Description de l`entreprise INA

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Description de l`entreprise INA
Description de l’entreprise INA
L’Ina est un Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), avec
un effectif moyen de 980 personnes dont 40 pour la recherche et l'expérimentation
dans le domaine audiovisuel et dans la recherche musicale. Créé par la loi sur
l’audiovisuel de 1975, l’Ina est impliqué dans différents secteurs de l'industrie
audiovisuelle, en particulier pour l'archivage et la commercialisation des fonds
publics de la radio et de la télévision. L'Ina est en charge du dépôt légal de la
radio-télévision et du web ; c’est un acteur important de la formation initiale et
professionnelle, de la production expérimentale et de la recherche dans le
domaine audiovisuel.
Le Département Recherche de l’Ina s’intéresse aux problèmes d’accès, de
documentation et d’indexation des contenus ainsi qu’à ceux de restauration et
d’archivage. Les équipes de recherche sont impliquées dans des projets en
collaboration avec des partenaires académiques et industriels au niveau français et
européen et visent à développer des solutions innovantes de gestion et
d'exploitation des collections audiovisuelles tant pour la conservation à long terme
que pour la mise en ligne et l'accès au plus large public.
Didier GIRAUD
Ancien élève de l’Université de Valenciennes, Didier Giraud est entré à l’Institut
National de l’Audiovisuel (INA) en 1982 en tant que responsable technique à la
Direction des Archives. Dès 1990, il encadre les activités de production et de postproduction vidéo numérique au sein de la Direction Technique, jusqu’en 2000, il
assure la direction technique d’IMAGINA, le festival de nouvelles images co-produit
par le festival de TV de Monte-Carlo et l’INA. Il anime pour INA-Formation, de
nombreux cursus de training métiers pour les monteurs, les infographistes (2D / 3D),
et les réalisateurs en France et à l’étranger (Portugal, Philippines, Malaisie). En
2000, il obtient un Mastère en Intelligence Economique Technique & Economique
dispensé par l’ESIEE et intègre la Direction de la Recherche. De 2002 à 2013, il
participe au NABshow de Las Vegas, où il mène une veille active et contribue à la
mise en valeur du logiciel de protection de contenus Ina-Signature. En 2004-08,il
contribue au projet européen PrestoSpace. Depuis 2015, il développe des
partenariats avec des startups pour la réalisation de POCs, notamment pour INA
Premium, le portail SVOD.
Dès 2005, il participe avec l’INA, membre fondateur, à la création du pôle de
compétitivité Cap Digital.
Didier Giraud est expert, membre de la Commission Thématique Contenus @ Cap
Digital. De 2003 à 2014, il a été journaliste free-lance pour la presse magazine
spécialisée Le Technicien du Film puis Sonovision.
Note d’intérêt – Didier Giraud
Pourquoi faire acte de candidature au CA de l’association Cap Digital ?
Sur le plan professionnel, je me suis investi dès 2005, avec les équipes Ina (Max
Benoit, Daniel Teruggi) dans le développement de Cap Digital. Faire passer le
message au sein de la gouvernance INA n’était pas chose facile à l’époque, nous
avons dû à maintes reprises expliquer et convaincre du bien fondé de notre
participation à l’un des pôles de compétitivité « mondiaux ».
Aujourd’hui, le pôle devient celui de la transformation numérique. Les nouveaux
outils impliquent de nouveaux usages, et transforment les métiers.
En représentant l’Ina, Établissement Public à caractère Industriel et Commercial
(EPIC) en charge de la préservation, l’accès, la recherche, la production,
l’enseignement dans le domaine audiovisuel numérique, nous apporterons notre
expérience dans le traitement et l’analyse des archives Radio/TV / Web et leur
volumétrie à l’ère du Big Data.
Les enjeux de valorisation des contenus sont de taille à l’heure de l’algorithmie
souveraine. Les technos de recherche par le contenu sont au cœur de la stratégie
de la R&D à l’Ina.
L’Ina est également un lieu de formation et d’enseignement supérieur, un lieu de
transmission en sorte, qui voit passer les nouvelles générations d’architecte
réseaux ou de producteurs de contenus transmedia.
Sur un plan plus personnel, les années à venir me paraissent cruciales et très
intéressantes pour l’avenir de Cap Digital. Un travail sur la complémentarité des
pôles franciliens semble inéluctable. L’âme de Cap Digital doit être préservée,
l’alignement entre les 2 pôles doit permettre une meilleure visibilité de nos
activités au niveau européen voire mondial.