la coche pelton : un nouveau groupe de production d

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DOSSIER DE PRESSE
Décembre 2015
TARENTAISE (SAVOIE, 73)
EDF investit pour les énergies renouvelables
LA COCHE PELTON :
UN NOUVEAU GROUPE DE PRODUCTION
D’HYDROELECTRICITE
N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité.
CONTACTS
EDF Unité de Production Alpes
37 Rue Diderot
38040 GRENOBLE CEDEX
Capital de 930 004 234 euros
552 081 317 R.C.S. Paris
hydro-alpes.edf.com
Presse
04 76 20 97 50
[email protected]
DOSSIER DE PRESSE
Décembre 2015
COMMUNIQUE DE SYNTHESE
NOUVEAU GROUPE DE PRODUCTION D’HYDROELECTRICITE DE LA COCHE
Les travaux préparatoires bientôt terminés
Situé dans la vallée de l’Isère, en Tarentaise (Savoie), le projet « La Coche Pelton » vise à construire, sur le
site de production hydroélectrique existant de La Coche, une nouvelle centrale extérieure qui augmentera
de 20 % la puissance totale de l’aménagement. Avec 240 MW, ce nouveau groupe de production sera le
plus puissant de type « Pelton » en France. Le point sur l’avancée de ce chantier d’envergure.
Le projet suppose un réaménagement complet du site extérieur avec la construction d’un bâtiment
d’exploitation, d’un nouvel atelier et de la centrale qui abritera le nouveau groupe de production. Soucieux de
garantir l’intégration paysagère du projet et son insertion dans le patrimoine industriel de la vallée, EDF a porté une
attention toute particulière à l’architecture de l’ensemble.
D’une surface de 1200 m² sur deux étages, le bâtiment d’exploitation est maintenant terminé et opérationnel.
Depuis le printemps 2015, il accueille les nouveaux bureaux des équipes d’exploitation, un réfectoire, des
vestiaires, des salles de réunion et la nouvelle salle de commande des installations de production. L’ancien
bâtiment a, quant à lui, été déconstruit.
Par ailleurs, d’importantes opérations de sécurisation du site ont été menées. La falaise en surplomb de la zone
de chantier a été sécurisée grâce à la pose de filets de protection et au minage de plusieurs blocs rocheux. Des
terrassements préparatoires ont été réalisés au niveau de ce qui deviendra l’entrée de la future galerie d’accès
souterraine. Une paroi clouée à été mise en place pour assurer la stabilité du talus.
Dès le début de l’année 2016, la construction de la nouvelle centrale va démarrer. Des terrassements et des
fondations sur pieux forés seront réalisés. La falaise va faire l’objet d’un re-profilage afin de pouvoir venir ancrer
dans la roche la future centrale. Au printemps 2016, le creusement de la galerie d’accès débutera.
Cet ambitieux projet de développement de l’hydroélectricité, première des énergies renouvelables au monde, est
l’un des plus importants actuellement menés par EDF en France. Le nouveau groupe de production permettra de
produire chaque année environ 100 GWh supplémentaires, soit l’équivalent de la consommation domestique de
plus de 40 000 habitants. Il permettra d’améliorer la capacité de la centrale à répondre aux brusques variations de
la demande en électricité, tout en facilitant les opérations de maintenance.
Avec 150 millions d’euros investis, c’est également une opportunité de dynamiser l’économie et l’emploi dans
la vallée de la Tarentaise.
Il s’inscrit dans le programme de développement de l’hydroélectricité mené par EDF en France et dans le monde, à
travers l’optimisation d’aménagements existants ou la création de nouveaux projets, avec pour objectif
l’exploitation optimale et sûre de la première énergie renouvelable au monde.
N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité.
CONTACTS
EDF Unité de Production Alpes
37 Rue Diderot
38040 GRENOBLE CEDEX
Capital de 924 433 331 euros
552 081 317 R.C.S. Paris
hydro-alpes.edf.com
Presse
04 76 20 97 10
[email protected]
La Coche Pelton : le groupe de production d’hydroélectricité le plus puissant de France
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Décembre 2015
SOMMAIRE
1. UN AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE STRATEGIQUE
4
L’aménagement aujourd’hui : un fonctionnement original
4
L’aménagement existant de La Coche : chiffres clés
5
2. UN PROJET AMBITIEUX DE DEVELOPPEMENT DE L’HYDROELECTRICITE
6
De nombreux atouts
6
Le groupe de production de type Pelton le plus puissant de France
7
L’ambition architecturale : garantir l’intégration paysagère du projet
8
Chiffres clés du projet de nouveau groupe de production
9
Planning prévisionnel
9
Une ingénierie intégrée
9
3. ACTUALITE DU PROJET
10
Le bâtiment d’exploitation accueille les équipes depuis le printemps 2015
10
Déplacement du poste d’alimentation électrique
11
Construction de la nouvelle centrale : début des travaux en 2016
11
4. LA MAITRISE DU CHANTIER : LES GRANDES PRIORITES D’EDF
12
Assurer la sécurité de tous
12
Limiter les incidences pour les riverains
12
Limiter les effets sur l’environnement
13
5. CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL DU TERRITOIRE
15
6. S’INFORMER PENDANT LES TRAVAUX
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ANNEXE – EDF, PREMIER PRODUCTEUR EUROPEEN D’HYDROELECTRICITE ET
INDUSTRIEL DE PROXIMITE
17
Une implantation de longue date dans la vallée de la Tarentaise
17
Accompagner le développement des territoires
17
Investir pour la maintenance et l’optimisation des installations
18
L’Unité de Production Hydraulique Alpes
18
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1. UN AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE STRATEGIQUE
L’aménagement aujourd’hui : un fonctionnement original
L’aménagement hydroélectrique de La Coche se situe à l’entrée de la vallée de la Tarentaise, en Savoie. Il s’agit
d’une Station de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) mise en service en 1976. L’aménagement se
compose d’une retenue supérieure, la cuvette de La Coche, d’une retenue inférieure, le barrage
d’Aigueblanche, et d’une centrale souterraine équipée de 4 groupes de production réversibles. Lors d’un besoin
en électricité, l’eau de la retenue de La Coche est turbinée pour produire de l’électricité, puis rejetée dans le
barrage d’Aigueblanche. En période creuse, l’eau est pompée et remontée dans la retenue de La Coche,
reconstituant ainsi un stock d’énergie potentielle, disponible à tout moment, très rapidement, pour répondre aux
pics de consommation.
La cuvette de La Coche est alimentée par des captages
d’eau provenant de différents affluents de l’Isère : 8
prises d’eau et 28 km de galeries permettent de capter
un bassin versant de 250 km² au total. Ces apports d’eau
sont particulièrement importants en période de fonte des
neiges.
L’eau retenue dans le barrage d’Aigueblanche alimente
également la centrale de production hydroélectrique de
Randens, via une galerie souterraine qui traverse la
montagne, avant d’être rejetée dans l’Arc.
4
DOSSIER DE PRESSE
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L’aménagement existant de La Coche : chiffres clés

Mise en service : 1976

Un aménagement de « haute chute » : 900 m de dénivelé entre la
retenue supérieure et la centrale

Près de 30 km de galeries

8 prises d’eau

Un bassin versant de 250 km²

2 retenues : la cuvette de La Coche et le barrage d’Aigueblanche

1 centrale souterraine équipée de 4 groupes de production
réversibles de type « Francis »

320 MW de puissance totale (4 groupes de 80 MW)

Production annuelle moyenne : environ 550 GWh, ce qui représente
la consommation résidentielle d’environ 225 000 habitants, soit plus
de la moitié de la population de la Savoie.
Centrale actuelle de La Coche
© EDF – Dominique Guillaudin
Un concept pionnier et innovant
La STEP de La Coche a été construite dans les années 70, dans un contexte favorable à l’expérimentation
du pompage – turbinage. Elle a servi de modèle à la construction d’importants aménagements ultérieurs,
dont la STEP de Grand’Maison en Isère, aujourd’hui la centrale hydroélectrique la plus puissante de France
(1800 MW).
De gauche à droite : la salle des machines en construction, la salle des machines et la salle des robinets de la centrale souterraine
© EDF – UP Alpes, Lionel Astruc
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2. UN PROJET AMBITIEUX DE DEVELOPPEMENT DE
L’HYDROELECTRICITE
De nombreux atouts
De 2013 à 2019, EDF réalise, sur le site de La Coche, la construction d’un groupe de production
d’hydroélectricité, abrité dans une nouvelle centrale extérieure. Il sera équipé d’une turbine de type « Pelton » et
fonctionnera uniquement en turbinage, pour produire de l’électricité. Cet ambitieux projet représente un
investissement de 150 millions d’euros et environ 5 ans de travaux. Il comporte de multiples atouts et
permettra :

De participer à la sécurité d’approvisionnement du réseau électrique français, à travers :
 une augmentation de 20 % (64 MW) de la puissance disponible très rapidement pour répondre aux
pics de consommation,
 une réponse plus modulable aux besoins en électricité,

D’augmenter de 100 GWh par an la production annuelle de l’aménagement, ce qui correspond à la
consommation domestique de 40 000 habitants (la vallée de la Tarentaise) ;

D’optimiser les conditions d’exploitation de l’aménagement et de faciliter les opérations de
maintenance. Complexes sur des groupes réversibles souterrains, elles sont pourtant nécessaires en
raison du caractère très abrasif de l’eau chargée en sédiments. La maintenance du nouveau groupe de
production, de type « Pelton », construit dans une centrale extérieure, sera plus simple et plus rapide,
permettant une meilleure disponibilité de l’aménagement pour répondre aux besoins en électricité ;

De développer l’hydroélectricité, première des énergies renouvelables dans le monde ;

De contribuer à dynamiser l’économie locale.
Ce projet s’inscrit dans le vaste programme de développement de l’hydroélectricité mené par EDF en France et
dans le monde, à travers l’optimisation d’aménagements existants ou la création de nouveaux projets, avec pour
objectif l’exploitation optimale et sûre de la première énergie renouvelable au monde. Il s’agit d’un des plus
importants projets de développement de l’hydroélectricité actuellement mené par EDF en France.
Ce projet est réalisé dans le cadre de la loi POPE (loi de Programme fixant les Orientations de la
Politique Energétique). Promulguée en 2005, elle vise notamment à favoriser le recours aux énergies
renouvelables, en permettant au concessionnaire d’un aménagement hydroélectrique d’augmenter la
puissance installée dans la limite de 20 %, par une procédure administrative simplifiée.
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Le groupe de production de type Pelton le plus puissant de France
Le projet consiste à installer, dans une centrale extérieure construite sur le site existant de La Coche, un nouveau
groupe de production d’une puissance de 240 MW, c’est-à-dire le plus puissant de ce type en France. Equipé
d’une turbine « Pelton », il sera raccordé sur l’alimentation en eau de l’aménagement existant :
-
en amont, un raccordement sur le puits blindé qui alimente l’usine souterraine existante de La Coche puis
une conduite forcée souterraine de 250 m de long acheminera l’eau vers la nouvelle centrale ;
-
en aval, l’eau sera restituée dans la galerie qui mène jusqu’à la centrale de Randens.
Ce nouveau groupe de production fonctionnera en turbinage uniquement, c’est-à-dire pour produire de
l’électricité. Il permettra notamment de turbiner les apports d’eau importants amenés par le réseau de captages
lors de la fonte des neiges.
La turbine Pelton sera équipée d’un revêtement spécifique lui permettant de mieux résister à l’abrasion des eaux
chargées en sédiments, et sera plus facile à entretenir ou à remplacer que les turbines Francis de la centrale
souterraine existante.
Dans le cadre de ce projet, c’est l’ensemble du site hydroélectrique de La Coche qui fait l’objet d’un
réaménagement, en lieu et place des bâtiments actuels. Le futur complexe se composera de trois bâtiments : la
centrale de production, un bâtiment d’exploitation et un atelier.
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L’ambition architecturale : garantir l’intégration paysagère du projet
Soucieux de garantir l’intégration paysagère du projet et son insertion dans le patrimoine industriel de la vallée,
EDF a porté une attention toute particulière à l’architecture de l’ensemble, avec la volonté de créer un bâtiment
emblématique d’une production d’énergie renouvelable.
A l’issue d’un concours d’architectes et d’échanges avec les acteurs du territoire, le projet architectural retenu a été
guidé par la volonté d’intégrer pleinement les bâtiments dans le paysage de montagne. Un habillage en acier autopatiné a été choisi pour rappeler la roche environnante. De grands châssis en verre évoquent la lumière et la
transparence de l’eau, et des toitures végétalisées complètent l’intégration de l’ensemble.
Architecte : Ritz Architecte / Infographie : atelier 3d6t / Illustration non contractuelle
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Chiffres clés du projet de nouveau groupe de production

Puissance : 240 MW

Débit maximum turbiné par le nouveau groupe Pelton : 28 m /s

150 millions d’euros investis

Environ 5 ans de travaux

Jusqu’à 200 personnes sur le chantier
3
Planning prévisionnel
Les travaux se dérouleront sur environ 5 ans, en plusieurs phases, pour une mise en service prévue en 2019 :
Une ingénierie intégrée
La maîtrise d’œuvre de ce chantier sera assurée par le Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF (CIH) basé au
Bourget du Lac, en Savoie. Il s’agit du centre d’ingénierie intégré d’EDF qui allie une haute expertise à la
connaissance pointue de la conduite et de la maintenance des ouvrages. C’est une équipe d’une trentaine de
personnes qui a travaillé sur les études et la conception du projet et assure le pilotage et le suivi du chantier.
Cette ingénierie intégrée permet au groupe EDF de concevoir, développer et mettre en œuvre d’importants projets
de développement de l’hydroélectricité, un savoir-faire qu’il exporte à travers de nombreux projets dans le monde.
Fort d’une solide expérience et expertise dans le domaine de l’hydraulique depuis plus de 60 ans, le
Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF rassemble dans une même unité toutes les compétences d’EDF
en matière d’ingénierie hydraulique. Avec 7 sites permanents et 900 chefs de projet, ingénieurs et
techniciens, il exerce son activité sur l'ensemble du territoire français, au plus près de ses clients. Son
expertise, fondée sur la connaissance poussée de la construction des ouvrages, de leur conduite et de leur
maintenance, s’exerce dans la maîtrise d’œuvre de projets hydrauliques en France comme dans le monde.
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3. ACTUALITE DU PROJET
Le bâtiment d’exploitation accueille les équipes depuis le printemps 2015
Depuis le printemps 2015, les équipes d’exploitation ont investi leurs nouveaux bureaux. Premier né du futur
complexe, le bâtiment d’exploitation abrite, sur 1200 m² et deux niveaux, des bureaux, un réfectoire, des vestiaires,
des salles de réunion et la nouvelle salle de commande des installations de production. Un parking semi-enterré
permet également d’accueillir une quinzaine de véhicules.
©
En cours de certification HQE (Haute Qualité Environnementale), ce bâtiment a été conçu pour assurer un
confort optimal en termes d’ambiance thermique et sonore. Une attention particulière a été portée à son écogestion, avec par exemple une production de chauffage par pompe à chaleur sur sondes géothermiques, ainsi qu’à
son éco-conception (toiture végétalisée, isolation thermique de l’enveloppe, maîtrise des intrants solaires).
Les anciens bureaux ont été déconstruits pour laisser la place aux travaux de construction de la nouvelle centrale
et du nouvel atelier.
Bâtiment d’exploitation © EDF – Christophe Huret
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Déplacement du poste d’alimentation électrique
Afin d’acheminer sur le réseau l’électricité produite par le nouveau groupe, il sera nécessaire d’ajouter une travée
de raccordement à la ligne haute tension 400 000 V. Pour cela, EDF déplacera le poste électrique 63 000 V
destiné à l’alimentation de la centrale de production actuelle. Ce poste d’alimentation sera repositionné sur une
nouvelle plate-forme créée à quelques mètres de l’emplacement actuel. Au terme de ce réaménagement, une zone
de parking sera recréée.
Poste électrique de La Coche © EDF - Christophe Huret
Construction de la nouvelle centrale : début des travaux en 2016
La construction de la nouvelle centrale démarrera dès le début de l’année 2016. Elle commencera par des
opérations de terrassements et de fondations nécessaires à la construction du nouveau bâtiment. Des pieux
forés seront mis en place pour assurer sa stabilité. Un déroctage de la falaise permettra de lui donner le profil
nécessaire à l’ancrage du nouveau bâtiment.
Le creusement de la galerie d’accès supérieure est prévu à partir de mi-2016. Cette galerie permettra
d’acheminer le matériel nécessaire au raccordement de la nouvelle centrale sur la conduite d’arrivée d’eau des
installations existantes. Ce creusement sera réalisé à l’aide de charges explosives de faible puissance, compte
tenu de la proximité des installations de production actuelles qui restent en fonctionnement pendant la majeure
partie des travaux.
Pieux forés (à gauche) et creusement d’une galerie (à droite) sur le chantier de Romanche Gavet
© EDF - Christophe Huret
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4. LA MAITRISE DU CHANTIER : LES GRANDES PRIORITES D’EDF
Comme sur l’ensemble de ses chantiers, sécurité et respect de l’environnement sont au cœur des
préoccupations d’EDF. Toutes les mesures sont prises pour garantir la sécurité de tous sur le chantier et à ses
abords, ainsi que pour limiter l’incidence des travaux sur l’environnement.
Assurer la sécurité de tous
La sécurité des personnels d’EDF et des entreprises intervenant sur le chantier est la priorité d’EDF. Un
coordinateur sécurité a notamment été nommé pour suivre le chantier au quotidien. Un accueil sécurité et
environnement est réalisé pour l’ensemble des personnes intervenant sur le chantier.
D’importantes opérations de sécurisation du site ont par ailleurs été réalisées avant le démarrage des travaux
principaux. La falaise en surplomb de la zone de chantier a par exemple été sécurisée grâce à la pose de filets de
protection et au minage de plusieurs blocs rocheux.
Pour la sécurité du public, le chantier est entièrement clos. Une déviation routière a notamment permis de créer un
accès distinct au hameau de Priaigaz.
De gauche à droite : pose de filets de sécurisation, minage d’un bloc rocheux et déviation routière - © EDF - Christophe Huret
Limiter les incidences pour les riverains
C’est dès la conception du projet qu’EDF a cherché à limiter les incidences du chantier pour les riverains. Sur la
base d’études préalables et de l’expérience d’EDF dans la conduite de ce type de chantier, différentes mesures ont
été prises :

Qualité sonore du chantier
 Un élément pris en compte dès la conception du projet
 Mesures de l’état initial avec des micros à côté des habitations les plus proches
 Modélisation des sources sonores pendant le chantier et en phase d’exploitation
 Pendant le chantier
 Une organisation de chantier et des dispositions prises pour limiter le bruit
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




Sensibilisation du personnel
Information régulière des riverains et des pouvoirs publics
Dispositions contractuelles avec les entreprises de travaux
Suivi acoustique du chantier par le bureau d’études spécialisé LASA, permettant des
préconisations pour optimiser l’organisation du chantier, mais aussi des alertes en temps
réel en cas de dépassement des seuils fixés
Un référent chantier chargé du suivi et de la mise en œuvre des différentes mesures
 Après la mise en service
 Prise en compte de l’aspect bruit dès la conception du projet
 Insonorisation des bâtiments abritant les matériels les plus bruyants (robinet sphérique,
groupe de production, transformateur)
 Insonorisation de la prise d’air du canal de restitution de l’eau turbinée

Suivi vibratoire du chantier
 le bureau d’études LASA, en charge du suivi acoustique, réalise également un suivi vibratoire du
chantier.
 des constats ont été réalisés sous contrôle d’huissier avant le démarrage des travaux.

Limitation des émissions de poussière
 arrosage des zones de terrassement et des voiries.

Relations avec les riverains
 Une commission communale et un comité consultatif intercommunal ont été créés pour
assurer le lien entre les riverains, la municipalité et EDF. Il permettra de recueillir les observations
et doléances des riverains, de s’assurer des réponses apportées par EDF et de participer aux
réunions organisées à l’initiative d’EDF ou à la demande de la collectivité. Plus d’informations
auprès de la mairie de Le Bois.
Limiter les effets sur l’environnement
L’incidence du chantier sur son environnement sera limitée dans la mesure où les nouveaux bâtiments seront
construits sur les parcelles de terrain du site EDF actuel, en lieu et place des bâtiments existants. Toutes les
précautions et mesures préventives sont prises pour limiter le risque de pollution, avec notamment la mise en
place de bacs de rétention, la présence de kits anti pollution ou encore le traitement et l’analyse des eaux
provenant du chantier avant tout rejet éventuel dans le milieu naturel ou évacuation vers des filières adaptées. A
l’issue du chantier, les zones de terrassement seront revégétalisées.
Concernant la faune terrestre, des inventaires ont été menés depuis 2009 afin de déterminer les espèces
présentes et les incidences potentielles du chantier. Ces inventaires ont particulièrement ciblé les falaises
surplombant la centrale compte tenu de la présente potentielle d’espèces d’oiseaux et chauve-souris protégées.
Des protocoles de suivi ont ensuite été mis en place pour certaines espèces comme les rapaces (réalisé par la
LPO).
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S’agissant du milieu aquatique, le fonctionnement du nouvel aménagement ne modifiera pas le débit des cours
d’eau. Cependant, la réalisation des travaux nécessitera, à certaines périodes, la « mise en transparence » des
prises d’eau. Cela signifie que, temporairement, l’eau ne sera plus captée dans le réseau de galeries souterraines
afin de pouvoir maintenir les installations de production à l’arrêt et hors d’eau. Avant, pendant et après cette
période où les débits de 7 cours d’eau seront temporairement modifiés, un suivi de la qualité de l’eau et des
populations de poissons seront notamment mis en place.
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5. CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL DU
TERRITOIRE
EDF exploite aujourd’hui dans la vallée de la Tarentaise, en Savoie, une vingtaine de centrales hydroélectriques
qui représentent une puissance totale installée de 1700 MW et permettent la production annuelle de 3 600 millions
de kWh par an, soit la consommation de plus d’un million et demi d’habitants.
En tant qu’acteur pleinement impliqué dans la vallée depuis plusieurs décennies, EDF est sensible à toutes les
opportunités permettant de dynamiser l’économie locale. Le projet La Coche Pelton, emblématique pour EDF,
est porteur d’un nouvel élan qui induira localement des retombées positives, tant en phase chantier qu’en
phase exploitation.
Le chantier sera porteur de retombées positives pour le commerce et l’économie locale : jusqu’à 200 personnes
viendront travailler quotidiennement sur le site.
L’ampleur et la technicité du projet nécessiteront pour EDF de faire appel à des entreprises hautement
spécialisées par le biais d’appels d’offres européens. Cependant, le projet devrait permettre l’implication en direct
ou en sous-traitance d’entreprises de la région, soutenant ainsi l’emploi local.
Afin de favoriser l’accès ou le retour à l’emploi des personnes rencontrant des difficultés sociales ou
professionnelles particulières, EDF a intégré une clause d’insertion sociale dans plusieurs de ses appels
d’offres. Sur les marchés concernés, EDF a souhaité que les entreprises retenues réservent une part de leur
temps de travail à ces personnes éloignées de l’emploi.
A terme, l’exploitation de la nouvelle usine aura un effet positif sur l’activité socio-économique locale puisqu’elle
générera un montant supplémentaire sur les taxes destinées aux collectivités locales.
EDF est le premier producteur hydraulicien de l’Union Européenne.
En France, les 439 centrales hydrauliques et les 640 barrages exploités par EDF participent à la
sécurité d’approvisionnement du pays ; aux côtés des installations nucléaires, ils contribuent à
permettre au Groupe de produire en France 95 % de son électricité sans émission de CO2.
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6. S’INFORMER PENDANT LES TRAVAUX
Pendant toute la durée des travaux, EDF s’attachera à apporter une information régulière aux personnes
résidant à proximité du chantier, mais également au grand public curieux de connaître l’avancée du projet.

Des réunions publiques pour accompagner les grandes phases du chantier

Une lettre d’information périodique diffusée en boîtes aux lettres

Une page spécifique sur le site internet d’EDF, accessible via l’adresse hydro-alpes.edf.com, rubrique
« actualité technique ».

Des flyers spécifiques pour informer de la nature, de la durée et des incidences de certaines phases
importantes du chantier

En fonction des différentes étapes du chantier, des panneaux et plaquettes d’information pourront être mis
à disposition en mairie ou dans les offices de tourisme

Des informations régulières aux médias locaux
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ANNEXE – EDF, PREMIER PRODUCTEUR EUROPEEN
D’HYDROELECTRICITE ET INDUSTRIEL DE PROXIMITE
Une implantation de longue date dans la vallée de la Tarentaise
EDF est présent en Savoie depuis la création de l’entreprise. EDF a d’ailleurs
eu la charge de mettre en œuvre le grand projet d’équipement hydraulique des
Alpes lancé par le Gouvernement après guerre. Dans ce cadre, EDF a réalisé
de nombreux ouvrages, aujourd’hui emblématiques de la vallée de la
Tarentaise et ancrés dans son patrimoine industriel. C’est le cas du barrage
de Tignes, mis en eau en 1952, de la centrale de La Bâthie, mise en service
en 1961, et de l’aménagement de La Coche, dont la construction s’est
achevée en 1976.
L’exploitation des aménagements hydroélectriques de la vallée de la
Tarentaise est aujourd’hui répartie entre 3 « groupements d’usines » (Tignes
Malgovert, Moûtiers Bozel et La Coche Randens) qui appartiennent tous les 3
au Groupe d’Exploitation Hydraulique (GEH) Savoie Mont Blanc, basé à
Albertville. Une centaine d’agents sont présents au quotidien dans la vallée
pour exploiter et entretenir une vingtaine d’aménagements hydroélectriques,
d’une puissance installée totale de 1700 MW, qui permettent de produire
chaque année l’équivalent de la consommation résidentielle d’un million et Construction de la centrale de La Bâthie
demi d’habitants (3600 millions de kWh).
Accompagner le développement des territoires
Premier producteur d’hydroélectricité en Europe, EDF est aussi un industriel de proximité. L’entreprise s’implique
au quotidien dans de nombreux projets et partenariats qui visent à soutenir le développement économique et
touristique des territoires, mais également à garantir une gestion concertée de la ressource en eau.
C’est dans cette optique que s’inscrit la création de l’agence de développement « Une Rivière, un Territoire »
Savoie. Inaugurée à Francin en janvier 2014, elle a pour mission de soutenir le tissu industriel local, plus
particulièrement dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’environnement en contribuant à l’émergence de
projets créateurs d’emploi et en facilitant le recours à des PME locales dans le cadre de chantiers conduits par
EDF. Pour plus d’informations : http://savoie.developpement-edf.com/
De nombreux partenariats témoignent également de la volonté d’EDF de favoriser le multi-usages de l’eau. EDF
est ainsi partenaire de la Fédération Française de Canoë Kayak. L’entreprise assure notamment des lâchers d’eau
pour permettre le déroulement de grandes compétitions. EDF est également partenaire de la Fédération de Pêche
de la Savoie, à travers par exemple la mise en place d’un suivi de la truite Fario en Tarentaise. L’entreprise est
aussi présente dans de nombreuses instances qui lui permettent de contribuer à une gestion concertée de la
ressource en eau.
EDF s’implique également dans des projets de territoire, à travers par exemple son partenariat avec la Fondation
Facim, qui couvre la Tarentaise, la Maurienne et le Beaufortain. Cet ambitieux projet de valorisation du patrimoine
industriel a aboutit à la création d’un nouvel itinéraire de découverte, les « Chemins de l’Hydroélectricité © », qui
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permet au public de découvrir, à travers des visites guidées, différentes installations hydroélectriques de Savoie.
Modalités d’inscription et liste des centrales concernées sur http://fondation-facim.fr/
D’autres projets autour de l’eau et de l’hydroélectricité sont également en cours de développement avec l’APTV
(Assemblée du Pays Tarentaise Vanoise), à travers des sentiers thématiques, des animations dans les écoles ou
encore une signalétique autour des chemins de randonnée.
Investir pour la maintenance et l’optimisation des installations
La priorité d’EDF exploitant reste toujours la sécurité des personnes et des biens.
L’entreprise consacre chaque année 400 millions d’euros aux opérations de
maintenance sur ses installations hydroélectriques. En Tarentaise, EDF investit
actuellement 80 millions d’euros pour la maintenance et la modernisation du complexe
hydroélectrique de Tignes Malgovert. Cette vaste opération intègre la maintenance des
organes de production, des prises d’eau, des galeries, des vannes et des retenues de
l’aménagement.
(plaquette disponible sur http://hydro-alpes.edf.com).
Conduites forcées reliant Tignes à Malgovert
© EDF Pascal Tournaire
Au-delà de la maintenance des installations, EDF mène un important programme de développement de
l’hydroélectricité, première des énergies renouvelables dans le monde. L’Unité de Production Alpes concentre 3
des plus importants chantiers de développement de l’hydraulique actuellement menés par EDF en France.
Le plus important, celui de Romanche Gavet, se situe en Isère : il consiste à remplacer les 6 centrales et 5
barrages existants dans la vallée de la Romanche par un unique aménagement comprenant un barrage prise
d’eau et une centrale souterraine. La nouvelle installation permettra une meilleure sécurité de l’exploitation, une
meilleure intégration de l’ouvrage dans l’environnement et un gain de production de 155 GWh par an (soit la
consommation d’une ville de 60 000 habitants). Il représente un investissement de 250 millions d’euros (dossier de
presse et lettres d’information disponibles sur http://hydro-alpes.edf.com).
EDF investit également 50 millions d’euros pour augmenter la puissance de la centrale de La Bâthie.
L’augmentation de sa puissance de pointe ainsi que la mise en place d’un bassin d’amortissement lui permettra de
répondre plus efficacement aux pics de consommation tout en garantissant le même niveau de sécurité des
usagers de l’Isère (dossier de presse disponible sur http://hydro-alpes.edf.com).
L’Unité de Production Hydraulique Alpes
L’Unité de Production Alpes, basée à Grenoble, compte 1 200 agents qui se mobilisent quotidiennement sur le
terrain pour assurer l’exploitation et la maintenance des 132 barrages et 121 centrales hydroélectriques situés
dans les Alpes du Nord (Isère, Savoie, Haute-Savoie, Drôme et Rhône).
L’unité produit chaque année environ 15 TWh, l’équivalent de la consommation électrique de plus de 5 millions
d’habitants, soit la population de la Région Rhône-Alpes. Cela représente un tiers de la production hydraulique
d’EDF en France.
Première des énergies renouvelables, l’énergie hydraulique est souple et immédiatement mobilisable. Elle
permet de répondre de façon compétitive aux pics de consommation. Performance, fiabilité, développement et
sécurité sont au cœur de l’ambition d’EDF - UP Alpes, qui inscrit son action dans la durée en conciliant production,
gestion de l’eau, respect de l’environnement et soutien au développement des territoires.
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la coche pelton : un nouveau groupe de production d

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