Devoir maison no 1 – corrigé
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Devoir maison no 1 – corrigé
LM 257 – Intégrales généralisées et séries À rendre pour le 18 février 2013 François Lê [email protected] Devoir maison no 1 – corrigé n X n(n + 1) . Notons cette propriété Pn . 2 k=1 Il est clair que P1 est vraie. Supposons maintenant Pn−1 vraie et montrons que Pn est vraie. n n−1 X X On écrit k= k + n en isolant le dernier terme de la suite. L’hypothèse de récurrence 1. Commençons par montrer que pour tout n > 1, k=1 k= k=1 donne la valeur de la somme allant jusqu’à n − 1, de sorte que n X k=1 k= n(n + 1) (n − 1)n +n= . 2 2 La propriété Pn est donc vraie, ce qui montre le résultat voulu par récurrence. n X n(n + 1)(2n + 1) . 6 k=1 Cette propriété est vraie au rang n = 1. Supposons-la vraie au rang n − 1. On écrit alors n n−1 X X k2 = k 2 + n2 , et l’hypothèse de récurrence donne alors On montre exactement de la même façon que pour tout n > 1, k=1 k2 = k=1 n X k=1 k2 = (n − 1)n(2n − 1) n[(n − 1)(2n − 1) + 6n] + n2 = . 6 6 Le numérateur de cette dernière fraction est n(2n2 + 3n + 1) = n(n + 1)(2n + 1), ce qui montre le résultat. x2 2. L’inégalité ln(1 + x) 6 x a été vue en TD. Pour l’inégalité x − 6 ln(1 + x), on introduit la 2 fonction x2 ϕ : x > 0 7→ ln(1 + x) − x + . 2 Cette fonction ϕ est dérivable sur [0, +∞[ et on a ϕ0 (x) = 1 x2 −1+x= . 1+x 1+x Ainsi, ϕ0 positive sur [0, +∞[ et donc ϕ est croissante sur cet intervalle. Comme enfin ϕ(0) = 0, on a ϕ(x) > 0 pour tout x > 0 : c’est ce qu’il fallait démontrer. LM 257 – Intégrales généralisées et séries À rendre pour le 18 février 2013 François Lê [email protected] 3. Soit n > 1 et soit k ∈ J1, nK. On applique la double inégalité de la question précédente en k k k k2 k remplaçant x par 2 : on obtient 2 − 2 6 ln 1 + 2 6 2 . On somme ensuite pour k n n 2n n n allant de 1 à n : X n n n n X X X k2 k k k − 6 . ln 1 + 2 6 2 2 n 2n n n2 k=1 k=1 k=1 k=1 On sort des sommes tout ce qui ne dépend pas de k : n n n n 1 X 1 X 1 X 2 X k 6 k − k 6 k. ln 1 + n2 2n2 n2 n2 k=1 k=1 k=1 k=1 Compte tenu de la question 1. et de la propriété du ln de changer les produits en sommes, on a ! n Y n(n + 1) k n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1) 6 − 6 ln 1+ 2 . 2 4 2n 12n n 2n2 k=1 Enfin, en simplifiant au maximum les fractions dans les membres de gauche et de droite, on obtient le résultat annoncé : (n + 1) (n + 1)(6n2 − 2n − 1) 6 ln pn 6 . 3 12n 2n 4. On va utiliser le théorème d’encadrement pour déterminer la limite de ln(pn ). Pour le membre de droite, on a (n + 1) n 1 ∼ = 2n 2n 2 donc (n + 1) 1 −→ 2n 2 quand n → +∞. Pour le membre de gauche : (n + 1)(6n2 − 2n − 1) 6n3 1 ∼ = 3 3 12n 12n 2 donc (n + 1)(6n2 − 2n − 1) 1 −→ 3 12n 2 quand n → +∞. 1 Ainsi, par le théorème d’encadrement, ln pn −→ quand n → +∞. On en conclut que la limite 2 √ de la suite (pn ) est e1/2 = e.