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Classe : Prénom et NOM de l’élève : Collège de La Malgrange - Histoire des arts Titre de l’œuvre : In the mood, par Glenn MILLER (1939) Nom de l’arrangeur: Glenn MILLER (né le 1er mars 1904 à Clarinda, mort le 15 décembre 1944) Glenn Miller est un tromboniste mais surtout chef d'orchestre de jazz américain, né à Clarinda (Iowa) et disparu, probablement au dessus de la Manche. Glenn Miller commença le trombone vers l’âge de 11 ans. Vers 1921, encore lycéen, il a ses premiers contrats professionnels dans un orchestre de Dixieland*. Puis il abandonne ses études en 1924, pour se produire dans plusieurs orchestres et commence aussi à écrire des arrangements*. En 1934, il aide les frères Dorsey à monter leur premier Big band*, et en 1937, il monte son propre Big band*. Malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous et il doit dissoudre l’orchestre. En 1938, il fait une seconde tentative. Cette fois, c’est une réussite. À partir de mars 1939, l’orchestre anime des établissements de la région de New York et du New-Jersey. Il participe à de nombreuses émissions radiophoniques. L’orchestre enregistre des disques et enchaîne les tubes. L'orchestre apparaît même dans des films comme « Sun Valley Serenade » (1941). Le "son" Glenn Miller est immédiatement reconnaissable : la ligne mélodique principale est la plupart du temps jouée par la section de saxophones, avec un vibrato prononcé, dans laquelle la clarinette joue la première voix. Promu au grade de capitaine, il dirige alors le « Glenn Miller Army Air Force Band », un orchestre de jazz et de danse militaire qui donne des concerts (plus de 800) « pour le moral des troupes », participe à des centaines d'émissions radiophoniques et enregistre de nombreux disques. En 1944, l’orchestre est basé à Londres. Le 15 décembre 1944, Glenn Miller embarque dans un petit avion pour la France pour y préparer l'arrivée de son orchestre. Il y a ce jour-là un épais brouillard et l’avion n’arrivera jamais à destination. Selon certains, l’avion aurait peut-être été touché par une bombe délestée par un avion allié de retour d’une mission sur l’Allemagne. La musique de l'orchestre de Glenn Miller, à la frontière entre le jazz et la musique de danse, appartient à la mémoire collective en évoquant immédiatement la Seconde Guerre mondiale, la libération, et plus largement les années 40. Tout le monde a en tête les "tubes" de ce Big band : « In the mood", « Moonlight serenade », « Tuxedo junction », « American patrol » (1942)… Ils ont souvent été repris au cinéma, notamment par Woody Allen. De l’Antiquité au IXe siècle Arts, créations, cultures Du IXe à la fin du XVIIe s. Arts, espace, temps Thématique : Arts du son Arts, états et pouvoirs XVIIIe et XIXe s. Arts, mythes et religions Le XXe siècle et notre époque (1939) Arts, techniques, expressions Arts, rupture, continuité In the mood, Glenn MILLER Histoire In The Mood de Glenn Miller figure sur l’album In The Mood sorti en 1939. Mélodie jazz connue dans le monde entier, In The Mood fut écrite par Joe Garland et Andy Razaf, et inspiré par Tar Paper Stomp, un morceau de Joseph « Wingy » Manone datant de 1930. In The Mood avait d’abord été proposé à Artie Shaw, mais son arrangement était trop long. Reconnaissable dès les premières notes, le morceau est devenu au fil de temps un des symboles universels des soirées jazz typiques des années 40. Glenn Miller était à l’époque considéré comme l’un des meilleurs chefs d’orchestre de son temps, et tous ses titres étaient des succès immédiats. In The Mood battit cependant tous les records, atteignant dès sa sortie la première place du Billboard américain. La chanson était assez coquine pour l’époque, In The Mood étant une manière d’évoquer qu’on est d’humeur à fricoter. D’ailleurs on peut l’entendre dans le morceau, le rythme swing et les variations de trompettes ayant un rendu assez sensuel. In The Mood est un des premiers morceaux construits avec plusieurs « fausses fins ». À trois reprises les instruments ralentissent et jouent moins fort, mais reprennent de plus belle pour l’apothéose finale. Analyse - Style : jazz swing* - Tempo : vif - Rythme : rythme ternaire*, swing : au lieu de jouer walking bass* à la contrebasse , on joue - Formation : - section rythmique : piano, guitare, contrebasse, batterie - section mélodique : saxophones, trombones, trompettes - Forme* : - 0’ à 10’ : introduction - 10’ à 28’ : thème A - 28’ à 41’ : reprise du thème A - 44’ à 55’ : thème B - 55’ 1’06 : reprise du thème B - 1’06 à 1’34 : improvisation du saxophone = chorus* - 1’34 à 1’59 : improvisation de la trompette - 1’59 à 2’13 : thème A - 2’13 à 2’19 : effet de surprise - 2’19 à 2’33 : thème A - 2’33 à 2’39 : effet de surprise - 2’39 à 2’52 : thème A – 2’52 à 2’55 : effet de surprise – 2’55 à 3’09 : thème A - 3’09 à la fin : conclusion = Big band* Introduction Thème A Thème B - Harmonie (thème A) : accords d’une grille traditionnelle de blues de 12 mesures EN DO I DO IV FA V SOL : I I I I IV IV I I V IV I I VOCABULAIRE Dixieland* : appelé aussi New Orleans, un des premiers styles de jazz, venu de la Nouvelle-Orléans au début du XXè siècle. Arrangement* : adaptation faite d’un morceau, surtout au niveau de l’orchestration. Big band* : grand orchestre de jazz, interprétant particulièrement des standards dans le style Swing. Swing* : balancement propre au jazz, mais également style de jazz allant des années 1930 à 1945, période faste illustrée par les big bands « blancs » comme celui de Benny Goodman surnommé le roi du swing, ou celui de Glenn Miller Ternaire* : dont la pulsation est divisible par trois, ce qui donne un caractère souple à la musique. Walking bass* : mélodie jouée à la contrebasse et consistant à jouer tous les temps. Forme* : structure du morceau. Chorus* : désigne souvent la partie improvisée dans un morceau de jazz.