Communiqué presse 27 août
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Communiqué presse 27 août
Fanfan la tulipe Vendredi 27 août au Château de Ballon et circuit « De cape et d’épée » Projection du film CONTACTS ET RENSEIGNEMENTS Conseil général de la Sarthe Direction de la Culture Service Patrimoine et politiques territoriales 40 rue Joinville - 72072 Le Mans Cedex 9 Tel : 02 43 54 71 07 Fax : 02 43 54 71 02 Courriel : [email protected] ; [email protected] Projection et manifestations – Vendredi 27 août 2010 Dans le cadre de la manifestation « La Sarthe, terre de tournages » mise en place par le Conseil général de la Sarthe, sera proposée la projection du film : Fanfan la tulipe réalisé par Christian Jaque Vendredi 27 août à 22h Au château de Ballon (72290) « La Sarthe, terre de tournages » a pour objectif la valorisation d’un patrimoine cinématographique à travers un patrimoine bâti. Après un inventaire des films tournés en Sarthe, nous avons pu définir plusieurs axes thématiques selon le sujet traité. Notre territoire regorge de sites patrimoniaux dont l’entretien par des propriétaires privés permet de conserver une réelle authenticité. Les équipes de réalisation peuvent ainsi jouir de cette richesse et en faire un décor de cinéma notamment pour des films historiques. FANFAN LA TULIPE – CHRISTIAN JAQUE Année : 1952/ Durée : 102 minutes / Scénariste : René Wheeler, René Fallet / Acteurs : Gérard Philipe : Fanfan la Tulipe / Gina Lollobrigida : Adeline La Franchise / Noël Roquevert : Fier-à-Bras, maréchal des logis / Olivier Hussenot : Tranche-Montagne Synopsis : Pour échapper au mariage avec une fille de paysans auquel on veut le contraindre, Fanfan s'enfuit de Paris et s'engage dans l'armée française, après qu'Adeline, une diseuse de bonne aventure, lui a prédit une brillante carrière, et même son mariage avec Henriette, la fille du roi Louis XV de France. Mais une fois que Fanfan a signé son engagement, il se rend compte qu'Adeline est la fille du sergent-recruteur La Franchise et que la même « prédiction » a déjà fait prendre au piège beaucoup d'autres dans l'armée. Fanfan se jure tout de même qu'il accomplira la prédiction. Il sauve la vie de Madame de Pompadour, la maîtresse du roi, attaquée par des voleurs de grand chemin après un accident. En remerciement, il reçoit d'elle une broche en forme de tulipe et en tire le surnom de « Fanfan la Tulipe ». Quand un peu plus tard il veut rendre visite à Henriette et pénétrer dans son château, il est arrêté et condamné à mort. Adeline arrive à le sauver en demandant elle-même sa grâce à Louis XV... qui voudrait ses faveurs en contrepartie. Elle est enlevée et Fanfan ainsi que l'ami de celui-ci se lancent à sa poursuite. Ce qui fait qu'ils tombent par hasard au beau milieu du quartier général ennemi et arrivent à capturer les généraux adverses. Quand le roi l'apprend, il est d'abord déçu, car à son avis une victoire ne peut se concevoir sans lourdes pertes, mais il se console en se disant que ce sera pour la prochaine fois. En remerciement, Fanfan est gracié et reçoit le droit d'épouser Adeline qui devient la fille adoptive du roi. A propos du réalisateur… ChristianJaque fait des études aux Beaux-Arts et aux Arts décoratifs à Paris et est apprenti journaliste à la revue Cinégraphe. Avec son ami Jacques Chabraison, il fait le siège des studios Gaumont où ils obtiennent de travailler aux décors. On propose bientôt aux deux compères de dessiner des affiches de cinéma. Ils décident alors d'associer leurs prénoms et se font appeler Christian-Jaque, décidant que celui des deux qui atteindra la célébrité gardera ce pseudonyme. Il est décédé le 8 juillet 1994 à Paris. Il a été marié à la comédienne Martine Carol. Sa carrière au cinéma Après avoir exercé ses talents d'architecte décorateur auprès des réalisateurs André Hugon et Julien Duvivier, Christian Jaque se lance dans la réalisation avec l'avènement du cinéma parlant. En 1932, il réalise son premier long métrage, Bidon d'or. Suivent plus de soixante films enchaînés à une cadence étourdissante, dont plusieurs lui réservent une place de choix dans le coeur des cinéphiles. Il excelle tout d'abord dans la comédie et le vaudeville en donnant les premiers rôles à Armand Bernard et à Fernandel. Ce dernier se taille la part du lion dans Un de la légion (1936), dans Ernest le rebelle (1938) et surtout dans le désopilant François Ier dont le succès remplit les caisses de la production vingt ans durant. Pendant l'Occupation, Christian Jaque fait étalage de ses talents de metteur en scène en s'attaquant au registre du drame. Les disparus de Saint-Agil (1938) annoncent L'enfer des anges (1939), peinture de la délinquance juvénile, puis L'assassinat du père noël (1941), Premier bal (1941) et Sortilèges (1943), d'après un scénario de Jacques Prévert. Mais le cinéaste fait aussi ses gammes en évoquant de grandes figures : il réalise La symphonie fantastique (1942), tableau romantique de la vie de Berlioz, et Carmen (1943), adapté du roman de Prosper Mérimée. Le cinéma d'après-guerre lui permet d'exprimer son sentiment patriotique à travers Boule-deSuif (1945). Il se distingue encore avec Un revenant (1946), écrit par le scénariste Henri Jeanson et présenté au premier Festival de Cannes. Réputé pour sa truculence et son sens de l'humour typiquement français, Christian Jaque ne craint pas d'affronter les projets les plus lourds. Ses grandes fresques historiques profitent des premières pellicules en couleurs : Barbe bleue (1951), Lucrèce Borgia (1952) et son chef-d'oeuvre Fanfan la Tulipe (1952), interprété par un fougueux Gérard Philipe, font salles combles. Il offre à sa troisième épouse, Martine Carol, plusieurs rôles taillés sur mesure, dont les délicieuses Adorables créatures. En 1955, Christian Jaque tourne le film dont il est le plus fier, Si tous les gars du monde, message d'espoir et de fraternité, tourné sans vedettes, avec "des gens sans importance". Dans les années 1960 et 1970, il continue de faire montre d'un bel éclectisme, avec les plus grands comédiens : Brigitte Bardot (Babette s'en va-t-en guerre, 1959 ; Les pétroleuses, 1971), Pierre Brasseur et Marina Vlady (Les bonnes causes, 1962), Alain Delon (La tulipe noire, 1963), Robert Hossein et Michèle Mercier (La seconde vérité, 1966). Autres activités Christian Jaque réalise de nombreuses fictions pour la télévision. En 1985, il tourne un documentaire sur la vie du réalisateur Marcel Carné, Carné, l'homme à la caméra. Il obtient le César d'honneur en 1985, Meilleur réalisateur en 1952 au Festival International du Film (Cannes) pour le film Fanfan la tulipe et Meilleur scénario en 1937 au Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica (Venezia) pour le film Les perles de la couronne. Programme de la journée – Vendredi 27 août Circuit « De cape et d’épée» Pensez à amener vos chaises 14h30-18h : visite guidée du donjon de Ballon (5 € tarif unique) et possibilité de visiter l’exposition en mairie de Ballon « Les films de cape et d’épée » produite par la Ville d’art et d’histoire du Mans (accès gratuit). Rendez-vous au château. 18h30 : cocktail dans la cour de la Mairie. 19h-20h : repas (réservation obligatoire à l’office de tourisme du canton de Ballon (02 43 27 35 30). 20h-21h30 : pièce de théâtre Les Orphelins de la République de Didier Bardoux (gratuit) au Château de Ballon. 22h : projection de Fanfan la tulipe. Les partenaires - Ciné off - L’association Graines d’Images - Les ateliers de la Grande Ourse - Les propriétaires du château de Ballon - La Ville de Ballon - L’Office de tourisme du canton de Ballon - Le Pays du Mans CONTACTS ET RENSEIGNEMENTS Conseil général de la Sarthe Direction de la Culture Service Patrimoine et politiques territoriales 40 rue Joinville - 72072 Le Mans Cedex 9 Tel : 02 43 54 71 07 Fax : 02 43 54 71 02 Courriel : [email protected] ; [email protected]