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Les DEBATS
Votre quotidien national
Ouargla
Un commissaire de police
se tue avec son arme
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Les syndicats menacent
Alerte au ministère de l'Education
Conférence nationale du consensus proposée par le FFS
Les partis au
pouvoir favorables
Après une période de
"valse hésitation", le Front
des forces socialistes
(FFS) qui vient de
divulguer sa feuille de
route pour sa conférence
nationale du consensus, a
visiblement séduit les
partis au pouvoir,
notamment le FLN et le
RND qu'il devait rencontrer
hier.
La menace de grève brandie par les
syndicats autonomes de l'éducation a
mis en alerte le ministère de tutelle. Le
département de Nouria Benghebrit a
illico presto annoncé la reprise des
rencontres de concertation avec le
partenaire social.
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z La grève de l'Unpef "largement suivie"
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Le plus chaud enregistré dans
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Alger réussit à rassembler
les frères-ennemis
Mois de septembre 2014
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e
Provocations marocaines contre l’Algérie
Rabat ne compte pas s’arrêter là
Par Nabil Benali
C
e sera visiblement toujours la
même histoire. Depuis que
l’Algérie a pris fait et cause pour
les Sahraouis dans leur quête
de reconquérir leur indépendance, les
autorités marocaines n’ont qu'un seul discours à développer à l’égard de la communauté internationale.
Celui qui consiste à nier toute réalité
du peuple sahraoui et son représentant
N°
11 3 0
-
Mercredi
qu'est le Front Polisario et du coup, toutes
les institutions dont s’est dotée cette
République désignée territoires occupés
par toutes les résolutions de l’ONU et par
le Droit international. Pour Rabat, le Front
Polisario n’existe pas et, en fait, il n’existe
aucun Sahraoui qui ne soit pas content de
son sort sous la botte de l’armée royale.
Tout ce qu’il y a, c’est un problème entre
le Maroc et l’Algérie et rien d’autre. C’est
d'ailleurs à ce titre que la diplomatie marocaine s’efforce, à longueur d’année, de
convaincre les Etats qui comptent pour
que le traitement du dossier sahraoui
connaisse une inflexion qui aille dans le
sens de cette thèse et qu’un jour, on
entend la communauté internationale
demander à l’Algérie de discuter directement avec le Maroc sur la question. La
22
Octobre
2014
-
Les travaux de 3 round de
dialogue inter-malien ont
repris, hier à Alger, après
un report expliqué par des
raisons "techniques". Ainsi,
l'Algérie a réussi, une
nouvelle fois, à rassembler
les "frères-ennemis" autour
d'une table de discussion
dont l'objectif est
d'instaurer la paix au Mali.
négation de la réalité et de l’existence
même d’une revendication d’autodétermination explique, d'ailleurs, pourquoi il est
facile pour les autorités marocaines de
faire en sorte que leurs services de sécurité perpétuent les atteintes aux droits de
l’homme et la répression, car du moment
que le Sahraoui n’existe pas, il n’est donc
pas un être humain et l’on peut donc se
passer de le traiter comme tel. Tel est malheureusement l’un des appuis de la doctrine irrédentiste de la monarchie marocaine
qui a fait de la récupération des terres du
Royaume sa mission historique et le
consensus à travers lequel, depuis le
trône, Hassan II tente de tisser le contrat
social et le consensus autour de son pouvoir.
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Prix
:
10
DA -
Page 3
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2 Les DEBATS
EVENEMENT
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Les syndicats menacent
Alerte au ministère de l'Education
La menace de grève brandie par les syndicats autonomes de l'éducation a mis
en alerte le ministère de tutelle. Le département de Nouria Benghebrit a illico
presto annoncé la reprise des rencontres de concertation avec le partenaire
social.
Par M. A. Chabane
D
es rencontres qui
ont pour autant
échoué, lors de la
première phase de
négociations, entamée le mois
d'août dernier, soit quelques
jours avant la rentrée scolaire.
Le ministère est certes, parvenu à contenir la grogne des
enseignants et à éviter un
débrayage aux premiers jours
de la rentrée des classes.
Mais, la protestation a fini par
rattraper la ministre de
l'Education qui s'est engagée,
à son installation à la tête de
l'éducation, a
" désamorcé " ce secteur miné par
des problèmes et des dossiers, qui semblent " inextricables ".
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Par A
En fait, dans un communiqué,
le
ministère
de
l'Education nationale a indiqué
: "Dans le cadre du dialogue
organisé et suite aux rencontres de travail tenues en
juillet et août 2014 avec les
partenaires sociaux, le ministère de l'Education nationale
reprend la concertation avec
ses partenaires et ce, entre le
15 et le 24 novembre 2014".
Seul remède, faute de
mieux, pour tenter d'asseoir
un minimum de stabilité dans
ce secteur connu pour son
" instabilité chronique”, la
ministre avait promis de
mettre au point une politique
de communication qui " favorisera la concertation et le dialogue permanents avec les
partenaires sociaux ".
Mme Benghebrit avait
exhorté à l'amélioration de la
gestion au sein de l'établissement éducatif, à la "généralisation du mode de gestion
participative et à l'adoption
d'une politique de communication avec le partenaire
social.”
Toutefois, les syndicats ne
font plus confiance à la
ministre en laquelle ils ont cru
dans un premier temps.
D'ailleurs, ils étaient unanimes à dénoncer le recul de
la ministre après ses engagements quant à la prise en
charge de la totalité des
revendications
exprimées.
Aussi, les syndicats n'ont pas
manqué d'émettre des critiques quant à la rentrée scolaire et les lacunes qu'elle a
connues. En plus des dysfonctionnements enregistrés
sur le plan pédagogique, il a
été aussi reproché au département de Mme Benghebrit de
ne pas avoir su gérer le problème de la saturation des
classes et le manque d'enseignants, notamment dans les
régions du sud du pays.
A cela, faut-il ajouter, les
revendications d'ordre social
liées, notamment au logements et aux primes. Tout
compte fait, rien ne garantit
une solution à l'horizon, ce qui
fait craindre que les élèves
soient à nouveau pris en
otage. La balle est désormais
dans les deux camps et les
jours à venir vont nous révéler
le destin de millions d'élèves.
M. A. C.
Selon le syndicat
La grève de l'Unpef
«largement suivie»
Par Louiza Ait Ramdane
L'appel à la grève dans le secteur de l'éducation
lancé pour la journée d'hier par l'Union nationale du
personnel de l'éducation et de la formation (Unpef),
a été largement suivi au niveau national. Le taux de
suivi au niveau de la capitale a été toutefois mitigé.
Les actions de protestation reprennent dans les établissements scolaires. L'appel à la grève dans le secteur de l'éducation, lancé pour la journée d'hier par
l'Unpef, a été largement suivi dans les différents établissements scolaires du pays. " Cette grève d'une
journée a connu une forte adhésion sur l'ensemble
du pays ", a déclaré, hier, le premier responsable du
syndicat, Sadek Dziri, contacté par nos soins.
Toutefois, au niveau de la capitale, pratiquement
dans différents écoles et lycées, les cours se sont
déroulés de façon ordinaire, aussi bien dans les
écoles primaires quau niveau des CEM et lycées, at-on constaté lors d'une tournée. Apparemment, l'appel à la grève de l'Unpef n'a pas eu d'écho auprès
des acteurs des trois paliers qui semble avoir compris que la prise d'otage des milliers d'élèves, surtout
que ces derniers sont en pleine période d’examens,
n'a plus raison d'être, du moins pour cette date fixée
par ce syndicat. A travers ce mouvement de protestation, le syndicat exprime sa colère sur la non-satisfaction de ses revendications par le ministère de
l'Education nationale. En plus de la désertion des
classes, les enseignants ont tenu des rassemblements devant les directions de l'éducation de toutes
les wilayas du pays. Sadek Dziri fait part de sa satisfaction quant à l'impact de son appel à la grève qui,
selon lui, a été " largement " suivi par ses adhérents.
"Cette journée de protestation est un message très
clair au gouvernement, notamment le Premier
ministre afin qu'il réponde aux doléances des travailleurs du secteur ", a-t-il affirmé, et d'ajouter que,
" si les autorités concernées ne répondent pas favorablement aux revendications soulevées, le syndicat
va tenir son conseil national au mois de novembre
prochain pour décider des suites à donner à ce mouvement ", a fait savoir l'interlocuteur. Ce syndicat,
représenté notamment dans les deux cycles primaire et moyen, revendique, entre autres, la " prise en
charge des doléances des travailleurs dans les
régions du sud du pays, y compris le problème du
logement, l'application de l'instruction ministérielle n°
004/ 2014. Le syndicat a mis, également, l'accent sur
l'urgence de rendre justice aux catégories appelées
"en voie d'extinction ", aux diplômés hors spécialité
et aux bénéficiaires d'une promotion dans le cadre
des procédures d'intégration. Les auteurs du document ont insisté sur la nécessité de réactiver la suppression de l'article 87 bis, portant Code du travail,
afin de valoriser et d'améliorer le pouvoir d'achat,
des corps communs, des ouvriers professionnels et
des agents d'entretien. Il faut dire qu'avec cette première action depuis l'installation de Nouria
Benghebrit à la tête du ministère, risque de perturber
encore une fois le secteur. Le Cnapest et le Snapest
ne sont pas en reste, puisque le premier syndicat
avait interpellé le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, lui rappelant les " engagements qu'il avait pris
devant les enseignants et les travailleurs du secteur
".
L. A. R.
Voltaire ne fait plus recette chez lui
oltaire ne fait plus recette chez lui. La
médiocratie qui a pris le pouvoir intellectuel,
est en train de détruire les dernières parcelles de l'intelligence des choses. Dans un mouvement d'ensemble, mené dans le désordre et
dans la confusion, l'œuvre de décérébration bat
son plein. Sur fond de perte des repères fondamentaux, d'incertitude, d'angoisse et surtout,
d'isolement de l'esprit critique, de petits détails en
petits faits, les Français s'acheminent vers l'effondrement des ultimes valeurs républicaines. La
mise en avant de l'émotionnel, en tant que déterminant de la gestion des choses, est là pour illustrer les dérives en cours. Nous sommes loin, très
loin, du temps où le fascisme s'agitait aux marges
de la société et où ses slogans faisaient plutôt
sourire, tant il paraissait inconcevable qu'ils puissent, un jour gagner le grand nombre. Nicolas
Sarkozy, en communautarisant la population, puis
en singeant le Front national, les Le Pen, père et
fille, François Hollande, sur ses traces, ont tous
les deux banalisé la stigmatisation des minorités.
En fidèles émules des nazis, ils ont fabriqué un
ennemi intérieur et, ce faisant, ont ouvert les
portes de l'enfer par lesquelles se sont engouffrés
tous les racismes. Pire, ils ont légalisé la stigmatisation de la différence. L'argument est à la fois
intellectuellement lâche et spécieux. Sur ce
registre, si la référence à une "identité nationale"
ou, plus cyniquement, aux "valeurs de la France",
remplace la référence à la notion de race, il n'en
demeure pas moins que le processus en cours est
en train de créer toutes les conditions de l'exclusion, voire de l'oppression institutionnelle, de
ceux qui ne sont pas dans " l'identité " ou dans
les " valeurs ". L'étranger, le Nord-Africain, le
Noir, le Rome, le musulman pour finir, en paieront le prix. Ce qui vient de se produire à l'Opéra
Bastille, à Paris, dans un lieu de culture, a de
quoi illustrer jusqu'où peut aller le délire, et laisser appréhender jusqu'où il a pu se répandre
chez les petites gens. Des caméras ont repéré le
" danger " dans la salle, ce " danger " qui menacerait de destruction la France. En bons
citoyens, "certains choristes ont indiqué qu'ils
ne voulaient pas chanter". Leurs voix s'étaient
peut-être étranglées devant la présence,
quelque part dans le public, d'une femme en
voile intégral. Car ce n'était pas une spectatrice,
comme les autres, venue se délecter de la
Traviata de Verdi. Pour la direction de l'établissement, elle enfreignait la loi. Pour les choristes
qui n'ont pas pour vocation de jouer aux forces
de l'ordre, il y avait autre chose de plus intime,
quelque chose qui remue les tréfonds de l'être.
De toute évidence, ils se sont sentis soit agressés, soit envahi par un sentiment de rejet, dont
il faudrait déterminer la nature. Alors, sûrs de
leur bon droit, ils ont menacé d'arrêter le spectacle. Il ne pouvait accepter de prester pour
l'agresseur. La femme a été priée de se plier à la
loi qui interdit de se masquer le visage sur les
lieux publics. Une loi nécessitée par quelques
cas. Quelques cas qui, au regard du pouvoir
politique, méritait que soit mis en branle une
procédure législative, en conformité avec la
volonté d'une mise au pas plus large de tout ce qui
pourra déranger l'ordre, y compris les libertés
encore tolérées.
A. H.
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
EVENEMENT
Les DEBATS
Conférence nationale du consensus proposée par le FFS
Les partis au pouvoir favorables
Après une période de " valse hésitation ", le Front des forces socialistes (FFS) qui vient de
divulguer sa feuille de route pour sa conférence nationale du consensus, a visiblement séduit
les partis au pouvoir, notamment le FLN et le RND qu'il devait rencontrer hier.
Par Sofiane Aït Mohamed
I
l a ainsi entamé ses
" consultations bilatérales
", annoncées comme
démarche au lendemain
de son refus de rejoindre l'instance de suivi et de concertation
de la CLTD.
Ainsi donc, le plus vieux
parti de l'opposition se positionne " au milieu " puisqu'il
veut aussi rallier à sa
démarche
consensuelle,
nombre d'autres partis de l'opposition et des personnalités
politiques, notamment les exchefs de gouvernement qui
sont aussi parties prenantes
de l'instance de suivi et de
concertation de la Cltd comme
Ali Benflis qui représente
d'ailleurs un autre pôle appelé
Pôle des forces du changement au sein de cette structure
qui a son propre programme
pour les mois à venir. Le FFS
rencontrera après le FLN et le
RND, c'est-à-dire aujourd'hui
même Ali Benflis et jeudi le
MSP et Mouloud Hamrouche,
avait précisé Ali Laskri,
membre de l'instance présidentielle du FFS, au cours
d'une conférence de presse à
Alger, qui précisera comme
pour affirmer la volonté du FFS
de dépasser certains clivages
qui peuvent constituer des
obstacles sur sa route que les
rencontres auront lieu chez les
partenaires, pas au siège du
FFS. Mais le FFS reste néanmoins prudent, craignant que
sa démarche n'aboutisse pas.
Chérifi, membre également du
présidium a indiqué que la
conférence
nationale
du
consensus est une " démarche
non partisane " et que le FFS
joue le rôle de " facilitateur ". Il
ajoute que le FFS ne fixera pas
seul le programme et la date
de la conférence et que tous
les partis y participeront. C'est
dire la prudence du FFS qui
affirme, par la voie de ses responsables, qu'il se présentera
comme tous les autres partis,
au même pied d'égalité avec
son propre programme, lorsqu'on sait que ses récentes
positions n'ont pas souvent été
interprétées comme une volonté de participer à une " sortie
de crise " mais plutôt comme
un
" double jeu ". Bien qu'il
garde ses distances par rapport à la Cltd, le FFS compte
néanmoins consulter les partis
qui la composent. S'il rencontre le MSP en premier, ce
n'est pas fortuit. Il doit sûrement essayer de convaincre
son rival, le RCD, pleinement
investi dans la Cltd et avec
lequel le courant ne passe pas
bien. Si la démarche du FFS
est d'associer les partis au
pouvoir à sa démarche tout en
tentant de convaincre ses pairs
de l'opposition de " l'ingénuité "
de sa démarche consensuelle,
il n'en demeure pas moins que
pour l'heure, il doit redoubler
d'efforts pour éviter le risque
de voir son initiative échouer.
Le FLN et le RND ayant sûrement déjà donné leur point de
vue sur la démarche du FFS,
ou plutôt fait leurs propositions,
il reste à savoir ce qui en
découlera des autres rencontres, mais aussi si d'autres
formations comme le PT de
Louisa Hanoune seront consultées. Aussi prudent que
jamais, le FFS anticipe déjà
sur la question tout en appelant les citoyens à adhérer à sa
démarche, en y apportant leurs
propositions. La conférence va
se dérouler en deux phases.
La première va, selon les responsables du FFS, être consacrée à la présentation des projets de tous les participants,
mais la deuxième phase est
conditionnée par les résultats
de la première. C'est dire la
tâche qui attend les responsables de ce parti.
S. A. M.
3
Prolongement de la crise en Libye
L'Algérie est "directement
exposée" selon Lamamra
Le ministre des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra, a affirmé hier à
Alger, que l'Algérie était "directement
exposée" aux retombées du prolongement de la crise libyenne, soulignant
une volonté de la partie algérienne à
convaincre les Libyens de l'importance
d'un dialogue inclusif.
"L'Algérie est directement exposée
aux retombées du prolongement de la
crise libyenne. Nos voisins méditerranéens partagent avec nous cette préoccupation et notre volonté de contribuer
à convaincre d'abord les frères libyens
de redécouvrir les vertus du dialogue
inclusif", a indiqué M. Lamamra à la clôture de la célébration du 20e anniversaire du Dialogue méditerranéen de
l'Alliance du Traité de l'Atlantique nord
(OTAN).
M. Lamamra a fait part également de
la volonté de l'Algérie à convaincre les
Libyens à "se diriger vers une réconciliations nationale garante d'une consolidation de la légitimité des institutions
et d'une mobilisation de tous les
moyens et ressources pour reconstruire ce pays dévasté par la guerre et des
confrontations fratricides".
Il a ajouté, que les efforts que
déploie l'Algérie pour le règlement de la
crise libyenne et celle qui prévaut dans
la Sahel, se fait, également, dans la
mesure où "la sécurité nationale en est
directement affectée", affirmant que la
communauté
internationale
est
consciente que les crises qui tardent à
trouver des solutions durables "se
dégradent d'une manière insoupçonnée pour prendre des proportions et
des dimensions difficilement gérables".
M. Lamamra a ajouté que le terrorisme international "ne constitue plus
aujourd'hui une menace sérieuse, ni à
la sécurité ni à l'économie nationale de
l'Algérie, mais reste une menace pour
la sécurité des personnes et des
biens", soulignant qu'il forme une
"source de préoccupations et sollicite
la mobilisation de grands moyens de
l'Etat comme une vigilance de la part de
tous les citoyens".
"L'Algérie qui cultive aujourd'hui les
vertus de la démocratie, de la réconciliation et du développement au bénéfice de ses citoyens, se veut un exportateur de stabilité et de sécurité. Elle le
fait en veillant à ce que son territoire
national soit sécurisé sans nourrir
d'illusion à un risque zéro", a-t-il dit.
Il a ajouté que l'Algérie veille à ce
que "ses frontières ne soient pas utilisées à des fins de déstabilisation vers
l'intérieur du territoire national comme
vers les territoires des pays voisins".
R. N.
Début de troisième round de dialogue inter-m
malien
Alger réussit à rassembler les frères-ennemis
Par Nacera Bechar
L
es travaux de 3e round de
dialogue inter-malien ont
repris, hier à Alger, après un
report expliqué par des raisons
"
techniques ". Ainsi, l'Algérie a réussi, une nouvelle fois, à rassembler
les " frères- ennemis " autour d'une
table de discussion dont l'objectif
est d'instaurer la paix au Mali.
Le dialogue inter-malien inclusif
a repris hier à Alger à la faveur de
l'ouverture des travaux du 3e round
des pourparlers entre le gouvernement malien et les représentants
des groupes politico-militaires de la
région du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations
sous la conduite de l'Algérie, chef
de file de la médiation. Une présence qui est déjà peut-être considérée
comme un pas dans l'avancement
de ce dialogue qui est passé par
deux phases sanctionnées par la
signature en la "Déclaration
d'Alger", qui avait engagé les parties maliennes d'œuvrer au renforcement de la dynamique d'apaisement en cours et de s'engager dans
le dialogue inter-malien inclusif
dans le cadre du respect de la préservation de l'intégrité territoriale
du Mali.
Ont assisté également à ce
round du dialogue, étape de négociation des questions de fond, la
CEDEAO, l'ONU, l'UA, l'OCI, l'UE,
le Burkina Faso, la Mauritanie, le
Niger, le Tchad et le Nigeria, en
tant que parties de la médiation.
Dans ce cadre , les représentants des pays voisins du Mali ont
souligné, à l'ouverture des travaux
du 3e round des négociations du
dialogue inter-malien inclusif, qu'il
était "urgent" d'aller vers un accord
global et définitif pour rétablir la
paix et la stabilité dans le pays.
Pour leur part, des représentants
d'organisations internationales ont
affirmé que ce 3e round des négociations du dialogue inter-malien
doit permettre d'avancer "résolument" avec "réalisme" et "pragmatisme" vers la recherche de la paix
et la stabilité au Mali, ont indiqué
hier à Alger, des représentants
d'organisations
internationales.
Du côté de Bamako, le ministre
malien des Affaires étrangères,
Abdoulaye Diop, a réitéré l'engagement de son pays en faveur de la
paix et de la stabilité sur tout le territoire de la République du Mali, à
travers le dialogue inclusif.
Il a appelé également les différentes parties maliennes à apporter
"la réponse à une situation d'urgence" marquée par des attaques
"terroristes et barbares" dans le
nord du pays contre les forces de
maintien de la paix et les populations.
Souhaitant une signature
"le plus vite possible" d'un accord
de paix, le chef de la diplomatie
malienne a indiqué qu'il était
"urgent de répondre à une situation
en se donnant la main et travailler
ensemble".
S'exprimant à l'ouverture des
travaux du 3e round du dialogue
visant une "solution définitive et
durable" à la crise dans la région
nord du Mali, le ministre des
Affaires étrangères,
Ramtane
Lamamra, a indiqué que cette nouvelle rencontre dans le cadre du
processus d'Alger se déroule en
présence des parties maliennes
impliquées dans les "négociations
de fond et globales" pour le règlement de la crise malienne, se félicitant, à la même occasion, de la
présence de toutes l'équipe de la
médiation. "Nous souhaitons une
exploitation sage du temps qui
nous est offert à la faveur de la
reprise du dialogue dans son 3e
round, pour arriver à l'étape
escomptée (dans le règlement de
la crise malienne) à travers notre
volonté de travailler ensemble,
comme l'atteste, aujourd'hui, la
présence intensive (à Alger) de
toutes les parties", a-t-il ajouté à
l'ouverture des travaux qui se poursuivront à huis clos.
Il est à rappeler qu'"une feuille
de route" et "une déclaration de
cessation des hostilités" avaient
été signées en juillet dernier au
terme de la phase initiale des pourparlers, en vue de préparer les
conditions
nécessaires
pour
l'émergence d'une solution globale et négociée du problème des
régions nord du Mali. La deuxième phase des négociations du dialogue inter-malien inclusif a eu lieu
en septembre à Alger. Cependant,
le nord du Mali sombre toujours
dans la violence et
l'insécurité.
N. B.
4 Les DEBATS
ACTUEL
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Provocations marocaines contre l'Algérie
Rabat ne compte pas s'arrêter là
Ce sera visiblement toujours la même histoire. Depuis que l'Algérie a pris fait et
cause pour les Sahraouis dans leur quête de reconquérir leur indépendance, les autorités marocaines n'ont qu'un seul discours à développer à l'égard de la communauté
internationale.
Par Nabil Benali
C
elui qui consiste à nier
toute réalité du peuple
sahraoui et son représentant qu'est le Front
Polisario et du coup toutes les institutions dont s'est dotée cette
République désignée territoires
occupés par toutes les résolutions de l'ONU et par le Droit
international. Pour Rabat, le
Front Polisario n'existe pas et, en
fait, il n'existe aucun Sahraoui qui
ne soit pas content de son sort
sous la botte de l'armée royale.
Tout ce qu'il y a, c'est un problème entre le Maroc et l'Algérie et
rien d'autre. C'est d'ailleurs à ce
titre que la diplomatie marocaine
s'efforce, à longueur d'année, de
convaincre les Etats qui comptent pour que le traitement du
dossier sahraoui connaisse une
inflexion qui aille dans le sens de
cette thèse et qu'un jour on
entend la communauté internationale demander à l'Algérie de
discuter directement avec le
Maroc sur la question. La négation de la réalité et de l'existence
même d'une revendication d'autodétermination
explique,
d'ailleurs, pourquoi il est facile
pour les autorités marocaines de
faire en sorte que leurs services
de sécurité perpétuent les
atteintes aux droits de l’homme
et la répression, car du moment
que le Sahraoui n'existe pas, il
n'est donc pas un être humain et
l'on peut donc se passer de le
traiter comme tel. Telle est malheureusement l'une des appuis
de la doctrine irrédentiste de la
monarchie marocaine qui a fait
de la récupération des terres du
Royaume sa mission historique
et le consensus à travers lequel,
depuis le trône, Hassan II tente
de tisser le contrat social et le
consensus autour de son pouvoir. Aussi, plus la pression
internationale monte sur Rabat
dans l'espoir de l'amener à faire
quelque concession sur un dossier où la communauté internationale à tout tenté sans succès,
et surtout pour que le Maroc
lève le pied sur la répression
dans les territoires occupés et
permette aussi le règlement de
la question des réfugiés pour
lesquels même le HCR ne peut
plus grand-chose, plus le Maroc
s'évertue à lancer ses provocations sur l'Algérie. Cet exercice,
aussi vieux que l'âge de la ques-
tion sahraouie est devenu un
procédé systématique qui n'a
rien d'une simple diversion,
mais qui demeure un aspect
capital dans la défense des
thèses marocaines. Ainsi, en
est-il de l'affaire du drapeau
algérien de la représentation
algérienne à Casablanca. Il en
est de même pour cette affaire
de l'incident frontalier sur laquelle les autorités marocaines
s'échauffent sans retenue et
rien ne compte d'autre que de
dire les termes du problème
selon les points de vue du
Maroc. La vérité, le bon voisinage, la construction maghrébine,
etc, toutes ses valeurs qu'on
croyait pouvoir poursuivre, ne
parlons même pas de leur
atteinte, des valeurs ressuscitées à la faveur du sommet de
Marrakech avec la création de
l'UMA, tout cela est mis de côté
par une monarchie pour qui le
temps est compté. Que l'on en
juge ! Avec le printemps arabe
qui a ébranlé le Maroc, bien que
ce pays ait su s'en sortit à
moindre frais entre les laïcs du
20 février et les islamistes qui
ont porté Abdallah Benkirane
au gouvernement. Le trône avait
fait voter une réforme constitutionnelle faite à la hâte et impliquant une monarchie constitutionnelle de façade dans laquelle le roi Mohamed VI garde tous
les véritables pouvoirs (défense,
diplomatie, etc). La majorité parlementaire, elle, raflée par Al
Aadl Zal Ihsane, est confinée
aux dossiers techniques et à la
gestion des sujets de société,
domaine de prédilection des
islamistes.
Mais
depuis
quelques mois, l'exemple tunisien, où Ennahda mène le bal
sans en donner l'air, est de plus
en plus brandi au Maroc, encourageant les islamistes à rechercher un cadre politique plus
vaste que la Constitution actuelle. On comprend bien qu'entre
des
autorités
marocaines
constamment en besoin de l'ennemi extérieure et des islamistes qui ne demandent qu'à
faire prendre au pays le cap du
printemps arabe, les autorités
algériennes n'ont rien de plus
pressé que de prendre toute la
distance qui s'impose. Rabat ne
vas pas s'arrêter pour autant. Et
ce n'est pas sur Alger qu'il faut
compter pour perdre son sangfroid.
N. B.
Il table sur une
croissance économique
de 3,42%
Djellab présente
le projet de la
loi de finances
Le ministre des Finances,
M. Mohamed Djellab, a présenté hier à l'Assemblée
populaire nationale (APN) le
projet de la loi de finances
pour 2015 lors d'une séance
plénière
présidée
par
Mohamed
Larbi
Ould
Khelifa, président de cette
institution parlementaire.
Le texte prévoit des recettes
budgétaires de
4 684,6
milliards (mds) de DA et des
dépenses publiques de 8
858,1 mds de DA, soit un
déficit budgétaire de 4 173,3
mds de DA (l'équivalent de
22,1% du PIB).
Le budget de l'Etat table sur
des recettes de la fiscalité
pétrolière de 1 722,9 mds de
DA et des recettes non
pétrolières de 2 961,7 mds
de DA.
Quant
aux
dépenses
publiques, elles sont réparties entre des dépenses de
fonctionnement de 4 972,3
mds de DA et des dépenses
d'équipement de 3 885,8
mds de DA.
Concernant le cadrage
macroéconomique du PLF
2015, il a été élaboré sur la
base d'un prix de baril de
pétrole de 37 dollars US
pour le prix de référence fiscal.
Le texte table également sur
une croissance économique
de 3,42% globalement et de
4,25% hors-hydrocarbures
et sur une variation de l'indice des prix à la consommation de 3% contre 3,5% en
2014.
Consacrée pour la première
fois dans le PLF 2015, la
définition du Snmg a été
révisée à la faveur de l'abrogation de l'article 87 bis de
la loi n°90-11 du 21 avril
1990, relative aux relations
du travail, annoncée en
février dernier.
Adopté par le gouvernement lors du Conseil des
ministres de août dernier, le
PLF 2015 consacre, comme
prévu, le retour du crédit à
la consommation par l'autorisation des banques d'octroyer aux ménages des crédits destinés à l'acquisition
de biens fabriqués localement.
R. N.
En faisant le bilan de treize ans de coopération
L'UE critique la règle 49/51 et la loi sur les associations
Par Rachid Chihab
L
a règle 49/51 régissant l'investissement étranger en
Algérie décidée par la loi de finance complémentaire de
2009 continue de susciter les critiques des partenaires
de l'Algérie. Après le Fonds monétaire international et la
Banque mondiale, c'est au tour de l'Union européenne de critiquer ouvertement cette disposition jugée trop contraignante
et dissuasive. C'est lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan de 13 ans (2000-2013) de
coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) tenue
hier à Alger, que les membres de la délégation de l'Union
européenne en Algérie ont affiché cette position. " Les PME
européennes croient que cette règle constitue un obstacle
pour venir investir en Algérie ", a déclaré le conseiller pour la
politique commerciale de l’UE en Algérie, AVV Mauro Miranda
qui n'a pas manqué de critiquer la préférence nationale décidée par les pouvoirs publics pour encourager les entreprises
algériennes à avoir des marchés en Algérie. " Des pratiques
discriminatoires à l'égard des opérateurs économiques étran-
gers n'arrangent pas les investisseurs européens ", a-t-il fait
remarquer. Le comble pour lui, c'est que la règle 49/51 s'applique sur tous les domaines d'activité. D'après lui, ces deux
dispositions pénalisent d'abord l'économie algérienne qui
peine à se diversifier et à se moderniser et classe l'Algérie
parmi les pays les moins attractifs en termes de climat des
affaires. Dans ce cadre, il a cité le classement de climat des
affaires que réalise annuellement la Banque mondiale. "
l'Algérie est mal classée par la Banque mondiale en termes du
climat des affaires ", a-t-il souligné.
Le volet économique n'est pas le seul à faire objet de critiques qui se sont étendues à la loi sur les associations 06/12.
En effet, la chef d'opération de l'UE en Algérie, Mme Manuela
Navarro a souligné l'inquiétude de son institution quant à la
loi sur les associations 12/06 qui réduit, d'après elle, d'une
manière significative la marge de manœuvre des associations notamment en ce qui concerne leurs relations avec des
parties étrangères. " Nous sommes conscients que cette loi
constitue un obstacle pour les associations algériennes qui
veulent travailler. Nous avons soulevé cette question avec les
pouvoirs publics algériens, on espère que les choses s'amélioreront très prochainement ", a-t-elle dit. Elle a ajouté : " En
dépit de ces restrictions, nous sommes heureux de constater
que des associations continuent d'activer même sans agrément légal ". Par ailleurs, le chef de la délégation de l'Union
européenne en Algérie, Marek Skolil a affirmé que les
Européens sont globalement satisfaits des résultats réalisés
dans le cadre de la coopération Algérie-UE. Il a cité les
domaines de la mise à niveau des entreprises, l'enseignement supérieur, la lutte contre la pollution et autres. " Nous
avons, avec l'Algérie, une coopération diversifiée qui
témoigne de la volonté des deux parties à aller de l'avant
dans leurs relations stratégiques ", a-t-il affirmé dans son
allocution d'ouverture de la conférence. Il précise que
l'Algérie n'a pas besoin de ressources, mais du rapprochement avec l'UE. ''Durant ces 13 ans, il ya eu des échanges et
des partenariats qui ont touché à des domaines divers. "
Nous travaillons également sur la diversification de l'économie algérienne, notamment à l'export'', a-t-il déclaré.
R. C.
ÉCONOMIE
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Les DEBATS
Un aliment de bétail à vulgariser
Salon Batiwest 2014
à Oran
Le sorgho pour booster
la production laitière
Participation de
290 exposants
La culture du sorgho et son impact sur la production laitière en Algérie a constitué le thème
d'une journée de vulgarisation agricole, organisée dans une mini-laiterie de Maghnia .
M
ise sur pied
conjointement par la
chambre
agricole et la direction des
services agricoles de la
wilaya de Tlemcen et avec
l'assistance
technique
d'une
entreprise
de
consulting agricole , la
rencontre a permis aux
spécialistes d'expliquer
les caractéristiques techniques de la culture du
sorgho comme aliment de
bétail ayant un impact
positif sur la production
laitière. Les experts ont
également expliqué aux
éleveurs, agriculteurs et
cadres du secteur de la
wilaya de Tlemcen, les
valeurs agronomiques de
cette plante fourragère
ainsi que les différents
modes de semis, d'exploitation et de récolte. En
Algérie, les superficies
cultivées en sorgho sont
très réduites alors que
dans d'autres pays, cette
culture
couvre
de
grandes surfaces, comme
c'est le cas en Inde et
dans
d'autres
pays.
Selon les spécialistes
présents à cette rencontre, l'intensification de
la culture du sorgho permettra, non seulement,
d'assurer une alimentation équilibrée pour les
vaches laitières, mais
aussi une longévité aux
animaux, contrairement
à d'autres aliments qui
réduisent sensiblement
l'âge des vaches.
L'augmentation de la
production laitière repose
sur le fourrage vert ont
affirmé les spécialistes
qui ont répondu, à la fin
des présentations, à
toutes les interrogations
des fellahs et des éleveurs.
Ceux-ci ont semblé
intéressés par cette culture qui vient d'être introduite dans la wilaya de
Tlemcen, ont souligné
des responsables de la
DSA. En effet, quelques
hectares seulement sont
cultivés en sorgho dans
les daïras de Nedroma et
Maghnia , ont-ils indiqué.
Le sorgho, comme la
luzerne et le trèfle, constituent une culture importante qu'il faut absolument encourager eu
égard à ses faibles exigences en eau et à son
impact par rapport à la
production laitière, estiment les spécialistes présents à cette rencontre.
R. E.
Adhésion de l'Algérie à l'OMC
La relance de l'industrie au cœur des discussions
L
e ministre de l'Industrie et des Mines,
M. Abdesselam Bouchouareb, a reçu,
lundi dernier à Alger, le président du
groupe de travail de l'OMC chargé de l'accession de l'Algérie à cette organisation, M.
Alberto d'Alotto (Argentine).
Au cours de cette rencontre, M.
Bouchouareb a exposé à M. d'Alotto la vision
de l'Algérie en matière de relance de l'industrie
par la promotion de la production nationale, a
indiqué un communiqué du ministère.
Les chantiers de réformes ouverts dont
ceux relatifs à l'amélioration du climat des
affaires et la révision du Code de l'investisse-
ment pour le rendre plus attractif aux investisseurs et pour le partenariat international, ont
également été évoqués.
En outre, M. Bouchouareb a souligné la
mise en oeuvre de la politique nationale relative à la qualité ainsi que le lancement d'un travail en profondeur pour l'adoption et l'appropriation des normes en vigueur à travers le
monde. Il s'agit, selon la même source, de privilégier les protections non tarifaires, garantes
d'un positionnement durable qui prend en
considération les impératifs du marché, tout
en poursuivant l'encouragement de l'investissement productif en particulier. La visite de
5
trois jours de M. d'Alotto à Alger intervient
après la signature, à la mi-octobre en cours,
du protocole d'accord portant la conclusion
des négociations bilatérales entre l'Algérie et
l'Argentine relatives à l'adhésion du pays à
l'OMC, rappelle-t-on.
L'Algérie, qui mène encore des discussions avec 19 autres pays membres dont 12
avec lesquels les discussions sont avancées,
a reçu récemment une quarantaine de questions du Canada qui s'ajoutent à plus d'une
centaine de questions de l'Union européenne
parvenues, il y a un mois.
R. N.
Pas moins de 290 exposants
représentant 13 pays dont la
Tunisie, invité d'honneur,
prennent part au Salon international du logement, de l'immobilier, du bâtiment et des
travaux publics Batiwest 2014,
qui a ouvert ses portes, lundi
dernier, au Palais des expositions de M'dina J’dida à Oran.
Ce rendez-vous professionnel se distingue par la présence en force de plusieurs promoteurs immobiliers ainsi que
des sociétés d'assurance et de
leasing, a indiqué le P-DG du
groupe
International
Exhibition Compagny Sogex,
organisateur de cet événement, Zoubir Ouali, qui a expliqué que 60 % des exposants
sont de nouvelles entreprises
spécialisées dans les matériaux de construction.
Il a également noté la première participation de la
Serbie et du sultanat d'Oman.
Placé sous le slogan
"Quand le bâtiment de demain
devient une réalité", le Salon a
prévu pour la journée d’hier, la
visite de 30 opérateurs tunisiens spécialisés dans les secteurs du Btph, des matériaux
de construction, de l'engineering, de l'architecture, de l'urbanisme, des produits et services connexes, a indiqué le
même responsable.
Dans ce contexte, des rencontres "B to B" seront organisées, aujourd’hui, entre des
opérateurs nationaux et des
membres de la délégation
tunisienne, a-t-on appris du
directeur de la représentation
commerciale de l'ambassade
de Tunisie, Riad Bezzerga.
Parmi les participants, il
est relevé la présence de
sociétés spécialisées dans la
fabrication de divers produits
comme les portes en fibre de
bois, le revêtement des sols,
la faïence, les matériaux de
construction, aux côtés de
sociétés de services et autres
relevant des secteurs du bâtiment et travaux publics.
Le Salon est marqué par la
participation de plusieurs
sociétés d'aménagement et
de promotion immobilière qui
ont présenté des ensembles
immobiliers intégrés avec
annexes de services de proximité qui renforcent la modernité de la ville d'Oran.
Batiwest 2014 qui se poursuivra jusqu'au 25 octobre,
constitue une contribution
importante au développement
dont les retombées ne seront
que bénéfiques, selon les
organisateurs.
R. E.
Véhicules fabriqués localement
Création prochaine d'une société de distribution
U ne société de distribution de
véhicules fabriqués localement
verra le jour à la fin 2014 dans
le cadre d'un partenariat algéroémirati, a annoncé, lundi dernier à
Oran, le directeur commercial de la
Société nationale de véhicules
industriels (SNVI).
Cette société est le troisième
projet de partenariat mixte entre le
ministère de la Défense nationale
(MDN), la SNVI et le groupe émirati
Abar, a indiqué à l'APS, M. Ali
Issoulah, en marge du Salon inter-
national de sous-traitance Algest
2014, ouvert lundi
dernier au
Centre des conventions (CCO)
Mohamed Benahmed.
Ce partenariat, a-t-il rappelé,
s'est traduit par la concrétisation de
deux projets, le premier à Rouiba
destiné à la production de poids
lourds avec la marque Mercedes
Benz et le deuxième à Tiaret avec
la SNVI.
La future société de distribution
prendra en charge la vente et
l'après-vente de produits fabriqués
par des filiales réparties à travers le
territoire national faisant partie du
réseau commercial de la SNVI,
selon la même source qui a souligné que l'opération de vente sera
lancée à Rouiba et Tiaret, en juillet
2015. La Société nationale de véhicules industriels a saisi l'opportunité du Salon, qui s'étale jusqu'à
jeudi, pour exposer, pour la première fois au niveau national, la première série de camions fabriqués
par la société algérienne de production de poids lourds à Rouiba,
destinée exclusivement au marché
national et ce, durant les premières
années.
La commercialisation de près
de 200 camions semi-remorques
de cette première série est prévue
à la fin 2014 pour pouvoir procéder
juste après à la production de la
deuxième série, a annoncé le
même responsable.
Par ailleurs, la SNVI compte
concrétiser le projet d'une société
algérienne de production de carrosserie industrielle à Rouiba dans le
cadre d'un partenariat avec des
sociétés autrichiennes. Le dossier
est en voie de finalisation, a ajouté
le directeur commercial de cette
société.
Quelque 80 exposants dont une
vingtaine d'étrangers prennent part
au Salon Algest, organisé par le
World Trade Center d'Alger et la
Bourse algérienne de sous-traitance en collaboration avec plusieurs
partenaires dont le ministère de
l'Industrie et des Mines.
R. N.
6 Les DEBATS
DIVERS
Estimé à 200 % par le ministre des Affaires religieuses
Déficit dans l'encadrement
des mosquées
L'encadrement des mosquées accuse un déficit de 200 %, a déclaré, à Tissemsilt, le
ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohammed Aïssa.
«N
ous accusons
un retard en
matière d'encadrement
des mosquées (imams, muezzins
et enseignants du Coran), qui
sera résorbé par une formation
continue", a-t-il indiqué, lors d'un
point de presse en marge de sa
visite d'inspection dans la wilaya.
M. Aïssa a annoncé, à ce propos, que son département ministériel a ouvert, dimanche dernier
à travers tous les instituts du
pays, plus de 1 000 postes de
formation d'imams, muezzins et
enseignants du Coran (...), estimant toutefois, que ce nombre
demeure encore insuffisant, ce
qui nécessite la multiplication du
nombre de formateurs pour combler le déficit. Le ministre également indiqué que son département a opté pour la réforme du
système de formation qui
concerne l'ouverture d'une filière
universitaire aux bacheliers désirant être imams pour préparer
une licence dans le domaine,
avec la possibilité de les accompagner à poursuivre leurs études
de master et de doctorat.
"L'Algérie aura ainsi une élite
d'imams qui répondra aux exigences et à l'évolution de la
société", a-t-il déclaré dans ce
sens.
Le ministre a annoncé, par
ailleurs, que son département
ministériel achèvera, au courant
du quinquennat 2015-2019, l'élaboration d'un fichier national des
wakfs, ajoutant que "les wakfs
peuvent être investis au profit
des couches démunies et défavorisées de la société". Il a expliqué que la vision du ministère est
de transférer les bons crédits
"Qard Hassan" du Fonds de la
zakat aux wakfs à travers l'ouverture d'ateliers d'artisanat au service de la culture religieuse et
sociale. Aussi, le ministre des
Affaires religieuses et des
Wakfs, a appelé les imams à
s'attacher à la référence religieuse nationale. "L'imam doit s'attacher à la référence religieuse
nationale en s'appuyant sur l'ijtihad de savants algériens et du
Maghreb arabe dont Abou El
Abbès El Wancharissi", a indiqué
le ministre, lors d'une rencontre
ayant regroupé des cheikhs de
zaouias et des imams de la
wilaya. "La référence religieuse
nationale a eu le mérite d'unifier
le peuple algérien et de lui épargner la fitna", a-t-il ajouté, rappelant qu'elle a constitué un rempart face aux croisades espagnoles, après la chute de
Grenade, et française, aux idées
destructrices, au terrorisme et à
ceux qui cherchent à diviser les
pays arabes. M. Aïssa a également affirmé que la mosquée,
qui s'inspire de la référence religieuse nationale, "est capable de
constituer un bouclier contre les
idées destructrices et extrémistes, étrangères à la société
algérienne et importées d'outremer." Cette référence ne se trouve pas seulement dans l'école
malékite, mais aussi dans l'esprit
et le "ribat" que représente la
zaouia et l'école coranique, a-t-il
encore expliqué. Le ministre a
insisté, en outre, sur l'engagement et la responsabilité de
l'imam concernant les discours
adressés à la société. Par
ailleurs, il a souligné que le
conseil scientifique national composé de oulémas et de cheikhs
oeuvrera à la promulgation de
fetwas collectives se reférant aux
quatre Ecoles de fiqh (malékite,
hanafie, chafiie et hanbali). En
inspectant les travaux de réalisation du Centre culturel islamique
et une mosquée limitrophe au
chef-lieu de wilaya, M. Aïssa a
instruit les responsables concernés de recruter des encadreurs
pour les sourds-muets afin qu'ils
leur communiquent les prêches
du vendredi par le langage des
signes. Il a également insisté sur
la réservation, dans les mosquées, d'espaces pour cette frange de la société et des bibliothèques multidisciplinaires pour
les élèves et étudiants.
Synthèse. Reda A.
Gynécologie obstétrique, pédiatrie et cancer
Les Cubains à la rescousse
L
e renforcement des services de santé
publique assurés par les équipes
médicales cubaines en Algérie, a été
évoqué, mardi dernier à Alger, par le ministre
de Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, et le viceministre cubain des Relations extérieures,
Rogelio Sierra Diaz. Les deux parties ont mis
l'accent sur la "priorité" à accorder, notamment à la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la prise en charge du cancer (oncologies
médicale et radiothérapie) ainsi que la chirurgie pédiatrique, a-t-on appris auprès du
ministère. Les autres aspects abordés ont
porté sur la coopération dans le domaine de
l'acquisition et de la production des produits
pharmaceutiques, a-t-on ajouté. Dans une
déclaration à la presse à l'issue de l'audience, M. Boudiaf a indiqué qu'il est envisagé de
renforcer les missions médicales cubaines
en Algérie pour une "couverture médicale
globale de certaines zones enclavées". M.
Boudiaf a ajouté que la tenue de la commission mixte algéro-cubaine, prévue au début
du mois de décembre prochain à La Havane,
a été évoquée, en plus de l'expérience
acquise par les Cubains en matière de prévention contre le virus Ebola. De son côté,
M. Diaz a qualifié la coopération bilatérale
avec l'Algérie de l'une des "plus importantes"
pour Cuba, soulignant la disponibilité de son
pays à élargir cette coopération à d'autres
domaines.
R. N.
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Assurances sociales
Des améliorations
prévues
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de
la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi,
a affirmé, lundi dernier à Alger que le
projet de loi relatif aux assurances
sociales avait pour objectif l'amélioration du système national de sécurité
sociale, indique un communiqué de
l'Assemblée populaire nationale (APN).
Dans son exposé devant la commission spécialisée de l'APN, le ministre a
précisé que le projet de loi amendant et
complétant la loi N° 83-11, datée du 2
juillet 1983, relative aux assurances
sociales visait "l'amélioration et l'actualisation du système national de sécurité sociale". Il a indiqué, dans ce contexte, que le projet de loi avait pour objectif l'adaptation des dispositions du système national de sécurité sociale aux
développements survenus dans les
domaines juridique, économique et
social, ajoutant que le projet de loi en
question prévoyait les modalités et
conditions d'octroi des prestations de
la sécurité sociale qui seront fixées par
des méthodes règlementaires. M. El
Ghazi a souligné que cet amendement
concernait toutes les catégories des
assurés sociaux qui travaillent ou suivent une formation à l'étranger parmi
les bénéficiaires des prestations de la
sécurité sociale pour les travailleurs
salariés. Il s'agit des agents diplomatiques, des consuls nommés à l'étranger, des membres du Parlement élus ou
nommés parmi les représentants de la
communauté nationale à l'étranger tout
au long de leur mandat parlementaire.
A cela s'ajoutent les agents des représentations algériennes et des fonctionnaires qui travaillent à l'étranger dans
le cadre d'une coopération, enseignement, formation, encadrement éducatif
et religieux, nommés par l'autorité
administrative, ainsi que les stagiaires
et les travailleurs salariés qui suivent
une formation à l'étranger, a-t-il précisé. Avant l'exposé, le président de la
Commission de la santé, des affaires
sociales, du travail et de la formation
professionnelle à l'APN, Lazhar
Hamadou, a salué le contenu du texte
de projet de loi qui "complète les lois
en vigueur dans le système des assurances sociales", conclut le communiqué.
R. N.
Techniques agricoles
Ouverture d'un
Institut national
spécialisé
La wilaya de Mascara s'est dotée d'un
Institut national spécialisé en techniques agricoles, le premier du genre à
l'échelle nationale, inauguré lundi dernier à Tighennif par le ministre de la
Formation et de l'Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui. Lors
d'une rencontre avec des promoteurs
agricoles et des cadres du secteur de la
formation professionnelle à l'occasion
de l'inauguration de cet institut baptisé
au nom du moudjahid défunt Tayebi
Larbi, le ministre a souligné que la
création de cette infrastructure réservée à la formation agricole a été décidé
par le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal. M. Noureddine Bedoui a ajouté
que les travaux de réalisation de trois
instituts similaires ont été lancés dans
les wilayas d'El Oued, Khenchela et Aïn
Defla dans le cadre du plan national de
développement qui accorde un grand
intérêt au secteur agricole. Selon les
explications fournies au ministre, cet
institut doté d'une capacité d'accueil de
1 000 stagiaires dont 300 bénéficiant du
régime d'internat dispense une formation dans les domaines d'élevage, d'arboriculture fruitière, d'irrigation pour
fournir de la main d'oeuvre qualifiée et
spécialisée à l'activité agricole à
Mascara et dans les wilayas limitrophes.
R. N.
SOCIÉTÉ
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Bien que nocifs et coûteux
Recours excessif aux engrais
chimiques
Les exploitants agricoles de la wilaya de Médéa ont été invités, lundi, lors d'une rencontre de sensibilisation sur l'usage des engrais chimiques, à éviter le recours excessif à ce type d'engrais et d'opter pour des intrants naturels, moins polluants, afin de
préserver les ressources hydriques de la région.
C
ette recommandation
fait suite, selon les
responsables des services agricoles (DSA),
qui parrainent cette rencontre
d'information et de sensibilisation, à la présence de taux de
nitrate supérieur à la normale au
niveau de certaines réserves
d'eau souterraines de la wilaya,
utilisées à des fins d'irrigation ou
pour la consommation des
ménages. Les exploitants agricoles, réunis au Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa, ont été
appelés à réduire les quantités
d'engrais chimiques utilisées
dans leurs cultures et à privilégier l'utilisation d'autres types
d'intrants agricoles, moins nocifs
et peu coûteux, que ceux utilisés jusqu'ici. Des prélèvements
effectués récemment par des
laboratoires d'analyse de la
direction locale de l'hydraulique,
au niveau de certaines réserves
d'eau souterraines, situées
dans la communes de Ouamri,
Guelb El-Kebir et Beni Slimane,
ont permis de déceler des taux
de nitrate dépassant la norme
nationale qui est de 50mg/litre,
d'après un responsable des services agricoles. Ce dernier a
révélé que les échantillons d'eau
analysés par ces laboratoires
indiquent une présence «inhabituelle» de nitrate dans certaines
réserves d'eau souterraines,
supérieure aux normes admises,
citant le cas des communes de
Guelb El-Kebir et de Beni
Slimane, situées respectivement
à 81 et 70 km à l'est de Médéa,
où un taux de nitrate de
73mg/litre a été prélevé au
niveau des réserves d'eau de
ces communes. Des experts,
issus de différents instituts
d'agronomie et de laboratoires
d'analyses, ont été mis à contribution, à l'occasion de cette journée d'information, en vue de
sensibiliser les exploitants agricoles présents, sur les retombées négatives d'une utilisation
irrationnelle des engrais chimiques, sur la nécessité de
revoir certaines pratiques agri-
coles et les inciter à opter pour
les engrais naturels, moins polluants et qui assurent, en outre,
un rendement égal ou supérieur
à celui obtenu, grâce aux engrais
chimiques. Deux rencontres
similaires étaient prévues, les 21
et 22 octobre, au niveau des daïras de Sidi Naâmane et Beni
Slimane, deux régions spécialisées dans les cultures maraîchères, grandes consommatrices d'engrais chimiques, pour
expliquer aux agriculteurs, issus
des communes de l'est et nordest de la wilaya, les démarches à
suivre afin de réduire l'impact de
ces produits chimiques sur les
réserves d'eau de la wilaya.
Riad D.
Dans le cadre d'une caravane dédiée à ce voile noir
La m'laya constantinoise
parade à Aïn Fouara
L
a naïade de pierre surmontant la fontaine de Aïn
Fouara s'est retrouvée,
lundi après-midi, entourée de
plusieurs
jeunes
Constantinoises drapées dans
une seyante m'laya, dans le
cadre d'une caravane dédiée à
ce voile noir qui se raréfie. Cette
caravane, la troisième du nom,
initiée
par
l'association
«Djoussour lil founoun oua ettourath» de la cité du Vieux
Rocher, s'est ébranlée du parvis
de la maison de la culture
Houari-Boumediène, théâtre,
pour l'occasion, d'une exhibition
folklorique très appréciée du
public.
Trois jours durant, la m'laya
constantinoise, dont on dit qu'elle fut arborée pour la première
fois à la mort de Salah Bey, en
signe de deuil, sera la «star»
d'une exposition dans le hall de
la maison de la culture. Selon
Khaled Oualid, président de l'association initiatrice de cette
manifestation, le choix de la ville
de Sétif, en tant que première
étape de cette caravane, n'est
pas fortuit dès lors que les
femmes de la capitale des
Hauts-Plateaux ont porté la
m'laya depuis des temps immémoriaux, même si ce voile a
aujourd'hui quasiment disparu.
Histoire de remettre cet attribut
vestimentaire féminin au goût du
jour, la caravane se rendra également à Guelma puis à Annaba
avant d'achever son périple, le
1 novembre prochain, dans la
capitale.
R. R.
er
Les DEBATS
7
Tapis et kheïma naïlis
Attractions d'une
rencontre culturelle
à Sidi Bel-Abbès
Le tapis et la kheïma naïlis sont les
principales attractions à Sidi BelAbbès, à la faveur d'une semaine culturelle de la wilaya de Djelfa, ouverte,
dimanche soir, à la maison de la culture Kateb Yacine dans la capitale de
Mekerra. Un programme varié reflétant la richesse de la culture de la
région de Djelfa est proposé au
public bel-abbésien, comportant plusieurs expositions et spectacles
montés par des artistes et artisans
de cette wilaya steppique. Le visiteur
a également à apprécier les costumes et les plats traditionnels, les
arts et les chants naïlis et la poésie
populaire, à l'occasion de cette manifestation, a indiqué, à l'APS,
Haouech Naas, président de la délégation hôte composée d'une soixantaine de membres, venues faire
connaître ou redécouvrir les spécificités de cette région dans divers
domaines. Un stand est réservé à
l'exposition de petites voitures et
objets de décoration fabriqués à
base de métal récupéré par un jeune
talent, Seld Benssaäd. L'occasion
est également mise à profit pour
mettre en valeur des toiles de l'artiste peintre Oubah Smail reproduisant
artisitquement des us et coutumes
de la région de Ouled Naïl. La soirée
d'ouverture de la semaine culturelle
a été marquée par des spectacles de
la troupe folklorique de danse populaire naïlie, une lecture poétique animée par les poètes Bziz Badri et
cheb Rabhi, et une dégustation de
mets du terroir dont «rob», préparé à
base de datte et de beurre, une compote aux vertus thérapeutiques
contre l'anémie, «kaâbouch» et
«rfiss». Le programme de cette
semaine culturelle prévoit des soirées musicales variées, des spectacles folkloriques, des lectures de
poésie populaire aux deux cités universitaires filles Rahmani Miloud et
Bouloum Mohamed de Sidi BelAbbès ainsi que des représentations
théâtrales pour enfants à la maison
de la culture Kateb Yacine .
R. S.
Zones rurales de Tizi Ouzou
Des milliers de
personnes
affranchies de leur
analphabétisme
Un total de 65.873 personnes (des
deux sexes) ont été affranchies de
leur analphabétisme dans la wilaya de
Tizi Ouzou depuis l'année 2003 à ce
jour, a indiqué, dimanche, le directeur
de l'annexe de wilaya de l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adultes. Sur ce total, 1.248
l'ont été durant l'année scolaire écoulée sur un effectif de 9228 inscrits, a
précisé, à l'APS, Slimani Hassan,
signalant que ces personnes ont été
honorées à l'occasion de la Journée
mondiale de l'alphabétisation, célébrée le 8 septembre dernier. Pour
cette année scolaire 2014-2015, la
wilaya compte 7.895 inscrits (dont
7.577 femmes) aux cours d'alphabétisation, et ce au niveau de 408 classes
en zones rurales et 110 classes en
zones urbaines, réparties à travers les
67 communes, a signalé la même
source, observant que les inscriptions
se poursuivent jusqu'à fin décembre
prochain.
Par ailleurs, M. Slimani a fait part d'un
renforcement attendu dans l'effectif
d'encadrement des classes d'alphabétisation, estimé actuellement à 262
enseignants, grâce à un nouveau
quota de postes budgétaires affecté
par la direction de l'action sociale et
de la solidarité de la wilaya.
R. R.
RÉGIONS
8 Les DEBATS
Naâma
Le plan d'intervention contre les
catastrophes naturelles actualisé
Le plan d'urgence d'intervention, de secours et de prévention contre les catastrophes naturelles, vient d'être actualisé dans la wilaya de Naâma, a indiqué,
lundi, le wali lors d'une rencontre en présence des représentants de 13 modules
concernés par ce plan d'urgence.
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Batna
Le gaz naturel pour
de nombreux foyers
Un réseau de distribution publique de gaz naturel a été mis en service lundi au profit de 480
foyers de la commune rurale de Lazrou (Batna),
dans un climat de fête, a-t-on constaté.
L'opération, qui a mobilisé un montant global
de 310 millions de dinars dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, a porté sur la
pose de 58 km de conduites de distribution et 6
km de canalisations de transport, selon les
explications fournies sur site par les responsables locaux du secteur de l'énergie. Le wali,
Hocine Mazouz, a fait savoir, lors d'une cérémonie organisée à cette occasion, que «500
autres foyers seront prochainement raccordés
dans cette même commune». Lazrou est la 53
sur les 61 communes de la wilaya de Batna à
être raccordée au réseau du gaz naturel, selon
le directeur de l'énergie et des mines, Ali
Benyakhlef. Estimé actuellement à 70%, le taux
de couverture de la wilaya de Batna en matière
de gaz naturel passera à la fin du programme
quinquennal en cours à 75%, a affirmé le même
responsable.
R. R.
e
El-O
Oued
Des infrastructures pour
éradiquer le commerce
informel
M
ohamed Hamidou a
mis l'accent sur la
mise en place d'une
stratégie basée sur
des mesures rationnelles, la
préparation
de
moyens
humains et matériels conséquents pour d'éventuelles
interventions et la lutte contre
les intempéries menaçant les
habitants de neuf communes
vulnérables de la wilaya.
Le chef de l'exécutif de
wilaya a fait état, dans le cadre
de l'actualisation de ce plan,
de la prise d'une série de dispositions préventives, dont
l'exploitation des sièges et
cantonnements de la garde
communale pour l'accueil et
l'hébergement des sinistrés
des intempéries, la mise à
jour des listes des équipes
médicales et paramédicales,
le recensement des ambulances, véhicules et moyens
de travaux publics, des stocks
de literie, de médicaments,
des produits énergétiques,
ainsi que l'aménagement des
voies et issues de secours en
cas de catastrophes.
La mission des communes, au titre de ce plan,
consiste en la lutte contre les
constructions illicites et les
obstructions des réseaux
d'évacuation des eaux pluviales, ainsi que la sensibilisation
des
populations
nomades afin d'éviter de
s'établir au niveau des lits et
berges des oueds, a-t-il souligné. Un total de 24 ouvrages
d'arts, ponts et dalots, ont été
réalisés ces cinq dernières
années, à travers le territoire
de la wilaya de Naâma, en
vue de protéger les zones
inondables des intempéries,
en plus de la réalisation
d'autres opérations de restauration et d'entretien de voies
et routes affectées par les
intempéries de 2008.
Reda A.
Ouargla
Des projets au profit des jeunes
L
e ministre de la Jeunesse,
Abdelkader Khomri, a appelé, lundi
depuis la wilaya de Ouargla, à
améliorer les mécanismes d'accompagnement et d'assistance offerts aux jeunes,
pour mieux répondre à leurs attentes.
Cette orientation fondamentale s'inscrit
dans le cadre d'une stratégie visant à
promouvoir les activités juvéniles à
l'échelle nationale, à travers le rapprochement des jeunes afin de mieux cerner
leurs préoccupations et répondre à leurs
attentes, a-t-il indiqué lors d'une visite de
travail dans cette wilaya. «Cette stratégie, pilotée par le ministre de la
Jeunesse, englobe également un programme de mise à niveau des structures
juvéniles existantes, en plus de la réalisation de nouveaux complexes de loisirs et
de la multiplication des actions de proximités au profit des jeunes», a-t-il signalé.
M. Khomri a insisté, par ailleurs, sur la
nécessité d'impulser les activités juvé-
niles versées dans les différents
domaines, appelant, au passage, à profiter des opportunités offertes par l'Etat
dans le cadre de l'investissement agricole qui représente un important segment
économique générateur d'emplois. Le
ministre a procédé, au cours de sa visite
dans la wilaya de Ouargla, au lancement
d'un projet de Maison des Jeunes au
niveau de la commune de Hassi
Benabdallah. Une enveloppe de plus de
42 millions de dinars puisée du programme de soutien à la relance économique,
a été consacrée à la réalisation de cette
structure qui disposera notamment de six
ateliers, une bibliothèque et une médiathèque. M. Khomri a insisté sur l'accélération des travaux de réalisation d'une
auberge de 50 lits implantée dans la commune de Témacine et réalisée à 80% et
qui disposera de quatre espaces d'activités, un bloc administratif et diverses servitudes. Le ministre avait visité auparavant
un complexe sportif de proximité dans la
commune de Megarine, qui accueille,
depuis mars 2010, les jeunes de cette collectivité dans différentes activités, aussi
bien sportives que culturelles et juvéniles.
Au niveau de la maison de jeunes de
Touggourt, la délégation a visité les différentes structures, notamment la salle
internet, la bibliothèque, ou d'amples
informations ont été présentées au
ministre sur le fonctionnement et les activités assurées par cet établissement de
jeunes. Au chef-lieu de wilaya, M. Khomri
a visité le centre de loisirs scientifiques ou
il a rencontré un groupe de jeunes adhérents aux activités de cette structure de
jeunes, avant d'inaugurer un village de loisirs disposant de 21 espaces dédiés à
diverses activités récréatives et de loisirs.
Une séance de travail avec les cadres
locaux marque la clôture de la visite de
travail du ministre de la Jeunesse dans la
wilaya de Ouargla.
Bilal L.
Neuf marchés de proximité destinés à la commercialisation des fruits et légumes viennent
d'entrer en exploitation dans la wilaya d'ElOued, dans la perspective de l'éradication du
commerce informel, a-t-on appris, hier, auprès
des responsables de la direction locale du
commerce. Ces espaces commerciaux, figurent parmi 15 marchés de proximité programmés dans autant de 15 communes, et cela dans
le cadre du programme national visant la création d'espaces commerciaux organisés afin
d'éradiquer le commerce informel, a révélé le
directeur du commerce, Farid Bouteldja. Les
six autres marchés seront réceptionnés avant
la fin de l'année en cours, a-t-il ajouté. Selon le
même responsable, les terrains devant
accueillir ces espaces commerciaux ont été
choisis selon des normes étudiées, à savoir
l'accompagnement de la densité de population,
la nature de l'activité commerciale des communes, notamment celles à vocation agricole,
vu que ces marchés de proximité constituent
un espace adéquat aux fellahs pour écouler
leurs récoltes. Ces marchés, d'un coût de 1,2
milliard de dinars, généreront plus de 600
emplois et permettront aux commerçants
détaillants des fruits et légumes de bénéficier
des avantages du commerce organisé. Ces
projets de développement devront permettre
de mettre fin pratiques commerciales exercées
de manière informelle sur les trottoirs et la voie
publique, a souligné le même responsable.
Reda A.
Tlemcen
Saisie de déchets de cuivre
destinés à la contrebande
Les agents des Douanes ont opéré, dimanche
à Tlemcen, la saisie de 7 quintaux de déchets
de cuivre destinés à la contrebande vers le
Maroc, a-t-on appris, lundi, auprès de la cellule de communication de la direction régionale
des douanes de Tlemcen. Cette marchandise
a été découverte à bord d'un véhicule utilitaire
lors d'une embuscade dressée par la brigade
du poste de surveillance de Honaïne au niveau
du carrefour menant au lieu-dit «El Formadja»
et Sidi Boulenouar dans la daïra de Remchi,
selon la même source. D'autre part, deux
autres personnes ont été arrêtées à bord d'un
véhicule, en leur possession 20 grammes de
kif traité et une somme de 48.000 DA, lors d'un
barrage dressé le même jour par la brigade
polyvalente des Douanes de Sidi Bel-Abbès
sur l'autoroute est-ouest, dans son tronçon
reliant Sidi Ali Boussidi (wilaya de Sidi BelAbbès) et Tlemcen, a-t-on ajouté. La valeur
des marchandises saisies et des deux moyens
de transport est estimée à 1,4 million de
dinars et de l'amende à plus de 15 millions de
dinars.
R. R.
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
CONFLITS
Syrie
Plus réactive, l'armée s'est
adaptée à la guérilla
L'armée syrienne a perdu, en trois ans et demi, près de la moitié de ses effectifs
dans la lutte contre la rébellion, mais cette réduction drastique lui a permis
aussi de devenir plus mobile et plus efficace, estiment les experts.
.
S onnée au début du
soulèvement, proche du
K.O technique, l'armée
construite sur le modèle
classique russe s'est transformée en une force contreinsurrectionnelle.
Et grâce au soutien indéfectible de la Russie et de
l'Iran, et à l'expertise en
matière de guérilla de son
allié chiite libanais du
Hezbollah, elle a pu regagner
du terrain.
Aram Neguizian, expert
militaire au Centre d'études
internationales et stratégiques
(CSIS), basé à Washington,
affirme que l'armée a perdu la
moitié de ses effectifs depuis
mars 2011. "Les désertions et
les pertes ont réduit les effectifs de 325 000 soldats en
2011 à 295 000 en 2012 et à
environ 178 000 en 2013 et
2014", a-t-il indiqué à l'AFP.
Mais les "100 à 150 000
militaires loyalistes qui opèrent sur le terrain et se sont
aguerris depuis deux ans à
l'épreuve du feu, forment
indubitablement une force
plus létale que les 300 000
soldats qui ne faisaient rien
depuis 30 ans, à part attendre
sur le plateau du Golan", face
aux forces israéliennes, selon
lui. Après des années d'inactivité, l'armée s'est retrouvée
confrontée à des groupes
d'insurgés très différents,
allant des modérés de
l'Armée syrienne libre aux
islamistes du Front islamique, aux jihadistes du
Front al-Nosra (branche
syrienne d'Al Qaîda) et aux
ultra-radicaux du groupe Etat
islamique.
Plus de 190 000 personnes ont été tuées depuis
le début du conflit, dont
40 000 soldats et 27 000 miliciens pro-régime, 55 s000
rebelles et jihadistes, selon
l'Observatoire syrien des
droits de l'homme (OSDH),
qui estime que le nombre est
en réalité bien plus élevé.
En dépit de ses pertes,
l'armée a évité jusqu'à présent de lancer des cam-
pagnes de recrutement et
s'est appuyée, pour le sang
neuf, sur le service militaire
obligatoire
auquel
sont
astreints les hommes âgés
de 18 à 50 ans, durant 18
mois extensibles. La semaine dernière, de manière
inédite, le Comité central de
la réconciliation populaire a
appelé à la mobilisation
générale, demandant au
"peuple syrien, particulièrement à ceux âgés entre 18 et
50 ans, de rejoindre les
rangs de l'armée".
Un haut responsable militairement a minimisé le
besoin de renforts, insistant
sur le fait que les pertes en
hommes et en matériel
étaient vite remplacées.
L'armée s'est améliorée "tant
qualitativement que quantitativement", a-t-il assuré.
Dans les premiers mois
du conflit, l'armée avait perdu
le contrôle de larges pans de
territoire, qu'elle a réussis à
récupérer en partie l'année
dernières, notamment autour
de Damas et à Homs.
Elle doit ses succès à sa
capacité d'adaptation d'une
guerre classique, marquée
par des bombardements
massifs, à une guérilla urbaine dont le Hezbollah s'est fait
une spécialité.
"L'insurrection a contraint
l'infanterie à s'adapter ou à
mourir",
explique
M.
Neguizian.
"De
grands
bataillons ont été divisés en
petites unités souples, les
commandants âgés et inefficaces ont été écartés au profit de jeunes officiers auxquels ont été confiées d'importantes
responsabilités
opérationnelles", selon lui.
L'une des figures les plus
emblématiques de cette nouvelle génération est le colonel Souhail al-Hassan, surnommé le "Tigre" et décrit
par les médias pro-régime
comme "le militaire favori" de
Bachar al-Assad.
Honni par l'opposition, il
est crédité dans les milieux
proches du régime d'avoir
ouvert, à la tête de 4 000
hommes
totalement
dévoués, la route menant à
Alep, longtemps aux mains
des rebelles. Cependant,
malgré ses progrès, les
experts doutent que l'armée
soit en mesure de rétablir
l'autorité du régime sur tous
les territoires perdus.
Les rebelles contrôlent la
majorité de la province
d'Idleb (nord-ouest), la moitié
d'Alep et la quasi-totalité de
sa province, une partie de la
banlieue de Damas et Deraa
(sud). L'EI, pour sa part, tient
d'une main de fer la province
septentrionale de Raqa et
une grande partie de la riche
province orientale de Deir
Ezzor."A proche et à moyen
terme, il y a peu de chance
qu'Assad soit capable de
détruire l'insurrection et de
reprendre les territoires
contrôlés par les rebelles",
avance Stephen Biddle, un
expert au Conseil américain
des relations internationales.
"Cela va être une longue
guerre, prédit-il, car ce type
de conflit dure au moins 7 à
10 ans, parfois même une
génération ou plus".
AFP
Grâce au pétrole
L'État islamique gagne 800 millions de dollars par an
L
a production pétrolière du groupe
État islamique (EI) est estimée à
800 millions de dollars par an, soit
l'équivalent de deux millions de dollars
par jour, selon les calculs du cabinet
américain IHS. "Le groupe terroriste (...)
est capable de générer des revenus
significatifs même en produisant seulement une fraction des capacités pétrolières du territoire qu'il contrôle et en vendant le pétrole qu'il produit avec une forte
remise au marché noir", souligne IHS
dans un communiqué. Le cabinet américain estime que l'EI contrôle des capaci-
tés de production de 350 000 barils par
jour (bj), mais qu'il ne produit que 50 000
à 60 000 bj, qu'il vend ensuite au marché noir à un prix compris entre 25 et 60
dollars le baril (40 dollars en moyenne) soit bien moins que les tarifs pratiqués
sur les marchés internationaux, le Brent
évoluant actuellement autour de 85 dollars le baril. Les ventes de pétrole de l'EI
se font "principalement via des camions
par les routes de contrebande par la
frontière turque", explique IHS. "Le
pétrole alimente la machine de guerre de
l'EI, tout particulièrement les véhicules
militaires vitaux pour ses mouvements et
ses capacités de combats" et "finance
directement les nombreuses activités" du
groupe, souligne le cabinet. En
revanche, les capacités de raffinage de
l'EI ne sont pas clairement établies, IHS
estimant qu'elles sont plutôt limitées à
des unités mobiles couvrant principalement la propre consommation du groupe. Les jihadistes de l'EI, qui ont lancé
une vaste offensive début juin en Irak,
contrôlent de larges pans du territoire irakien et tentent de s'emparer de la ville
kurde de Kobané, en Syrie.
Les DEBATS
9
Afghanistan
Quatre morts dans
un attentat contre
un car militaire
Une bombe actionnée à distance a fait sauter
hier à Kaboul, un véhicule transportant du
personnel de l'armée afghane, faisant quatre
morts, a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense.
L'attentat a été revendiqué par le mouvement
taliban, qui conteste la présence des troupes
étrangères sur le sol afghan et veut faire tomber le gouvernement pro-occidental. Les
attentats contre les forces de sécurité
afghanes se multiplient à l'approche du
retrait des forces étrangères d'Afghanistan,
prévu pour la fin de l'année.
La bombe, enfouie dans le sol, a été actionnée alors que le véhicule, qui emmenait des
militaires sur leur lieu de travail, circulait
dans le sud-ouest de Kaboul, a précisé le
porte-parole du ministère, le général Zahir
Azimi.
12 personnes ont été blessées dans l'explosion, dont six militaires et six civils qui se
trouvaient sur les lieux, a-t-il précisé.
Le nombre de soldats tués dans le cadre de
l'année afghane, qui a fini fin mars dernier, a
pratiquement quadruplé pour atteindre 4 451
par rapport aux 12 mois précédents, selon les
statistiques du ministère de la Défense.
AFP
Irak
Le Premier ministre
à Téhéran pour une
réunion de crise
Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi
est arrivé lundi dernier à Téhéran, sa première visite en Iran depuis son accession au pouvoir, pour une réunion de crise consacrée à
l'offensive du groupe Etat islamique (EI).
La télévision publique irakienne a rapporté
que M. Abadi est arrivé peu avant minuit pour
une réunion avec des responsables iraniens,
dont le président Hassan Rohani, sur l'offensive de l'EI en Irak, qui a poussé les EtatsUnis et d'autres pays à effectuer des frappes
aériennes.
En dépit des frappes de la coalition, débutées
le 8 août, les forces gouvernementales irakiennes peinent à reprendre le terrain perdu
dans le nord et l'ouest du pays et doivent
faire face à de nouvelles attaques.
L'Iran ne fait pas partie de la coalition, mais a
admis avoir envoyé des armes et conseillers
militaires en Irak.
R. N.
Ghaza
Reprise des négociations
sur la trêve, le 27 octobre
au Caire
Un dirigeant palestinien a indiqué lundi dernier que les négociations indirectes entre
Palestiniens et Israéliens reprendraient le 27
octobre au Caire pour consolider la trêve
dans la bande de Ghaza.
"Le Hamas et les mouvements palestiniens
participeront à une session de négociations
indirectes avec Israël, le 27 octobre à l'invitation de l'Egypte", qui joue les médiateurs
dans ces pourparlers, a affirmé le N°2 en exil
du Hamas palestinien, Moussa Abou
Marzouk, au site du mouvement islamiste, alRaï.
Le 26 août, Israël avait conclu un accord de
cessez-le-feu avec une délégation palestinienne comprenant des représentants du
Hamas, du Jihad islamique et de
l'Organisation de libération de la Palestine
(OLP).
Les deux parties avaient ainsi mis fin à 50
jours d'une guerre qui a fait plus de 2 140
morts côté palestinien, en majorité des civils,
et plus de 70, côté israélien, quasiment tous
des soldats. Les questions épineuses, en
revanche, avaient été laissées en suspens.
La semaine prochaine, les Palestiniens vont
donc aborder la question du port et de l'aéroport qu'ils réclament dans la bande de Ghaza.
APS
10 Les DEBATS
FRICAINES
RDC
Journées villes mortes contre
l'insécurité
Les grandes agglomérations du Nord-Kivu se sont transformées en "villes mortes"
lundi dernier pour protester contre l'insécurité après une série de massacres commis par des rebelles ougandais dans cette province de l'Est de la République démocratique du Congo.
D
ans la soirée, l'un des
instigateurs de ces
manifestations
de
mécontentement
populaire, l'avocat Jean-Paul
Lumbulumbu, membre d'un parti
d'opposition a été arrêté à Goma,
la capitale de la province par des
hommes de l'Agence nationale
du renseignement (ANR), a-t-on
appris auprès de sa femme.
L'opération "villes mortes" a été
suivie à Goma, Butembo (200 km
au nord de Goma, et Beni (50 km
au nord de Butembo). Le territoire de Beni a été ensanglanté par
une succession de massacres
commis par les rebelles ougandais des Forces démocratiques
alliées (ADF), dans lesquels ont
péri environ 80 civils en moins de
quinze jours, dont 30 à Beni
même, dans la nuit du 15 au 16
octobre. Répondant à l'appel de
la Société civile du Nord-Kivu,
ONG basée à Beni, la quasi-totalité des boutiques situées sur les
grandes artères de cette importante place commerciale de
500 000 habitants, sont restées
fermées, a constaté un correspondant de l'AFP. A l'exception
des pharmacies de garde,
quelques commerçants avaient
décidé
d'enfreindre
les
consignes de fermeture, justifiant leur décision par le besoin
de gagner un peu d'argent,
après plusieurs jours d'inactivité
liée aux derniers "événements".
"Si je suis ouverte", a indiqué à
l'AFP Godelive Kamasita, propriétaire d'une boutique de
biens de première nécessité,
"c'est parce je n'ai plus rien à
donner à mes enfants". "Cette
opération est nécessaire pour
que les autorités civiles et militaires sentent que la population"
n'en peut plus, a déclaré pour
sa part Ambroise Kakule, étudiant de 22 ans. Le journaliste
de l'AFP a constaté que deux
des trois universités de Beni, où
le ministre de l'Intérieur,
Richard Muyej, est arrivé
dimanche denier, étaient fermées, et on ne voyait aucun
"bleu-blanc", ainsi que l'on surnomme les uniformes des écoliers et lycéens. Opposés au
régime du président ougandais
Yoweri Museveni, les rebelles
de l'ADF sont présents dans le
territoire de Beni depuis 1995.
Accusés de nombreuses atroci-
tés, ils sont tristement célèbres
pour faire un usage aveugle de
la violence. Aux dires d'une survivante du dernier massacre,
les miliciens ont indiqué que
ces tueries étaient l'occasion de
faire passer un message pour
que l'armée, qui les pourchasse
depuis des mois, les laisse en
paix. Le Nord-Kivu est déchiré
par les conflits armés depuis
plus de vingt ans. Le 16
octobre, le Bureau de coordination des affaires humanitaires
de l'ONU (OCHA) a fait part de
sa préoccupation face à "une
inquiétante détérioration de la
situation sécuritaire provoquée
par des groupes armés" dans la
province. Les craintes de la
population sont renforcées par
le fait que plus de 300 détenus
environ se sont évadés samedi
soir dernier de la prison de
Butembo. Selon la police, 67
d'entre eux avaient été repris
lundi soir.
A Butembo, deux témoins
ont indiqué que plusieurs
dizaines d'élèves avaient manifesté en criant des slogans hostiles aux ADF. Dans la capitale
provinciale, le mot d'ordre des
organisateurs de l'opération
"villes mortes" a été bien suivi,
selon un journaliste local. Les
pluies diluviennes qui se sont
abattues sur Goma ont joué en
leur faveur.
Les dernières
attaques de l'ADF ont entraîné
de nouveaux déplacements
massifs de population vers la
Province-Orientale
voisine.
"Nous estimons qu'environ 30
000 personnes ont été déplacées récemment vers ou à l'intérieur de la Province-Orientale"
dans les territoires d'Irumu et
Mambasa, près de la frontière
avec le Nord-Kivu, a déclaré à
l'AFP, Maurizio Giuliano, chef
d'OCHA pour la ProvinceOrientale. Ces deux territoires
étant "déjà fragilisés par les
conflits et la violence", a ajouté
M. Giuliano, "Nous sommes
très inquiets pour [la] sécurité"
des personnes déplacées, qui
"ont véritablement des besoins
importants", notamment en
nourriture et en eau potable,
auquel il va falloir répondre
"aussi vite que possible".
AFP
Afrique du Sud
Série de braquages dans les centres
commerciaux
E
n Afrique du Sud, les braquages à
main armée se multiplient dans les
centres commerciaux. Les magasins
de téléphonie mobile et d'ordinateurs sont
tout particulièrement ciblés. Selon la police,
le produit des vols serait expédié hors du
pays, notamment au Nigeria. En un mois,
plus de dix magasins ont été la cible de braquages dans la province du Cap. Alors que
la saison touristique approche à grands
pas, ces braquages inquiètent les autorités,
mais aussi les commerçants qui craignent
une diminution de leur chiffre d'affaires.
Cette recrudescence des vols à main
armée touche aussi Johannesburg où trois
centres commerciaux ont été visés successivement par des attaques vendredi dernier.
Une fusillade a notamment éclaté entre la
police et des voleurs qui tentaient de
prendre la fuite à la sortie du mall de
Centurion, déjà cible de trois braquages
depuis le mois d'août. Six personnes ont été
arrêtées et les forces de l'ordre ont saisi des
armes et deux sacs remplis de téléphones.
Principale cible des braqueurs, les opérateurs de téléphonie mobile qui travaillent en
étroite collaboration avec la police pour tenter de localiser les appareils électroniques
dérobés ces derniers mois. Selon un porteparole de la police, la plupart des téléphones volés ont été activés au Nigeria où
ils auraient été " expédiés via colis express
". Pour l'heure, la police ne peut confirmer
aucun lien entre les différents braquages.
Reste que ces attaques inquiètent les
forces de l'ordre, d'autant que la criminalité
atteint toujours des pics durant les mois
d'été en Afrique du Sud, en décembre et en
janvier.
RFI
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Centrafrique
Au moins sept morts
dans des violences
Au moins sept personnes ont été
tuées et d'autres blessées ces derniers jours par des miliciens antiBalaka et ex-Séléka, qui s'en prenaient à des habitants, accusés de
collaboration avec leurs rivaux
dans le centre de la Centrafrique, at-on appris lundi dernier auprès de
la gendarmerie. Selon une source
au sein de la gendarmerie de
Bambari (centre), "des individus
armés se réclamant des antiBalaka, partis de Bambari à la fin
de la semaine dernière en direction de Kouango (plus au Sud,
Ndlr), ont froidement assassiné
cinq personnes au villages de
Bangao et Bomballa, les accusant
de collaborer avec les ex-Séléka et
d'avoir trahi leur position à ces
derniers". "Les assaillants se sont
livrés à d'autres exactions sur les
habitants: incendie de maisons
habitations, pillages, vols, faisant
fuir de nombreux autres vers la RD
Congo dans des pirogues", a ajouté la source. Selon cette source,
"dans un autre village situé sur la
route menant au centre de
Kouango, les ex-Séléka basés à
Kouango ont exécuté en public, la
semaine dernière, deux jeunes
hommes sous l'accusation de trahison et d'appartenance à la milice
anti-Balaka. Ils ont pourchassé
d'autres personnes à travers la
ville", qui ont également dû fuir en
RDC. La région de Kouango, baignée par le fleuve Oubangui, fait
face à la République démocratique
du Congo, où se sont réfugiés des
milliers de Centrafricains ayant fui
les violences de ces dernières
années. La Centrafrique, ancienne
colonie française à l'histoire jalonnée de rébellions et de coups
d'Etat, a plongé dans un chaos
sans précédent, en 2013, lorsque
la
rébellion
majoritairement
musulmane Séléka a pris le pouvoir, plaçant le pays en coupe
réglée jusqu'à son départ en janvier 2014. Les troubles intercommunautaires se sont poursuivis
ensuite, les anti-Balaka - à dominante chrétienne - commettant à
leur tour d'innombrables exactions
contre la population civile, notamment les musulmans qui ont dû fuir
Bangui.
Toujours maîtres de la région de
Kouango, les ex-Séléka en ont fait
fuir depuis l'an dernier toutes les
autorités locales (sous-préfet, gendarmes, policiers, maires, chefs de
village, etc.) et y règnent sans partage.
AFP
Niger
Un drone américain
s'écrase sur
l'aéroport de Niamey
Un drone américain s'est écrasé
lundi dernier pour des raisons
inconnues sur l'aéroport de
Niamey, capitale
nigérienne,
provoquant la fermeture des
pistes pendant plusieurs heures,
a annoncé l'armée américaine.
L'appareil "n'était pas armé" et
sa chute "n'a pas provoqué de
blessés", a précisé le quartier
général des forces armées américaines
pour
l'Europe
et
l'Afrique, basé en Allemagne.
Une enquête est en cours pour
déterminer les causes de l'incident, selon ce texte. "L'appareil a
piqué du nez" vers 3h40 (heure
locale, 2h40 GMT), a indiqué une
source aéroportuaire nigérienne
citée par l'AFP. L'aéroport a été
fermé aussitôt après le crash et a
rouvert à 12h30 (11h30 GMT)
pour "colmater les dégâts" sur la
piste, selon la même source.
12 Les DEBATS
EN DEBAT
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Qui bénéficie des milliards promis
pour la reconstruction de Ghaza ?
donateurs internationaux pour la reconstruction, Israël détermine ce qui entre à Ghaza et
ce qui en sort.
L’Agence des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires note dans
un récent rapport de suivi que des cargaisons de matériaux de construction apportés
à Ghaza, le mois dernier, étaient «destinées
à des projets pré-approuvés par les autorités
israéliennes et dont la mise en œuvre était
confiée à des organisations internationales à
Ghaza».
La main mise d’Israël sur l’économie de
Ghaza s’applique aussi aux exportations ;
les premiers camions transportant des biens
à l’exportation depuis juin sont les deux
seuls qui ont été autorisés le mois dernier à
traverser la zone de contrôle commercial
exercé par Israël.
Une conférence de donateurs, qui s'est tenue au Caire
dimanche dernier pour la reconstruction de Ghaza dévastée par la guerre, a affiché un engagement total de 5,4
milliards de dollars de la part de différents gouvernements occidentaux et arabes.
Par Maureen Clare Murphy
E
n réalité, Israël est le véritable
bénéficiaire de cette aide monétaire. La communauté internationale,
ainsi qu’elle se proclame, a une
fois de plus payé la facture de la
reconstruction de même qu’elle
arme Israël et l’assure de l’impunité qui ne fait que récompenser son
assaut sur Ghaza et garantit essentiellement
sa répétition.
«C’est la troisième fois en moins de six
ans, qu’avec les habitants de Ghaza, nous
avons été contraints de faire face à un effort
de reconstruction», a déclaré un John Kerry
exaspéré à la conférence. C’est comme si,
pour le secrétaire d’Etat américain, le bain
de sang de cet été était tout sauf inévitable,
vu tout l’armement prodigué à Israël ajouté à
l’aide financière et à la couverture diplomatique déployées depuis les assauts d’envergure de novembre 2012 et de l’hiver 20082009.
Les participants à la conférence des
donateurs ne font que l’effort minimum leur
permettant de prétendre qu’ils donnent la
priorité aux survivants de Ghaza, alors que
plus d’un sur mille des 1.800.000
Palestiniens de Ghaza, dont la plupart sont
réfugiés, a été tué.
L’Autorité palestinienne, basée dans la
ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, a
déjà annoncé que la moitié des engagements financiers de la conférence de
dimanche ne parviendra même pas à
Ghaza.
Les engagements pour Ghaza détournés à Ramallah
Au contraire, ces fonds seront détournés
vers le budget de l’Autorité palestinienne sur
des postes non spécifiés.
Bien que l’AP n’ait pas dit comment elle
va utiliser les fonds levés à la conférence
pour la reconstruction de Ghaza qu’elle s’est
réservés, «le secteur de la sécurité s’est
développé plus vite que n’importe quel autre
domaine de l’Autorité palestinienne», au
cours de la dernière décennie, ainsi que l’ont
noté Sabrien Amrov et Alaa Tartir dans un
document de politique générale publié par le
think-tank palestinien Al-Shabaka.
L’année dernière, 26% du budget de l’AP
ont été consacrés à la sécurité (en comparaison des 16% pour l’éducation, 9% pour la
santé et un minuscule 1% pour l’agriculture
qui est historiquement la colonne vertébrale
de l’économie palestinienne). 44% des
fonctionnaires de l’AP sont employés dans le
secteur de la sécurité – plus que dans tout
autre, ont souligné Amrov et Tartir.
L’Autorité palestinienne – qui a déjà bloqué les efforts pour porter les crimes de
guerre de Ghaza cet été devant la Cour
pénale internationale – est dirigée par
Mahmoud Abbas, qui a récemment décrit la
collaboration avec les forces d’occupation
israéliennes en Cisjordanie comme
«sacrée».
L’AP se saisit de l’opportunité
Plus de quarante Palestiniens ont été
tués par les forces israéliennes en
Cisjordanie occupée depuis le début de l’année ; quatorze ont été tués pendant la même
période en 2013. «La coordination de la
sécurité» est de toute évidence concernée
par la préservation des vies palestiniennes.
Ainsi que l’ont souligné Amrov et Tartir,
«la résistance armée naguère considérée
comme inséparable de la lutte palestinienne
pour l’autodétermination, est traitée par l’AP
comme une forme dissidente qui relève non
simplement du contrôle mais de l’éradication
et de la criminalisation.» «Le paradigme
actuel de la coordination de la sécurité,
disent Amrov et Tartir, est de criminaliser la
résistance contre l’occupation et de laisser
Israël – et ses laquais – être seuls détenteurs de l’usage des armes contre une population sans défense».
Étant donné que l’Autorité palestinienne
qui fonctionne comme la branche policière
de l’occupation israélienne, se positionne
elle-même comme l’opérateur de la reconstruction de Ghaza, cette position sera certainement utilisée comme une opportunité par
ceux qui veulent démanteler la résistance
armée (qui a défendu Ghaza et a fait preuve d’une plus grande discipline et d’une
meilleure capacité tactique que dans toutes
les confrontations antérieures avec Israël).
Bien que l’AP ait joué des coudes pour
mettre le leadership du Hamas sur la touche
à Ghaza, toute tentative de reconstruction
est soumise au final au pouvoir d’Israël, (il
vaut la peine de noter que l’Organisation de
Libération de la Palestine a déclaré à l’agence de presse Ma’an News, dimanche, qu’aucune date n’a encore été fixée pour démarre
des projets de reconstruction à Ghaza).
Rappelant aux observateurs qui est
effectivement en position de responsabilité,
des ministres de l’AP basés en Cisjordanie,
dont le Premier ministre, Rami Hamdallah,
se sont vu refuser par Israël des permis d’aller à Ghaza, où Israël impose une fermeture
et un blocus économique, renforcés par la
conférence des donateurs tenue en Égypte.
«Plus de 50 ans pour reconstruire»
L’Agence d’aide internationale Oxfam a mis
en garde la semaine dernière sur le fait que
l’argent promis à la conférence mondiale des
donateurs «va croupir sur des comptes bancaires pendant des décennies avant qu’il
n’atteigne les gens, sauf à ce que les restrictions sur les importations imposées depuis
longtemps par Israël ne soient levées».
L’importation de matériaux de base pour la
construction à Ghaza ayant été interdite à
quelques exceptions près depuis 2007 et les
tunnels d’approvisionnement sous la frontière avec l’Égypte massivement détruits, les
Palestiniens sont dans l’incapacité de
reconstruire.
Oxfam a précisé que «dans le cadre des
restrictions et du rythme des importations
actuels, il pourrait falloir plus de 50 ans pour
construire 89.000 nouvelles maisons, 226
nouvelles écoles, de même que des équipements de santé, des usines, de l’assainissement dont les habitants de Ghaza ont
besoin».
Quel que soit le montant levé auprès des
Responsabilité ou complicité
Le Comité palestinien pour le boycott, le
désinvestissement et les sanctions (BNC)
condamne le manque de pression significative sur Israël pour l’arrêt du blocus qui a mis
à genoux l’économie de Ghaza avant même
les destructions perpétrées à Ghaza cet été,
au cours desquelles 419 locaux professionnels et magasins ont été endommagés et
128 complètement détruits.
Le BNC a déclaré, dimanche, que «les
promesses des donateurs financiers n’exonèrent pas Israël de sa responsabilité dans
les graves violations du droit international
dont il s’est rendu coupable, dont des crimes
de guerre et des crimes contre l’humanité,
pas plus qu’elles ne rendent justice aux victimes palestiniennes».
La déclaration ajoute que «le blocus
israélien et les assauts militaires répétés
contre la bande de Ghaza occupée font partie des efforts systématiques d’Israël pour
séparer de façon permanente la petite
bande de Ghaza de la Cisjordanie et pour
‘’se débarrasser’’ de sa population palestinienne nombreuse, composée principalement de réfugiés de la Nakba de 1948, dont
les droits et les revendications sont restés
sans réponse en Israël».
Le BNC critique les agences internationales y compris celles des Nations unies et
le Comité International de la Croix-Rouge
pour avoir agi dans le cadre de la politique
israélienne de séparation et de punition collective.
S’ils n’adoptent pas un embargo militaire
global et contraignant sur Israël, les États
donateurs, les agences internationales et les
organisations non gouvernementales se rendent complices d’une politique injuste et illégale de punition collective ; c’est ce que le
BNC exprime clairement. Et il n’y a pas de
mécanisme de redevabilité envers le public
palestinien.
Abandonner Ghaza
Face à cette réalité, il est tragique mais
non surprenant que de jeunes Palestiniens
de Ghaza, confrontés à un taux de chômage
de 60%, aient perdu espoir et mettent leur
vie entre les mains de passeurs dans une
tentative pour se rendre en Europe et avoir
un avenir.
«Cela ne s’est jamais encore produit…
même aux pires moments, les gens n’ont
jamais considéré la possibilité d’abandonner
la bande de Ghaza», a dit Sarah Roy, qui a
étudié l’économie de Ghaza pendant trente
ans, lors d’une interview fait par Bettina Marx
pour Deutsche Welle.
«La classe moyenne a été réduite à
néant», a dit Roy. Même le naufrage intentionnel d’un bateau transportant environ 500
passagers dont beaucoup de Palestiniens de
Ghaza qui sont donnés pour noyés pour la
plupart, au large des côtes de Malte le mois
dernier, n’a pas endigué la migration de
masse de la bande de Ghaza via les tunnels
clandestins. En août 2012 les Nations unies
ont publié un rapport sur la question de savoir
si Ghaza serait un lieu vivable en 2020. Mais
dès aujourd’hui, Ghaza est invivable.
M. C. M.
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Les DEBATS
13
Qu'ont convenu l'Iran et les USA ?
Toutes les discussions à
Téhéran tournent autour de
trois grands sujets : l'accord
sur le nucléaire, qui sera
sans aucun doute conclu le 24
novembre, le retour de l'Iran
sur les marchés énergétiques
occidentaux et la lutte contre
l'Etat islamique en Irak et au
Levant (EIIS/EIIL).
Par Pepe Escobar
J
e viens tout juste de passer une
semaine exaltante à Téhéran, à titre
d’invité de Nouvel Horizon, la conférence internationale des libres penseurs. Ce séjour m’a permis de faire
les constatations suivantes : trois
thèmes dominants monopolisent
toutes les discussions importantes à
Téhéran, en ce moment charnière de l’histoire : une possibilité réelle de parvenir à un
accord sur le nucléaire avec le P5+1 le 24
novembre ; la levée des sanctions et la possibilité que l’Iran commence bientôt à inonder l’Union européenne de gaz naturel ; la
lutte contre l’EIIS/EIIL, que les Iraniens, tout
comme la rue arabe, appellent Daech.
Tout ce qui concerne l’accord sur le
nucléaire se perd dans une intense guerre
de l’information. A Téhéran, j’ai eu le plaisir
de passer de longs moments et d’assister à
des réunions en compagnie de mon ami
Gareth Porter, l’auteur d’un livre qui fait
autorité sur le sujet.
L’agence de presse Fars n’a pris que
deux mois à traduire le livre en farsi avec un
soin méticuleux, puis l’a lancé lors d’une
cérémonie toute simple à son bureau principal. L’ouvrage prouve de façon irréfutable,
notamment, comment le «complot» de l’Iran
visant à doter ses missiles balistiques
d’ogives nucléaires (fictives) a été fabriqué
de toutes pièces par le groupe terroriste
Moudjahiddine du peuple (Mojahedin-e
Khalq ou MEK), puis relayé par le Mossad à
l’Agence internationale de l’énergie atomique.
J’ai été touché par le profond respect
voué au travail d’enquête de Gareth à
Téhéran, par opposition à l’épais mur de
silence qui a accueilli la parution de son livre
aux USA. Voyons cela comme une autre
réflexion de la «cruauté des miroirs», un
autre exemple du «mur de méfiance» qui
sépare Washington et Téhéran depuis 35
ans.
Les conversations avec Gareth, qui
reprenaient ce qui avait été abordé dans une
nouvelle série d’interviews avec des responsables iraniens, révèlent encore une série
d’angles morts dans les négociations sur le
nucléaire. Comme il me le disait : «Je ne
suis pas du tout convaincu que l’Iran est prêt
à faire baisser sa réserve d’uranium à
presque zéro» et la réduction radicale du
nombre de centrifugeuses n’est pas nécessaire pour parvenir au but qu’ils ont établi.»
Ali Akbar Salehi, qui dirige l’organisation
de l’énergie atomique d’Iran, a souligné que
son pays «a besoin du stock de réserve».
Une solution possible dans ce cas serait de
livrer le stock de réserve en Russie, ce à
quoi les Iraniens ne s’opposent pas et que
les Russes ont déjà proposé il y a quelques
années.
Quand le ministre des Affaires étrangères russes Sergeï Lavrov dit que «90%
de l’accord» sont dans le sac, cela veut dire,
d’après Gareth et les responsables iraniens,
qu’il manque encore une décision définitive
à propos de questions épineuses comme le
niveau d’enrichissement de l’uranium, la
durée de l’accord et le processus de suppression graduelle des sanctions. Pour
résumer : nous sommes encore loin d’un
accord complet pour le 24 novembre.
Pas de braderie pour Rohani
Téhéran est la chambre de résonnance
d’une guerre de l’information. Des rumeurs
courent que le président Rohani a conclu un
accord secret avec Washington et Bruxelles
lors de la dernière Assemblée générale de
l’ONU, à New York, une sorte de «braderie»
de l’Iran en faveur de l’Occident.
C’est absurde. Tout tourne autour de la
possibilité que l’Iran, une fois les sanctions
levées, se mettra à vendre de grandes
quantités de gaz naturel à l’Union européenne, soulageant ainsi la dépendance de
l’Union européenne envers Gazprom, tout
en privant la Chine de gaz, dont l’Iran est le
deuxième fournisseur en importance.
Ce qui s’est passé, c’est que Rohani a
rencontré le président autrichien Hans
Fisher à New York, où ils ont évoqué la
reprise du mélodrame Nabucco du
«Pipelinistan». En proie à des problèmes
constants, le projet Nabucco, qui reste toujours à concrétiser, est un gazoduc à destination de l’Union européenne qui ne serait
commercialement viable qu’avec du gaz
livré par l’Iran, qui passerait par
l’Azerbaïdjan et la Turquie, puis par la
Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie.
L’Autriche en assurerait la distribution dans
l’Union européenne.
Mais ce ne sera pas pour demain.
Rohani a été forcé de clarifier les choses.
D’autant plus que les dirigeants iraniens se
sont montrés inflexibles. Pas question que
Téhéran se vende au rabais à l’Union européenne. Voilà pour la «trahison» de l’Iran
par Rohani. On ne bafoue pas les directives
lancées par l’ayatollah Khamenei aussi facilement. L’Iran ne réduira d’aucune façon
ses capacités nucléaires en échange de
vagues promesses.
Le miroir de la mer Caspienne
Derrière toute la controverse entourant
Daech, on voit poindre (Quoi d’autre ?) la
question énergétique. Personne à Téhéran
ne se fait d’illusions au sujet de la guerre à
laquelle se livre l’administration Obama par
la porte arrière, et dont l’objectif est «AlAssad doit partir» (la propre ligne rouge tracée par Obama il y a plus de trois ans).
L’enjeu demeure le contrôle des réserves
de gaz naturel inexplorées de la Syrie. La
suite
d’un
autre
mélodrame
du
«Pipelinistan» va aussi se jouer, à savoir si
c’est le gazoduc Iran-Irak-Syrie (auquel les
USA s’opposent vivement) qui prévaudra,
ou celui du Conseil de coopération du Golfe,
avec du gaz en provenance du Qatar.
Da’ech bloque justement le tracé du
gazoduc en Irak et en Syrie, faisant de nouveau le jeu des Etats-Unis, ce qui explique
en grande partie pourquoi ceux-ci bombardent d’inoffensives grandes étendues
désertiques, tandis que Daech continue
d’annexer des territoires près de la frontière
syro-turque.
Le «Pipelinistan» en Syrie pourrait aussi
avoir des répercussions sur le dossier
nucléaire iranien. Les responsables iraniens
n’ont pas encore sorti le chat du sac, mais
les rumeurs sont persistantes : Téhéran
envisagerait de faire d’autres concessions
dans son programme nucléaire civil si
Washington acceptait de lui accorder un
accès privilégié comme fournisseur principal de gaz naturel de l’Union européenne.
Tout cela pour nuire à Gazprom.
Aussi tirée par les cheveux que cette
proposition puisse paraître, c’est une carotte que fait miroiter l’administration Obama,
dans le but d’accélérer en théorie la levée
des sanctions, du moins celles de l’Union
européenne.
Il n’en demeure pas moins que
Washington a besoin de Moscou (et de
Pékin) pour parvenir à un accord sur le
nucléaire iranien le 24 novembre. Rien n’indique encore que Téhéran va renoncer à
son poids politique et à son indépendance
en matière d’énergie nucléaire, juste pour
faire du commerce avec l’Occident. Rien
n’indique non plus que Moscou va se laisser
couper l’herbe sous le pied par Téhéran.
En fait, c’est la coopération mutuelle qui
prévaut. Le président Rohani vient de rencontrer le président Poutine lors du quatrième sommet des chefs d’Etat des pays voisins de la mer Caspienne, cibles perpétuelles de l’avidité énergétique des EtatsUnis (outre la Russie et l’Iran, ces pays sont
l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le
Turkménistan). A Astrakhan, Rohani a souligné que la mer Caspienne devrait devenir
un symbole de la coopération et du développement à des fins pacifiques.
Téhéran et Moscou ne se dressent donc
pas l’un contre l’autre, au grand dam de
Washington. N’empêche que les enjeux ne
pourraient être plus élevés. Placez vos mises
pour les prochaines semaines et attendezvous à les changer subitement.
P. E.
14
KIOSQUE
Les DEBATS
L'accident s'est produit en Russie
Le P-dg de Total tué dans un crash
Le président directeur
général de Total,
Christophe de
Margerie, a trouvé la
mort, lundi soir, dans
l’accident de son jet
privé au décollage de
l’aéroport Vnukovo de
Moscou, ont annoncé
les responsables de
l’aéroport russe et le
groupe pétrolier.
S
elon la porte-parole de l’aéroport moscovite, Elena
Krilova, le Falcon 50 de
Dassault Aviation transportant Christophe de Margerie a heurté un chasse-neige alors qu’il s’apprêtait à décoller à destination de
Paris peu avant minuit (heure locale).
«Total confirme avec une grande
émotion et une profonde tristesse
que son Président-directeur général
Christophe de Margerie est décédé
cette nuit peu après 22h (20h GMT
lundi) dans un accident d’avion à
l’aéroport Vnukovo de Moscou, à la
suite d’une collision avec un engin
de déneigement», a réagi le groupe
dans un bref communiqué.
Le crash a fait quatre morts, dont
les trois membres d’équipage du
Falcon.
Alors qu’une tempête de neige
s’était abattue sur Moscou, la visibilité au moment du décollage était de
350 mètres, ont indiqué les autorités aéroportuaires dans un communiqué.
L’Autorité de l’aviation civile
russe a ouvert une enquête pour
déterminer les causes de la collision
avec la déneigeuse.
«La France perd un grand capitaine d’industrie et un patriote», a
réagi dans un communiqué le
Premier ministre Manuel Valls,
saluant en Christophe de Margerie
«un dirigeant d’entreprise hors du
commun qui a su transformer Total
pour en faire un géant mondial».
«Il avait notamment préparé
l’avenir de l’entreprise, en l’orientant
vers les énergies du futur.»
Christophe de Margerie, 63 ans,
avait participé, lundi, à une réunion
sur l’investissement étranger organisée par le gouvernement russe à
Gorki, près de Moscou.
Reconnaissable à sa moustache, le P-dg de Total, une société
dans laquelle il a fait toute sa carrière et dont il était devenu directeur
général en 2007, puis P-dg en
2010, était unanimement reconnu
pour sa compétence et sa connais-
sance des métiers du pétrole.
«Il aurait pu être le roi du brut
(champagne) il a choisi à la place
d’être le roi du brut (pétrole)», a dit
un jour Pierre-Emmanuel Taittinger
au sujet de son cousin.
Né le 6 août 1951, marié et père
de trois enfants, diplômé de l’Institut
universitaire de technologie et de
l’Ecole supérieure de commerce de
Paris (Sup de co), Christophe de
Margerie était entré en 1974 chez
Total, dont il avait par la suite gravi
tous les échelons.
Bon vivant, apprécié pour son
humour par ses collaborateurs, il
a souvent été présenté par son
prédécesseur Thierry Desmarest
comme «M. Moyen-Orient», une
région dont il a eu la charge dans
les années 1990.
C’est à ce titre qu’il avait passé
en décembre 2006 soixantequatre heures en garde de vue
dans le cadre de l’enquête menée
sur des commissions occultes versées lors du programme «Pétrole
contre nourriture» mis en place
par l’ONU en Irak à la suite de la
première guerre du Golfe.
Poursuivi pour complicité
d’abus de biens sociaux au préjudice de Total, il avait été relaxé
par le tribunal correctionnel de
Paris en juillet 2013.
En mai dernier, alors que les
actionnaires de Total avaient
accepté de repousser la limite
d’âge du président du groupe de
65 à 70 ans et celle du directeur
général de 65 à 67 ans, lui permettant d’être reconduit dans ses
fonctions, il avait annoncé qu’il
préparait sa succession et que
son dauphin serait choisi en interne.
«Je fais le nécessaire pour
que, le jour venu, le conseil puisse
choisir et annoncer le nom de mon
successeur», avait-il dit lors d’un
entretien accordé au site d’informations La Tribune.
«Dans la culture Total, ce sera
quelqu’un du groupe», avait-il
ajouté, se disant favorable à «une
transition en douceur» mais ne
souhaitant pas dire s’il avait un
dauphin en tête.
Les
noms
de
Philippe
Boisseau, directeur général de la
branche marketing & services, et
de Patrick Pouyanné, patron de la
branche raffinage-chimie, tous
deux membres du comité exécutif
de Total, ont souvent été évoqués.
Total est la deuxième plus
grosse société du CAC 40, avec
une capitalisation boursière de
102 milliards d’euros, et le quatrième groupe pétrolier mondial derrière Exxon, Royal Dutch Shell et
Chevron.Lundi dernier, l’action Total
a clôturé en baisse de 2,75% à
42,94 euros à la Bourse de Paris.
Agences
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
Chine
2.400 exécutions capitales l’année
passée
La Chine, pays qui exécute le plus de condamnés dans le
monde, a mis à mort 2.400 personnes en 2013, a annoncé
mardi 21 octobre la Fondation Dui Hua (dialogue), sise aux
Etats-Unis. Ce nombre de 2.400 représente une baisse de 20%
par rapport à 2012, et une très nette chute par rapport aux 12.000
exécutions enregistrées en 2002, précise la fondation dans un
communiqué.
Un chiffre qui, déjà à l’époque, marquait un net recul par rapport au record de 24 000 condamnations à mort annoncées en
1983, première année de la campagne «Frapper fort» supervisée
par le numéro un communiste d’alors, Deng Xiaoping.
Secret d’Etat, le nombre de personnes exécutées en Chine
n’est jamais divulgué par les autorités. Mais, selon plusieurs
organisations de défense des droits de l’homme, la Chine exécute à elle seule plus de condamnés que tous les autres pays
réunis.
Selon Amnesty International, un total de 778 personnes ont
été exécutées en 2013 hors de Chine. Mais l’ONG ne fournit pas,
elle, d’estimation pour la Chine. La Fondation Dui Hua affirme
avoir obtenu ses chiffres auprès d’un «responsable judiciaire
ayant accès au nombre d’exécutions pratiquées chaque année»
en Chine.
La tendance à la baisse du nombre des exécutions en Chine
risque toutefois, selon Dui Hua, d’être remise en cause par la
campagne extrêmement répressive des autorités chinoises dans
la région musulmane du Xinjiang, en proie à des troubles accrus
et à une révolte larvée d’une partie de la population, qui rejette la
tutelle de Pékin.
Cette année, des centaines de personnes ont été condamnées au Xinjiang pour «terrorisme», tandis que des centaines
d’autres y ont trouvé la mort dans des attentats suivis de violentes opérations armées des forces de sécurité.
En 2007, la Chine a réduit le nombre de crimes passibles de
la peine de mort sur son sol. Mais son système pénal, directement contrôlé par le Parti communiste, reste une machine à
condamner de façon quasi systématique. En matière criminelle
particulièrement, les acquittements sont rarissimes.
Le Monde
Etats-U
Unis
Un homme soupçonné du meurtre
de 7 femmes
Darren Vann, un Américain de 43 ans, a été interpellé, samedi dernier, dans l’Indiana. Il est soupçonné du meurtre de 7
jeunes femmes, mais il pourrait y avoir d’autres victimes.
Macabres découvertes outre-Atlantique. Le week-end dernier,
sur les indications d’un homme de 43 ans interpellé à Gary, dans
l’Indiana (nord-est des Etats-Unis), la police américaine a découvert les corps de 7 jeunes femmes, âgées entre 19 et 36 ans. Le
travail des enquêteurs a débuté le vendredi 17 octobre, après la
découverte du corps sans vie d’Afrikka Hardy, 19 ans, dans un
motel situé dans la ville de Hammond. L’autopsie révèle que la
jeune femme, qui aurait été contactée via Internet pour obtenir
une relation sexuelle, a été étranglée. Le lendemain, les policiers
interpellent un suspect, Darren Vann. L’homme est déjà connu
des services de police du Texas comme délinquant sexuel.
Mais l’enquête prend très vite un nouveau tournant. L’individu
interpellé a avoué en garde à vue le meurtre de 6 autres femmes.
Sur ses indications, leurs corps ont été retrouvés dans des maisons abandonnées aux alentours de la ville de Gary. Trois des
victimes ont été identifiées : elles s’appelaient Teairra Batey,
Anith Jones et Christine Williams et étaient respectivement âgées
de 28, 35 et 36 ans. Anith Jones avait disparu le 8 octobre dernier.
Les policiers s’attendent maintenant à trouver d’autres victimes : «Notre enquête pourrait remonter jusqu’il y a 20 ans au
vu des déclarations que nous avons recueillies», a déclaré, lors
d’une conférence de presse, lundi dernier, John Doughty, le chef
de la police de Hammond.
Darren Vann devrait être inculpé très prochainement.
L’enquête de la police se poursuit…
M6info
Hong Kong
Première rencontre entre les étudiants et le gouvernement
L
es étudiants de Hong Kong, fer de lance
du mouvement prodémocratie, et le gouvernement local devaient se rencontrer, hier,
pour la première fois en plus de trois
semaines de manifestations.
Les deux parties devaient se retrouver
dans la soirée (midi à Paris) pour débattre de
la réforme constitutionnelle : les manifestants
refusent le nouveau mode de scrutin pour
désigner le dirigeant du territoire. Annoncé fin
août, il prévoit pour 2017 l’élection au suffrage
universel du nouveau chef de l’exécutif hongkongais, mais parmi deux ou trois candidats
triés sur le volet par un comité de 1.200
grands électeurs. Les députés hongkongais
doivent se prononcer sur le nouveau mode
de scrutin au printemps 2015.
Mais peu d’observateurs s’attendent à ce
que Pékin, qui craint la contagion démocratique, bouge d’un iota à cette occasion. Les
derniers commentaires du chef de l’exécutif
Leung Chun-ying, qui a répété que des élections totalement libres étaient impossibles et
permettraient aux moins fortunés de dominer
le processus électoral, ne semblent pas de
nature à satisfaire les exigences des manifestants.
«Je suis sérieusement inquiète», a déclaré Claudia Mo, députée prodémocratie. «S’il
s’avère que c’est juste un show politique, un
cirque politique avec des animaux politiques,
les gens vont se dire qu’il faut redescendre
dans la rue.» «Les gens ne sont pas optimistes», a renchéri Joseph Cheng, analyste et
militant prodémocratie. «Personne dans le
camp prodémocratie ne s’attend à ce que
Pékin fasse la moindre concession.»
«La situation pourrait empirer», a également jugé Surya Deva, professeur de droit à la
City University de Hong Kong. «Pourquoi le
peuple de Hong Kong croirait-il en l’Etat de
droit s’il n’a aucun espoir d’autonomie politique et économique ?»
Depuis le 28 septembre, date à laquelle la
campagne pour réclamer l’instauration d’un
véritable suffrage universel s’est brutalement
accélérée, la vie dans l’ancienne colonie britannique passée sous tutelle chinoise est
sérieusement perturbée.
Les étudiants, descendus dans les rues
par dizaines de milliers dans les premiers
jours, occupent depuis plus de trois semaines
trois quartiers de ce centre du capitalisme
financier international. Si le nombre de manifestants a fortement chuté, les transports
publics, la circulation automobile et l’activité
économique sont considérablement gênés par
les sit-in. Les manifestants réclament la
démission de Leung Chun-ying et l’instauration d’un véritable suffrage universel dans le
territoire autonome qui vit sa plus grave crise
politique depuis sa rétrocession à la Chine
en 1997.
Le Monde
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
CULTURE
Annoncé par la ministre de la Culture
Lancement prochain
du «grand prix du roman»
La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a annoncé, lundi lors du forum de
la Radio à Alger, le lancement prochain du «grand prix du roman», ajoutant que le projet de loi sur le livre «est toujours en cours d'examen».
C
oncernant la loi sur le livre,
M Laâbidi a estimé que
l'objectif était de «mettre en
place les mécanismes qui
permettent l'accès du lecteur aux
livres», soulignant la possibilité de
«soutien aux distributeurs». S'agissant
de l'examen et de l'adoption de la loi en
question, la ministre a indiqué qu'elle
se trouvait toujours dans la première
étape, ajoutant que des assises étaient
en cours de préparation en collaboration avec la commission de la culture
au Parlement.
Pour ce qui est de l'introduction de
matières éducatives culturelles dans
les programmes scolaires, la ministre a
indiqué que son département examinait «avec le ministère de l'Education
la possibilité d'introduire ces matières
dans les programmes scolaires». Sur
le plan universitaire, M Laâbidi a fait
savoir qu'«il existe un plan pour la
relance du théâtre universitaire».
Concernant la formation, la ministre a
me
me
estimé qu'il s'agissait d'une question
relevant de la gestion, soulignant «l'importance du management au niveau de
toutes les structure culturelles afin de
parvenir à une bonne gestion».
Au sujet de l'Agence nationale des
secteurs sauvegardés, la ministre a
estimé «nécessaire la révision» de
cette instance, faisant remarquer qu'«il
existe une démarche pour l'ouverture
d'annexes dans le but de lui conférer
une dimension locale». A une question
de l'APS sur le secteur du cinéma, M
Laâbidi a indiqué que «la commission
de lecture du scénario a achevé ses
missions et qu'une liste est en cours
d'élaboration pour le renouvellement
de la commission».
Elle a ajouté à ce propos que le
choix des noms doit être fait avec précision afin d'éviter une «interférence
des missions». Selon la ministre, les
lauréats du Prix Ali Maâchi des précédentes éditions auront la chance de
présenter leurs œuvres à travers l'édi-
me
tion des ouvrages et la production des
scénarios.
«Nous demanderons au fonds de
soutien au cinéma et aux producteurs
d'assurer un accompagnement à ces
jeunes», a-t-elle souligné. Concernant
le Festival cinématographique d'Oran,
M Laâbidi a appelé à la révision de
ses statuts à travers la mise en place
de mécanismes, annonçant un projet
d'institution du festival du cinéma de
femme.
Pour ce qui est de la manifestation
«Constantine, capitale de la culture
arabe», la ministre a indiqué que «les
missions ont été définies entre le
ministère de la Culture et la wilaya de
Constantine». S'agissant de l'absence
de magasine culturelle édité par le
ministère, M Laâbidi a estimé que
cette question était du ressort des professionnels qui formuleraient leurs propositions au sujet du lancement de
magasines culturels spécialisés.
R. C.
me
me
Festival international de la miniature et de l'enluminure de Tlemcen
Un Ouzbek et un Iranien remportent
les premiers prix
L'
Ouzbek Rassoul
Karim John et
l ' I r a n i e n
Mehrabane
Kordestan
Bahram ont respectivement
remporté les premiers prix
de la miniature et de l'enluminure de la 7 édition du
festival international qui a
pris fin, tard dans la soirée
de lundi, à Tlemcen. Les
deuxième et troisième prix
sont revenus au Mongolien
Lkhagvdoy Shukhbaater et à
e
la Turque Aktas Fetma
Zahra. Les trois lauréats ont
reçu des prix estimés à
6.000, 4.000 et 2.000 dollars.
Le prix du jury est revenu
à Manoj Kumar Sharma de
l'Inde, qui s'est vu décerner
un prix de l'ordre de 1.000
dollars. Quant au concours
de l'enluminure, les seconde
et troisième prix ont été
décrochés par l'Algérienne
Bacha Saïs Farida et
l'Iranien Sadeg Razag alors
que le prix du jury a été attribué à l'Algérienne Daifallah
Amal . Le montant global
des prix de ce festival est de
l'ordre de 26.000 dollars,
rappelle-t-on. Par ailleurs,
des prix d'encouragement
ont été remis à trois collégiens de Tlemcen qui ont
bénéficié d'atelier de formation dans ces deux arts.
Cette 7 édition a enregistré
la participation de plus d'une
e
trentaine de pays représentés par une cinquantaine
d'artistes et plus de 200
tableaux rappelle-t-on. Cette
édition a comporté, en plus
de l'exposition, des ateliers
de formation au profit des
participants animés par des
experts et la présentation de
conférences axées particulièrement sur l'histoire de
l'art musulman, la miniature
et l'enluminure.
R. C.
Les DEBATS
15
Un drame signé par Lotfi Bouchouchi
La fiction Le puits
présentée à la presse
Le long métrage de fiction Le puits, un drame
signé Lotfi Bouchouchi sur le siège d'un village du
sud de l'Algérie par des militaires français durant
la guerre de Libération nationale, a été présenté à
la presse, lundi à Alger. Première fiction de Lotfi
Bouchouchi, ce film de 90 minutes s'intéresse au
sort de villageois encerclés par une unité de l'armée coloniale en plein désert algérien, en axant le
propos sur la survie des habitants, assoiffés
après l'assèchement de l'unique puits du village
où ont été jetés les corps de soldats français. Le
film commence par montrer la soif qui menace les
villageois, enchaîne sur une digression expliquant les raisons du siège en suivant des soldats
français à la recherche de leurs camarades disparus et finit par revenir sur le lieu principal du film,
où les protagonistes doivent choisir entre mourir
de soif ou tomber sous les balles des assiégeants
en quittant le village. Cette narration particulière
du scénario de Yacine Mohamed Benelhadj, qui
alterne huis clos et scènes en mouvement, confère au film un rythme des plus lents sans pour
autant réussir à étoffer une intrigue qui a du mal à
être cernée par le spectateur. Ces zones d'ombres
dans l'histoire – particulièrement lorsqu'il s'agit
de comprendre comment les cadavres des soldats (visiblement des harkis) ont été jetés dans ce
puits – n'enlèvent rien au propos principal du film
selon son réalisateur, qui dit s'être inspiré du
théâtre classique dans sa manière de présenter
l'intrigue en trois actes distincts. Les rôles des
habitants du village (des femmes, des enfants et
deux vieillards) ont été, quant à eux, différemment
portés par les acteurs du film, certains comme
Nadia Kaci ayant réussi à convaincre par un jeu
très juste et émouvant alors que d'autres ont été
jugés «peu crédibles» par de nombreux présents
dans la salle Ibn Zeydoun où le film a été projeté.
Ces carences dans le jeu des acteurs ont également été relevées dans les dialogues, rendus en
majorité avec un accent algérois qui ne cadre pas
avec le lieu où se déroule le film. Lotfi
Bouchouchi a justifié ce choix par une volonté de
représenter «au sens le plus large» la lutte des
Algériens pour l'indépendance en ne présentant
pas les dialogues dans un accent local, moins
accessible au grand public. Cette volonté de toucher le plus grand nombre de spectateurs justifie,
par ailleurs, le peu d'indications sur le nom et le
lieux précis où se trouve le village, a encore expliqué le réalisateur lors du débat qui a suivi la projection. Produit par l'Agence algérienne pour le
rayonnement culturel (AARC), Le puits devrait
d'abord être présenté dans des festivals de cinéma avant de sortir en salle «au premier ou deuxième trimestre 2015», a indiqué Lotfi Bouchouchi.
Né dans les années 1960, Lotfi Bouchouchi est
surtout connu dans le milieu du 7 art comme
documentariste et assistant réalisateur (Merzak
Allouache, Mohamed Chouikh). Egalement producteur, il a coproduit des films à succès comme Viva
l'Aldjeri de Nadir Moknèche et Barakat de Djamila
Sahraoui.
R. C.
e
Arts plastiques
Coup d'envoi de
la 1 édition du prix
Mohamed Khedda
re
Le coup d'envoi de la première édition du prix
Mohamed Khedda des arts plastiques a été donné,
lundi soir, à à la galerie d'arts de la maison de la
culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem,
avec la participation de plusieurs artistes peintres
de 20 wilayas du pays. La cérémonie d'ouverture
de cette manifestation a été marquée par une exposition de 50 toiles exprimant différentes écoles
d'arts (abstrait, impressionnisme, surréalisme, art
moderne, sculpture...). Un jury, composé de trois
membres et présidé par l'artiste Aidoud
Abderrahmane enseignant à l'Ecole supérieure des
beaux-arts d'Alger, évaluera les travaux pour choisir trois tableaux lauréats du prix Mohamed
Khedda. Le peintre Aidoud Abderrahmane sera
honoré lors de cette manifestation de trois jours,
organisée à l'initiative du groupe Kiza des arts
plastiques en collaboration avec la maison de la
culture de la wilaya. Un atelier d'arts plastiques a
été programmé à cette occasion avec la participation de 20 artistes au niveau du siège de la fondation Djennat El-Arif relevant de la zaouïa Alaouïa
sis à haï Debdaba (commune de Sayada), de même
qu'une conférence qui sera animée par Aidoud
Abderrahmane.
B. L.
FEMMES
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
«PAROLES DE FEMMES»
Je ne me tuerai pas, on oublie si vite les morts.
Marguerite Yourcenar
Actus-femmes
Ségolène
Royal
Les DEBATS
17
ILS ONT DIT :
" La mort rattrape ceux qui la fuient. "
Horace
Page animée par Tinhinan
Elle regrette d'avoir médiatisé son accouchement
Si c'était à refaire, Ségolène
Royal n'inviterait sans doute
plus les caméras de plusieurs
grandes chaînes à venir la filmer
le lendemain de son accouchement, comme elle l'avait fait en
1992.
2 juillet 1992, Ségolène Royal donne naissance au
quatrième de ses enfants, Flora. Alors ministre de
l'Environnement du gouvernement Bérégovoy, elle
accepte le lendemain que les caméras de TF1 et
d'Antenne 2 lui rendent visite dans sa chambre à la
maternité. C'est en effet un évènement, car c'est la
première fois, dans l'histoire de la République, qu'une
ministre accouche dans l'exercice de ses fonctions. "
J'ai hésité, car en même temps c'est une vie privée à
laquelle on a le droit, déclarait-elle sur la vidéo en
changeant son bébé de tout juste un jour. Mais en
même temps, c'est vrai que c'est assez exceptionnel
et puis je le fais en même temps pour la cause des
femmes. " Interrogée aujourd'hui sur BFMTV par
Christophe Ono-Dit-Biot, directeur adjoint du magazine Le Point, Ségolène Royal est revenue sur cet
accouchement particulier. Et l'heure est un peu aux
regrets. " C'est peut-être une erreur d'avoir fait ça, a-telle confié. C'était mon premier poste ministériel et je
ne me suis peut-être pas rendu compte de l'impact
des images. Je voulais assumer - c'est peut-être un
peu naïf à l'époque - le fait qu'on pouvait à la fois travailler et avoir un enfant. " Ségolène Royal a expliqué
avoir voulu servir avant tout la cause féministe. " Par
rapport à toutes les femmes dont on dénie l'intelligence sous prétexte qu'elles ont des enfants, je voulais
montrer qu'on peut continuer à être ministre et en
même temps assumer le fait d'avoir quatre enfants, at-elle expliqué. C'était un geste militant. Vu l'interprétation qui en a été faite, c'était sans doute une erreur. "
Pour l'anecdote, Ségolène Royal avait également fait
la couverture de Paris Match à la maternité, Flora
dans les bras. L'ex-compagne de François Hollande
avait à l'époque accordé une interview au magazine.
Entretien
réalisé,
entre
autres,
par
une
certaine…Valérie Trierweiler.
Les points noirs
À quoi sont-ils dus ?
à
L orsque le sébum est en excès dans les
pores, cela provoque l'apparition d'un
petit comédon. Au contact de l'air, le
comédon s'oxyde et devient noir : c'est le point
noir.
- Bien se démaquiller avant de se coucher.
- Ne pas utiliser de produits trop décapants,
ni de crèmes trop grasses.
- Ne pas tripoter sans arrêt ses boutons et
points noirs, cela ne fait qu'aggraver la situation.
- Ne pas s'exposer de façon prolongée au
soleil.
- Faire éventuellement de façon régulière
LES FACTEURS EXTÉRIEURS
Les causes de cet excès de sébum dans
les pores ne sont pas encore bien connues.
Mais certaines habitudes de vie peuvent provoquer ou augmenter l'apparition de points noirs.
Il est donc important de penser systématiquement à :
RECETTE MAISON
Mélangez deux cuillères de farine de maïs
à un blanc d'œuf battu. Appliquez sur le visage, et laissez poser pendant 10 minutes.
Essuyez avec une serviette sèche, puis appliquez sur la zone une lotion à l'eau de rose.
Forme
Pourquoi on n'arrive pas à rester mince ?
- Se laver quotidiennement le visage.
Beauté
L'eau et les corps gras pour une jolie peau
Un des secrets d'une jolie peau lisse et
souple ? L'hydratation de l'intérieur, par de
l'eau en quantité suffisante. Pour cela, il faut
boire chaque jour au moins un litre et demi, en
prenant des eaux minérales, des infusions et
maximum deux ou trois thés ou cafés
(légers). Répartissez vos boissons sur toute
la journée, du lever au coucher. Les cellules
qui constituent le derme sont plus exposées
à la déshydratation que les autres cellules de
l'organisme. Si votre peau est déshydratée,
par le froid, le vent ou les ambiances surchauffées, elle risque de se strier et de se
rider. La déshydratation correspond à un
un masque ou un gommage pour libérer la
peau de ses impuretés.
manque d'eau alors que le dessèchement
correspond à un manque de lipides. Alors ne
vous privez pas des précieux corps gras
végétaux, sous prétexte que leur nom "corps
gras" vous inquiète ! Une cuillère à soupe par
jour d'huile dans l'alimentation, fournit des
acides gras essentiels et de la vitamine E aux
membranes cellulaires. Vous pouvez aussi
vous accorder quotidiennement une part de
beurre ou de fromage et trois à quatre œufs
par semaine : leur vitamine A stimule le
renouvellement cellulaire de l'épiderme.
Couche profonde de la peau, couverte par
l'épiderme.
Les modes changent,
mais pas l'obsession de la silhouette : 90 % des femmes
ont entrepris au moins un
régime ! Mais, le plus souvent, elles ont retrouvé leurs
kilos un peu plus tard...
L'effet yo-yo : une défense de l'organisme
Des millions de femmes
qui ont suivi des régimes draconiens en ont fait l'expérience : peu après la reprise
d'une alimentation normale,
les kilos se réinstallent et ils
se multiplient !
Conséquence
:
les
femmes recommencent un
régime et reperdent leurs
kilos. Pour grossir encore
plus, une fois le régime termi-
né ! Ce processus, appelé
effet yo-yo, est une réaction
normale de l'organisme ; il
s'agit d'une programmation
génétique qui était autrefois
et durant des siècles, nécessaire à la survie. Avant
l'époque contemporaine, qui
offre la possibilité de se nourrir correctement pendant l'année, les gens étaient exposés à d'importantes fluctuations de la disponibilité de la
nourriture. Quand il y avait
assez à manger, le corps
stockait les graisses pour les
transformer en énergie lors
des régulières périodes de
disette. Ce mécanisme, inutile aujourd'hui, n'a pas disparu et il se met en marche dès
que nous entamons des
régimes successifs. Après un
premier régime draconien,
l'organisme et le cerveau
mémorisent cette "disette". Et
dès que nous reprenons une
alimentation normale, il stocke plus de graisses qu'auparavant pour disposer d'une
réserve en cas de nouvelle
pénurie.
• Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI •
Le fondateur
Quotidien national
d’information
Edité par la SARL
MAHMOUDI INFO
Abderrahmane Mahmoudi
•Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.78.14.16 Fax : 021.78.14.17 - Service Publicité : 021.78.14.17•Email : [email protected] •
Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43
18 Les DEBATS
N° 1130 - Mercredi 22 octobre 2014
SPORTS
Zvunka, 6 coach à quitter son poste
e
Les entraîneurs ne sont pas protégés
L
e coach français du CR Belouizdad,
Victor Zvunka, vient de remettre sa
démission du poste d’entraîneur après
les résultats décevants enregistrés par
le team belouizdadi depuis l’entame de la saison. Malgré son désir de vouloir continuer et
de poursuivre sa mission jusqu’à la fin de saison, Zvunka n’a pas pu résister à la grosse
pression exercée par les fans du Chabab, qui
souhaitent faire un changement au niveau
de la barre technique pour espérer provoquer un choc psychologique et relancer
donc le club qui se trouve dans une situation
difficile. Les supporteurs n’ont pas apprécié
la défaite lors du derby face au voisin du
NAHD. Il faut savoir aussi que le coach français a été affecté par l’annonce du président, Malek, de rendre le tablier et de partir
après cette défaite face aux Sang et Or.
Zvunka indique qu’il ne peut plus travailler
dans ce genre de circonstances et qu’il est
préférable pour lui de quitter le navire. Les
fans, eux, craignent que leur équipe souffre
comme cela a été le cas la saison passée,
quand elle avait évité la relégation en toute
fin de saison. Avec le départ de Zvunka,
c’est le sixième coach qui quitte son poste,
après celui de cinq autres techniciens qui
ont soit démissionné ou été démis de leurs
fonctions pour insuffisance de résultats.
Ainsi, les entraîneurs, Michel (JS Saoura),
Ighil (ASO Chlef), Mekhazni (RC Arba),
Cherif El-Ouazani (MC Oran), Hugo Bross
(JS Kabylie) avaient déjà quitté leurs clubs
respectifs. C’est une véritable bérézina,
alors que la logique aurait voulu que ces
entraîneurs soient soutenus, car seule la stabilité pourrait apporter des résultats positifs
pour ces équipes. L’instabilité s’installe donc
dans nos clubs qui sont toujours gérés par la
rue avec la pression qu’exercent les fans.
Imad M.
Commission de discipline de la LFP
Hannachi a brillé par son absence
Le président de la JS Kabylie (Ligue 1 algérienne de football), Moh
Cherif Hannachi, convoqué, lundi ,par la commission de discipline de la
Ligue de football professionnel (LFP) pour s’expliquer sur ses dernières
déclarations, ne s’est pas présenté, a appris l’APS auprès de la commission. Cette convocation faite suite aux déclarations de Hannachi
jugées «mensongères» par la Fédération algérienne de football (FAF),
qui a réagi, samedi, en diffusant un communiqué sur son site officiel.
L’instance fédérale a réagi aux différentes déclarations du président de
la JSK dans lesquelles il accuse la FAF de défavoriser son équipe et de
ne pas l’avoir défendue après sa suspension par la Confédération africaine de football (CAF). «Ces derniers jours, le président de la JSK s’est
consacré à travers les médias, notamment égyptiens, à déverser des
mensonges énormes et des contre-vérités, dont il est seul, dans le
milieu du football, à en avoir le secret», a écrit la FAF dans son communiqué. La commission de discipline de la LFP devrait prononcer son verdict sur cette affaire dans les prochains jours.
Olympique Lyonnais
Bahlouli s’illustre avec l’équipe réserve
Un des six joueurs franco-algériens appartenant à l’actuel effectif
professionnel
de
l’Olympique
Lyonnais, Farès Bahlouli, a brillé,
dimanche soir, avec l’équipe réserve de ce club, contribuant à la victoire (1-0) face à Chasselay, rapportent lundi des médias locaux. Le
club rhodanien a trouvé les pires
difficultés face à son adversaire du
jour, qui lui a tenu tête pendant une
bonne partie de cette rencontre,
comptant pour la 8 journée du championnat de France amateur
(CFA). La réserve de l’OL, en manque d’inspiration, a alors dû s’en
remettre au talent de Bahlouli qui, d’un exploit individuel sur coup
franc, a réussi à débloquer la situation (1-0). Bahlouli n’avait pas
été retenu parmi le groupe professionnel ayant écrasé Montpellier
(5-1), le soir même au Stade Gérland, pour le compte de la 10 journée de la Ligue 1 française de football. Une rencontre qui a vu un
des cinq autres Franco-Algériens de l’OL, Nabil Fékir, tirer son
épingle du jeu, en inscrivant un joli but. Certains médias locaux
n’ont pas tari d’éloges sur la performance de Bahlouli, bien qu’elle
soit intervenue avec l’équipe réserve du club, puisqu’ils ont titré :
«Bahlouli sauve l’OL».
e
e
CAN 2015
L’Afrique du Sud n’accueillera
pas la compétition
L’AFRIQUE DU SUD n’est pas
disposée à suppléer le Maroc, dans
l’organisation de la Coupe d’Afrique
des nations 2015 en janvier, dans le
cas où le pays maghrébin renonce à
accueillir ce tournoi en raison de la
propagation du virus Ebola, a
prévenu, lundi, son ministre des
Sports. «Accueillir la CAN, c’est non
et non», a tweeté le ministre Fikile
Mbalula. Le Maroc, désigné hôte du
tournoi prévu du 17 janvier au 8
février, demande un report, et la
Confédération africaine (CAF) aurait
sondé sept pays, dont l’Afrique du
Sud et le Ghana. Un responsable du
foot sud-africain, sous couvert
par solidarité avec la Libye l’an
dernier et notre budget ne nous
permettra pas d’accueillir la nouvelle
édition de la CAN. C’est absolument
impossible», a-t-il conclu. L’Afrique
du Sud, premier pays d’Afrique à
avoir organisé le Mondial de football,
en 2010, avait organisé la CAN-2013
à la place de la Libye, confrontée à
une crise sécuritaire. Les dirigeants
de la CAF ont rendez-vous le 2
novembre en Algérie pour traiter du
dossier Ebola et doivent se rendre au
Maroc le lendemain. Si le Maroc
renonce et si plus d’un volontaire se
manifeste pour le remplacer, un
tirage au sort serait organisé.
Boxe : Election du Comité exécutif de l’AIBA
La candidature du président
de la FAB confirmée
La Fédération internationale de boxe amateur (AIBA) a confirmé la candidature du président de la Fédération
algérienne (FAB) Nabil Saâdi, au Comité exécutif de l’AIBA, a appris, l’APS, auprès de l’instance algérienne. «Le
Comité d’organisation des élections du Comité exécutif de l’AIBA a validé la candidature de Nabil Saâdi comme
étant le représentant officiel de l’Algérie et écarte officiellement la candidature déposée par Abdellah Bessalem,
actuellement vice-président de l’AIBA», lit-on dans le document adressée par l’instance internationale à la FAB. Le
président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Nabil Saâdi, a déposé son dossier de candidature au poste
de membre du Comité exécutif de l’AIBA le 1 octobre. «La candidature de Nabil Saâdi a été acceptée le 6 octobre
en remplacement de celle d’Abdellah Bessalem, déclaré inéligible pour le poste de vice-président, conformément
aux articles 1 (page 7), 35 et 36 des statuts généraux de l’instance internationale», ajoute le document de l’AIBA.
Selon les statuts régissant les élections du Comité exécutif de l’AIBA, «la Fédération algérienne de boxe à toutes
les prérogatives pour nominer son candidat au poste de président, vice-président et membre du Comité exécutif de
l’AIBA». Les élections du Comité exécutif de l’AIBA auront lieu en marge des championnats du monde de boxe
(dames), prévus du 13 au 23 novembre prochain à Jeju en Corée du Sud.
Championnats arabes de cyclisme (route)
L’EN conserve son titre
La sélection algérienne de cyclisme
(cadets, juniors et seniors) a conservé son titre
de champion arabe de cyclisme sur route en
décrochant 14 médailles (8 or, 4 argent et 2
bronze) dans le cadre des championnats
arabes sur route et piste (messieurs et
dames) qui se déroulent à Annaba (9-22 oct).
L’Algérie a terminé à la première place de la
compétition devant la Jordanie avec 6
médailles (4 or, 2 argent) et le Maroc avec 10
médailles (2 or, 3 argent et 5 bronze). «Nous
sommes très satisfaits des résultats obtenus
pas nos athlètes qui ont fait preuve de courage et d’abnégation tout au long de cette compétition qui a vu la participation de plus de 300
cyclistes représentant 12 pays», a déclaré le
président de la FAC, Rachid Fezouine. Le
d’anonymat, a confirmé la réception
d’un courrier en ce sens du
secrétaire général de la CAF, Hicham
El-Amrani. Il a expliqué aux médias
sud-africains que le pays avait la
responsabilité de contribuer à la lutte
contre l’épidémie qui a déjà tué plus
de 4.500 personnes, essentiellement
en Afrique de l’ouest. «Avant même
d’examiner le dossier au ministère, je
peux vous dire sans ambigüité et
catégoriquement qu’accueillir la
compétition, c’est non, non», a-t-il
confirmé aux journalistes. «Nous
n’avons pas à notre disposition,
actuellement, les ressources pour
prendre le relais. Nous l’avons fait
président de la FAB s’est montré «très satisfait» de cette performance jamais réalisée par
les sélections algériennes de cyclisme dans
une compétition officielle. «A travers ces
résultats, nos athlètes viennent de franchir
une étape très importante dans leur cycle de
préparation. Cette performance va nous
encourager à travailler davantage en vue des
prochaines échéances», a-t- il ajouté. Les
championnats arabes de cyclisme se poursuivent à Annaba avec le déroulement des
épreuves de cyclisme sur piste (seniors,
juniors et féminine). Lors de l’édition précédente, organisée du 21 au 31 octobre 2013 à
Manama au Bahreïn, l’Algérie avait terminé à
la première place en décrochant 14 médailles
(7 or, 5 argent et 2 bronze).
er
Championnat arabe des clubs champions (dames) de basket-bball
Le GS Pétroliers termine 3
e
Les basketteuses du GS Pétroliers ont
décroché la 3 place du championnat arabe
des clubs champions, en s’imposant devant
l’équipe d’Orthodoxe de Jordanie sur le score
de 70-61, lundi à Alexandrie (Egypte), en
match de classement. Le GS Pétroliers a été
éliminé en demi-finales par le Sporting
d’Egypte (70-56), qui est opposé actuellement
à Erriadhi de Beyrouth, en finale du tournoi.
Les basketteuses du GSP s’étaient qualifiées
pour les demi-finales en s’imposant vendredi
dernier devant Smouha d’Egypte (58-56).
Auparavant, les Algériennes avaient battu El
Jazeera d’Egypte (71-48) et Homentmen du
Liban (67-65), avant d’enregistrer une défaite face à Amel Essaouira du Maroc (51-59), pour le
compte de la 3 et dernière journée de la phase de poules (groupe A). La meilleure performance
algérienne au Championnat arabe des clubs champions avait été réalisée par le NA Hussein-Dey
lors de la première édition en 1990 en atteignant la finale.
e
e
Météo
Les DEBATS
Alger
Ensoleillé
Min 22 °C
Max 32 °C
Oran
Ensoleillé
Min 20 °C
Max 33 °C
Annaba
Ensoleillé
Min 21 °C
Max 37 °C
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Journée nationale de la presse
GHIR HAK
[email protected]
L'appel de Bouteflika
aux professionnels
Le président de la République a
appelé, hier, les professionnels de la
presse en Algérie à adhérer au processus de parachèvement de l'arsenal juridique régissant le secteur de
l'Information, notamment pour ce
qui est de leur représentation au
sein de l'autorité de régulation de la
presse écrite et du conseil de déontologie
Dans un message adressé aux journalistes algériens à l'occasion de la
célébration de la Journée nationale
de la presse, le président Bouteflika
a exhorté les gens de la presse à
"adhérer au processus de parachèvement de l'arsenal juridique régissant le secteur de l'Information,
notamment pour ce qui est de leur
représentation au sein de l'autorité
de régulation de la presse écrite et
du conseil de déontologie". "Il s'agit
pour eux de pouvoir contribuer et de
participer à la promotion du métier
et à la défense de leurs acquis", a-til souligné.
"Nous avons décrété une Journée
nationale pour les gens de la presse
étant conscients du rôle de cette
catégorie dans l'effort collectif
consenti dans la construction du
pays, la consécration de la liberté de
la presse, la vulgarisation des
idéaux de justice et de droit au sein
de la société et la défense des intérêts de la patrie", a encore souligné
le chef de l'Etat.
"Notre démarche, a-t-il affirmé, intervient alors que se poursuit le renforcement du système de l'Information
par la mise en place de cadres législatifs et organisationnels nécessaires au parachèvement de son
arsenal juridique fondé sur les
normes en vigueur dans le monde".
"J'ai tenu, dès la promulgation de la
loi organique relative à l'Information,
à ce que ce cadre juridique inclue
toutes les activités relevant du secteur afin de permettre aux journalistes, aux professionnels et à tous
les intervenants d'exercer leur
métier dans le respect de la mission
qui leur est dévolue et loin de toute
surenchère, violation de la loi ou de
toute altération, des objectifs de la
profession, allant à l'encontre de
son éthique et de sa déontologie", at-il ajouté. "Associer cette journée
nationale à une référence historique
permet d'affirmer le rôle pionnier
endossé par la première vague
d'écrivains, d'intellectuels et de journalistes algériens pour l'émancipation de leur peuple et le recouvrement de sa souveraineté et de sa
liberté usurpées pendant plus d'un
siècle par le colonialisme", a soutenu le président de la République
dans son message. Le chef de l'Etat
a souligné, en outre, que le 22
octobre a été décrété Journée nationale de la presse en hommage à la
parution du premier numéro de la
revue El Mouqawama Al-djazairia
(la résistance algérienne), rappelant
que la célébration de cette journée
intervenait cette année "dans le
sillage des préparatifs de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de
libération". Il a affirmé à ce titre, que
"conformément à l'esprit de
Novembre 1954 dont nous célébrons
cette année le 60e anniversaire, les
générations présentes doivent être
en mesure d'appréhender les défis
qui se posent à notre pays dans un
contexte marqué par la dominance
de supports médiatiques aussi multiples que complexes". Le président
Bouteflika a appelé les générations
présentes à "aller au devant de ces
défis suivant la voie d'autant
d'hommes et de femmes qui ont,
grâce à leurs actes héroïques, forcé
le respect du monde entier".
R. N.
ACTU...
Accidents de la route
47 morts en une semaine
Quarante-sept personnes sont mortes
et 1 198 autres ont été blessées dans
des accidents de la route survenus
durant la période du 12 au18 octobre à
travers le territoire national, selon un
bilan rendu public hier par les services
de la Protection civile. Le bilan le plus
lourd a été enregistré au niveau de la
wilaya d'Oran avec six personnes
décédées et 42 autres blessées, suite
à 40 accidents de la circulation, a précisé la même source.
R. N.
Ouargla
Mohamed Tahmi, ministre des Sports
"Le professionnalisme n'a pas échoué"
L
e
ministre
des
Sports, Mohamed
Tahmi, a fait état
des lieux de son
secteur, hier, au centre de
presse
du
complexe
Mohamed Boudiaf à l'occasion du Forum de l'organisation nationale des journalistes
sportifs algériens. Ainsi, il
annoncera que son département a bénéficié d'une somme
globale de 410 milliards de
DA pour la réalisation de 3 638
opérations, dont 58 milliards
de DA pour le programme
complémentaire. Toutefois, le
ministre relèvera qu'il y a des
difficultés inhérentes à la mise
en œuvre du programme d'investissement du secteur des
sports et qui sont principalement liées à la difficulté de la
localisation des assiettes foncières pour les projets et la
lenteur des procédures de
transfert de ces terrains,
notamment les terrains de
nature agricole, en plus du
manque d'entreprises et de
bureaux d'étude qualifiés dans
le domaine des installations
sportives. Pour ce qui est de
l'avant-projet de la loi de
finances 2015, il notera que le
montant de l'enveloppe prévue
pour la partie équipement est
de 52, 31 milliards de DA.
L'enveloppe financière dédiée
aux grands projets du secteur
est évaluée à 225 milliards,
soit 55 % du montant global
d'investissement. Ces grands
projets comportent la réalisation des stades couverts de
Baraki (capacité de 40 000
places), de Douéra (capacité
de
40 000 places), d'Oran
(capacité de 40 000 places),
et de Tizi Ouzou (capacité de
50 000 places) en plus de
deux autres de la même capacité à lancer incessamment à
Constantine et Sétif. Il y aussi
sept centres de regroupement
de l'élite dont un à Souidania
qui connaît un retard considérable dans les travaux. Il dira
aussi que son département
tient à réhabiliter les centres
déjà existants qui sont ceux de
Tikdja, Seraïdi et Chlef. Un
projet lui tient aussi à cœur,
c'est la restructuration du complexe sportif du Caroubier (exDNC) et qui inclura une salle
ominisports de 17 000 places
et une piscine olympique de 5
000 places.
Sur un autre volet, le
ministre abordera la situation
du football professionnel et
énumérera toutes les aides
accordées à ces clubs dans le
programme de leur accompagnement dans le professionnalisme, refusant de croire à
un échec de ce nouveau mode
de gestion du football dans
notre pays. Ainsi, il rappellera
que l'ensemble des clubs professionnels (38 à ce jour) ont
bénéficié d'un
milliard de
centimes pour l'achat d'autobus, alors qu'il y a eu aussi
des frais de déplacement par
avion qui ont été supportés par
le département des sports. Les
frais d'hébergement des
jeunes catégories de ces clubs
professionnels ont bénéficié
des aides du ministère qui leur
a accordé une enveloppe de
379 000 00 DA. Toutefois,
toutes ces aides sont soumises à des conditions particulières, puisque chaque club
devra présenter son bilan pour
bénéficier de l'aide de l'Etat. Il
réfutera, à cet égard, ce qui se
dit, à savoir que le ministère
fait dans la politique pour sauver ces clubs déficitaires. "
Nous ne faisons pas dans la
politique, mais nous avons une
politique de sports en aidant
les clubs qui se conforment à
la réglementation et dont la
comptabilité est claire", dira
Tahmi. Interpellé sur le sujet
de la candidature de l'Algérie
pour la CAN 2015 après le
désistement du Maroc, ou la
demande de report formulé
par cette dernière, Tahmi indiquera que notre pays ne se
présentera pas pour cette édition et qu'il n'a nullement l'intention de le faire pour un certain nombre de facteurs. Un
autre sujet d'actualité a été
relevé par un confrère concernant le rôle du département
des sports dans le règlement
du conflit et le bras de fer
engagé entre le président de
la FAF, Raouraoua et celui de
la JSK, Hannachi. Il qualifiera
ce qui s'est passé de regrettable, mais indiquera qu'il ne
compte pas s'interposer.
Anouar M.
Un commissaire de police
se tue avec son arme
Un jeune commissaire est décédé,
hier, dans son bureau après s'être
"
blessé mortellement avec son arme de
service ", a rapporté TSA, citant une source proche de la direction générale de la
Sûreté nationale (Dgsn).
" Il s'agit d'un incident de tir ayant eu
lieu dans son bureau ", assure-t-elle avant
d'ajouter : " Le parquet a été informé et
une enquête judiciaire a été ouverte pour
mettre toute la lumière sur cette affaire ".
Selon d'autres sources concordantes, le
jeune commissaire se serait suicidé.
Sûreté nationale
Lancement du premier
programme radio
Le premier programme radio de la
Sûreté nationale a été lancé hier à travers
les ondes de la Radio nationale dans le
cadre de la mise en oeuvre de la politique
de communication qui repose sur la triptyque information-interactivité-sensibilisation. Dans une allocution lue au nom du
directeur général de la Sûreté nationale,
Abdelghani Hamel, le directeur de la communication et des relations publiques de la
Dgsn,le commissaire divisionnaire, Djilali
Boudalia, a affirmé que le projet d'une
radio de la Sûreté nationale se proposait
de mieux refléter les actions de sensibilisation et de prévention entreprises par la
Sûreté nationale depuis quatre années. Il
s'agissait pour nous de créer une information spécialisée visant à transmettre au
citoyen le message fort que la sécurité
était "l'affaire de tous", a-t-il dit, se félicitant
d'un saut qualitatif opéré en matière de
communication institutionnelle.Il a rappelé,dans le même contexte, les différents
supports médiatiques créés par la Dgsn
afin d'encourager l'interactivité avec le
citoyen, citant les pages officielles de la
Sureté nationale sur les réseaux
Facebook et Tweeter ainsi que la revue
périodique de la police. Il a mis en avant le
timing du lancement de ce programme qui
coïncide, a-t-il dit, avec la célébration de la
Journée nationale de la presse et intervient la veille de la célébration du 60e
anniversaire du déclenchement de la
Révolution de la libération nationale, soulignant, au passage, que la radio de la
Sûreté nationale était une expérience
pionnière dans le Maghreb.
R. N.
Mois de septembre 2014
S
Le plus chaud enregistré dans le monde depuis 1880
eptembre 2014 a été le mois de septembre le plus chaud du monde sur terre
et à la surface des océans depuis le
début des relevés de température en 1880, a
annoncé lundi dernier l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA). "C'est
également le 38e mois de septembre consécutif
durant lequel la température globale terrestre a
été au-dessus de la moyenne du XXe siècle", a
précisé la NOAA. La dernière fois que la température moyenne dans le monde en septembre a
été en-dessous de la moyenne remonte à 1976.
Le mois dernier, la température moyenne à la
surface des océans et des terres s'est établie à
15,72 degrés Celsius, soit 0,72 degré au-dessus
de la moyenne du XXe siècle (15 degrés). Avec
septembre 2013, ils figurent parmi les six plus
chauds mois de septembre jamais enregistrés.
En 2014, mai, juin, août et septembre ont été les
mois les plus chauds jamais enregistrés. A l'exception de février, tous les autres mois ont été
parmi les quatre plus chauds jamais enregistrés
pour chacun d'entre eux, précise la NOAA. Sur
les terres partout dans le monde, les tempéra-
tures ont été plus chaudes que la moyenne,
excepté dans le centre de la Russie et certaines
parties orientales et du nord du Canada. "Les
records de chaleur ont été enregistrés en particulier dans le Nord de l'Afrique occidentale, les
régions du
littoral du sud-est de l'Amérique
latine, le sud-ouest de l'Australie, des régions du
Moyen-Orient et quelques régions d'Asie du sudest". A la surface des océans, la température en
septembre 2014 a été globalement 0,66 degré
au-dessus de la moyenne du XXE siècle, qui était
de 16,2 degrés.
R. A.