Maurizio CaTTELaN 8. 6. – 6. 10. 2013 FONDATION BEYELEr

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Maurizio CaTTELaN 8. 6. – 6. 10. 2013 FONDATION BEYELEr
Untitled, 2001, © Maurizio Cattelan, Photo: Attilio Maranzano, Courtesy de l’artiste
Maurizio CATTELAN
8. 6. – 6. 10. 2013
FONDATION BEYELER
Notices
de salle
Francesco Bonami
Maurizio Cattelan
Kaputt Primavera
(1)
Instinct de survie
« N’avez-vous jamais pensé, dis-je, que le paysage suédois est un
paysage de nature équestre ? » Le prince Eugène sourit. « Connaissezvous, me demanda-t-il, les dessins de chevaux de Carl Hill, les hästar de
Carl Hill ? Carl Hill était fou, ajouta-t-il : il croyait que les arbres étaient
des chevaux verts.
– Carl Hill, dis-je, peignait les chevaux comme s’ils étaient des
paysages… »
Je suis tombé sur ce bout de dialogue dans Kaputt, un roman de Curzio
Malaparte. C’est une conversation entre l’auteur et le prince Eugène
de Suède. La première partie du roman est intitulée « Les chevaux »
et pourrait suffire en quelque sorte à comprendre ceux de Maurizio
Cattelan. Malaparte y évoque les chevaux de façon magique, nous
faisant revenir encore et sans cesse en mémoire tous les chevaux que
de Malaparte pourrait suffire à nous faire comprendre l’art de Cattelan
et il me serait facile de m’arrêter ici. Mais je vais plutôt me permettre un
improbable défi lancé à Malaparte et paver mon propre chemin menant
aux cinq chevaux de Cattelan. Ce sera une chronologie personnelle, avec
des références très personnelles, à mille lieues de toute étude savante
sur l’art de Cattelan. En parler à la façon d’un érudit serait pour moi
un oxymore. Mon récit n’est pas linéaire et se divise grossièrement en
cinq brefs chapitres, chacun d’eux traitant d’une œuvre d’art qui, je
crois, pourra nous amener à mieux comprendre la parade des chevaux
suspendus de Cattelan. Ces cinq chevaux se distinguent d’une certaine
façon des chevaux que l’artiste a présentés séparément, un par un, dans
le passé. Le cheval unique est une sorte de tentative d’échapper à la
solitude, un sentiment que l’artiste n’a de cesse de combattre. Le saut,
l’effort est illusoire et pourtant héroïque. Les cinq chevaux transforment
l’illusion en panique, l’échappée en débandade et l’effort individuel en
vaine agitation d’une foule fébrile. C’est à un exode que nous assistons,
et non à une quête de liberté. Comme les chevaux de Malaparte en
Finlande, qui s’échappent au galop de la forêt en flammes pour se
jeter dans les eaux glacées du lac Ladoga, les chevaux de Cattelan ne
cherchent pas la liberté, mais la survie.
(2)
Cinq strates de l’Histoire
Soleil couchant en hiver, avec un cavalier et un cheval qui se cabre est
une toile de Carl Fredrik Hill (1849–1911), le peintre suédois mentionné
plus haut. J’ignore où se trouve cette œuvre et quand l’artiste l’a peinte. La
seule chose qu’il nous importe cependant de connaître, c’est la posture
du cheval, et le ciel devient le mur de Cattelan : un mur qui marque
la limite entre l’hiver et le printemps, entre la mort et la renaissance.
Dans cette juxtaposition, vous pouvez mettre autant de choses que vous
désirez, ou rien du tout. Est-ce une simple coïncidence ? Mais si l’art
n’est qu’une coïncidence, alors pourquoi s’en faire ? Maurizio Cattelan
veut nous déstabiliser et il y réussit, à sa façon. Le mur est aussi une
frontière entre l’historique et le mondain, entre le souvenir et le trophée,
entre la mémoire et l’anecdote. Tous ces éléments conspirent le long de
cette ligne de démarcation manifeste et pourtant invisible. Cattelan fait
disparaître le coucher de soleil, le cavalier n’est plus là, seul subsiste le
cheval cabré, sans tête, ou peut-être avec. Nous regardons les animaux
de sous une couche de glace, attendant patiemment que le printemps
vienne nous libérer.
Maurizio Cattelan, Untitled, 2007, Photo: Axel Schneider, Courtesy Maurizio Cattelan’s Archive
1994. Découverte de la grotte Chauvet-Pont d’Arc, dans le sud de la
France. Sur ses parois sont conservées quelques-unes des peintures les
plus anciennes de l’histoire de l’humanité. L’une des plus célèbres nous
fait voir quatre têtes de cheval. C’est comme si Cattelan remontait en
arrière dans le temps. 32 000 ans en arrière, cherchant les têtes de ses
chevaux. 1994. New York. Daniel Newburg Gallery. « Attention ! Entrée
à vos propres risques et périls, ne pas toucher, ne pas donner à manger,
ne pas fumer, ne pas photographier, interdit aux chiens, merci. » C’est
le titre de la première exposition de Cattelan à New York. Un échec.
L’artiste raconte qu’il se sentait comme un âne après le refus de deux
projets antérieurs. Il a donc montré l’âne, le cousin du cheval. Les cinq
Cattelan a utilisés dans son œuvre. En particulier, la jument morte du
deuxième chapitre « Chevalpatrie », renversée dans une flaque de
boue et dégageant une odeur de charogne, rappelle le cheval Untitled
(2009) de Cattelan, un panneau portant l’inscription « INRI » fiché dans
son ventre gonflé. Ou les chevaux pris dans les eaux glacées du lac
Ladoga en Finlande, pendant la Deuxième Guerre mondiale, leurs têtes
émergeant seules de la croûte de glace, comme coupées net, avec leurs
yeux dilatés, où l’on voit encore la terreur briller comme une flamme
blanche. Malaparte raconte que dans cet hiver interminable, les jours
où un peu de lumière éclairait le ciel, les soldats descendaient au lac
et s’asseyaient sur les têtes des chevaux pour fumer leurs cigarettes ou
leurs pipes. Et lorsqu’arriva le printemps, c’est une horrible puanteur de
chair en putréfaction qui envahit bientôt l’atmosphère ; libérés de leur
prison de glace par le dégel, les corps ballonnés des chevaux se mirent
à flotter à la surface du lac. C’est un tableau atroce et terrifiant, mais
l’écriture de Malaparte ressemble en fait beaucoup au langage visuel
de Cattelan, elle se situe quelque part entre magie et poésie, brutalité et
lyrisme. Encore une fois, le prince Eugène trouvera les mots pour le dire
avec simplicité et perfection : « La guerre même n’est qu’un rêve. » Le
travail de Maurizio Cattelan n’est qu’un rêve – un rêve dérangeant peutêtre, mais un rêve tout de même.
J’ai choisi d’intituler mon texte « Kaputt Primavera », en faisant à la fois
référence au roman de Malaparte et à sa description de l’arrivée du
printemps sur les bords d’un lac en Finlande, et, assez étrangement,
au Printemps de Botticelli. On aurait peine à se figurer deux images qui
aient moins de choses en commun que celle des têtes de chevaux gelées
émergeant de la croûte de glace, au milieu des atrocités de la guerre,
et la vision allégorique doucereuse, décorative, outrancière de Botticelli.
Il me semble pourtant qu’elles convergent parfaitement dans les cinq
chevaux sans tête pendant du mur de la Fondation Beyeler. La peur,
le désespoir, la tragédie et l’allégorie se combinent dans la sensibilité
de Cattelan, une sensibilité qui lui a fait parcourir une longue route :
l’artiste a commencé par n’être qu’un âne et a poursuivi jusqu’à se sentir
finalement comme un cheval pris au piège. Comme je l’ai dit, le roman
Sandro Botticelli, Printemps, vers 1482
© 2013. Photo Scala, Florence, Courtesy Ministero Beni e Att. Culturali
Jacques-Louis David, Bonaparte franchissant les Alpes, 1800
© RMN-Grand Palais (Château de Versailles)/Gérard Blot
Premier Consul et futur Empereur, mais à l’équilibre de son cheval, ou
à la résistance qui permet à l’étalon d’escalader cette paroi de roche
qu’est le Grand-Saint-Bernard. Napoléon ne bat pas en retraite, il
part à la conquête de l’Europe. Que fait Cattelan ? Est-ce qu’il recule
ou il avance ? Les chevaux de Chauvet, les chevaux de Saint-Marc,
le cheval de Napoléon, et maintenant le cheval et les chevaux de
Cattelan. Le voyage nous fait traverser un panorama complexe – dessiné
par la civilisation européenne, en allant se mêler d’un côté à certaines
racines paléolithiques et en jaillissant de l’autre de Byzance, ou même
de quelque lieu plus lointain en Asie – et rappelle la légende des chevaux
d’Attila. Où tout cela mène-t-il ? Est-ce que ça aboutit quelque part ? Ou
est-ce que ça ne fait que recommencer encore et sans fin ?
Rome, 1969. Galleria l’Attico. Douze chevaux vivants entrent dans
l’espace. Ils seront le sujet de l’exposition de Jannis Kounellis. L’écrivain
surréaliste André Breton a parlé un jour de l’idée de rendre possible
quelque chose d’impossible, par exemple que les Tartares viennent
faire boire leurs chevaux aux fontaines de Versailles. C’est ce que fait
Kounellis : rendre possible l’impossible. Dans un garage, l’histoire
franchit plusieurs frontières en même temps. C’est ici que notre récit se
rapproche de sa conclusion. De la brutalité du lac Ladoga de Malaparte,
avec ses chevaux morts terrifiés, jusqu’au geste glorieux d’une parade
de chevaux vivants faisant leur entrée dans un espace industriel de
Rome. De la pure dévastation à la pure célébration. Que reste-t-il à
présent de tout cela, si ce n’est les cinq chevaux de Cattelan, qui ne
sont ni vivants ni vraiment morts, mais suspendus dans un état qui
tient du prodige, traversant la dévastation, outrepassant la célébration
et ne finissant nulle part. À la recherche d’une autre dimension, d’un
autre espace, d’une autre ère, bien au-delà de tout ce que nous avons
jamais imaginé.
Dans Le Salaire de la peur (1953) du cinéaste Henri-Georges Clouzot,
le personnage de Mario, joué par Yves Montand, évoque avec son
ami Jo (Charles Vanel), gravement blessé, leurs souvenirs communs
d’un quartier de Paris, près de la rue Galande. Il y est question d’une
palissade. « J’ai jamais su ce qu’il y avait derrière », lâche Jo entre
deux râles d’agonie. « Ben, y a rien », répond Mario. Comme s’il n’avait
pas entendu, Jo demande encore : « Qu’est-ce qu’il y avait derrière la
palissade ? – Rien, je te dis, rien. » « Y a rien », répète-t-il en mourant,
les yeux écarquillés, comme s’il voyait déjà de l’autre côté.
Carl Fredrik Hill, Soleil couchant en hiver, avec un cavalier et un cheval qui se cabre, 1877
chevaux de Bâle sont peut-être l’achèvement de ce long échec qui a
débuté il y a maintenant près de vingt ans. La galerie new-yorkaise aura
été la caverne de Cattelan. La première paroi de roche contre laquelle il
s’est cogné la tête, où il aurait aimé cacher ou enfouir sa tête. L’âne, pas
assez noble ou pas prêt à être sacrifié sous le mur de la peur.
Venise, basilique Saint-Marc. Sur sa façade, la copie de quatre chevaux de
cuivre. Les originaux sont sous protection, à l’intérieur de l’église. Quatre
chevaux. Le même nombre qu’à Chauvet. On dirait qu’il y en a toujours
un qui manque pour faire le compte. Où est le cinquième cheval ? Les
chevaux de Saint-Marc sont arrivés à Venise en 1204, après le sac de
Constantinople. À l’origine, ils se trouvaient en Grèce, où ils furent volés.
Personne ne sait en toute certitude qui a sculpté le quadrige, peut-être
Lysippe. En 1797, Napoléon l’emporte avec lui pour en couronner l’arc
de triomphe du Carrousel. L’œuvre est revenue à Venise en 1815, après
la bataille de Waterloo. Les chevaux vénitiens ont l’air agités, comme
s’ils ne se sentaient pas au bon endroit. Constantinople, Venise, Paris…
Ils ne sont pas chez eux, ils devraient être ailleurs, quelque part sur
une île grecque. Leur destinée première, ce n’était pas de célébrer des
batailles, des victoires ou des défaites impériales. Les cinq chevaux
de Cattelan partagent le même sentiment que leurs quatre frères plus
nobles. Ils devraient être ailleurs. L’art déraciné n’accomplit jamais son
dessein. L’œuvre de Cattelan donne l’impression d’être en quelque sorte
déracinée, comme les chevaux de la basilique Saint-Marc, ils tirent leur
énergie de cette condition, cet état d’inconfort leur prête vie.
1800–1803. Jacques-Louis David, Bonaparte franchissant les Alpes.
Napoléon a peut-être passé le col du Grand-Saint-Bernard avec son
arabe blanc en 1799, mais c’est deux ans plus tôt que les quatre chevaux
de Saint-Marc avaient franchi les Alpes. David a réalisé cinq versions
de cette toile. La force de sa composition ne tient pas à l’image du
En se trouvant sous les chevaux de Cattelan, c’est la même question
que le spectateur devra poser aux pauvres animaux, avant qu’il ne soit
trop tard.
« Que voyez-vous de l’autre côté du mur ?
– Rien. » Ou peut-être : « Un âne, c’est tout. »
(traduit de l’anglais par Jean Torrent)
Maurizio Cattelan, Warning! Enter at your own risk, Do not touch,
Do not feed, No smoking, No photographs, No dogs, Thank you, 1994,
Photo: Lina Bertucci, Courtesy Maurizio Cattelan’s Archive
FONDATION BEYELER
Baselstrasse 101, CH-4125 Riehen / Basel,
www.fondationbeyeler.ch
FONDATION BEYELER
Maurizio Cattelan – Biographie
Né en 1960 à Padoue, dans le nord de l’Italie, Maurizio Cattelan se consacre tout d’abord,
sans avoir suivi de formation particulière, à la production d’objets de design qui n’ont guère
d’autre fonction qu’esthétique. C’est à partir de la fin des années 1980 qu’il se tourne ensuite
vers les arts plastiques. Il se forge très rapidement une réputation de provocateur sur la
scène artistique internationale. Faisant exploser le cadre à la fois conceptuel et spatial de la
galerie et du musée, ses mises en scène suscitent l’enthousiasme du public, en même
temps qu’elles le laissent souvent déconcerté. Ses sculptures et ses installations font fi des
conventions, subvertissent les images et les règles tacites de la publicité. Le remarquable
succès international de Cattelan témoigne de l’originalité de son langage visuel, qui sait
traiter de manière subtile et choquante certains thèmes actuels, en leur donnant une
dimension amusante et grotesque, et révéler un monde de faillite et de désespoir, de finesse
d’esprit et de sentimentalité que les hommes et les animaux partagent étrangement. Aussi à
l’aise avec le vocabulaire visuel de notre univers voué aux plaisirs de la consommation
qu’avec la mélancolie d’un monde ancien, l’artiste surprend son public : devant ses œuvres,
le rire nous reste souvent en travers de la gorge.
Des expositions personnelles de son œuvre ont eu lieu à la Wiener Secession, au musée
d’Art moderne de Francfort, à la Kunsthalle de Bâle et au MoMA de New York. Cattelan a
participé à de nombreuses expositions collectives dans des institutions aussi prestigieuses
que le Museum Fridericianum de Kassel, le MoMA PS1 de New York, le Castello di Rivoli
près de Turin, l’Institute of Contemporary Arts et la Tate Gallery de Londres, le Moderna
Museet de Stockholm. Il a pris part plusieurs fois à la Biennale de Venise. À l’occasion de sa
rétrospective All présentée en 2011/12 au Guggenheim Museum de New York, Cattelan a
annoncé son retrait de la scène artistique.
Cattelan a fondé avec les critiques d’art et curateurs Massimiliano Gioni et Ali Subotnick la
revue Charley. Le trio a également assuré ensemble le commissariat de la Biennale de
Berlin 2006, intitulée Des souris et des hommes.
C’est une relation de longue amitié qui unit Cattelan et les curateurs Francesco Bonami et
Massimiliano Gioni. Avec Gioni et Subotnick, l’artiste a ouvert en 2002 à New York la Wrong
Gallery, un minuscule espace qu’on découvrait une fois franchie la porte d’entrée, avant de
la déménager à la Tate Modern. Avec Gioni toujours, Cattelan a de nouveau ouvert en 2012
à New York une galerie, Family Business, située à proximité immédiate de l’immense galerie
Gagosian et consacrée à l’expérimentation libre.
La fascination éprouvée par Cattelan pour les images se manifeste également dans ses
projets de revues. Fondée en 1995 avec Dominique Gonzalez-Foerster et développée
ensuite en collaboration avec Paola Manfrin, Permanent Food se compose entièrement
d’images trouvées, qui oscillent entre l’esthétique de séduction de la photo de mode et le
voyeurisme éhonté de la presse à scandale. C’est dans le cadre de l’exposition de la
Fondation Beyeler que paraît le huitième numéro de la revue Toiletpaper, que Cattelan
produit depuis 2010 avec le photographe de mode Pierpaolo Ferrari. Toutes les photos sont
spécialement conçues, mises en scène et réalisées pour ce magazine publié à intervalles
irréguliers. Qu’ils soient traités en noir et blanc ou dans des couleurs intenses et saturées,
leurs motifs rappellent l’univers des images surréalistes, avec des scènes de grand style où
comme dans les rêves, l’absurdité se mêle aux perversions ou à la violence.
Maurizio Cattelan vit à Milan et à New York.
La Fondation Beyeler remercie chaleureusement les donateurs suivants du généreux soutien
qu'ils ont accordé à cette exposition :
Steven A. and Alexandra M. Cohen Foundation
Stavros Merjos et Honor Fraser
Images de presse : Les images de presse sont disponibles sous
http://pressimages.fondationbeyeler.ch
Informations complémentaires :
Elena DelCarlo, M.A.
Head of PR / Media Relations
Téléphone + 41 (0)61 645 97 21, [email protected], www.fondationbeyeler.ch
Fondation Beyeler, Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen
Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler: tous les jours 10h00–18h00, le mercredi
jusqu’à 20h00
8 juin au 6 octobre 2013
01 Maurizio Cattelan
Vue de l’exposition KAPUTT, Fondation Beyeler, Riehen/Bâle, 8 juin – 6 octobre 2013
Édition de 3 exemplaires ainsi que 2 Épreuves d’artiste de Untitled, 2007
Chevaux naturalisés
Photo: Serge Hasenböhler, Basel
03 Maurizio Cattelan
Novecento, 1997
Cheval naturalisé, sellerie de cuir, corde et poulie, 201 x 271 x 68 cm
Castello di Rivoli – Museo d’arte contemporanea, Turin, don des amis du
Castello di Rivoli
Vue de l’installation « Tre installazioni per il Castello », Castello di Rivoli –
Museo d’arte contemporanea, Turin, 21 octobre 1996 – 18 juin 1997
Photo: Paolo Pellion di Persano
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
02 Maurizio Cattelan
Untitled, 2001
Cire, pigment, cheveux humains, tissu et résine de polyester, 150 x 60 x 40 cm
Vue de l’installation au Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam, Pays-Bas
Photo: Zeno Zotti
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
04 Maurizio Cattelan
Untitled, 2009
Cheval naturalisé, acier et crayon-feutre sur bois, 55 x 201 x 189 cm
Vue de l’installation « Pop Life: Art in a Material World », Tate Modern, Londres,
1er octobre 2009 – 17 janvier 2010
Photo: Zeno Zotti
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
05 Maurizio Cattelan
Untitled, 2007
Cheval naturalisé, 300 x 170 x 80 cm
Vue de l’installation au Museum für Moderne Kunst,
Francfort, mars – 31 décembre 2007
Photo: Axel Schneider
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
Images de presse http://pressimages.fondationbeyeler.ch
Les documents iconographiques ne doivent être utilisés qu’à des fins de publication dans le cadre d’un compte-rendu de presse. La reproduction n’est
autorisée qu’en rapport avec l’exposition en cours et pendant sa durée exclusivement. Toute autre utilisation – sous forme analogique ou numérique –
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et les mentions de copyright qui les accompagnent. Nous vous prions d’avoir l’amabilité de bien vouloir nous adresser un exemplaire justificatif.
Fondation Beyeler
. ⁄.
8 juin au 6 octobre 2013
06 Maurizio Cattelan
L.O.V.E., 2010
Marbre de Carrare blanc «P», Socle : travertin romain
brillant. Main: 470 x 220 x 72 cm,
Socle: 470 x 470 x 630 cm, dimensions totales
de l’installation : 1100 cm
Vue de l’installation Piazza degli Affari, Milan, 2010
Photo: Zeno Zotti
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
07 Maurizio Cattelan
La Nona Ora, 1999
Cire, pigment, résine de polyester, cheveux humains, tissu, vêtements,
accessoires, pierre et tapis ; dimensions variables
Photo: Attilio Maranzano
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
09 Maurizio Cattelan
Untitled, 2003
Résine, peinture, cheveux synthétiques, chaussures,
dispositif électronique et tambour en fer blanc,
80 x 85 x 56 cm
Photo: Michael Bodycomb
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
10 Maurizio Cattelan
Betsy, 2002
Cire, pigment, cheveux humains, tissu, résine de
polyester et réfrigérateur, 150 x 60 x 40 cm
Photo: Attilio Maranzano
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
12 Maurizio Cattelan
All, 2007
Marbre de Carrare, neuf éléments, 30 x 100 x 200 cm chacun
Vue de l’installation au Kunsthaus Bregenz, Autriche, 2 février – 24 mars 2008
Photo: Markus Tretter
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
08 Maurizio Cattelan
Bidibidobidiboo, 1996
Écureuil naturalisé, céramique, Formica, bois, peinture et
acier, 45 x 60 x 58 cm
Photo: Zeno Zotti
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
11 Maurizio Cattelan
Others, 2011
Pigeons naturalisés, dimensions en fonction de l’environnement
Vue de l’installation à la 54e Biennale de Venise, Pavillon international, Giardini,
4 juin – 27 novembre 2011
Photo: Zeno Zotti
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
13 Maurizio Cattelan
We, 2010
Bois, fibre de verre, polyuréthane et tissu, 148 x 79 x 68 cm
Vue d’installation Abattoir, DESTE Foundation for Contemporary Art Project Space,
Hydra, Grèce, 16 juin – 30 septembre 2010
Photo: Pierpaolo Ferrari
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
14 Maurizio Cattelan
Photo: Pierpaolo Ferrari
Courtesy Maurizio Cattelan‘s Archive
Fondation Beyeler
Partenaires de la Fondation Beyeler 2013
Fonds publics
Partenaires principaux
Partenaires
Partenaires médias
FONDATION BEYELER

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