Article 1 - Systematic Paris

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Article 1 - Systematic Paris
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Innovation dans les PME : la maturité commerciale et
technologique guide le choix du contrat de partenariat
technologique
Loin de tout idéalisme technologique, l’innovation est affaire de synchronisation entre les attentes de marchés
et l’offre technologique. L’histoire industrielle regorge de rendez-vous manqués, de technologies qui restent
sur les étagères. L’École de l’innovation, un programme d’accompagnement des PME développé par l’ANRT et
ses membres, a testé une grille de lecture qui permet de sélectionner rapidement et à moindre frais le type de
contrat de développement technologique, licence ou cession de propriété intellectuelle correspondant le mieux
à la maturité produit/technologie de chaque projet. En voici les principaux repères.
Raccourcir le cycle de
l’innovation des PME
L’économie industrielle multiplie les
concurrences. Elle ne traverse pas une
crise qui se calmera tôt ou tard. Elle est
entrée dans un cycle long de perpétuelles transformations. Trouver un modèle d’affaires rentable (achat/vente) ou
une niche commerciale à fortes marges
s’avère souvent plus décisif que disposer
d’une meilleure technologie. Toutefois,
combiner habilement les deux exigences
reste encore la solution la plus profitable.
L’exercice reste périlleux, en particulier
pour les PME. Pour elles, la réussite passe
aussi par un accompagnement adapté et
à moindre coût. Il faut alors standardiser
les procédures pour identifier très vite et
très précisément l’accompagnement à
leur offrir.
Pour détecter l’émergence d’une demande, fût-elle latente, les patrons de
PME ont l’avantage de la proximité.
Grâce à une connaissance approfondie
de leur « bulle client », ils inventent des
débouchés industriels porteurs de chiffre
d’affaires. Et lorsqu’ils collaborent avec
la recherche publique, les remontées du
terrain nourrissent les relations de problématiques nouvelles, décelées dans leurs
activités ou au contact de leurs clients.
L’innovation au carrefour
de la maturité des besoins
et des technologies
Il peut arriver que le besoin commercial
soit bien identifié mais que la technologie
correspondante ne soit pas disponible et
réciproquement. Les temps de mise sur
© ANRT-Europe
le marché, la durée et le type de partenariat en seront affectés.
La trésorerie et les fonds propres souvent
très contraints des PME leur imposent
de mesurer très précisément les charges
de financement et de trésorerie qu’elles
auront à supporter pour mettre sur le
marché les résultats des projets qu’elles
entreprennent ou auxquels elles s’associent. L’objectif premier consiste bien sûr
à ne pas contracter d’engagements financiers dépassant leurs capacités et menaçant leur survie.
Outre les difficultés de financement récurrentes, les entrepreneurs s’attèlent
au défi de faire coïncider leurs besoins
et ceux de leurs partenaires privilégiés
de recherche. Là encore, leurs parcours
entrelacés doivent les aider à sélectionner rapidement le bon partenariat et le
contrat de licence ou de développement,
le mieux adapté et au bon moment. Les
décisions à prendre peuvent être énormément simplifiées en fonction de la
maturité de la demande et des technologies concernées. Selon les cas, les PME
auront besoin :
- soit de participer à des projets collaboratifs pour profiter des complémentarités et/ou de connaissances totalement
inédites pour réduire les coûts et obtenir un avantage concurrentiel ;
- soit de renforcer leurs capacités d’innovation en confiant une partie des recherches à des organismes de recherche
ou à des universités ;
- ou bien encore de faire appel à une assistance technique pour poursuivre un
développement et exploiter une licence.
5
TRL+DRL, la double échelle
de mesure du processus
d’innovation
Les PME françaises surestiment largement
ce qu’elles peuvent attendre d’une technologie de qualité. Or, même la meilleure
technologie ne trouve pas naturellement
son débouché commercial. D’autres
conditions doivent être réunies pour réussir un projet d’innovation. Ainsi, seule
l’organisation du triangle « marché/produit/technologie » assure un modèle économique rentable et soutenable dans la
durée.
Mais comment s’orienter très tôt vers les
bonnes solutions technologiques ?
Pour répondre à cette question, en s’appuyant en particulier sur des travaux menés à l’Onera (Office national d’études et
de recherches aérospatiales), l’École de
l’innovation utilise un système de mesure
à deux entrées : les TRL pour évaluer le
niveau de maturité des technologies et
les DRL pour estimer le niveau de maturité de la demande.
S’il n’y a rien d’original à vouloir rapprocher
la demande commerciale et les technologies les plus modernes, la nouveauté tient
au fait que ces deux échelles sont utilisées
conjointement. Le supplément de lisibilité
des situations apporté par ce croisement
peut révolutionner les programmes d’aide
et d’accompagnement des PME.
Échelle TRL : de la
recherche fondamentale au
prototype commercialisable
Développée initialement par la NASA
pour gérer le risque technologique de
No 248 – Octobre 2011
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Innovation dans les PME : la maturité commerciale et technologique guide le choix
du contrat de partenariat technologique
!suite
ses programmes, la première échelle
dite « TRL » (pour Technology Readiness
level) mesure le niveau de maturité d’une
technologie (matériel, composants, périphériques…). Elle couvre l’ensemble des
étapes du développement technologique,
depuis le niveau 1 de la « recherche
fondamentale » jusqu’au niveau 9 du
« prototype commercialisable » (voir graphique 1). Dans l’ordre et en remontant
l’échelle, les échelons 3 et 4 concernent
la démonstration (validation) en laboratoire ou la preuve de concept technologique. Aux niveaux 5 à 6 (voire 7), on se
situe aux stades de la démonstration de
la technologie en conditions opérationnelles, du prototype ou du concept industriel associant plusieurs technologies
prouvées.
Conçue par et pour le secteur spatial
américain, l’échelle TRL est désormais
intégrée au paysage français. Elle est notamment reprise par l’ESA (Agence spatiale
européenne), l’ANR (Agence nationale de
la recherche), et le Commissariat général
à l’investissement (CGI) dans son « Action
de valorisation des Instituts Carnot vers les
PME ». Elle peut être étendue à de nombreux secteurs mais pas à tous. Les sciences
du vivant et les biotechnologies relèvent
d’un autre séquençage qui leur permet de
s’inspirer des TRL, mais en les transposant
dans le langage de leurs disciplines.
L’échelle DRL : de la
perception floue à
l’ingénierie de l’innovation
Développer les technologies ne suffit
pas pour innover. Il faut aussi rencontrer la demande des consommateurs et
des entreprises pour créer les marchés,
comprendre ce qu’ils sont prêts à payer.
L’histoire économique est pleine de ces
produits qui ont métamorphosé les marchés, l’iPhone et l’iPad pour les plus emblématiques. À l’inverse, on connaît aussi
des réussites technologiques qui se sont
soldées par de vrais échecs sur le plan de
l’innovation. Concorde pour citer l’un des
plus connus.
La seconde échelle utilisée dans l’École
de l’innovation s’appelle le DRL (Demand
Readiness Level ). Elle évalue le degré de
maturité atteint par la demande sur un
marché. Elle s’attaque à la difficulté de
catégoriser les projets de recherche collaborative et de transfert de technologie.
Elle a été développée en France par un
économiste expert, docteur-ingénieur de
l’Onera (voir tableau 1).
Graphique 1 L’échelle TRL, de la recherche technologique fondamentale à l’industrialisation
Test système, lancement et réindustrialisation
Développement système/sous-système
Démonstration de la technologie
Développement de la technologie
Recherche et démonstration faisabilité
Recherche technologique fondamentale
No 248 – Octobre 2011
TRL9
Système réel achevé et qualifié par des missions
opérationnelles réussies
TRL8
Système réel achevé et qualifié par des tests et des
démonstrations
TRL7
Démonstration d’un prototype du système dans un
environnement opérationnel
TRL6
Démonstration d’un prototype ou modèle de
système/sous-système dans un environnement
représentatif
TRL5
Validation de composants et/ou de maquettes en
environnement représentatif
TRL4
Validation de composants et/ou de maquettes en
laboratoire
TRL3
Preuve analytique ou expérimentale des principales
fonctions et/ou caractéristiques du concept
TRL2
Concept technologique et/ou applications formulés
TRL1
Principes de bases observés ou décrits
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Innovation dans les PME : la maturité commerciale et technologique
guide le choix du contrat de partenariat technologique
!suite
DRL + TRL : un supplément
de lisibilité
Si ces deux échelles ne sont pas nouvelles dans leur principe, leur croisement
(voir tableau 1) constitue néanmoins
une innovation radicale, tant pour aider
au positionnement d’un projet que dans
la perspective de définition d’un futur
contrat de recherche ou de licence.
À titre d’exemple, si la demande est forte
et le marché quasi certain, des technologies en TRL 4 ou 5 pourront suffire à
donner un avantage concurrentiel significatif. Autre cas de figure : coupler TRL 9
avec DRL 9 (technologie et demande très
matures) peut être une stratégie commerciale gagnante, mais la vitesse de
mise sur le marché sera alors le principal
critère de succès. Dans ce cas, la recherche
publique fournira principalement une assistance technique. À l’inverse, une technologie suffisamment mature de niveau
TRL 6 à 7 permettra de « tester » un marché incertain.
Cette double échelle constitue un nouvel
outil de la relation entre les entrepreneurs et les chercheurs. Elle fournit des
repères communs sur le chemin de la
création de valeur économique visée par
le contrat de R&D (le prix de la R&D peut
représenter une part importante des ressources financières de l’entreprise et très
peu pour un grand organisme).
Excepté le cas particulier des « blockbusters », la rentabilité d’une innovation reste
aléatoire et le succès se mesure encore
au cas par cas. L’idée est ici de coupler
l’échelle TRL à celle du DRL pour guider l’accompagnement du projet de la
PME. Autrement dit, il s’agit de s’assurer
que le positionnement du projet réunit
les conditions de partenariat qui correspondent à la maturité du projet et à des
conditions de succès de l’exploitation
commerciale à l’échéance indiquée par
son DRL.
En résumé, lorsque la somme des deux
indicateurs est égale ou supérieure à 10, le
partenariat relève d’un contrat de licences,
y compris de licences de savoir-faire ou de
transfert de titre de propriété intellectuelle
et d’assistance technique. Au-dessous de
10, la relation passera probablement par
un projet de recherche collaboratif tels
ceux que financent l’Agence nationale
de la recherche (ANR) ou le programmecadre européen. Ainsi, se situer sur les
échelles TRL et DRL permet de dialoguer
avec « le bon interlocuteur » et de lancer
« au bon moment » le projet collaboratif
ou le contrat de partenariat adéquat.
Tableau 1 Le croisement TRL/DRL
Échelle de la demande ou du marché (DRL)
Niveau
Définition
1
Sensation ou sentiment « d’un manque »
2
Identification d’un besoin spécifique
Système prouvé à travers des opérations/
missions réussies
9
3
Identification des fonctionnalités attendues du
nouveau produit ou service
Système complet et vol de qualification (domaine
aéronautique) à travers des tests et des
démonstrations
8
4
Quantification des fonctionnalités attendues
Démonstration du système prototype en
environnement opérationnel
7
5
Identification des compétences systémiques
(incluant la direction du projet)
Démonstration du modèle système/soussystème ou démonstration du prototype dans un
environnement significatif
6
6
Mise en adéquation des fonctionnalités
attendues avec les compétences nécessaires
pour construire la réponse
Validation dans un environnement significatif du
composant et/ou de l’artefact produit
5
7
Définition des compétences et des ressources
nécessaires
Validation en laboratoire du composant et/ou de
l’artefact produit
4
8
Identification des experts ayant les
compétences requises
Fonction critique analysée et expérimentée et/ou
preuve caractéristique du concept
3
9
Construction de la réponse au besoin exprimé
par le marché
Les concepts et/ou les applications de la
technologie sont formulés
2
Les principes de bases sont observés et rapportés
1
Définition
Source : Florin Paun - Onera
© ANRT-Europe
Niveau
Échelle de la maturité technologique (TRL)
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No 248 – Octobre 2011
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Innovation dans les PME : la maturité commerciale et technologique
guide le choix du contrat de partenariat technologique
!suite
L’École de l’innovation est née de
la volonté commune exprimée
par plusieurs centres de recherche
publics français d’accompagner les
PME dans leur démarche d’innovation.
Créée en 2006, l’École réunit
aujourd’hui
les
compétences
et les ressources de 8 grandes
organisations : CEA, CNRS, Inserm,
Institut Télécom, Institut Carnot
ART, Onera, Université Pierre et
Marie Curie et AI Carnot.
Elle propose aux entrepreneurs un
contact direct avec les équipes de
recherche, en vue de construire des
projets collaboratifs innovants, créateurs de valeurs et de marchés.
À ce jour, l’École a accompagné et qualifié 150 PME
(70 projets sont en cours).
Pour asseoir son développement,
elle vise les PME des pôles de compétitivité, des clusters et des fédérations professionnelles.
L’École de l’innovation est coordonnée et animée par l’ANRT.
Le concept de l’École est simple :
se connaître pour se faire confiance
et se comprendre.
L’École de l’innovation se déroule
en 4 étapes conçues pour créer progressivement des relations structurées et durables entre les entrepreneurs et les chercheurs.
L’approche collective des deux
premières
étapes
permet
:
d’éveiller les PME aux principes de
l’innovation en partenariat, de leur
fournir une expertise de haut niveau
et des contacts qualifiés de chercheurs. Cette puissance en termes
de guidage scientifique reste aujourd’hui unique en France.
L’approche interpersonnelle des
deux étapes suivantes, incluant
l’ingénierie de projet, permet de répondre aux besoins de chaque PME
qualifiée par l’École de l’innovation.
L’expérience de l’École de
l’innovation : TRL 5 à 6
comme niveau de maturité
technologique de la
recherche partenariale
L’analyse des partenariats menés dans le
cadre de l’École de l’innovation montre
que les membres qui la composent
couvrent tous les stades de la recherche
et du développement avec un positionnement des laboratoires majoritairement
sur des niveaux de TRL de 1 à 6.
Pour les PME accompagnées par l’École
de l’innovation, la majorité des contrats
de recherche se situe à des niveaux de
maturité technologique élevés (5 à 6).
Cela correspond à des travaux qui
couvrent la faisabilité ; la validation en
environnement de laboratoire et de
terrain de la technologie, du système
ou de briques élémentaires et/ou de
Recherche pour les PME du
7e PC, un exemple de TRL
et DRL élevés
Le programme des « mesures spécifiques
pour les PME » du 7e programme-cadre
apparaît comme un excellent outil pour
le niveau de développement dans lequel
les PME n’ont pas en interne toutes les
ressources nécessaires. Elles y trouvent
à la fois un soutien aux technologies et
un moyen de créer un impact économique fort. Les investissements conjugués de plusieurs entreprises et de
plusieurs centres de recherche leur donnent
accès aux meilleures technologies européennes pour se développer. La mise sur
le marché arrive en moyenne 3 ans (voire
18 mois) après la fin du projet de recherche.
Graphique 2 Type de contrat à prévoir avec la recherche publique
MATURITÉ DE LA DEMANDE - DRL
9
Investissements
de démonstration
Licences
exclusives
Investissements
de
démonstration
8
Licences
exclusives
7
Codéveloppement
(contrat à risques
partagés)
Codéveloppement
(contrat à risques
partagés)
Nouveaux
business
models
Licences
+
savoir-faire
Licences
+
savoir-faire
ou transfert
de PI
6
R&D
collaborative,
recherche
de nouvelles
applications
5
Licences
+
savoir-faire
ou transfert
de PI*
Forces et
faiblesses
technologiques
6
7
Source : École de l’innovation
No 248 – Octobre 2011
sous-systèmes de base (prototype ou
essais laboratoires à échelle réduite ou
échelle prototype).
8
* Propriété intellectuelle
L’École de l’innovation
8
9
MATURITÉ DE LA TECHNOLOGIE - TRL
© ANRT-Europe
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Innovation dans les PME : la maturité commerciale et technologique
guide le choix du contrat de partenariat technologique
!suite et fin
Les projets de « recherche pour
les PME du 7e programme-cadre »
répondent aux besoins technologiques
communs ou complémentaires d’un
petit groupe de PME, en pratique 5 à 6.
La Commission européenne veut renforcer la capacité d’innovation des
PME européennes en finançant leur
développement. Au moins 2 centres
de recherche doivent réaliser les
travaux de recherche. Il n’y a pas
d’obligation de transnationalité des
équipes de recherche. C’est la qualité de l’offre technologique qui prime.
D’autres entreprises et utilisateurs
finaux peuvent soutenir ces projets.
Les projets peuvent traiter tous les domaines scientifiques et technologiques
avec un enjeu de moyen terme (1 à
2 ans). Les PME commanditaires
doivent démontrer qu’elles commercialiseront un produit, un service ou
un procédé à l’issue des recherches. Le
coût total du projet varie entre 0,5 et
1,5 million d’euros.
La partie sous-traitée à la recherche
publique est intégralement financée
par l’Union européenne.
Le contrat de partenariat peut comprendre une licence exclusive et un accompagnement technologique jusqu’à
l’industrialisation, voire au-delà.
Alors que le soutien aux PME est encore
organisé en France de manière artisanale, avec de trop nombreux guichets, la
méthode TRL-DRL de maturité des innovations ouvre la voie à des procédures
simples et souples de qualification des
partenariats, de contrats de licences, d’accompagnement territorial. Servant de base
à des relations directes entre les entrepreneurs et les chercheurs, elle rend l’espoir
d’une croissance qui inclut de plus en plus
de monde.
Pour en savoir plus, contactez :
Carole Miranda, ANRT – Europe
Tél : 01 55 35 25 70
Courriel : [email protected]
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Innovation dans
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la maturité commer PME :
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No 248 – Octobre 2011

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