Accidents domestiques : dans quelles pièces court

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Accidents domestiques : dans quelles pièces court
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Accidents domestiques : dans quelles pièces court-on le
plus de risque ?
Bordeaux, le 26 septembre 2016 – Pour la première fois, l’observatoire MAVIE, coordonné par Emmanuel
Lagarde, directeur de recherche à l'Inserm et chercheur à l'Unité 1219 «Bordeaux population health
research center» (Inserm/Université de Bordeaux), en partenariat avec Calyxis, permet de mesurer le
temps passé par des volontaires dans chacune des pièces de leur habitat, et donc d’estimer précisément
leur risque d’accident domestique. L’étude nationale, véritable outil de prévention des risques d’accident
de la vie courante, forte de la participation de ses premiers 26 000 volontaires (sur les 100 000 attendus)
livre ces premiers résultats inédits.
Plus de temps passé = plus de risque d’accident ?
Le relevé du temps passé au quotidien dans chacune des pièces de l’habitat par les volontaires MAVIE
offre un aperçu inédit des risques d’accidents domestiques. Le lieu le plus dangereux, celui où l’on
dénombre le plus d’accident pour un temps donné, est le jardin, suivi du garage et de l’abri de jardin. Les
seniors et les enfants y sont les principales victimes ; ces lieux étant ceux dans lesquels les volontaires
passent le moins de temps. À l’intérieur du logement, la chambre est le lieu le plus dangereux. Nos
volontaires y passent, en moyenne, moins d’une heure au quotidien (hors temps passé dans le lit). Les
accidents qu’on y dénombre touchent principalement les enfants, qui y passent, eux, plus de temps. À
temps passé égal, les volontaires ont deux fois plus de risque d’avoir un accident dans leur cuisine que
dans leur salon. Enfin, le lieu le moins dangereux est le lit, avec dix fois moins d’accident que dans la
cuisine. Heureusement, car c’est le lieu où l’on passe, en moyenne, 7h30 chaque jour.
Accidents domestiques : classement des pièces les plus dangereuses.
L’habitat est le premier lieu de
survenue des accidents de la vie
courante pour les volontaires :
près de 45 % s’y déroulent,
touchant l’ensemble de ses
habitants, quel que soit leur
âge. Les chutes représentent 35
% des mécanismes d’accidents
qui y surviennent, suivies des
chocs et des écrasements
(environ 25% chacun) ; les
Répartition des lieux de survenue des accidents de la vie courante.
brûlures étant à l’origine de 5 % de ces accidents. Les lieux où surviennent le plus d’accidents sont,
ensuite, les équipements de loisirs et de divertissement ou la pleine nature (14%), puis les aires de sport
(9%) ; le sport étant l’activité à l’origine du plus grand nombre d’accident du quotidien.
Un nouveau site web conçu pour les volontaires MAVIE
Pour atteindre l’objectif des 100 000
volontaires, l’observatoire MAVIE
devient un véritable outil de
prévention des risques d’accident de
la vie courante. Sur son site internet
(www.observatoire-mavie.com) et
ses réseaux sociaux1, l’étude
propose un véritable contenu de
référence sur les accidents du
quotidien2 et dispense de nombreux
conseils de prévention. Depuis
septembre, le site internet est
adapté aux mobiles et tablettes, et
l’ergonomie de l’espace privé des
volontaires a été améliorée.
Objectifs : favoriser et faciliter la
réponse aux questionnaires et la
déclaration d’accident. Le forum de
l’étude continue d’être un lieu d’échange entre les volontaires et de témoignages précieux.
Pour aller plus loin dans cette dynamique, l’équipe MAVIE travaille sur la création d’un système d’aide à la
décision personnalisé pour chaque volontaire : le MAVIE-Lab. Cette application innovante leur permettra
d’évaluer leurs risques et d’expérimenter virtuellement des solutions de prévention spécifiquement
adaptées à leurs besoins3.
Qu’implique la participation à l’observatoire MAVIE ?
Les volontaires peuvent participer seul, avec l’ensemble de leur foyer et/ou en représentant une personne
âgée ou dépendante. Lors de l’inscription ils remplissent des questionnaires en ligne sur les caractéristiques de
leur logement, sur leurs habitudes et modes de vie, sur leur santé… Par la suite, les volontaires déclarent
spontanément leurs accidents de la vie courante et donnent régulièrement de leurs nouvelles.
Comme pour toute recherche biomédicale de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale
(Inserm), les données collectées font l’objet de procédures strictes de sécurité et de préservation de
l’anonymat, approuvées par un accord de la CNIL.
Contact chercheur :
Emmanuel Lagarde - Responsable de l’observatoire MAVIE - Directeur de recherche à l’Inserm
[email protected] -  06.84.33.84.28 - 05.57.57.95.29
Contacts presse :
Léa Bled - Chargée de communication observatoire MAVIE - [email protected] -  05.57.57.15.37
1
Les réseaux sociaux de l’observatoire MAVIE :
Télécharger l’infographie MAVIE de référence sur les accidents de la vie courante : http://bit.ly/2a5Okb4
3
En savoir plus sur le MAVIE-Lab : http://www.observatoire-mavie.com/application-MAVIE-Lab.aspx
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