Arroser avec le cheval plutôt que le tracteur
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Arroser avec le cheval plutôt que le tracteur
BRABANT WALLON MARDI 4 SEPTEMBRE 2012 BW 7 OT T I GNI ES - LO UVAI N- L A- NEUVE Arroser avec le cheval plutôt que le tracteur Avec le personnel de La Cordiante, la Ville d’Ottignies-LLN a poursuivi cette année l’arrosage des paniers fleuris avec un cheval de trait. ● Michel DEMEESTER urant tout l’été, pour la deuxième année consécutive, la Ville a expérimenté l’arrosage de ses paniers fleuris suspendus à Louvain-laNeuve, avec un cheval de trait. La pompe est actionnée par l’énergie solaire. Quatre handicapés mentaux légers, formés au métier de « groom », accompagnés par deux « éducateurs meneurs » de l’ASBL La Cordiante (Villers-la-Ville), ont effectué le travail. « Ce travail commence à 6 h 30 avec la préparation de la jument. L’arrosage débute aux alentours de 8 h, durant trois ou quatre heures. L’arrosage s’effectue sept jours sur sept, explique Cécile Lecharlier, échevine de l’Environnement. Il s’agit d’une expérience pilote en Brabant wallon. Les paniers doivent être arrosés même en cas de pluie. Celle-ci, vu la densité des paniers, n’y pénètre pas. » L’expérience présente plusieurs atouts. « Ce service est respectueux de l’environnement, il ne fait pas de bruit. Il s’agit également d’un projet social avec intégration de plusieurs personnes handicapées. Cela crée une animation « sympathique » et « tou- D ÉdA Durant les vacances, l’arrosage s’est effectué avec un cheval de trait, et le ramassage des poubelles en vélo électrique. ristique » spontanée, cela permet de créer un dialogue avec des personnes différentes », poursuit l’échevine. Le cheval remplace le tracteur qui circule en dehors des mois d’été. « Les habitants viennent spontanément discuter avec nous. Certains donnent un sucre, une carotte au cheval. Cela crée de la convivialité. Je pense que peu de monde se souvient de la couleur du tracteur. Par contre, tout le monde nes : le ramassage des 72 poubelles publiques du centre de Louvain-la-Neuve avec un vélo électrique tirant une remorque. « Une personne conduit le vélo, deux autres remplissent la remorque. Lorsque celle-ci est pleine, nous allons au parc à conteneurs », explique Yves Kayaert. Le vélo a parcouru ainsi plus Les déchets à la remorque de 1000 km durant l’été. Une autre expérience a été Ces expériences permettent menée avec les mêmes person- aux jeunes d’être des acteurs de connaît Kiona, le nom du cheval de trait », lance Yves Kayaert, éducateur à La Cordiante. Le nombre de paniers floraux a été augmenté cette année sur le site universitaire. Il y a maintenant cent paniers. Les jeunes ont également arrosé les bacs à fleurs et les ronds-points dans les quartiers. solidarité, pas seulement des consommateurs. « Les jeunes prouvent qu’ils peuvent, eux aussi, apporter quelque chose à la société », lance encore Yves Kayaert. Du côté de la Ville, on entend bien renouveler l’expérience. « Nous allons faire une évaluation. Nous verrons ensuite s’il est possible d’envisager de nouvelles collaborations, une extension de celles-ci », signale le bourgmestre, Jean-Luc Roland. ■ OT T I GNI ES - LO UVAI N- L A- NEUVE OLLN2.0 se coupe en quatre La liste OLLN2.0 mène campagne autour de quatre thèmes : proximité, cadre de vie, développement durable et service au personne. ÉdA 2012 Lors de la première partie de la campagne, vous ne verrez pas les candidats de la liste OLLN2.0 sur les panneaux d’affichage le long des routes : «Nous aurons des affiches de groupe. D’abord le projet de ville. Puis l’affichage des candidats. Notre campagne sera durable. Nous utiliserons du papier FSC pour nos affiches. Elles seront imprimées localement », lance Cédric Jacquet, 3e sur la liste. Bénédicte Kaisin, Cédric Jacquet, Denis Vandenbergen et Nancy Schroeders ont lancé la campagne d’OLLN2.0 vendredi sur le marché à Ottignies. Le lancement de la campagne a été annoncé vendredi, à Ottignies. Écolo avait présenté juste avant, dans la même salle, son affiche ottintino-planétaire. Mais «notre projet de ville, nous voulons le construire au départ des gens, pas des problèmes de la planète. Les gens ont besoin d’un cadre de vie, d’une qualité de vie, de services. La population doit comprendre qu’ils ont le choix entre deux projets de ville. Ce- lui de la majorité actuelle, et le nôtre. IL n’y a pas quatre projets de ville comme l’actuelle majorité veut le faire croire », lance Nancy Schroeders, conseillère communale, 9e sur la liste. OLLN2.0 axe sa campagne sur quatre thèmes. Avec une affiche spécifique pour chacun de ces thèmes : Bonjour (proximité) ; Un coup de main ? (service aux personnes) ; Bienvenue chez vous (cadre de vie) ; Respirez (développement durable). «Nous défendons la qualité de vie par différentes approches. On ne peut pas grandir la ville indéfiniment, avec des projets gigantesques non adaptés à l’environnement. Il faut avant tout revoir le schéma de structure pour se fixer un cadre. Il y a des limites à respecter. Nous ne voulons pas travailler au coup par coup », lance Bénédicte Kaisin, 2e derrière Jacques Otlet sur la liste. « Il faut respecter le cadre de vie actuel. Céroux-Mousty, Limelette et Ottignies doivent garder leur caractère villageois. Nous ne sommes pas contre un développement à Louvain-laNeuve », enchaîne Cédric Jacquet. «Cela ne veut pas dire que nous ne voulons plus accueillir personne. Ce ne serait pas réaliste. Il faut savoir jusqu’où on peut aller», poursuit Nancy Schroeders. L’amélioration du cadre de vie passe aussi par les services aux personnes : « La majorité actuelle a commandé des études à prix fort. Je pense notamment à la prairie Orban. Cet argent aurait pu être investi dans des places d’accueil pour la petite enfance. Nous sommes une ville de plus de 30 000 habitants, nous n’avons pas une maison de repos et de soins publique », constate Denis Vanderbergen, nouveau candidat, 24e place sur la liste. ■ M.Dem.