Cherchez l`erreur - Le lavage de vitre

Transcription

Cherchez l`erreur - Le lavage de vitre
C h e rc h e z l ’e r re u r
Le lavage de vitres en hauteur
Simulation
François et
Éryck ont bien
l’intention de
faire briller les
carreaux !
Toutefois, il ne
faudrait pas que
l’exercice se fasse
au détriment
de leur propre
sécurité. Pour
les besoins
de notre
démonstration,
ils ont accepté
de commettre
quelques
imprudences.
Pouvez-vous
Photo : Denis Bernier
dire lesquelles ?
Automne 2007
Prévention au travail
5
Les erreurs
1
La position de François est pour le
moins périlleuse. Pense-t-il pouvoir
laver toutes les vitres sans déplacer
la plateforme ?
2
Éryck semble compter sur un seau
pour le retenir en cas de chute. Ah,
la pensée magique…
4
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2
1
3
3
Photos : Denis Bernier
5
François, lui, s’est attaché de la
bonne façon, c’est-à-dire avec un
coulisseau, mais un rien trop bas
sur la corde d’assurance.
4
Il porte son harnais. Bravo ! Si la
bretelle était sur l’épaule, ce serait
encore mieux.
5
La corde d’assurance est trop courte.
Elle doit toucher le sol.
6 François
et Éryck sont coupés du
monde sur leur plateforme. Et aucun
système de communication n’assure
la liaison !
les cordes d’assurance doivent être fixés
à des points d’ancrage distincts sur le
toit du bâtiment. Ces derniers sont
coulés dans le béton de la construction
ou boulonnés à travers la structure du
toit. Ils doivent résister à la corrosion et
être en nombre suffisant pour couvrir
toutes les surfaces de travail. Les cordes
d’assurance doivent atteindre le sol.
Protection individuelle
Dans le cas d’un travail en hauteur sur
une plateforme suspendue par deux
câbles d’acier, le Règlement sur la santé
et la sécurité du travail prévoit le port
d’un harnais de sécurité relié à un cordon d’assujettissement muni d’un absorbeur d’énergie, attaché à la corde
d’assurance à l’aide d’un coulisseau
(placé à la hauteur de la tête). En cas de
chute, le coulisseau se bloque et limite
la hauteur de la dégringolade, qui ne
doit pas être supérieure à 1,2 mètre.
Idéalement, les travailleurs devraient
porter sur eux en tout temps un étrier
de sécurité (relief step), conçu pour soulager la pression sur les artères lorsqu’ils sont suspendus dans un harnais à
la suite d’une chute. Ce petit accessoire
pourrait leur sauver la vie en attendant
les secours.
Finalement, les travailleurs doivent
porter des chaussures de sécurité. Chapeau et crème solaire sont de rigueur
pour tout travail à l’extérieur. PT
Les corrections
Julie Mélançon
Tout d’abord, François et Éryck se
contentent de laver les vitres qui sont
devant eux. La contorsion, très peu
pour leurs muscles ! Ils sont en communication avec une personne se trouvant sur le toit du bâtiment et prête à
intervenir en cas d’urgence.
La plateforme est suspendue à
l’aide de deux consoles transportables
selon les besoins, composées de poutres
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Prévention au travail
Automne 2007
installées en porte-à-faux directement
sur le toit et auxquelles sont fixés des
contrepoids. Chaque console doit avoir
une résistance suffisante pour supporter
les charges suspendues et assurer un
facteur de sécurité de 4 par rapport au
moment de renversement. Elles doivent
aussi être pourvues de tirants (câbles
d’acier) d’une résistance suffisante pour
les retenir aux ancrages. Les tirants et
Nous remercions le personnel de l’entreprise
Entretien McGill inc., pour sa collaboration :
Gilles Martel, président, et Marc Martel, directeur des opérations. Et nos deux figurants,
François Lavigne et Éryck Thauvette.
Nos personnes-ressources : Yvon Papin, conseiller à la Direction de la prévention-inspection,
Jacques St-Amour, inspecteur à la Direction régionale Montréal 3, Julian Samson, inspecteur,
et Louis Verville, ingénieur et inspecteur à la
Direction régionale de Saint-Jean-sur-Richelieu,
tous de la CSST.

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