Un geste de générosité incroyable
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Un geste de générosité incroyable
BIEN PUBLIC 16/11/15 - QUESTIONS A CLAIRE CHAZAL « Un geste de générosité incroyable » Vous êtes contente du score atteint par la pièce des présidents ? « Oui nous sommes tous satisfaits. Surtout pour les associations. J’étais là pour la fondation Curie et les chercheurs qui travaillent pour trouver des solutions, des traitements contre les cancers. Mais il y avait une atmosphère spéciale aujourd’hui, puisque nous sommes seulement deux jours après les attaques qui ont ensanglanté Paris. Tout le monde se sent concerné et cela a peut-être favorisé l’élan de solidarité et suscité ce geste de générosité incroyable. » Quel est votre sentiment après les attentats en plein cœur de Paris ? « On a été fauché une nouvelle fois par cette barbarie. Je suis atterrée par ces dangers qui nous ont touchés au cœur. Confusément, on savait que les risques étaient très grands, les autorités ne l’ont jamais caché, mais on se dit toujours qu’on va être épargné. Malheureusement c’est arrivé. C’est un terrorisme de masse, aveugle, sans cible réelle et c’est chez nous… C’est évidemment une horreur et une grande peur qu’il faut maîtriser, combattre. L’idée d’avoir maintenu cette vente malgré ce contexte terrible, c’était important. Notre seule façon de résister à tout ça, c’est de continuer à vivre comme nous vivions avant et à témoigner par nos professions, notre activité, nos passions, l’amitié que l’on cultive. C’est beau qu’une femme française, concernée comme nous par ces événements, ait eu ce geste de générosité. C’est un record formidable pour les chercheurs et les familles de victime. » Vous vous attendiez à un tel chiffre ? « On savait que le record était d’environ 400 000 € et notre envie était d’aller plus loin, mais je ne m’attendais pas à ce chiffre. Je suis très touchée d’avoir été là. C’est la première fois de ma vie, que je viens à Beaune et je suis très heureuse pour les chercheurs. Ils étaient fous de joie de penser que leurs travaux essentiels vont être financés. Évidemment, il leur faut beaucoup d’argent, mais c’est la seule façon de vaincre cette maladie. Il faut aussi lutter contre les accidents cardio-vasculaires (AVC). Tout le monde est concerné par ces risques quel que soit son âge. »