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2 M ai 2 0 1 2- n° 7 en direct médecins DOSSIER SERVICE SOPHIA : UN ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ Dates de formation conventionnelle Parmi les thèmes proposés en juin : • Epaule douloureuse : comprendre, expliquer, soigner. De l’antalgie à la chirurgie - à La Petite Pierre, le 1er et 2 juin, • Urgence vitale extra hospitalière. Faire face en attendant le SMUR à Colmar, les 8 et 9 juin, • Prise en charge du patient Alzheimer et son aidant en médecine générale - à Strasbourg, les 22 et 23 juin. OGC Lettre nationale d’information aux médecins sur ameli.fr Prochainement déployé en Alsace (lancement prévu en mai, report à septembre), il a d’ores et déjà fait l’objet d’une présentation auprès des professionnels de santé, des structures hospitalières et des réseaux et associations de patients. Crédits photos : S.MILLET / ARV A IMAGE agenda Conçu par l’Assurance Maladie, en concertation avec des professionnels de santé, des associations de patients et d’autres acteurs tels que l’Inpes ou l’HAS, le service sophia a pour objectif d’aider les personnes atteintes de maladies chroniques à mieux vivre au quotidien. Proposé dans un premier temps aux personnes diabétiques, il apporte une aide et un soutien personnalisés aux patients, en fonction de leurs besoins et de leur état de santé, pour leur permettre de mieux vivre avec leur maladie et d’en limiter les complications. Ce service s’adresse aux personnes majeures, atteintes de diabète de type 1 et 2, prises en charge à 100 % par le régime général de l’Assurance Maladie au titre d’une ALD (affection de longue durée). Les patients éligibles recevront un courrier de l’Assurance Maladie les invitant à s’inscrire. Les adhérents recevront différents supports d’information, pratiques et pédagogiques, qui leur permettront de mieux connaître leur maladie et de partager l’expérience d’autres patients et de professionnels de santé. Ils pourront également se rendre sur l’espace dédié à sophia : www.sophia-infoservice.fr. En parallèle, une partie des adhérents pourra bénéficier d’un accompagnement téléphonique effectué par des infirmiers-conseillers en santé, recrutés par l’Assurance Maladie et spécialement formés. Chaque patient est libre d’adhérer ou non à sophia et d’en sortir à tout moment. Il s’agit d’encourager les patients diabétiques à acquérir de nouveaux réflexes dans leur vie quotidienne et à faire évoluer leur comportement. SOPHIA EN QUELQUES CHIFFRES ÎÎ 19 départements expérimentent sophia depuis son lancement en 2008, ÎÎ 137 000 adhérents bénéficient aujourd’hui du service, ÎÎ 32 % des patients concernés ont adhéré à sophia à ce jour. A terme, sophia devrait concerner 1,8 million de patients en France, dont 61 071 en Alsace, devenant ainsi l’un des services d’accompagnement les plus importants d’Europe. Ce service d’accompagnement intervient en véritable relais de vos recommandations, tout en complétant l’offre locale déjà existante. En parler avec vos patients et les inciter à y adhérer est une étape primordiale dans la réussite de ce projet. A cet effet, divers supports de communication sont mis à votre disposition pour aborder ce service et en mesurer les bénéfices avec vos patients. ZOOM RISQUES PROFESSIONNELS CHEZ LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS : UNE PRIORITÉ POUR LE RSI REPÈRE 111 C’est le nombre d’assurés dans le Bas-Rhin ayant eu plus de 7 arrêts de travail successifs, hors maladies de longue durée, en 2011. Ces patients ont reçu un courrier leur précisant, qu’à l’occasion d’un nouvel arrêt, ils seront convoqués par le médecin-conseil pour apprécier si ces arrêts répétitifs constituent la meilleure réponse à leur état de santé. à savoir Juin vert C’est le mois de la mobilisation nationale contre le cancer du col de l’utérus. L’objectif est de rappeler l’importance du dépistage et d’en augmenter la participation. Toutes les femmes de 25 à 65 ans vaccinées ou non sont concernées. En Alsace, le dispositif est coordonné par l’association Eve. eve.asso.fr Une question ? Une suggestion ? Nous contacter Les travailleurs indépendants du Régime Social des Indépendants (RSI) ne bénéficient pas de médecine du travail. Aussi, a-t-il paru essentiel de proposer depuis plusieurs années une consultation de prévention et de dépistage aux ressortissants les plus exposés aux risques professionnels. Les professions concernées sont les coiffeurs, boulangers, réparateurs automobiles, restaurateurs et teinturiers ainsi que les professionnels des métiers du bois et du bâtiment. Les personnes ciblées sont invitées à se rendre à une consultation spécialisée au service de pathologie professionnelle du CHU de Strasbourg, pour laquelle ils bénéficient d’une dispense d’avance des frais, ainsi que pour les éventuels examens complémentaires qui en découleraient. A ce jour, 9 700 personnes ont été invitées par le RSI Alsace, près de 500 examens réalisés et 200 problèmes professionnels détectés. Les médecins traitants sont bien évidemment informés des conclusions de ces consultations. Un nouveau programme national «RSI Prévention Pro» sera mis en place avant l’été, avec un premier ciblage à destination des coiffeurs. Une consultation de prévention médicale à visée professionnelle leur sera proposée, réalisée par leur médecin traitant. Deux nouvelles professions seront invitées à l’automne : les boulangers-pâtissiers et les exploitants de pressing. FORUM ROUGEOLE : INCITER À LA VACCINATION L’Alsace, comme sa voisine la Suisse mais également les autres régions françaises, est confrontée à une épidémie de rougeole (22 000 cas en France depuis 2008), car le taux de couverture vaccinale (CV) est insuffisant. Le point avec le Dr Christophe Hommel, responsable du Centre de vaccinations internationales des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. A ce jour, les taux de CV ne sont que de 90 % et 58 % respectivement. Dr Christophe Hommel Quelles sont, en 2012, les recommandations en matière de vaccination contre la rougeole ? Le calendrier vaccinal recommande deux doses vaccinales Rougeole-Oreillons-Rubéole pour toute personne âgée de 1 à 32 ans. Quelle est la situation de la rougeole au regard de la vaccination ? Parmi les cas déclarés en 2010, 84 % des personnes n’avaient pas été vaccinées et 12 % avaient bénéficié d’une seule dose de vaccin. Pour assurer l’immunité collective, il faut augmenter les taux de CV et atteindre 95 % pour la 1ère dose à l’âge d’1 an et au moins 80 % pour la 2ème dose avant l’âge de 2 ans. Quels messages transmettre plus généralement aux patients sur la vaccination ? Il faut rassurer les patients, leur rappeler la sécurité des vaccins, leur conseiller de se faire vacciner. Pour être efficaces, les vaccins doivent comporter des adjuvants, l’aluminium étant le plus ancien. Les experts des Académies des sciences et de médecine ont rappelé récemment la sécurité des vaccins utilisés dans le monde. à savoir Modifications des nomenclatures Les modifications de la CCAM et de la NGAP, annoncées lors de la signature de la convention en 2011*, sont entrées en vigueur fin mars 2012. A noter, par exemple : le cumul possible entre consultation et frottis, l’élargissement du modificateur S et de la majoration MCE, la création d’une visite longue et l’inscription de l’acte d’isocinétisme. * cf. «dossier» En direct médecins n° 24 de novembre 2011. legifrance.gouv.fr DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JOSEPH LOSSON, DIRECTEUR DE LA CPAM DU BAS-RHIN, COORDONNATEUR RÉGIONAL DE LA GESTION DU RISQUE, SIÈGE : 16 RUE DE LAUSANNE - 67090 STRASBOURG CEDEX. RÉDACTEUR EN CHEF : DR GÉRARD ESCANO, DIRECTEUR RÉGIONAL DU SERVICE MÉDICAL D’ALSACE-MOSELLE. COORDINATION RÉDACTIONNELLE : DR FRANCIS CHINAUD, SERVICE MÉDICAL D’ALSACE-MOSELLE. COMITÉ DE RÉDACTION : STÉPHANIE LAAS (SERVICE MÉDICAL D’ALSACE-MOSELLE) ; CATHERINE HOFFBECK, CÉDRIC JEAN, ANOUCK ULRICH, SOPHIE LACROIX (CPAM DU BAS-RHIN) ; NICOLE CHABOT, CAROLINE OLIVÉRI, LORIS BERTRAND, CHANTAL TSCHAMBER (CPAM DU HAUT-RHIN), AVEC LA PARTICIPATION DE L’AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ ALSACE. CONCEPTION/MAQUETTE : PASCAL DORON (CPAM DU BAS-RHIN). N° ISSN 1957-1941. SI VOUS NE SOUHAITEZ PLUS RECEVOIR LA LETTRE EN DIRECT MÉDECINS ALSACE, MERCI D’EN INFORMER L’URML PAR MAIL.