Qui perd, gagne

Jeudi après les Cendres
18 février
Qui perd, gagne
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9, 22-25
Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l'homme
souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs
des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième
jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut
marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne
sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut
sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour
moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner
le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le
payant de sa propre existence ?
Après avoir annoncé sa Passion à ses disciples, Jésus s’adresse
à tous. Il s’adresse à moi, qui veux marcher à sa suite. Il me
propose sa logique du ‘qui perd-gagne’. Mais pas n’importe
comment. Il m’indique une orientation : « Celui qui perd sa
vie pour moi la sauvera. »
Que signifie perdre ma vie pour le Christ ?
N’est-ce pas commencer à me
décentrer de moi-même pour
vivre davantage mes activités
quotidiennes sous son regard ?
Peu à peu, ma vie entière sera
vécue avec lui et en lui. Alors le
poids du jour, tout ce qui
m’apparaît comme une croix
pourra être vécu en union avec le
Christ.
Je demande au Seigneur la grâce
d’expérimenter sa présence à
mes côtés, de croire qu’il porte
avec moi mes soucis, mes
difficultés, mes incertitudes, mes
peurs, mes joies et mes bonheurs aussi…Je lui remets ma vie
pour qu’il la sauve…
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Comment ne pas aussi
évoquer Sainte Bernadette
qui a dit de Marie : « Elle
m’a regardé comme une
personne. »