Asociación civil - Asociación Respuesta para la Paz

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Asociación civil - Asociación Respuesta para la Paz
RESPUESTA PARA LA PAZ - REPONSE POUR LA PAIX
Asociación civil
Tabla de Contenidos:
1-Association sans but lucratif: Respuesta para la Paz
2- Résumé du travail réalisé par Rosana De Mestico: «Vivre ensemble à l'école»
3- Résumé de l'article écrit par Lydiane Forkert: «Bidonvilles: entre misère et espoir»
1- Association sans but lucratif: Respuesta para la Paz
Respuesta para la Paz ou Réponse pour la Paix
«Voici une présentation rapide de l’association Respuesta para la Paz, afin de mieux appréhender
nos objectifs, nos valeurs ainsi que notre champ d’action »
La culture de la paix (La cultura de la Paz):
«Il n’y a pas de chemin pour la paix, la paix est le chemin» Mahatma Gandhi
La culture de la paix se base sur la communication, la participation, le compromis personnel, la
recherche d’accords qui permettent de combler les intérêts des différentes parties et de prendre
des décisions responsables.
L’association (La asociacion):
Respuesta para la Paz est une association sans but lucratif fondée en 1995 par Sara Horowitz et
un groupe d’amis, enthousiastes a l’idée de créer cette association au double objectif: apporter
une réponse pacifique aux conflits, ainsi que défendre les outils et les valeurs nécessaires a cette
résolution. Respuesta para la Paz a été récompensée l’année dernière en étant désignée
« Ambassadrice de la Paix » et en recevant le drapeau de la Paix au salon Manuel Belgrano. Ce
projet récompense mille écoles, entreprises, institutions ou personnalités œuvrant pour la paix.
L’association est très souvent présente lors de congrès ou d’événements liés à la culture de la
paix.
Objectifs (Objetivos):
- Résoudre les conflits par la recherche de consensus et cela de manière créative, démocratique
et pacifique.
- Défendre toutes les valeurs se rapportant à la culture de la paix.
- Stimuler la participation, le respect mutuel ainsi que les compromis afin de contrer les conflits
qui se présentent.
- Articuler la théorie autour de l’utilisation d’outils afin de gérer les différences, dans un cadre de
respect et d’autonomie.
- Générer des canaux de communication et de collaboration qui renforcent les processus de
dialogue.
- Promouvoir l’intervention, la formation et la recherche en matière de résolution pacifique de
conflits.
- Apporter un regard interdisciplinaire et intégrateur afin de contrer les différents conflits.
Depuis sa création, l’association Respuesta para la Paz a organisé différentes activités en
partenariat avec des universités et des académies. Par exemple, l´association est intervenu dans
plusieurs universités à Buenos Aires (Faculté de droit, de psychologie) afin de dispenser des
conférences sur la médiation et la négociation. Elle a également organisé des séminaires de
négociation stratégique et de médiation à l’université d’Harvard (USA). De plus, l’association
fait intervenir de grands professionnels pour les formations qu’elle propose : Professeur Johan
Galtung, Professeur Deborah Kolb (Université d´Harvard), Ursula Oswald Spring (UNAM),
Robert Benjamin,
Domaines d’intervention (Áreas de trabajo):
L’objectif de Respuesta para la Paz est de favoriser le développement de la non-violence
au sein de la société en tentant de résoudre différents conflits, qu’ils soient :
-
Familiaux
-
Educatifs
-
Communautaires
-
Organisationnels
-
Liés au monde de l’entreprise.
Pour cela, l’association s’appuie sur ses médiateurs, ayant pour beaucoup d’entre eux
validés des formations au sein de la prestigieuse académie d’Harvard.
Les domaines
d’intervention de l’association sont les suivants :
Médiation : La médiation est un processus de résolution de conflits grâce à un tiers
neutre : le médiateur. Ce dernier collabore avec les parties afin d’arriver à un accord volontaire et
mutuellement acceptable. La caractéristique principale de la médiation est l’autonomie des
parties pour déterminer les conditions de l’accord. Il s’agit d’un processus informel et
confidentiel dans lequel le médiateur met en avant les différentes options possibles et identifie
les intérêts de chacun afin de régler le conflit.
Négociation : La négociation à pour objectif de mettre en évidence des options
bénéfiques pour chacune des parties afin d’arriver à un accord gagnant gagnant.
Formation (Capacitación) : L’association est également un centre de formations,
habilité par le ministère de la Justice. Les thématiques sont les suivantes :
-
Négociation et médiation.
-
Médiation familiale.
-
Médiation communautaire.
-
Médiation éducative.
-
Construction de consensus.
Partenaires:
Respuesta para la Paz est membre et/ou maintien des liens institutionnels avec :
* IPRA International Peace Research Association:
http://www.iprasydney2010.org/Communicating_Peace.html
* CLAIP Consejo Latinoamericano de Investigación para la PAZ:
http://claipconferencia.wordpress.com/
* TRANSCEND:
http://www.transcend.org
* Mediadores en Red:
http://www.mediadoresenred.org.ar
* CERECO Tucumán:
http://cereco.ning.com
* Consejo de Paz, Argentina:
http://www.consejodepaz.org.ar
* FUTA TRAW –Gran Parlamento Indígena-:
http://www.futatraw.org.ar/
* Comisión de Pueblos Originarios del Consejo Consultivo de la Sociedad Civil del Ministerio
de Relaciones Exteriores y Comercio Internacional
* ACR Association for Conflict Resolution:
http://www.acrnet.org/
* EPU European Peace University:
www.epu.ac.at
Les membres de l´association:
- Diana de la Rúa Eugenio
- Patricia Iud
- Mario Ostera
- Juana Rados
- María Elena DiCió
- Rosana De Méstico
- María Susana Fernández
- Felicitas Maciel
- Elvira Masri
- Sara R. Horowitz
- Susana Garat
L’association est toujours à la recherche de nouveaux partenariats autour de projets communs. Si
vous êtes une ONG française et que vous partagez ces valeurs, n’hésitez pas à prendre contact
avec Respuesta para la Paz en écrivant a : [email protected]
2- Résumé du travail réalisé par Rosana De Mestico:
«Vivre ensemble à l'école»
Rosana de Mestico, membre de l’association, a mené un travail auprès de 2000 enfants âgés
entre 11 et 18 ans étant scolarisés a la périphérie de Buenos Aires dans un environnement très
modeste voire pauvre. Le but de ce travail a été de sensibiliser les jeunes aux valeurs défendues
par l’association tel que le respect, la non-violence, la recherche de compromis, etc.… Pour se
faire, une vidéo de sensibilisation a été projetée dans une salle de classe suivie d'une courte
présentation. Puis un débat s´est installé autour de deux principales questions : comment
pensent-ils que les gens gèrent un conflit personnel (d´après ce qu’ils ont l’habitude de voir
autour d’eux) et quelles seraient leurs solutions pour traiter ce genre de conflit de manière
pacifique ?
Cette activité permet une approche à trois niveaux :
-
La pensée: en incorporant des idées qui stimulent les changements cognitifs.
-
Les sentiments: en travaillant sur le développement de compétences émotionnelles
(empathie, respect, solidarité).
-
Les actions: apprentissage des pratiques et échanges.
Les thèmes abordés grâce à ce travail auprès de jeunes élèves sont donc les opinions qu'ont ces
jeunes vis à vis des conflits, ce qui est nécessaire pour les éviter, quelles sont les valeurs et les
comportements à adopter pour les éviter. C'est en effet dès le plus jeune âge qu'il est nécessaire
de faire passer ce message, et notamment au sein des écoles, qui sont un lieu de développement
personnel très important pour les jeunes. Ces élèves ont même émis des propositions d'action
afin de résoudre cette violence de manière pacifique. Nous allons donc nous intéresser à ce qui
ressort de ce travail mené par Rosana de Mestico.
La violence omniprésente
Selon ces élèves, la violence est omniprésente. D'après eux, ceci est notamment du aux différents
médias de communication qui la mettent systématiquement en scène. Certains pensent que la
violence est nécessaire pour survivre dans certains milieux, sans quoi ils ne sont pas respectés, il
s'agit donc là d'une idée « préconçue » que des médiateurs peuvent justement tenter de changer.
Mais la plupart d'entre eux s'accordent tous pour dire que la violence est partout, qu'elle fait
même souvent partie de leur quotidien, et qu'ils s'y sont presque habitués.
Les conflits familiaux
Ce qui ressort de la plupart des commentaires des élèves à propos des conflits ayant lieu au sein
de leur environnement familial est le fait qu'ils ne savent pas comment l'appréhender ni comment
réagir. Ils se sentent mal, mais ne savent pas que faire. Ces conflits peuvent engendrer des malêtre psychologiques chez ces enfants, parfois sur-exposés à des conflits familiaux qui ne les
concernent pas. Certains élèves mettent l'accent sur le fait que ces conflits sont souvent liés à un
manque de communication, de tolérance, ou d'autres « valeurs » sur lesquelles il est possible de
travailler et d'envisager des actions ou des interventions afin de mettre en place un dialogue
constructif.
Les actions envisagées
Ces élèves ont mis en avant les points sur lesquels il fallait, selon eux, travailler afin de limiter la
création de conflits, que ce soit au sein de leur famille ou bien au sein de l'école. La principale
demande réside dans la communication, l'échange, le débat autour de certaines valeurs
primordiales, et en incluant également dans ce débat leurs parents. Ils demandent également à
pouvoir exprimer plus librement leurs opinions mais aussi les outils de communications
nécessaires afin d'éviter les conflits, afin de ne pas être mis à l'écart et donc ne pas savoir
comment intervenir en cas de conflits chez eux. Ces élèves reconnaissent également le fait que
d'autres campagnes de ce type sont nécessaires pour sensibiliser les jeunes à la non-violence.
Grâce à cette récolte d'informations sur ce que pensent les élèves, des actions concrètes ont pu
être envisagées afin de promouvoir la non-violence. Ces actions ont été soulignées par Rosana de
Mestico :
− La mise en place par les écoles de différentes activités collectives, par exemple autour du
sport, qui est bon moyen de rassembler.
− Analyser les stéréotypes culturels qui engendrent de nombreux conflits, notamment à
l'école.
− Travailler sur les concepts de respect, d'acceptation des différences, d'empathie, de
discrimination à travers des campagnes de sensibilisation.
− Proposer des moments de dialogue dans les classes, pour que les élèves puissent
s'exprimer autour d'un débat à thème.
Ce travail auprès des élèves à donc permis de mettre en évidence les principaux thèmes sur
lesquels la réflexionpeut s'orienter afin de sensibiliser les jeunes à la non-violence et à la
résolution de conflits.
3- «Bidonvilles: entre misère et espoir»
Résumé de l'article écrit par Lydiane Forkert
Les bidonvilles sont aujourd'hui une réalité sociale à Buenos Aires, au sein desquels plus
de 160 000 personnes vivent. Certains sont même devenus célèbres malgré eux, c'est le cas
des bidonvilles 31 et 31 bis de Retiro, des 21 et 24 dans le quartier de Barracas ou encore
des 1, 11 et 14 dans le quartier de Flores. Ces bidonvilles sont le reflet de la transformation
urbaine à Buenos Aires, celle-ci étant à deux vitesse, laissant de côté des milliers de
personnes vivant en situation de précarité.
La question primordiale est donc de savoir comment il serait possible de réintégrer ces
personnes marginalisées au sein de la société.
Le but de cet article est d'analyser ce qui se fait ailleurs (favelas au Brésil, bidonvilles au
Maroc, …) en matière de réintégration et d'aide aux personnes vivant dans des bidonvilles.
Cela permettra de mettre en avant les actions envisageables en Argentine et de proposer
des solutions face aux obstacles rencontrés. Cette réflexion s'inspire davantage de ce qui a
pu être fait en la matière au Brésil, du fait de l'expérience qu'à ce pays quant à la question
du développement des bidonvilles.
Le but est donc d'urbaniser et de relocaliser ces personnes dans de nouveaux quartiers,
avec pour objectif final la disparition de ces bidonvilles, synonymes de misère. Pour cela,
il est nécessaire d'identifier les différents acteurs de cette reconstruction et que ces derniers
soient d'accord et aillent dans la même direction afin que ce projet soit le plus efficient
possible.
Les acteurs :
La population des bidonvilles.
Les intermédiaires : Le gouvernement, les associations, les ONG, les entreprises.
Ce qui est proposé dans cet article est que le gouvernement prenne les choses en main,
comme ce qui a été fait au Brésil et au Maroc en lançant un projet implicant les différents
acteurs de ce changement. Bien que les motifs n'étaient pas les mêmes dans ces deux pays
(lutte contre la pauvreté et le narco trafic au brésil et lutte contre la précarité au Maroc)
l'objectif reste celui de lutter contre la misère. Le gourvernement doit donc être le
précurseur et le superviseur de ce changement et de cette lutte. Il doit également
communiquer clairement sur ce projet auprès de la population et lui indiquer clairement le
suivi administratif, économique et social qui lui sera proposé.
Il est également primordial d'impliquer la population dans ce changement afin qu'elle y
voit un réel avantage. Pour cela, il est proposé qu'un certain pourcentage des emplois créés
par cette ré urbanisation soit attribué à la population de ces bidonvilles ce qui permettra
d'intégrer les habitants au développement de ces nouveaux quartiers et de leur assurer un
niveau de vie meilleur.
De plus, la pocile doit tenir un rôle important dans ce changement afin d'assurer la sécurité
de la population face à la criminalité qui pourrait résulter de ce projet. La police devrait
recevoir une formation spéciale afin d'éviter toute corruption et d'avoir recours à la force
uniquement en dernier recours, toujours dans le but d'assurer la sécurité des habitants des
bidonvilles.
Les associations devront également avoir un rôle primordial en étant sur place et en tentant
de créer une dynamique sociale autour de ce projet auprès de la population, nécessaire à
son bon déroulement. Pour cela il est nécessaire qu'elles rendent le projet attractif et
donnent un rôle a chacun afin de créer une réelle communauté.
Un plan de développement attractif :
Afin de réaliser les travaux, il serait préférable que le gouvernement délègue à des
entreprises privées afin d'éviter toute forme de corruption. Aussi, le projet passerait
beaucoup mieux si les principaux acteurs restent les habitants des bidonvilles et les
intermédiaires. Ce constat résulte de ce qui s'est passé lors du plan « Ville sans bidonville »
au Maroc.
Autre point important : l'accès à la propriété et au crédit. Ceci serait fortement susceptible
d'aider les habitants actuels des bidonvilles à avoir des réactions positives au projet.
Afin de rendre par la suite attractives les zones aujourd'hui occupées par les bidonvilles, il
faudrait que le gouvernement mette en place une politique de défiscalisation quant à
l'implantation de futurs commerces afin d'accompagner le développement économique et
social de ces zones. Ces commerces seraient au début non imposables jusqu'à ce que le
résultat de cette expérience soit positif.
Un projet couteux :
Une telle réorganisation serait évidemment très couteuse pour le gouvernement. Aussi,
l'auteur de l'article met en avant les différentes solutions auxquelles le gouvernement
pourrait aoir recours afin de réduire ces couts : vendre des emplacements libérés à des
entreprises privées, faire appel à des programmes de volontariat international ou encore
impliquer d'autres pays dans ce projet étant donné que la plupart des habitants de ces
bidonvilles sont étrangers et que l'Argentine n'aurait donc pas à supporter seule ce cout.
Cet article met donc en avant les différentes questions à soulever afin de faire en sorte
qu'un tel projet soit efficace, accepté par la population, et profitable à tous. Il met
également en comparaison ce qui s'est fait au Brésil et au Maroc quant à la lutte contre les
bidonvilles, car aujourd'hui beaucoup de pays souhaitent lutter contre cette misère et
permettre à tous d'avoir une place dans la société ainsi que dans son développement
économique et social.
Traduit par HERVE OYEU