Profession de foi du SGEN/CFDT - Ecole Nationale Supérieure de
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Profession de foi du SGEN/CFDT - Ecole Nationale Supérieure de
Votez SGEN-CFDT AU CNESERAV Pour sortir du millefeuille administratif, sans entrer dans la tarte à la crème des économies budgétaires … Fonctionnaires, contractuels, tous les personnels votent le Election des représentants 14 Mars 2016. des personnels au Conseil national . de l'enseignement supérieur et de la recherche agricole, agroalimentaire et vétérinaire La CFDT défend un grand service public de l’enseignement supérieur et de la recherche agronomique et vétérinaire qui organise la coopération entre écoles, instituts, universités et regroupements territoriaux. La CFDT exige que l’État assume ses responsabilités : les missions nouvelles doivent être financées, les personnels doivent être respectés. UN PROJET POUR NOS ETABLISSEMENTS Soutenir le développement de la formation et de la recherche pour répondre à la demande sociale et environnementale dans nos champs de compétences historiques. , Défendre l’ouverture des écoles et la délivrance de diplômes nationaux de Master-Doctorat, dans le cadre des coopérations territoriales (COMUE). Augmenter les moyens récurrents alloués aux écoles, réduire le déséquilibre entre soutiens de programme et contrats de recherche et titulariser les contractuels. Améliorer les conditions de travail des personnels confrontés à une montée de la précarité et des risques psycho-sociaux. Promouvoir de bonnes pratiques de gouvernance, l’écoute et le dialogue social au sein des instances. et améliorer NOS PRIORITES AU SEIN DU CNESERAAV Obtenir un renforcement du rôle du Conseil, qui doit débattre des objectifs, des actions et des outils d'évaluation de l’enseignement supérieur agricole, Promouvoir une simplification des structures administratives mises en place depuis cinq ans dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur agricole Exiger des procédures équitables et transparentes pour le calcul des dotations budgétaires des écoles, les créations de postes, etc. Renforcer la coopération inter-établissement au niveau national et européen dans le cadre de programmes financés par l’IAVFF. Décloisonner les filières post-bacs et démocratiser de l’accès aux écoles. LE CNESERAAV, CREE EN 2000 Est présidé par le ministre chargé de l’agriculture et est composé de 45 membres dont 30 représentants des personnels. Est consulté sur tous les projets de lois et décrets relatifs aux missions des écoles et à la politique proposée par les pouvoirs publics. Examine le budget et se prononce notamment sur les modifications statutaires, les orientations générales, les diplômes, et la gestion des écoles. Le SGEN-CFDT a obtenu que le CNESERAAV puisse se constituer en groupe de travail permanant susceptible de travailler sur des questions d’intérêt pour les personnels. LE SGEN-CFDT REVENDIQUE Un cadre réglementaire relatif aux droits collectifs des contractuels : rémunérations, cdisation, déroulement de carrière, etc. Une réforme de la catégorie B de la filière F/R : nombre de places offertes à la promotion, rééquilibrage des primes. Un rattrapage de salaire des catégories C en référence aux gains salariaux obtenus par la PFR pour les autres catégories. Les établissements d’Enseignement Supérieur Agronomiques et Vétérinaires sont: Agrocampus Ouest, AgroParisTech, Agrosup Dijon, Bordeaux Sciences Agro, Enfa, Engees, Ensp, Enva, Envt, Montpellier Supagro, Oniris et Vetagro Sup. La CFDT se bat pour l’équité de traitement entre les personnels, et pour défendre l’intérêt général : rémunérations, conditions de travail, dé-précarisation, prévention des risques psycho-sociaux… Avec le sgen-Cfdt: cherchez l’erreur ! Cour des comptes : conclusion et recommandations Oniris Nantes La réorganisation de l’enseignement supérieur agricole public : une réforme en trompe-l’œil. Dix ans après son lancement, la réforme de l’enseignement supérieur agricole ne s’est guère traduite que par une opération de concentration administrative d’une partie des établissements d’enseignement supérieur agricole. Cette tentative de rationalisation incomplète, car elle a laissé subsister des petits établissements et des implantations dispersées, n’a pas été à la hauteur des ambitions à l’origine de la réforme. Les établissements sont restés peu ouverts sur leur environnement universitaire comme sur leurs homologues agricoles. Les dispositifs de formation initiale et continue des personnels de l’enseignement technique doivent être entièrement repensés avec l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur agricole et l’éducation nationale. Le ministère a exercé une tutelle peu active qui n’a pas aidé les établissements à définir leur stratégie, à moderniser leur gestion et, pour certains, à surmonter leurs difficultés financières. Bien qu’une inflexion soit perceptible et que des initiatives aient été prises depuis 2013, l’important retard qui subsiste doit être rapidement comblé. (…) C’est pourquoi la Cour formule les recommandations suivantes : 1. réduire la dispersion des établissements en diminuant le nombre d’implantations; 2. réduire le coût de la formation initiale des professeurs de l’enseignement technique agricole en rationalisant le dispositif (ENFA et centres du SNA) ; 3. achever la négociation des contrats d’objectifs et de performance et accélérer la démarche visant à donner des outils communs de gestion aux établissements. (Rapport public annuel 2016 – février 2016 ; www.ccomptes.fr) Après un changement de direction "contrarié", du fait du refus de la DGER de prendre en compte les avis émis par les administrateurs et les personnels, les craintes et difficultés des personnels sont réactivées : par les décisions de rééquilibrage financier de l’établissement ; par la fermeture d’une Licence Professionnelle sans préavis (notamment auprès des collègues portant cette formation) ; par la surcharge de travail générée par l’augmentation des effectifs d’étudiants vétérinaires et ingénieurs (Ingénieur par Apprentissage) ; et par un flou certain dans la gouvernance (nouvel organigramme, responsabilités et modes de prise de décision sur la formation, les postes, et les budgets). Plus que jamais, nous pensons que l’établissement doit pouvoir s’appuyer sur une stratégie claire et opérationnelle de la tutelle et sur un affichage efficace vis-à-vis des partenaires locaux. Agrosup Dijon L’actuel projet de décret d’accréditation de l’ENFA à délivrer des diplômes nationaux ne mentionne pas l’activité de recherche disciplinaire (4 UMR) sur laquelle est pourtant adossée la formation des personnels de l’enseignement technique agricole (Master MEEF), ainsi que cinq autres Masters-Licences Professionnelles qui sont abandonnées. L’HCERES note pourtant que "Globalement, chacune de ces unités mixtes de recherche est caractérisée par une production scientifique d’excellente qualité, des projets internationaux de grande ampleur et une visibilité à la hauteur de l’ambitieuse politique de recherche menée». Cette situation s’explique par le fait "Les objets de recherche de ces UMR suscitent une réserve de la tutelle qui le jugent marginaux par rapport à la recherche en éducation, alors qu’ils ont partie liée avec la production de connaissances nécessaires à la formation de futurs enseignants de lycées agricoles". A l’unanimité les représentants des personnels au CNESERAAV du 12/02/2016 ont voté contre ce projet de décret. le vaisseau en zone de turbulence, tout le monde sur le pont ! La direction d’Agrosup entreprend un plan de réduction des emplois, touchant l’école et l’institut Eduter. Les informations arrivent au compte-goutte, en AG, en réunion d’instance voire même, après les réunions d’instance. Quatre collègues en CDD ont déjà été convoqués pour se voir signifier le non renouvellement de leur contrat. La direction considère l’emploi comme une variable d’ajustement pour faire face aux réductions de dotations du Ministère de l’Agriculture annoncée pour 2016 aux alentours de 350K€. Ces décisions de nonrenouvellement correspondent à des missions pérennes pour l’établissement. Ces départs viennent s’ajouter aux départs qui n’ont pas été renouvelés (départs en retraite et volontaires). Les effectifs de l’établissement ont, en effet, diminués de 5% entre 2012 et 2014 (bilan social 2014), et la masse salariale a baissé de 400 k€ entre 2013 et 2014 (bilan social de 2014). La réduction volontairement l’effectif du personnel alourdi significativement la charge de travail de la communauté. Les collègues en CDD sont les premiers visés, et en particulier ceux qui sont sur le point de signer un CDI, mais ces départs contribuent à intensifier le travail de la communauté et génèrent des pertes de compétences et de savoir-faire pour l’établissement. Nous, personnels Agrosup, Ecole et Eduter, de tous statuts et de toutes catégories, contractuels en CDD, en CDI ou fonctionnaires, demandons à ce que toute démarche de réduction des charges se fasse dans le cadre d’une réflexion stratégique rigoureuse et en toute transparence. Nous demandons également que les possibilités de redéploiement de personnes d’un service à l’autre soient étudiées. SGEN-CFDT Secrétariat EAP, 47/49 av Simon Bolivar, 75950 PARIS cedex 19 [email protected] Le secrétariat EAP sur Facebook Le site du Sgen-CFDT ENFA Toulouse