Terres du Tigre Blanc

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Terres du Tigre Blanc
Terres du Tigre Blanc
Les Terres du Tigre Blanc furent cédées en protectorat oriental aux Léoniderrs après la guerre
Império-Norwynienne, alors que l’empereur était en deuil de sa fille aînée et favorite. Harcelé par les
hommes-tigres afin de retrouver la pleine possession de leurs terres ancestrales, il finit par céder ce bout
de territoire non productif afin de les faire taire et finir son deuil en paix. Satisfaits, ils s’y établirent en
masse, voyant en cette concession un retour aux sources et la fin de leur asservissement. De nouveau, ils
marchaient dans les pas du Tigre Blanc, fiers et libres.
D’urbanisés, les Tigres sont retournés aux coutumes nomades de chasseurs qui avaient été les leurs bien
des siècles auparavant. Ainsi donc, ils vivent en clan regroupé autour d’un ancien, ne se réunissant dans la
bonne humeur que de temps à autre pour échanger des informations avec les autres clans ou commercer.
Les jeunes Léoniderrs passent souvent du temps dans un autre clan afin d’apprendre l’appartenance à la
race et leur histoire.
Dans les steppes sauvages, la survie dépend de l’efficacité des chasseurs, c’est pourquoi Quadrat,
l’indompté et patron des Léoniderrs, est vénéré presque à l’unanimité. On dédit la chasse à son esprit
sauvage et ce qui n’est pas utilisé de la carcasse lui est offerte en offrande, bien que cela ne se fasse que
très peu, car presque tout peu être réutilisé. La peau pour les vêtements, les os pour des armes ou des
outils, la viande pour se nourrir… Les autres êtres divins n’ont que peu de considération pour la simplicité
des Tigres. La vie est chose d’instinct, non pas de dogmes et de lois compliquées.
Dès son plus jeune âge, chaque Léoniderr est initié au maniement de divers outils de chasse, que cela
soit l’arc, le couteau ou leur griffe. Cela fait en sorte que, si nécessaire, chaque citoyen des terres du
Tigre Blanc est prêt à défendre farouchement la patrie au péril de sa vie. Leur manière de combattre est
chaotique, composée de razzias plutôt que de rangs disciplinés.