"Check it", un outil qui permet aux entreprises de vérifier l`ensemble

29/4/2015
Dépêche AEF : "Check it", un outil qui permet aux entreprises de vérifier l'ensemble des antécédents des candidats à l'embauche
AEF Dépêche n°498710 ­ Paris, le 14/04/2015 15:40:00 ­ Ressources humaines ­ ­ 83.167.35.245 ­ www.aef.info Toute reproduction ou transmission de cette dépêche est strictement interdite, sauf
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"Check it", un outil qui permet aux entreprises de vérifier
l'ensemble des antécédents des candidats à l'embauche
Par Evelyne Orman
Depuis 14 ans, le cabinet Verifdiploma vérifie pour le compte de grandes
entreprises les références des candidats à l'embauche. D’abord spécialisée dans
le contrôle des diplômes, l’entreprise a élargi le spectre de ses services en
proposant à ses clients le "global screening" sous la marque "Check it". Une
offre qui permet l’examen du profil complet du futur collaborateur, depuis son
parcours académique jusqu’au contenu de son casier judiciaire via une
plateforme en ligne, dont l’existence est connue par les postulants. L’outil n’est
donc pas destiné à "fliquer", mais plutôt à éviter les erreurs de recrutement,
comme l’explique à l’AEF Emmanuel Chomarat, fondateur de Verifdiploma. Selon les spécialistes du recrutement, un quart
des CV contiendraient des erreurs, imprécisions,
voire un embellissement du parcours du
postulant. C'est pourquoi Verifdiploma propose
aux entreprises un service destiné à vérifier les
références académiques des candidats qui
frappent à leur porte. "Nous avons commencé à
nous spécialiser dans la vérification de CV en
partenariat avec les écoles et universités il y a
plus de dix ans. Nous avons une base de
données qui nous permet de vérifier, via les listes
de jury, si le diplôme a bien été obtenu", explique Emmanuel Chomarat, fondateur de
Verifdiploma. Aujourd’hui, l’entreprise dispose d’une base de données comptant 3,5 millions
de diplômés, et peut, parfois en quelques minutes, vérifier les antécédents d’un futur
collaborateur.
Les consultants de Verifdiploma travaillent généralement pour de grandes sociétés, qui
cherchent à éviter les erreurs de recrutement. Elle a aujourd'hui complété son offre de
services et développé une nouvelle marque pour son "global screening" sous le nom de
"Chek it". "Depuis 5­6 ans, nous avons de plus en plus de clients étrangers, puisque dans
les parcours de leurs postulants les écoles françaises ressortent de plus en plus. C’est
également à l’étranger, surtout dans le monde anglo­saxon, que la pratique du 'global
screening', qui s’intéresse à l’ensemble du parcours du candidat, a débuté", raconte
Emmanuel Chomarat. Parallèlement, l’entreprise rencontre l’association NAPBS (National
http://www.aef.info/abonne/depeche/498710/search/
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Dépêche AEF : "Check it", un outil qui permet aux entreprises de vérifier l'ensemble des antécédents des candidats à l'embauche
association of Professionnal Background Screeners), qui regroupe l’ensemble des acteurs
pratiquant le global screening, dont la vocation est l'échange de bonne pratiques. LE "GLOBAL SCREENING", DU CV AU CASIER JUDICIAIRE
Le principe est simple : pouvoir vérifier en un temps limité des informations portant sur le
parcours académique, professionnel, l’identité, et même les antécédents judiciaires d’un
candidat. "Nous travaillons surtout juste en amont du recrutement. Il s’agit donc de candidats
faisant partie d’une short list, ou de personnes qui sont sur le point de signer leur contrat
d’embauche. Le profil que l’on analyse est celui de la personne que l’entreprise s'apprête à
recruter", précise Emmanuel Chomarat. Tous les CV reçus ne sont donc pas
systématiquement vérifiés.
L’ensemble des candidats dont le CV est soumis à cet examen sont informés des
démarches qui sont réalisées pour vérifier leur parcours. "Nous disposons d’une plateforme
technique extranet pour gérer l’ensemble des vérifications. On nous fournit le CV du
candidat, puis nous le contactons afin d’en savoir plus et lui demander des informations
complémentaires comme par exemple le contact dont il dispose dans les entreprises où il a
travaillé. Il ne s’agit pas de 'fliquer', ni de piéger le candidat. L’essentiel est de pouvoir
donner l’ensemble des outils à l’entreprise afin qu’elle soit plus performante dans son
recrutement", indique Emmanuel Chomarat.
Pour vérifier une information, les spécialistes de Check it peuvent mettre entre 30 minutes et
1 heure, facturée entre 30 euros si elle concerne la France, et 50 euros lorsqu’il s’agit de
contacter l’étranger. "L’objectif est de pouvoir gérer un dossier dans un temps ne dépassant
pas les 48 heures", explique Emmanuel Chomarat. "Grâce à la plateforme digitale, tout est
plus simple. Lorsqu’on demande des informations sur le casier judiciaire d’un candidat, la
plateforme digitale lui envoie directement un mail avec la procédure à suivre et les
documents qu’il doit demander et nous fournir, tout en respectant la procédure légale",
poursuit­il.
DIGITALISER LE RECRUTEMENT
Emmanuel Chomarat regrette d’ailleurs que le recrutement ne soit pas assez digitalisé. "Le
digital n’est pas encore présent en France dans la pratique de la gestion du dossier de
recrutement. On sait le faire pour l’ensemble du process de recrutement, en utilisant les
réseaux sociaux, les jobboards, ou encore pour la paie avec le développement progressif de
la fiche de paie dématérialisée. Mais en ce qui concerne le dossier de recrutement une fois
le candidat embauché, on s’attache encore à faire des photocopies et à classer des
dossiers". http://www.aef.info/abonne/depeche/498710/search/
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