Ça doit être la crise de la quarantaine

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Ça doit être la crise de la quarantaine
L’ E S T R É P U B L I C A I N | J E U D I 2 0 F É V R I E R 2 0 1 4
LUNEVILLE E et sa région
Artisanat A 42 ans, Christine Noé a décidé de changer de vie en suivant une formation au conservatoire des
Élections municipales
­ Grégory Grandjean et son équipe « Une ambition pour les
Lunévillois » iront à la rencontre des habitants du quartier
vieille ville Château ce jeudi 20 janvier après­midi.
en
ville
Naissances
Asli Zeren Saintdizier,
Léane Mangeot, Augustin
Georgel, Louis Vuillemin,
Ilyes Pate.
Décès
Odette Charrois, veuve
Lambert, 91 ans ;
Marcel Cabocel, 82 ans ;
broderies
« Ça doit être la crise de la quarantaine ! »
Marie­Thérèse Leidner,
veuve Thouvenel, 89 ans ;
Marcel Langbour, 89 ans ;
Pascal Decroix, 48 ans ;
Joël Grand, 62 ans ;
Gérard Plessy, 78 ans ;
Hervé Imhoff, 48 ans ;
Antoinette Magron,
veuve Renaux, 83 ans ;
Robert Klein, 82 ans ;
Roger Clément, 81 ans ;
Jean­Claude Michel,
68 ans ;
Lucien Noel, 70 ans.
Bonviller
Dominique Jacquot
se présente aux Municipales
Engagée dans la vie munici­
pale depuis 1983, maire de
Bonviller depuis 1995, vice­
présidente de la commu­
nauté de communes du
Sânon, en charge des servi­
ces aux habitants, présiden­
te des maires du canton de
Lunéville­Nord, âgée de 66
ans, mère d’une fille, veuve
et professeur à la retraite :
Dominique Jacquot est can­
didate aux Municipales.
Elle présente une liste par­
tiellement renouvelée qui
conjuguera l’expérience
des uns avec le besoin de
nouveauté des autres. Les
candidats, d’âges et de pro­
fessions différents, repré­
sentent la population du vil­
lage avec une ouverture
importante aux nouveaux
habitants.
Tous sont désireux de met­
tre leurs compétences au
K Sa première création en
broderie va être exposée au
conservatoire.
DÉTERMINÉE, Christine
Noé, dans ses propos. Après
dix­sept années passées à
jongler entre les différents
métiers possibles dans une
grande surface d’articles de
sport ­dont le service retou­
ches­, elle a dit stop. « Je
voulais changer de vie, je
sentais que j’avais besoin de
revenir à mon premier
métier. »
K Dominique Jacquot.
service de l’intérêt général,
dans la sérénité et la trans­
parence.
Dominique Jacquot est
prête à reprendre la tête de
la commune.
express
Vitrimont
Des baguettes
en libre­service
Depuis une quinzaine
de jours, Eric Ragon,
boulanger à Seichamps,
a équipé la commune
de Vitrimont
d’un « Distribpains ».
Ce dernier a été installé
à côté de la salle des fêtes.
Ainsi, les habitants peuvent
six jours sur sept (sauf
le jeudi) se procurer
leur traditionnelle baguette
Nous contacter
Anthelupt, Bathelémont,
Einville :
Michel Jambel
03.83.73.56.20 ;
[email protected]
Arracourt, Bezange­
la­Grande, Athienville,
Juvrecourt, Raville­
sur­Sânon, Réchicourt,
Valhey :
Ginette Marchand
03.83.71.11.08 ;
[email protected]
sans quitter le village.
Le robot distributeur de pain
est rechargé de baguettes
fraîches deux fois par jour,
le matin à 7 h et l’après­midi
à 16 h. « Depuis
son installation, le nombre
de clients est
en augmentation », précise
le boulanger. Il n’y a pas
de boulangerie à Vitrimont,
ce service de proximité est
très utile et peu dépanner
en cas d’oubli. Deux autres
« Distribpains » ont
également été installés
par le boulanger Séchanais
dans deux villages voisins.
06.34.44.18.74 ;
[email protected]
Bonviller, Deuxville,
Einville­au­Jard :
Jean­Yves Zammit
03.83.72.01.83 ;
jean­
[email protected]
Courbesseaux, Drouville,
Hoéville :
Nadine Flandin
03.83.31.72.07.
[email protected]
Crévic, Maixe :
Un rêve de petite fille
La quadra, qui a d’abord
travaillé comme couturière
en usine, rêvait de devenir
costumière. « Mais d’un
milieu modeste et orpheline,
je n’ai pu me payer ces étu­
des dans une grande école. »
Son CAP couture floue et
son brevet technique en
vêtement création sur
mesure en poche, elle tente
bien de pénétrer le monde
du travail dans un domaine
qui la fait rêver. En vain. « La
couture dans le monde du
spectacle, tout comme la
haute couture, sont des
milieux très fermés »,
regrette­t­elle.
A 42 ans, elle a décidé de
tourner la page du salariat
K Elle conçoit une broderie de la tour Chrysler à New­York en attendant de créer des robes de mariée.
pour s’épanouir dans l’arti­
sanat. « J’ai pris mon coura­
ge à deux mains car il faut
oser, quitter la routine, un
emploi : je me suis payé un
stage d’une journée au con­
servatoire des broderies il y
a un an. Et cela a été une
révélation : depuis toute
petite, je voulais broder ! »
La Mosellane, qui a rompu
de façon conventionnelle
avec l’entreprise qui l’em­
ployait, a pu convaincre son
conseiller Pôle emploi de
l’importance de financer
une formation plus longue
dans ce domaine. « C’était
vraiment vital pour moi et
c’était le seul moyen d’arri­
ver à ce que je voulais faire.
Le dossier est passé en com­
mission et a été accepté »,
explique Christine Noé qui
reconnaît : « J’ai l’impres­
sion que je suis née pour
vivre dans l’art ! »
Pendant huit semaines,
elle a pu s’initier au point de
Lunéville et autres techni­
ques de broderie. « A l’école,
j’avais appris des petits
points de base, mais pas à
travailler au crochet de
Lunéville, une vraie révéla­
tion », explique cette habi­
tante de Stiring­Wendel qui
compte passer son CAP bro­
derie en candidate libre.
Depuis, elle a réalisé une
robe de soirée en rouge et
noir sur laquelle elle a appli­
qué ses créations en perle.
Un modèle à découvrir au
musée du conservatoire.
« On propose aux élèves de
réaliser un projet pour nous
le laisser en présentation au
conservatoire le temps de la
nouvelle exposition. En
échange, on diffuse leurs
cartes et coordonnées de
leur nouvelle entreprise »,
explique Aude Remy, la res­
ponsable de l’établissement
qui reçoit en moyenne deux
Maires et enseignants du RPI
ont invité les parents d’élèves
à une réunion d’information
sur les rythmes scolaires. Un
groupe de travail s’est réuni
régulièrement afin de trou­
ver une organisation pour la
prochaine rentrée 2014.
Les activités périscolaires,
d’une durée de 45 mn, se
dérouleront après les cours le
lundi, mardi, jeudi et vendre­
di. Le coût de participation
sera de 0,50 € par jour, soit 2 €
par semaine par enfant. La
participation aux activités
n’étant pas obligatoire, les
enfants devront être inscrits
à l’avance pour la semaine
suivante.
Le bus ramassera les
enfants après les cours pour
les conduire dans leurs villa­
ges d’origine. Les nouveaux
horaires seront les suivants :
Valhey 16 h, Serres 16 h 07,
Athienville 16 h 17, Bezange
16 h 23, Serres 16 h 35, Val­
hey 16 h 42.
Les activités commence­
ront lorsque tous les enfants
inscrits seront présents. En
attendant le retour de tous,
une garde sera assurée. Qua­
tre personnes, rémunérées
par les communes, seront
responsables de l’encadre­
ment de ce temps périscolai­
re, soit une par village. Elles
seront assistées de bénévo­
les. A ce jour, quelques volon­
taires se sont déjà fait con­
naître.
La fin des cours étant fixée
à 15 h 30 les jours d’activités,
les élèves auront classe tous
les mercredis matin. Les
horaires de bus n’ont pas
encore été communiqués par
le conseil général.
Changement également
pour la garderie assurée jus­
que­là à Valhey, le matin à
partir de 7 h et le soir jusque
18 h 30, elle sera déplacée à
Athienville. Le tarif est de
1,50 € le ½ heure.
Par ailleurs, le conseil géné­
Flainval, Hudiviller :
Bienville­la­Petite, Crion,
Vitrimont :
Serres :
Deuxville
Dominique Barbe,
03.83.72.03.02. ;
[email protected]
Reprise des mardis de jeux
PONT-A-MOUSSON
notes
Einville­au­Jard
TOUL
NANCY
LUNEVILLE
Réunion du conseil
constitutionnel
(vote du budget)
Le conseil constitutionnel
de la communauté
de communes
du Sânon se réunira
lundi 24 janvier,
à 20 h 30,
pour le vote du budget,
à la CCS.
K Un arrêt pour reprendre des forces.
LUN02 ­ V1
Corinne SAÏDI­CHABEUF
K Beaucoup de questions de la part des parents concernant la nouvelle organisation de la rentrée 2014.
Jacques Kuhn,
03.83.71.30.38 ;
[email protected]
bloc
Car Christine Noé va fon­
der son auto entreprise,
dans un premier temps dans
une pièce de sa maison pour
réduire les coûts. Et mise sur
un m ar ch é q ui c o nn a ît
moins la crise : les robes de
mariée et de cocktail.
« L’événementiel, c’est un
domaine où les gens conti­
nuent de dépenser. Le bud­
get moyen est de 2.000 euros
avec les accessoires. Mais je
reste ouverte à toute propo­
sition si un metteur en scène
vient me voir ! »
« J’ai fait le tour de coutu­
rières installées dans quel­
ques villes : elles proposent
des robes de mariée à partir
de 2.000 euros. Je pourrais
pratiquer le même type de
Les rythmes scolaires au RPI
Claudie Thouvenin
03.83.31.76.40 ;
[email protected]
Christine Martin
03.83.74.26.65,
Un créneau porteur
p r i x » , s o u l i g n e ­ t ­ e l l e.
« Grâce à ce stage à Luné­
ville, je sublime ce que je
savais faire et je peux main­
tenant concevoir des acces­
soires », s’enthousiasme la
quadra qui se sent revivre
avec ce changement de vie,
elle qui a toujours continué
la couture en créant robes de
baptêmes et autres tenues
pour son entourage. « Le
potentiel est là dès que je me
serais fait connaître et qu’on
me fera confiance », assure
Christine Noé, qui compte
pour cela sur une vitrine en
ligne, les salons, les exposi­
tions, « et pourquoi pas une
boutique éphémère avec
d’autres artisans, pendant
un jour ou une semaine
comme cela se fait mainte­
nant. » Et aussi le bouche à
oreille et les concours. « Je
crois vraiment en notre pou­
voir de diriger notre vie »,
assure­t­elle.
Serres
Bauzemont, Bures,
Coincourt, Mouacourt,
Parroy, Xures :
Claude Colin 03.83.71.60.54 ;
[email protected]
à trois stagiaires envoyées
par Pôle emploi sur la cen­
taine qui se forme annuelle­
ment en ce lieu.
Depuis trois ans, les retrai­
tés du village se rassemblent
à la salle des fêtes, mise à
disposition par la municipa­
lité, pour passer un bon
moment de convivialité.
En fonction de leurs goûts
et affinités, les joueurs
s’adonnent à la belote, au
Nain Jaune, au Rummiskub
ou encore au Triomino : le
tout dans une ambiance
décontractée et amicale.
Ve r s s e i z e h e u r e s, l e
ral ne finançant plus le trans­
port « méridien », c’est­à­di­
re de midi, les quatre
communes ont signé une
convention pour que le bus
passe tout de même, pour
2014/2015, elles se sont enga­
gées à assumer le règlement
moment du goûter est fort
apprécié. Ce jour, à l’occa­
sion de son anniversaire et
de la Sainte­Bernadette, les
personnes présentes ont pu
apprécier les excellents bei­
gnets que « Bernadette »,
habitante du village, a pro­
posé à l’assemblée. Le café
était servi en boisson.
Ces rencontres ont lieu
chaque mardi à partir de
14 h et ce, jusqu’au mois de
juin.
des 25 % restant dû, après
subvention. A noter que le
coût de fonctionnement
actuel du RPI est de 500 € par
an et par enfant. D’ici 2017, ce
montant devrait s’élever à
1.000 €, un budget important
pour les communes.
K Bernadette présente ses
succulents beignets.