rmc 2016/3 editorial
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Editorial RMC 2016/3 EDITORIAL L a Médecine Sportive… Notre nouvelle coordinatrice du centre de Médecine Sportive, le Docteur Séverine MACQ, insiste plus que jamais sur les aspects de médecine préventive et de réadaptation voir de remise en forme. La prévention de certains cancers, l’amélioration de leur pronostic par une pratique régulière d’un sport doit être une norme à intégrer dans un plan thérapeutique pour cela des outils existent et le centre de Médecine Sportive est un atout de choix pour notre population. Notre centre est parfaitement intégré dans un site facile d’accès (près du parc de Monceau) et regroupe : médecins, préparateurs physiques, kinésithérapeutes, diététiciens, ergothérapeutes et j’en passe… Tous, soucieux de remettre aussi bien sur pied l’athlète de haut niveau qu’un patient sortant de chimiothérapie ou terminant la revalidation cardiaque post infarctus. « L'activité physique pratiquée après l'annonce d'un cancer du sein est statiquement associée à une diminution du risque de rechute… » (Ibrahim EM et Al, Med Oncol, 2011) Intégrer le sport dans sa pratique de vie, c’est un peu changer ses habitudes, tâche difficile mais c’est assurément souscrire à une assurance vie. Encore faut-il pratiquer le sport dans les règles de l’art. Par exemple, on sait que le risque de se blesser est très faible tant que l’augmentation de la charge quotidienne d’entrainement n’augmente pas de plus de 10% par semaine (British Journal of Sports Medicine.2016; 50 : 273-280) et dans cette optique, être guider par un préparateur physique peut s’avérer indispensable. Que de tendinites, fractures de stress auraient été évitées si nos patients avaient songé à écouter les conseils de ce dernier ! a mort subite d’un jeune sportif sur un terrain est particulièrement traumatisante dans le grand public et pour des parents dont les enfants pratiquent un sport en club. Un débat existe quant à la nécessité et aux moyens de dépistage. En effet, il semble que, non seulement le coût d’un dépistage est exorbitant par rapport au rendement de celui-ci, mais de plus, il génère un surcroit de faux positifs (suspicion d’anomalies qui seront exclues après bilan plus exhaustif) ou d’arrêt de carrière potentielle de sportif qui finalement n’auraient pas eu d’ennui… L Dans cette optique, le médecin sportif sera un allié pour déceler les patients plus à risque et entreprendra les bilans les plus ciblés, beaucoup plus sensible qu’un dépistage de masse (Remise en question du dépistage du sportif : Hans Van Bradant, British Médical Journal 2016, et rapport KCE). A vos marques ! Docteur Olivier GILBERT – Rédacteur en chef RMC 2016-31