Éric Revel - Boulogne

L’ é v é n e m e n t
Portrait
Éric Revel
Au cœur de la crise qui a ébranlé
l’ensemble des marchés financiers
de la planète, Éric Revel,
journaliste, nouveau directeur
de LCI, a reçu BBI, juste avant
de « casser l’antenne »
pour une édition spéciale.
Rencontre avec ce Boulonnais
passionné d’actualité
et curieux de tout.
Boulogne-Billancourt Information : Éric Revel,
faites-vous le métier dont vous rêviez enfant ?
Éric Revel : Oui. J’ai même rêvé plus fort que
ça. J’aurais aimé être Joseph Kessel, Albert
Londres, Blaise Cendrars ou Ernest Hemingway. Je voulais être un journaliste au long
cours, parcourir le monde entier. Je l’ai fait
un peu lorsque j’étais grand reporter à La Tribune. Pour la Côte Desfossés, j’ai accompagné
François Mitterrand pendant cinq ans dans
ses déplacements, à Madagascar, au Canada,
au Bangladesh ou lors de sommets européens.
C’était passionnant.
BBI : Tout au long de votre carrière,
vous avez rencontré presque tout
ce que la France compte de décideurs.
Que retirez-vous de cette proximité ?
Éric Revel : Elle m’enrichit au sens premier
du terme. Il ne faut jamais oublier ce que
nous sommes, nous les journalistes. Nous
tentons de comprendre et de faire comprendre.
Être quotidiennement au contact de décideurs économiques, politiques ou financiers,
permet d’accéder à énormément d’informations.
On est un peu comme une éponge, on s’imprègne puis on restitue. Lorsque j’interviens
devant des jeunes dans les écoles de journalisme ou de Science-po, je leur dis, d’accord
vous connaissez la technique, mais vous n’avez
pas encore compris le métier. Il faut savoir
que l’on ne sait rien. Si vous commencez une
interview en sachant que vous ne savez pas
ce que sait l’autre, alors vous en tirez le meilleur.
BBI : Votre passion d’expliquer, de rendre
compte, ne s’érode-t-elle pas avec le temps ?
Éric Revel : Je crois qu’elle est même plus forte.
« Je suis un faux dilettante,
j’arrête rarement de travailler,
il n’y a pas de secret. »
L’une des beautés de ce métier, c’est de transmettre et pour cela, il faut avoir la flamme. C’est
un métier que l’on fait par passion : la passion de raconter, d’être vu, d’avoir l’impression d’être au cœur des événements même si
l’on est extérieur. Aujourd’hui, en pleine crise
boursière, nous allons « casser l’antenne »
sur LCI et monter une édition spéciale sur
l’événement. C’est extraordinaire. J’ai autant
de passion qu’à mes débuts, avec encore plus
d’énergie et de moyens.
BBI : Quels conseils donneriez-vous à un
jeune qui souhaite devenir journaliste ?
Éric Revel : De venir me voir ! Quand je ren-
contre des jeunes et que certains me plaisent,
je leur fais visiter LCI, j’essaie de leur trouver
des stages. Transmettre, c’est ne pas oublier
d’où l’on vient. Quand je galérais, certaines personnes ont pris le temps de me recevoir. Christian Vela, qui était l’une des grandes signatures de l’Équipe, m’a reçu, écouté et après
une heure d’entretien, il m’a demandé de
« piger » pour un magazine de tennis dont
il s’occupait. Je me suis retrouvé aux États-Unis
à suivre les juniors, ils s’appelaient alors
Gabriela Sabatini, Boris Becker... Il faut recevoir les jeunes pour les aider mais aussi pour
repérer les plus talentueux.
BBI : Dans votre métier, on ne peut
pas réussir tout seul ?
Éric Revel : Nous ne sommes rien sans les
autres. Ce sont les rencontres qui vous enrichissent mais il faut aussi avoir la volonté de
s’en sortir et un certain égocentrisme. L’égocentrisme n’est pas une maladie mentale. L’ego
peut être une formidable protection contre
les autres, contre ceux qui vous disent que
de toute façon vous n’y arriverez pas, parce
que vous habitez Nanterre, parce que votre père
est ouvrier. L’ego permet d’y croire, de franchir quelques obstacles.
BBI : À la lecture de votre dernier ouvrage
« En quel honneur ? », on découvre un
homme qui n’hésite pas à ouvrir les portes.
Êtes-vous opportuniste ?
Éric Revel : Oui. Je suis un opportuniste curieux.
Quand vous avez la curiosité d’aller vous
confronter à des gens que vous ne connaissez pas, non seulement vous apprenez mais
vous prenez également confiance en vous. Je
ne me suis jamais demandé si j’étais capable
de faire quelque chose, j’y suis allé et c’est
après coup que je me rendais compte de la
difficulté et de la mise en danger que cela
impliquait. Je suis un faux dilettante, j’arrête
rarement de travailler, il n’y a pas de secret.
BBI : Quel regard portez-vous sur la manière
dont est traitée la crise dans les médias
aujourd’hui ?
Éric Revel : Beaucoup pensent que la presse en
fait trop, qu’elle transmet un virus anxiogène
à l’ensemble de la population. Ce n’est pas la
presse qui fait chuter les bourses de Tokyo
ou de Wall Street de plus de 10 %. Sur un tel
phénomène, il faut rester factuel et ne pas
oublier de donner des raisons d’espérer; Il y
a aussi de très bonnes nouvelles comme la
baisse du prix du pétrole brut, la baisse de
l’euro face au dollar et le fait que 80 % des
Français continuent de penser que leur banque
est solide. La crise est majeure. Ce qui est
grave, ce n’est pas tellement l’effondrement des
•••
Boulogne~Billancourt
Information
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’actualité
Isabel
de Abreu
triple championne de France
Elle en rêvait et elle l'a fait ! Depuis dimanche
19 octobre, pour la troisième année consécutive, Isabel de Abreu, chef de brigade de la
police municipale de Boulogne-Billancourt,
est championne de France de cross des policiers municipaux. Une performance de plus
à son palmarès déjà fourni. Bravo Isabel !
L’équipe nationale de Tunisie
s’est entraînée au stade Le-Gallo
••• bourses, après tout les spéculateurs récoltent
L’équipe de football Tunisienne s’est entraînée,
dimanche 12 octobre, au stade Le-Gallo pour
préparer le match amical qui l’a opposée à l’équipe
de France, le14 octobre au Stade de France. Quelques 200 personnes sont venues assister
à l’entraînement de l’équipe. Cinq joueurs sont originaires de la ville de Sousse, en Tunisie, avec laquelle Boulogne-Billancourt est jumelée depuis 1997. « Boulogne-Billancourt
n’avait pas reçu d’équipe nationale depuis vingt ans » a précisé Pascal Louap, maire adjoint chargé
des sports. « Mais la ville a décidé de renouer avec son passé historique sportif. »
ce qu’ils ont semé. Ce qui est grave, c’est l’impact sur l’économie réelle et la récession qu’elle
devrait engendrer.
BBI : Vous éprouvez fréquemment le besoin
de revenir sur les lieux de votre enfance, à
Nanterre, dans votre ancien lycée et sur l’île de
Ré. Pourquoi est-ce si important pour vous ?
Éric Revel : Cela m’aide à garder les pieds bien
ancrés dans le sol, à avoir une vision claire
des choses. Au-delà de l’image que l’on a tous
d’une ville comme Nanterre, c’est une ville
que j’aime bien. Quand je reviens dans ma
cité des Fontenelles, je m’y sens bien. Ce n’est
pas du misérabilisme, je viens de là ! Des
racines banlieusardes !
BBI : Quelle image souhaitez-vous laisser
à vos enfants ?
Éric Revel : Celle d’un homme qui leur a trans-
mis des valeurs, un homme sincère qui
n’a jamais oublié d’où il vient. L’image de
quelqu’un de curieux, qui s’intéresse à tout
et donc aussi aux autres.
BBI : Vous êtes Boulonnais.
Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Éric Revel : Je suis Boulonnais depuis plus de
13 ans. Je ne m’investis pas assez dans ma
ville parce que ma vie professionnelle ne me
laisse pas assez de temps. Je ne serai pas insensible au fait de participer au Conseil économique et social que la municipalité met en
place. Riverain, je me sens concerné par l’extension de Roland-Garros. Je comprends les
enjeux pour la Fédération française de tennis,
mais je redoute de nouvelles nuisances. Je
m’intéresse depuis longtemps à BoulogneBillancourt. Il y a bien longtemps, je m’étais
présenté aux élections municipales sur la liste
de Paul Graziani. Nous avions été battus par
Jean-Pierre Fourcade et Pierre Gaborit !
L’équipe nationale de Tunisie entoure Rim Fathallah, maire adjoint chargée du quartier Renault-Billancourt,
Guy-René Baroli, maire adjoint chargé des Affaires scolaires et universitaires et de la Jeunesse, Pascal Louap,
maire adjoint chargé des Sports et Christine Lavarde, conseillère municipale chargée de l’animation sportive
et de l’École des sports.
Match
de rugby ACBB-Suresnes
L’ACBB rugby a rencontré l’équipe de Suresnes le 5 octobre dernier, au stade Mortemart, lors d’un match en fédérale 2 seniors.
Une victoire en demi-teinte pour les 15 joueurs et les 7 remplaçants de l’ACBB : l’équipe première a perdu (28 à 10), mais
l’équipe réserve a gagné (19 à 13).
Plein feu sur l’aviron,
traversée des Hauts-de-Seine...
La traversée des Hauts-de-Seine en aviron s’est déroulée le 5 octobre dernier, en présence
de Pascal Louap, maire adjoint aux Sports, de François Banton, président de l’ACBB aviron,
et de plusieurs représentants départementaux. Cette manifestation, organisée par la Ligue
Île-de-France d’aviron et le comité départemental des Hauts-de-Seine, a permis aux passionnés d’aviron de terminer la saison en beauté ! Et ils étaient nombreux à s’être passé le
mot, environ 200 embarcations étaient présentes au top départ, à 7h30 du matin, à la base
nautique de l’île de Monsieur, pour parcourir une distance de 30 km.
... et course contre la montre
Une course contre la montre s’est
déroulée sur le même tempo et sous
le soleil, le 19 octobre de 10h à 12h,
au départ de la base nautique de l’île
de Monsieur. Une compétition qui a
rassemblé 300 jeunes fans d’aviron.
L’ACBB a obtenu les meilleurs résultats par temps et par catégorie.
Mathias Greco
Boulogne~Billancourt
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Information
novembre 2008
Patrimoine
Inauguration
du nouvel orgue de
l’église Notre-Dame
Un nouvel orgue trône désormais dans l’église Notre Dame
où il résonnera pendant 400 ans, sa durée de vie moyenne.
Le majestueux instrument de musique sera inauguré
samedi 15 et dimanche 16 novembre lors de deux concerts
et d’un office religieux qui permettront aux Boulonnais
d’apprécier sa puissance et la richesse de sa palette sonore.
I
nstallé à l’église Notre-Dame après avoir
été acheté d’occasion en 1953, l’ancien
orgue était rapidement devenu dépassé et
inadapté, aussi bien sur un plan technique
que musical. C’est à la fin des travaux de réhabilitation du bâtiment en 1994 qu’il est apparu
utile de le changer. Il a donc été décidé de le
remplacer par un orgue polyphonique, adapté
au volume de l’église et à son répertoire. C’est en
concertation avec la direction régionale des
Affaires culturelles, l’architecte en chef des Monuments historiques, l’Association régionale d’information et d’actions musicales réprésentée par
Pierre Dumoulin, les organistes et le professeur
de la classe d’orgue du conservatoire de la ville,
que la commune a choisi, en 2004, le projet de
la Manufacture d’orgues Yves Fossaert, un artisan reconnu pour son excellence dans le domaine
et pour son respect de la plus pure tradition.
Maîtrise et savoir-faire
Le facteur d’orgues s’est aussitôt attelé à la
conception de l’instrument : « Après une évaluation de l’acoustique du bâtiment, je me suis
occupé de la conception de l’orgue. C’est une
étape complexe ou il faut déterminer de nom-
breux paramètres avec beaucoup de précision. »
Après, vient le temps de l’exécution : menuiserie, mécanismes et tuyauterie furent assemblés à la manufacture de Mondreville (77)
puis démontés et réinstallés en mai dernier
dans l’église. Des essais sonores ont ensuite
été réalisés in situ pour harmoniser l’orgue
tuyau par tuyau et jeu par jeu, en accord avec
l’acoustique de l’église, et grâce aux oreilles
attentives de l’organiste titulaire, Juliette
Grellety Bosviel. Entre la conception, la
construction et les réglages, il aura fallu près
de quatre ans pour construire cet orgue
baroque de 27 registres répartis sur deux claviers et un pédalier, avec pour objectif la perfection esthétique, mécanique et acoustique.
Le résultat ? « L’instrument est parfaitement
adapté à l’église et nous en sommes très fiers,
explique le père Hardoüin, curé de la paroisse.
Les Boulonnais vont apprécier la sonorité de
cet instrument, à la fois intime et puissant.
Nous avons hâte de dévoiler ce trésor. » Ce sera
chose faite dès le 15 novembre lors des cérémonies d’inauguration.
Anne-Laure Jardon
L’église Notre-Dame de Boulogne au fil des siècles
L’église Notre-Dame est le plus ancien des édifices de la ville. C’est en février 1320 que le roi de
France Philippe V, dit Le Long, décide de la construction d’un sanctuaire voué à Notre-Dame de
Boulogne après avoir effectué un pèlerinage à Boulogne-sur-Mer où une statue de la Vierge s’était
miraculeusement échouée, suscitant une grande dévotion. Le roi choisit de construire l’église à
proximité de la capitale, en place de la future ville de Boulogne-Billancourt. Édifiée au XIVe dans le
plus pur style gothique, elle bénéficie, après son inscription en 1858 aux Monuments historiques,
par l’empereur Napoléon, d’une restauration d’Eugène Millet et Just Lisch, qui lui donnera toute sa
splendeur. Après avoir traversé les siècles, cette église est fidèlement et respectueusement réhabilitée
de 1987 à 1994, à l’initiative de Gérard de Vassal, alors maire-adjoint à la Culture, et retrouve tout
l’éclat de sa polychromie. Le remplacement de son orgue est la dernière étape de sa restauration et
témoigne de l’attachement de la ville à son patrimoine.
LE NOUVEL ORGUE EN CHIFFRES
21 jeux, 2 claviers de 56 touches et 1 pédalier
de 30 touches, 1 600 tuyaux, 4,5 tonnes,
321 000 € de budget (dont 205 000 € financés par
la ville et 116 000 € de subventions
du conseil régional et du conseil général),
4 siècles (durée de vie), 635 heures rien que
pour les sculptures sur bois du buffet !...
et beaucoup de patience. Le budget total de
l’opération (orgue + travaux d’aménagement) :
478 000 € TTC.
Le programme
de l’inauguration de l’orgue
• Samedi 15 novembre - 17h. Cérémonie
d’inauguration de l’orgue en présence de
Pierre-Christophe Baguet et du père Patrick
Hardoin, curé de la paroisse, suivie d’un
récital d’orgue avec la participation
de Juliette Grellety Bosviel, organiste titulaire
et Willy Ippolito, organiste suppléant.
• Dimanche 16 novembre - 11h.
Bénédiction de l’orgue et célébration
de l’eucharistie par Monseigneur Nicolas
Brouwet, évêque auxiliaire du diocèse
de Nanterre et les prêtres de la paroisse.
• Dimanche 16 novembre - 16h. Concert
avec la participation d’André Isoir, soliste
international, Pierre Farago, professeur
d’orgue au conservatoire, Juliette Grellety
Bosviel et Willy Ippolito.
Église Notre-Dame de Boulogne
2, rue de l’Église - 01 46 05 15 06. Entrée libre.
Boulogne~Billancourt
Information
novembre 2008
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’actualité
Ambroise-Paré : un nouvel espace
d’écoute et d’information (ERI®)
Vélib’
Les conseillers de quartier
planchent sur les emplacements
De gauche à droite : Pr Thierry Chinet,
Pr Philippe Rougier, Rim Fathallah, maire adjointe,
Pierre Mouillefarine, représentant de la Ligue contre
le cancer 92, Louis Bériot, principal donateur,
Dr Anne Gagnepain-Lacheteau, laboratoires SanofiAventis, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire.
Assise : Marie-Laure Loffredo, directrice de l’hôpital,
Catherine Doloy, animatrice de l'ERI.
En se dotant d’un ERI®, inauguré le 17 octobre
en présence des différents donateurs, notamment la Ligue contre le cancer, le laboratoire
Sanofi-Aventis, la CPAM 92, TF1, la famille
Bériot et le Député-Maire, Pierre-Christophe
Baguet, l’hôpital Ambroise-Paré marque sa
volonté de promouvoir les droits des patients.
Ce nouvel espace d’écoute et d’information, au
service des personnes souffrant de pathologies
liées au cancer, s’ouvre désormais à eux comme
une main tendue en signe de bienvenue à l’entrée de l’établissement. Marie-Laure Loffredo,
directrice de l’hôpital, n’a pas manqué de
rappeler que, « c’est dans cet esprit que la Ligue
nationale contre le cancer et le laboratoire SanofiAventis ont ouvert leur premier ERI(r), en 2001,
à l’Institut Gustave-Roussy. Il y en a 38 en France
actuellement. Le concept est né des voix des malades
qui se sont élevées en 1998, lors des premiers États
généraux du cancer. Nous y avons souscrit, car 25
% de nos patients en sont atteints. » Dans ce
chalet sans blouse blanche, lieu qui appartient
aux patients – hors du temps de soins, mais placé
sous la responsabilité du professeur Philippe
Rougier –, la parole est libre. Chacun peut y
déposer son histoire. Une manière de rendre
l’hôpital plus humain et les patients acteurs dans
leur maladie.
• Plus d’informations : 01 49 09 46 61.
Disparition
Claude Bouguereau
Claude Bouguereau s’est éteint
le 14 août dernier à Libourne,
à l’âge de 74 ans. Les Boulonnais
se souviendront de cet artisan
boucher qui a tenu avec son épouse, entre 1967 et
1999, une boucherie traditionnelle – située au 99,
avenue Édouard-Vaillant – réputée pour la qualité
de ses produits et l’accueil réservé aux clients.
Décoré en 1996 par une « Feuille d’or » du centre
des bouchers de France, il avait reçu la même année
la médaille de la ville.
Sur l’initiative du Député-Maire
Pierre-Christophe Baguet, l’ensemble
des conseillers de quartier ont été
consultés sur les futures implantations
des 21 stations Vélib’ qui couvriront
bientôt le territoire de la ville.
Après avoir travaillé avec les services
municipaux, les conseils de quartier ont
acté la localisation de 17 stations (en bleu).
Ils ont souhaité déplacer deux stations
pour lesquelles les études d’implantation
sont en cours (en rouge). Ils ont enfin
souhaité revoir la localisation de deux stations
n’apparaissant pas sur le plan. La concertation
se poursuit au sein des conseils de quartier
pour que les Boulonnais trouvent des stations
aux meilleurs endroits de la ville. BBI vous
présentera les emplacements définitifs dans
son prochain numéro.
Les
seniors des clubs
boulonnais à la fête
Pour la première fois, les seniors ont été reçus
par Marie-Anne Bouée, maire adjointe chargée de la Famille, des Seniors et de la Petite
enfance, pour célébrer leur 15 ans d’adhésion
et de fréquentation des clubs seniors de la ville.
Petits fours et cadeaux étaient de la fête dans
la salle des Fougères dans laquelle se sont
retrouvées une cinquantaine de personnes.
Marché de Noël
Noël à la fête à Boulogne-Billancourt, dès le 5 décembre, avec l’arrivée exceptionnelle du
petit-train du père Noël, qui circulera pour les enfants dans le « village des lutins » reconstitué sur la Grand-Place. Pour les plus grands, 45 chalets en bois, affichant gaiement les couleurs traditionnelles de cette période festive, proposeront cadeaux et gourmandises aux côtés
des chevaux de bois ondulant au rythme de l’orgue limonaire du manège Jules-Verne. Outre
le carrousel et le petit-train de nombreuses animations, principalement le mercredi et le
samedi, viendront ajouter encore à l’esprit de fête de cette fin d’année.
• Le marché de Noël se découpe en deux parties dans le temps :
à partir du 5 décembre et jusqu’au 25 décembre sur l’ensemble de la Grand-Place,
du cinéma jusqu’au boulevard Jean-Jaurès.
Du 25 décembre 2008 au 4 janvier 2009, sur la partie de la place côté cinéma.
Commémoration
des parachutistes
Sur une initiative de Bernard Descamps, président de l’Union
nationale des parachutistes-UNP-92 Sud, un hommage a
été rendu le 4 octobre, jour de la saint Michel, leur saint
patron, aux parachutistes, et plus particulièrement aux dix
soldats tués au combat en Afghanistan – dont huit appartenaient au 8e Régiment parachutiste d’infanterie de marine
(RPIMA) basé à Castres. Après une messe célébrée à l’église
Sainte-Thérèse par un aumônier militaire, une gerbe a été
déposée en leur souvenir au cimetière Pierre-Grenier, en
présence du Député-Maire, Pierre-Christophe Baguet, de
Jonathan Papillon, conseiller municipal à la Sécurité et aux
Anciens combattants, et de plusieurs élus.
Boulogne~Billancourt
Information
novembre 2008
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’actualité
Jeux en fête
et Concours
international
de créateurs
de jeux
les 22 et 23
novembre
Week-end ludique en
perspective les 22 et 23
novembre, avec les 13e
Jeux en fête, organisés
par le Centre national
du jeu. Et cette année, ce sont les
pirates qui sont de la partie ! Tout au long du
week-end, petits et grands pourront découvrir l’univers du jouet et des jeux de société,
des plus classiques (bridge, échecs et go) aux
dernières nouveautés et participer à des animations, gagner des lots, et surtout... s’amuser, en famille ou entre amis. Au programme :
initiations aux jeux, bourse d’échanges, espaces
de jeux créatifs, ou encore espaces dédiés aux
plus petits... À cette occasion, le Centre national du jeu s’associe à la Croix-Rouge en récoltant des jeux, des jouets et des livres, afin
d’offrir un Noël magique aux enfants qui n’ont
pas la chance d’avoir leur adresse dans le
carnet du Père Noël. Et pour le Concours
international de créateurs de jeux de société,
plusieurs manifestations sont prévues : une
simultanée de go avec un Maître international (spectacle d’improvisation théâtrale sous
la forme d’un match-événement), une « équipe
surprise » pour un spectacle accessible à tous,
ou encore, la fameuse « Nuit du jeu de rôle »
(le samedi 22 novembre, de 20h à 7h du
matin) : venez vous réunir autour d’une table
pour vivre de fabuleuses aventures, et entrer
dans l’univers fantastique de RAS, Star Wars,
ou des Tigres volants ! Sans oublier le Maëlstrom 2008, tournoi du très couru jeu de figurines fantastiques et le Warhammer 40 000,
qui réunit une dizaine d’équipes de trois
joueurs portant les couleurs de la presse et
des magasins spécialisés. Décidément, que
vous soyez joueur vétéran ou novice, il y en
aura pour tous les goûts, lors de ce festival
consacré au jeu sous toutes ses formes !
Programme complet dans BBsortir, page 28.
Une partie
des lauréats
sur les marches
de la mairie.
700 bacheliers boulonnais récompensés
par Pierre-Christophe Baguet et Valérie Pécresse
Les 700 lauréats boulonnais du baccalauréat 2008 – ayant décroché leur diplôme dans un établissement de la ville ou dans un établissement hors de Boulogne-Billancourt – ont été reçus
dans les salons d’honneur de l’hôtel de ville le jeudi 16 octobre par Pierre-Christophe Baguet,
Député-Maire, en présence de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche, de Guy-René Baroli, maire adjoint délégué aux Affaires scolaires, universitaires
et à la Jeunesse, et de nombreux élus. Après avoir évoqué les excellents résultats des 700
bacheliers boulonnais, Pierre-Christophe Baguet a chaleureusement félicité l’ensemble des
lauréats, mentionnés ou non, tous réunis pour la première fois sur son initiative. 56 % d’entre
eux ont obtenu leur diplôme avec mention, avec un taux de réussite supérieur de 5 % à la
moyenne nationale. Devant un public chaleureux, il a notamment rappelé son engagement
en faveur de la construction d’une nouvelle résidence étudiante à Boulogne-Billancourt. À
son tour, Valérie Pécresse a félicité les étudiants en soulignant la symbolique de cette cérémonie organisée pour fêter un diplôme marquant l’entrée dans l’enseignement supérieur.
Elle s’est réjouie de la création d’une classe préparatoire scientifique au lycée Jacques-Prévert à la rentrée 2008 avant de revenir sur l’importance du chantier des logements étudiants
sur lequel le gouvernement travaille actuellement.
Les lauréats, entourés de leurs parents, des représentants des fédérations de parents d’élèves,
du recteur, de l’inspecteur d’académie, des proviseurs des lycées boulonnais, et des professeurs principaux des lycées, sont repartis avec des encouragements et des cadeaux offerts
par la ville.
Avant-première
La comédienne
Catherine Frot
et le réalisateur
Pascal Thomas
étaient présents
au Pathé Boulogne
pour présenter
aux Boulonnais
leur dernier longmétrage « Le crime
est notre affaire »,
inspiré d’un livre
d’Agatha Christie,
qui réunit notamment
à l’écran André
Dussollier, Claude
Rich, Chiara
Mastroianni...
• 13e Jeux en fête - Hôtel de ville et espace
Landowski (26 et 28, avenue André-Morizet).
Renseignements auprès du Centre national
du jeu au 01 55 18 45 49.
Téléthon 2008
mobilisez-vous !
Le 22e Téléthon organisé par l’AFM
(Association française contre les myopathies) se déroulera
les 5 et 6 décembre à Boulogne-Billancourt. De nombreuses
animations seront proposées en mairie et sur la Grand-Place.
• Pour retrouver le programme complet connectez-vous sur le site
www.boulognebillancourt.com
Boulogne~Billancourt
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Information
novembre 2008
Semi-marathon de BoulogneBillancourt - Christian-Granger
C’est parti !
Le spectacle
d’ouverture
du Carré BelleFeuille avec
la compagnie
Antonio Gades.
Le Carré Belle-Feuille accueille...
Après ses deux soirées d’ouverture menées castagnettes claquantes et présentées à guichet
fermé, les 4 et 5 octobre, le Carré Belle-Feuille engage sa vitesse de croisière et poursuit sa
programmation haute en musique et en danse jusqu’à la fin de l’année.
Le samedi 15 novembre,
du gospel nouvelle génération
Soixante-dix choristes et onze musiciens interprètent un répertoire gospel nouvelle génération avec un mélange de blues et de jazz, écrit
et composé par Peeda Godfrey qui puise son inspiration aux sources des Negro spirituals et de
sa propre histoire. Par la chorale God’s army.
• 20h30. Tarif : 15 €. Étudiants : 10 €.
Enfants : 5 €.
Réservations dans les Fnac ou au 01 46 20 10 52.
21,1 kilomètres, à peine plus d’une heure
pour les plus rapides et près de 4 500 coureurs
attendus le 16 novembre. La 12e édition du
« Semi-marathon de Boulogne-Billancourt Christian-Granger » organisée par la ville
de Boulogne-Billancourt et l’Athlétic club de
Boulogne- Billancourt (ACBB) s’annonce sous
les meilleurs auspices. Les plus performants
tenteront de battre le record de l’épreuve
réalisé en 2005 (1h00m47s pour les hommes
et 1h12m pour les femmes), les autres se
lancent des défis. Pour les aider, les meneurs
d’allure de l’entente sportive Renault
arboreront des codes couleurs. À chaque
meneur, une couleur et un temps de référence.
Jaune : 1h20m, blanc : 1h25m, 1h30,
vert : 1h45, rouge : 2h. Choisissez votre lièvre !
Les participants disposent d’un temps
maximum de 2h40 pour effectuer le parcours
jusqu’à la ligne d’arrivée. Et pour tenir, des
points de ravitaillement installés tous les cinq
kilomètres, par l’Association des commerçants
des marchés de Boulogne-Billancourt
(ACMBB) accompagnent les coureurs jusqu’à
l’arrivée. Les dossards seront à retirer, sur
présentation d’une pièce d’identité, le vendredi
14 novembre de 12h à 19h, le samedi
15 novembre de 10h à 19h et le jour du départ
de 7h30 à 9h30 au gymnase Paul-Bert
(9, rue Paul-Bert) à Boulogne-Billancourt.
Le départ est donné à 10h du parvis
de l’hôtel de ville. À vos marques !
Le samedi 22 novembre, l’humour musical de Manoche
Spectacle désopilant et jamais vulgaire, la création interprétée par Emmanuel Van Cappel, mise en scène par Nathalie Louyet. Pantalon court, béret
sur la tête et regard naïf, Manoche interpelle. « Mon personnage vit dans une
société qu’il ne comprend plus, comme s’il avait 50 ans de retard ! Il écoute, il
observe, il note tout dans son carnet, sans s’autoriser le jugement et s’interroge
avec le public. » Avec lui, on redécouvre le plaisir des mots et du rire qui
en découle.
• 20h30. Tarifs : 7 et 13 €. Réservations au 06 88 12 99 74 ou FnacBoulogne, Fnac-Carrefour au 0 892 68 36 22 (0,34 €/min) - www.fnac.com
Le mardi 2 décembre, Haendel et Vivaldi
Jean-François Angotti, directeur artistique de Sarastro, a réuni cent
choristes, cinquante musiciens et deux solistes – Annick de Grom,
soprano (notre photo), Alice Gregorio, mezzo – pour exécuter deux
œuvres magistrales et pleines de virtuosité : le « Dixit Dominus »
d’Haendel et le motet « In Furore » de Vivaldi.
L’orchestre symphonique Hector Berlioz, sous la direction d’Alain
Gourdeau et le Chœur du Campus d’ Orsay sous la direction d’Éric
Darrigrand participent à l’événement.
• 20h30. Tarif en prévente: 17 €, le soir du concert 20 €.
Moins de 12 ans, 10 €. Réservations conseillées par chèque à l’ordre
de l’association Sarastro et enveloppe timbrée au 174, rue de Silly
92100 Boulogne. Renseignements : [email protected]
Interclubs Île-de-France
des Maîtres (Masters)
Les Interclubs Île-de-France des Maîtres (Masters)
se dérouleront le 6 décembre prochain à la piscine
de Boulogne-Billancourt. Cette compétition régionale de natation, organisée par l’ACBB, en partenariat avec la ville et la société Vert marine (qui
gère la piscine), et avec le soutien du conseil général des Hauts-de-Seine, réunira plus de 500 nageurs
(par équipes de dix) de plus de 25 ans, sans distinction d’âge ou de sexe (un seul classement).
Chacun participera à une épreuve individuelle
(plus un ou deux relais). Quatre équipes de l’ACBB
Masters défendront les couleurs du club et essaieront de décrocher le titre régional, pour la 4e année
consécutive. Avec la victoire, ces trois dernières
années, des championnats de France par équipes
et de nombreux titres nationaux et internationaux,
l’ACBB est actuellement le meilleur club Masters
de France. Souhaitons-leur bonne chance !
Attention, la piscine sera donc fermée aux nageurs
le dimanche 6 décembre.
Boulogne~Billancourt
Information
novembre 2008
11
L’ é v é n e m e n t
D’une exposition à l’autre
Programme culturel
Jusqu’au 31 décembre
Du 17 au 28 novembre
« Cap sur les images »
Cap sur une exposition de 40 photographies
inédites prises dans les Côtes-d’Armor par
les 20 élèves de CAP TPH du lycée ÉtienneJules-Marey. Ces prises de vue sont le fruit
d’une « classe de mer », qui s’est déroulée
en avril dernier, à laquelle participaient différentes classes de l’établissement boulonnais et quatre professeurs, dont leur professeur de photographie, Antoine Barret.
• Rez-de-jardin de l’hôtel de ville. Entrée libre.
Jusqu’au 29 novembre
Daniel
Rocher
à la galerie
FAE l’Atelier
Observateur du monde
attentif et engagé, le Boulonnais Daniel Rocher
applique sa philosophie à
tout ce qu’il
entreprend.
Sous le nom
de Daniel Jouvance, quand il
est le chef d’entreprise atypique
dans la cosmétique bio-marine
ou quand il endosse l’habit
d’écrivain pour le livre qu’il
vient de signer chez Panama,
« Le Bonheur est un art subtil ».
C’est sous celui de Rocher qu’il
pratique la sculpture depuis
plusieurs années, un art en
trois dimensions et un travail
exigeant de métal brut et poli.
• FAE galerie l’Atelier, 92, avenue
Jean-Baptiste-Clément. Renseignements :
01 46 04 11 75 - www.fae.fr
Un Boulonnais à Bruxelles
L’artiste boulonnais, Pierre Marie Lejeune,
expose dans le parc régional Tournay-Solvay
à Bruxelles jusqu’au 31 décembre. Douze de
ses sculptures de miroir et d’acier, issues de
son alphabet virtuel que les Boulonnais
ont côtoyé en ville
pendant plusieurs
mois, y représentent la France pendant les six mois
que dure sa présidence de l’Union
européenne.
À l’affiche boulonnaise
en novembre
Théâtre
Dom Juan
de Molière • Du 13 au 18 novembre au
théâtre de l’Ouest parisien.
Les Amoureux
de Goldoni
• Du 21 au 30 novembre au
théâtre de l’Ouest parisien.
Musique classique
Jusqu’au 25 janvier
La passion de peindre
avec Yves Brayer
À l’occasion du centenaire de sa naissance,
le musée des Années 30 consacre une exposition à Yves Brayer. La centaine d’œuvres
présentées permet de découvrir ce peintre
prolixe, très attaché à la réalité qui l’entoure,
toujours resté fidèle à la peinture figurative.
Brahms et Schumann
• Lundi 17 novembre à 20h au Conservatorie.
Chanson
Albin de la Simone et Barbara Carlotti
• Vendredi 14 novembre
au Carré Belle-Feuille.
• Entrée libre à la bibliothèque Landowski
et au Carré Belle-Feuille. Tarif du musée
des Années 30 : 4,50 € et 3,50 €.
Renseignements au 01 55 18 53 00 ou
www.boulognebillancourt.com
Tragi-comédie pop
Hommage à Chris Conty Par Jean-Jacques Nyssen.
• Mardi 9 décembre à 20h30
au Carré Belle-Feuille.
Exposition
Sculptures de Jacqueline Fayet
• Du 29 novembre au 15 janvier au musée
des Années 30..
Mme Brayer présente le travail de son époux
au Député-Maire, Pierre-Christophe Baguet.
Jusqu’au 14 décembre
3e Salon du livre
« Des mots et des bulles »
C’est celui qui lit qui est
Plus de 100 écrivains, des tables rondes,
un atelier pour les jeunes et un concours
« Jeunes auteurs boulonnais ».
• Samedi 6 décembre
de 13h30 à 18h30 à
l’espace Landowski
L’âge d’or du music-hall
avec Jenny Carré
Années folles et gaité se mêlent sur les murs
du cabinet de dessins du musée des Années
30, de la mezzanine du Carré Belle-Feuille
et de la Bibliothèque Landowski, grâce aux
200 dessins et gouaches réalisés par Jenny
Carré représentant des maquettes de costumes et de décors de scène. Un bain de
paillettes et de poésie.
Retrouvez tous
ces rendez-vous
dans BBsortir.
Jacques Favart, fils de Jenny Carré,
présente les œuvres de sa mère aux élus
de Boulogne-Billancourt.
Boulogne~Billancourt
Information
novembre 2008
13
L’ é v é n e m e n t
ZAC Seguin - Rives de Seine
Le quartier du Pont-de-Sèvres
s’ouvre sur son avenir
La réhabilitation du quartier du Pont-de-Sèvres entre dans une phase active
avec un démarrage des travaux début 2009. La nouvelle municipalité vient
de lancer une vaste opération de concertation et d’information auprès des
habitants du quartier sur la transformation et la rénovation de leurs logements, l’ouverture de leur quartier sur la ville, l’embellissement des espaces
publics et la création de nouveaux commerces. Mais la convention entre
les différents partenaires (convention Anru) qui a permis la mise en œuvre
de ce projet ne pourra être menée à son terme que si elle est accompagnée
de cinq démarches aussi indispensables qu’indissociables : une
vraie sécurité du quartier, l’éclaircissement des champs de compétence entre les différents acteurs
(Paris Habitat, copropriétés...),
la redynamisation des commerces
Première réunion
de concertation
des habitants
du quartier
(samedi
18 octobre).
et la création d’emplois, l’accompagnement social des familles
en difficulté et la revitalisation
des associations.
Informez-vous ! Exprimez-vous !
Tout au long de la rénovation du quartier, les riverains seront informés du déroulement du projet. Ils
pourront ainsi donner leur avis et débattre des enjeux de cette transformation. Un premier rendez-vous
d’information et de concertation entre riverains et acteurs du projet a été organisé le samedi 18 octobre
sur le Forum bas. D’autres rendez-vous auront lieu régulièrement. Une lettre d’information « Forum
Infos », leur sera aussi envoyée régulièrement pour faire le point sur l’avancée des travaux.
Enfin, une permanence d’information ouvrira prochainement dans le quartier.
Ils étaient au rendez-vous pour la première réunion d’information
et de concertation le 18 octobre !
François-Guillaume et ses enfants : « Nous nous sommes installés ici
en 2002 car nous savions qu’il y allait avoir des travaux de réhabilitation.
Nous attendions le démarrage du projet avec impatience... Nous allons
pouvoir bénéficier à la fois d’un quartier refait à neuf et de la proximité avec
les anciens terrains Renault. Cela va être vraiment agréable. »
C
onstruit entre 1974 et 1980, le quartier sur dalle du Pont-de-Sèvres a été
aménagé selon les principes architecturaux de l’époque. Aujourd’hui, l’ensemble
a vieilli. « Pour améliorer la qualité de vie de
ses 5 400 habitants et faciliter l’accès des visiteurs, des travaux de grande envergure débuteront début 2009. L’objectif : embellir le quartier
et l’ouvrir sur la ville », explique le DéputéMaire, Pierre-Christophe Baguet. Pour financer ce projet, la « convention partenariale
pour la mise en œuvre du projet de rénovation urbaine du quartier du Pont-de-Sèvres »,
plus couramment nommée convention ANRU,
a été signée le 11 juillet dernier. « Cette signature marque le lancement tant attendu d’une
phase concrète de réalisation », souligne le
Député-Maire qui a fait accélérer le processus
et obtenu la participation décisive du conseil
général des Hauts-de-Seine. La convention,
approuvée par de nombreux partenaires (voir
encadré), permet de mobiliser l’ensemble des
financements nécessaires, soit un total de
près de 119 millions d’euros, dont environ
93 M€ pour la seule opération ANRU. « Notre
engagement ? Informer les Boulonnais sur le
déroulement du projet et les consulter régulièrement. Car leur avis compte et la concertation
est une priorité pour la municipalité. » Voici
les grands axes de cette réhabilitation pensée
par l’architecte-urbaniste Christian Devillers.
Nicole : « J’habite au Pont-de-Sèvres depuis 1976. Je suis
Rampes, passerelles, rues...
De nouvelles liaisons pour mieux
circuler dans le quartier
et dans la ville, dès 2009
très attachée à ce quartier où j’ai toutes mes habitudes et
mes amis. Les travaux vont redonner un coup de jeune et
c’était nécessaire. Grâce aux nouvelles voies de circulation,
le quartier va s’ouvrir vers le reste de la ville. J’espère
qu’il y aura des espaces verts. Le plus important pour moi ?
Une présence policière pour sécuriser le nouvel espace. »
Plus qu’une simple rampe, la Montée – une
large place inclinée – ouvrira le Forum haut sur
l’avenue du Général-Leclerc et sur la Seine.
Du Forum haut, il sera possible de rejoindre
le nouveau quartier de la Rive de Billancourt
Boulogne~Billancourt
14
Le quartier du Pont-de-Sèvres en chiffres
5 400 habitants,
2 300 logements,
dont 1 200 logements sociaux
appartenant à Paris Habitat-OPH,
79 000 m2 de bureaux,
soit plus de 2000 emplois,
3 900 places de parking,
23 commerces et un pôle médical.
Information
novembre 2008
Interview de
Sylvie Rougnon
et son parc de sept hectares, grâce à la passerelle Constant-Lemaître qui enjambera la rue
du Vieux-Pont-de-Sèvres. Associée à la Montée,
la passerelle permettra de relier l’avenue du
Général-Leclerc au nouveau quartier à travers
le Forum haut. Ces travaux démarreront dès
le début de l’année 2009. Du Forum bas, on
pourra également se rendre rue du Vieux-Pontde-Sèvres puis Cours de l’île Seguin, grâce à
un nouveau cheminement appelé « La Rue ».
Enfin, le Forum bas s’ouvrira directement sur
la rue Yves-Kermen, par une rampe en pente
douce. L’objectif ? Mieux intégrer le quartier dans
la ville et le faire bénéficier du dynamisme de
l’opération Île Seguin-Rives de Seine.
Des espaces plus accueillants
et une animation commerciale
renforcée
Un nouvel axe commercial, entièrement piéton
et traversant le quartier, sera créé dans le prolongement du passage Aquitaine. Le passage
commercial du Pont-de-Sèvres – formé par
le passage Aquitaine rénové, le passage du
Vieux-Pont-de-Sèvres restructuré et se prolongeant sur les anciens terrains Renault –
reliera par un axe animé l’avenue du Général-Leclerc au nouveau quartier de la Rive de
Billancourt. Le réaménagement du Forum
haut et bas renforcera l’animation de cette
place bordée de commerces et d’activités. Un
mail paysager, nouvel espace public vert –
planté entre les immeubles de logements des
allées du Forum et du Vieux-Pont-de-Sèvres,
qui seront eux aussi entièrement rénovés
par Paris Habitat-OPH – offrira des espaces
verts, des jeux... De l’autre côté de la rue
Yves-Kermen, la Place haute – une fois ses
immeubles rénovés par Paris Habitat-OPH –
fera elle aussi l’objet de travaux de réaménagement. La rue du Vieux-Pont-de-Sèvres et
la rue Yves-Kermen seront requalifiées. Une
partie du parking deviendra publique avec
800 à 1 000 places. Un programme important concerne les 1 200 logements gérés par
Paris Habitat-OPH : rénovation de l’intérieur
des logements, de l’ensemble des façades et
des parties communes. Enfin, les trois tours
de bureaux feront l’objet d’une restructuration
conduite par leur principal propriétaire, General Electric.
La totalité de l’opération sera engagée dans
les cinq ans à venir. Avec ce programme ambitieux, chaque habitant du quartier du Pontde-Sèvres bénéficiera bientôt d’un environnement de qualité, agréable à vivre, tourné
vers l’extérieur et dynamique. À l’image de
Boulogne-Billancourt.
Anne-Laure Jardon
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site
www.boulognebillancourt.com
rubrique Projets urbains.
Le quartier vu du ciel
1 La montée
2 La passerelle Constant-Lemaître
3 La rue
4 La rampe en pente douce
5 L’axe commercial
6 et 7 Le réaménagement du Forum haut et bas
8 Le mail paysager
9 La requalification de la rue Yves-Kermen
conseillère municipale
chargée de la Politique
de la ville et du quartier 6
Vous êtes conseillère municipale
déléguée à la Politique de
la ville. Quel est votre regard
sur le quartier du Pont-de-Sèvres ?
Pour moi, ce sont d’abord plus de 5 000 Boulonnais, qui
doivent bien vivre dans leur quartier, au quotidien. Sur le
plan urbain, c’est un quartier conçu dans les années 70,
qui a vieilli, qui a besoin d’une nouvelle perspective, d’un
cadre de vie qui réponde aux attentes de ses habitants.
C’est pourquoi la signature le 11 juillet dernier de la
convention ANRU est une date très importante : avec
tous les partenaires concernés, le projet de réhabilitation
du quartier peut maintenant démarrer. En ce qui me
concerne, je serai très vigilante quant à sa mise en œuvre,
pour que chaque habitant du quartier du Pont-de-Sèvres
bénéficie de cette opération.
Comment les habitants vont-ils être associés au projet ?
C’est un aspect essentiel de sa réussite : les réponses
apportées aux attentes des habitants – locataires, copropriétaires, commerçants, professionnels... – devront être partagées avec eux. Écoute, échange, proximité : ce sont pour moi
des objectifs très concrets, qui guideront toute l’action de la
municipalité pour le Pont-de-Sèvres, comme partout à Boulogne-Billancourt. J’attends aussi des principaux acteurs du
projet, comme Paris Habitat-OPH et la SAEM Val de Seine
Aménagement, qu’ils s’inscrivent dans cette démarche
de concertation. Le 18 octobre, les habitants ont été invités
à une première journée d’information et de rencontre.
Ce moment a permis à tous de s’informer sur le projet,
de rencontrer les responsables et de débattre avec eux.
Les travaux vont commencer début 2009. Avec
quel impact sur la vie des habitants du quartier ?
Les habitants savent bien que les travaux se traduisent par des
inconvénients inévitables. Un point important : tout le quartier
ne sera pas concerné à chaque phase, il y aura un calendrier
précis, secteur par secteur. J’attacherai la plus grande importance à ce que chacun soit très bien informé du déroulement
du chantier, avant et pendant chaque phase, dans une réelle
transparence. Et nous travaillons avec l’aménageur et les
entreprises pour qu’ils choisissent les méthodes d’intervention
qui limiteront, aux maximum les nuisances.
Des chiffres à retenir !
Le coût global de l’opération est de 118,8 millions d’euros :
• 50,9 millions pour la réhabilitation du patrimoine
de Paris Habitat-OPH.
• 35 millions pour l’aménagement des espaces publics.
• 4,8 millions d’interventions sur les équipements publics
et les locaux associatifs.
• 22,6 millions pour la création du passage commercial
du Pont-de-Sèvres et la rénovation des parkings publics.
• S’y ajoutent les crédits d’étude et de conduite du projet,
soit 5,5 millions.
Ce coût est financé par : la ville de Boulogne-Billancourt (25 783 232 €),
le conseil général des Hauts-de-Seine (8 967 112 €),
le conseil régional d’ÎIle-de-France (4 441 258 €), Paris Habitat-OPH
(41 107 026 €), la Caisse des dépôts et consignations (418 176 €),
l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) (14 621 798 €).
Autres (participations privées) : 23 507 780 €.
Total : 118 846 382 €. *
* Dont 92 689 423 € au titre des opérations conventionnées avec l’ANRU.
Boulogne~Billancourt
Information
novembre 2008
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