférence nationale décidée par les pouvoirs publics pour encourager les entreprises algériennes à avoir des marchés en Algérie. " Des pratiques discriminatoires à l'égard des opérateurs économiques étran- gers n'arrangent pas les investisseurs européens ", a-t-il fait remarquer. Le comble pour lui, c'est que la règle 49/51 s'applique sur tous les domaines d'activité. D'après lui, ces deux dispositions pénalisent d'abord l'économie algérienne qui peine à se diversifier et à se moderniser et classe l'Algérie parmi les pays les moins attractifs en termes de climat des affaires. Dans ce cadre, il a cité le classement de climat des affaires que réalise annuellement la Banque mondiale. " l'Algérie est mal classée par la Banque mondiale en termes du climat des affaires ", a-t-il souligné. Le volet économique n'est pas le seul à faire objet de critiques qui se sont étendues à la loi sur les associations 06/12. En effet, la chef d'opération de l'UE en Algérie, Mme Manuela Navarro a souligné l'inquiétude de son institution quant à la loi sur les associations 12/06 qui réduit, d'après elle, d'une manière significative la marge de manœuvre des associations notamment en ce qui concerne leurs relations avec des parties étrangères. " Nous sommes conscients que cette loi constitue un obstacle pour les associations algériennes qui veulent travailler. Nous avons soulevé cette question avec les pouvoirs publics algériens, on espère que les choses s'amélioreront très prochainement ", a-t-elle dit. Elle a ajouté : " En dépit de ces restrictions, nous sommes heureux de constater que des associations continuent d'activer même sans agrément légal ". Par ailleurs, le chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie, Marek Skolil a affirmé que les Européens sont globalement satisfaits des résultats réalisés dans le cadre de la coopération Algérie-UE. Il a cité les domaines de la mise à niveau des entreprises, l'enseignement supérieur, la lutte contre la pollution et autres. " Nous avons, avec l'Algérie, une coopération diversifiée qui témoigne de la volonté des deux parties à aller de l'avant dans leurs relations stratégiques ", a-t-il affirmé dans son allocution d'ouverture de la conférence. Il précise que l'Algérie n'a pas besoin de ressources, mais du rapprochement avec l'UE. ''Durant ces 13 ans, il ya eu des échanges et des partenariats qui ont touché à des domaines divers. " Nous travaillons également sur la diversification de l'économie algérienne, notamment à l'export'', a-t-il déclaré. R. C. ÉCONOMIE N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Les DEBATS Un aliment de bétail à vulgariser Salon Batiwest 2014 à Oran Le sorgho pour booster la production laitière Participation de 290 exposants La culture du sorgho et son impact sur la production laitière en Algérie a constitué le thème d'une journée de vulgarisation agricole, organisée dans une mini-laiterie de Maghnia . M ise sur pied conjointement par la chambre agricole et la direction des services agricoles de la wilaya de Tlemcen et avec l'assistance technique d'une entreprise de consulting agricole , la rencontre a permis aux spécialistes d'expliquer les caractéristiques techniques de la culture du sorgho comme aliment de bétail ayant un impact positif sur la production laitière. Les experts ont également expliqué aux éleveurs, agriculteurs et cadres du secteur de la wilaya de Tlemcen, les valeurs agronomiques de cette plante fourragère ainsi que les différents modes de semis, d'exploitation et de récolte. En Algérie, les superficies cultivées en sorgho sont très réduites alors que dans d'autres pays, cette culture couvre de grandes surfaces, comme c'est le cas en Inde et dans d'autres pays. Selon les spécialistes présents à cette rencontre, l'intensification de la culture du sorgho permettra, non seulement, d'assurer une alimentation équilibrée pour les vaches laitières, mais aussi une longévité aux animaux, contrairement à d'autres aliments qui réduisent sensiblement l'âge des vaches. L'augmentation de la production laitière repose sur le fourrage vert ont affirmé les spécialistes qui ont répondu, à la fin des présentations, à toutes les interrogations des fellahs et des éleveurs. Ceux-ci ont semblé intéressés par cette culture qui vient d'être introduite dans la wilaya de Tlemcen, ont souligné des responsables de la DSA. En effet, quelques hectares seulement sont cultivés en sorgho dans les daïras de Nedroma et Maghnia , ont-ils indiqué. Le sorgho, comme la luzerne et le trèfle, constituent une culture importante qu'il faut absolument encourager eu égard à ses faibles exigences en eau et à son impact par rapport à la production laitière, estiment les spécialistes présents à cette rencontre. R. E. Adhésion de l'Algérie à l'OMC La relance de l'industrie au cœur des discussions L e ministre de l'Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a reçu, lundi dernier à Alger, le président du groupe de travail de l'OMC chargé de l'accession de l'Algérie à cette organisation, M. Alberto d'Alotto (Argentine). Au cours de cette rencontre, M. Bouchouareb a exposé à M. d'Alotto la vision de l'Algérie en matière de relance de l'industrie par la promotion de la production nationale, a indiqué un communiqué du ministère. Les chantiers de réformes ouverts dont ceux relatifs à l'amélioration du climat des affaires et la révision du Code de l'investisse- ment pour le rendre plus attractif aux investisseurs et pour le partenariat international, ont également été évoqués. En outre, M. Bouchouareb a souligné la mise en oeuvre de la politique nationale relative à la qualité ainsi que le lancement d'un travail en profondeur pour l'adoption et l'appropriation des normes en vigueur à travers le monde. Il s'agit, selon la même source, de privilégier les protections non tarifaires, garantes d'un positionnement durable qui prend en considération les impératifs du marché, tout en poursuivant l'encouragement de l'investissement productif en particulier. La visite de 5 trois jours de M. d'Alotto à Alger intervient après la signature, à la mi-octobre en cours, du protocole d'accord portant la conclusion des négociations bilatérales entre l'Algérie et l'Argentine relatives à l'adhésion du pays à l'OMC, rappelle-t-on. L'Algérie, qui mène encore des discussions avec 19 autres pays membres dont 12 avec lesquels les discussions sont avancées, a reçu récemment une quarantaine de questions du Canada qui s'ajoutent à plus d'une centaine de questions de l'Union européenne parvenues, il y a un mois. R. N. Pas moins de 290 exposants représentant 13 pays dont la Tunisie, invité d'honneur, prennent part au Salon international du logement, de l'immobilier, du bâtiment et des travaux publics Batiwest 2014, qui a ouvert ses portes, lundi dernier, au Palais des expositions de M'dina J’dida à Oran. Ce rendez-vous professionnel se distingue par la présence en force de plusieurs promoteurs immobiliers ainsi que des sociétés d'assurance et de leasing, a indiqué le P-DG du groupe International Exhibition Compagny Sogex, organisateur de cet événement, Zoubir Ouali, qui a expliqué que 60 % des exposants sont de nouvelles entreprises spécialisées dans les matériaux de construction. Il a également noté la première participation de la Serbie et du sultanat d'Oman. Placé sous le slogan "Quand le bâtiment de demain devient une réalité", le Salon a prévu pour la journée d’hier, la visite de 30 opérateurs tunisiens spécialisés dans les secteurs du Btph, des matériaux de construction, de l'engineering, de l'architecture, de l'urbanisme, des produits et services connexes, a indiqué le même responsable. Dans ce contexte, des rencontres "B to B" seront organisées, aujourd’hui, entre des opérateurs nationaux et des membres de la délégation tunisienne, a-t-on appris du directeur de la représentation commerciale de l'ambassade de Tunisie, Riad Bezzerga. Parmi les participants, il est relevé la présence de sociétés spécialisées dans la fabrication de divers produits comme les portes en fibre de bois, le revêtement des sols, la faïence, les matériaux de construction, aux côtés de sociétés de services et autres relevant des secteurs du bâtiment et travaux publics. Le Salon est marqué par la participation de plusieurs sociétés d'aménagement et de promotion immobilière qui ont présenté des ensembles immobiliers intégrés avec annexes de services de proximité qui renforcent la modernité de la ville d'Oran. Batiwest 2014 qui se poursuivra jusqu'au 25 octobre, constitue une contribution importante au développement dont les retombées ne seront que bénéfiques, selon les organisateurs. R. E. Véhicules fabriqués localement Création prochaine d'une société de distribution U ne société de distribution de véhicules fabriqués localement verra le jour à la fin 2014 dans le cadre d'un partenariat algéroémirati, a annoncé, lundi dernier à Oran, le directeur commercial de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI). Cette société est le troisième projet de partenariat mixte entre le ministère de la Défense nationale (MDN), la SNVI et le groupe émirati Abar, a indiqué à l'APS, M. Ali Issoulah, en marge du Salon inter- national de sous-traitance Algest 2014, ouvert lundi dernier au Centre des conventions (CCO) Mohamed Benahmed. Ce partenariat, a-t-il rappelé, s'est traduit par la concrétisation de deux projets, le premier à Rouiba destiné à la production de poids lourds avec la marque Mercedes Benz et le deuxième à Tiaret avec la SNVI. La future société de distribution prendra en charge la vente et l'après-vente de produits fabriqués par des filiales réparties à travers le territoire national faisant partie du réseau commercial de la SNVI, selon la même source qui a souligné que l'opération de vente sera lancée à Rouiba et Tiaret, en juillet 2015. La Société nationale de véhicules industriels a saisi l'opportunité du Salon, qui s'étale jusqu'à jeudi, pour exposer, pour la première fois au niveau national, la première série de camions fabriqués par la société algérienne de production de poids lourds à Rouiba, destinée exclusivement au marché national et ce, durant les premières années. La commercialisation de près de 200 camions semi-remorques de cette première série est prévue à la fin 2014 pour pouvoir procéder juste après à la production de la deuxième série, a annoncé le même responsable. Par ailleurs, la SNVI compte concrétiser le projet d'une société algérienne de production de carrosserie industrielle à Rouiba dans le cadre d'un partenariat avec des sociétés autrichiennes. Le dossier est en voie de finalisation, a ajouté le directeur commercial de cette société. Quelque 80 exposants dont une vingtaine d'étrangers prennent part au Salon Algest, organisé par le World Trade Center d'Alger et la Bourse algérienne de sous-traitance en collaboration avec plusieurs partenaires dont le ministère de l'Industrie et des Mines. R. N. 6 Les DEBATS DIVERS Estimé à 200 % par le ministre des Affaires religieuses Déficit dans l'encadrement des mosquées L'encadrement des mosquées accuse un déficit de 200 %, a déclaré, à Tissemsilt, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohammed Aïssa. «N ous accusons un retard en matière d'encadrement des mosquées (imams, muezzins et enseignants du Coran), qui sera résorbé par une formation continue", a-t-il indiqué, lors d'un point de presse en marge de sa visite d'inspection dans la wilaya. M. Aïssa a annoncé, à ce propos, que son département ministériel a ouvert, dimanche dernier à travers tous les instituts du pays, plus de 1 000 postes de formation d'imams, muezzins et enseignants du Coran (...), estimant toutefois, que ce nombre demeure encore insuffisant, ce qui nécessite la multiplication du nombre de formateurs pour combler le déficit. Le ministre également indiqué que son département a opté pour la réforme du système de formation qui concerne l'ouverture d'une filière universitaire aux bacheliers désirant être imams pour préparer une licence dans le domaine, avec la possibilité de les accompagner à poursuivre leurs études de master et de doctorat. "L'Algérie aura ainsi une élite d'imams qui répondra aux exigences et à l'évolution de la société", a-t-il déclaré dans ce sens. Le ministre a annoncé, par ailleurs, que son département ministériel achèvera, au courant du quinquennat 2015-2019, l'élaboration d'un fichier national des wakfs, ajoutant que "les wakfs peuvent être investis au profit des couches démunies et défavorisées de la société". Il a expliqué que la vision du ministère est de transférer les bons crédits "Qard Hassan" du Fonds de la zakat aux wakfs à travers l'ouverture d'ateliers d'artisanat au service de la culture religieuse et sociale. Aussi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a appelé les imams à s'attacher à la référence religieuse nationale. "L'imam doit s'attacher à la référence religieuse nationale en s'appuyant sur l'ijtihad de savants algériens et du Maghreb arabe dont Abou El Abbès El Wancharissi", a indiqué le ministre, lors d'une rencontre ayant regroupé des cheikhs de zaouias et des imams de la wilaya. "La référence religieuse nationale a eu le mérite d'unifier le peuple algérien et de lui épargner la fitna", a-t-il ajouté, rappelant qu'elle a constitué un rempart face aux croisades espagnoles, après la chute de Grenade, et française, aux idées destructrices, au terrorisme et à ceux qui cherchent à diviser les pays arabes. M. Aïssa a également affirmé que la mosquée, qui s'inspire de la référence religieuse nationale, "est capable de constituer un bouclier contre les idées destructrices et extrémistes, étrangères à la société algérienne et importées d'outremer." Cette référence ne se trouve pas seulement dans l'école malékite, mais aussi dans l'esprit et le "ribat" que représente la zaouia et l'école coranique, a-t-il encore expliqué. Le ministre a insisté, en outre, sur l'engagement et la responsabilité de l'imam concernant les discours adressés à la société. Par ailleurs, il a souligné que le conseil scientifique national composé de oulémas et de cheikhs oeuvrera à la promulgation de fetwas collectives se reférant aux quatre Ecoles de fiqh (malékite, hanafie, chafiie et hanbali). En inspectant les travaux de réalisation du Centre culturel islamique et une mosquée limitrophe au chef-lieu de wilaya, M. Aïssa a instruit les responsables concernés de recruter des encadreurs pour les sourds-muets afin qu'ils leur communiquent les prêches du vendredi par le langage des signes. Il a également insisté sur la réservation, dans les mosquées, d'espaces pour cette frange de la société et des bibliothèques multidisciplinaires pour les élèves et étudiants. Synthèse. Reda A. Gynécologie obstétrique, pédiatrie et cancer Les Cubains à la rescousse L e renforcement des services de santé publique assurés par les équipes médicales cubaines en Algérie, a été évoqué, mardi dernier à Alger, par le ministre de Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, et le viceministre cubain des Relations extérieures, Rogelio Sierra Diaz. Les deux parties ont mis l'accent sur la "priorité" à accorder, notamment à la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la prise en charge du cancer (oncologies médicale et radiothérapie) ainsi que la chirurgie pédiatrique, a-t-on appris auprès du ministère. Les autres aspects abordés ont porté sur la coopération dans le domaine de l'acquisition et de la production des produits pharmaceutiques, a-t-on ajouté. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience, M. Boudiaf a indiqué qu'il est envisagé de renforcer les missions médicales cubaines en Algérie pour une "couverture médicale globale de certaines zones enclavées". M. Boudiaf a ajouté que la tenue de la commission mixte algéro-cubaine, prévue au début du mois de décembre prochain à La Havane, a été évoquée, en plus de l'expérience acquise par les Cubains en matière de prévention contre le virus Ebola. De son côté, M. Diaz a qualifié la coopération bilatérale avec l'Algérie de l'une des "plus importantes" pour Cuba, soulignant la disponibilité de son pays à élargir cette coopération à d'autres domaines. R. N. N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Assurances sociales Des améliorations prévues Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé, lundi dernier à Alger que le projet de loi relatif aux assurances sociales avait pour objectif l'amélioration du système national de sécurité sociale, indique un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN). Dans son exposé devant la commission spécialisée de l'APN, le ministre a précisé que le projet de loi amendant et complétant la loi N° 83-11, datée du 2 juillet 1983, relative aux assurances sociales visait "l'amélioration et l'actualisation du système national de sécurité sociale". Il a indiqué, dans ce contexte, que le projet de loi avait pour objectif l'adaptation des dispositions du système national de sécurité sociale aux développements survenus dans les domaines juridique, économique et social, ajoutant que le projet de loi en question prévoyait les modalités et conditions d'octroi des prestations de la sécurité sociale qui seront fixées par des méthodes règlementaires. M. El Ghazi a souligné que cet amendement concernait toutes les catégories des assurés sociaux qui travaillent ou suivent une formation à l'étranger parmi les bénéficiaires des prestations de la sécurité sociale pour les travailleurs salariés. Il s'agit des agents diplomatiques, des consuls nommés à l'étranger, des membres du Parlement élus ou nommés parmi les représentants de la communauté nationale à l'étranger tout au long de leur mandat parlementaire. A cela s'ajoutent les agents des représentations algériennes et des fonctionnaires qui travaillent à l'étranger dans le cadre d'une coopération, enseignement, formation, encadrement éducatif et religieux, nommés par l'autorité administrative, ainsi que les stagiaires et les travailleurs salariés qui suivent une formation à l'étranger, a-t-il précisé. Avant l'exposé, le président de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l'APN, Lazhar Hamadou, a salué le contenu du texte de projet de loi qui "complète les lois en vigueur dans le système des assurances sociales", conclut le communiqué. R. N. Techniques agricoles Ouverture d'un Institut national spécialisé La wilaya de Mascara s'est dotée d'un Institut national spécialisé en techniques agricoles, le premier du genre à l'échelle nationale, inauguré lundi dernier à Tighennif par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui. Lors d'une rencontre avec des promoteurs agricoles et des cadres du secteur de la formation professionnelle à l'occasion de l'inauguration de cet institut baptisé au nom du moudjahid défunt Tayebi Larbi, le ministre a souligné que la création de cette infrastructure réservée à la formation agricole a été décidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. M. Noureddine Bedoui a ajouté que les travaux de réalisation de trois instituts similaires ont été lancés dans les wilayas d'El Oued, Khenchela et Aïn Defla dans le cadre du plan national de développement qui accorde un grand intérêt au secteur agricole. Selon les explications fournies au ministre, cet institut doté d'une capacité d'accueil de 1 000 stagiaires dont 300 bénéficiant du régime d'internat dispense une formation dans les domaines d'élevage, d'arboriculture fruitière, d'irrigation pour fournir de la main d'oeuvre qualifiée et spécialisée à l'activité agricole à Mascara et dans les wilayas limitrophes. R. N. SOCIÉTÉ N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Bien que nocifs et coûteux Recours excessif aux engrais chimiques Les exploitants agricoles de la wilaya de Médéa ont été invités, lundi, lors d'une rencontre de sensibilisation sur l'usage des engrais chimiques, à éviter le recours excessif à ce type d'engrais et d'opter pour des intrants naturels, moins polluants, afin de préserver les ressources hydriques de la région. C ette recommandation fait suite, selon les responsables des services agricoles (DSA), qui parrainent cette rencontre d'information et de sensibilisation, à la présence de taux de nitrate supérieur à la normale au niveau de certaines réserves d'eau souterraines de la wilaya, utilisées à des fins d'irrigation ou pour la consommation des ménages. Les exploitants agricoles, réunis au Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa, ont été appelés à réduire les quantités d'engrais chimiques utilisées dans leurs cultures et à privilégier l'utilisation d'autres types d'intrants agricoles, moins nocifs et peu coûteux, que ceux utilisés jusqu'ici. Des prélèvements effectués récemment par des laboratoires d'analyse de la direction locale de l'hydraulique, au niveau de certaines réserves d'eau souterraines, situées dans la communes de Ouamri, Guelb El-Kebir et Beni Slimane, ont permis de déceler des taux de nitrate dépassant la norme nationale qui est de 50mg/litre, d'après un responsable des services agricoles. Ce dernier a révélé que les échantillons d'eau analysés par ces laboratoires indiquent une présence «inhabituelle» de nitrate dans certaines réserves d'eau souterraines, supérieure aux normes admises, citant le cas des communes de Guelb El-Kebir et de Beni Slimane, situées respectivement à 81 et 70 km à l'est de Médéa, où un taux de nitrate de 73mg/litre a été prélevé au niveau des réserves d'eau de ces communes. Des experts, issus de différents instituts d'agronomie et de laboratoires d'analyses, ont été mis à contribution, à l'occasion de cette journée d'information, en vue de sensibiliser les exploitants agricoles présents, sur les retombées négatives d'une utilisation irrationnelle des engrais chimiques, sur la nécessité de revoir certaines pratiques agri- coles et les inciter à opter pour les engrais naturels, moins polluants et qui assurent, en outre, un rendement égal ou supérieur à celui obtenu, grâce aux engrais chimiques. Deux rencontres similaires étaient prévues, les 21 et 22 octobre, au niveau des daïras de Sidi Naâmane et Beni Slimane, deux régions spécialisées dans les cultures maraîchères, grandes consommatrices d'engrais chimiques, pour expliquer aux agriculteurs, issus des communes de l'est et nordest de la wilaya, les démarches à suivre afin de réduire l'impact de ces produits chimiques sur les réserves d'eau de la wilaya. Riad D. Dans le cadre d'une caravane dédiée à ce voile noir La m'laya constantinoise parade à Aïn Fouara L a naïade de pierre surmontant la fontaine de Aïn Fouara s'est retrouvée, lundi après-midi, entourée de plusieurs jeunes Constantinoises drapées dans une seyante m'laya, dans le cadre d'une caravane dédiée à ce voile noir qui se raréfie. Cette caravane, la troisième du nom, initiée par l'association «Djoussour lil founoun oua ettourath» de la cité du Vieux Rocher, s'est ébranlée du parvis de la maison de la culture Houari-Boumediène, théâtre, pour l'occasion, d'une exhibition folklorique très appréciée du public. Trois jours durant, la m'laya constantinoise, dont on dit qu'elle fut arborée pour la première fois à la mort de Salah Bey, en signe de deuil, sera la «star» d'une exposition dans le hall de la maison de la culture. Selon Khaled Oualid, président de l'association initiatrice de cette manifestation, le choix de la ville de Sétif, en tant que première étape de cette caravane, n'est pas fortuit dès lors que les femmes de la capitale des Hauts-Plateaux ont porté la m'laya depuis des temps immémoriaux, même si ce voile a aujourd'hui quasiment disparu. Histoire de remettre cet attribut vestimentaire féminin au goût du jour, la caravane se rendra également à Guelma puis à Annaba avant d'achever son périple, le 1 novembre prochain, dans la capitale. R. R. er Les DEBATS 7 Tapis et kheïma naïlis Attractions d'une rencontre culturelle à Sidi Bel-Abbès Le tapis et la kheïma naïlis sont les principales attractions à Sidi BelAbbès, à la faveur d'une semaine culturelle de la wilaya de Djelfa, ouverte, dimanche soir, à la maison de la culture Kateb Yacine dans la capitale de Mekerra. Un programme varié reflétant la richesse de la culture de la région de Djelfa est proposé au public bel-abbésien, comportant plusieurs expositions et spectacles montés par des artistes et artisans de cette wilaya steppique. Le visiteur a également à apprécier les costumes et les plats traditionnels, les arts et les chants naïlis et la poésie populaire, à l'occasion de cette manifestation, a indiqué, à l'APS, Haouech Naas, président de la délégation hôte composée d'une soixantaine de membres, venues faire connaître ou redécouvrir les spécificités de cette région dans divers domaines. Un stand est réservé à l'exposition de petites voitures et objets de décoration fabriqués à base de métal récupéré par un jeune talent, Seld Benssaäd. L'occasion est également mise à profit pour mettre en valeur des toiles de l'artiste peintre Oubah Smail reproduisant artisitquement des us et coutumes de la région de Ouled Naïl. La soirée d'ouverture de la semaine culturelle a été marquée par des spectacles de la troupe folklorique de danse populaire naïlie, une lecture poétique animée par les poètes Bziz Badri et cheb Rabhi, et une dégustation de mets du terroir dont «rob», préparé à base de datte et de beurre, une compote aux vertus thérapeutiques contre l'anémie, «kaâbouch» et «rfiss». Le programme de cette semaine culturelle prévoit des soirées musicales variées, des spectacles folkloriques, des lectures de poésie populaire aux deux cités universitaires filles Rahmani Miloud et Bouloum Mohamed de Sidi BelAbbès ainsi que des représentations théâtrales pour enfants à la maison de la culture Kateb Yacine . R. S. Zones rurales de Tizi Ouzou Des milliers de personnes affranchies de leur analphabétisme Un total de 65.873 personnes (des deux sexes) ont été affranchies de leur analphabétisme dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis l'année 2003 à ce jour, a indiqué, dimanche, le directeur de l'annexe de wilaya de l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adultes. Sur ce total, 1.248 l'ont été durant l'année scolaire écoulée sur un effectif de 9228 inscrits, a précisé, à l'APS, Slimani Hassan, signalant que ces personnes ont été honorées à l'occasion de la Journée mondiale de l'alphabétisation, célébrée le 8 septembre dernier. Pour cette année scolaire 2014-2015, la wilaya compte 7.895 inscrits (dont 7.577 femmes) aux cours d'alphabétisation, et ce au niveau de 408 classes en zones rurales et 110 classes en zones urbaines, réparties à travers les 67 communes, a signalé la même source, observant que les inscriptions se poursuivent jusqu'à fin décembre prochain. Par ailleurs, M. Slimani a fait part d'un renforcement attendu dans l'effectif d'encadrement des classes d'alphabétisation, estimé actuellement à 262 enseignants, grâce à un nouveau quota de postes budgétaires affecté par la direction de l'action sociale et de la solidarité de la wilaya. R. R. RÉGIONS 8 Les DEBATS Naâma Le plan d'intervention contre les catastrophes naturelles actualisé Le plan d'urgence d'intervention, de secours et de prévention contre les catastrophes naturelles, vient d'être actualisé dans la wilaya de Naâma, a indiqué, lundi, le wali lors d'une rencontre en présence des représentants de 13 modules concernés par ce plan d'urgence. N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Batna Le gaz naturel pour de nombreux foyers Un réseau de distribution publique de gaz naturel a été mis en service lundi au profit de 480 foyers de la commune rurale de Lazrou (Batna), dans un climat de fête, a-t-on constaté. L'opération, qui a mobilisé un montant global de 310 millions de dinars dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, a porté sur la pose de 58 km de conduites de distribution et 6 km de canalisations de transport, selon les explications fournies sur site par les responsables locaux du secteur de l'énergie. Le wali, Hocine Mazouz, a fait savoir, lors d'une cérémonie organisée à cette occasion, que «500 autres foyers seront prochainement raccordés dans cette même commune». Lazrou est la 53 sur les 61 communes de la wilaya de Batna à être raccordée au réseau du gaz naturel, selon le directeur de l'énergie et des mines, Ali Benyakhlef. Estimé actuellement à 70%, le taux de couverture de la wilaya de Batna en matière de gaz naturel passera à la fin du programme quinquennal en cours à 75%, a affirmé le même responsable. R. R. e El-O Oued Des infrastructures pour éradiquer le commerce informel M ohamed Hamidou a mis l'accent sur la mise en place d'une stratégie basée sur des mesures rationnelles, la préparation de moyens humains et matériels conséquents pour d'éventuelles interventions et la lutte contre les intempéries menaçant les habitants de neuf communes vulnérables de la wilaya. Le chef de l'exécutif de wilaya a fait état, dans le cadre de l'actualisation de ce plan, de la prise d'une série de dispositions préventives, dont l'exploitation des sièges et cantonnements de la garde communale pour l'accueil et l'hébergement des sinistrés des intempéries, la mise à jour des listes des équipes médicales et paramédicales, le recensement des ambulances, véhicules et moyens de travaux publics, des stocks de literie, de médicaments, des produits énergétiques, ainsi que l'aménagement des voies et issues de secours en cas de catastrophes. La mission des communes, au titre de ce plan, consiste en la lutte contre les constructions illicites et les obstructions des réseaux d'évacuation des eaux pluviales, ainsi que la sensibilisation des populations nomades afin d'éviter de s'établir au niveau des lits et berges des oueds, a-t-il souligné. Un total de 24 ouvrages d'arts, ponts et dalots, ont été réalisés ces cinq dernières années, à travers le territoire de la wilaya de Naâma, en vue de protéger les zones inondables des intempéries, en plus de la réalisation d'autres opérations de restauration et d'entretien de voies et routes affectées par les intempéries de 2008. Reda A. Ouargla Des projets au profit des jeunes L e ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a appelé, lundi depuis la wilaya de Ouargla, à améliorer les mécanismes d'accompagnement et d'assistance offerts aux jeunes, pour mieux répondre à leurs attentes. Cette orientation fondamentale s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à promouvoir les activités juvéniles à l'échelle nationale, à travers le rapprochement des jeunes afin de mieux cerner leurs préoccupations et répondre à leurs attentes, a-t-il indiqué lors d'une visite de travail dans cette wilaya. «Cette stratégie, pilotée par le ministre de la Jeunesse, englobe également un programme de mise à niveau des structures juvéniles existantes, en plus de la réalisation de nouveaux complexes de loisirs et de la multiplication des actions de proximités au profit des jeunes», a-t-il signalé. M. Khomri a insisté, par ailleurs, sur la nécessité d'impulser les activités juvé- niles versées dans les différents domaines, appelant, au passage, à profiter des opportunités offertes par l'Etat dans le cadre de l'investissement agricole qui représente un important segment économique générateur d'emplois. Le ministre a procédé, au cours de sa visite dans la wilaya de Ouargla, au lancement d'un projet de Maison des Jeunes au niveau de la commune de Hassi Benabdallah. Une enveloppe de plus de 42 millions de dinars puisée du programme de soutien à la relance économique, a été consacrée à la réalisation de cette structure qui disposera notamment de six ateliers, une bibliothèque et une médiathèque. M. Khomri a insisté sur l'accélération des travaux de réalisation d'une auberge de 50 lits implantée dans la commune de Témacine et réalisée à 80% et qui disposera de quatre espaces d'activités, un bloc administratif et diverses servitudes. Le ministre avait visité auparavant un complexe sportif de proximité dans la commune de Megarine, qui accueille, depuis mars 2010, les jeunes de cette collectivité dans différentes activités, aussi bien sportives que culturelles et juvéniles. Au niveau de la maison de jeunes de Touggourt, la délégation a visité les différentes structures, notamment la salle internet, la bibliothèque, ou d'amples informations ont été présentées au ministre sur le fonctionnement et les activités assurées par cet établissement de jeunes. Au chef-lieu de wilaya, M. Khomri a visité le centre de loisirs scientifiques ou il a rencontré un groupe de jeunes adhérents aux activités de cette structure de jeunes, avant d'inaugurer un village de loisirs disposant de 21 espaces dédiés à diverses activités récréatives et de loisirs. Une séance de travail avec les cadres locaux marque la clôture de la visite de travail du ministre de la Jeunesse dans la wilaya de Ouargla. Bilal L. Neuf marchés de proximité destinés à la commercialisation des fruits et légumes viennent d'entrer en exploitation dans la wilaya d'ElOued, dans la perspective de l'éradication du commerce informel, a-t-on appris, hier, auprès des responsables de la direction locale du commerce. Ces espaces commerciaux, figurent parmi 15 marchés de proximité programmés dans autant de 15 communes, et cela dans le cadre du programme national visant la création d'espaces commerciaux organisés afin d'éradiquer le commerce informel, a révélé le directeur du commerce, Farid Bouteldja. Les six autres marchés seront réceptionnés avant la fin de l'année en cours, a-t-il ajouté. Selon le même responsable, les terrains devant accueillir ces espaces commerciaux ont été choisis selon des normes étudiées, à savoir l'accompagnement de la densité de population, la nature de l'activité commerciale des communes, notamment celles à vocation agricole, vu que ces marchés de proximité constituent un espace adéquat aux fellahs pour écouler leurs récoltes. Ces marchés, d'un coût de 1,2 milliard de dinars, généreront plus de 600 emplois et permettront aux commerçants détaillants des fruits et légumes de bénéficier des avantages du commerce organisé. Ces projets de développement devront permettre de mettre fin pratiques commerciales exercées de manière informelle sur les trottoirs et la voie publique, a souligné le même responsable. Reda A. Tlemcen Saisie de déchets de cuivre destinés à la contrebande Les agents des Douanes ont opéré, dimanche à Tlemcen, la saisie de 7 quintaux de déchets de cuivre destinés à la contrebande vers le Maroc, a-t-on appris, lundi, auprès de la cellule de communication de la direction régionale des douanes de Tlemcen. Cette marchandise a été découverte à bord d'un véhicule utilitaire lors d'une embuscade dressée par la brigade du poste de surveillance de Honaïne au niveau du carrefour menant au lieu-dit «El Formadja» et Sidi Boulenouar dans la daïra de Remchi, selon la même source. D'autre part, deux autres personnes ont été arrêtées à bord d'un véhicule, en leur possession 20 grammes de kif traité et une somme de 48.000 DA, lors d'un barrage dressé le même jour par la brigade polyvalente des Douanes de Sidi Bel-Abbès sur l'autoroute est-ouest, dans son tronçon reliant Sidi Ali Boussidi (wilaya de Sidi BelAbbès) et Tlemcen, a-t-on ajouté. La valeur des marchandises saisies et des deux moyens de transport est estimée à 1,4 million de dinars et de l'amende à plus de 15 millions de dinars. R. R. N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 CONFLITS Syrie Plus réactive, l'armée s'est adaptée à la guérilla L'armée syrienne a perdu, en trois ans et demi, près de la moitié de ses effectifs dans la lutte contre la rébellion, mais cette réduction drastique lui a permis aussi de devenir plus mobile et plus efficace, estiment les experts. . S onnée au début du soulèvement, proche du K.O technique, l'armée construite sur le modèle classique russe s'est transformée en une force contreinsurrectionnelle. Et grâce au soutien indéfectible de la Russie et de l'Iran, et à l'expertise en matière de guérilla de son allié chiite libanais du Hezbollah, elle a pu regagner du terrain. Aram Neguizian, expert militaire au Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS), basé à Washington, affirme que l'armée a perdu la moitié de ses effectifs depuis mars 2011. "Les désertions et les pertes ont réduit les effectifs de 325 000 soldats en 2011 à 295 000 en 2012 et à environ 178 000 en 2013 et 2014", a-t-il indiqué à l'AFP. Mais les "100 à 150 000 militaires loyalistes qui opèrent sur le terrain et se sont aguerris depuis deux ans à l'épreuve du feu, forment indubitablement une force plus létale que les 300 000 soldats qui ne faisaient rien depuis 30 ans, à part attendre sur le plateau du Golan", face aux forces israéliennes, selon lui. Après des années d'inactivité, l'armée s'est retrouvée confrontée à des groupes d'insurgés très différents, allant des modérés de l'Armée syrienne libre aux islamistes du Front islamique, aux jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienne d'Al Qaîda) et aux ultra-radicaux du groupe Etat islamique. Plus de 190 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit, dont 40 000 soldats et 27 000 miliciens pro-régime, 55 s000 rebelles et jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui estime que le nombre est en réalité bien plus élevé. En dépit de ses pertes, l'armée a évité jusqu'à présent de lancer des cam- pagnes de recrutement et s'est appuyée, pour le sang neuf, sur le service militaire obligatoire auquel sont astreints les hommes âgés de 18 à 50 ans, durant 18 mois extensibles. La semaine dernière, de manière inédite, le Comité central de la réconciliation populaire a appelé à la mobilisation générale, demandant au "peuple syrien, particulièrement à ceux âgés entre 18 et 50 ans, de rejoindre les rangs de l'armée". Un haut responsable militairement a minimisé le besoin de renforts, insistant sur le fait que les pertes en hommes et en matériel étaient vite remplacées. L'armée s'est améliorée "tant qualitativement que quantitativement", a-t-il assuré. Dans les premiers mois du conflit, l'armée avait perdu le contrôle de larges pans de territoire, qu'elle a réussis à récupérer en partie l'année dernières, notamment autour de Damas et à Homs. Elle doit ses succès à sa capacité d'adaptation d'une guerre classique, marquée par des bombardements massifs, à une guérilla urbaine dont le Hezbollah s'est fait une spécialité. "L'insurrection a contraint l'infanterie à s'adapter ou à mourir", explique M. Neguizian. "De grands bataillons ont été divisés en petites unités souples, les commandants âgés et inefficaces ont été écartés au profit de jeunes officiers auxquels ont été confiées d'importantes responsabilités opérationnelles", selon lui. L'une des figures les plus emblématiques de cette nouvelle génération est le colonel Souhail al-Hassan, surnommé le "Tigre" et décrit par les médias pro-régime comme "le militaire favori" de Bachar al-Assad. Honni par l'opposition, il est crédité dans les milieux proches du régime d'avoir ouvert, à la tête de 4 000 hommes totalement dévoués, la route menant à Alep, longtemps aux mains des rebelles. Cependant, malgré ses progrès, les experts doutent que l'armée soit en mesure de rétablir l'autorité du régime sur tous les territoires perdus. Les rebelles contrôlent la majorité de la province d'Idleb (nord-ouest), la moitié d'Alep et la quasi-totalité de sa province, une partie de la banlieue de Damas et Deraa (sud). L'EI, pour sa part, tient d'une main de fer la province septentrionale de Raqa et une grande partie de la riche province orientale de Deir Ezzor."A proche et à moyen terme, il y a peu de chance qu'Assad soit capable de détruire l'insurrection et de reprendre les territoires contrôlés par les rebelles", avance Stephen Biddle, un expert au Conseil américain des relations internationales. "Cela va être une longue guerre, prédit-il, car ce type de conflit dure au moins 7 à 10 ans, parfois même une génération ou plus". AFP Grâce au pétrole L'État islamique gagne 800 millions de dollars par an L a production pétrolière du groupe État islamique (EI) est estimée à 800 millions de dollars par an, soit l'équivalent de deux millions de dollars par jour, selon les calculs du cabinet américain IHS. "Le groupe terroriste (...) est capable de générer des revenus significatifs même en produisant seulement une fraction des capacités pétrolières du territoire qu'il contrôle et en vendant le pétrole qu'il produit avec une forte remise au marché noir", souligne IHS dans un communiqué. Le cabinet américain estime que l'EI contrôle des capaci- tés de production de 350 000 barils par jour (bj), mais qu'il ne produit que 50 000 à 60 000 bj, qu'il vend ensuite au marché noir à un prix compris entre 25 et 60 dollars le baril (40 dollars en moyenne) soit bien moins que les tarifs pratiqués sur les marchés internationaux, le Brent évoluant actuellement autour de 85 dollars le baril. Les ventes de pétrole de l'EI se font "principalement via des camions par les routes de contrebande par la frontière turque", explique IHS. "Le pétrole alimente la machine de guerre de l'EI, tout particulièrement les véhicules militaires vitaux pour ses mouvements et ses capacités de combats" et "finance directement les nombreuses activités" du groupe, souligne le cabinet. En revanche, les capacités de raffinage de l'EI ne sont pas clairement établies, IHS estimant qu'elles sont plutôt limitées à des unités mobiles couvrant principalement la propre consommation du groupe. Les jihadistes de l'EI, qui ont lancé une vaste offensive début juin en Irak, contrôlent de larges pans du territoire irakien et tentent de s'emparer de la ville kurde de Kobané, en Syrie. Les DEBATS 9 Afghanistan Quatre morts dans un attentat contre un car militaire Une bombe actionnée à distance a fait sauter hier à Kaboul, un véhicule transportant du personnel de l'armée afghane, faisant quatre morts, a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense. L'attentat a été revendiqué par le mouvement taliban, qui conteste la présence des troupes étrangères sur le sol afghan et veut faire tomber le gouvernement pro-occidental. Les attentats contre les forces de sécurité afghanes se multiplient à l'approche du retrait des forces étrangères d'Afghanistan, prévu pour la fin de l'année. La bombe, enfouie dans le sol, a été actionnée alors que le véhicule, qui emmenait des militaires sur leur lieu de travail, circulait dans le sud-ouest de Kaboul, a précisé le porte-parole du ministère, le général Zahir Azimi. 12 personnes ont été blessées dans l'explosion, dont six militaires et six civils qui se trouvaient sur les lieux, a-t-il précisé. Le nombre de soldats tués dans le cadre de l'année afghane, qui a fini fin mars dernier, a pratiquement quadruplé pour atteindre 4 451 par rapport aux 12 mois précédents, selon les statistiques du ministère de la Défense. AFP Irak Le Premier ministre à Téhéran pour une réunion de crise Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi est arrivé lundi dernier à Téhéran, sa première visite en Iran depuis son accession au pouvoir, pour une réunion de crise consacrée à l'offensive du groupe Etat islamique (EI). La télévision publique irakienne a rapporté que M. Abadi est arrivé peu avant minuit pour une réunion avec des responsables iraniens, dont le président Hassan Rohani, sur l'offensive de l'EI en Irak, qui a poussé les EtatsUnis et d'autres pays à effectuer des frappes aériennes. En dépit des frappes de la coalition, débutées le 8 août, les forces gouvernementales irakiennes peinent à reprendre le terrain perdu dans le nord et l'ouest du pays et doivent faire face à de nouvelles attaques. L'Iran ne fait pas partie de la coalition, mais a admis avoir envoyé des armes et conseillers militaires en Irak. R. N. Ghaza Reprise des négociations sur la trêve, le 27 octobre au Caire Un dirigeant palestinien a indiqué lundi dernier que les négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens reprendraient le 27 octobre au Caire pour consolider la trêve dans la bande de Ghaza. "Le Hamas et les mouvements palestiniens participeront à une session de négociations indirectes avec Israël, le 27 octobre à l'invitation de l'Egypte", qui joue les médiateurs dans ces pourparlers, a affirmé le N°2 en exil du Hamas palestinien, Moussa Abou Marzouk, au site du mouvement islamiste, alRaï. Le 26 août, Israël avait conclu un accord de cessez-le-feu avec une délégation palestinienne comprenant des représentants du Hamas, du Jihad islamique et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Les deux parties avaient ainsi mis fin à 50 jours d'une guerre qui a fait plus de 2 140 morts côté palestinien, en majorité des civils, et plus de 70, côté israélien, quasiment tous des soldats. Les questions épineuses, en revanche, avaient été laissées en suspens. La semaine prochaine, les Palestiniens vont donc aborder la question du port et de l'aéroport qu'ils réclament dans la bande de Ghaza. APS 10 Les DEBATS FRICAINES RDC Journées villes mortes contre l'insécurité Les grandes agglomérations du Nord-Kivu se sont transformées en "villes mortes" lundi dernier pour protester contre l'insécurité après une série de massacres commis par des rebelles ougandais dans cette province de l'Est de la République démocratique du Congo. D ans la soirée, l'un des instigateurs de ces manifestations de mécontentement populaire, l'avocat Jean-Paul Lumbulumbu, membre d'un parti d'opposition a été arrêté à Goma, la capitale de la province par des hommes de l'Agence nationale du renseignement (ANR), a-t-on appris auprès de sa femme. L'opération "villes mortes" a été suivie à Goma, Butembo (200 km au nord de Goma, et Beni (50 km au nord de Butembo). Le territoire de Beni a été ensanglanté par une succession de massacres commis par les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), dans lesquels ont péri environ 80 civils en moins de quinze jours, dont 30 à Beni même, dans la nuit du 15 au 16 octobre. Répondant à l'appel de la Société civile du Nord-Kivu, ONG basée à Beni, la quasi-totalité des boutiques situées sur les grandes artères de cette importante place commerciale de 500 000 habitants, sont restées fermées, a constaté un correspondant de l'AFP. A l'exception des pharmacies de garde, quelques commerçants avaient décidé d'enfreindre les consignes de fermeture, justifiant leur décision par le besoin de gagner un peu d'argent, après plusieurs jours d'inactivité liée aux derniers "événements". "Si je suis ouverte", a indiqué à l'AFP Godelive Kamasita, propriétaire d'une boutique de biens de première nécessité, "c'est parce je n'ai plus rien à donner à mes enfants". "Cette opération est nécessaire pour que les autorités civiles et militaires sentent que la population" n'en peut plus, a déclaré pour sa part Ambroise Kakule, étudiant de 22 ans. Le journaliste de l'AFP a constaté que deux des trois universités de Beni, où le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej, est arrivé dimanche denier, étaient fermées, et on ne voyait aucun "bleu-blanc", ainsi que l'on surnomme les uniformes des écoliers et lycéens. Opposés au régime du président ougandais Yoweri Museveni, les rebelles de l'ADF sont présents dans le territoire de Beni depuis 1995. Accusés de nombreuses atroci- tés, ils sont tristement célèbres pour faire un usage aveugle de la violence. Aux dires d'une survivante du dernier massacre, les miliciens ont indiqué que ces tueries étaient l'occasion de faire passer un message pour que l'armée, qui les pourchasse depuis des mois, les laisse en paix. Le Nord-Kivu est déchiré par les conflits armés depuis plus de vingt ans. Le 16 octobre, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a fait part de sa préoccupation face à "une inquiétante détérioration de la situation sécuritaire provoquée par des groupes armés" dans la province. Les craintes de la population sont renforcées par le fait que plus de 300 détenus environ se sont évadés samedi soir dernier de la prison de Butembo. Selon la police, 67 d'entre eux avaient été repris lundi soir. A Butembo, deux témoins ont indiqué que plusieurs dizaines d'élèves avaient manifesté en criant des slogans hostiles aux ADF. Dans la capitale provinciale, le mot d'ordre des organisateurs de l'opération "villes mortes" a été bien suivi, selon un journaliste local. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Goma ont joué en leur faveur. Les dernières attaques de l'ADF ont entraîné de nouveaux déplacements massifs de population vers la Province-Orientale voisine. "Nous estimons qu'environ 30 000 personnes ont été déplacées récemment vers ou à l'intérieur de la Province-Orientale" dans les territoires d'Irumu et Mambasa, près de la frontière avec le Nord-Kivu, a déclaré à l'AFP, Maurizio Giuliano, chef d'OCHA pour la ProvinceOrientale. Ces deux territoires étant "déjà fragilisés par les conflits et la violence", a ajouté M. Giuliano, "Nous sommes très inquiets pour [la] sécurité" des personnes déplacées, qui "ont véritablement des besoins importants", notamment en nourriture et en eau potable, auquel il va falloir répondre "aussi vite que possible". AFP Afrique du Sud Série de braquages dans les centres commerciaux E n Afrique du Sud, les braquages à main armée se multiplient dans les centres commerciaux. Les magasins de téléphonie mobile et d'ordinateurs sont tout particulièrement ciblés. Selon la police, le produit des vols serait expédié hors du pays, notamment au Nigeria. En un mois, plus de dix magasins ont été la cible de braquages dans la province du Cap. Alors que la saison touristique approche à grands pas, ces braquages inquiètent les autorités, mais aussi les commerçants qui craignent une diminution de leur chiffre d'affaires. Cette recrudescence des vols à main armée touche aussi Johannesburg où trois centres commerciaux ont été visés successivement par des attaques vendredi dernier. Une fusillade a notamment éclaté entre la police et des voleurs qui tentaient de prendre la fuite à la sortie du mall de Centurion, déjà cible de trois braquages depuis le mois d'août. Six personnes ont été arrêtées et les forces de l'ordre ont saisi des armes et deux sacs remplis de téléphones. Principale cible des braqueurs, les opérateurs de téléphonie mobile qui travaillent en étroite collaboration avec la police pour tenter de localiser les appareils électroniques dérobés ces derniers mois. Selon un porteparole de la police, la plupart des téléphones volés ont été activés au Nigeria où ils auraient été " expédiés via colis express ". Pour l'heure, la police ne peut confirmer aucun lien entre les différents braquages. Reste que ces attaques inquiètent les forces de l'ordre, d'autant que la criminalité atteint toujours des pics durant les mois d'été en Afrique du Sud, en décembre et en janvier. RFI N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Centrafrique Au moins sept morts dans des violences Au moins sept personnes ont été tuées et d'autres blessées ces derniers jours par des miliciens antiBalaka et ex-Séléka, qui s'en prenaient à des habitants, accusés de collaboration avec leurs rivaux dans le centre de la Centrafrique, at-on appris lundi dernier auprès de la gendarmerie. Selon une source au sein de la gendarmerie de Bambari (centre), "des individus armés se réclamant des antiBalaka, partis de Bambari à la fin de la semaine dernière en direction de Kouango (plus au Sud, Ndlr), ont froidement assassiné cinq personnes au villages de Bangao et Bomballa, les accusant de collaborer avec les ex-Séléka et d'avoir trahi leur position à ces derniers". "Les assaillants se sont livrés à d'autres exactions sur les habitants: incendie de maisons habitations, pillages, vols, faisant fuir de nombreux autres vers la RD Congo dans des pirogues", a ajouté la source. Selon cette source, "dans un autre village situé sur la route menant au centre de Kouango, les ex-Séléka basés à Kouango ont exécuté en public, la semaine dernière, deux jeunes hommes sous l'accusation de trahison et d'appartenance à la milice anti-Balaka. Ils ont pourchassé d'autres personnes à travers la ville", qui ont également dû fuir en RDC. La région de Kouango, baignée par le fleuve Oubangui, fait face à la République démocratique du Congo, où se sont réfugiés des milliers de Centrafricains ayant fui les violences de ces dernières années. La Centrafrique, ancienne colonie française à l'histoire jalonnée de rébellions et de coups d'Etat, a plongé dans un chaos sans précédent, en 2013, lorsque la rébellion majoritairement musulmane Séléka a pris le pouvoir, plaçant le pays en coupe réglée jusqu'à son départ en janvier 2014. Les troubles intercommunautaires se sont poursuivis ensuite, les anti-Balaka - à dominante chrétienne - commettant à leur tour d'innombrables exactions contre la population civile, notamment les musulmans qui ont dû fuir Bangui. Toujours maîtres de la région de Kouango, les ex-Séléka en ont fait fuir depuis l'an dernier toutes les autorités locales (sous-préfet, gendarmes, policiers, maires, chefs de village, etc.) et y règnent sans partage. AFP Niger Un drone américain s'écrase sur l'aéroport de Niamey Un drone américain s'est écrasé lundi dernier pour des raisons inconnues sur l'aéroport de Niamey, capitale nigérienne, provoquant la fermeture des pistes pendant plusieurs heures, a annoncé l'armée américaine. L'appareil "n'était pas armé" et sa chute "n'a pas provoqué de blessés", a précisé le quartier général des forces armées américaines pour l'Europe et l'Afrique, basé en Allemagne. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'incident, selon ce texte. "L'appareil a piqué du nez" vers 3h40 (heure locale, 2h40 GMT), a indiqué une source aéroportuaire nigérienne citée par l'AFP. L'aéroport a été fermé aussitôt après le crash et a rouvert à 12h30 (11h30 GMT) pour "colmater les dégâts" sur la piste, selon la même source. 12 Les DEBATS EN DEBAT N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Qui bénéficie des milliards promis pour la reconstruction de Ghaza ? donateurs internationaux pour la reconstruction, Israël détermine ce qui entre à Ghaza et ce qui en sort. L’Agence des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires note dans un récent rapport de suivi que des cargaisons de matériaux de construction apportés à Ghaza, le mois dernier, étaient «destinées à des projets pré-approuvés par les autorités israéliennes et dont la mise en œuvre était confiée à des organisations internationales à Ghaza». La main mise d’Israël sur l’économie de Ghaza s’applique aussi aux exportations ; les premiers camions transportant des biens à l’exportation depuis juin sont les deux seuls qui ont été autorisés le mois dernier à traverser la zone de contrôle commercial exercé par Israël. Une conférence de donateurs, qui s'est tenue au Caire dimanche dernier pour la reconstruction de Ghaza dévastée par la guerre, a affiché un engagement total de 5,4 milliards de dollars de la part de différents gouvernements occidentaux et arabes. Par Maureen Clare Murphy E n réalité, Israël est le véritable bénéficiaire de cette aide monétaire. La communauté internationale, ainsi qu’elle se proclame, a une fois de plus payé la facture de la reconstruction de même qu’elle arme Israël et l’assure de l’impunité qui ne fait que récompenser son assaut sur Ghaza et garantit essentiellement sa répétition. «C’est la troisième fois en moins de six ans, qu’avec les habitants de Ghaza, nous avons été contraints de faire face à un effort de reconstruction», a déclaré un John Kerry exaspéré à la conférence. C’est comme si, pour le secrétaire d’Etat américain, le bain de sang de cet été était tout sauf inévitable, vu tout l’armement prodigué à Israël ajouté à l’aide financière et à la couverture diplomatique déployées depuis les assauts d’envergure de novembre 2012 et de l’hiver 20082009. Les participants à la conférence des donateurs ne font que l’effort minimum leur permettant de prétendre qu’ils donnent la priorité aux survivants de Ghaza, alors que plus d’un sur mille des 1.800.000 Palestiniens de Ghaza, dont la plupart sont réfugiés, a été tué. L’Autorité palestinienne, basée dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, a déjà annoncé que la moitié des engagements financiers de la conférence de dimanche ne parviendra même pas à Ghaza. Les engagements pour Ghaza détournés à Ramallah Au contraire, ces fonds seront détournés vers le budget de l’Autorité palestinienne sur des postes non spécifiés. Bien que l’AP n’ait pas dit comment elle va utiliser les fonds levés à la conférence pour la reconstruction de Ghaza qu’elle s’est réservés, «le secteur de la sécurité s’est développé plus vite que n’importe quel autre domaine de l’Autorité palestinienne», au cours de la dernière décennie, ainsi que l’ont noté Sabrien Amrov et Alaa Tartir dans un document de politique générale publié par le think-tank palestinien Al-Shabaka. L’année dernière, 26% du budget de l’AP ont été consacrés à la sécurité (en comparaison des 16% pour l’éducation, 9% pour la santé et un minuscule 1% pour l’agriculture qui est historiquement la colonne vertébrale de l’économie palestinienne). 44% des fonctionnaires de l’AP sont employés dans le secteur de la sécurité – plus que dans tout autre, ont souligné Amrov et Tartir. L’Autorité palestinienne – qui a déjà bloqué les efforts pour porter les crimes de guerre de Ghaza cet été devant la Cour pénale internationale – est dirigée par Mahmoud Abbas, qui a récemment décrit la collaboration avec les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie comme «sacrée». L’AP se saisit de l’opportunité Plus de quarante Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le début de l’année ; quatorze ont été tués pendant la même période en 2013. «La coordination de la sécurité» est de toute évidence concernée par la préservation des vies palestiniennes. Ainsi que l’ont souligné Amrov et Tartir, «la résistance armée naguère considérée comme inséparable de la lutte palestinienne pour l’autodétermination, est traitée par l’AP comme une forme dissidente qui relève non simplement du contrôle mais de l’éradication et de la criminalisation.» «Le paradigme actuel de la coordination de la sécurité, disent Amrov et Tartir, est de criminaliser la résistance contre l’occupation et de laisser Israël – et ses laquais – être seuls détenteurs de l’usage des armes contre une population sans défense». Étant donné que l’Autorité palestinienne qui fonctionne comme la branche policière de l’occupation israélienne, se positionne elle-même comme l’opérateur de la reconstruction de Ghaza, cette position sera certainement utilisée comme une opportunité par ceux qui veulent démanteler la résistance armée (qui a défendu Ghaza et a fait preuve d’une plus grande discipline et d’une meilleure capacité tactique que dans toutes les confrontations antérieures avec Israël). Bien que l’AP ait joué des coudes pour mettre le leadership du Hamas sur la touche à Ghaza, toute tentative de reconstruction est soumise au final au pouvoir d’Israël, (il vaut la peine de noter que l’Organisation de Libération de la Palestine a déclaré à l’agence de presse Ma’an News, dimanche, qu’aucune date n’a encore été fixée pour démarre des projets de reconstruction à Ghaza). Rappelant aux observateurs qui est effectivement en position de responsabilité, des ministres de l’AP basés en Cisjordanie, dont le Premier ministre, Rami Hamdallah, se sont vu refuser par Israël des permis d’aller à Ghaza, où Israël impose une fermeture et un blocus économique, renforcés par la conférence des donateurs tenue en Égypte. «Plus de 50 ans pour reconstruire» L’Agence d’aide internationale Oxfam a mis en garde la semaine dernière sur le fait que l’argent promis à la conférence mondiale des donateurs «va croupir sur des comptes bancaires pendant des décennies avant qu’il n’atteigne les gens, sauf à ce que les restrictions sur les importations imposées depuis longtemps par Israël ne soient levées». L’importation de matériaux de base pour la construction à Ghaza ayant été interdite à quelques exceptions près depuis 2007 et les tunnels d’approvisionnement sous la frontière avec l’Égypte massivement détruits, les Palestiniens sont dans l’incapacité de reconstruire. Oxfam a précisé que «dans le cadre des restrictions et du rythme des importations actuels, il pourrait falloir plus de 50 ans pour construire 89.000 nouvelles maisons, 226 nouvelles écoles, de même que des équipements de santé, des usines, de l’assainissement dont les habitants de Ghaza ont besoin». Quel que soit le montant levé auprès des Responsabilité ou complicité Le Comité palestinien pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BNC) condamne le manque de pression significative sur Israël pour l’arrêt du blocus qui a mis à genoux l’économie de Ghaza avant même les destructions perpétrées à Ghaza cet été, au cours desquelles 419 locaux professionnels et magasins ont été endommagés et 128 complètement détruits. Le BNC a déclaré, dimanche, que «les promesses des donateurs financiers n’exonèrent pas Israël de sa responsabilité dans les graves violations du droit international dont il s’est rendu coupable, dont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, pas plus qu’elles ne rendent justice aux victimes palestiniennes». La déclaration ajoute que «le blocus israélien et les assauts militaires répétés contre la bande de Ghaza occupée font partie des efforts systématiques d’Israël pour séparer de façon permanente la petite bande de Ghaza de la Cisjordanie et pour ‘’se débarrasser’’ de sa population palestinienne nombreuse, composée principalement de réfugiés de la Nakba de 1948, dont les droits et les revendications sont restés sans réponse en Israël». Le BNC critique les agences internationales y compris celles des Nations unies et le Comité International de la Croix-Rouge pour avoir agi dans le cadre de la politique israélienne de séparation et de punition collective. S’ils n’adoptent pas un embargo militaire global et contraignant sur Israël, les États donateurs, les agences internationales et les organisations non gouvernementales se rendent complices d’une politique injuste et illégale de punition collective ; c’est ce que le BNC exprime clairement. Et il n’y a pas de mécanisme de redevabilité envers le public palestinien. Abandonner Ghaza Face à cette réalité, il est tragique mais non surprenant que de jeunes Palestiniens de Ghaza, confrontés à un taux de chômage de 60%, aient perdu espoir et mettent leur vie entre les mains de passeurs dans une tentative pour se rendre en Europe et avoir un avenir. «Cela ne s’est jamais encore produit… même aux pires moments, les gens n’ont jamais considéré la possibilité d’abandonner la bande de Ghaza», a dit Sarah Roy, qui a étudié l’économie de Ghaza pendant trente ans, lors d’une interview fait par Bettina Marx pour Deutsche Welle. «La classe moyenne a été réduite à néant», a dit Roy. Même le naufrage intentionnel d’un bateau transportant environ 500 passagers dont beaucoup de Palestiniens de Ghaza qui sont donnés pour noyés pour la plupart, au large des côtes de Malte le mois dernier, n’a pas endigué la migration de masse de la bande de Ghaza via les tunnels clandestins. En août 2012 les Nations unies ont publié un rapport sur la question de savoir si Ghaza serait un lieu vivable en 2020. Mais dès aujourd’hui, Ghaza est invivable. M. C. M. N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Les DEBATS 13 Qu'ont convenu l'Iran et les USA ? Toutes les discussions à Téhéran tournent autour de trois grands sujets : l'accord sur le nucléaire, qui sera sans aucun doute conclu le 24 novembre, le retour de l'Iran sur les marchés énergétiques occidentaux et la lutte contre l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIS/EIIL). Par Pepe Escobar J e viens tout juste de passer une semaine exaltante à Téhéran, à titre d’invité de Nouvel Horizon, la conférence internationale des libres penseurs. Ce séjour m’a permis de faire les constatations suivantes : trois thèmes dominants monopolisent toutes les discussions importantes à Téhéran, en ce moment charnière de l’histoire : une possibilité réelle de parvenir à un accord sur le nucléaire avec le P5+1 le 24 novembre ; la levée des sanctions et la possibilité que l’Iran commence bientôt à inonder l’Union européenne de gaz naturel ; la lutte contre l’EIIS/EIIL, que les Iraniens, tout comme la rue arabe, appellent Daech. Tout ce qui concerne l’accord sur le nucléaire se perd dans une intense guerre de l’information. A Téhéran, j’ai eu le plaisir de passer de longs moments et d’assister à des réunions en compagnie de mon ami Gareth Porter, l’auteur d’un livre qui fait autorité sur le sujet. L’agence de presse Fars n’a pris que deux mois à traduire le livre en farsi avec un soin méticuleux, puis l’a lancé lors d’une cérémonie toute simple à son bureau principal. L’ouvrage prouve de façon irréfutable, notamment, comment le «complot» de l’Iran visant à doter ses missiles balistiques d’ogives nucléaires (fictives) a été fabriqué de toutes pièces par le groupe terroriste Moudjahiddine du peuple (Mojahedin-e Khalq ou MEK), puis relayé par le Mossad à l’Agence internationale de l’énergie atomique. J’ai été touché par le profond respect voué au travail d’enquête de Gareth à Téhéran, par opposition à l’épais mur de silence qui a accueilli la parution de son livre aux USA. Voyons cela comme une autre réflexion de la «cruauté des miroirs», un autre exemple du «mur de méfiance» qui sépare Washington et Téhéran depuis 35 ans. Les conversations avec Gareth, qui reprenaient ce qui avait été abordé dans une nouvelle série d’interviews avec des responsables iraniens, révèlent encore une série d’angles morts dans les négociations sur le nucléaire. Comme il me le disait : «Je ne suis pas du tout convaincu que l’Iran est prêt à faire baisser sa réserve d’uranium à presque zéro» et la réduction radicale du nombre de centrifugeuses n’est pas nécessaire pour parvenir au but qu’ils ont établi.» Ali Akbar Salehi, qui dirige l’organisation de l’énergie atomique d’Iran, a souligné que son pays «a besoin du stock de réserve». Une solution possible dans ce cas serait de livrer le stock de réserve en Russie, ce à quoi les Iraniens ne s’opposent pas et que les Russes ont déjà proposé il y a quelques années. Quand le ministre des Affaires étrangères russes Sergeï Lavrov dit que «90% de l’accord» sont dans le sac, cela veut dire, d’après Gareth et les responsables iraniens, qu’il manque encore une décision définitive à propos de questions épineuses comme le niveau d’enrichissement de l’uranium, la durée de l’accord et le processus de suppression graduelle des sanctions. Pour résumer : nous sommes encore loin d’un accord complet pour le 24 novembre. Pas de braderie pour Rohani Téhéran est la chambre de résonnance d’une guerre de l’information. Des rumeurs courent que le président Rohani a conclu un accord secret avec Washington et Bruxelles lors de la dernière Assemblée générale de l’ONU, à New York, une sorte de «braderie» de l’Iran en faveur de l’Occident. C’est absurde. Tout tourne autour de la possibilité que l’Iran, une fois les sanctions levées, se mettra à vendre de grandes quantités de gaz naturel à l’Union européenne, soulageant ainsi la dépendance de l’Union européenne envers Gazprom, tout en privant la Chine de gaz, dont l’Iran est le deuxième fournisseur en importance. Ce qui s’est passé, c’est que Rohani a rencontré le président autrichien Hans Fisher à New York, où ils ont évoqué la reprise du mélodrame Nabucco du «Pipelinistan». En proie à des problèmes constants, le projet Nabucco, qui reste toujours à concrétiser, est un gazoduc à destination de l’Union européenne qui ne serait commercialement viable qu’avec du gaz livré par l’Iran, qui passerait par l’Azerbaïdjan et la Turquie, puis par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. L’Autriche en assurerait la distribution dans l’Union européenne. Mais ce ne sera pas pour demain. Rohani a été forcé de clarifier les choses. D’autant plus que les dirigeants iraniens se sont montrés inflexibles. Pas question que Téhéran se vende au rabais à l’Union européenne. Voilà pour la «trahison» de l’Iran par Rohani. On ne bafoue pas les directives lancées par l’ayatollah Khamenei aussi facilement. L’Iran ne réduira d’aucune façon ses capacités nucléaires en échange de vagues promesses. Le miroir de la mer Caspienne Derrière toute la controverse entourant Daech, on voit poindre (Quoi d’autre ?) la question énergétique. Personne à Téhéran ne se fait d’illusions au sujet de la guerre à laquelle se livre l’administration Obama par la porte arrière, et dont l’objectif est «AlAssad doit partir» (la propre ligne rouge tracée par Obama il y a plus de trois ans). L’enjeu demeure le contrôle des réserves de gaz naturel inexplorées de la Syrie. La suite d’un autre mélodrame du «Pipelinistan» va aussi se jouer, à savoir si c’est le gazoduc Iran-Irak-Syrie (auquel les USA s’opposent vivement) qui prévaudra, ou celui du Conseil de coopération du Golfe, avec du gaz en provenance du Qatar. Da’ech bloque justement le tracé du gazoduc en Irak et en Syrie, faisant de nouveau le jeu des Etats-Unis, ce qui explique en grande partie pourquoi ceux-ci bombardent d’inoffensives grandes étendues désertiques, tandis que Daech continue d’annexer des territoires près de la frontière syro-turque. Le «Pipelinistan» en Syrie pourrait aussi avoir des répercussions sur le dossier nucléaire iranien. Les responsables iraniens n’ont pas encore sorti le chat du sac, mais les rumeurs sont persistantes : Téhéran envisagerait de faire d’autres concessions dans son programme nucléaire civil si Washington acceptait de lui accorder un accès privilégié comme fournisseur principal de gaz naturel de l’Union européenne. Tout cela pour nuire à Gazprom. Aussi tirée par les cheveux que cette proposition puisse paraître, c’est une carotte que fait miroiter l’administration Obama, dans le but d’accélérer en théorie la levée des sanctions, du moins celles de l’Union européenne. Il n’en demeure pas moins que Washington a besoin de Moscou (et de Pékin) pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien le 24 novembre. Rien n’indique encore que Téhéran va renoncer à son poids politique et à son indépendance en matière d’énergie nucléaire, juste pour faire du commerce avec l’Occident. Rien n’indique non plus que Moscou va se laisser couper l’herbe sous le pied par Téhéran. En fait, c’est la coopération mutuelle qui prévaut. Le président Rohani vient de rencontrer le président Poutine lors du quatrième sommet des chefs d’Etat des pays voisins de la mer Caspienne, cibles perpétuelles de l’avidité énergétique des EtatsUnis (outre la Russie et l’Iran, ces pays sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan). A Astrakhan, Rohani a souligné que la mer Caspienne devrait devenir un symbole de la coopération et du développement à des fins pacifiques. Téhéran et Moscou ne se dressent donc pas l’un contre l’autre, au grand dam de Washington. N’empêche que les enjeux ne pourraient être plus élevés. Placez vos mises pour les prochaines semaines et attendezvous à les changer subitement. P. E. 14 KIOSQUE Les DEBATS L'accident s'est produit en Russie Le P-dg de Total tué dans un crash Le président directeur général de Total, Christophe de Margerie, a trouvé la mort, lundi soir, dans l’accident de son jet privé au décollage de l’aéroport Vnukovo de Moscou, ont annoncé les responsables de l’aéroport russe et le groupe pétrolier. S elon la porte-parole de l’aéroport moscovite, Elena Krilova, le Falcon 50 de Dassault Aviation transportant Christophe de Margerie a heurté un chasse-neige alors qu’il s’apprêtait à décoller à destination de Paris peu avant minuit (heure locale). «Total confirme avec une grande émotion et une profonde tristesse que son Président-directeur général Christophe de Margerie est décédé cette nuit peu après 22h (20h GMT lundi) dans un accident d’avion à l’aéroport Vnukovo de Moscou, à la suite d’une collision avec un engin de déneigement», a réagi le groupe dans un bref communiqué. Le crash a fait quatre morts, dont les trois membres d’équipage du Falcon. Alors qu’une tempête de neige s’était abattue sur Moscou, la visibilité au moment du décollage était de 350 mètres, ont indiqué les autorités aéroportuaires dans un communiqué. L’Autorité de l’aviation civile russe a ouvert une enquête pour déterminer les causes de la collision avec la déneigeuse. «La France perd un grand capitaine d’industrie et un patriote», a réagi dans un communiqué le Premier ministre Manuel Valls, saluant en Christophe de Margerie «un dirigeant d’entreprise hors du commun qui a su transformer Total pour en faire un géant mondial». «Il avait notamment préparé l’avenir de l’entreprise, en l’orientant vers les énergies du futur.» Christophe de Margerie, 63 ans, avait participé, lundi, à une réunion sur l’investissement étranger organisée par le gouvernement russe à Gorki, près de Moscou. Reconnaissable à sa moustache, le P-dg de Total, une société dans laquelle il a fait toute sa carrière et dont il était devenu directeur général en 2007, puis P-dg en 2010, était unanimement reconnu pour sa compétence et sa connais- sance des métiers du pétrole. «Il aurait pu être le roi du brut (champagne) il a choisi à la place d’être le roi du brut (pétrole)», a dit un jour Pierre-Emmanuel Taittinger au sujet de son cousin. Né le 6 août 1951, marié et père de trois enfants, diplômé de l’Institut universitaire de technologie et de l’Ecole supérieure de commerce de Paris (Sup de co), Christophe de Margerie était entré en 1974 chez Total, dont il avait par la suite gravi tous les échelons. Bon vivant, apprécié pour son humour par ses collaborateurs, il a souvent été présenté par son prédécesseur Thierry Desmarest comme «M. Moyen-Orient», une région dont il a eu la charge dans les années 1990. C’est à ce titre qu’il avait passé en décembre 2006 soixantequatre heures en garde de vue dans le cadre de l’enquête menée sur des commissions occultes versées lors du programme «Pétrole contre nourriture» mis en place par l’ONU en Irak à la suite de la première guerre du Golfe. Poursuivi pour complicité d’abus de biens sociaux au préjudice de Total, il avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris en juillet 2013. En mai dernier, alors que les actionnaires de Total avaient accepté de repousser la limite d’âge du président du groupe de 65 à 70 ans et celle du directeur général de 65 à 67 ans, lui permettant d’être reconduit dans ses fonctions, il avait annoncé qu’il préparait sa succession et que son dauphin serait choisi en interne. «Je fais le nécessaire pour que, le jour venu, le conseil puisse choisir et annoncer le nom de mon successeur», avait-il dit lors d’un entretien accordé au site d’informations La Tribune. «Dans la culture Total, ce sera quelqu’un du groupe», avait-il ajouté, se disant favorable à «une transition en douceur» mais ne souhaitant pas dire s’il avait un dauphin en tête. Les noms de Philippe Boisseau, directeur général de la branche marketing & services, et de Patrick Pouyanné, patron de la branche raffinage-chimie, tous deux membres du comité exécutif de Total, ont souvent été évoqués. Total est la deuxième plus grosse société du CAC 40, avec une capitalisation boursière de 102 milliards d’euros, et le quatrième groupe pétrolier mondial derrière Exxon, Royal Dutch Shell et Chevron.Lundi dernier, l’action Total a clôturé en baisse de 2,75% à 42,94 euros à la Bourse de Paris. Agences N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 Chine 2.400 exécutions capitales l’année passée La Chine, pays qui exécute le plus de condamnés dans le monde, a mis à mort 2.400 personnes en 2013, a annoncé mardi 21 octobre la Fondation Dui Hua (dialogue), sise aux Etats-Unis. Ce nombre de 2.400 représente une baisse de 20% par rapport à 2012, et une très nette chute par rapport aux 12.000 exécutions enregistrées en 2002, précise la fondation dans un communiqué. Un chiffre qui, déjà à l’époque, marquait un net recul par rapport au record de 24 000 condamnations à mort annoncées en 1983, première année de la campagne «Frapper fort» supervisée par le numéro un communiste d’alors, Deng Xiaoping. Secret d’Etat, le nombre de personnes exécutées en Chine n’est jamais divulgué par les autorités. Mais, selon plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, la Chine exécute à elle seule plus de condamnés que tous les autres pays réunis. Selon Amnesty International, un total de 778 personnes ont été exécutées en 2013 hors de Chine. Mais l’ONG ne fournit pas, elle, d’estimation pour la Chine. La Fondation Dui Hua affirme avoir obtenu ses chiffres auprès d’un «responsable judiciaire ayant accès au nombre d’exécutions pratiquées chaque année» en Chine. La tendance à la baisse du nombre des exécutions en Chine risque toutefois, selon Dui Hua, d’être remise en cause par la campagne extrêmement répressive des autorités chinoises dans la région musulmane du Xinjiang, en proie à des troubles accrus et à une révolte larvée d’une partie de la population, qui rejette la tutelle de Pékin. Cette année, des centaines de personnes ont été condamnées au Xinjiang pour «terrorisme», tandis que des centaines d’autres y ont trouvé la mort dans des attentats suivis de violentes opérations armées des forces de sécurité. En 2007, la Chine a réduit le nombre de crimes passibles de la peine de mort sur son sol. Mais son système pénal, directement contrôlé par le Parti communiste, reste une machine à condamner de façon quasi systématique. En matière criminelle particulièrement, les acquittements sont rarissimes. Le Monde Etats-U Unis Un homme soupçonné du meurtre de 7 femmes Darren Vann, un Américain de 43 ans, a été interpellé, samedi dernier, dans l’Indiana. Il est soupçonné du meurtre de 7 jeunes femmes, mais il pourrait y avoir d’autres victimes. Macabres découvertes outre-Atlantique. Le week-end dernier, sur les indications d’un homme de 43 ans interpellé à Gary, dans l’Indiana (nord-est des Etats-Unis), la police américaine a découvert les corps de 7 jeunes femmes, âgées entre 19 et 36 ans. Le travail des enquêteurs a débuté le vendredi 17 octobre, après la découverte du corps sans vie d’Afrikka Hardy, 19 ans, dans un motel situé dans la ville de Hammond. L’autopsie révèle que la jeune femme, qui aurait été contactée via Internet pour obtenir une relation sexuelle, a été étranglée. Le lendemain, les policiers interpellent un suspect, Darren Vann. L’homme est déjà connu des services de police du Texas comme délinquant sexuel. Mais l’enquête prend très vite un nouveau tournant. L’individu interpellé a avoué en garde à vue le meurtre de 6 autres femmes. Sur ses indications, leurs corps ont été retrouvés dans des maisons abandonnées aux alentours de la ville de Gary. Trois des victimes ont été identifiées : elles s’appelaient Teairra Batey, Anith Jones et Christine Williams et étaient respectivement âgées de 28, 35 et 36 ans. Anith Jones avait disparu le 8 octobre dernier. Les policiers s’attendent maintenant à trouver d’autres victimes : «Notre enquête pourrait remonter jusqu’il y a 20 ans au vu des déclarations que nous avons recueillies», a déclaré, lors d’une conférence de presse, lundi dernier, John Doughty, le chef de la police de Hammond. Darren Vann devrait être inculpé très prochainement. L’enquête de la police se poursuit… M6info Hong Kong Première rencontre entre les étudiants et le gouvernement L es étudiants de Hong Kong, fer de lance du mouvement prodémocratie, et le gouvernement local devaient se rencontrer, hier, pour la première fois en plus de trois semaines de manifestations. Les deux parties devaient se retrouver dans la soirée (midi à Paris) pour débattre de la réforme constitutionnelle : les manifestants refusent le nouveau mode de scrutin pour désigner le dirigeant du territoire. Annoncé fin août, il prévoit pour 2017 l’élection au suffrage universel du nouveau chef de l’exécutif hongkongais, mais parmi deux ou trois candidats triés sur le volet par un comité de 1.200 grands électeurs. Les députés hongkongais doivent se prononcer sur le nouveau mode de scrutin au printemps 2015. Mais peu d’observateurs s’attendent à ce que Pékin, qui craint la contagion démocratique, bouge d’un iota à cette occasion. Les derniers commentaires du chef de l’exécutif Leung Chun-ying, qui a répété que des élections totalement libres étaient impossibles et permettraient aux moins fortunés de dominer le processus électoral, ne semblent pas de nature à satisfaire les exigences des manifestants. «Je suis sérieusement inquiète», a déclaré Claudia Mo, députée prodémocratie. «S’il s’avère que c’est juste un show politique, un cirque politique avec des animaux politiques, les gens vont se dire qu’il faut redescendre dans la rue.» «Les gens ne sont pas optimistes», a renchéri Joseph Cheng, analyste et militant prodémocratie. «Personne dans le camp prodémocratie ne s’attend à ce que Pékin fasse la moindre concession.» «La situation pourrait empirer», a également jugé Surya Deva, professeur de droit à la City University de Hong Kong. «Pourquoi le peuple de Hong Kong croirait-il en l’Etat de droit s’il n’a aucun espoir d’autonomie politique et économique ?» Depuis le 28 septembre, date à laquelle la campagne pour réclamer l’instauration d’un véritable suffrage universel s’est brutalement accélérée, la vie dans l’ancienne colonie britannique passée sous tutelle chinoise est sérieusement perturbée. Les étudiants, descendus dans les rues par dizaines de milliers dans les premiers jours, occupent depuis plus de trois semaines trois quartiers de ce centre du capitalisme financier international. Si le nombre de manifestants a fortement chuté, les transports publics, la circulation automobile et l’activité économique sont considérablement gênés par les sit-in. Les manifestants réclament la démission de Leung Chun-ying et l’instauration d’un véritable suffrage universel dans le territoire autonome qui vit sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Le Monde N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 CULTURE Annoncé par la ministre de la Culture Lancement prochain du «grand prix du roman» La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a annoncé, lundi lors du forum de la Radio à Alger, le lancement prochain du «grand prix du roman», ajoutant que le projet de loi sur le livre «est toujours en cours d'examen». C oncernant la loi sur le livre, M Laâbidi a estimé que l'objectif était de «mettre en place les mécanismes qui permettent l'accès du lecteur aux livres», soulignant la possibilité de «soutien aux distributeurs». S'agissant de l'examen et de l'adoption de la loi en question, la ministre a indiqué qu'elle se trouvait toujours dans la première étape, ajoutant que des assises étaient en cours de préparation en collaboration avec la commission de la culture au Parlement. Pour ce qui est de l'introduction de matières éducatives culturelles dans les programmes scolaires, la ministre a indiqué que son département examinait «avec le ministère de l'Education la possibilité d'introduire ces matières dans les programmes scolaires». Sur le plan universitaire, M Laâbidi a fait savoir qu'«il existe un plan pour la relance du théâtre universitaire». Concernant la formation, la ministre a me me estimé qu'il s'agissait d'une question relevant de la gestion, soulignant «l'importance du management au niveau de toutes les structure culturelles afin de parvenir à une bonne gestion». Au sujet de l'Agence nationale des secteurs sauvegardés, la ministre a estimé «nécessaire la révision» de cette instance, faisant remarquer qu'«il existe une démarche pour l'ouverture d'annexes dans le but de lui conférer une dimension locale». A une question de l'APS sur le secteur du cinéma, M Laâbidi a indiqué que «la commission de lecture du scénario a achevé ses missions et qu'une liste est en cours d'élaboration pour le renouvellement de la commission». Elle a ajouté à ce propos que le choix des noms doit être fait avec précision afin d'éviter une «interférence des missions». Selon la ministre, les lauréats du Prix Ali Maâchi des précédentes éditions auront la chance de présenter leurs œuvres à travers l'édi- me tion des ouvrages et la production des scénarios. «Nous demanderons au fonds de soutien au cinéma et aux producteurs d'assurer un accompagnement à ces jeunes», a-t-elle souligné. Concernant le Festival cinématographique d'Oran, M Laâbidi a appelé à la révision de ses statuts à travers la mise en place de mécanismes, annonçant un projet d'institution du festival du cinéma de femme. Pour ce qui est de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», la ministre a indiqué que «les missions ont été définies entre le ministère de la Culture et la wilaya de Constantine». S'agissant de l'absence de magasine culturelle édité par le ministère, M Laâbidi a estimé que cette question était du ressort des professionnels qui formuleraient leurs propositions au sujet du lancement de magasines culturels spécialisés. R. C. me me Festival international de la miniature et de l'enluminure de Tlemcen Un Ouzbek et un Iranien remportent les premiers prix L' Ouzbek Rassoul Karim John et l ' I r a n i e n Mehrabane Kordestan Bahram ont respectivement remporté les premiers prix de la miniature et de l'enluminure de la 7 édition du festival international qui a pris fin, tard dans la soirée de lundi, à Tlemcen. Les deuxième et troisième prix sont revenus au Mongolien Lkhagvdoy Shukhbaater et à e la Turque Aktas Fetma Zahra. Les trois lauréats ont reçu des prix estimés à 6.000, 4.000 et 2.000 dollars. Le prix du jury est revenu à Manoj Kumar Sharma de l'Inde, qui s'est vu décerner un prix de l'ordre de 1.000 dollars. Quant au concours de l'enluminure, les seconde et troisième prix ont été décrochés par l'Algérienne Bacha Saïs Farida et l'Iranien Sadeg Razag alors que le prix du jury a été attribué à l'Algérienne Daifallah Amal . Le montant global des prix de ce festival est de l'ordre de 26.000 dollars, rappelle-t-on. Par ailleurs, des prix d'encouragement ont été remis à trois collégiens de Tlemcen qui ont bénéficié d'atelier de formation dans ces deux arts. Cette 7 édition a enregistré la participation de plus d'une e trentaine de pays représentés par une cinquantaine d'artistes et plus de 200 tableaux rappelle-t-on. Cette édition a comporté, en plus de l'exposition, des ateliers de formation au profit des participants animés par des experts et la présentation de conférences axées particulièrement sur l'histoire de l'art musulman, la miniature et l'enluminure. R. C. Les DEBATS 15 Un drame signé par Lotfi Bouchouchi La fiction Le puits présentée à la presse Le long métrage de fiction Le puits, un drame signé Lotfi Bouchouchi sur le siège d'un village du sud de l'Algérie par des militaires français durant la guerre de Libération nationale, a été présenté à la presse, lundi à Alger. Première fiction de Lotfi Bouchouchi, ce film de 90 minutes s'intéresse au sort de villageois encerclés par une unité de l'armée coloniale en plein désert algérien, en axant le propos sur la survie des habitants, assoiffés après l'assèchement de l'unique puits du village où ont été jetés les corps de soldats français. Le film commence par montrer la soif qui menace les villageois, enchaîne sur une digression expliquant les raisons du siège en suivant des soldats français à la recherche de leurs camarades disparus et finit par revenir sur le lieu principal du film, où les protagonistes doivent choisir entre mourir de soif ou tomber sous les balles des assiégeants en quittant le village. Cette narration particulière du scénario de Yacine Mohamed Benelhadj, qui alterne huis clos et scènes en mouvement, confère au film un rythme des plus lents sans pour autant réussir à étoffer une intrigue qui a du mal à être cernée par le spectateur. Ces zones d'ombres dans l'histoire – particulièrement lorsqu'il s'agit de comprendre comment les cadavres des soldats (visiblement des harkis) ont été jetés dans ce puits – n'enlèvent rien au propos principal du film selon son réalisateur, qui dit s'être inspiré du théâtre classique dans sa manière de présenter l'intrigue en trois actes distincts. Les rôles des habitants du village (des femmes, des enfants et deux vieillards) ont été, quant à eux, différemment portés par les acteurs du film, certains comme Nadia Kaci ayant réussi à convaincre par un jeu très juste et émouvant alors que d'autres ont été jugés «peu crédibles» par de nombreux présents dans la salle Ibn Zeydoun où le film a été projeté. Ces carences dans le jeu des acteurs ont également été relevées dans les dialogues, rendus en majorité avec un accent algérois qui ne cadre pas avec le lieu où se déroule le film. Lotfi Bouchouchi a justifié ce choix par une volonté de représenter «au sens le plus large» la lutte des Algériens pour l'indépendance en ne présentant pas les dialogues dans un accent local, moins accessible au grand public. Cette volonté de toucher le plus grand nombre de spectateurs justifie, par ailleurs, le peu d'indications sur le nom et le lieux précis où se trouve le village, a encore expliqué le réalisateur lors du débat qui a suivi la projection. Produit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), Le puits devrait d'abord être présenté dans des festivals de cinéma avant de sortir en salle «au premier ou deuxième trimestre 2015», a indiqué Lotfi Bouchouchi. Né dans les années 1960, Lotfi Bouchouchi est surtout connu dans le milieu du 7 art comme documentariste et assistant réalisateur (Merzak Allouache, Mohamed Chouikh). Egalement producteur, il a coproduit des films à succès comme Viva l'Aldjeri de Nadir Moknèche et Barakat de Djamila Sahraoui. R. C. e Arts plastiques Coup d'envoi de la 1 édition du prix Mohamed Khedda re Le coup d'envoi de la première édition du prix Mohamed Khedda des arts plastiques a été donné, lundi soir, à à la galerie d'arts de la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem, avec la participation de plusieurs artistes peintres de 20 wilayas du pays. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation a été marquée par une exposition de 50 toiles exprimant différentes écoles d'arts (abstrait, impressionnisme, surréalisme, art moderne, sculpture...). Un jury, composé de trois membres et présidé par l'artiste Aidoud Abderrahmane enseignant à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, évaluera les travaux pour choisir trois tableaux lauréats du prix Mohamed Khedda. Le peintre Aidoud Abderrahmane sera honoré lors de cette manifestation de trois jours, organisée à l'initiative du groupe Kiza des arts plastiques en collaboration avec la maison de la culture de la wilaya. Un atelier d'arts plastiques a été programmé à cette occasion avec la participation de 20 artistes au niveau du siège de la fondation Djennat El-Arif relevant de la zaouïa Alaouïa sis à haï Debdaba (commune de Sayada), de même qu'une conférence qui sera animée par Aidoud Abderrahmane. B. L. FEMMES N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 «PAROLES DE FEMMES» Je ne me tuerai pas, on oublie si vite les morts. Marguerite Yourcenar Actus-femmes Ségolène Royal Les DEBATS 17 ILS ONT DIT : " La mort rattrape ceux qui la fuient. " Horace Page animée par Tinhinan Elle regrette d'avoir médiatisé son accouchement Si c'était à refaire, Ségolène Royal n'inviterait sans doute plus les caméras de plusieurs grandes chaînes à venir la filmer le lendemain de son accouchement, comme elle l'avait fait en 1992. 2 juillet 1992, Ségolène Royal donne naissance au quatrième de ses enfants, Flora. Alors ministre de l'Environnement du gouvernement Bérégovoy, elle accepte le lendemain que les caméras de TF1 et d'Antenne 2 lui rendent visite dans sa chambre à la maternité. C'est en effet un évènement, car c'est la première fois, dans l'histoire de la République, qu'une ministre accouche dans l'exercice de ses fonctions. " J'ai hésité, car en même temps c'est une vie privée à laquelle on a le droit, déclarait-elle sur la vidéo en changeant son bébé de tout juste un jour. Mais en même temps, c'est vrai que c'est assez exceptionnel et puis je le fais en même temps pour la cause des femmes. " Interrogée aujourd'hui sur BFMTV par Christophe Ono-Dit-Biot, directeur adjoint du magazine Le Point, Ségolène Royal est revenue sur cet accouchement particulier. Et l'heure est un peu aux regrets. " C'est peut-être une erreur d'avoir fait ça, a-telle confié. C'était mon premier poste ministériel et je ne me suis peut-être pas rendu compte de l'impact des images. Je voulais assumer - c'est peut-être un peu naïf à l'époque - le fait qu'on pouvait à la fois travailler et avoir un enfant. " Ségolène Royal a expliqué avoir voulu servir avant tout la cause féministe. " Par rapport à toutes les femmes dont on dénie l'intelligence sous prétexte qu'elles ont des enfants, je voulais montrer qu'on peut continuer à être ministre et en même temps assumer le fait d'avoir quatre enfants, at-elle expliqué. C'était un geste militant. Vu l'interprétation qui en a été faite, c'était sans doute une erreur. " Pour l'anecdote, Ségolène Royal avait également fait la couverture de Paris Match à la maternité, Flora dans les bras. L'ex-compagne de François Hollande avait à l'époque accordé une interview au magazine. Entretien réalisé, entre autres, par une certaine…Valérie Trierweiler. Les points noirs À quoi sont-ils dus ? à L orsque le sébum est en excès dans les pores, cela provoque l'apparition d'un petit comédon. Au contact de l'air, le comédon s'oxyde et devient noir : c'est le point noir. - Bien se démaquiller avant de se coucher. - Ne pas utiliser de produits trop décapants, ni de crèmes trop grasses. - Ne pas tripoter sans arrêt ses boutons et points noirs, cela ne fait qu'aggraver la situation. - Ne pas s'exposer de façon prolongée au soleil. - Faire éventuellement de façon régulière LES FACTEURS EXTÉRIEURS Les causes de cet excès de sébum dans les pores ne sont pas encore bien connues. Mais certaines habitudes de vie peuvent provoquer ou augmenter l'apparition de points noirs. Il est donc important de penser systématiquement à : RECETTE MAISON Mélangez deux cuillères de farine de maïs à un blanc d'œuf battu. Appliquez sur le visage, et laissez poser pendant 10 minutes. Essuyez avec une serviette sèche, puis appliquez sur la zone une lotion à l'eau de rose. Forme Pourquoi on n'arrive pas à rester mince ? - Se laver quotidiennement le visage. Beauté L'eau et les corps gras pour une jolie peau Un des secrets d'une jolie peau lisse et souple ? L'hydratation de l'intérieur, par de l'eau en quantité suffisante. Pour cela, il faut boire chaque jour au moins un litre et demi, en prenant des eaux minérales, des infusions et maximum deux ou trois thés ou cafés (légers). Répartissez vos boissons sur toute la journée, du lever au coucher. Les cellules qui constituent le derme sont plus exposées à la déshydratation que les autres cellules de l'organisme. Si votre peau est déshydratée, par le froid, le vent ou les ambiances surchauffées, elle risque de se strier et de se rider. La déshydratation correspond à un un masque ou un gommage pour libérer la peau de ses impuretés. manque d'eau alors que le dessèchement correspond à un manque de lipides. Alors ne vous privez pas des précieux corps gras végétaux, sous prétexte que leur nom "corps gras" vous inquiète ! Une cuillère à soupe par jour d'huile dans l'alimentation, fournit des acides gras essentiels et de la vitamine E aux membranes cellulaires. Vous pouvez aussi vous accorder quotidiennement une part de beurre ou de fromage et trois à quatre œufs par semaine : leur vitamine A stimule le renouvellement cellulaire de l'épiderme. Couche profonde de la peau, couverte par l'épiderme. Les modes changent, mais pas l'obsession de la silhouette : 90 % des femmes ont entrepris au moins un régime ! Mais, le plus souvent, elles ont retrouvé leurs kilos un peu plus tard... L'effet yo-yo : une défense de l'organisme Des millions de femmes qui ont suivi des régimes draconiens en ont fait l'expérience : peu après la reprise d'une alimentation normale, les kilos se réinstallent et ils se multiplient ! Conséquence : les femmes recommencent un régime et reperdent leurs kilos. Pour grossir encore plus, une fois le régime termi- né ! Ce processus, appelé effet yo-yo, est une réaction normale de l'organisme ; il s'agit d'une programmation génétique qui était autrefois et durant des siècles, nécessaire à la survie. Avant l'époque contemporaine, qui offre la possibilité de se nourrir correctement pendant l'année, les gens étaient exposés à d'importantes fluctuations de la disponibilité de la nourriture. Quand il y avait assez à manger, le corps stockait les graisses pour les transformer en énergie lors des régulières périodes de disette. Ce mécanisme, inutile aujourd'hui, n'a pas disparu et il se met en marche dès que nous entamons des régimes successifs. Après un premier régime draconien, l'organisme et le cerveau mémorisent cette "disette". Et dès que nous reprenons une alimentation normale, il stocke plus de graisses qu'auparavant pour disposer d'une réserve en cas de nouvelle pénurie. • Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI • Le fondateur Quotidien national d’information Edité par la SARL MAHMOUDI INFO Abderrahmane Mahmoudi •Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.78.14.16 Fax : 021.78.14.17 - Service Publicité : 021.78.14.17•Email : [email protected] • Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43 18 Les DEBATS N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014 SPORTS Zvunka, 6 coach à quitter son poste e Les entraîneurs ne sont pas protégés L e coach français du CR Belouizdad, Victor Zvunka, vient de remettre sa démission du poste d’entraîneur après les résultats décevants enregistrés par le team belouizdadi depuis l’entame de la saison. Malgré son désir de vouloir continuer et de poursuivre sa mission jusqu’à la fin de saison, Zvunka n’a pas pu résister à la grosse pression exercée par les fans du Chabab, qui souhaitent faire un changement au niveau de la barre technique pour espérer provoquer un choc psychologique et relancer donc le club qui se trouve dans une situation difficile. Les supporteurs n’ont pas apprécié la défaite lors du derby face au voisin du NAHD. Il faut savoir aussi que le coach français a été affecté par l’annonce du président, Malek, de rendre le tablier et de partir après cette défaite face aux Sang et Or. Zvunka indique qu’il ne peut plus travailler dans ce genre de circonstances et qu’il est préférable pour lui de quitter le navire. Les fans, eux, craignent que leur équipe souffre comme cela a été le cas la saison passée, quand elle avait évité la relégation en toute fin de saison. Avec le départ de Zvunka, c’est le sixième coach qui quitte son poste, après celui de cinq autres techniciens qui ont soit démissionné ou été démis de leurs fonctions pour insuffisance de résultats. Ainsi, les entraîneurs, Michel (JS Saoura), Ighil (ASO Chlef), Mekhazni (RC Arba), Cherif El-Ouazani (MC Oran), Hugo Bross (JS Kabylie) avaient déjà quitté leurs clubs respectifs. C’est une véritable bérézina, alors que la logique aurait voulu que ces entraîneurs soient soutenus, car seule la stabilité pourrait apporter des résultats positifs pour ces équipes. L’instabilité s’installe donc dans nos clubs qui sont toujours gérés par la rue avec la pression qu’exercent les fans. Imad M. Commission de discipline de la LFP Hannachi a brillé par son absence Le président de la JS Kabylie (Ligue 1 algérienne de football), Moh Cherif Hannachi, convoqué, lundi ,par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour s’expliquer sur ses dernières déclarations, ne s’est pas présenté, a appris l’APS auprès de la commission. Cette convocation faite suite aux déclarations de Hannachi jugées «mensongères» par la Fédération algérienne de football (FAF), qui a réagi, samedi, en diffusant un communiqué sur son site officiel. L’instance fédérale a réagi aux différentes déclarations du président de la JSK dans lesquelles il accuse la FAF de défavoriser son équipe et de ne pas l’avoir défendue après sa suspension par la Confédération africaine de football (CAF). «Ces derniers jours, le président de la JSK s’est consacré à travers les médias, notamment égyptiens, à déverser des mensonges énormes et des contre-vérités, dont il est seul, dans le milieu du football, à en avoir le secret», a écrit la FAF dans son communiqué. La commission de discipline de la LFP devrait prononcer son verdict sur cette affaire dans les prochains jours. Olympique Lyonnais Bahlouli s’illustre avec l’équipe réserve Un des six joueurs franco-algériens appartenant à l’actuel effectif professionnel de l’Olympique Lyonnais, Farès Bahlouli, a brillé, dimanche soir, avec l’équipe réserve de ce club, contribuant à la victoire (1-0) face à Chasselay, rapportent lundi des médias locaux. Le club rhodanien a trouvé les pires difficultés face à son adversaire du jour, qui lui a tenu tête pendant une bonne partie de cette rencontre, comptant pour la 8 journée du championnat de France amateur (CFA). La réserve de l’OL, en manque d’inspiration, a alors dû s’en remettre au talent de Bahlouli qui, d’un exploit individuel sur coup franc, a réussi à débloquer la situation (1-0). Bahlouli n’avait pas été retenu parmi le groupe professionnel ayant écrasé Montpellier (5-1), le soir même au Stade Gérland, pour le compte de la 10 journée de la Ligue 1 française de football. Une rencontre qui a vu un des cinq autres Franco-Algériens de l’OL, Nabil Fékir, tirer son épingle du jeu, en inscrivant un joli but. Certains médias locaux n’ont pas tari d’éloges sur la performance de Bahlouli, bien qu’elle soit intervenue avec l’équipe réserve du club, puisqu’ils ont titré : «Bahlouli sauve l’OL». e e CAN 2015 L’Afrique du Sud n’accueillera pas la compétition L’AFRIQUE DU SUD n’est pas disposée à suppléer le Maroc, dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2015 en janvier, dans le cas où le pays maghrébin renonce à accueillir ce tournoi en raison de la propagation du virus Ebola, a prévenu, lundi, son ministre des Sports. «Accueillir la CAN, c’est non et non», a tweeté le ministre Fikile Mbalula. Le Maroc, désigné hôte du tournoi prévu du 17 janvier au 8 février, demande un report, et la Confédération africaine (CAF) aurait sondé sept pays, dont l’Afrique du Sud et le Ghana. Un responsable du foot sud-africain, sous couvert par solidarité avec la Libye l’an dernier et notre budget ne nous permettra pas d’accueillir la nouvelle édition de la CAN. C’est absolument impossible», a-t-il conclu. L’Afrique du Sud, premier pays d’Afrique à avoir organisé le Mondial de football, en 2010, avait organisé la CAN-2013 à la place de la Libye, confrontée à une crise sécuritaire. Les dirigeants de la CAF ont rendez-vous le 2 novembre en Algérie pour traiter du dossier Ebola et doivent se rendre au Maroc le lendemain. Si le Maroc renonce et si plus d’un volontaire se manifeste pour le remplacer, un tirage au sort serait organisé. Boxe : Election du Comité exécutif de l’AIBA La candidature du président de la FAB confirmée La Fédération internationale de boxe amateur (AIBA) a confirmé la candidature du président de la Fédération algérienne (FAB) Nabil Saâdi, au Comité exécutif de l’AIBA, a appris, l’APS, auprès de l’instance algérienne. «Le Comité d’organisation des élections du Comité exécutif de l’AIBA a validé la candidature de Nabil Saâdi comme étant le représentant officiel de l’Algérie et écarte officiellement la candidature déposée par Abdellah Bessalem, actuellement vice-président de l’AIBA», lit-on dans le document adressée par l’instance internationale à la FAB. Le président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Nabil Saâdi, a déposé son dossier de candidature au poste de membre du Comité exécutif de l’AIBA le 1 octobre. «La candidature de Nabil Saâdi a été acceptée le 6 octobre en remplacement de celle d’Abdellah Bessalem, déclaré inéligible pour le poste de vice-président, conformément aux articles 1 (page 7), 35 et 36 des statuts généraux de l’instance internationale», ajoute le document de l’AIBA. Selon les statuts régissant les élections du Comité exécutif de l’AIBA, «la Fédération algérienne de boxe à toutes les prérogatives pour nominer son candidat au poste de président, vice-président et membre du Comité exécutif de l’AIBA». Les élections du Comité exécutif de l’AIBA auront lieu en marge des championnats du monde de boxe (dames), prévus du 13 au 23 novembre prochain à Jeju en Corée du Sud. Championnats arabes de cyclisme (route) L’EN conserve son titre La sélection algérienne de cyclisme (cadets, juniors et seniors) a conservé son titre de champion arabe de cyclisme sur route en décrochant 14 médailles (8 or, 4 argent et 2 bronze) dans le cadre des championnats arabes sur route et piste (messieurs et dames) qui se déroulent à Annaba (9-22 oct). L’Algérie a terminé à la première place de la compétition devant la Jordanie avec 6 médailles (4 or, 2 argent) et le Maroc avec 10 médailles (2 or, 3 argent et 5 bronze). «Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus pas nos athlètes qui ont fait preuve de courage et d’abnégation tout au long de cette compétition qui a vu la participation de plus de 300 cyclistes représentant 12 pays», a déclaré le président de la FAC, Rachid Fezouine. Le d’anonymat, a confirmé la réception d’un courrier en ce sens du secrétaire général de la CAF, Hicham El-Amrani. Il a expliqué aux médias sud-africains que le pays avait la responsabilité de contribuer à la lutte contre l’épidémie qui a déjà tué plus de 4.500 personnes, essentiellement en Afrique de l’ouest. «Avant même d’examiner le dossier au ministère, je peux vous dire sans ambigüité et catégoriquement qu’accueillir la compétition, c’est non, non», a-t-il confirmé aux journalistes. «Nous n’avons pas à notre disposition, actuellement, les ressources pour prendre le relais. Nous l’avons fait président de la FAB s’est montré «très satisfait» de cette performance jamais réalisée par les sélections algériennes de cyclisme dans une compétition officielle. «A travers ces résultats, nos athlètes viennent de franchir une étape très importante dans leur cycle de préparation. Cette performance va nous encourager à travailler davantage en vue des prochaines échéances», a-t- il ajouté. Les championnats arabes de cyclisme se poursuivent à Annaba avec le déroulement des épreuves de cyclisme sur piste (seniors, juniors et féminine). Lors de l’édition précédente, organisée du 21 au 31 octobre 2013 à Manama au Bahreïn, l’Algérie avait terminé à la première place en décrochant 14 médailles (7 or, 5 argent et 2 bronze). er Championnat arabe des clubs champions (dames) de basket-bball Le GS Pétroliers termine 3 e Les basketteuses du GS Pétroliers ont décroché la 3 place du championnat arabe des clubs champions, en s’imposant devant l’équipe d’Orthodoxe de Jordanie sur le score de 70-61, lundi à Alexandrie (Egypte), en match de classement. Le GS Pétroliers a été éliminé en demi-finales par le Sporting d’Egypte (70-56), qui est opposé actuellement à Erriadhi de Beyrouth, en finale du tournoi. Les basketteuses du GSP s’étaient qualifiées pour les demi-finales en s’imposant vendredi dernier devant Smouha d’Egypte (58-56). Auparavant, les Algériennes avaient battu El Jazeera d’Egypte (71-48) et Homentmen du Liban (67-65), avant d’enregistrer une défaite face à Amel Essaouira du Maroc (51-59), pour le compte de la 3 et dernière journée de la phase de poules (groupe A). La meilleure performance algérienne au Championnat arabe des clubs champions avait été réalisée par le NA Hussein-Dey lors de la première édition en 1990 en atteignant la finale. e e Météo Les DEBATS Alger Ensoleillé Min 22 °C Max 32 °C Oran Ensoleillé Min 20 °C Max 33 °C Annaba Ensoleillé Min 21 °C Max 37 °C http://www.lesdebats.com Journée nationale de la presse GHIR HAK [email protected] L'appel de Bouteflika aux professionnels Le président de la République a appelé, hier, les professionnels de la presse en Algérie à adhérer au processus de parachèvement de l'arsenal juridique régissant le secteur de l'Information, notamment pour ce qui est de leur représentation au sein de l'autorité de régulation de la presse écrite et du conseil de déontologie Dans un message adressé aux journalistes algériens à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse, le président Bouteflika a exhorté les gens de la presse à "adhérer au processus de parachèvement de l'arsenal juridique régissant le secteur de l'Information, notamment pour ce qui est de leur représentation au sein de l'autorité de régulation de la presse écrite et du conseil de déontologie". "Il s'agit pour eux de pouvoir contribuer et de participer à la promotion du métier et à la défense de leurs acquis", a-til souligné. "Nous avons décrété une Journée nationale pour les gens de la presse étant conscients du rôle de cette catégorie dans l'effort collectif consenti dans la construction du pays, la consécration de la liberté de la presse, la vulgarisation des idéaux de justice et de droit au sein de la société et la défense des intérêts de la patrie", a encore souligné le chef de l'Etat. "Notre démarche, a-t-il affirmé, intervient alors que se poursuit le renforcement du système de l'Information par la mise en place de cadres législatifs et organisationnels nécessaires au parachèvement de son arsenal juridique fondé sur les normes en vigueur dans le monde". "J'ai tenu, dès la promulgation de la loi organique relative à l'Information, à ce que ce cadre juridique inclue toutes les activités relevant du secteur afin de permettre aux journalistes, aux professionnels et à tous les intervenants d'exercer leur métier dans le respect de la mission qui leur est dévolue et loin de toute surenchère, violation de la loi ou de toute altération, des objectifs de la profession, allant à l'encontre de son éthique et de sa déontologie", at-il ajouté. "Associer cette journée nationale à une référence historique permet d'affirmer le rôle pionnier endossé par la première vague d'écrivains, d'intellectuels et de journalistes algériens pour l'émancipation de leur peuple et le recouvrement de sa souveraineté et de sa liberté usurpées pendant plus d'un siècle par le colonialisme", a soutenu le président de la République dans son message. Le chef de l'Etat a souligné, en outre, que le 22 octobre a été décrété Journée nationale de la presse en hommage à la parution du premier numéro de la revue El Mouqawama Al-djazairia (la résistance algérienne), rappelant que la célébration de cette journée intervenait cette année "dans le sillage des préparatifs de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de libération". Il a affirmé à ce titre, que "conformément à l'esprit de Novembre 1954 dont nous célébrons cette année le 60e anniversaire, les générations présentes doivent être en mesure d'appréhender les défis qui se posent à notre pays dans un contexte marqué par la dominance de supports médiatiques aussi multiples que complexes". Le président Bouteflika a appelé les générations présentes à "aller au devant de ces défis suivant la voie d'autant d'hommes et de femmes qui ont, grâce à leurs actes héroïques, forcé le respect du monde entier". R. N. ACTU... Accidents de la route 47 morts en une semaine Quarante-sept personnes sont mortes et 1 198 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus durant la période du 12 au18 octobre à travers le territoire national, selon un bilan rendu public hier par les services de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d'Oran avec six personnes décédées et 42 autres blessées, suite à 40 accidents de la circulation, a précisé la même source. R. N. Ouargla Mohamed Tahmi, ministre des Sports "Le professionnalisme n'a pas échoué" L e ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a fait état des lieux de son secteur, hier, au centre de presse du complexe Mohamed Boudiaf à l'occasion du Forum de l'organisation nationale des journalistes sportifs algériens. Ainsi, il annoncera que son département a bénéficié d'une somme globale de 410 milliards de DA pour la réalisation de 3 638 opérations, dont 58 milliards de DA pour le programme complémentaire. Toutefois, le ministre relèvera qu'il y a des difficultés inhérentes à la mise en œuvre du programme d'investissement du secteur des sports et qui sont principalement liées à la difficulté de la localisation des assiettes foncières pour les projets et la lenteur des procédures de transfert de ces terrains, notamment les terrains de nature agricole, en plus du manque d'entreprises et de bureaux d'étude qualifiés dans le domaine des installations sportives. Pour ce qui est de l'avant-projet de la loi de finances 2015, il notera que le montant de l'enveloppe prévue pour la partie équipement est de 52, 31 milliards de DA. L'enveloppe financière dédiée aux grands projets du secteur est évaluée à 225 milliards, soit 55 % du montant global d'investissement. Ces grands projets comportent la réalisation des stades couverts de Baraki (capacité de 40 000 places), de Douéra (capacité de 40 000 places), d'Oran (capacité de 40 000 places), et de Tizi Ouzou (capacité de 50 000 places) en plus de deux autres de la même capacité à lancer incessamment à Constantine et Sétif. Il y aussi sept centres de regroupement de l'élite dont un à Souidania qui connaît un retard considérable dans les travaux. Il dira aussi que son département tient à réhabiliter les centres déjà existants qui sont ceux de Tikdja, Seraïdi et Chlef. Un projet lui tient aussi à cœur, c'est la restructuration du complexe sportif du Caroubier (exDNC) et qui inclura une salle ominisports de 17 000 places et une piscine olympique de 5 000 places. Sur un autre volet, le ministre abordera la situation du football professionnel et énumérera toutes les aides accordées à ces clubs dans le programme de leur accompagnement dans le professionnalisme, refusant de croire à un échec de ce nouveau mode de gestion du football dans notre pays. Ainsi, il rappellera que l'ensemble des clubs professionnels (38 à ce jour) ont bénéficié d'un milliard de centimes pour l'achat d'autobus, alors qu'il y a eu aussi des frais de déplacement par avion qui ont été supportés par le département des sports. Les frais d'hébergement des jeunes catégories de ces clubs professionnels ont bénéficié des aides du ministère qui leur a accordé une enveloppe de 379 000 00 DA. Toutefois, toutes ces aides sont soumises à des conditions particulières, puisque chaque club devra présenter son bilan pour bénéficier de l'aide de l'Etat. Il réfutera, à cet égard, ce qui se dit, à savoir que le ministère fait dans la politique pour sauver ces clubs déficitaires. " Nous ne faisons pas dans la politique, mais nous avons une politique de sports en aidant les clubs qui se conforment à la réglementation et dont la comptabilité est claire", dira Tahmi. Interpellé sur le sujet de la candidature de l'Algérie pour la CAN 2015 après le désistement du Maroc, ou la demande de report formulé par cette dernière, Tahmi indiquera que notre pays ne se présentera pas pour cette édition et qu'il n'a nullement l'intention de le faire pour un certain nombre de facteurs. Un autre sujet d'actualité a été relevé par un confrère concernant le rôle du département des sports dans le règlement du conflit et le bras de fer engagé entre le président de la FAF, Raouraoua et celui de la JSK, Hannachi. Il qualifiera ce qui s'est passé de regrettable, mais indiquera qu'il ne compte pas s'interposer. Anouar M. Un commissaire de police se tue avec son arme Un jeune commissaire est décédé, hier, dans son bureau après s'être " blessé mortellement avec son arme de service ", a rapporté TSA, citant une source proche de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). " Il s'agit d'un incident de tir ayant eu lieu dans son bureau ", assure-t-elle avant d'ajouter : " Le parquet a été informé et une enquête judiciaire a été ouverte pour mettre toute la lumière sur cette affaire ". Selon d'autres sources concordantes, le jeune commissaire se serait suicidé. Sûreté nationale Lancement du premier programme radio Le premier programme radio de la Sûreté nationale a été lancé hier à travers les ondes de la Radio nationale dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique de communication qui repose sur la triptyque information-interactivité-sensibilisation. Dans une allocution lue au nom du directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, le directeur de la communication et des relations publiques de la Dgsn,le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, a affirmé que le projet d'une radio de la Sûreté nationale se proposait de mieux refléter les actions de sensibilisation et de prévention entreprises par la Sûreté nationale depuis quatre années. Il s'agissait pour nous de créer une information spécialisée visant à transmettre au citoyen le message fort que la sécurité était "l'affaire de tous", a-t-il dit, se félicitant d'un saut qualitatif opéré en matière de communication institutionnelle.Il a rappelé,dans le même contexte, les différents supports médiatiques créés par la Dgsn afin d'encourager l'interactivité avec le citoyen, citant les pages officielles de la Sureté nationale sur les réseaux Facebook et Tweeter ainsi que la revue périodique de la police. Il a mis en avant le timing du lancement de ce programme qui coïncide, a-t-il dit, avec la célébration de la Journée nationale de la presse et intervient la veille de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution de la libération nationale, soulignant, au passage, que la radio de la Sûreté nationale était une expérience pionnière dans le Maghreb. R. N. Mois de septembre 2014 S Le plus chaud enregistré dans le monde depuis 1880 eptembre 2014 a été le mois de septembre le plus chaud du monde sur terre et à la surface des océans depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé lundi dernier l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA). "C'est également le 38e mois de septembre consécutif durant lequel la température globale terrestre a été au-dessus de la moyenne du XXe siècle", a précisé la NOAA. La dernière fois que la température moyenne dans le monde en septembre a été en-dessous de la moyenne remonte à 1976. Le mois dernier, la température moyenne à la surface des océans et des terres s'est établie à 15,72 degrés Celsius, soit 0,72 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle (15 degrés). Avec septembre 2013, ils figurent parmi les six plus chauds mois de septembre jamais enregistrés. En 2014, mai, juin, août et septembre ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés. A l'exception de février, tous les autres mois ont été parmi les quatre plus chauds jamais enregistrés pour chacun d'entre eux, précise la NOAA. Sur les terres partout dans le monde, les tempéra- tures ont été plus chaudes que la moyenne, excepté dans le centre de la Russie et certaines parties orientales et du nord du Canada. "Les records de chaleur ont été enregistrés en particulier dans le Nord de l'Afrique occidentale, les régions du littoral du sud-est de l'Amérique latine, le sud-ouest de l'Australie, des régions du Moyen-Orient et quelques régions d'Asie du sudest". A la surface des océans, la température en septembre 2014 a été globalement 0,66 degré au-dessus de la moyenne du XXE siècle, qui était de 16,2 degrés. R. A.