Aberdeen Global II - Global High Yield Bond Fund
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Aberdeen Global II - Global High Yield Bond Fund
Aberdeen Global II - Global High Yield Bond Fund Entretien gérant Juillet 2014 Greg Hopper Head of Global High Yield chez Aberdeen Asset Management Points clés • En 2014, les marchés émergents pourraient représenter de très belles opportunités pour les investisseurs en obligations high yield internationales. • Nous tablons sur une légère accélération de la croissance économique aux États-Unis, sur une modeste appréciation des rendements des obligations d’État et - compensant en partie la volatilité de la hausse des rendements des obligations d’État - sur un repli du rendement marginal que les obligations high yield offrent par rapport aux obligations d’État, également connu sous le terme de « spread ajusté de l’option. » • Nous pensons que le marché des titres high yield continuera de dégager un rendement globalement équivalent, voire légèrement supérieur, à celui enregistré actuellement sur le reste de l’année 2014.A • Nos perspectives pourraient ainsi être principalement menacées par un probable ralentissement économique lié à une action prématurée des autorités monétaires visant à réduire les dépenses publiques. Les prévisions ne représentent qu’une opinion et ne reflètent pas les résultats potentiels. Les prévisions ne sont pas garanties, de même que les événements ou résultats effectifs peuvent sensiblement différer. A Le marché des obligations high yield a accusé plusieurs corrections depuis 2010, mais il a, à chaque fois, fortement rebondi. Quelle forme le marché prend-t-il actuellement ? Les fondamentaux sous-jacents ainsi que les conditions techniques du marché des obligations high yield soutiennent, selon nous, très fortement le marché de la dette dans son ensemble. Nous pouvons citer au moins trois points forts. Tout d’abord, le ratio de couverture, c’est-à-dire le flux de trésorerie des émetteurs corporate high yield rapporté àl’intérêt dont ils sont redevables sur leur dette. Ce dernier se rapproche en effet d’un plus haut niveau historique, suggérant que les entreprises peuvent aisément s’acquitter de leur dette (Figure 1, page 2). Ensuite, les résultats des entreprises high yield enregistrent une croissance d’environ 7 %, soit près du triple du taux de croissance des sociétés qui composent l’indice S&P 500 (Figure 3, page 2). Ce phénomène soutient les flux de trésorerie disponibles. Enfin, la formidable vague de refinancement sur le marché high yield ces dernières années a permis de placer les émetteurs dans une position technique solide : ayant largement refinancé leurs dettes, les émetteurs risquent moins d’avoir à refinancer leur dette à des conditions moins favorables, c’est-à-dire à des taux plus élevés comme le marché l’anticipe largement pour les années à venir (Figure 2, page 2). Tous ces facteurs conjugués portent à croire que le taux de défaut des obligations high yield restera faible comparé aux normes historiques (Figure 4, page 2). B Mais les spreads des obligations high yield ne se situent-ils pas sur de faibles niveaux ? Les spreads des titres high yield internationaux, établis autour de 370 points de base (3,70 points de pourcentage) au 30 juin 2014, dépassent de 100 points de base leur plus bas niveau historique. Entre 2005 et 2007, ces niveaux étaient bien inférieurs. Aussi, la probabilité pour que ces derniers se stabilisent sur ce niveau ou reculent est importante. Il est également intéressant d’envisager d’autres alternatives dans cet environnement marqué par de faibles rendements. Les spreads paraissent donc relativement attrayants compte tenu des niveaux actuels. Comparés aux taux de défaut, les spreads s’inscrivent actuellement dans la ligne droite des normes historiques en s’établissant près des 200 points de baseB. Par conséquent, le marché des titres high yield paraît raisonnablement valorisé par rapport aux normes historiques (Figure 5, page 3). Spreads ajustés de l’option (OAS) moins les taux de défaut sur 12 mois glissants. Qualité de crédit : toujours favorable aux obligations high yield (Figures 1-4) Le ratio de couverture des intérêts, le calendrier des échéances ainsi que les résultats suggèrent que les anticipations de défaut devraient être faibles. Source : BofA Merrill Lynch Global Research, décembre 2013 A titre d’illustration uniquement. La couverture des intérêts se calcule en divisant l’EBITDA sur les 12 derniers mois par les charges nettes d’intérêt sur la même période. Ce ratio calcule la capacité des entreprises à assurer le service de leur dette. Texas Competitive Electric Holdings Co/Energy Future Holdings (TXU), Clear Channel (CCU), Caesars Entertainment Operating Co Inc. (CZR) et First Data Group (FDC) constituent certains des émetteurs les plus importants sur le marché. La taille de ces émetteurs peut modifier la moyenne du marché. Figure 2 : Échéances des obligations et des prêts à effet de levier des émetteurs high yield, en milliards 250$ 200$ 150$ 100$ 50$ 0$ 2014 2015 Obligations 2016 2017 Prêts 2018 2019 2020 2021 2022 2023 Source: BofA Merrill Lynch Global Research, March 2014. A titre d’illustration uniquement. Figure 3 : Résultats des émetteurs corporate high yield, variation en glissement annuel 15% 10% 5% 0% -5% -10% -15% -20% -25% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Source : BofA Merrill Lynch Global Research, mars 2014. A titre d’illustration uniquement. 2 Entretien avec le gérant - Juillet 2014 2012 2013 2015E 2012 2013 2011 2010 2009 2007 Taux de défaut des prêts 2014E Taux de défaut des obligations HY 2008 2005 2006 2004 2002 2003 2004 2006 2008 2010 2012 Ratio de couverture HY hors TXU, CCU, CZR et FDC 2001 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% 2000 Figure 4 : Taux de défaut des obligations high yield et des prêts à effet de levier, pondérés par les encours 1999 4.7x 4.4x 4.1x 3.8x 3.5x 3.kx k.9x k.6x k.3x k.Ox 1998 2000 2002 Ratio de couverture HY 1998 Figure 1 : Ratio de couverture des intérêts Source : JPMorgan, décembre 2013 (pour les taux de défaut historiques) ; Aberdeen Asset Management, juillet 2014 (estimations pour 2014 et 2015). Les estimations ne représentent qu’une opinion, ne reflètent pas les résultats potentiels et ne sont pas garanties, de même que les événements ou résultats effectifs peuvent sensiblement différer. A titre d’illustration uniquement. Les obligations corporate high yield sont représentées par l’indice BofA Merrill Lynch US High Yield Constrained, qui est composé de tous les titres de l’indice BofA Merrill Lynch US High Yield, mais qui limite l’exposition de l’émetteur à 2%. Les prêts sont représentés par l’indice JP Morgan Leveraged Loan, qui est conçu pour refléter l’univers d’investissement des prêts à effet de levier institutionnels libellés en dollars, y compris les emprunteurs américains et internationaux. Les indices ne sont pas gérés et ne sont fournis qu’à titre d’illustration uniquement. Les frais ou charges ne sont aucunement reflétés. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. En règle générale, les prêts sont moins bien notés que les obligations et peuvent être des investissements peu liquides (n’ayant pas de marché immédiat). Dans la structure de dette de l’entreprise, les prêts sont supérieurs aux obligations high yield et ils seront à ce titre payés en priorité sur les détenteurs d’actions en cas de faillite d’une entreprise. A l’instar des obligations high yield, les prêts bancaires sont émis par des sociétés qui appartiennent à une catégorie inférieure à celle « investment grade » (c’est-à-dire, les entreprises ayant une faible, voire aucune, note de crédit) et qui peuvent avoir une capacité financière inférieure à celle des sociétés bien établies. Les prêts et obligations high yield présentent généralement des niveaux de volatilité plus élevés que les titres de créance mieux notés. Les prêts et les obligations high yield sont souvent utilisés pour leurs revenus potentiels. Les obligations paient des intérêts tous les semestres. Comme les intérêts payés sur une obligation sont normalement fixés à l’avance, l’inflation peut éroder la valeur des paiements d’intérêt au fil du temps. «Le marché high yield continuera selon nous, à dégager un rendement globalement équivalent, voire légèrement supérieur, à celui enregistré actuellement durant le reste de l’année 2014.» Quelles sont les meilleures opportunités sur le marché des obligations high yield ? Que pensez-vous du secteur high yield européen ? Nous demeurons sous exposés à l’Europe. Nous avons toutefois accru notre pondération à l’Europe de près de 2 % ce dernier trimestre. Ce n’est pas que l’Europe n’abrite plus d’opportunités, mais plutôt que nous avons trouvé des opportunités plus intéressantes ailleurs. Les obligations corporates et souveraines des marchés émergents pourraient bien offrir les meilleures opportunités cette année. Les obligations corporate des marchés émergents de catégorie spéculative, libellées en devises fortesC, proposent une rémunération inférieure en moyenne de 50 points de base à celle des obligations corporates américaines notées CCCD. Or, d’un point de vue historique, ce spread se rapproche en moyenne davantage des 250 points de base. On trouve, d’une part, à une extrémité du spectre du marché des corporates émergents des secteurs à forte volatilité, tels que ceux d’Europe de l’Est ou de certains pays d’Afrique, et, d’autre part, des secteurs à faible volatilité, notamment en Amérique latine et dans certaines parties de l’Asie. Même si bon nombre de ces émetteurs se trouvent dans une situation politique instable, tous ne sont pas concernés. Il pourrait, selon nous, s’agir d’un nouveau mélange de bon grain et d’ivraie, comme ce fut le cas lors de la sévère correction des marchés émergents au cours de la seconde moitié de l’année 2013. Que pensez-vous des prêts à effet de levier ? Nous pensons que les investisseurs doivent se montrer prudents face aux grandes entreprises liquides capables de fournir une exposition « similaire » au marché. Les ETF high yield peuvent avoir une forte influence sur ces entreprises, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes concentrés sur les entreprises qui proposent un risque distinctif. Par exemple, posséder des prêts provenant d’une faillite récente nous fournirait le type de risque diversifié que nous recherchons dans le secteur de l’emprunt bancaire. Qu’est-ce que les investisseurs peuvent attendre du marché des obligations high yield pour le restant de l’année 2014 ? Nous pensons que le marché du high yield continuera de dégager un rendement globalement équivalent, voire légèrement supérieur, à celui enregistré actuellement durant le reste de l’année 2014. Selon notre scénario de base, les spreads high yield internationaux devraient s’échanger dans une fourchette étroite comprise entre 325 et 400 points de base, mais ils pourraient se resserrer, ce qui générerait un rendement honorable sur les six mois de l’année restants. Qu’est-ce qui vous inquiète ? Le plus grand risque, auquel les investisseurs ne semblent pas particulièrement prêter attention, est celui d’une pause dans la reprise économique. Mais il ne s’agit pas de notre scénario de base. Le secteur high yield est une classe d’actifs qui est, à notre avis, bien plus sensible à l’environnement de crédit global qu’aux taux d’intérêt. Nous pensons donc que le risque de crédit est à surveiller, surtout lorsque le monde entier semble être plus préoccupé par la situation inverse, à savoir la poursuite du rebond économique et le relèvement des taux d’intérêt. Figure 5 : Écart entre les rendements les plus et moins élevés, taux de défaut pondérés par les encours, décembre 86-juin 14 16% 2000 Spreads HY au 30 juin 2014 : 405 points de base Taux de défaut HY au 30 juin 2014 : 2,06% 14% 1750 Spread moyen sur 25 ans = 591 points de base Taux de défaut des obligations HY Dec 06 Dec 12 0 Dec 10 0% Dec 08 250 Dec 04 2% Dec 02 500 Dec 00 4% Dec 98 750 Dec 96 6% Dec 94 1000 Dec 92 8% Dec 90 1250 Dec 88 10% Dec 86 Taux de défaut 1500 Taux de défaut moyen sur 25 ans = 3.9 % « Spread to worst », en points de base (100 points de base = 1.00%) 12% Spreads des obligations HY (domestiques) Source : JPMorgan, juillet 2014 Le taux de défaut illustré ci-dessus est basé sur les estimations de JPMorgan. Le spread illustré ci-dessus reflète l’indice JPMorgan Domestic High Yield, qui est conçu pour refléter l’univers d’investissement du marché de la dette d’entreprise high yield domestique en dollars américains. A titre d’illustration uniquement. C Les devises fortes sont les monnaies des pays économiquement et politiquement stables. Afin de communiquer son opinion sur le niveau relatif du risque de crédit, Standard & Poor’s attribue une notation de crédit sous la forme de lettres, de « AAA » à « D ». Les notations comprises entre « AA » et « CCC » peuvent également être accompagnées du signe plus (+) ou moins (-) afin de permettre de comparer la solvabilité des émetteurs au sein des principales catégories de notation. La catégorie investment grade est celles dont les notations varient entre AAA et BBB-. D aberdeen-asset.com 3 Le programme de réduction des achats obligataires de la Réserve fédérale (« tapering ») a-t-il affecté le marché du high-yield ? Le « tapering » ne semble pas avoir eu de répercussions sensibles sur les obligations high yield jusqu’ici. Le 18 décembre 2013, la Réserve fédérale (Fed) avait annoncé qu’elle commencerait à réduire ses achats mensuels d’obligations au mois de janvier, ce qu’elle a fait. La réduction progressive des achats d’obligations s’est poursuivie tout au long de cette année. Nombre d’observateurs anticipaient une hausse des taux d’intérêts de la Fed, mais les rendements des emprunts d’État américains se sont au contraire repliés. Les taux d’intérêt ont augmenté au cours de la deuxième moitié de l’année 2013 probablement dans l’expectative de l’annonce du « tapering » de la Fed. Même si les rendements des emprunts d’État américains finissent par se redresser, nous ne pensons pas que les rendements des obligations high yield augmenteront autant, en partie parce que la demande des investisseurs pour des niveaux de revenus plus élevés ne devrait pas se dissiper rapidement. Nous pensons en outre que le secteur high yield continuera d’abriter des opportunités intéressantes pour les gérants actifs qui peuvent se targuer d’avoir une vision large comme nous. Une bonne sélection des titres obligataires pourrait en partie compenser la pression exercée par la hausse des taux. Informations importantes Aberdeen Global II (“le Fonds”) est un fonds UCITS de droit luxembourgeois constitué en société anonyme et structuré comme une société d¹investissement à capital variable (“SICAV”). Les informations que contient cette brochure marketing ne constituent ni une offre ni une sollicitation en vue de conclure des transactions portant sur des valeurs mobilières ou des instruments financiers quelconques. Cette brochure n’est pas destinée à être distribuée ou utilisée par quelque personne, physique ou morale, que ce soit, ressortissante, résidente ou se trouvant dans un pays dans lequel sa distribution, sa publication ou son utilisation est interdite. Aberdeen Global n’est pas enregistré en vertu de la loi des États-Unis de 1933 sur les valeurs mobilières ni en vertu de la loi des États-Unis de 1940 sur les sociétés d¹investissement. 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