Emile ou De l`éducation – Jean Jacques Rousseau

Emile ou De l'éducation – Jean Jacques Rousseau
1762
Introduction :
Jean-Jacques Rousseau, fils d'un horloger de Genève, perd sa mère à sa naissance, le 28 juin
1712. Il est recueilli par madame de Warens à Annecy, qui deviendra sa mère adoptive. Il part
définitivement pour Paris en 1742. là-bas, il rencontre Diderot et collabore à l' Encyclopédie, se
chargeant en particulier des articles consacré à la musique. Il a eu cinq enfants avec Thérèse
Levasseur. C'est en 1782 et 1789 qu'il publie Les confessions, une œuvre autobiographique. Il meurt
la même année que Voltaire, le 2 juillet 1778.
Emile est le premier traité moderne sur l'éducation. Il a valut l'exil de Rousseau en Angleterre
en 1762. Il attaque les institutions religieuses et surtout très fortement dans le chapitre: "la profession
de foi du vicaire savoyard".
Le principe de Rousseau et le suivant: "l'enfant nais bon et c'est la société qui le corrompt."
Ici, l'auteur va prendre l'exemple des fables de la Fontaine pour nous montrercomment elles
corrompes l'enfant .
Problématique : comment Rousseau montre t' il l'inadaptation de l' éducation et comment met il en
avant l'influence des fables sur les enfants ?
Axes :
I – l'exemple des fables
1)
•
Dans le corbeau et le renard il montre que la seule parole permet de
gagner sa vie
➔ « on leur apprend moins à ne pas le laisser tomber de leur bec qu'à
le faire tomber du bec d'un autre »
2)
•
Dans le lion et le moucherons, il montre que l'enfant qui s'identifie au
lion car il est un animal de grand panache, mais que certaines foies il
vaut mieu se faire moucherons et refuser de se battre ; plutôt user de la
ruse pour triompher .
•
Dans le loup maigre et le chien gras, l'auteur met en avant l'impact
qu'on ses fables sur les enfants qui les aprenent
➔ « la pauvre enfant s'ennuyait d'être à la chaîne, elle se sentais le cou
pelé ; elle pleurais de n'être pas un loup »
3)
II -contre le mode d'éducation
1)
•
Antoine Meissonnier
l'extrait commence directement par attaquer l'apport des valeurs aux
enfants au travers des fables de la Fontaine .
➔ « On fait apprendre les fables de la fontaine à tout les enfants et il
n'y en a pas un seul qui les entendent » .
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2)
•
Il dit aussi que le morale n'est pas forcément bien interprétée
il prend pour exemple le corbeau et le renard : « si 'est a des enfants
de dix ans qu'il faut apprendre qu'il y a des hommes qui flattent et
qui mendient pour leur profit ? »
➔ Il fait aussi référence au lion et le moustique en montrant comment
on peut interpréter la lachetée ?
➔
Conclusion :
On a ici une critique ouverte du système éducatif de l'époque et l'auteur montre très bien qu'il est
inutile de se bourrer le crane si on ne comprend pas ce que l'on apprend .
Antoine Meissonnier
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