Une 475

Transcription

Une 475
L’US
NO475
ISSN 0751-5839
26 sept. 98
L ’ U N I V E R S I T
S Y N D I C A L I S T
C L A S S I Q U
M O D E R N
T E C H N I Q U
SNES (FSU)
E
E
E
E
E
SYNDICAT NATIONAL DES
ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE
Outrances
ministérielles
Ecrivons
à Lionel Jospin
Page 8
1000 forums
pour gagner
l’opinion
Remplacements
La chasse aux profs
est ouverte
Page 10
Opération nationale :
refus des H.s., action sur effectifs et emplois,
page 6
C O U R R I E R
BONJOUR LA DÉSINFORMATION
Mardi 1er septembre 98, journal de 20 heures de France 2.
Veille de prérentrée, le ministre de l’Education nationale est là pour répondre aux questions du présentateur Claude Sérillon. Mais avant cela, deux ou trois reportages pour faire réagir Allègre.
Je suis la vedette principale de l’un d’entre eux !
Pauvre T.a. je n’ai pas d’affectation à l’avant-veille de
la rentrée des élèves ! Et voilà trois années consécutives
que je vis des situations analogues (nominations très
tardives, hors discipline, transformation en T.r., etc.).
« Victime », comme tant d’autres collègues du mouvement académique, le mouvement déconcentré si cher
à notre ministre !
Malheureusement le reportage ne retient pas ce que j’ai
dit à ce sujet à la journaliste qui m’a interwievée.
Et voilà Allègre pris en flagrant délit de mensonge, devant des millions de télespectateurs : je suis, d’après lui,
une victime du mouvement national, si inhumain.
Le mouvement national est pourtant fini, nous le savons depuis juin. Et voilà comment on se transforme
en un rien de temps :
Vedette médiatique j’étais, bouffon je deviens !
Le bouffon d’Allègre !
Bonjour la désinformation.
tement insupportable : les
parents écrivent que « le
professeur sera respecté
lorsqu’il cessera d’être toujours absent » et refusent la
punition… Un caporalisme certain se met en place
dans les établissements à
la faveur des propos diffamants du ministre, en provenance des chefs d’établissement et des parents
d’élèves. Relever la tête, affirmer que le ministre est
un grossier personnage et
un menteur, ceci n’est pas
accessoire.
Certes, nous avons notre
presse. Il ne me paraît pas
inutile cependant de chercher à occuper le champ
des grands médias puisque
c’est celui qu’utilise sans
vergogne le ministre. (…)
P. S., Besançon
D.M., Lyon
BOUCS ÉMISSAIRES
« Les enseignants… sont
devenus les boucs émissaires de la « gauche », comme les immigrés le sont à
l’extrême droite… Assez
d’hypocrisies enfin. Comment Allègre ose-t-il dire
qu’il baisse la rémunération des H.s.a. pour financer des emplois-jeunes souspayés, alors que dans le
même temps il supprime
des postes aux concours !
Autre projet machiavélique
d’Allègre (qui était au
centre de son attaque
contre les agrégés) : déporter les agrégés du secondaire vers le supérieur, de
façon à ce que tous les
postes du secondaire soient
pourvus par des certifiés
qui doivent plus d’heures à
moindre coût salarial et de
façon à ce que les agrégés
(les P.r.a.g.) deviennent les
« maîtres auxiliaires » du
supérieur : une main
d’œuvre très bon marché,
puisqu’ils « doivent » deux
fois plus d’heures annuelles
que les maîtres de conférences pour un salaire à
peu près identique. Sous
couvert de justice, Allègre
pense beaucoup aux économies et aux réductions
budgétaires. Je note une
correction intéressante
dans l’U.s. n° 473. Vous
parliez jusqu’alors des
« contre vérités » d’Allègre.
Vous osez écrire maintenant « mensonges ».
E.N., Angers
UN CAPORALISME
CERTAIN SE MET
EN PLACE
« Je prends la plume brièvement pour vous dire
mon étonnement quant à
la tactique syndicale adoptée depuis deux ans, et ma
rage quant à celui qui se
prétend notre ministre de
tutelle. Ce faisant, je crois
dire le sentiment de nombreux collègues qui se réfugient dans le silence et
« la vie privée » faute
d’avoir le sentiment de
pouvoir peser sur les événements.
Je suis ainsi infiniment
étonné que la F.s.u. supporte sans broncher les propos scandaleux et réitérés
du ministre dans les médias. Le « mammouth »,
« les absences », « les heures
sup. » … Ceci n’est pas sans
conséquence dans nos
classes, et au quotidien. Un
exemple personnel : une
élève de Cinquième collée
1 heure pour un compor-
NOUS AVONS
PERDU L’OCCASION
Je crois que jusqu’à un certain point, Allègre est en
train de devenir une espèce de boulet pour le P.s. et
le gouvernement (voir aussi la bourde à propos de
Chevènement). Il commence vraiment « à faire
tache » et je ne sais pas si
quelque part, ça n’arrangerait pas un peu Jospin
d’avoir une bonne raison
de le virer. Et nous venons
de la lui enlever.
… Par sa forte charge symbolique, la grève un jour de
rentrée en était une sérieuse. Le fait qu’Allègre ait
posé en préalable à toute
« discussion » l’annulation
de la grève un jour de rentrée montre bien que ça
devait le chatouiller
quelque part et même qu’il
jouait là sa place. Avoir obtenu son report est pour
lui une évidente victoire et
nous avons laissé passer
l’occasion de lui rendre en
une fois tous les coups qu’il
nous a donnés depuis plus
d’un an.
AVEC MA GROSSE
PAYE D’AGRÉGÉ
PARESSEUX
C’est vrai qu’il n’est pas
évident de comprendre
L’US N° 475
2
26 septembre 1998
que les H.s. rémunèrent un
service effectué au-delà des
heures dues (18 ou 15
heures de cours par semaine, sans oublier bien
entendu les heures de préparation, de correction de
réunion, de…) mais sous
forme d’une somme globale divisée ensuite, pour
des raisons de gestion en
neuf parties égales…
Quant aux vacances… Savez-vous que je me rends
un an sur deux depuis
vingt ans en Allemagne
avec des élèves dans le
cadre d’un échange pendant mes vacances de février sans toucher un sou
(H.s. gratuites).
Savez-vous qu’il m’arrive,
comme cette année par
exemple, de me rendre en
Allemagne (cette fois-ci à
l’Université de Bochum du
19 au 29 juillet avec travail de 8 à 10 heures par
jour, week-end compris)
pour suivre un stage de
formation continue sur
l’autonomie de l’élève
(bien que je ne m’intéresse
absolument pas aux élèves,
comme tout prof sans scrupules qui se respecte). J’ai
payé de ma poche le voyage et je ne touche aucune
indemnité.
Savez-vous que sur mon
temps libre j’administre un
site Internet consacré à
l’Allemagne et à l’enseignement de l’allemand.
J’ai bien entendu payé de
ma poche le matériel informatique nécessaire avec
ma grosse paye d’agrégé
paresseux.
J.O.
RAS LA CASQUETTE
Il est consternant de constater que la tactique de notre
« cher » ministre est en
train de porter ses fruits !
La technique consiste à balancer une énormité monstrueuse et mensongère du
style mammouth à dégraisser, absentéisme des
enseignants et pour la dernière, les heures supplémentaires non effectuées
et payées. Ce qui déclenche :
– la fureur des syndicats ;
– la jubilation d’un public
mal renseigné et qui aime
qu’on tape un peu sur
d’autres catégories socioprofessionnelles que la
leur ;
– la multiplication des articles flous, confus et
contradictoires des journalistes. (...)
Pendant ce temps, on ne
parle pas des autres réformes profondes et dévastatrices qui se préparent en coulisses.
Par la suite, le cher Allègre
se montre magnanime et
revient (un peu) sur ces
propos.
La démarche est la même
au niveau le plus haut de
l’Etat où l’on caresse une
partie de l’opinion en massacrant une autre partie,
puis le bouc émissaire
change et ça continue encore et encore (c’est que le
début…).
Personnellement, en tant
que prof :
– j’ai ma conscience pour
moi ;
– j’estime être payé à peu
près correctement ;
– je mérite mes vacances
après le travail épuisant
que j’effectue ;
– j’en ai ras la casquette (...)
R.B.
ALLÈGRE MENT
ALLÈGREMENT
Sa décision tyrannique
d’aligner la rentrée des lycées sur celle des collèges lèse les professeurs de Terminale – particulièrement les
professeurs de philosophie
qui ne sauraient se soustraire au baccalauréat –
eux, dont Edith Cresson
avait déjà drastiquement
diminué le temps de correction de l’épreuve de façon démagogique. Notre
travail courageux de correcteur du baccalauréat se
verra récompenser de 12
jours de vacances en moins.
Il est à ajouter que le rapport Meirieu prévoit purement et simplement la suppression de nos ridicules
indemnités de correction.
E.N., Angers
SOMMAIRE
E D I T O
TEMPS PRÉSENT
Un mouvement qui compte
1 000 forums
4
ACTIONS
H.s., effectif, emploi
6
T.A.
La flexibilité orchestrée
8
REMPLACEMENTS
Chasse aux profs
9
CATÉGORIES
11
NOTRE MÉTIER
13
FORMATION SYNDICALE
Le Courrier de S1 n° 2 contient
le tableau des stages nationaux
organisés par le S.n.e.s.
L’Université Syndicaliste, hebdomadaire du Syndicat National des
Enseignements de Second degré, SNES, 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07.
Tél. standard : 01 40 63 29 00.
• Directeur de la publication : Gérard Anthéaume.
Tél. 01 42 80 91 04
• Rédacteur en chef : Serge Chatelain.
• Collaborateurs permanents : Claudie Barles,
Andrée Béhotéguy, Francis Guillout.
• Secrétariat de rédaction et maquette : Gabrièle Hübner.
• Service publicité : Catherine Pinchaux. Tél. : 01 40 63 29 80.
• Photocomposition et photogravure noire et couleur : CAG.
• Imprimerie : FAVA PRINT, Les Mureaux (78).
• C.P. N° 1578 D 73.
• Prix du numéro : 7,80 F • Abonnement : 1) Personnels de l’Education nationale :
France : 168 F ; étranger : 263 F. 2) Autres, France : 242 F ; étranger : 335 F.
• Petites annonces : (15).
• Publicités : Arvel (12), S.c.t. (13, 15), Casden (16).
• Photo de couverture : Nicole Joy.
Un pointage précis des grévistes du 18 et du 24 septembre fait apparaître,
qu’au total, près de 60 % des collègues auront participé à l’action en
choisissant parfois de ne faire que l’une des deux grèves. Certes, il y a eu
des établissements dans lesquels les collègues ont été moins nombreux
et il faut encore que nous débattions avec chacun pour convaincre.
Mais à l’issue de ce mouvement, il est clair que le gouvernement doit
entendre ce que collectivement nous avons dit dans cette action. Faut-il
le redire, pour négocier il faut être deux. Pour notre part, tous nos
dossiers sont prêts, aussi bien sur les lycées que sur les collèges, du point
de vue des horaires, des contenus et des conditions d’enseignement.
Notre argumentation est sans faille sur les heures supplémentaires pour
peu que l’on veuille bien se préoccuper de l’avenir à donner aux jeunes
étudiants qui ne demandent qu’a devenir enseignants.
Nous avons donné tous les éléments pour démontrer que la disparition
du mouvement national, c’est moins de mobilité et plus de précarité pour
tous. Nous avons fait toutes les propositions nécessaires pour stabiliser
les titulaires académiques afin que soit mis fin à leur galère. Et il est
urgent de faire accéder les M.a. les plus anciens à un processus
de titularisation qui tienne compte de leur expérience.
Nous avons eu l’occasion de dire cela publiquement et directement
au ministre et à son cabinet.
Il faut qu’ils sachent que l’action que nous avons engagée ne s’arrêtera
que si les engagements pris sont tenus et si les questions évoquées
ci-dessus sont prises en compte.
Il faut que le gouvernement prenne conscience que le zéro poste nouveau
dans les établissements à la rentrée de 1999, c’est un très, très gros défaut.
La France n’aurait-elle plus les moyens d’investir dans l’éducation, alors
que ses richesses augmentent, que la croissance se développe ?
Pourquoi faut-il qu’un des rares ministères qui voit augmenter
ses moyens soit le ministère de la défense dont les effectifs croissent
de plus de 5 000 en 1999.
Nous voulons la qualité pour tous. C’est une exigence démocratique.
Et on nous demande d’accepter des réformes qui se fixent des objectifs
bien peu ambitieux, tant au plan des exigences de formation
et de qualification, qu’au plan des contenus d’enseignement.
On nous presse de renoncer à la formation continue. Que l’on ne vienne
pas nous dire que cette ambition-là est corporatiste, que nos demandes
se résument à des questions de moyens quand tous nos interlocuteurs
ne cessent d’exprimer leur souci de faire tourner le système avec
moins de dépenses, de recruter sous forme
d’emplois-jeunes plutôt que d’ouvrir tous
les postes nécessaires aux concours
(or, les emplois-jeunes se substituent
progressivement aux surveillants dont
le statut permet de combiner études
et travail !).
Alors faisons-nous entendre. C’est le moment.
Monique Vuaillat
Secrétaire générale
L’US N° 475
3
26 septembre 1998
T E M P S
P R E S E N T
Ce qu’ils souhaitent
pour les collèges
et les lycées,
les enseignants
vont en parler
à l’opinion dans
« 1 000 FORUMS ».
Le guide de
la rentrée
« Conseils de profs »
et le film produit
par le S.n.e.s.
l’an dernier,
« On a tous
à gagner à faire
gagner l’école »
sont déjà
disponibles
pour aider
à organiser
ces réunions.
1000 forums p
rès majoritairement, les
collègues qui ont répondu à
la consultation proposent
une action de longue haleine en
direction de l’opinion pour nous
faire comprendre, pour faire
connaître nos propositions et pour
rectifier les « mensonges » du
ministre. Cette idée a été également fortement exprimée par les
300 sections d’établissement qui
ont pris part à la téléconférence de
lundi dernier.
Il a donc été décidé de retenir cette
proposition. Sur le thème « ce
qu’ils souhaitent pour les collèges
et les lycées, les enseignants parlent à l’opinion » nous lançons
donc dans toute la France 1 000
T
L’US N° 475
forums avec l’objectif d’organiser
des rencontres de proximité avec
les parents de nos élèves d’abord,
avec les lycéens, avec les habitants
du quartier, autour du collège et du
lycée.
Chaque collègue, en explicitant
concrètement ce qu’il fait au quotidien, les difficultés qu’il rencontre
dans l’exercice de son métier, ce
qu’il souhaiterait, ce qu’il pense
de la politique du ministère et des
propos et décisions du ministre
peut ainsi contribuer à ce que nous
soyons collectivement mieux entendus.
Toutes les occasions sont bonnes
pour cela : les réunions parents
professeurs, les conseils d’admi4 26 septembre 1998
Monique Vuaillat
« C’est donc sur nous
tous que repose
la réussite
de cette campagne. »
© G. AZENSTARCK
our s’expliquer
nistration, les conseils de classe
ainsi que les forums qui peuvent
être organisés par la section syndicale de l’établissement, par les
sections des établissements d’une
ville.
Nous disposons déjà pour cela
d’un bon outil « Conseils de
profs », le magazine que nous
avons édité et dont nous avons déjà
vendu 30 000 exemplaires en
kiosque. Il est en vente jusqu’à la
fin octobre.
Il contient beaucoup de nos propositions et il présente l’intérêt de
servir d’appui pour développer
l’information, la discussion, et les
conseils en direction des parents.
Le film que nous avons fait réaliser
« On a tous à gagner à faire gagner
l’école », qui est passé dans les
salles de cinéma l’an dernier, est
toujours d’actualité et il est disponible dans les sections départementales.
Naturellement, aux plans national,
départemental et académique,
nous allons prendre des initiatives
pour donner le maximum de retentissement à ce travail en nous
exprimant dans les quotidiens
régionaux, dans les radios, sur
FR3.
Plus il y aura de forums, plus cela
intéressera les rubriques locales,
plus nous réussirons à obtenir des
reportages, des expressions dans
les journaux télévisés.
L’US N° 475
Au plan national, nous éditerons un
matériel à distribuer dans les
forums ; nous étudions la possibilité de financer des encarts presse;
nous allons organiser une conférence de presse-débat sur les programmes et les contenus d’enseignement.
C’est donc sur nous tous que
repose la réussite de cette campagne qui doit s’inscrire dans la
durée et qui doit nous permettre de
disputer le terrain au ministre qui
a évidemment beaucoup plus de
moyens que nous pour se faire
entendre.
C’est aussi cela qui donnera plus
d’efficacité à nos actions.
Monique Vuaillat
5 26 septembre 1998
© TH NECTOUX
le snes
dans les médias
Mercredi 14.8.98 • France Inter. 22 h 30 : J.-M. Maillard.
Jeudi 20.8 • Europe 1. Matinée : Jean-Marie Maillard.
Mardi 25.8 • Canal +. Interview de Monique Vuaillat.
Jeudi 27.8 • Conférence de presse du S.n.e.s. Présence de
nombreux journalistes : France 2, France Inter, RMC, RTL,
RFI, Radio TSF, AFP, AEF (Agence Éducation Formation),
Le Monde de l’Éducation, L’Humanité, La Vie, le Nouvel
Observateur, Témoignage Chrétien, Libération, Le Figaro,
La Lettre de l’Éducation, Les Échos, Le Parisien, Le Monde
de l’Éducation, l’Événement du Jeudi.
Jeudi 27.8 • France Inter. Interview de Monique Vuaillat.
Lundi 31.8 • Europe 1. Interview de Monique Vuaillat.
Mardi 1.8 • Le Pèlerin. Entretien avec Monique Vuaillat •
Ouest France. Entretien avec Monique Vuaillat • RMC. Interview de Monique Vuaillat.
Mercredi 2.9 • TF1. Interview de Monique Vuaillat •
France Inter. 12 h : Jean-Marie Maillard • Sud Radio. Interview de Jean-Marie Maillard • Les Echos. 13 h : Entretien
avec Monique Vuaillat.
Jeudi 3.9 • LCI. Monique Vuaillat • FR3. 13 h 00 :
Monique Vuaillat • FR3. 19 h 30 : Jean-Marie Maillard •
AFP Audio. Interview de Denis Paget.
Vendredi 4.9 • France 2. 7 h 45 : Monique Vuaillat •
Radio Beur. Interview de Gérard Aschieri.
Lundi 7.9 • LCI. 11 h : Denis Paget • France Inter. 18 h
30 : Interview de Monique Vuaillat • Le Figaro. Entretien
avec Monique Vuaillat • TVHK (Japon). Interview de
Gérard Aschieri
Mardi 8.9 • L’Express. Entretien avec Gérard Aschieri.
Mercredi 9.9 • RTL. 19 h : Denis Paget • Elle.Entretien avec
Monique Vuaillat • L’Humanité. Entretien avec Monique
Vuaillat.
Jeudi 10.9 • France 2. Interview de Jean-Marie maillard.
Vendredi 11.9 • RFI. Interview de Jean-Hervé Cohen.
Lundi 14 .9 • L’Express. Interview de Jean-Hervé Cohen •
La Cinquième. Francis Berguin • Arte. 11 h : Louis Weber.
Mardi 15.9 • France 2. Interview de Francis Berguin.
Mercredi 16.9 • La Croix. Interview de Monique Vuaillat.
Dimanche 20.9 • Émission de Stéphane Paoli sur la 5e «
Quel prof pour quelle école ? » invitée : Monique Vuaillat.
Mercredi 23.9 • RTL : interview de Jean-Hervé Cohen •
FR3 : Journal 20 h, collège Paul Bert de Malakoff.
Jeudi 24 septembre • LCI : émission de Pierre-Luc Séguillon.
Invitée : Monique Vuaillat • M6 - TEVA : Monique Vuaillat
à 20 h 30 • France 2 : JT 13 h et 20 h, collège Georges
Braque à Reims • Canal + : Reportage Lycée Turgot à Paris
• Libération : interview Monique Vuaillat • France Inter :
7 h 30 Monique Vuaillat.
En préparation : participation à l’émission de Paul Amar,
« D’un monde à l’autre », le 5 octobre avec Ségolène Royal.
Sont prévus pour les jours suivants :
– un portrait de Monique Vuaillat (La Vie),
– un reportage de France 3 sur les classes préparatoires (à
Mantes-la-Jolie),
– une interview de Monique Vuaillat à La Croix, sa participation à la nouvelle émission de Stéphane Paoli sur ARTE
« Brise Glace » dimanche 20 septembre à 18 h 30, à
l’émission de Pierre-Luc Séguillon sur LCI le 24.9 à 8 h 10…
Vous le voyez, nous nous saisissons de toutes les occasions
pour exprimer notre point de vue dans les journaux, les
radios, les T.v., pour donner les propositions du S.n.e.s.,
pour commenter les décisions ministérielles et gouvernementales, pour expliquer le choix de nos modalités d’action.
Mais le S.n.e.s. dans les médias, c’est aussi les sections
départementales et académiques du S.n.e.s. qui nous ont
informés à cette rentrée, d’une exceptionnelle sollicitation
de la presse et des radios locales.
C’est aussi tous les collègues, T.a., M.a., stagiaires, professeurs de prépa, surveillants, emplois jeunes, qui acceptent de témoigner sur leur métier, leurs conditions de travail
et de vie. Nous voudrions à cette occasion les remercier.
T E M P S
P R E S E N T
C’EST PAS MOI,
C’EST LES AUTRES (SUITE)
ACTIONS
L’U.s. a déjà fustigé Claude Allègre
qui prétendait mensongèrement que la
réduction du taux de rémunération des
heures supplémentaires avait été expressément inscrite dans la loi de finances
pour 1998 votée par le Parlement.
Instructive est la lecture du projet de loi
de finances pour 1999 qui intègre
cette fois une mesure de suppression de
crédits de 774 millions de francs (MF)
« au titre de la modification du régime
des heures supplémentaires » à compter du 01/01/1999.
Le ministre est donc pris en flagrant
délit : si cette mesure doit être inscrite
au budget de 99 c’est donc qu’elle ne
figurait pas à celui de 98.
Résumons-nous : en 1998, députés et
sénateurs n’étaient pas complices de la
réduction de nos traitements. Mais ceux
qui voteront le budget de 1999 en
deviendront les coauteurs.
Opération refus d’H.s.,
effectifs, emploi
Encore un bel exemple de l’ouverture de
l’école laïque sur son environnement.
Sans doute afin de faciliter « la découverte de Dieu et [d’éveiller] la personnalité [et] l’amour fraternel », le proviseur du lycée-collège Michelet à Vanves
a laissé distribuer par les soins de l’administration, à tous les élèves de la
Sixième à la Terminale, un tract les
invitant à se rendre à l’aumônerie catholique voisine. A cet effet, une salle a été
mise à la disposition de l’aumônerie.
Prière de ne pas évoquer la mémoire de
Michelet.
SÉCURITÉ SOCIALE
Le projet de loi présenté le 22 septembre reste très marqué par la
recherche de l’encadrement administré
des dépenses. L’exploration de pistes
réellement novatrices pour favoriser de
nouvelles pratiques plus coopératives,
pour améliorer l’efficacité du système de
soins et pour en réformer le financement
est encore différée.
C’est dans cette direction que le S.n.e.s.
et la F.s.u. entendent s’exprimer à l’occasion de la tenue des états généraux
de la santé annoncés pour les prochaines semaines pour en faire un véritable débat public sur l’avenir de la protection sociale.
n nous impose des heures
supplémentaires au lieu de
créer des emplois d’enseignant et on prétend les payer moins ;
dans nombre de collèges et de lycées
les effectifs de classe sont chargés et
dans le même temps des T.a. sont rattachés à des établissements et ne peuvent exercer leur métier. Certains sont
à cheval sur plusieurs établissements
alors qu’ils pourraient exercer dans un
seul si les H.s. étaient transformées.
Suite à la consultation et à la téléconférence, le conseil national lance une
opération nationale de refus des
heures supplémentaires et de limitation des effectifs de classe.
Comment faire ?
O
REFUS DES H.S.
Nous proposons que, chaque semaine
sur un ou deux jours, des opérations
s’organisent pour faire apparaître la
nécessité de ces transformations en
emplois et faire réduire les effectifs. Les
exemples d’actions déjà engagées, et
que l’U.s. et le forum action sur Internet relatent, suggèrent des modalités.
Suivant les situations, le volume des
H.s., cela peut prendre la forme d’une
grève des heures supplémentaires.
On peut alors choisir collectivement
un jour de la semaine où l’on arrête
le travail pour tout ou partie de la
journée avec solidarité financière
dans l’établissement. On peut aussi
faire appel aux T.a. et M.a. rattachés
administrativement à un établissement sans avoir de service complet
dans leur discipline pour qu’ils assurent ces heures en complétant si
nécessaire par des dédoublements
de classes surchargées que l’on aura
organisée.
Il est possible aussi de faire venir les
parents pour qu’ils constatent que
nous faisons bien les heures supplémentaires et ainsi apporter un démenti
concret à la campagne du ministre.
Dans les classes préparatoires les collègues sont appelés à mener des
L’US N° 475
actions spécifiques les 15 et 16
octobre prochains. Cela peut être l’occasion de mener ces opérations avec
les collègues qui exercent en second
cycle.
LIMITATION D’EFFECTIFS
Dans plusieurs établissements des
opérations limitation d’effectifs sont
lancées. Les établissements qui le font
limitent à 25 ou à 30 élèves, une ou
deux classes, sur une ou plusieurs
journées, organisent l’accueil des
autres, et mènent parallèlement une
campagne d’information des parents
d’élèves. Il est là aussi possible de
faire appel à des collègues qui sont en
sous service ou qui n’ont pas d’affectation afin de mettre en relation emploi
et conditions d’enseignement et de
montrer les besoins.
INFORMER L’OPINION
Rétablir la vérité
Dans tous les cas, que ce type d’initiative soit possible ou ne le soit pas,
il est indispensable d’en appeler à
l’opinion, en faisant publiquement le
bilan sur une ville ou un département
du nombre d’emplois que l’on pourrait créer en transformant les H.s.
mais aussi en réduisant les effectifs, en
dédoublant les classes... Tracts, communiqués de presse, initiatives
publiques à l’extérieur des établissements, peuvent être autant de solutions… En n’oubliant pas que nous
sommes en période de débat budgétaire et que les députés auront par ce
biais à ce prononcer aussi bien sur les
créations d’emplois que sur les « économies » réalisées par la réduction
du taux des H.s. : autant de raisons de
s’adresser à eux, par courrier ou,
mieux par délégation.
Rechercher l’unité
Ces actions auront d’autant plus de
portée qu’elles seront unitaires. L’ensemble des organisations représentatives du second degré (à l’exclusion de
F.o.) a signé un texte (publié dans
l’U.s. n° 471 du 4/9/98) commun
appelant au refus des H.s. Depuis, des
discussions ont eu lieu dans le cadre
du collectif « Tous pour l’emploi »
réunissant les syndicats de la F.s.u.,
F.e.n., S.g.e.n., F.a.e.n., F.e.r.c.-C.g.t.
afin d’impulser des initiatives communes, dont les modalités devraient
être précisées au cours des prochains
jours.
Monique Vuaillat
© D. MAUNOURY
EXTRÊME-ACTION
Ces actions auront d’autant plus de portée
qu’elles seront unitaires.
6 26 septembre 1998
T E M P S
P R E S E N T
CLASSES PRÉPARATOIRES
CLAUDE ALLÈGRE
ET LES TECHNOLOGIES
Poursuite de l’action
Dans un entretien paru dans « Le petit
bleu du Lot-et-Garonne » (1) le philosophe Michel Serres explique combien
notre ministre a toujours apporté un soin
scrupuleux au développement des technologies modernes dans l’éducation :
« Peut-être vous souvenez-vous qu’à
l’époque où Edith Cresson était Premier
ministre, j’ai été chargé d’une mission
concernant l’enseignement à distance.
Partout, les collègues des classes préparatoires restent
très mobilisés.
L
scolaire, sur le prétendu vote par l’Assemblée de la baisse de rémunération
des heures supplémentaires (voir U.s.
n° 473 et 474).
Les collègues doivent transmettre au
S.n.e.s. toutes les initiatives locales
qu’ils envisagent ; rappelons l’adresse
de la liste S.n.e.s.-classes prépas :
[email protected]. Faites vous inscrire
sur cette liste en envoyant un message à la liste elle-même ou à Erreur !
[email protected].
Ainsi, à Lille, un rassemblement académique est prévu samedi 3 octobre,
à 13 h 30, avec demande d’audience
auprès des élus locaux et du recteur.
Cette date pourrait être reprise dans
d’autres académies. A coté d’actions
locales, les professeurs souhaitent que
Nous proposons que deux journées nationales d’information, sur
les classes préparatoires et les
heures supplémentaires, se tiennent dans chaque lycée les 15 et
16 octobre. Les modalités de ces
journées seront définies en concertation avec les associations et les
syndicats qui s’y associeraient.
© AFP/GERARD FOUET
es deux grèves des 10 et 18 septembre ont été massivement suivies en classes préparatoires et,
dans les manifestations, les cortèges de
professeurs de ces classes ont été
remarqués.
Il importe de poursuivre tout type d’action afin de faire pression sur le
ministre et sur le gouvernement. Ces
actions doivent avoir deux directions:
heures supplémentaires et défense des
classes préparatoires. Sur le dossier
des heures supplémentaires, il importe
d’élargir la mobilisation à l’ensemble
des professeurs des collèges et des
lycées. Il faut encore démentir les affirmations du ministre, reprises parfois
par d’autres responsables, sur le calcul du nombre de semaines de l’année
soient organisés des temps forts nationaux; beaucoup d’idées ont circulé.
Les associations de professeurs de
classes préparatoires ont ainsi
annoncé une manifestation nationale
qui pourrait avoir lieu début
novembre, le S.n.e.s. s’associe activement à cet appel.
Jean-Hervé Cohen
Michel SERRES
LUNDI 21- TÉLÉCONFÉRENCE GÉANTE
ancées à 17h, 10 téléconférences
sont menées en parallèle, chacune s’adressant aux S1 de 10
départements environ. Près de 500
établissements au total se sont connectés, même si tous n’ont pas souhaité
s’exprimer. La discussion porte sur
L
le 18, le 24, la consultation, les revendications (H.s., déconcentration,
réformes des lycées et collèges) et
sur les meilleurs moyens de poursuivre l’action au delà du 24. Le lycée
Marcel-Sembat de Vénissieux répond
au lycée Saint-Criq de Pau, le collège
Le 22 octobre 98
manifestation unitaire des retraités
Avec la F.s.u., le S.n.e.s. appelle tous ses adhérents à participer aux manifestations unitaires de retraités à Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nancy,
Nantes, Toulouse, le jeudi 22 octobre à l’appel des Unions confédérales de
retraités C.g.t., C.f.d.t., F.o., C.t.f.c., C.f.e.-C.g.c.
Dans la dynamique née le 22 octobre 1996, continuée le 25 novembre 1997,
nous manifesterons « pour la défense du pouvoir d’achat et des régimes de
retraite », pour une fiscalité non discriminatoire, pour une véritable prestation
autonomie…
Le 22 octobre 1998 sera une étape d’une action plus longue pour l’avenir
et la consolidation de notre système de retraite.
L’US N° 475
© T.I.B. JANE STERRETT
Les S1 en direct avec
le conseil national
Renoir de Neuville-sur-Saône au lycée
La Fayette de Clermont… L’ambiance
est bonne, les propos plutôt constructifs, ce qui n’ empêche ni la lucidité
dans l’analyse des aspects divers de la
mobilisation, ni certaines critiques à
propos du report de la grève du 10.
A 18h une première synthèse des 10
téléconférences est ébauchée. L’accord est général sur la nécessité de
réussir d’abord la grève du 24 septembre, sur la nécessité aussi de mener
une vigoureuse campagne d’opinion
permettant à la fois de faire pièce aux
mensonges du ministre et de mieux
faire comprendre nos revendications.
A 18 h 30 Monique Vuaillat prend la
parole pour une nouvelle téléconférence de synthèse qui regroupe cette
fois l’ensemble des établissements et
des membres du conseil national.
Bernard Boisseau
7 26 septembre 1998
Mais il y a un grand tiroir dans lequel les
ministres enferment les rapports… A cette
époque, c’est l’actuel ministre qui avait la
haute main sur l’Education nationale et il
n’a même pas lu le rapport. Ce qui lui
permet de dire aujourd’hui : la France est
en retard. Mais à qui la faute ? En
réponse à une autre question, Michel
Serres précise, à propos de Claude
Allègre : « Il dit trop de mal des enseignants pour être bien à sa place. Il n’est
pas populaire et ne l’a jamais été dans
l’Education nationale et je partage totalement l’opinion de mes confrères à son
égard. Il n’enseigne plus depuis longtemps. C’est un politique pur qui n’a
jamais été l’élu du peuple Nous contestons beaucoup qu’il soit un ministre de
gauche. Il n’est pas de gauche. Quand
on est de gauche, on prend le risque de
l’élection. On le considère un peu comme
un poujadiste. »
(1) Mardi 22/9/98
LE MINISTRE ET LES
TECHNOLOGIES (SUITE)
Notre sympathique ministre, soucieux
d’aider les collègues à s’équiper en matériel informatique, écrivait dans sa lettre du
5 juin 1998 adressée à tous : « Chaque
enseignant, s’il le désire, ne devrait-il
pas avoir une adresse électronique, un
ordinateur chez lui avec des facilités
financières pour les acquérir ? » La solution à cette bonne question, génialement
trouvée par celui qui l’avait posée, a été
diffusée par « Sud-Ouest » du 13 septembre 1998 : « Le ministre a proposé
aux enseignants de profiter des rabais sur
matériel dans les grandes surfaces pour
s’initier à la maison. » Ça fait chaud au
cœur, merci encore.
T E M P S
P R E S E N T
ELECTIONS AU C.A. –
VOTEZ SNES (FSU)
Ecrivons à Lionel Jospin
,
Monsieur le Premier ministre ttirer votre attention sur les faits suivants
d’a
Les soussignés ont l’honneur Claude Allègre, ministre de l’Education nationale, de la
Depuis sa prise de fonction, M. n’a cessé de multiplier les déclarations publiques met,
recherche et de la technologie lycées et des collèges. Ainsi en est-il tout particulièredes
ts
tant en cause les enseignan ées relatives à l’absentéisme des enseignants et, tout
tér
ment de ses allégations réi irmant que les professeurs percevraient des indemnités
aff
récemment encore, de propos s qui ne seraient pas effectuées.
ire
pour des heures supplémenta à porter atteinte à la considération des corps de fonce
De tels propos sont de natur partenons et doivent donc être regardés comme des
tionnaires auxquels nous ap s au sens des articles 30 et 31 de la loi du 29 juillet 1881
on
outrages, sinon des diffamati
13 juillet 1983 porsur la presse.
l’article 11 de la loi 83-663 du blique est tenue de
de
s
me
mê
s
me
ter
des
e
ult
Or, il rés
tivité pu
fonctionnaires que « la collec
tant droits et obligations des tre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffaprotéger les fonctionnaires con urraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions,
po
mations ou outrages dont ils préjudice qui en est résulté ».
le
t,
s de solliciter de votre
et de réparer, le cas échéan
au regret de se voir contraint partient le ministre
t
son
és
gn
ssi
sou
les
i
uo
urq
quel ap
C’est po
té de chef du gouvernement au
bienveillance, en votre quali Recherche et de la Technologie, la protection prévue à
la
ues
de l’Education nationale, de
à mettre un terme aux attaq
t
an
vis
e
sur
me
te
tou
re
nd
l’article 11 précité, et de pre
jet.
et outrages dont ils sont l’ob eur le Premier ministre, nos respectueuses salutations.
nsi
Mo
Nous vous prions d’agréer,
Les projets qui circulent au ministère
visent à instituer dans les établissements
scolaires d’autres lieux de décision que
ceux qui relèvent de l’organisation actuelle des établissements : groupes de
personnes choisies par le chef d’établissement, super-chefs à pouvoir accrus
sur un réseau, autonomie de fonctionnement plus grande.
Voter au moment des élections au C.a.,
c’est montrer l’attachement des personnels à une représentation élue, sur
des positions d’ensemble claires. C’est
dire l’importance de la concertation, de
pratiques démocratiques dans les établissements scolaires. C’est réaffirmer la
nécessité de faire respecter les droits des
personnels et de garantir un service
public équitable. Nous n’acceptons
pas une remise en cause des principes
de transparence et de démocratie sans doute insuffisamment entrés dans
la pratique mais fondés en droit dans
les textes.
Un courrier de S1 vient d’arriver dans
les établissements, il contient les derniers
éléments d’information, les textes officiels, des conseils pour constituer des
listes S.n.e.s. et intersyndicales F.s.u.
LES MÉDIAS
SOUS PRESSION
Le ministre de l’Éducation nationale,
qui use et abuse des médias pour jeter
les enseignants en pâture à l’opinion,
supporte mal que ceux-ci, à leur tour, expriment leur rejet de sa politique et de
ses méthodes.
Les pressions pour interdire aux médias l’accès aux établissements, notamment quand ils sont en grève, et
dont nous avions déjà fait état dans
l’U.s. n’ont fait que s’accentuer et se généraliser.
Pour les grèves des 18 et 24, des journalistes nous ont fait savoir qu’on leur
avait systématiquement refusé l’accès de
tous les établissements.
C’est sans doute au nom de la transparence et de l’exercice de la citoyenneté que les mouvements sociaux dans
l’Éducation nationale n’ont droit de cité qu’hors les murs.
CONSULTATION
Plus de 5 000 réponses !
Ces nombreuses réponses montrent qu’un large débat
est ouvert dans le syndicat et la profession sur les exigences
des personnels et les moyens de les faire entendre.
uatre-vingt-trois pour cent
des réponses considèrent que
les propositions des ministres
sont insuffisantes, un peu plus de 1 %
ne partage pas cette appréciation.
L’exigence d’un calendrier précis de
négociation est affirmée dans plus de
77% des réponses (moins de 1 % n’y
souscrit pas).
Les grands dossiers revendicatifs prioritaires :
• les heures supplémentaires :
annulation du décret, transformation
en emplois statutaires, suppression
de leur imposition et mesures salariales.
• la déconcentration et l’emploi :
retrait des textes sur la déconcentration, rétablissement et amélioration
du mouvement national, résolution
de la scandaleuse situation faite aux
Q
L’US N° 475
jeunes enseignants titulaires académiques, augmentation des postes aux
concours, véritable dispositif de remplacement respectant les personnels et
leur qualification, rétablissement des
postes de M.i.-S.e. supprimés.
• Le système éducatif : abandon
des fourchettes horaire en collège et
du projet de 26 et 30 heures en lycée,
moyens d’un travail en équipe et d’une
prise en charge des élèves en difficulté. Cela implique aussi la réduction des effectifs par classe, le rétablissement de dédoublements.
C’est donc un budget 1999 qui
réponde à ces exigences, développe
les recrutements et les titularisations,
qu’attendent les personnels.
Il est pour l’immédiat une mesure qui
ne coûte rien, celle de la vérité et du
respect des personnels et de leur
8 26 septembre 1998
métier. C’est sur ces axes et selon
des modalités, notamment dégagés
par la consultation, que le conseil
national du S.n.e.s. a décidé de développer l’action. L’ensemble des collègues est appelé à s’adresser à l’opinion publique pour dire la réalité de
son métier et ses difficultés et présenter ses idées pour améliorer la
formation et assurer la réussite de
tous.
Développer l’action dans chaque établissement à partir des points concrètement vécus de refus des H.s., de
limitation des effectifs, d’amélioration des conditions d’emploi et de
remplacement.
Une action nationale qui s’inscrit
dans la durée et qui devra connaître
d’autres développements.
Eugenio Bressan
T E M P S
TITULAIRES ACADÉMIQUES
La flexibilité orchestrée
L’imagination des recteurs est au pouvoir quand il s’agit
d’utiliser les personnels.
attachements sur Z.r., imposition de tâches diverses et
variées : la surveillance, la
documentation, soutien à raison d’une
heure par classe (soit 18 classes !),
remplacements, ordre et contrordre
en matière d’affectation.
La rentrée 98 a été caractérisée par
une nouvelle dégradation des conditions d’emploi des T.a. et l’amplification des phénomènes vécus les années
précédentes (cf. U.s. 473)
Soucieux de se conformer aux directives du rapport Bloch et de réussir un
effet d’affichage auprès des parents,
dopés par la perspective d’un mouvement déconcentré qui leur donnerait
davantage de pouvoirs, les recteurs ont
ajouté dans les circulaires organisant le
service des T.a. en rattachement à la
rentrée 98 la nécessité de leur confier
en priorité l’encadrement des élèves
qui ne pourraient être pris en charge
pour cause d’absence inopinée ou de
courte durée.
Ainsi, dans l’académie de Lille, ce sont
plus de 700 T.a. qui ont été rattachés
hors commission le 02/03 pour effectuer une prérentrée en collège le 3 et
se trouver sans service, amers, déçus
de ne pouvoir exercer, à la sortie de
l’I.u.f.m., un métier choisi. Déjà, ces
derniers jours, certains se sont vus
enjoindre par le chef de l’établissement de rattachement de prendre au
pied levé les élèves d’un collègue
absent ; outre le caractère non statutaire d’un tel ordre contraire au décret
du 30/09/85 relatif à l’exercice des
fonctions de remplacement, le fait de
pouvoir en quelques jours, sans délais,
connaître des élèves, intégrer sa
démarche à la progression pédagogique et les objectifs fixés par le collègue absent n’interroge pas le recteur
sur l’utilité de remplacements de ce
type.
Il est vrai que la question du respect
des qualifications et la réflexion sur les
conditions nécessaires à l’acte d’enseignement ne semblent pas au cœur
de la politique éducative prônée par
Claude Allègre ...
Ces exemples sont éclairants : il s’agit
bien, par le biais d’une gestion rectorale qui passe outre les règles définies
nationalement, d’étendre la flexibilité
à l’ensemble des personnels enseignants, de faire voler en éclats les statuts, de favoriser l’arbitraire des hiérarchies locales. La situation
actuellement faite aux T.a. et aux M.a.
en rattachement préfigure ce qui
attend l’ensemble des collègues si la
décision de déconcentration est maintenue : des nominations sans garantie
de poste fixe en établissement, ou sans
Z.r. définie précisément – sauf à considérer qu’une académie en est une ! –
l’imposition de multiples tâches, le
poids des petits chefs.
Des actions diversifiées ont déjà eu
lieu, des révisions d’affectation ont
été obtenues ; l’étude de possibilités
d’actions juridiques est en cours ; des
consignes ont été données aux T.a.
dans les sections académiques pour
contester les affectations non
conformes, demander à l’autorité –
chef d’établissement ou recteur – un
ordre écrit en cas d’imposition de
tâches non statutaires, document indispensable si s’engagent des recours
juridiques.
Il nous faut maintenant organiser collectivement la solidarité avec les T.a.
dans les établissements sous forme
de pétitions, de délégations marquant
l’opposition de l’ensemble des collègues à une utilisation des personnels
que ne respecte ni la qualification ni
les statuts. Il nous faut mener campagne pour le respect du décret de 85
© CLÉMENT MARTIN
R
sur les remplacements en rappelant
nos revendications sur le nombre de
postes de T.r. à créer. Le dispositif
d’action autour du refus des H.s., la
dénonciation des effectifs chargés et le
recensement des besoins doivent permettre d’articuler la demande d’amélioration des conditions de travail, la
possibilité d’exercer leur métier pour
les T.a. en attente d’affectation.
Le rapprochement des situations faites
aux uns et aux autres est souvent particulièrement parlant : ainsi, dans le
cadre des journées d’accueil organisées par le rectorat de Lille à destination des nouveaux arrivants : une jeune
collègue a pris la parole pour dénoncer l’absurdité d’une situation qui la
voyait rattachée dans un collège Z.e.p.
nanti de certaines classes à 28 alors
qu’elle-même ne disposait que d’un
emploi du temps bricolé dans l’attente d’une suppléance. On lui répondit sèchement qu’il n’y avait pas là
matière à dédoublement puis le micro
lui fut soudain coupé.
Pour les autorités rectorales, plus de
mots, plus de problèmes, mais le discours avait fait mouche.
Partout où le contexte est favorable, il
est donc nécessaire de confronter les
témoignages des uns et des autres,
multiplier les rencontres entre parents
et enseignants, exiger les créations de
postes nécessaires. L’amélioration
qualitative du service public d’éducation passe nécessairement par le développement de l’emploi public et le
respect de la qualification.
Frédérique Rolet
L’US N° 475
9 26 septembre 1998
P R E S E N T
RECULADE RECTORALE
Une titulaire académique avait été nommée en juillet 1996 et à compter du 1er
septembre suivant dans un établissement de Bordeaux.
Le 10 septembre, elle recevait un nouvel arrêté daté du 5 septembre qui la
nommait rétroactivement au 1er septembre et pour l’année scolaire dans un
nouvel établissement situé à 120 km de
Bordeaux... Quand elle a sollicité le
paiement des indemnités de sujétions
spéciales, le rectorat lui a opposé sa nomination à l’année. Elle a déposé un recours indemnitaire devant le tribunal administratif de Bordeaux. Sans attendre
le jugement, le recteur a reconnu le
bien-fondé de sa demande et lui a versé au titre de l’année scolaire 1996-97
la somme de 71 368 F. Il ressort en effet de l’article 2-2 de la circulaire n° 894565 du 11 décembre 1989 que les
I.s.s.j. sont dues à la suite de toute affectation intervenant postérieurement
à la rentrée.
ALLO ?
ICI LE PRINCIPAL...
Une titulaire remplaçante reçoit sur son
répondeur téléphonique un message
inaudible d’un chef d’établissement lui
demandant d’effectuer une suppléance.
Cela se passe pendant les grèves de novembre-décembre 1995. Le temps
d’identifier l’interlocuteur et d’arriver à
le joindre, la collègue commence le
remplacement quatre jours plus tard.
L’administration procède alors à une retenue sur traitement de 4/30e ! Avec
l’aide du S.n.e.s., notre collègue saisit
le juge administratif d’un recours en
annulation. Le juge lui a donné satisfaction considérant que l’affectation
n’émanait pas de l’autorité compétente, en l’occurrence le recteur et qu’en
l’absence de « notification par tout
moyen », il ne pouvait pas être procédé à cette retenue pour service non
fait. L’administration devra donc rembourser la retenue opérée et verser en
outre 500 F pour les frais de procédure (trib. adm. de Poitiers - 30/06/1998
- Mme F ... c/recteur de l’académie de
Poitiers).
P R E S E N T
REMPLACEMENTS
DE L’INAPTITUDE
D’UN ARRÊTÉ
Le tribunal administratif de Paris a annulé un arrêté du directeur de l’académie de Paris prononçant l’inaptitude
définitive aux fonctions d’enseignement d’un collègue à l’issue d’un congé
de longue durée. Seul le comité médical avait été consulté préalablement.
La consultation tardive de la commission de réforme, comportant notamment la participation de deux représentants du personnel enseignant, a
entaché la décision d’inaptitude d’un
vice de forme. Le tribunal a en outre
accordé 500 F pour les frais de procédure. L’action juridique du S.n.e.s.
comptabilise désormais un certain
nombre de succès dans le domaine
souvent méconnu du fonctionnement
des comités médicaux et des commissions de réforme (trib. adm.de Paris, 18
décembre 1997, Mr. S... c/directeur
de l’académie de Paris).
COLLABORATION
EXEMPLAIRE ?
Dans l’académie de Lyon, l’Education
nationale est-elle chargée d’assurer
la promotion politique de Charles Millon ? Telle est la question que l’on
peut en effet se poser.
Vendredi 18 septembre avait lieu la
pose de la première pierre du gymnase
du lycée Blaise-Pascal de Charbonnières,
en présence de Charles Millon, sous la
protection de dizaines et de dizaines de
policiers lourdement armés. Ni les professeurs, ni les membres du conseil d’administration du lycée n’avaient été informés de cette manifestation, à laquelle des
élèves ont été contraints de participer sur
désignation de l’administration du lycée,
ainsi que plusieurs d’entre eux l’ont
confirmé devant des journalistes de la
presse locale.
Le S.n.e.s. soutient la protestation des
enseignants du lycée de Charbonnières devant cette invraisemblable
atteinte à la laïcité.
Une telle opération, avec un tel
déploiement de forces policières, n’a
pu se réaliser sans l’accord exprès
du préfet, et l’on n’imagine pas que le
recteur de l’académie de Lyon n’ait
pas été tenu informé.
Le S.n.e.s. exige que le ministre s’exprime sur cette affaire et qu’une
enquête soit diligentée sans délai afin
d’établir les responsabilités, et que
les initiateurs de cette opération soient
rappelés aux devoirs de leur charge.
La chasse aux profs
est ouverte
Motif : « pas de classe sans enseignant ».
ôté jardin, le ministre poursuit
sa campagne sur le fait que l’on
a assez d’enseignants – quand
il ne dit pas que l’on en a trop –, et
qu’il est ringard et archaïque de revendiquer toujours plus d’enseignants,
toujours plus de postes.
Côté cour, il donne à ses recteurs des
consignes draconienne pour pallier
les manques de personnels déjà avérés, ou prévisibles, pour assurer les
remplacements. La chasse aux profs
est ouverte.
Premiers visés, les collègues qui ont
l’audace d’user de leur droit à la formation continue. Dans telle académie
(Aix) une lettre aux organisations syndicales du secrétaire général du rectorat les informe, dès le 15 juin, que
les congés de formation professionnelle seront refusés aux collègues de
lettres classiques, anglais, espagnol,
éducation musicale, E.p.s., économie
et gestion comptable et aux C.o.-psy. A
cette liste sont venus rapidement
s’ajouter les collègues de S.v.t. Motif :
il ne sera pas possible de les remplacer. Dans telle autre (Dijon), le responsable du service de la formation
informe les chefs d’établissement
qu’en septembre et octobre, seuls les
stages ayant lieu le mercredi aprèsmidi sont maintenus. Exit tous les
autres. Motif : respect du principe «
pas de classe sans enseignant » ! Interrogé par le S.n.e.s., le recteur affirme
que cette lettre « n’existe pas » !
Visés ensuite, tous les collègues en
poste. La circulaire du recteur de
Reims est un bon exemple. Toutes les
réunions institutionnelles auront lieu
le mercredi après-midi, les voyages
scolaires pendant les congés, les
conseils de classe après la fin des
cours et à des heures accessibles aux
parents (18 h ? 19 h ? 20 h ?). Quant
aux appariements avec des établissements étrangers, ils seront soumis,
s’ils ne se situent pas pendant les
congés, à l’obligation de remplacement des collègues accompagnateurs.
Cela entrera dans le cadre de ce que
C
© P. PHILIPON
T E M P S
la circulaire rectorale définit comme
les remplacements « courts «, c’est-àdire inférieurs à 15 jours, et qui sont
de la responsabilité des chefs d’établissement. Ceux-ci devront utiliser
« les ressources internes » de leur
établissement (enseignants de la discipline, des disciplines voisines, M.i.S.e. titulaires d’une licence), mais
aussi les « ressources extérieures »
(notamment l’intervention d’enseignants d’établissements voisins), le
tout payé en H.s.e. ! Mêmes consignes
à Dijon, mais oralement, cette fois,
au cours d’une réunion de chefs d’établissement. Cerise sur le gâteau dijonnais, la multiplication des contrôles
médicaux pour faire la chasse « aux
tire-au-flanc ». Voilà qui éclaire singulièrement la notion de « gestion des
ressources humaines » dont Claude
Allègre a fait un de ses chevaux de
bataille.
A Nice, la situation frise l’ubuesque. La
crainte de ne pas disposer d’un
nombre de personnes suffisant pour
les remplacements, conduit le rectorat à refuser d’affecter sur des postes
restés vacants des M.a. qu’il a, dans un
L’US N° 475 10 26 septembre 1998
premier temps, affectés sur zone de
remplacement. Conséquence : il
recherche plusieurs dizaines de nouveaux précaires pour assurer les enseignements à l’année.
La plupart des mesures prises par les
recteurs sont l’application directe du
rapport Bloch « Pas de classe sans
enseignant ». Ce rapport devait faire
l’objet d’une concertation avec les
organisations syndicales avant toute
décision sur les problèmes de remplacement. Il n’en a rien été. Le conseil
national appelle les collègues à réagir
vigoureusement et à rétablir la vérité
face aux propos, mensongers et réitérés à cette rentrée, du ministre sur
l’absentéisme, en informant les parents
d’élèves, les élus et la presse de ces
situations, et en refusant collectivement l’imposition des remplacements
en sus du service. Il s’agit d’une tentative de plus de contourner nos statuts et de dégrader nos conditions de
travail. Ce sont également les recrutements futurs et donc l’emploi des
jeunes diplômés candidats aux
concours qui sont en jeu.
Jean-Marie Maillard
C A T E G O R I E S
LISTE D’APTITUDE DÉCRET 72
A la tête du client ?
Les C.a.p.n. examinant les
candidatures à l’accès au
corps des certifiés par liste
d’aptitude ne se sont tenues
que les 16 et 17 juillet.
La semaine précédente, en
refusant de siéger, les syndicats représentés avaient protesté contre l’effet des points
de mérite introduits autoritairement dans le barème du
décret 72.
Rappelons que les recteurs
pouvaient, dans la limite de
30 points en cas de cumul,
« récompenser » l’exercice
en Z.e.p. ou sensible ainsi que
des « fonctions spécifiques ».
Ces points n’ont pas été octroyés selon les mêmes critères, ni dans la même proportion par tous les recteurs :
tel a poussé ses candidats en
jouant le cumul et le haut de
la fourchette, tel autre a voulu s’en tenir à des critères
objectifs et n’a pas ou peu
utilisé toutes les bonifications.
La D.p.e. du ministère s’est
émue des disparités et a enquêté sur les choix de répartition
et sur la nature des fonctions
spécifiques : pas de réponses
claires ou satisfaisantes. A titre
d’exemple, un rectorat a justifié
des points de fonctions spécifiques par « une excellente manière de servir »...
De l’aveu même de l’administration, il fallait recadrer
pour l’année suivante.
Qu’avons-nous pu mettre en
évidence ? Dans nos disciplines, sur 1417 nominations
possibles, ce sont 161 candidats qui n’auraient été promus que grâce à ces bonifications alors que d’autres
collègues reculaient dans la
liste par rapport à l’an passé.
Dans une déclaration commune à laquelle F.o. a refusé
de s’associer, le S.n.e.s., le
S.n.a.l.c. et le S.g.e.n. ont demandé que les listes soient
corrigées par suppression des
points attribués sans critère
clair : on aurait pu conserver,
en attendant l’ouverture d’une
réelle concertation pour les
textes 1999, ceux liés à l’exercice effectif en Z.e.p. dans la
mesure où ils sont justifiables
et quantifiables de la même
façon pour tous les candidats.
Les listes finalement présentées en C.a.p.n. ont été très
partiellement modifiées : seul
le cumul des bonifications
Z.e.p. et spécifiques a été supprimé par le ministère, permettant de récupérer 11 nominations pour des collègues
initialement privés de promotion.
Nous avons dit en préalable
que le compte n’y était pas et
que l’arbitraire entachait cette campagne 98, d’autant que
nous nous sommes heurtés
à un refus de discussion véritable. Nous avons dénoncé
la volonté ministérielle de
transformer les C.a.p. en
chambres d’enregistrement
et, ne nous satisfaisant pas de
ce rôle, nous avons systématiquement proposé au vote
de la C.a.p. une « contre-liste » sans bonification.
Cette expérience est, grandeur nature, celle d’une gestion sans cadrage national
suffisant pour écarter les dysfonctionnements de la déconcentration puisque le barème est partiellement laissé
à l’appréciation des recteurs.
Nous avons tout de même pris
acte de la volonté de la D.p.e.
d’ouvrir la concertation sur
les notes de service 99 afin de
supprimer les effets de cumul et de réduire le poids
des fonctions spécifiques dans
le barème : nous sommes
prêts à la discussion.
Le 11 septembre, une cinquantaine de nominations
supplémentaires ont été présentées à la C.a.p.n. au titre
des décrets 72 et 93 : elles résultent des désistements de
l’été. Le tableau, ci-contre, en
tient compte : ce sont les
barres définitives.
Annie Faurissou
Jean-Claude Richoilley
EMPLOIS-JEUNES
LEURS DROITS
La circulaire n° 98-150 du
17/07/98 parue au B.o. n° 30
du 23/07/98 précise les conditions de travail des emploisjeunes au sein de l’Éducation
nationale. Au bout d’une année scolaire, le ministère s’est
enfin résolu à prendre en
compte une part des multiples
interventions que nous avions
faites et des revendications qui
se faisaient jour. Mais le texte
publié reste marqué encore par
de multiples ambiguïtés et in-
suffisances. Les congés sont
fixés à 7 semaines par an à
compter du 1er septembre. Obligation est faite de les prendre
durant les périodes de vacances
scolaires et 4 semaines consécutives en été.
La durée du travail est fixée à
1 575 heures par an sur 45 semaines, les 200 heures de formation devant être déduites de
ce total (la formation a fait l’objet d’une circulaire le 30/03/98
parue au B.o. n° 15 du
05/04/98). On obtient ainsi des
semaines de 35 heures mais ce
n’est qu’une moyenne. Toutefois un maximum horaire de
DECRETS : BARRES DEFINITIVES
APRES C.A.P.N. DU 11/09/98 – DECRET 72
Disciplines
Education musicale
Arts plastiques
Arts appliqués
Philosophie
Lettres classiques
Lettres modernes
Histoire-Géographie
S.e.s.
Mathématiques
Sciences physiques
Sciences naturelles
Biotechnologie A (Biochimie)
Allemand
Anglais
Espagnol
Italien
Russe
Portugais
Hébreu
Chinois
Langue d’Oc
Arabe
Technologie
Génie mécanique
Génie civil
Génie industriel
Génie électrique
S.t.m.s.
Biotechnologie B (Santé et environnement)
Hôtellerie
Economie et gestion
Informatique de gestion
Documentation
DECRET 89
TOUS PRIS
L’US N° 475 11 26 septembre 1998
Barres
Tous
169 (5/07/55)
Tous
Tous
192 (07/09/56)
193 (27/01/55)
193 (08/08/55)
167 (02/06/55)
181 (15/03/53)
Tous
193
192
193 (06/05/55)
192 (15/04/49)
192 (16/08/51)
172
181
Tous
Tous
Tous
Tous
Tous
Tous
Tous
Tous
Pas de candidat
Tous
169
169
Tous
Tous
Tous
193 (25/02/54)
DECRET 93
100 PTS (11/08/54)
39 heures est fixé. La pauserepas est de 45 minutes minimum.
Par ailleurs, les emplois-jeunes
ont droit à 56 heures d’autorisation d’absence pour examens
et concours.
La dimension éducative au sens
large est réaffirmée. Seules les
activités prévues dans le contrat
de travail sont à effectuer. Les
emplois-jeunes demeurent dans
le cadre de l’Éducation nationale et n’ont pas à intervenir
pour les collectivités locales ou
les associations, sauf si cette
activité s’inscrit dans le cadre
du projet d’établissement. Seuls
les emplois-jeunes recrutés par
l’Éducation nationale sont à
même d’exercer dans les écoles
et autres E.p.l.e.
Il est rappelé qu’il ne doit y
avoir aucun effet de substitution.
Nous pouvons donc relever des
avancées intéressantes sur la
définition des conditions de travail des emplois-jeunes, notamment en termes horaire,
mais, il faut noter dans le même
temps des flous sur les missions des emplois-jeunes, audelà des grands principes, et
une annualisation dangereuse
du temps de travail. Il importe
donc de veiller à ce que l’application de ces dispositions
sur le terrain se fasse de la manière la plus favorable : c’est la
responsabilité notamment des
S1 en liaison avec les emploisjeunes.
Eric Roulet
RETRAITE
CFPT, CO-PSY, PEGC
Nous avons reçu courant août,
la réponse du ministère de
l’Education nationale à nos dernières interventions sur la prise en compte pour la retraite
des années de formation des
professeurs de lycée technique
(C.f.p.t.), des P.e.g.c. et des
conseillers d’orientation psychologues régis par le décret
n° 72-310 du 21 avril 72. Ces
personnels ont passé un premier concours donnant accès à
une formation, d’un ou deux
ans, effectuée en qualité d’élè-
ve professeur ou d’élève
conseiller. Ensuite la réussite
à un second concours leur
conférait la qualité de stagiaire.
La prise en compte de cette (ou
de ces) année(s) pour la retraite se heurte à l’absence de
texte, dans le Code des Pensions, prévoyant les périodes
de scolarité pour des élèves
professeurs n’ayant pas la qualité de stagiaire.
La réponse du ministère ouvre
une porte pour les C.f.p.t. :
« La situation des professeurs
techniques de l’enseignement
technique a toutefois fait l’objet
d’une dérogation à ce principe.
En effet, les élèves professeurs
du cycle préparatoire au
concours interne de recrutement des professeurs techniques de lycée technique ont
été depuis 1964 assimilés à tort
à des fonctionnaires stagiaires.
Cette situation a engendré des
difficultés notamment pour la
réaffiliation des intéressés au
régime général d’assurance
vieillesse de la Sécurité sociale.
Par ailleurs, à l’occasion de la
réforme des concours d’accès
au professorat de l’enseignement technique, le décret
n° 86-488 du 14 mars 1986 a
modifié le décret n°75-1161
du 16 décembre 1975 et a reconnu aux élèves professeurs
du cycle préparatoire la quali-
té de fonctionnaire stagiaire.
Cette période est donc désormais prise en compte dans la
constitution du droit à pension.
L’ensemble de ces éléments a
conduit le ministre chargé du
Budget à prendre une décision
exceptionnelle à l’égard des
personnels recrutés au titre du
décret du 16 décembre 1975
en leur maintenant le bénéfice
de leur affiliation au régime de
retraite des fonctionnaires. »
Il nous reste à faire préciser
au service des pensions si l’ensemble des C.p.t. est bien
concerné et quelles seront les
modalités pratiques de prise
en compte des années de formation pour le calcul ou le recalcul des pensions. Par contre,
le blocage reste complet pour
les C.o.-psy et les P.e.g.c. Nous
ne pouvons pas nous satisfaire
de cette situation et nous continuerons à intervenir auprès du
ministère et des élus pour faire
avancer ce dossier.
François Moreau
AGRÉGÉS
DES RETARDS
INACCEPTABLES
La plupart des promotions 97-98
n’ont pas encore été finalisées et
les collègues sont toujours en
attente de leur promotion. Les
CALENDRIER : CAPA DES AGREGES
(Hors-classe - liste d’aptitude)
selon les informations disponibles à ce jour
Hors-classe : Aix-Marseille, 29 septembre ; Amiens, 25 septembre ; Besançon, octobre ; Bordeaux, début octobre ; Caen,
7 juillet ; Clermont, ? ; Corse, juillet ; Créteil, ? ; Dijon, ? ; Grenoble,
19 septembre ; Guadeloupe, juillet ; Guyane, ? ; Lille, 20 septembre ;
Limoges, juillet ; Lyon, ? ; Martinique, juillet ; Montpellier, ? ;
Nancy-Metz, fin septembre/début octobre ; Nantes, ? ; Nice,
10 juillet ; Orléans-Tours, 30 septembre ; Paris, ? ; Poitiers, ? ; Reims,
23 septembre ; Rennes, 7 juillet ; Réunion, 6 juillet ; Rouen, 21 septembre ; Strasbourg, 6 juillet ; Toulouse, ? ; Versailles, 15 octobre .
Liste d’aptitude : Aix-Marseille, 29 septembre ; Amiens, 25 septembre ; Besançon, octobre ; Bordeaux, début octobre ; Caen,
7 juillet, Clermont, ? ; Corse, juillet ; Créteil, ? ; Dijon, ? ; Grenoble,
19 septembre ; Guadeloupe,
juillet ; Guyane, ? ; Lille, 15
juillet ; Limoges, juillet ; Lyon, ? ; Martinique, juillet ; Montpellier,
? ; Nancy-Metz, fin septembre/début octobre ; Nantes, ? ; Nice,
10 juillet ; Orléans-Tours,
30 septembre ; Paris, 10 juillet ;
Poitiers, ? ; Reims, 23 septembre ; Rennes, 7 juillet ; Réunion,
6 juillet ; Rouen, 21 septembre ; Strasbourg, 6 juillet ; Toulouse, ?
; Versailles, 15 octobre.
? : date encore non fixée.
promotions 98-99 à la hors-classe et au corps des agrégés par
liste d’aptitude (effet au 1/9/98)
prennent unretard considérable
et inacceptable. La responsabilité en incombe au ministère du
Budget (contrôle financier) et
au ministre lui-même pour ce
qui concerne les promotions de
corps et de grade.
Avancement d’échelon 9798 : les arrêtés de promotion
au choix et au grand choix, enfin validés, sont en cours d’édition et vont pouvoir être enfin
transmis aux rectorats. Rappelons que la C.a.p.n. s’est tenue
au printemps dernier. Le
contrôleur financier contestait
certains reclassements et refusait aussi de valider des promotions au titre d’années antérieures correspondant à des
réparations d’erreurs de l’administration. Pour ces situations, les arrêtés doivent
cependant être édités manuellement, ce qui va occasionner
un retard supplémentaire.
Accès au corps des agrégés
au 1/9/97 : après avoir dû
combattre la tentative de coup
de force du ministre qui a retardé la tenue de la C.a.p.n. à
l’automne dernier, c’est le
contrôleur financier qui a bloqué l’ensemble des promotions
sous prétexte de contestation
de reclassements pourtant effectués selon les règles établies
en 1989 pour les certifiés hors
classe. Après de nouvelles interventions, la situation s’est finalement débloquée début
juillet (cf. U.s. no 469). Plus
d’un an après la date d’effet,
les collègues reçoivent enfin
leur arrêté ! Ils devront veiller
à ce que les rappels financiers
auxquels ils ont droit leur soient
bien versés sans erreur ni oubli
(s’adresser si besoin à votre
section académique).
Accès à la hors-classe et au
corps des agrégés (au
1/9/98) : dans la plupart des
académies, les C.a.p.a. ne se
sont pas encore tenues et dans
de nombreux cas les dates ne
sont pas encore fixées (cf. tableau). Faute de personnels en
nombre suffisant et d’outils informatiques fiables, les services
rectoraux sont dans l’incapaL’US N° 475 12 26 septembre 1998
cité d’assurer en même temps
ces opérations et les affectations rectorales (T.a. et M.a.)
qui s’achèvent à peine à la miseptembre dans de nombreuses
académies. C’est dire que le retard sera considérable. La responsabilité appartient au ministre qui, choisissant le retour
à l’arbitraire, a bloqué la note
de service publiée ainsi très tardivement fin mai. Pour la horsclasse, un appel à candidatures
et le principe du barème ont
été sauvegardés à la suite de
nos interventions. Néanmoins,
la vigilance s’impose pour que
l’appel à candidatures ne soit
pas vidé de son sens par les
recteurs et pour que les éléments d’arbitraire introduits
dans le barème soient combattus dans les C.a.p.a. L’action
collective des personnels est
indispensable pour appuyer les
interventions des élus dans les
commissions.
Nous demandons que les
C.a.p.a. se tiennent sans retard
supplémentaire et que les
C.a.p.n. se réunissent ensuite
au plus vite. Si vous ne l’avez
pas encore fait et si la C.a.p.a.
vous concernant ne s’est pas
encore réunie, adressez à votre
section académique votre fiche
syndicale.
Nicole Sergent
N O T R E
M E T I E R
PROGRAMMES SCOLAIRES
LYCÉES
De l’artisanat
au bricolage
Une troisième rencontre sur la
réforme des lycées a eu lieu le
17 septembre à la direction des
enseignements scolaires. Elle
portait sur le travail personnel
des lycéens. Le S.n.e.s. a exposé ses conceptions autour de
quatre idées essentielles :
• Le travail personnel des lycéens est étroitement lié à l’activité de la classe ; les conditions
du travail en classe peuvent
conduire à reporter l’essentiel
de l’activité intellectuelle des
élèves en dehors d’elle ; c’est
pourquoi nous préconisons
d’abord des pratiques et des
conditions d’enseignement qui
utilisent pleinement les heures
d’enseignement pour un travail
actif écrit, oral, expérimental,
pratique... La réduction des effectifs est essentielle, de même
que les dédoublements travaux
dirigés, travaux pratiques, d’atelier ou de laboratoire.
• Il faut conduire les lycéens à
une véritable autonomie et éviter une guidance permanente
comme le préconisait le rapport Meirieu : le S.n.e.s. a proposé qu’on développe l’usage
des C.d.i., des technologies de
l’information en libre-service.
En proposant de généraliser
des travaux personnels interdisciplinaires, le S.n.e.s. veut
pousser à l’usage de ces lieux et
inciter les lycéens à lire et à
chercher. Cela suppose des documentalistes plus nombreux,
des équipements, du personnel technique.
• Le S.n.e.s. a proposé le renforcement du travail de l’équipe éducative. Tous les problèmes des lycéens ne sont pas
purement scolaires. Les C.o.psy, les C.p.e., les infirmières,
les assistantes sociales, doivent
resserrer leurs liens de travail
au service des élèves, pour
mieux détecter leurs problèmes. Des créations d’emplois sont nécessaires.
Les M.i.-S.e. peuvent jouer un
rôle pédagogique plus important s’ils sont également plus
nombreux.
• Pour les aides ponctuelles à
certains élèves, à certains mo-
L’élaboration des programmes est un élément essentiel du système éducatif.
Claude Allègre ne s’y trompe
d’ailleurs pas puisqu’il ne
cesse de porter ses attaques
contre « l’excès des programmes », leur ambition
prétendument excessive, pour
imposer une école où l’on
n’apprendrait plus grandchose. Le projet de réforme
de l’école primaire ou l’audit
sur les collèges vont plus loin
encore en prétendant que les
programmes ne devraient
plus être que des objectifs généraux, des cadres de référence plutôt qu’un énoncé
des savoirs indispensables.
Pour parvenir à ses fins, le
ministre semble avoir trouvé
la solution : donner le pouvoir de rédaction des programmes au Conseil national
des programmes, mis en
veilleuse depuis plusieurs années et dont on ne sait plus
exactement qui le compose ;
remplacer les groupes de travail disciplinaires par deux
ou trois rédacteurs à partir
du postulat que, plus les rédacteurs sont nombreux, plus
les programmes seraient
chargés. Que deviendraient
les consultations de tous les
personnels ? Elles disparaîtraient purement et simplement et seraient remplacées
par la consultation de
quelques experts.
On est aussi aux antipodes
de ce qu’il faudrait faire si
l’on voulait prendre au sérieux la question des savoirs
et de la culture à transmettre.
Nous avons proposé que le
ministère se dote d’une infrastructure solide et pluraliste permettant d’évaluer,
d’expérimenter, de recueillir
des avis, de mener des débats scientifiques, didactiques
et pédagogiques absolument
nécessaires pour sélectionner les connaissances à apprendre et les pratiques qui
permettent de le faire pour
un très grand nombre.
Nous voulons qu’on évalue
avant de changer, qu’on associe, dans les académies, tous
les personnels à un suivi des
programmes, aux débats nécessaires pour les changer.
On sortirait ainsi des débats
sommaires sur la lourdeur ou
l’allégement des programmes
ou des manuels ; on associerait étroitement ceux qui traduisent ces programmes dans
les classes au travail de ceux
qui doivent prendre des décisions d’évolution.
Loin de prendre cette voie, le
ministre réduit même à néant
le peu qui était mis en place
ces dernière années.
Le dispositif qui se dessine
fait courir le risque que les
contenus soient pilotés par
des chapelles qui n’auront
pas même la compétence
scientifique reconnue de l’inspection générale. Ce serait
revenir à la préhistoire.
Denis Paget
REFORME
L’US N° 475 13 26 septembre 1998
S.v.t.
séries L et E.s.
Suite au travail de l’an dernier et à la situation catastrophique de notre enseignement, le groupe S.v.t. prépare
un dossier solide et novateur
à l’attention de l’I.g. et du
M.e.n.
Nous avons pour cela besoin
de vos témoignages, attentes
et propositions. Nous comptons sur vous.
ments, le S.n.e.s. a proposé de
mettre 1 h 30 par exemple à la
disposition des équipes éducatives.
Le S.n.e.s. a demandé qu’on
desserre les contraintes qui pèsent sur les modules. C’est sur
cette question que les divergences apparaissent. Le ministère compte toujours redéployer les moyens (ou une part
de ces moyens) consacrés aux
modules pour les redistribuer
seulement à une partie des
élèves. Il propose que la D.h.g.
comporte une partie enseignement et une partie « aide individualisée » distribuée sur projet dans le cadre de relations
contractuelles entre les établissements et les académies
(le montant de cette aide varierait en fonction de critères
divers, sociaux et autres). Le
S.n.e.s. a dit son hostilité à une
formule qui fera disparaître les
6 heures consacrées aux modules en Seconde dans de très
nombreux établissements. L’expérience du collège est, à cet
égard, édifiante.
Le directeur de la D.e.s.c.o. distingue quatre sortes d’aides :
– aide à tous les élèves type
modules pour l’aide méthodologique ;
– aide à l’initiative de l’équipe
pédagogique mais pas pour
tous les élèves (petits groupes
pour soutien en une ou plusieurs disciplines ou en interdisciplinarité) ;
– aide à la demande des élèves
type S.o.s. math ;
– autoformation, type accès
libre.
Enfin, un bref échange a eu lieu
sur les programmes. Le ministère affirme que les allégements
ne pourraient entrer en vigueur
qu’à la rentrée 99 et non pas à
la Toussaint comme l’a affirmé
le ministre.
Les procédures d’élaboration
des programmes redonneraient
le pouvoir de rédaction au C.n.p.
et excluraient toute participation
de l’I.g. Les consultations des
enseignants seraient remplacées
par la consultation de quelques
personnes chargées de tester les
projets. Les G.t.d. seraient remau
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Voyages
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Pointe au Pic/La Malbaie, GOT 1MO QUÉBEC
Tél. : 1 418 665 4766 – Fax : 1 418 665 4766
EMAIL [email protected]
Le B.o. spécial no 7 du 3 septembre 1998 contient toutes
les informations relatives aux
inscriptions aux concours de la
session 1999. Date de clôture des inscriptions : le vendredi 6 novembre 1998 à 17
heures. La prochaine U.s. précisera les modalités d’inscription, les conditions de titre,
d’ancienneté de service pour
les concours internes et réservés…
LYCÉES
REFORME
Une troisième rencontre sur la
réforme des lycées a eu lieu le
17 septembre à la direction des
enseignements scolaires. Elle
portait sur le travail personnel
des lycéens. Le S.n.e.s. a exposé ses conceptions autour de
quatre idées essentielles :
• Le travail personnel des lycéens est étroitement lié à l’activité de la classe ; les conditions
du travail en classe peuvent
conduire à reporter l’essentiel
de l’activité intellectuelle des
élèves en dehors d’elle ; c’est
pourquoi nous préconisons
d’abord des pratiques et des
conditions d’enseignement qui
utilisent pleinement les heures
d’enseignement pour un travail
actif écrit, oral, expérimental,
pratique... La réduction des effectifs est essentielle, de même
que les dédoublements travaux
dirigés, travaux pratiques, d’atelier ou de laboratoire.
• Il faut conduire les lycéens à
une véritable autonomie et éviter une guidance permanente
comme le préconisait le rapport Meirieu : le S.n.e.s. a proposé qu’on développe l’usage
des C.d.i., des technologies de
l’information en libre-service.
En proposant de généraliser
des travaux personnels interdisciplinaires, le S.n.e.s. veut
pousser à l’usage de ces lieux et
inciter les lycéens à lire et à
chercher. Cela suppose des documentalistes plus nombreux,
des équipements, du personnel technique.
• Le S.n.e.s. a proposé le renforcement du travail de l’équi-
pe éducative. Tous les problèmes des lycéens ne sont pas
purement scolaires. Les C.o.psy, les C.p.e., les infirmières,
les assistantes sociales, doivent
resserrer leurs liens de travail
au service des élèves, pour
mieux détecter leurs problèmes. Des créations d’emplois sont nécessaires.
Les M.i.-S.e. peuvent jouer un
rôle pédagogique plus important s’ils sont également plus
nombreux.
• Pour les aides ponctuelles à
certains élèves, à certains moments, le S.n.e.s. a proposé de
mettre 1 h 30 par exemple à la
disposition des équipes éducatives.
Le S.n.e.s. a demandé qu’on
desserre les contraintes qui pèsent sur les modules. C’est sur
cette question que les divergences apparaissent. Le ministère compte toujours redéployer les moyens (ou une part
de ces moyens) consacrés aux
modules pour les redistribuer
seulement à une partie des
élèves. Il propose que la D.h.g.
comporte une partie enseignement et une partie « aide individualisée » distribuée sur projet dans le cadre de relations
contractuelles entre les établissements et les académies
(le montant de cette aide varierait en fonction de critères
divers, sociaux et autres). Le
S.n.e.s. a dit son hostilité à une
formule qui fera disparaître les
6 heures consacrées aux modules en Seconde dans de très
nombreux établissements. L’expérience du collège est, à cet
égard, édifiante.
Le directeur de la D.e.s.c.o. distingue quatre sortes d’aides :
– aide à tous les élèves type
modules pour l’aide méthodologique ;
– aide à l’initiative de l’équipe
pédagogique mais pas pour
tous les élèves (petits groupes
pour soutien en une ou plusieurs disciplines ou en interdisciplinarité) ;
– aide à la demande des élèves
type S.o.s. math ;
– autoformation, type accès
libre.
Enfin, un bref échange a eu lieu
sur les programmes. Le minis-
tère affirme que les allégements
ne pourraient entrer en vigueur
qu’à la rentrée 99 et non pas à
la Toussaint comme l’a affirmé
le ministre.
Les procédures d’élaboration
des programmes redonneraient
le pouvoir de rédaction au C.n.p.
et excluraient toute participation
de l’I.g. Les consultations des
enseignants seraient remplacées
par la consultation de quelques
personnes chargées de tester les
projets. Les G.t.d. seraient remplacés par des groupes restreints
à trois personnes au plus. Le
S.n.e.s. a fait savoir qu’un tel dispositif serait une véritable régression et conduirait à éliminer tout débat pluraliste au profit
de quelques chapelles.
Un prochain rendez-vous a été
pris la semaine prochaine pour
examiner la grille horaire de Seconde et les différentes séries.
Tout montre que la mobilisation des personnels doit rester
entière.
D. P.
© JEAN TEXIER
Concours 1999
CAMPAGNE SUR
LES ENSEIGNEMENTS
TECHNOLOGIQUES
ET PROFESSIONNELS
Le rapport Marois, issu de la
table ronde sur les enseignements technologiques et professionnels du printemps dernier, préconisait, entre autres
mesures, une grande campagne
nationale d’information sur ces
enseignements.
Le ministre, qui a fait sa rentrée
dans un L.p. a annoncé l’organisation de cette campagne
comme une décision arrêtée.
Le recteur de l’académie de
Nantes (Daniel Bloch), nous a
confirmé, dans une entrevue
récente, la tenue de cette campagne à l’heure actuelle en préparation, et qui doit se tenir
courant janvier, dans l’académie de Nantes.
Il paraît important de suivre les
préparatifs de cette campagne
et de préparer des initiatives
pour que le S.n.e.s. soit présent à l’occasion de cette campagne et fasse entendre ses propositions spécifiques sur la voie
technologique des lycées et du
post-bac. On ne peut, en effet,
éliminer le risque d’une camL’US N° 475 14 26 septembre 1998
pagne axée exclusivement sur
les enseignements professionnels, alors que la voie technologique n’apparaîtrait pas dans
toutes ses dimensions et ses
potentialités, complémentairement à la voie professionnelle.
Dans le contexte actuel de la
F.s.u., il paraît aussi important
que ces initiatives associent les
syndicats de la F.s.u. concernés par la formation professionnelle, le S.n.e.s., le
S.n.e.Sup. pour la voie technologique supérieure, le
S.n.e.t.a.p. pour l’enseignement
technique agricole (qui rassemble voie professionnelle et
voie technologique) et le
S.n.e.t.a.a. pour les lycées professionnels.
Dans le cadre de la campagne
d’opinion et des mille forums
impulsés par le S.n.e.s., chaque
lycée technologique est incité à
prendre des initiatives spécifiques.
Un nouvel essor de la démocratisation du système éducatif
passe nécessairement par une
redynamisation de l’ensemble
des voies de formation, de façon complémentaire.
Pierre Narbonne
S, session 1999 : parties du
programme qui ne feront l’objet d’aucun exercice lors de
l’épreuve du bac, pour 1999.
• Rappels :
– les nouveaux programmes
de Quatrième dans toutes les
disciplines sont applicables à
cette rentrée – B.o. hors série
n°1 du 13 février 1997 (deux
volumes) et n°9 du 9 octobre
1997 pour les L.v.2. Ils sont en
vente dans les C.d.d.p. et
C.r.d.p. dans des brochures
éditées par le C.n.d.p., ainsi
que les documents d’accompagnement. Exigez-les dans
votre établissement ;
– histoire-géographie : de nouvelles épreuves du bac sont
mises en place pour la session
1999. B.o. n°12 du 20 mars
1997.
• A venir : les nouveaux programmes de Troisième applicables à la rentrée 1999 seront publiés dans un prochain
B.o. Un dossier de l’U.s. reviendra sur ce sujet courant
octobre.
Hélène Latger
BAC
La note de service annuelle
devait paraître au B.o. du
17/9/98. Mais, le projet est
bloqué au cabinet du ministre
de l’Education nationale
depuis plusieurs semaines. La
date de sa publication est
donc inconnue.
Dès que cette note sera signée
nous donnerons des indications pratiques dans l’U.s.
Dès à présent, les collègues
qui envisagent de postuler à
l’étranger peuvent retirer un
dossier de candidature auprès
du rectorat (ou des services
culturels à l’étranger).
PROGRAMMES
ET EPREUVES
• Parus au B.o. n°33 du 10
septembre 1998 :
– le programme de S.e.s. de la
terminale E.s. (p.1936 à
1941) ;
– les programmes de latin et
grec applicables à titre transitoire en Troisième pour l’année 1998/99 (p. 1942 à 1948)
épreuves de physique-chimie
au baccalauréat général, série
Affectation
à l’étranger
P E T I T E S
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Congés printemps 99
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S.n.e.s.-Echanges
Depuis plusieurs années, S.n.e.s.-Echanges offre aux syndiqués du S.n.e.s. la possibilité
d’entrer en contact avec des enseignants et établissements scolaires étrangers : correspondance personnelle, correspondance scolaire et professionnelle, échange de séjour et
de logement, accueil…
Voici comment nous procédons : nous utilisons le canal de la presse des syndicats qui acceptent de coopérer avec nous. Les demandes qui nous parviennent de l’étranger sont publiées
anonymement dans la rubrique S.n.e.s.-Echanges (ne pas confondre avec les petites
annonces payantes de l’U.s.). Nous communiquons les adresses aux collègues qui nous les
demandent et ils ont ensuite toute liberté pour entrer en contact avec le demandeur. Les
échanges se font sous la responsabilité des uns et des autres.
Cette formule rencontre un vif succès, mais la diversité des demandes est telle qu’elle oblige
parfois à des délais d’attente assez longs. Mais nous traitons toutes les demandes qui nous
parviennent en nous efforçant de les satisfaire au mieux des souhaits de chacun. Des
contacts ont pu s’établir avec le Québec, l’Ontario, l’Espagne, la Suède, la Norvège, la
République tchèque, l’Australie, le Japon… Des possibilités existent en Italie, en
Irlande, en Grèce et dans les pays africains. La diversité des demandes est telle qu’elle
oblige à des délais d’attente assez longs car nous restons tributaires des possibilités de
collaboration des autres syndicats.
Un regret toutefois : celui de ne pas être informés du résultat de ces échanges dont nous
savons - incidemment - qu’ils sont fructueux et sympathiques. Alors n’hésitez pas à nous
solliciter et à nous faire part de vos expériences ! Bonne rentrée à tous.
Annette Bigaud
S.n.e.s.-Echanges vous propose
Québec :
Echanges de logement
• Enseignante orthopédagogue souhaite échanger auto, maison avec une famille d’Alsace. Habite un beau « condominium », 2 chambres (4, voire 5 personnes).
• Couple avec fillette (4 ans) échangerait l’une ou l’autre de ses résidences : 1° appartement à Montréal (2 ch.) confortable, lumineux, face à un parc et très central, ou 2°
grande maison (3 ch., salle de jeu, jardin, vue magnifique) dans le très beau village de
North Hatley, près de Sherbrooke (1 h 1/2 de Montréal), contre appartement ou maison à Paris. De septembre 1998 à juin 1999 (flexible).
• Québec : échangerait beau condo, dans résidence de construction récente « Porte des
Laurentides » à Saint-Jérôme (30 mn de Montréal). 4e étage, 2 chambres à coucher (dont
une chambre d’enfant) salle de bains. Belle vue. Voiture : Toyota Camry LE V6 1992, 4
portes, climatisée. (non-fumeurs)
Echange scolaire
• Le collège protestant « Royal West Academy » de Montréal, discipline stricte, entrée sur
concours, souhaite organiser un échange d’élèves et de 3 professeurs avec un collège d’Alsace ou de Lorraine : 20 à 25 élèves de 12 à 16 ans, anglophones mais suivant divers
cours en français. Durée de l’échange : 2 semaines, dates à discuter, de préférence
vacances des voyageurs et scolarité des receveurs. Accueil réciproque dans les familles
des élèves et des professeurs.
• Urgent, réponse avant le 30 sept. 98
Le Collège Saint-Louis à Québec, souhaite organiser un échange de séjours avec un établissement français, région parisienne de préférence mais accepterait tout autre proposition vu l’urgence, pour une trentaine d’élèves de 15 et 16 ans (ni plus, ni moins) pour
échange culturel, social, touristique, géographique, historique. Période souhaitée pour
le séjour en France : 20 février au 6 mars, ou 27 février au 13 mars, ou 27 mars au 10
avril. Accueil réciproque dans les familles. Propose visite de Montréal et ses environs, Québec, Ottawa, Laurentides, sports d’hiver (traîneaux à chiens, glissades, pêche sur glace,
patinage etc.). Contact direct tél. : 514 595 2045, télécopie : 514 595 2131.
Si vous êtes intéressé(e) , écrivez pour demander les coordonnées de l’établissement, en
joignant une enveloppe timbrée à votre adresse à : S.n.e.s.-Echanges, 1, rue de Courty,
75341 Paris Cedex 07.

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