Tendances à suivre Commandant Custo

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Tendances à suivre Commandant Custo
lifestyl e
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JARDI NS
13
Le parc attrayant du château
Tendances à suivre
Mal gré l'i nsi stance du
froi d et de l a gri saill e,
l a sai son des jardi ns
s' écl ot à grandes
envol ées.
(rogaart) − Jusqu' à un passé
très récent, le jardinage dans
notre humide patrie relevait du
domaine des ouvriers retraîtés
et des femmes au foyer rassemblés au sein du "Coin de Terre et
de Foyer" ou "Gaard an Heem",
puissantlobbysousla convoitise
de politicien−ne−s populistes.
l' on a pu constater dans d' autres
pays européensl' émergence d' un
mouvement de jardinage plus
proche du paysagis me et
du
de subsistance.
Partant de la
Grande−Bretagne, où l' aménage-
ment de jardins a toujours été
une des toutes premières acti-
vités de loisir de la bourgeoisie,
le mouvement du "nouvel Eden"
au pas de la porte s' est égale-
de campagne jusqu' aux
bourgeois−bohémiens
urbains
avec leurs petits coins verts de
terrasses ou d' arrière−cour. De-
puis on observe la prolifération
de festivals de jardins, du presti-
gieux et très artistique festival
des jardins de Chaumont−sur−Loi-
re jusqu' aux manifestations plus
ludiques à SchlossIppenburg.
Le Luxembourg atout de suite
jardins plus élaborés. Des pépi-
ger et sont spécialisés dans un
certain
domaine,
comme les
cactées d' Ersange, les roses an-
fleuristes...
Une autre asbl qui s' occupe de
l' aménagement du territoire au
sens plus large est "Stad a Land".
Dans la continuité du festival de
l' année dernière, elle a pris en
main d' organiser, àl' exemple d' u-
ne belle tradition britannique, un
week−end "Jardins
Luxembourg".
Il
Ouverts au
s' agira
donc
de jardins
illustré
par
tion et vente de plantes, d' arbustes, de mobilier et d' art du jar-
din. Cette manifestation est orga-
nisée par une nouvelle asbl, "Tendances Jardins", dont les fonda-
teurs sont issus dela branche.
MODE
Dal mau s' affir me
co mme l' avant−garde de
l' exportati on.
Maisil a surfinéles chemises des
gures emblématiques des années
faiblesses extérieures qu' à ren-
forcer leur fort intérieur − laisse
motifs décoratifs indiens, des fi-
60 et des patchworks avec des
matériaux nontextiles.
Contrairement
au
couturier
haut de gamme de la ville de A
Coruña, Adolfo Dominguez− dont
une place aux nouveaux venus
la fir me est d' ailleurs en passe
posent des alternatives au main-
fiel − oules collègues barcelonais
à des prix accessibles aux bour-
pas lancé dans une politique de
excentriques. Parfois ceux−ci prostreamde " H&M" ou "Bennetton"
ses des communs mortels.
Prophète àl' étranger
Par mi les plus jeunes en passe
de découvrir les tentations in-
contournables dela modela mar-
que"Custo Barcelona" fait actuel-
lement des ravages. C' est Custo-
d' être gobée par la chaîne Corte-
" Mango" ou"Zara", Custo ne s' est
filiales spécifiques ni dansla ven-
te par correspondance via Inter-
net. Curieusement, en Espagne
on a plus de difficulté à dénicher
les chemises multicolores qu' à
l' étranger. L' exportation vers les
Etats−Unis est le pilier essentiel
dela politique commerciale avec
7 milliards de pesetas. L' actrice
dio Dal mau, fondateur avec son
Julia Roberts est d' ailleurs l' une
qui depuis 1996 est en train de
la marque barcelonaise.
cain avec la marque désor mais
une branche oùl' éthique est sou-
frère de cette nouvelle marque,
percer le difficile marché amérimythique de "Custo".
des ambassadrices premières de
Le marché textile est en fait
vent remise au second rang. On
Custo s' est inspiré de la mode
se rappelleles sincères et malha-
fistes californiens des années 80.
racistes de Tommy Hilfiger qui
post−hippie des chemises de sur-
ner
kuli nari schen
Entde-
ckung führen. So vor kur-
ze m geschehen, bei ei ne m
Ausfl ug i n den deutsch−
burg. Dort befi ndet si ch i n de m kl ei nen Ort Si nspelt di e
Auberge Altri nger. Ei n Famili enbetri eb mit Terrasse i m
Grünen, di e zu m Ver weil en auffordert. Das Restaurant
bi etet neben kl assi schen Geri chten und Eifel er Spezi a-
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Tendances jardins 25.− 27. 5.:
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470,−) und Forell enfil ets aus ei gener Zucht auf Spi nat i n
Senfsoße (LUF 490,−). Dazu natürli ch ei ne Fl asche vor-
la
classe
moyenne blanche, étaient égale-
dans une unifor misation post−
intéressé−e−s plus à effacer leurs
nahe deutsche Grenzgebi et
kann i mmer wieder zu ei-
zügli chen deutschen Ri esli ng (LUF 520,−). Man war si ch
ei ni g, dass es di ese Art von Gasthäusern i st, di e man i n
Luxe mburg l ei der vergebli ch sucht.
ment portés par des Noirs. Rai-
"Beach Boys" par des ajouts de
maoiste, le matraquage médiati-
(thor) − Ei ne Rei se i n das
auralieules 16 et 17 juin, nous y
tifs,
sation du marché des textiles
que des jeunes et moins jeunes −
Voll werti ge Küche
reviendrons.
fait que ses nobles habits spor-
Commandant Custo
mode (textil e). Custo
ni sés pendant l a durée de l' expositi on.
Clement est prévu pour novem-
déplorait à la télé américaine le
l a mondi ali sati on de l a
De no mbreux ateli ers, co mme l' os mothèque, l' ateli er du
petit parfu meur et des vi sites−découvertes seront orga-
l uxe mburgi schen Naturpark zwischen Vi anden und Bit-
que, puisqu'il s' agit d' une exposi-
(prêts−à−porter) ne s' enfonce pas
ma, l e mé molfactif et des coll ecti ons de fl acons.
Raymond
Le premier événement prend
l' un des épi centres de
co mme l es orgues él ectroni ques à parfu ms, l es odora-
maîtriser. La publication d' un ou-
l' allure plus mercantile et prati-
(roga) − Pour que la mondiali-
d' entre eux est ill ustré par des ani mati ons ori gi nal es,
de coins de terre qu'ils sauront
Tendancesjardi ns
L' Espagne est devenue
tes for mes de fl acons et l' uni vers du parfu m. Chacun
pourront s'inscrire
bre. La manifestation originale
année.
de l a parfu meri e, l es méti ers de l a créati on, l es différen-
au public, à un flux de visiteurs−
durable,
événement sefassent sentir cette
dans l e musée d' hi stoire naturell e entre l e 1 1 mai et l e
liers, nor malement inaccessibles
vrage
étonnant queles séquelles de cet
600. 000 vi siteurs. Cette expositi on réali sée par l es pro-
d' ouvrir des jardins de particu-
Malgré certains excès ésotéri-
n' est donc pas
on iti nérante Parfu m ait pu accueillir en France pl us de
26 août. Ell e aborde quatre thè mes essenti el s: l' hi stoire
lier de jardin, des artistes, des
pour une visite guidée d' autant
ques, le festival a été un succès
pas étonnant que l' expositi-
Mais aussi des fir mes de mobi-
"Jardins à suivre" organisé l' an
grammes "Leader" de l' Oesling.
des citoyens. Il n' est donc
fessi onnel s de l a branche, sera présentée à Luxe mbourg
pervivumde Hollande.
ses intéressé−e−s. Les amateurs
dernier dans le contexte des pro-
l es
ciennes de Mal médy ou les sem-
subi l'irruption de l' avant−garde
paysagiste parle biais dufestival
que
nari nes aussi l'i magi nati on
niéristes et jardiniers d' abord,
dont certains viennent del' étran-
Süsski nd
parfu ms ani ment outre l es
on−vente pour les amateurs de
que de l' agriculture maraîchère
et il
tri ck
Il s' agit en fait d' une expositi-
éclairée, des bourgeois aux ma-
Depuis une dizaine d' années,
ment depui s l e li vre de Pa-
station.
"lifestyle" culturel post moderne
noirs
(rg) − Ce n' est pas seul e-
servira de cadre à cette manife-
ment emparé de l' avant−garde
Le nouvel Eden
Senteurs et senti ments
d' Erpeldange (près d' Ettelbruck)
biles déclarations ouvertement
son évidente pour boycotter une
telle entreprise.
Mais pratique-
ment toutes les multinationales,
de Nike à H&M en passant par
Bennetton, continuent de faire
coudre et assembler leurs pro-
duitstextiles dans divers pays du
Lesfûts de Di onisos
conditions
que,
tiers monde ou del' Est, sous des
scandaleuses.
sociales
(rg) − La viti culture bi ol ogi-
souvent
ve souvent des do mai nes
confecti-
conventi onnel s offrant un
onnés en Espagne, enItalie et en
France,
main
quitte à recourir à la
d' oeuvre
spécialisée
spécifiques
pour
thailandaise
des travaux
d' estampe.
Ren-
seignement pris auprès de la
branche espagnole de la campa-
en
ti on spectacul aire. On trou-
les habits de "Custo Barcelona"
exclusivement
margi nal e
Espagne, subit une évol u-
Custodio Dal mau insiste que
sont
très
produit de ni che bi o, mai s
aussi de nouveaux do mai nes enti ère ment consacrés à l a
bi ol ogi e. Co mme dans l' appell ati on Val depeñas, dans l a
parti e sud de l a Mancha, ce " Di oni si o de Nova Di oni sos".
Enti ère ment
bi ol ogi que
(site
www.agrobi o−di oni sos.
gne pour les textiles " madein di-
co m), l e do mai ne de 27 ha présente un vai sseau de
l' on ne peut reprocher des prati-
chêne de l' Alli er et a méri cai ns, ce mill ési me 1 997
gnity"
(www
. cleanclothes. org),
ques sociales douteuses à Custo.
L' on peut donc provisoirement
les acheter sans remords, quitte
àrester vigilant, commeil se doit
dans le contexte de la globali-
sation.
proue déno mmé Di oni sos Cri anza. El evé en fûts de
présente d' e mbl ée un côté un peu trop boi sé. Non-
obstant, il s' affir me en bouche avec des notes très
fruitées et agréabl es, des arô mes de vanill e et de cacao
et un ense mbl e pui ssant, mai s très bi en équili bré. Pour
un pri x de 1 200 Ptas, c' est un fl euron de l a nouvell e viti-
culture bi ol ogi que.

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