0069Jomtien_-_W or_All_(WCEFA)
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Organisation et pays ayant parrainé la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous (WCEFA) Parrains Banque mondiale Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Coparrains Agency for international Development des Etats-Unis (USAID) Banque asiatique de développement Danemark Finlande Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) Japon Norvège Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) Suède Parrains associés Australie Agence canadienne de développement internationnal (ACDI) Centre de recherches pour le développement internationnal (CRDI) Commission économique et social pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) Fondation Bernard van Leer Italie Organisation mondiale de la santé (OMS) Suisse Co-organisateur d’activités régionales en Amérique latine et aux caraÏbes Banque interaméricaine d e développement (BID) RAPPORT FINAL Conférence mondiale sur l'éducation pour tous: Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux Commission interinstitutions, WCEFA (Banque mondiale, PNUD, Unesco, Unicef) 5-9 mors 1990 Jomtien(Thaïlande) Le présent Rapport final de la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous (WCEFA) a été établi par W.Haddad, N.Colletta, N.Fisher, M.Lakin et R.Rinaldi Secrétariat exécutif Commission Interinstitutions de la WCEFA Publié par la Commission interinstitutions (Banque mondiale, PNUD, UNESCO, UNICEF) de la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous UNICEF House Three, United Nations Plaza New York, N.Y. 10017 (Etats-Unis d'Amérique) Premier tirage : mai 1990 (version anglaise) Version française imprimée par Les ateliers île l'Unesco, Paris La présente publication peut être librement reproduite ou citée, en tout ou en partie, à condition qu’ il soit fait mention de la source. Les noms géographiques, titres, catégories et appellations employés dans le présent document n'impliquent aucune prise de position ou appréciation quant au statut juridique ou autre d'an territoire quelconque, ni approbation ou acceptation de ses limites. Préface Le présent rapport final de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous—Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux a été élaboré par le Secrétariat exécutif de la Commission interinstitu tions constituée par la Banque mondiale, le PNUD, l'Unesco et l'Unicef. Outre un bref résumé des principaux débats de la Conférence, le rapport contient le texte intégral des deux documents adoptés par la Conférence, à savoir la Déclaration mondiale sur I 'éducation pour tous et le Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux. Ces deux textes ont été réunis dans une bro chure publiée en quatre langues: anglais, arabe, espagnolet français. Ils sont également disponibles en chinois et en russe. Le document officiel de référence,intitulé Répondre aux besoins édu catifsfondamentaux: une vision pour les années 90, a été révisé après la Conférence et est également disponible dans les quatre langues susmentionnées. Ces documents, ainsi qu'une cassette vidéo de 18 minutes réalisée sur le thème “Education pour tous”, peuvent être obtenus auprès des unités de liaison de la WCEFA indiquées à la fin du présent rapport. On peut se reporter à l'AnnexeD pour de plus amples détails à ce sujet. Peu de conférences internationales auront mobilisé autant de participants pendant une aussi courte période. Une telle entreprise n'aurait pas été possible sans la coopération et le dévouement de centaines de personnes œuvrant dans leurs pays respectifs et dans de multiples organisations à travers le monde. Je voudrais ici leur rendre très sincèrement hommage pour leur contribution à l'initiative “ Education pour tous ”, qui a été décisive pour le succès de la Conférence. Bien évidemment, nos plus vifs remerciements et notre reconnais sance vont au Gouvernement thaïlandais pour avoir accepté d'accueillir cette importante mani festation, pour avoir entouré d'attentions diverses les délégations réunies à Jomtien et pour avoir fourni l'appui, les services et les facilités nécessai res à la réunion, et notamment le siège si agréable de la Conférence. Nous tous qui avons eu le privilège de participer à la Conférence de Jomtien avons maintenant la lourde responsabilité d'œuvrer à l'application des principes et à la réalisation des objectifs approuves par la Conférence. Tous ceux qui souscrivent à ces principes et objectifs sont invités à se joindre à nous.Ainsi que l'a montré la Conférence, la satis faction des besoins éducatifs fondamentaux de tous est un objectif accessible, auquel chacun de nous peut contribuer dans le cadre d’un effort mondial. Au nom de la Commission interinstitutions, j'invite chacun des lecteurs de ce rapport à relever avec nous cet important défi, dans un esprit de coopération et de solidarité internationales. Unis sons-nous, en profitant de l'élan donné par la Conférence mondiale, pour que tous—enfants, adolescents et adultes — puissent accéder à l’éducation dans tous les pays du monde. Wadl D. Haddad Secrétaire exécutif Commission lnterinstitutions Conférence mondiale sur l'éducation pour tous Ta b l e des M a t i è re s Préface 1. L'éducation pour tous: aperçu général L'initiative en faveur de l'éducation pour tous La Conférence Programme de la Conférence et tableau synoptique des réunions Encadrés: 1.1 Calendrier des consultations 1.2 La participation à la WCEFA en quelques chiffres 2. L'éducation pour tous: le contexte Résumé de la séance d'ouverture 1 1 4 3 2 4 7 Une occasion unique Dette extérieure, optimisation des ressources Elargir le concept d'éducation fondamentale Une vision, une volonté, des partenariats L' autosuffisance Mettre l'accent sur le développement humain 3. L'éducation pour tous: la recherche d'un consensus Résumé des interventions en Commission plénière Les convictions Les préoccupations Faire bouger les choses L'éducation pour tous: les réalités Replacer l'éducation dans son contexte L'éducation fondamentale, assise du savoir Mettre l'accent sur un apprentissage effectif Equilibrer les priorités: éducation fondamentale et enseignement supérieur De nouveaux modèles de coopération et de partenariat Ouverture et équité Les canaux de l'action éducative Les ressources v 7 8 8 9 9 10 11 11 13 13 13 14 14 15 16 16 18 18 19 Les engagements Actions nationales, soutien international Les engagements des organisations parraines Accroître les ressources mises en commun au niveau mondial 4. L'éducation pour tous: les composantes Résumé des tables rondes Les objectifs Une vision plus large Développer l'accès et promouvoir l'équité Mettre l'accent sur la réussite de l'apprentissage Elargir le champ de l'éducation fondamentale Améliorer le contexte de l'apprentissage Renforcer les partenariats Les conditions requises Renforcement des capacités techniques nationales Mise en place de politiques d'accompagnement Mobilisation des ressources financières Renforcement de la solidarité internationale 20 21 23 24 26 26 28 29 29 30 32 32 32 33 34 34 36 5. L'éducation pour tous: l'appel à l'action Résumé de la séance plénière de clôture 37 Des partenariats résolus Les appels à l'action Principes directeurs pour l'avenir Un début et non pas une fin Nous sommes sur la bonne voie 37 38 39 40 41 Appendices 1. 2. Déclaration mondiale sur l'éducation pour tous Préambule L'éducation pour tous: les objectifs L'éducation pour tous: une vision plus large et un engagement renouvelé L'éducation pour tous: les conditions requises 43 45 47 Cadre d'action Introduction Buts et objectifs Principes d'action 1. Les priorités d'action au niveau national 1.1 Déterminer les besoins et planifier l'action 1.2 Mettre en place des politiques d'accompagnement 1.3 Elaborer des politiques visant à améliorer l'éducation fondamentale 1.4 Améliorer les capacités de gestion et d'analyse et les moyens technologiques 1.5 Mobiliser les canaux d'information et de communication 1.6 Constituer des partenariats et mobiliser les ressources 55 56 56 58 59 59 60 vi 48 49 60 62 62 63 2. Les priorités d'action au niveau régional 2.1 Procéder à des échanges d'information, d'expérience et de compétences spécialisées 2.2 Mener des activités conjointes Les priorités d'action au niveau mondial 3.1 Coopérer dans le contexte international 3.2 Renforcer les capacités nationales 3.3 Apporter un appui soutenu à long terme aux action nationales et régionales 3.4 Procéder à des consultations de politique générale 67 69 Calendrier indicatif des phases de l'action à déployer dans les années 90 69 3. 3. 4. Déclaration relative au suivi de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous Déclaration de principes sur la participation des ONG aux activités de suivi de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous aux côtés d'autres organismes 64 64 65 66 66 66 71 72 Annexes A B C D E F G Calendrier de la Conférence Tables rondes Tables rondes thématiques Tables rondes illustratives Expositions appliquées Documents Organisation et services de la Conférence Composition de la Commission interinstitutions Liste des participants vii 74 78 78 82 86 89 90 92 96 1 L'éducation pour tous : aperçu général L'INITIATIVE EN FAVEUR DE L'EDUCATION POUR TOUS Tandis que cette initiative gagnait en notoriété, dix-huit gouvernements et organisations s'y rallièrent en qualité de coparrains ou parrains as sociés, lui apportant leur appui financier, matériel et intellectuel. (Voir page 2 de la couverture). Afin de mobiliser les soutiens et de consulter, avant la tenue de la Conférence, les gouvernements, les principales organisations non gouvernemen tales (ONG) et les autres parties intéressées dans les pays du monde entier, le Secrétariat exécutif de la Commission interinstitutions entreprit d'organiser, avec le précieux concours des bureaux extérieurs des quatre principaux parrains et d'équipes régionales de planification, une série de neuf consultations régionales ainsi qu'une consultation réunissant les principaux organismes de financement (voir le calendrier de ces consulta tions dans l'encadré 1.1) La Commission institua également une Groupedirecteur international comprenant des personnes proposées par les différentes organisations parraines ainsi qu'un certain nombre de personnalités éminentes représentant les différentes régions du monde(voir l’annexe F). Ce groupe consultatif se réunit une première fois avant les consultations régionales, une deuxième fois encore à Jomtien, avant et après la Conférence. Bien qu'ayant chacune son ordre du jour et son programme propres, toutes les consultations furent En février 1989, les chefs de secrétariat de la Banque mondiale, du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef, de l'Organisation des Na tions Unies pour l'éducation, la science et la cul ture (Unesco) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sont convenus de convoquer et de parrainer conjointement la conférence mondiale sur l'éducation pou tous— Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux (communément désignée depuis sous son sigle anglais, WCEFA). Prévue pour le début de l'Année internationale de l'alphabétisation (AIA, 1990), cette conférence devait constituer une initiative pour relancer à l'échelle de la planète l'action destinée à répondre aux besoins éducatifs fon damentaux de tous, enfants, jeunes et adultes, et pour enrayer la sérieuse dégradation des services éducatifs fondamentaux observée depuis quelques années dans de nombreux pays. En vue de préparer et organiser la conférence, les quatre organisations parraines créèrent et financèrent une Commission interinstitutions, dotée d'un Comité exécutif où chacune d'elles était représentée et d'un petit Secrétariat exécutif installé au Siège de l'Unicef à New York. Le Gouvernement royal de Thaïlande voulut bien accepter d'accueillir la Conférence à Jomtien, du 5 au 9 mars 1990. 1 2 l’occasion d’examiner l’avant-projet (version B) de deux documents de travail : la Déclaration mon diale sur l’éducation pour tous (intitulée à l’origine «Charte mondiale . . . ») et le Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fonda mentaux (alors intitulé « Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs de base »). (Les participants à la consultation de Djakarta examinèrent la version C). Des commentaires et des suggestions sur les modifications à apporter à ces documents furent émis lors de chaque consultation, puis le Secrétariat exécutif tint une réunion avec les rapporteurs pour recueillir leur avis sur les points de vue et les grands problèmes de chaque région à prendre en compte dans la version C, laquelle fut ensuite soumise à la Conférence mondiale pour examen final et adoption. (Le texte de ces deux documents complémentaires l'un de l'autre, tels qu'ils ont été adoptés par la Conférence, est reproduit dans les Appendices 1 et 2). En outre, de nombreux pays créèrent au cours de l'année 1989 des comités ou des groupes de travail nationaux, très souvent avec le concours actif d’ ONG, afin de définir ou d'actualiser leur stratégie de développement de l'éducation fondamentale et de préparer l'AIA et la WCEFA. Un grand nombre d’ ONG internationales et régionales prirent également une part active au processus de consultation, formulant des observations sur 1es documents de travail et aidant la Commission interinstitutions à susciter une prise de conscience accrue des enjeux de l'initiative en faveur de l’éducation pour tous. Ce partenariat associant des instances gouvernementales, des organisme intergouvernementaux et des organisations non gouvernementales est une importante caracté ristique de ladite initiative. Bien que cette initiative ait été axée dans u n premier temps sur la Conférence mondiale, il a été reconnu à l'unanimité à Jomtien qu'elle devait se poursuivre bien au-delà, jusqu'à ce que les besoins éducatifs fondamentaux de tous, enfants, jeunes et adultes, soient effectivement satisfaits dans tous les pays du monde. 3 Programme de la Conférence et tableau synoptique des réunions 4 La Conférence sur l'éducation pour tous visait trois objectifs principaux: 1. mettre en relief l'importance et l'impact de l'éducation fondamentales et renouveler l'engagement d'en étendre l'accès à tous; 2. forger un consensus mondial autour d'un cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux des enfants, des jeunes et des adultes; 3. offrir une tribune où mettre en commun données d'expérience et résultats de la re cherche en vue d'insuffler plus de vigueur aux programmes en cours ou proje t é s . Pour répondre à ces objectifs, les travaux de la Conférence (voir le programme page 3) ont été o rganisés de la manière suivante: • une séance inaugurale, suivie par une séance plénière d'ouverture; • une Commission plénière servant de cadre à un débat général sur le contenu des deux documents de travail (Déclaration mondiale sur l'éducation pour tous et Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux); • un Comité de rédaction qui a examiné les amendements proposés aux deux docu ments de travail et présenté ses conclusions lors de la séance de clôture de la Commis sion plénière; • deux séries de tables rondes autonomes relatives à certaines grandes questions en rapport avec l'éducation pour tous: (i) 24 tables rondes thématiques portant sur des problèmes communs à de nombreux pays, et (ii) 24 tables rondes appliquées présentant des données d'expérience et des plans propres à certains pays et organisations (voir la liste des tables rondes à l'annexe B); • quelque 70 expositions sur des sujets liés au thème de la Conférence (voir la liste des expositions à l'annexe C); • une journée du pays hôte, au cours de laquelle les participants ont pu visiter des institutions éducative et culturelles dans les environs de Jomtien; * cette expression doit s'entendre dans le même sens que l'expression “ éducation de base, utilisée dans les Troisième plan à moyen terme (1990- 1995) et Programme et budget approuvés pour 1990-1991 de l'Unesco. • une séance plénière de clôture, durant laquelle le texte final de la Déclaration mondiale et du Cadre d'action, tels qu'approuvés par la Commission plénière a été solennellement adopté par la Conférence (le texte de ces documents approuvés est reproduit dans les appen dices 1 et 2). L'interprétation simultanée des débats a été assurée dans les six langues de l'ONU (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) pour les séances plénières de la Conférence, les travaux de la Commission plénière et les réunions du Bureau et du Comité de rédaction. Les documents de travail de la Conférence étaient également disponibles dans ces langues. Les langues de travail des tables rondes étaient l’anglais et le français, l'interprétation dans ces deux langues étant assurée à partir d'une ou de plusieurs des quatre autres langues. Les participants à la Conférence y avaient été invités par la Commission interinstitutions. Les Etats membres de l'Organisation des Nations Unies de l'Unesco et de la Banque mondiale avaient été conviés à envoyer une délégation de niveau ministériel, comptant trois ou quatre personnes. Un certain nombre d'organismes intergouverne mentaux ainsi que d'organisations et instituts non gouvernementaux ou représentatifs des moyens de grande information avaient été invités à envoyer chacun un délégué. Outre les 900 délégués, le Secrétariat de la Conférence a enregistré environ 5 200 observateurs et accrédité quelque 190 correspondants de presse; au total, en comptant les responsables de la Conférence et le personnel des programmes, près de 1500 personnes venues des quatre coins du monde se sont rencontrées à Jomtien. butoir l'encadré 1.2) Le Roi de Thaïlande était représenté lors de la séance inaugurale qui s'est déroulée dans la matinée du lundi 5 mars 1990 par S.A. R. la Princesse Mana Chakri Sirindhorn, qui ouvrit officiellement la Conférence après une allocution solennelle du Vice-Premier Ministre de la Thailande, S. Exc. le général Tienchai Sirisumpan. Le Secrétaire exécutif de la Conférence, M. Wadi D. Haddad, présenta ensuite l'initiative en faveur de l'éducation pour tous et le film réalisé sur ce thème. Au cours de la séance plénière d'ouverture qui eut lieu aussitôt après, M. S.A.M.S. Kibria, Secrétaire exécutif de la CESAP, représentant le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, donna lecture d'un message de ce dernier, puis le Directeur général de l'Unesco, M. Federico Mayor, prononça une allocution au nom des quatre organisations parrainant la Conférence. Trois chefs d’état invités, venant chacun d'une région différente du monde, s'adressèrent ensuite à la Conférence: S. Exc. M. Hussain Muhammad Ershad, Président du Bangladesh, S. Exc. M. Rodrigo Borja Cevallos, Président de l'Equateur, et S. Exc. M. Daniel arap Moi, Président du Kenya. On trouvera au chapitre 2 le résumé de ces interventions. Les délégués élirent ensuite un président, onze vice-présidents et deux coraporteurs généraux qui, avec les chefs de secrétariat des quatre organisations parraines et le Secrétaire exécutif de la Conférence, formèrent le Bureau de la Conférence (voir la liste à l'Annexe E), chargé de guider ses travaux jusqu'à leur heureuse conclusion. Le Bureau reflétait par sa composition la répartition géographique des délégués et comprenait un vice-président dont la candidature avait été proposée par les organisations non gouvernementale présentes. Les 48 tables rondes, organisées quatre par quatre en douze sessions de 90 minutes, offrirent aux participants l'occasion de discuter de certains points et d'échanger des données d'expérience à propos de toute une série de questions techniques et de cas particuliers présentés par des groupes de spécialistes à l'aide de divers supports audiovisuels. Un résumé de leurs délibérations est présenté au chapitre 4. Les expositions, dont beaucoup faisaient également appel aux techniques audiovisuelles, fournissaient un complément d'information sur ces questions et d'autres sujets apparentés. La Commission plénière s'efforça de parvenir à un consensus sur les grands enjeux de l'initiative en faveur de l'éducation pour tous. Elle se réunit à six reprises au cours de la Conférence, offrant aux chefs des délégations une tribune où exprimer leur point de vue sur ces questions en général et sur les projets de Déclaration mondiale et de Cadre d'action en particulier. La Commission écouta également les importantes déclarations de principe du Président de la Banque mondiale, M. Barber Conable, du Directeur général de l'Unicef, M. James Grant, et de l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, M. William Draper III. En outre, le Président des Maldives s'adressa à la Commission le 7 mars. Le chapitre 3 présente une synthèse de ces interventions. Lors de sa première séance, la Commission plénière élit un Comité de rédaction de 26 membres dont la composition reflétait l'éventail des régions et institutions représentées à la Conférence et où siégeaient plusieurs rapporteurs des consultations régionales (voir Annexe E). Les coraporteurs généraux, le Secrétaire exécutif de la Conférence et un représentant de chacune des quatre organisa tions parraines étaient également membres du Comité ès qualités. Sous la présidence alternée des deux coraporteurs généraux, le Comité de rédaction reçut et examina 67 propositions d'amendement de la Déclaration mondiale et du Cadre d'action. Il rendit compte de ses travaux à la Commission lors de sa dernière séance, et celleci approuva les deux textes amendés selon les recommandations du Comité. Ces textes furent ensuite adoptés à l'unanimité par la Conférence le 9 mars 1990 au cours de 1a séance plénière de clôture. Sur l'invitation du Président par intérim de la Conférence, S. Exc M. Josef Hromadka, Vice-Premier Ministre de la Tchécoslovaquie, les participants affirmèrent leur adhésion aux principes et objectifs de la Déclaration mondiale et du Cadre d'action en lisant à haute voix les derniers paragraphes de 1a Déclaration mondiale. Ils approuvèrent égale ment par acclamation une courte déclaration relative au “ suivi de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous ” (Appendice 2), issue de discussions prolongées qui avaient eu lieu au cours de la Conférence entre tous les groupes de participants. Trois orateurs lancèrent des appels à l'action sur la base du consensus auquel était parvenue la Conférence: M. Anil Bordia (Inde) au nom des pays de l'Asie et du Pacifique, S. Exc; M. Alaziamina Nzege (Zaïre) au nom des pays africains et Mme Evelyn Kurihara Philbrook au 6 nom des ONG présentes. Des allocutions de clôture furent ensuite prononcées par S. Exc. le général Mana Ratanakoses, Ministre de l'éducation de la Thaïlande, le Directeur général de l'Unesco, le Directeur général de l'Unicef, le Secrétaire exécutif de la Conférence et le Président par intérim de la Conférence. Après le vote d'une motion de remerciements proposée par S. Exc. le Sénateur Carlyle Dunkley, Ministre de l'éducation de la Jamaïque, et une brève illustration chorégraphique par une troupe de danseurs thaïlandais du chant composé sur le thème de l'éducation pour tous, le Président par intérim prononça officiellement la clôture de la Conférence. Je crois que l'heure du changement a sonné. Je crois qu'il est temps que nous commencions à œuvrer pour la pavé et non pour la guerre, pour la vie et non pour la mort, pour le développement de la société et non pour la stagnation, pour l'éducation et non pour la barbarie belliciste. Président Borja Equateur 2 L'éducation pour tous :le contexte Résumé de la séance d’ouverture La séance d'ouverture établit le contexte général de la Conférence mondiale. Les Présidents Borja (Equateur),Brshad (Bangladesh) et Moi (Kenya) exprimèrent en particulier les points de vue de l'Amérique latine, de l'Asie et de l'Afrique. Le VicePremier Ministre de la Thaïlande et S.A.R. la Princesse Maha Chakri Sirindhorn exposèrent les conceptions du pays hôte, tandis que M. Mayor, Directeur général de l'Unesco, et M. Haddad, Secrétaire exécutif de la Conférence, parlant respectivement au nom des organisations parraines et de la Commission interinstitutions, brossèrent un tableau de la situation. insistèrent sur la nécessité de saisir les chances nouvelles, et les trois présidents soulignèrent les perspectives réelles d'une réduction massive des, dépenses militaires. La Conférence mondiale sur l'éducation pour tous nous offre l'occasion unique de galvaniser la volonté politique dans le monde et de mobiliser les ressources du globe en faveur de l'universalisation de l'éducation à l'échelle de la planète. Ne laissons pas passer la chance du siècle. Président Ershad Bangladesh UNE OCCASION UNIQUE Les orateurs s'accordèrent pour relever le caractère exceptionnel de cette réunion, qui s'inscrivait à un moment décisif de l'histoire du monde. Comme le nota le Vice-Premier Ministre de la Thailande, la Conférence mondiale était placée sous des auspices particulièrement favorables: “ le climat qui règne actuellement dans le monde est propice à une coopération internationale per mettant d'améliorer la qualité de vie de sa popu lation”. Le Secrétaire exécutif considéra que la Conférence mondiale était “ l'occasion unique d'influer sur le développement futur de l'éducation et de nos différents pays”. Tous les orateurs Le réchauffement des relations entre l'Est et l'Ouest, le retrait des forces d'occupation dans diverses parties du monde et la réduction de la production d'armements sont autant de faits nouveaux qui devraient permettre de dégager d'immenses res sources pour le développement. Ce n'est assurément pas se montrer trop exigeant que d'affirmer qu'une partie des ressources ainsi économisées serait mieux employée si elle servait à l'éducation de tous. Président Moi Kenya 7 8 Le coût d'un sous-marin nucléaire permettrait de financer le budget annuel de l'éducation de 23 pays en dévelop pement et de répondre aux besoins de 160 millions d'enfants d’âge scolaire. Président Borja Equateur remarqué, “ des réponses justes et équitables de 1a part des pays créanciers au problème de la dette extérieure ”. L'optimisation des ressources nationales sup pose que l'éducation soit dispensée avec flexibilité en diversifiant les approches. “ Notre Plan national d'action ”, a déclaré le Président Ershad, “ prop o s e L'éducation pour tous suppose que tous contribuent à l'éducation... Si nous joignons l'imagination au pragmatisme, la volonté politique à l'art de trouver des financements, la solidarité internationale à la détermination nationale, l'expertise des éducateurs au regard neuf des médias, de la science et de la technologie, des milieux d'af faires, des organismes bénévoles et de toutes sortes d'autres sources, si nous remplissons toutes ces conditions et sans doute seulement à ce prix, le combat engagé pour étendre à tous les bienfaits de l'éducation pourra être victorieux. F.Mayor Directeur général de l'Unesco DETTE EXTERIEURE, OPTIMISATION DES RESSOURCES Les allocutions d'ouverture mirent l'accent sur deux thèmes qui allaient prendre une importance majeure dans les débats de la Conférence modiale: la nécessité d'alléger d'urgence le fardeau de la dette extérieure des pays en développement,faute de quoi ces pays ne sauraient raisonnablement envisager d'accroître leur investissement dans l'éducation fondamentale, et celle d'optimiser l'utilisation de ressources très limitées. Commel'a indiqué le Directeur général de l'Unesco, il ne suffit pas que les pays “ réaffirment leur volonté politique ”, il faut encore que celle-ci se traduise con crètement par une restructuration de la coopération internationale ainsi que des systèmes éducatifs et des budgets nationaux. C'est ainsi que, parlant au nom de l'Amérique latine, le Président Borta imputa en grande partie les insuffisances des systèmes éducatifs au fardeau écrasant de la dette extérieure. L'impossibilité de rembourser cette dette tout en assurant le nécessaire progrès intérieur appelait, a-t-il des stratégies réalistes qui allient des méthodes novatrices et originales aux méthodes classiques et traditionnelles. . . les canaux de communiction, tant traditionnels que modernes, seront utilisés au maximum... L'accent est placé sur une exploitation optimale des ressources disponibles ”. ELARGIR LE CONCEPT D'EDUCATION FONDAMENTALE Le concept d'éducation fondamentale doit être luimême élargi pour englober, au-delà de la simple acquisition de la lecture, de l'écriture et du calcul, une large gamme de savoir-faire et de connaissances essentielles dans l'existence. S.A. R. la Princesse Maha Chakri Sirindhorn a souligné: ...la nécessité de répondre aux besoins éducatifs fondamentaux. . . en insistant sur des domaines tels que le développement professionnel, les connaissances en matière de soins de santé, de préparation des aliments, de puériculture,... la nature et l'environnement. 9 Le Président Moi a développé ce thème: celle des individus victimes des inégalités comme des populations entières ou des Etats-nations: Nous devons de plus en plus attendre de l'éducation qu'elle nous aide à résoudre des problèmes tels que le chômage, la croissance démographique, baisse de la production agricole et les dommages causés à l'environnement. Lorsque l’on éduque une femme, on éduque une nation.Nous ne devons par conséquent pas tolérer que des phénomènes culturels, des contraintes financières et autres facteurs militant contre l’éducation Le thème “ L'éducation pour tous —Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux ” concerne au premier chef les êtres humains, la plus précieuse des ressources de notre planète. W. Haddad Secrétaire exécutif de la Conférence UNE VISION, UNE VOLONTE, DESPARTENARIATS Prenant la parole au nom des quatre organisations parraines, M . Federico Mayor, Directeur général de l'Unesco, a évoqué le coût humain du récent recul de l'éducation fondamentale, dans le contexte duquel se situait l'initiative en faveur de l'éducation pour tous, et souligné combien il importait que la Conférence tout à la fois ravive la détermination d'assurer l'éducation fondamentale de tous dans un avenir prévisible et définisse des principes d'action à cette fin. Aussi formidable qu’ apparaisse un tel défi, la conjonction d'une vision, d'une volonté politique et de nouveaux partenariats pourrait bien aboutir à la “ révolution ” qu'il exige. Notre capacité d'éliminer l'analphabétisme dans les dix prochaines années dépendra de la coopération qui existera à tous les niveaux, au niveau des secteurs public et privé comme des organismes indépen dants, tous devant coordonner leurs ef forts à travers le monde. S.A.R. la Princesse Mahé Chakri Sirindhom L'AUTOSUFFISANCE Les orateurs ont en outre souligné l'indispensable corollaire de cette coopération: l'autosuffisance, des femmes entravent nos efforts visant à offrir une instruction de qualité à cette précieuse composante de la population mondiale. Président Moi Kenya Les êtres humains ne se réduisent pas à des nombres. Correctement formés et armés pour la vie, ils deviennent de puissantes forces de changement positif et de progrès. L'alphabétisation et l'éducation fondamentale sont les outils et les étapes indispensables de cette mise en possession des moyens d'agir, que nous faisons tout notre possible, au Bangladesh, pour réaliser. Président Ershad Bangladesh Toutes les dépendances ont leur source dans la dépendance technologique. . . aussi devons-nous, dans les pays en dévelop pement, nous doter d'une capacité propre de générer des technologies répondant à nos conditions de vie et d'en sélectionner d'autres pour les adapter à nos infrastruc tures économiques et sociales, tout cela s'intégrant à notre propre culture, à nos propres particularités et à notre propre mode de vie. Président Borja Equateur 10 METTRE L'ACCENT SUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN Dans son message, transmis par le Secrétaire exécutif de la CESAP, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies a souligné la possibilité qui s'offrait à la Conférence de façonner les méthodes d'éducation fondamentale de demain et de “ définir des stratégies qui puissent combler le large fossé entre les droits proclamés et les sombres réalités ”. Cette déclaration introduisit un thème sur lequel on allait beaucoup insister au fil de la semaine: la nécessité , partout dans le monde, de redonner la place centrale au développement humain. Les enjeux de l'alphabétisation et de l'éducation fondamentale pour tous doivent constituer des éléments es sentiels... d'une approche globale centrée sur la dimension humaine du dé veloppement. On attend donc de cette Conférence qu'elle contribue de manière substantielle à façonner la stratégie internationale de développement qui nous permettra d'entrer de plain-pied dans le XXIe siècle. J. Péréz de Cuellar Secrétaire général de l'ONU L’éducation ne produit pas ses efffets dans le vide ou indépen damment des autres facteurs qui influent sur la société. Message du Prince héritier Hassan Jordanie 3 L'éducation pour tous : la recherche d’un consensus Résumé des interventions en comission plénière Les séances de la Commision plénière, qui ont débuté dans l'après-midi du 5 mars et se sont achevées dans la matinée du 9 mars, ont permis aux délégations d'exprimer leurs convictions, leurs préoccupations et leurs engagements dans le cadre du débat sur l'éducation pour tous qui a conduit à la mise au point finales des documents de travail de la Conférence : la Déclaration mondiale sur l'éducation pour tous et le Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux. A travers les idées et les déclarations des délégués eux-mêmes, le présent chapitre exposera les questions soulevées en cette ultime semaine d'un processus de consultation qui s'est poursuivi une année durant à l'échelle de la planète en vue de susciter un engagement renouvelé en faveur de l'éducation pour tous. LES CONVICTIONS Tout plan d'action ou stratégie repose sur un cadre conceptuel, lui-même généralement inspiré par certains principes essentiels ou convictions profondes. Tout au long de la Conférence, tandis que les délégués explicitaient leur conception de l'éducation pour tous et leur engagement en sa faveur, on a vu s'affirmer un ensemble de convictions communes aux orateurs de toutes les régions du monde. C'est ainsi qu'a été proclamée la foi en un processus de développement centré sur les personnes, faisant de l'épanouissement de l'être humain le noyau du développement économique et social. Les délégués ont à maintes reprises mentionné le droit essentiel de l'être humain à l'éducation et le souci d'équité et de qualité qui doit inspirer l'éducation fondamentale. En exerçant leur droit à l'éducation, les femmes et les hommes accèdent à la connaissance et à l'exercice de leurs autres droits; l'éducation est le creuset de la démocratie et de la liberté, elle est aussi indispensable au développement de la nation qu'à celui de l'individu. L'éducation pour tous doit tendre à libérer l'individu de toutes les formes de domination et d'oppression, mais elle doit aussi assurer son intégration sociale afin qu'il noue des relations dynamiques avec autrui en assumant ses responsabilités. Elle doit être axée sur l'égalité de tous et sur la participation de tous au dévelop pement national. L'éducation peut et doit être conçue de façon à inculquer des valeurs humaines qui trouveront à s'exprimer dans les ef forts collectifs ou individuels et dans la lutte pour améliorer la qualité de la vie. Message du Prince héritier Hassan Jordanie 11 12 Le souci d'égalité est un aspect important de toute stratégie ayant pour objectif l'éducation de tous. La formation permanente est l'un des moyens essentiels qui permettent aux normes aux valeurs et aux structures démocratiques de prendre forme et de remodeler la société. Les délégués soulignèrent que l'éducation conférait aux individus et aux pays la capacité d'agir, mais l'un d'eux lança une mise en garde en rappelant aux participants que, trop souvent: le système scolaire constitue par lui-même un mécanisme de sélection qui contribue à reproduire les disparités et les inégalités de la société. tentation de voir dans l'éducation une panacée l'éducation est indissociable du contexte social culturel et économique dans lequel elle plonge ses racines. L'éducation pour tous ne peut se concevoir isolément, elle doit s'inscrire dans un effort plus vaste visant à assurer un développement équitable. Une dimension essentielle de ce processus est la reconnaissance de la nécessaire diversification des approches de l'éducation fondamentale, en particulier pour les adapter aux besoins locaux C'est dire que la décentralisation et la délégation du pouvoir de décision et des responsabilité administratives aux communautés donnent souvent de meilleurs résultats dans ce demain qu'un système centralisé. Les ministres des finances, et avec eux les responsables des banques de développement, devraient se réjouir de noter que l'argent consacré à l'éducation est de l'argent bien placé. Cela se vérifi au niveau des comptabilités nationales comme des revenus des particuliers. Lorsque les citoyens s'instruisent, les revenus s'accroissent, de même que l'épargne, l'investissement et, au bout du compte, le bien être de la société tout entière. B. Conable Président de la Banque mondial L'article 3 de la Déclaration mondiale — “ Universaliser l'accès et promouvoir l'équité ”— occupe de ce point de vue une place centrale dans l'initiative en faveur de l'éducation pour tous. Il faut donner la priorité absolue aux mesures privilégiant les besoins éducatifs fondamentaux des femmes et des filles; l'alphabétisation et l'éducation permanente sont de puissants outils de promotion des femmes. L'éducation pour tous implique aussi qu'une attention particulière soit accordée aux groupes actuellement désavantagés: les pauvres, les marginaux, les handicapés. Nombre de délégués ont estimé que l'éducation fondamentale était un préalable indispensable à la solution des problèmes de développement, un facteur décisif de progrès social et la base même du développement des ressources humaines. Les pa ticipants ont toutefois été mis en garde contre la A tout point de vue, l'intérêt d'investir dans une éducation fondamentale de qualité est apparu incontestable. Pour les économistes, les sommes investies dans l'éducation produisent un rendement élevé. B. Conable Président de la Banque mondiale Les délégués ont réaffirmé la nécessité d’un engagement politique en faveur de l’éducation pour tous, Sans volonté politique, rien ne pourra être fait Le succès dépend des solutions politique qui seront apportées à des problèmes pédagogique et matériels complexes. Pareil processus ne peut être mené à bien que dans un esprit de coopération. Chaque pays doit 13 manifester sa détermination d'assurer l'éducation de tous, en empruntant au besoin une voie qui lui soit propre. Mais dans chacun d'entre eux, les objectifs ne seront atteints qu'au prix de l'effort conjoint de nombreux partenaires, du secteur public comme du secteur privé. Au-delà des frontières nationales, l'initiative en faveur de l'éducation pour tous devra s'appuyer sur la collaboration des Etats, sur les réseaux et les modèles de coopération en train de se dessiner à l'échelle régionale et, par-dessus tout, sur un esprit de solidarité internationale régénéré. Un délégué a exprimé en ces termes le sentiment de beaucoup: Un engagement national et une solidarité internationale sans faille, telles sont les caractéristiques qui résument le mieux les efforts que nous nous proposons d'entre prendre. Notons enfin que l'appel en faveur de l'alphabé tisation est appuyé par les Ecritures: La première parole révélée dans le Saint Qu’ ran est: “ Lisez ”. Professeur A Boutaleb Directeur général de l'ISESCO LES PREOCCUPATIONS FAIRE BOUGER LES CHOSES Les délégués ont manifesté le souci que la Conférence mondiale ait un impact réel. Bien que l'objectif de l'éducation pour tous ne soit pas nouveau, l'espoir a été formulé que la détermination mise à l'atteindre serait dorénavant universellement partagée. La Conférence devait s'attacher à trouver des solutions réalistes et de nouvelles voies pour faire de l'éducation pour tous une réalité. Elle devait aussi centrer sa réflexion sur la mobilisation des ressources plutôt que sur des aspects tech niques variant en fonction des situations. Il serait inadmissible de “ continuer comme si de rien n'était ”; un nouveau cadre conceptuel a été esquissé, un cadre qui, selon un des délégués, . . suppose la constitution d'un grande al liance, au sein de laquelle tous les secteurs collaborent, avec une égale responsabilité, à la tâche éducative. Il faut définir un modèle inédit, qui soit novateur, adap table, proche des réalités de la vie communautaire et décentralisé. L’EDUCATION POUR TOUS : LES REALITES La Conférence venait à point nommé, ont estimé les délégués, mais plusieurs d'entre eux ont souligné que, faute d'approches radicalement nouvelles, les récents changements positifs survenus sur la scène politique internationale ne suffiraient pas à prévenir l'aggravation des problèmes déjà critiques auxquels sont confrontés de nombreux pays. Certes, les changements sans précédent que connaît notre monde font entrevoir de nouvelles formes de coopération et de nouveaux partenariats. Le regain d'intérêt pour le développement humain en tant qu'élément central du processus global du développement laisse raisonnablement espérer qu'une nouvelle impulsion sera donnée à l'éducation fondamentale. La production de connaissances et d'informations inédites et le rythme exponentiel auquel s'accroissent la puis sance et la portée des nouveaux outils de commu nication rendent possible d'universaliser l'accès à une éducation de qualité. Mais ce qui est du domaine du possible ne deviendra réalité que moyennant la volonté, l'innovation et, surtout, les ressources voulues Or, à présent, comme l'a fait observer un délégués Pour les sociétés aux prises avec la stag nation économique, un chômage tenace, la dégradation de l'environnement, des déséquilibres budgétaires et une dette extérieure massive, l'avenir s'annonce vraiment très sombre. La démographie galopante réduit sévèrement la portée de l'éducation fondamentale, alors que cette denière pourrait précisément contribuer à la freiner: En dépit de l'objectif fixé en 1950 par les rédacteurs de notre Constitution d'assurer l'éducation gratuite et obligatoire de tous les enfants avant 1960, nous sommes encore à des lieues d'offrir à tous nos enfants une instruction primaire de qualité satisfaisante. Si l'accroissement continu de notre popu lation a certes joué un rôle en la matière, 14 force est de reconnaître que les principaux moyens de contenir la croissance dé mographique sont l'éducation, et avant tout celle des filles, ainsi que les mesures favorisant l'indépendance économique des femmes. Un délègue Parmi les autres problèmes figurent la dépendance envers une technologie agricole périmée, une assise industrielle trop étroite et la détérioration des termes de l'échange à laquelle nombre de pays, notamment africains, doivent faire face. REPLACER L'EDUCATION DANS SON CONTEXTE Certains ont exprimé leur souci que les efforts en faveur de l'éducation pour tous ne demeurent pas prisonniers d'un cadre sectoriel étroit. Il importe de reconnaître que les stratégies éducatives ne peuvent être utilement mises en œuvre et porter leurs fruits que si la planification de l'éducation est fermement ancrée au cœur du contexte social, culturel, politique et économique plus général. Cela amène naturellement à s'interroger sur la nature et le contenu de l'éducation fondamental. Dans l'ensemble, les délégués sont tombés d'accord sur la nécessité d'élargir la définition de l'éducation fondamentale au-delà de l'appren L’éducation fondamentale ne doit pas être un simple objectif sectoriel, mais faire partie intégrante d'un plan de développe ment humain. W.H. Draper III Administrateur du PNUD Dans le domaine de l'éducation fondamentale, les contraintes économiques et financières et l'explosion démographique se traduisent dans bien des pays par une diminution des dépenses d'éducation, une baisse des taux de scolarisation, une augmentation du nombre d'analphabètes et une dégradation de la qualité de l'enseignement et de la formation. Une expansion rapide apparaît, dans ces conditions, comme un rêve inaccessible. Ainsi que l'a dit un délégué: tissage de la lecture, de l'écriture et du calcul, pour l'étendre à l'acquisition d'un gamme plus large de savoir-faire et de connaissances indispensables à chacun dans son existence, mais plusieurs ont élevé une mise en garde contre le danger de définir la fonctionnalité exclusivement en termes de productivité économique; de l'avis d'un participant , il est de la plus haute importance de mettre l’accent sur les dimensions humaniste, culturelle et internationale de l'éducation fondamentale. C'est pour nous une tâche formidable que de seulement maintenir à son niveau actuel l'accès à l'éducation et la qualité de celleci. L'EDUCATION FONDAMENTALE, ASSISE DU SAVOIR Etant donné la complexité de la situation mondiale, ont estimé d'autres délégués, la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous n'a de chances d'aboutir que si la Déclaration mondiale est mise au service des habitants du monde entier pendant plusieurs décennies et si cet engagement se traduit par des actes s'appuyant sur les partenariats et les ressources indispensables à l'obtention des résultats. Des divergences se sont également fait jour quant à l'interprétation du terme “ fondamental ”, dans la définition des besoins éducatifs fondamentaux qu'essaie de donner la Déclaration Tandis que les tenants du concept ont souligné que répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, c'est donner à chacun les bases qui serviront d'assise à ses acquisitions, son épanouissement et son développement ultérieurs, certains délégués ont jugé qu'il importait de réaffirmer que: 15 l’objectif ne devrait pas être d'inculquer un bagage de connaissances minimum mais de faire acquérir un maximum de bases solides en vue du passage à d'autres niveaux de formation, dans la perspective de l'éducation permanente, afin de donner à l'individu les moyens d'agir pour modeler son existence et la société. D'autres ont été d'avis qu'il fallait renforcer le texte final de la Déclaration afin de souligner l'importance de l'épanouissement spirituel, éthique et moral de l'être humain. La Déclaration a été modifiée en conséquence (voir l'article premier). METTRE L'ACCENT SUR UN APPRENTISSAGE EFFECTIF Les délégués sont convenus que les statistiques de l'éducation relatives aux taux d'inscription ou au nombre d'années de scolarisation étaient dénuées d'utilité et que l'accent devrait être placé sur des possibilités d'apprentissage et des acqui sitions qui correspondent aux besoins de l'individu et de sa communauté. La primauté accordée aux résultats de l'apprentissage et à l'évaluation des niveaux d'acquisition est un élément important de l'initiative en faveur de l'éducation pour tous: Une question clé sur laquelle nous devons concentrer notre attention si nous entendons vraiment atteindre le but d'universalisation de l'éducation primaire — ou d'ailleurs tout autre objectif de l'initiative en faveur de l'éducation pour tous—est de savoir quel est le niveau d'apprentissage minimal qui doit être atteint par... tous les élèves. Un aspect délicat de cette question... sera d'évaluer le niveau individuel d'acquisitions ou de performance de chaque apprenant... La finalité... est que les enfants soient instruits: qu'ils sachent lire, écrire et compter et possèdent les aptitudes nécessaires dans la vie. Comment établir un système d'évaluation des produits de l'éducation fondé sur une mesure rielle objective des acquisitions? crité J.P. Grant Directeur général al de l'Unicef La proposition de mettre l'accent sur les acqui sitions a été bien accueillie, mais certains orateurs ont mis en garde contre une définition par trop utilitariste de ce qu'est “ un niveau d'acquisitions satisfaisant ” . La mise en valeur du potentiel créatif de l'individu, de son imagination, de son sens des valeurs spirituelles et esthétiques, de son esprit communautaire est une fin justifiable en soi, qui ne se laisse pas aisément mesurer à court terme. Ce qu'il faut bien voir à propos de l'apprentissage, c'est qu'il s'agit d'un processus de croissance et non d'un produit à acquérir: apprendre est un parcours, non une destination. Déclaration du Secrétariat du Commonwealth 16 EQUILIBRER LES PRIORITES: EDUCATION FONDAMENTALE ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Une question qui a également suscité des commentaires a été celle d'une redéfinition des priorités au sein du secteur de l'éducation pour faire en sorte que les crédits disponibles servent à financer les facteurs offrant le meilleur rapport coût-efficacité, mettre davantage l'accent sur l'éducation fondamentale ou assurer une répartition plus équitable des ressources entre l'éducation fondamentale et les autres niveaux d'éducation. Cette proposition a inspiré à certains délégués la crainte que leurs pays ne soient perpétuellement relégués aux échelons les plus bas de l'échelle éducative: en développement doivent être capables de choisir entre les technologies modernes et de les adapter. Il importe de renforcer les systèmes d'enseignement supérieur afin de former les scientifiques, les ingénieurs, les gestionnaires et les autres professionnels qui conduiront l'effort de développement national jusqu'au siècle prochain. B. Conable Président de la Banque mondiale Un délégué a vivement approuvé ce point de vue, s'inquiétant au nom de l'Amérique latine de voir qu'il n'était pas tenu compte de ces idées dans les documents: Les ONG doivent être associées, dès le départ, à toutes les struc tures formelles de mise en œuvre de l’éducation pour tous à tous les niveaux, local, national, régional et international, particulièrement aux stades de l'élaboration et de l'exécution des plans nationaux; c'est un point extrêmement important à nos yeux. Déclaration de principes Comité des ONG à Jomtien La priorité à l'éducation de base, qui est légitime, puisque fondée sur l'équité et la justice sociale, ne signifie cependant pas exclusivité: les autres niveaux et types d'enseignement, notamment l'enseigne ment technique et la formation profes sionnelle, ainsi que l'enseignement supérieur, doivent encore faire l'objet de notre attention, tant nous avons encore besoin de cadres moyens et de haut niveau. Sans un transfert massif de la technologie de pointe et de la recherche scientifique au bénéfice du tiers monde, nous demeu rerons condamnés à des formes d’orga nisation élémentaires, à des niveaux de vie inacceptables à notre époque et à des niveaux de développement économique qui, dans le meilleur des cas, seraient à peine supérieurs au seuil de subsistance. Message du Président Diouf Sénégal Des modifications ont été apportées à la Déclaration mondiale pour faire droit à ces préoccupations (voir le préambule et l'article2, alinéa 2). L'assurance a été donnée que l'on ne préconisait nullement une telle exclusivité: Le développement économique exige en cette décennie une population dotée d'un bagage scientifique. Pour être compétitifs sur les marchés internationaux, les pays DE NOUVEAUX MODELES DE COOPERATION ET DE PARTENARIAT L'action conjointe des organisations parrainant l'initiative en faveur de l'éducation pour tous a été 17 généralement saluée comme le symbole d'une approche nouvelle et indispensable de la coopération internationale. Les organismes donateurs ont été invités à redéfinir leur rôle et leurs méthodes de travail en vue de s'associer à un processus faisant intervenir de multiples acteurs et de nouveaux partenariats, il importe de combiner simplification des procédures et souplesse d'approche, Les délégués des pays en développe ment ont souligné que la coopération devrait tendre de plus en plus à renforcer les institutions et les capacités nationales; la part des ressources consacrée à de coûteux projets d'assistance tech nique étrangère devrait être réduite. De plus, cette assistance porte généralement sur des fonctions et des infrastructures cen tralisées, dans des domaines tels que la planification, la gestion ou l'élaboration des programmes d'enseignement. Aussi importants que soient ces structures et ces mécanismes centraux, un appui doit être impérativement fourni là où se trouvent les élèves — c'est-à-dire là où les équipements d'importation ou les devises étrangères, le personnel expatrié ou les matériels didactiques importés n'ont qu'une utilité restreinte, et où l'une des questions cruciales peut être de savoir comment aider la communauté à exercer une influence plus directe sur le contenu de l'éducation Le montant élevé des dépenses de fonction nement, notamment au titre de la rémunération des enseignants, est une autre réalité avec laquelle il faut compter. L'assistance doit donc être pragmatique, adaptée à des besoins locaux va riables et axée sur les problèmes propres aux communautés concernées. Alors que des réseaux mettant en contact éducateurs, chercheurs et décideurs commencent à se créer et se développer, la coopération internationale doit avoir également pour objectif de renforcer l'entraide et la coopération entre pays en développement aux niveaux régional et sousrégional. Comme l'a indiqué un délégué, le partenariat est le seul moyen de réaliser l'éducation pour tous : Aucun Etat, aucun organisme, aucune ONG n'a découvert à lui seul une méthode idéale, une voie toute tracée qui conduise à l'alphabétisation universelle, Tous peuvent et doivent apprendre les uns des autres, en mettant en commun leurs idées et leurs ressources. Plusieurs orateurs ont noté avec satisfaction que l'éventail des délégations invitées à la Conférence mondiale illustrait là encore le type de partenariats requis, entre spécialistes du financement et de la planification, de l'information et de la communication, du travail et du développement économique, de la santé et du bienêtre social, entre représentants des gouvernements, des ONG, du secteur privé et des médias, entre organisations nationales, régionales et inter nationales. Les ONG ont manifesté leur intention d'être des partenaires actifs et à part entière et l'on a reconnu que leur rôle et leur contribution étaient irrem plaçables. Les délégués ont insisté à maintes reprises sur le rôle des enseignants en tant qu'acteurs et partenaires du processus éducatif, ainsi que sur la nécessité de leur assurer de meilleures conditions de travail, une meilleure formation grâce à un effort de financement accru et une revalorisation de leur profession. Comme l'ont déclaré respectivement le Secrétaire général de la Fédération des enseignants canadiens et le Président de la CMOPE: Ce sont au premier chef les enseignants qui assurent le succès de tout programme et leur réaction sera plus productive si on les invite à s'associer aux réformes éducatives proposées que si on les leur impose. Il est urgent de réhabiliter le métier d'enseignant et de rendre leur place aux éducateurs et aux spécialistes de la pédagogie à tous les niveaux du système scolaire, en restaurant le prestige social de la profession et la considération qui s'y attache, en offrant aux individus attirés par elle un niveau de formation qui leur permette de travailler de manière indépendante, de contrôler leur efficacité par l'auto-évaluation, d'assurer leur perfectionnement et de réévaluer leur propre développement, et en reconnaissant le droit des enseignants et de leurs asso ciations d'être consultés et de prendre part à l'élaboration des politiques éducatives, et en particulier à la formula tion, la mise en œuvre et l'évaluation des innovations. 18 OUVERTURE ET EQUITE Commençons dès à présent à dispenser une éducation fondamentale à tous les groupes défavorisés et à la dispenser de manière équitable, quels que soient le sexe ou le statut économique, la situation géographique ou les déficiences physiques ou intellectuelles des intéressés. Président Gayoom Maldives L'un des messages répétés avec le plus de force et de constance par les délégués tout au long de la Conférence mondiale est que l'éducation fondamentale est liée à un souci d'équité, de réduction des disparités entre les possibilités d'éducation offertes aux différents groupes de population. Elle doit se préoccuper de répondre, en priorité, aux besoins des plus démunis. L'éducation est un droit fondamental pour tous les êtres humains, qu'ils mènent une existence urbaine, rurale ou nomade, qu'il s'agisse de personnes déplacées ou de personnes handicapées. Les disparités: ce drame du sous-développement. Un délégué Costa Rica Certaines des déclarations les plus vigoureuses soulignèrent la grande disparité entre garçons et filles, hommes et femmes, en matière d'accès à une éducation de qualité: Les femmes sont la majorité parmi les analphabètes du monde: c'est là une négligence coupable que tous nous devons reconnaître et tenter de réparer avec une ardeur particulière. Nous devons inlassablement réaffirmer ce point et veiller à ce que nos institutions sociales soient les premières à remédier à cette lamentable situation. L'islam, nul ne peut en douter, commande d'offrir les mêmes chances et les mêmes services d'alphabétisation et d'éducation aux hommes et aux femmes. Au cours du débat sur l'égalité d'accès, le délégués ont également soulevé la question de langue d'enseignement: Nous attirons l'attention sur les recherches montrant que l'initiation à la lecture n'est jamais plus efficace que quand elle a lieu dans la langue maternelle... Pour que l'éducation pour tous devienne une réalité en l'an 2000, il faut qu'elle se fasse dans la langue maternelle des élèves. Selon un délégué, l'utilisation de la langue d l'élèveau moment de l'alphabétisation initial facilitel'apprentissage de la lecture, de l'écriture du calcul, ainsi que le développement des faculté cognitives et les acquisitions en général. Il doit être clair, par conséquent, que l'on ne peut proposer de solution unique au problème du langage dans une société multilingue. Un orateur, toutefois, s'est déclaré conscient des contraintes économiques et politiques qui pèsent sur l'élaboration d'une politique linguistique reconnaissant que le multilinguisme place le gouvernements devant une décision difficile pou ce qui est de la possibilité pratique d'élaborer et d produire plusieurs programmes d’enseignement d i ff é r e n t s . LES CANAUX DE L'ACTION EDUCATIVE Les délégués se sont accordés à reconnaître que, s c'est aux gouvernements qu'incombe au premier chef la responsabilité d'assurer l'éducation essentiellement dans le cadre du système scolaire formel, l'éducation pour tous exige une large diversification des formations, faisant intervenir toute sortes de canaux et de partenaires afin de touche les individus de tous âges. Selon les propres terme d'un délégué: C'est une fonction essentielle du gouvernement que d'offrir à tous les enfants l'accès à des écoles de qualité, mais il n'est pas seul dans cette tâche. Ce serait une erreur de penser que l'accent placé... sur de nouveaux partenariats faisant inter 19 venir les familles, les enseignants, les ONG et le secteur privé est une remise en question du rôle et de la responsabilité du gouvernement dans ce domaine. L'école reste la pierre angulaire de l'aquisition des compétences et des connaissances que l'on associe à l'éducation fondamentale. Néanmoins, comme l'ont noté de nombreux délégués, l'enseignement traditionnel dispensé dans les écoles primaires ne peut suffire à lui seul à assurer l'éducation de tous: C'est là une conception trop étroite de l'apprentissage et de la manière dont les connaissances, les aptitudes et les attitudes prennent forme et se transmettent d'une génération à l'autre. Les activités stimulant l'apprentissage, les programmes de nutrition et de santé à l'intention des enfants d'âge préscolaire et l'éducation non formelle, y compris les programmes d'alphabétisation et de post-alphabétisation destinés aux adultes et aux jeunes, ont leur propre importance, mais ils s'inscrivent aussi dans le cadre d'une stratégie plus large visant à réaliser l'éducation pour tous. Nous avons choisi d'assurer l'instruction obligatoire à travers des programmes éducatifs tant scolaires qu’ extrascolaires (par le biais de modules éducatifs mutuellement complémentaires). Comme l'a toutefois noté avec force M, J.P. Cirant, Directeur général de l'Unicef: face à un processus de développement complexe, présentant de multiples facettes, il peut être nécessaire de privilégier un angle d'attaque... d'identifier parmi les choses faisables celles qui sont le plus urgentes et de les faire bien—de remporter un succès qui, en renforçant la crédibilité et la confiance, assurera de nouvelles victoires sur un front plus étendu. Dans le cadre d'une vision élargie de l'éducation fondamentale et d'efforts soutenus pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux de toutes les fractions de la population, ... le succès enregistré dans le domaine de l'éducation primaire peut être la brèche qui ouvrira la voie à la réussite d'une action éducative plus ample intégrant d'autres éléments d'éducation fondamentale. Les délégués ont reconnu la nécessité d'exploiter Et tous les canaux de communication tant traditionnels que modernes, y compris les médias et les | autres moyens de communication de masse, pour " assurer l'extension d'un processus éducatif touchant toutes les couches de la société. La capacité de communiquer et le volume d'informations à communiquer ont connu ces dernières années une progression exponentielle. Un délégué a énuméré certains des nombreux canaux de communication complémentaires pouvant servir à l'éducation, et notamment: “ les médias— radio, télévision, presse écrite; la tradition orale— conteurs, folklore, théâtre populaire; les églises, les mosquées, les temples; les clubs, les organisations, les associations...”. Tout en reconnaissant les possibilités et l'intérêt de ces canaux de communication parallèles, un autre délégué en a cependant évoqué les inconvénients potentiels: Si les médias peuvent et doivent jouer un rôle croissant dans l'éducation pour tous, nous ne devons pas sous-estimer les influences négatives qu'ils exercent à présent dans de nombreux domaines, en particulier par la publicité, les stéréotypes culturels qu'ils véhiculent et le fait qu'ils sont apparemment dépourvus de toute base spirituelle et morale. LES RESSOURCES Tous les délégués ont reconnu qu'il était impératif de s'attaquer aux facteurs macro-économiques si l'on voulait modifier de façon durable les pratiques en matière de financement de l'éducation. Notant avec satisfaction que les documents insistaient sur la nécessité de réduire l'endettement des pays en développement, une délégation a proposé d'établir un lien entre la réduction de la dette, les économies sur les dépenses d'armement et l'amélioration quantitative et qualitative de l'éducation. Certains délégués ont vu une relation directe de cause à effet entre l'insistance mise à exiger le remboursement de la dette et l'éducation i n s u ffisante des enfants des pays pauvres. Ils ont rappelé que la dette à long terme de l'Afrique 20 subsaharienne égalait son PNB, faisant de ce continent le plus lourdement endetté de la planète, et que le montant du service de la dette de l'ensemble des pays d'Amérique latine avait représenté en 1987 une somme équivalant à 90% du solde global de leurs balances commerciales Compte tenu de cette situation économique, aggravée par la pression démographique, certains délégués se sont interrogés sur l'utilité d'élaborer des stratégies et des plans éducatifs qui, en l'absence deressources et de perspectives prometteuses, resteraient lettre morte. Aucune transformation ne sera possible en Amérique latine dans le domaine de l'éducation tant que la situation économique n'aura pas évolué de manière spectaculaire. Les pays en développement devraient contrôler en permanence leurs résultats, mais même s'ils sont délivrés du fardeau supplémentaire de l'endettement, ils ne seront pas totalement d'assumer la lourde charge financière que représente la mise en œuvre de l'éducation pour tous. Conme l’ a fait observer un délégué européen: Il nous reste à découvrir des voies nouvelles dedéveloppement de l'éducation... qui tirent parti de formules appropriées de reconversion de la dette. L'idée que tous les programmes d'ajustement structurel devraient comporter des mécanismes de sauvegarde excluant toute réduction, dans le cadre de ces programmes, des dépenses consacrées aux secteurs sociaux a fait l'objet d'un solide consensus. Comme l'ont déclaré deux délégués européens: Les programmes d'ajustement structurez visant une utilisation plus rationnelle de ressources limitées devraient tenir plus pleinement compte des problèmes fondamentaux de financement des secteurs sociaux Ces politiques d'ajustement ne pourront t porter leurs fruits que si elles s'accompagnent du maintien et de l'amélioration de services éducatifs de qualité. Le caractère exceptionnel de la conjoncture historique présente a poussé en outre plusieurs délégations à suggérer que le moment était particulièrement propice pour transférer d ressources des budgets de la défense à des secteur socialement plus productifs, et notammentinvestir dans l'éducation. Les gouvernements doivent être disposes à réaffecter à l'éducation des ressources employées jusqu'ici à des usages moins productifs pour la société—comme la défense et les subventions accordées aux entreprises publiques. B. Conable Président de la Banque mondiale Prenant la parole au nom de l'Amérique latin le délégué de l'Argentine a déclaré: Nous sommes convaincus que l'utilisation à des fins éducatives de ressources actuellement destinées aux armements peut être l'un des piliers du changement souhaité. Les délégués des pays ont réaffirmé que lé pouvoirs publics nationaux étaient responsable en dernier ressort de l'affectation des ressource humaines, matérielles et financières requisesl'éducation fondamentale. L'un d'eux a même fa valoir que ce n'était pas tant l'aide extérieure q faisait défaut que la volonté de donner une plus grande priorité à l'éducation dans les budget nationaux Mais la majorité des orateurs qui sont exprimés sur ce sujet ont considéré que restructuration intérieure et l'aide extérieure étaie également nécessaires. LES ENGAGEMENTS Les délégués à la Conférence mondiale ont souscrit un engagement renouvelé en faveur de l’éducation pour tous, q u ' i n c a r n e n t la Déclaration mondiale et le Cadre d'action La Conférence n'avait pas pour objet, en soi, l'annonce de contribution mais les quatre o rganisations parraines on néanmoins pris des engagements concrets D'autres organismes ou d é l é g a t i o n s nationales s sont engagés à réorienter leur politique ou à dégage des moyens accrus e n f a v e u r d e l ’ é d u c a t i o n f o n damentale. D'autres ont souligné la nécessite de définir de nouvelles modalités de coopération afin d'assurer la réalisation de l'éducation pou tous. 21 ACTIONS NATIONALES, SOUTIEN INTERNATIONAL L'engagement et l'action des gouvernements nationaux est la base sur laquelle repose tout l'édifice: On ne saurait trop insister sur l’ importance de l'engagement national, ni sur le fait qu'en dernière analyse l'éventail des possibilités éducatives nepeut être élargi qu'au moyen de ressources nationales et avec la participation de la société, et notamment de tous ceux... d'entre nous qui ont eu le privilège de l'éducation. Cependant, on ne sarait non plus nier le rôle important que peutjouer le transfert des ressources de ceux qui ont la capacité d'apporter une contribution vers ceux qui sont cruellement dans le besoin. Un délégué Nous avons conscience que de nombreux pays qui ont rationalisé leurs budgets et leurs dépenses ont tout de même besoin d'une aide financière extérieure pour mener à bien l'éducation pour tous. Nous croyons néanmoins qu'il importe que chaque pays s'engage à apporter et maintenir sa propre contribution à la réalisation de cet objectif. Un délégué Dès lors qu'un pays accomplit l'indispensable i premier pas qui consiste à examiner d'un œil critique sa stratégie d’éducation fondamentale et X s'engage à mener à bien l'éducation pour tous, il doit bénéficier du soutien de la communauté internationale. A propos de l'universalisation de l'éducation primaire d'ici à l'an 2000, le Directeur général de l'Unicef a fait cette promesse: Quand nous aurons fini de discuter, il faudra répondre à deux questions cruciales: combien (cela)... va-t-il coûter et qui va payer? Un délégué Guyana Aucun progrès réel ne sera possible si les pays et leurs dirigeants ne mobilisent pas ou ne réaff i r m e n t pas leur volonté politique, tout en se posant sérieusement la question des priorités à retenir en matière d'affectation des ressources. C'est beaucoup moins en l'occurrence le soutien extérieur—qui... doit être considérablement étoffé—que l'attitude des chefs de gouvernement, des ministres des finances et de ces représentants de la population que sont les parlementaires qui décidera du succès. Ce sont eux, en fin de compte, qui jouent le rôle déterminant: ce sont eux qui traduisent leurs convictions sous forme d'actions concrètes en fixant des priorités, en négociant des prêts et en votant les budgets de l'éducation. F. Mayor Directeur général de l'Unesco Nous (la Banque mondiale, I'Unesco, l'Unicef et le PNUD) serons les premiers à veiller à ce que tout pays parmi les moins avancés ou à faible revenu qui est effectivement résolu à atteindre cet objectif... puisse compter sur l'indispensable apport extérieur en papier, manuels et autres matériels pédagogiques essentiels. Après avoir affirmé que “ la plupart des budgets (nationaux) permettraient, moyennant un réaménagement de leurs priorités, de consentir des dépenses supplémentaires au titre du développement humain ”, l'Administrateur du PNUD a proposé un programme d'action visant à réaliser l'éducation pour tous d'ici à l'an 2000, les pays prenant les mesures requises au niveau national et la communauté internationale les appuyant comme il se doit: 22 Voici donc les quatre éléments essentiels du programme d'action que je préconise: Les organisations non gouvernementales or elles aussi accepté de s'engager: Premier élément: formulation de stratégies nationales de développement humain, dont l'éducation fasse partie intégrante: Les organisations non gouvernementales représentées à cette Conférence comptent bien que les ONG seront pleinement associées aux structures, quelles qu'elles soient, qui seront mises en place pour faire de l'éducation pour tous une réalité. Nous sommes prêtes à jouer notre rôle dans un processus à l'échelle du globe qui, en répondant aux besoins éducatifs fondamentaux de chacun, permettra à l'humanité de franchir le seuil du Se siècle avec la volonté et la capacité de forger un monde de paix, d'unité et de prospérité. Deuxième élément: élaboration par les pays en développement de plans de financement en vue de mener à bien l'éducation pour tous d'ici la fin de la décennie; Troisième élément: réaménagement interne des priorités des pays en développement visant à dégager davantage de ressources pour le secteur de l'éducation; Le délégué d'une ONG La Conférence mondiale sur l'éducation pour tous est avant tout un appel à l'action. Ce que nous voulons tous, c'est mobiliser les sociétés dans leur ensemble pour la cause de l'éducation, réaffirmer des engagements qui commençaient à être perdus de vue, unir des forces complémentaires et témoigner de la solidarité internationale, coopérer et apprendre les uns des autres et, avant que le siècle ne s'achève, faire du droit à l'éducation une réalité quotidienne pour chacun. F. Mayor Directeur Général de l'Unesco Quatrième élément: une entente mondiale destinée à garantir des ressources extérieures plus importantes pour la réalisation de cet objectif. Un tel processus devrait emporter l'adhésion et, pour commencer, “ le PNUD, qui a des bureaux dans 112 pays, est prêt à fournir son assistance ”. Le délégué de l'Argentine a indiqué que l'Amérique latine était prête à assumer l'engagement issu de la Conférence mondiale, et a pressé les autres régions de faire de même, afin que cet engagement ait une véritable portée à l'échelle mondiale. Le délégué de l'Irlande, s'exprimant au nom de Etats membres de la Communauté européen souligna la détermination de l'Europe de combatte l'illettrisme au sein de la CEE, et de soutenir e outre ses partenaires d'Afrique, des Caraïbes et d Pacifique: La Quatrième Convention de Lomé, signée en décembre 1989, reconnaît l’ importance de l'éducation fondamentale et des programmes de lutte contre l'analphabétisme et prévoit la fourniture d'une aide financière de la Communauté européenne à ces régions, 23 Un autre délégué a noté l'attachement de l'Europe à un développement à visage humain et insisté sur le fait que, malgré les progrès accomplis sur la voie de la réconciliation et de l'unité, le continent ne se replierait pas sur lui-même en reniant ses responsabilités vis-à-vis de ses partenaires du Sud. D'autres délégués ont indiqué que leurs pays étaient prêts à échanger informations et savoir-faire et à se joindre aux efforts consentis pour développer les réseaux internationaux d'information et de recherche sur l'éducation. D'autres délégations, notamment celles de l'Australie, de l'Italie et de la Suède, ont signalé la tendance croissante de leurs programmes respectifs d'aide extérieure à offrir un soutien à l'éducation fondamentale. Le délégué du Japon a annoncé quelques-unes des activités qui seraient entreprises par son pays pour donner suite à la Conférence, et indiqué qu'il était notamment envisagé de “ fournir une contribution substantielle à l'élargissement et au renforcement du Programme d'éducation pour tous en Asie et dans le Pacifique (APPEAL) ”. Les organisations internationales ont fait des déclarations d'intention analogues, comme en témoignent les deux exemples suivants: La BAsD développera son aide à l'éducation, en améliorera la qualité et en élargira le champ en ajoutant l'éducation fondamentale et l'éducation non formelle à la liste des activités qu'elle soutient. K. Tarumizu Président de la Banque asiatique de développement Le “ Programme islamique spécial en faveur de l'alphabétisation et de l'éducation fondamentale pour tous dans les pays et communautés islamiques ”...adopté tout récemment par la Conférence générale extraordinaire de l'ISESCO, qui s'est tenue lé 3 mars en ces mêmes lieux... est présenté à votre assemblée comme la contribution de l'ISESCO... dont le capital initial s'élève à trois millions de dollars des Etats-Unis. A. Boutaleb Directeur général de l’ ISESCO Plusieurs appels ont été lancés à l'ensemble de la communauté mondiale pour qu'elle engage les resources nécessaires en faveur de l'éducation pour tous. Un délégué a demandé instamment que “ les organismes de financement mondiaux... engagent | des fonds chaque année, tous les deux ou trois ans, ou tout autre intervalle qu’ils, jugeront approprié, afin que des mesures puissent être prises, par eux ou par les pays, pour atteindre les objectifs de l'éducation pour tous d'ici à la fin de la décennie ”. Des délégués de pays africains et de l'Organisation de l'unité africaine ont demandé qu’une priorité particulière soit accordée à l'Afrique, ... le soutien devant être conçu de façon à promouvoir un développement autonome dans le domaine de l'éducation. Il conviendrait d'envisager la création d'un fonds spécial pour l'Afrique et d'un centre focal pour la mobilisation de ressources, leur affectation et l'évaluation des progrès accomplis sur la voie de l'éducation pour tous. La Conférence s'est également vu rappeler la recommandation formulée lors de la Consultation régionale de l'Amérique latine à Quito, tendant à la création d'un fonds international qui permette de canaliser de nouvelles ressources vers la satisfaction des besoins éducatifs fondamentaux des pays peu développés. Le Secrétariat du Commonwealth a souligné combien il était important de favoriser une 0 éducation fondamentale appropriée et adaptée aux conditions locales, laquelle exige en général un soutien budgétaire de longue durée, plutôt qu'un j apport considérable de capitaux et de technologie. Cet o rganisme est prêt à consacrer des ressources .. . à l examen de cette question clé et à la 4coopération avec d'autres organismes pourla recherche de nouvelles utilisations desaides extérieures au profit de l'éducationfondamentale. LES ENGAGEMENTS DES ORGANISATIONS PARRAINES Les chefs de secrétariat de la Banque mondiale, du PNUD, de l'Unesco et de l'Unicef ont fait connaître l'engagement de leurs institutions respectives d'accroître leur soutien à l'éducation pour tousconformément à la Déclaration mondiale e t au C a d re d'action (voir p. 23) 24 ACCROITRE LES RESSOURCES MISES EN COMMUN AU NIVEAU MONDIAL Au nom des pays nordiques, la Suède a pressé les pays donateurs de réfléchir sérieusement à la question du volume de l'aide: Jusqu'à présent, seuls les Pays-Bas et les pays nordiques ont atteint l'objectif de 0,7% du PNB fixé par l'Organisation des Nations Unies Nous demandons une nouvelle fois à la communauté internationale de respecter ce seuil en matière de solidarité internationale. Faute de quoi, les conférences comme celle-ci risquent de ne produire que des mots. Les besoins sont considérables. Selon une étude conjointe de la Banque mondiale, de l'Unesco et de l'Unicef qui a été présentée à la Conférence, on estime que 72 pays à revenu faible ou intermédiaire devront disposer pendant cette nouvelle décennie d'un montant supplémentaire de ressources locales ou internationales de 5 milliards de dollars des Etats-Unis par an, en moyenne, pour pouvoir assurer l'accès de tous les enfants à l'éducation primaire. En soi, la somme paraît énorme. Mais k ramenons-la à ses justes proportions: • Elle ne représente que la somme t dépensée en deux jours par les nations industrialisées, ou en une semaine par les pays en développement, pour leur armement.| • Elle ne représente que 2% de ce que les pays en développement sont tenus de payer chaque année au titre du | service de la dette. Est-ce faire preuve d'un excès d'optimisme que de penser que nous serons disposés à réajuster de nombreux autres postes de dépense pour que la génération qui abordera le XXIe siècle soit une génération instruite? W.H. Draper III Administrateur du PNUD L'éducation pour tous est à notre portée. Nous avons les moyens d'atteindre ce noble but, mais encore faut-il que nous choisissions de les utiliser de manière appropriée. Quand il est possible de tant faire pour tant d'êtres humains, c'est aujourd'hui même qu'il faut s'y mettre. F. Mayor Directeur général de l'Unesco Pendant ces trois dernières décennies de développement, nous avons appris... que l'éducation est la source de tout développement.. que les dépenses consacrées à l'éducation sont un investissement hautement productif. . . (et que) l'alphabétisation des femmes a aussi des effets multiplicateurs. Que les ministres des finances réticents, qui hésitent à doter de crédits appropriés le budget national de l'éducation, méditent ces vérités premières. William Draper III Administrateur du PNUD 25 Les priorités du PNUD sont établies par les gouvernements des pays en développement. Je suis convaincu qu'en soutenant cet objectif, ils nous demanderont de doubler ou tripler l'assistance technique que nous fournissons pour satisfaire les besoins éducatifs fondamentaux, et nous accueillerons leur requête favorablement. W.H. Draper III Administrateur du PNUD Notre Organisation a fait de l'alphabétisation et de l'éducation de base la priorité absolue de son nouveau Plan à moyen terme et augmente nettement le soutien qu'elle accorde au titre de son programme à l’éducation de base. L’année internationale de l'alphabétisation 1990 est le point de départ du programme décennal entrepris par l'Organisation pour éliminer l'analphabétisme. F. Mayor Directeur général de l'Unesco Pour sa part, I’Unicef propose de doubler son soutien à l’éducation fondamentale d'ici au milieu des années 90, pour le porter à 15% de ses dépenses totales de programme, puis à 20(% d'ici à l'an 2000. Comme il est prévu que le programme global de l'Unicef continuera de croître en termes réels au cours des années 90, l'augmentation envisagée revient à porter un budget annuel actuellement inférieur à 50 millions de dollars des Etats-Unis à plus de 100 millions de dollars vers le milieu des années 90 et à quelque 200 millions de dollars, soit quatre fois plus, en l'an 2000. J.P. Grant Directeur général de l’Unicef La Banque mondiale est le plus important foumisseur d'aide au développement de l'éducation, puisqu'elle a prêté au total plus de 10 milliards de dollars des EtatsUnis en faveur de l'éducation depuis 1963. Notre contribution représente 15% du soutien de la communauté internationale à ce secteur. La Banque doublera le montant de ses prêts à l'éducation COU COLS des trois prochaines années pour atteindre un niveau annuel de 1,5 milliard de dollars, et elle améliorera ses procédures et son efficacité. Notre but sera d'aider les pays à mettre en place le cadre directeur et les programmes d'investissement nécessaires pour progresser vers l'éducation pour tous. Notre soutien ira en priorité à l’éducation fondamentale primaire. B. Conable Président de la Banque mondiale 4 L'éducation pour tous : les composantes Résumé des tables rondes Un certain nombre d'expositions et de tables rondes ont permis de faire l'étude, la synthèse, la description et la présentation des grandes questions en rapport avec l'éducation pour tous. Cette partie du programme de la Conférence avait pour objectifs: (i) d'accroître la base de connaissances de l'éducation pour tous en analysant des problèmes clés de dimension transnationale et (ii) de promouvoir, à l'intérieur des pays et régions du monde et entre ces pays et régions, un échange des leçons tirées de l'expérience. A partir du débat— qu'il s'agissait aussi d'enrichir—sur les idées centrales de la Déclaration mondiale et du Cadre d'action, expositions et tables rondes tentèrent de stimuler l'échange d'idées et de données d'expérience, en utilisant des modes de présentation multimédias et des techniques d'apprentissage accéléré. Le programme des expositions proposait la visite de 66 stands représentant toutes les régions du monde. Ces expositions illustraient les politiques, les programmes et les pratiques les plus récentes des pays, des donateurs, des ONG et du secteur privé en matière d'éducation pour tous (voir la liste complète à l'annexe C). L'accent était mis notamment sur les technologies éducatives novatrices, les stratégies utilisées pour toucher les groupes défavorisés et toutes sortes d'actions allant de programmesen faveur de la survie et du développement de l'enfant aux tentatives de réforme del'enseignement primaire. La plupart des stand offraient une animation multimédia et la salle de i expositions abritait en outre une vidéothèque où chacun pouvait en permanence visionner des ca ssettes spécialement réalisées pour la conférence Le programme des tables rondes comprenait 48 réunions. Les grandes questions intéressant tous les pays, depuis l'éducation des filles et de t femmes jusqu'aux moyens de mobiliser de f soutiens en faveur de l'éducation pour tous, furent analysées au cours de 24 tables rondes thématiques, dont une table ronde double consacrée au problèmes du financement. S’y ajoutèrent 24 table rondes “ appliquées ” issues des neuf consultations régionales et présentant les réalisations et le } plans concrets de certains pays et certaines région l dans le domaine de l'éducation pour tous (voir 1a liste complète à l'annexe B). Les idées et les points essentiels qui se son t dégagés de ces tables rondes seront résumés dan le présent chapitre suivant l'ordre logique de grandes sections de la Déclaration mondiale (a) les objectifs, (b) une vision plus large et (c) le i conditions de l'éducation pour tous. LES OBJECTIFS Lorsqu'on examine l'utilité de l’éducation fondamentale pour l'individu et la société, o constate que les besoins éducatifs fondamentaux 26 27 en la matière vont bien plus loin que l'acquisition de la lecture, de l'écriture, du calcul et des aptitudes cognitives connexes, pour s'étendre à des domaines comme l'environnement, la santé ou la population et, au-delà, à la sphère affective et morale des valeurs spirituelles, culturelles et nationales. Une première série de tables rondes a porté sur des problèmes de survie et d'amélioration de l'existence tels que: l'impact du changement technologique sur les impératifs, les contenus et les processus de l'éducation fondamentale; les rapports entre éducation fondamentale et productivité; l'influence de la santé et de la nutrition sur l'aptitude à apprendre et les résultats de l'apprentissage et, inversement, les effets de l'éducation sur la santé, la nutrition et la longévité; les rapports entre l'éducation et les comportements en matière de fécondité et, au-delà, la compréhension des répercussions d'une croissance démographique incontrôlée sur l'environnement, la qualité de la vie et la viabilité à long terme de la planète; enfin, les liens complexes entre l'éducation, la langue et la culture reçues dans l'enfance et l'image de soi, le sentiment d'appartenance à une nation et à une même planète et la paix, la compréhension et l'harmonie dans le monde. Les idées ont abondé sur ces thèmes. Etant donné la rapidité des changements technologiques et sociaux dans le monde entier, l'ancienne conception d'une éducation de durée à peu près fixe, inculquant des connaissances de base et des savoir faire relativement immuables, s'est effacée devant la nécessité de privilégier les compétences de résolution de problèmes, le besoin d'“ apprendre à apprendre ” et la reconnaissance du caractère permanent, continu, de l'apprentissage lui-même. Des expressions telles que scientific literacy (K alphabétisation scientifique ”) ou technological literacy (“alphabétisation technologique ”) témoignent d'une extension de la notion traditionnelle 0 d'alphabétisation qui réduisait celle-ci à un simple apprentissage de la lecture et de l'écriture. On a fait observer que les transformations des lieux de i travail dues aux progrès de la technologie et de la production se traduisaient par une plus grande complexité des tâches: une éducation fonda mentale de qualité améliore alors la capacité de s'adapter et de recevoir avec profit une formation. En inculquant à la fois des aptitudes cognitives et des attitudes, l'éducation fondamentale devient un facteur essentiel de rendement et de compétitivité. Les acquis non cognitifs, et notamment les valeurs, la capacité de tirer les leçons de l'expérience et les X motivations constituent une dimension cachée, mais tout aussi importante, de l'éducation fondamentale. Des tables rondes appliquées ayant pour thèmes ; l’alphabétisation sur les lieux de travail en Amérique du Nord, l'alphabétisation fonctionnelle en Europe et en URSS, le rôle historique de l'éducation fondamentale au Japon durant la mutation j économique et sociale de l'ère Meiji, le programme actuel d'“ alphabétisation ” scientifique de la Corée, pays nouvellement industrialisé, et son projet de S développement des “ facultés de réflexion ”, et les e fforts de la Thailande pour mettre en place un système d'éducation “ permanente ” illustrèrent 28 par des exemples nationaux concrets l'analyse thématique du rôle et de la signification de l'éducation fondamentale et permanente pour tous dans un monde caractérisé par des progrès technologiques et un développement socio-économique rapides. Les tables rondes thématiques sur l'éducation environnementale et l'éducation en matière de population ont montré que tous les efforts éducatifs devaient avoir pour objectif de susciter une prise de conscience de l'apprenant et de lui faire acquérir des connaissances pratiques de façon à modifier son comportement dans la perspective d'un “ développement durable ”. Les débats ont porté sur la nécessité d'éduquer les adultes, et en particulier les décideurs, les moyens d'enrayer la dévastation croissante de l'environnement et l'importance de préparer les enfants à leur futur des femmes, la mortalité infantile et la mortalité maternelle. Enfin, les débats sur le thème “ nutrition, santé et éducation ” se sont fondés sur les données établissant l'existence d'un lien entre santé et l'alimentation, d'une part, et la fréquentation de l'école et la réussite scolaire d'autre par différents moyens d'action ont été évoqué notamment les programmes d’alimentation scolaire, les actions du type “ l'enfant pour l’enfant occupant une place dominante dans la discussion. Les tables rondes thématiques sur la langue la culture ont fait toucher du doigt l'importance c ces variables, non seulement comme éléments ( formation de l'identité et ciment d'une nation, ma encore comme forces agissant sur les ressorts mêmes de l'enseignement et de l’apprentissage Elles ont été en outre l'occasion d’évoquer l'importance des valeurs et des dimensions morales de l'éducation, en accentuant le rôle de l'éducation fondamentale dans le domaine ne cognitif. L'accent placé lors de ces discussions se les savoirs et les processus d'apprentissage endogènes, et les valeurs traditionnelles, considéré comme dignes d'intérêt en eux-mêmes et propres favoriser la confiance en soi et la tolérance qui soit nécessaires au progrès et à l'harmonie d'un mon composé de nations souveraines, a conduit à étoffer les texte de la Déclaration mondiale. A ce propos des tables rondes appliquées comme celle l'Equateur ont montré avec force les mérites d'ut éducation fondamentale dispensée dans la langé maternelle dans le cadre d'un plan nation d'éducation pour tous. UNE VISION PLUS LARGE rôle de gardiens d'une planète dont les ressources s'amenuisent. Les points de vue ont d i v e rgé sur la question de savoir si ces sujets devaient être intégrés aux programmes scolaires existants, comme en Malaisie, ou méritaient de faire l'objet de programmes particuliers, tel le programme communautaire “ Les yeux magiques ” conduit par une ONG en Thaïlande. On a considéré que 1'“ éducation en matière de population ”, qui articulait entre elles les préoccupations d'ordre démographique et écologique et celles qui avaient trait de manière plus générale à la pauvreté et à l'injustice, appelait un approfondissement des relations de cause à effet. La table ronde appliquée sur le thème “ L’ é d u c a t i o n de la fillette en Asie du Sud ” a mis en lumière les liaisons empiriques entre l'éducation Les objectifs et le champ de l'éducation fondamentale ayant été, dans cette optique plus extensive, clairement délimités, les tables ronds suivantes entreprirent d'étudier ce qu'impliqua une vision élargie de l'éducation fondamental pour tous et un engagement renouvelé en sa faveur. Il a été notamment préconisé de développe l'accès et de promouvoir l'équité, de mettre l'accent sur la nécessité de l'apprentissage, d'élarg i r le champ et les méthodes de l'éducation fondamentale, d'améliorer le contexte de l'apprentissage et de constituer des partenariats et des alliance pour s'employer à satisfaire les besoins éducatif fondamentaux de chacun. 29 DEVELOPPER L'ACCES ET PROMOUVOIR L'EQUITE Les débats sur les groupes prioritaires ont surtout traité de l'éducation des femmes, des minorités et des personnes défavorisées, déplacées ou handicapées. La table ronde thématique sur l'éducation des femmes et la table ronde appliquée sur l'éducation de la fillette dans l'Asie du Sud ont montré qu'il y avait de multiples avantages non seulement à offrir aux femmes dechances de s'instruire, mais encore à assurer à tous une éducation d'égale qualité. Outre la conviction que l'égalité des sexes constitue un impératif moral et doit être un objectif central de l'éducation pour tous, on a fait valoir comme arguments supplémentaires les effets intergénérationnels de l'éducation de la mère sur celle de ses enfants, sur la mortalité infantile et sur la taille et le bien-être de l'ensemble de sa famille—et son incidence sur sa productivité économique. Les facteurs économiques et culturels sont apparus comme les principaux obstacles à l'éducation de la femme, les systèmes patriarcaux profondément ancrés dans les mentalités étant à la racine du problème dans de nombreuses régions du monde. Les stratégies visant à éliminer les préjugés sexuels ont été classées en trois grandes catégories, selon qu'elles sont axées: (a) sur l'amélioration du bien-être, (b) sur l'acquisition de compétences, (c) sur l'émancipation de l'individu. Plusieurs mesures concrètes ont été proposées, comme d'accroître le nombre des femmes enseignantes, de leur offrir des avantages pour les inciter à travailler en zone rurale, de modifier les programmes d'enseignement et le calendrier scolaire, de créer des classes non mixtes, etc. Un autre point très important a été soulevé, à savoir que, dans la lutte contre la discrimination sexuelle, il ne fallait pas considérer les femmes uniquement en leur qualité de “ clientes ” de l'éducation, mais aussi dans leur rôle d'“ agentes ” de celle-ci. Au cours des tables rondes thématiques sur le langage et la culture, on a débattu de la nécessité de promouvoir l'accès à l'éducation des groupes minoritaires, des réfugiés et des personnes défavorisées. Les planificateurs des programmes d'alphabétisation oublient souvent que celle-ci utilise un support écrit. Or, sur les 4000 langues parlées dans le monde, quelque 300 à peine sont régulièrement employées sous la forme écrite. Ce simple fait suffit à rejeter de nombreux groupes culturels minoritaires en marge des systèmes d'éducation fondamentale. Les réfugiés et les personnes déplacées se trouvent aux prises avec 0 des difficultés d'accès analogues et deviennent victimes des mêmes inégalités en passant d'une aire linguistique à l'autre. La table ronde appliquée sur l'éducation rurale au Népal et en Afghanistan a mis plus précisément en relief les besoins 4 particuliers des populations nomades, déplacées 4 ou isolées. Enfin, la nécessité d'accorder une attention spéciale aux besoins éducatifs des handicapés a été soulignée au cours de plusieurs tables rondes et mentionnée dans le texte définitif j de la Déclaration mondiale. La table ronde thématique sur l'amélioration de l'éducation primaire dans les pays en développement a orienté le débat non plus sur la promotion de l'accès et de l'équité, mais sur le renforcement de la qualité, jugé par ailleurs capital pour susciter la demande d'éducation et accroître l'efficience des écoles et leur capacité de retenir les élèves. Pour renforcer la qualité, il importe de ne pas se contenter de fournir des moyens, puis de calculer les taux de scolarisation et d'achèvement des études, mais d'enrichir le processus d'apprentissage et de mesurer les acquisitions et les résultats. Améliorer les conditions de travail en classe, renforcer la formation et la motivation des enseignants, consolider les capacités institutionnelles du système éducatif, rendre l'accès plus équitable et mobiliser les appuis financiers—tels sont les principaux point à avoir été identifiés et analysés 30 comme exigeant la plus grande attention si l'on veut que l'éducation pour tous ait un impact réel. La plupart des participants ont reconnu la nécessité de mettre l'accent sur la réussite de l'apprentissage et souscrit aux types de systèmes éducatifs et aux réformes scolaires qui étaient proposés. Toutefois, des doutes ont été émis quant à la possibilité d'appliquer de tels programmes de réforme dans la pratique étant donné la diversité des situations au niveau des pays. Plus précisément, on s'est demandé s'il ne conviendrait pas de replacer les interventions éducatives dans le contexte plus général des contraintes structurelles d'ordre économique et politique liées à la dette, aux termes de l'échange, à l'oppression politique et à la corruption, qui compromettent le développement du secteur social dans les pays pauvres où ces réformes sont le plus nécessaires. Les tables rondes sur l'Equateur et le Kenya développèrent les thèmes abordés en commission plénière par leurs présidents respectifs, soulignant la nécessité de traiter le problème de la • dette sociale ”, qui s'amplifie parmi les pauvres à mesure que s'alourdit la • dette financière ”, et le fait qu'à eux seuls les gouvernements ne parviendront pas à faire face à l'exigence d'une éducation de qualité pour tous. Pays relativement exempts de fardeaux financiers, la Colombie et le Zimbabwe montrèrent au cours de tables rondes appliquées comment, dans ces pays, des réformes au niveau des écoles et des communautés permettent d'accroître la pertinence des programmes scolaires, d'améliorer la qualité des enseignants par une formation en cou d'emploi, d'associer plus étroitement les communautés à la gestion des écoles et de renforcer la maîtrise globale de l'éducation, améliorant même coup l'accès à l'éducation et la qualité celle-ci . Toutefois, des participants représenta des pays africains ou latino-américains fortement endettés ont jugé impossible de mettre en œuvre telles réformes, compte tenu du fardeau écrasa de la dette et d'un climat de troubles relatifs q continue de se traduire dans ces régions par fortes dépenses militaires. ELARGIR LE CHAMP DE L'EDUCATION FONDAMENTALE Le système scolaire ne peut espérer satisfaire à lui seul d'ici à la fin de ce siècle les besoins croisant de l'éducation pour tous. Deux tables rondes sont intéressées à l'apprentissage initial, qui Commence dès la naissance et prépare le terrain po les acquisitions ultérieures, la première traita des soins et de l'éducation donnés dans la pet enfance et la seconde du rôle de la famille et de communauté dans le développement de l’enfant Les orateurs soulignèrent que la maturation physique et mentale de l'enfant était particulièrement rapide dans les premières années et que le suce de l'éducation formelle dépendait en grande part de l'éducation non formelle dispensée au sein de constellation familiale. Les recherches fo apparaître de plus en plus clairement que I interventions précoces peuvent influer fortement sur le désir d'apprendre et sur l'inscription, progression et les acquisitions à l'école primais en particulier dans le cas des groupes défavorisés et désavantagés sur le plan éducatif, réduire I disparités entre les sexes et inciter les parents les communautés à se préoccuper de manière plus responsable des études ultérieures de leurs enfants Là où les communautés mettent en place d programmes de soins aux enfants, men rudimentaires, les barrières entre l'école et communauté tombent, l'entrée dans l’en seignement primaire est facilitée et les enfants obtiennent de meilleurs résultats. Les discussion ont porté sur les coûts de tels efforts entrepris grande échelle,I’intérêt de former dans ce domaine un plus grand nombre de paraprofessionnels par les membres de la communauté et la nécessité de veiller à ce que l'expression “ éducation et d é v eloppement de la petite enfance “ ne devienne pas 31 un euphémisme désignant en fait l'éducation préscolaire. Il devait plutôt s'agir, mit-on dit, d'interventions visant à favoriser le développement de l'être humain à un stade précoce, en répondant notamment à ses besoins nutritionnels, médicaux, sociaux et affectifs, et en favorisant sa maturation sur le plan des facultés cognitives et du langage. Si l'enseignement primaire apparaît comme le principal vecteur de l'éducation fondamentale, il importe d'encourager la mise en place de programmes supplémentaires de substitution dont le niveau et les moyens soient équivalents afin de répondre en particulier aux besoins éducatifs fondamentaux des enfants qui n'ont pas accès à une école primaire. La table ronde thématique sur l'enseignement à distance, et notamment sur la radio interactive, a fait état d'améliorations spectaculaires en ce qui concerne les résultats des élèves, la qualité des enseignants, les rapports entre l'école et la communauté et la possibilité d'offrir à des groupes isolés et marginalisés, de façon soutenue, une éducation de qualité d'un coût abordable. La table ronde appliquée présentée par l'ALER (Association latino-américaine d'éducation radiophonique) démontra une fois de plus la capacité des systèmes éducatifs de substitution d'élargir le champ et les méthodes de l'éducation sur le plan • horizontal ” et de donner une chance aux nombreux candidats à l'étude laissés pour compte par le système scolaire formel. Plusieurs tables rondes appliquées sur les actions d'éducation et de formation non formelles org a n isées à l'intention des jeunes non scolarisés et des adultes analphabètes dans les Caraïbes, au Mali, au Zimbabwe, en Irak et en Chine ont illustré par de nombreux exemples concrets la manière dont on peut répondre aux besoins éducatifs de base des populations non scolarisées dans des l domaines tels que la formation professionnelle, la . santé, la nutrition, la planification de la famille, la . protection de l'environnement, la vie familiale et d'autres types de connaissances, de compétences, et attitudes. Lors du débat sur les systèmes éducatifs de substitution, on a insisté sur la nécessité d'imposer à ces programmes des normes de qualité crédibles et d'accroître les subventions qui leur sont accordées par l'État. Le risque dé créer une éducation au rabais, n'offrant aucun débouché, et d’abandonner à des ONG sans grande moyens la charge de ces programmes a suscité des réserves générales. On a fait observer que, si les gouvernements devaient intensifier leur soutier financier et leur contrôle de la qualité, compte tant de la nature hétérogène des besoins éducatifs et dé leur diversité selon les contextes, il leur incombait aussi de faciliter l'initiative et la participation des communautés locales et leur maîtrise des pro grammes. Enfin, les tables rondes sur les thèmes • l'information, l'apprentissage et la participation populaire ” et • la mobilisation en faveur de l'éducation pour tous ” ont mis en lumière La nécessité d’associer les moyens de communication de masse électroniques et traditionnels en ut dispositif élargi visant à promouvoir la participa tion de l'apprenant et les méthodes actives et < donner une éducation fondamentale à chacun Des exemples de l'utilisation des technologies modernes et traditionnelles en Inde et à Bali on t démontré la capacité des médias de transmettre des connaissances fondamentales et de modifiez , les comportements. Les bibliothèques peuvent elles 32 aussi grandement contribuer à satisfaire les besoins éducatifs fondamentaux. On s'est également interrogé sur la valeur et la crédibilité des systèmes de savoir et d'information autochtones en tant que vecteurs de l'éducation fondamentale. Les technologies “ douces ” de l'organisation et des processus, notamment celles qui favorisent la participation populaire et le contrôle local, fournissent, a-t-on observé, un complément essentiel aux technologies “ dures ” qui connaissent actuellement dans tous les systèmes éducatifs du monde un grand développement. Il conviendrait d'accorder une plus grande valeur et de recouvrir davantage aux activités éducatives qui tendent aussi bien à donner aux individus les moyens d'agir qu'à les informer. AMELIORER LE CONTEXTE DE L'APPRENTISSAGE Les tables rondes thématiques sur la santé, la nutrition et les soins aux jeunes enfants ont aussi fait bien ressortir que l'apprentissage ne peut se concevoir isolément. Les sociétés doivent assurer à tous les apprenants l'alimentation, les soins de santé et le soutien physique et affectif qui leur sont nécessaires pour prendre une part active à leur propre éducation et en tirer bénéfice. Les tables rondes présentant les plans nationaux de l'Equateur, de la Jordanie et des Philippines ont eu le mérite de bien mettre en lumière la place des programmes et des objectifs de santé, de nutrition et de protection de la petite enfance dans un système d'éducation fondamentale complet, intégrant l'enseignement scolaire et l'éducation non formelle. Tous ces plans nationaux multisectoriels procédaient d'une nouvelle conception, plus large, de l'éducation fondamentale. certaines interprétations erronées qui verraient e elles une source de main d'œuvre bon marché, un force d'appoint pour réaliser les objecte gouvernementaux, en oubliant qu'elles ont leu propre programme de développement et leur propre clientèle. Il s'agit de constituer des partenariat “ authentiques ”, fondés sur l'égalité et le respect mutuel, à toutes les étapes du projet d développement, depuis sa conception jusqu'à son évaluation rétrospective en passant par sa mise e œuvre. Les tables rondes sur le rôle de l'enseignas le soin des jeunes enfants et la participation populaire amenèrent à reconnaître la place essentielle qui devait être celle des enseignants des familles dans ces nouveaux partenariats. RENFORCER LES PARTENARIATS L'éducation est une tâche trop diverse, complexe et ardue pour pouvoir attendre des gouvernements qu'ils parviennent à répondre seuls aux besoins très' variés des apprenants. L'appel à une approche multisectorielle et à la formation de nouvelles alliances regroupant le secteur public, le secteur privé et les forces non gouvernementales a dominé les tables rondes qui avaient pour thèmes “ les ONG et l'alphabétisation ” et “ la mobilisation en faveur de l'éducation pour tous ”. Si les ONG manifestèrent leur souhait de travailler de concert avec les gouvernements, les donateurs et le secteur privé, ce fût pour élever aussitôt une mise en garde contre LES CONDITIONS REQUISES Telle qu'elle est définie dans la Déclaration mon d i a le, l'éducation pour tous exige que soient réunies quatre conditions: (a) renforcement de capacités techniques nationales, (b) mise en place de politiques d'accompagnement, (c) mobilisation des ressources et (d) renforcement de la solidarité internationale. 33 RENFORCEMENT DES CAPACITES TECHNIQUES NATIONALES Les tables rondes thématiques sur les matériels didactiques, les enseignants, les gestionnaires de l'éducation, l'évaluation et la recherche passèrent en revue toute une série de conditions techniques nécessaires pour assurer à tous une éducation de qualité. La table ronde consacrée aux matériels didactiques s'attaqua à la question de savoir comment mettre à la disposition du plus grand nombre d'apprenants des matériels de la meilleure qualité au moindre coût. On y examina le problème du contrôle de la qualité, les rôles respectifs du secteur privé et du secteur public et les différentes opérations qui interviennent dans la production de matériels pédagogiques—conception, mise au point, fabrication et distribution. C’ est le plus souvent en fonction des circonstances locales que l'on décidera, entre autres choses, s'il faut confier les différentes étapes de la conception et de la fabrication des manuels à un organisme public ou à un éditeur privé ou encore s'il est préférable d'utiliser du papier de fabrication locale ou d'en importer. La table ronde sur les enseignants s'intéressa plus particulièrement à leurs conditions de service et à leur rémunération générale, en mettant en corrélation traitements insuffisants d'une part et faible rendement (fort taux d’ absentéisme) et mauvaise qualité de l'enseignement d'autre part. On s'interrogea, au cours de la table ronde thématique relative à l'amélioration de l'éducation primaire et de plusieurs tables rondes appliquées, notamment celles concernant la Colombie, la Jordanie, les Caraïbes et les Philippines, sur la manière d 'élever le niveau du processus pédagogique. L'évaluation fit l'objet de deux tables rondes, Cette question fut abordée tout d'abord lors d'une table ronde thématique qui examina le rôle de l'évaluation au microniveau dans les processus d'enseignement et d'apprentissage, en s'appuyant sur l’expérience de plusieurs pays industrialisés ou en développement, comme le Kenya, la Corée ou l'Irlande, où les examens servent directement à améliorer la formation des enseignants, les programmes scolaires et l'éducation. On fit valoir que l'amélioration des méthodes d'évaluation employées à l'école aboutissait à un meilleur rendement interne en réduisant les redoublements et les abandons précoces. Lors d'une deuxième table ronde (présentée par les Etats-Unis) traitant de l'impact de l'évaluation pédagogique sur les réformes plus générales à l'échelle du système, on a souligné que seule la confrontation à l'échelle nationale de notations transparentes et comparables permettrait de responsabiliser davantage les établissements et les amènerait à mieux accepter les innovations et les réformes afin d'obtenir j de meilleurs résultats et de conforter leur réputation. Au cours de ces deux tables rondes, il a été vivement préconisé de s'efforcer d'utilser les examens, d'une manière générale, pour améliorer , la capacité de réflexion et les acquisitions plutôt ; que pour sélectionner ou décerner des diplômes. Lors des tables rondes thématiques sur la façon t de renforcer les moyens d'action des gestionnaires de l'éducation et les capacités de recherche pédagogique, le débat concernant l'offre d'une éducation fondamentale de qualité a été axé sur le l rôle de l'information dans l'amélioration des décisions éducatives et sur la possibilité de produire, grâce à des recherches et des évaluations appropriées, des connaissances pertinentes susceptibles d'éclairer utilement les planificateurs, les décideurs et les praticiens. Si le développement de réseaux de recherche pédagogique nationaux, régionaux et internationaux avait permis 34 d'accomplir des progrès manifestes dans la production de connaissances nouvelles, certaines questions continuaient à se poser quant à leur utilisation effective. Des formules furent proposées pour associer plus étroitement les décideurs à la conception et à la conduite des recherches et pour rendre les résultats de ces dernières plus accessibles aux utilisateurs. MISE EN PLACE DE POLITIQUES D'ACCOMPAGNEMENT La Déclaration mondiale appelle à mettre en place, pour accompagner la réforme de l'enseignement, une politique économique et commerciale et une politique du travail, de l'emploi et de la santé judicieuses. Si la réforme de l’éducation fut traitée au cours de plusieurs tables rondes thématiques et lors de la présentation des plans nationaux du Maroc, du Nigeria, de la Chine,des Philippines et de la Jordanie, les discussions firent une place moins importante aux politiques sociales et économiques et à leurs rapports avec les politiques éducatives. Les participants aux tables rondes sur l'amélioration de l'éducation primaire et le financement de l'éducation pour tous ont fait état de la nécessité de protéger les secteurs sociaux des e ffets des programmesd'ajustement économique, mais ils ne sont guère parvenus à s'entendre sur des mesures précises qui permettraient d'alléger le fardeau de la dette. Néanmoins, à la suite du débat, le texte de la Déclaration mondiale a été modifié pour attirer davantage l'attention sur les contraintes que les politiques d'ajustement structurel font indûment peser sur le financement global de l'éducation pour tous. MOBILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES Etant donné l'importance de cette question, c’est une double table ronde thématique qui a é consacrée au problème de financement que po l'universalisation de la scolarité primaire d'ici la 13 des années 90. Lors de la première séance, quatre types de réformes ont été proposés en vue c réduire les coûts: (a) mise en place de politique visant à abaisser les coûts unitaires, par exemple en augmentant le nombre d'élèves par maître ou e utilisant le système des classes alternées (b) restructuration des systèmes scolaires, p exemple réduction de la durée de la scolarité redéfinition du rôle de l'enseignant, recours l'autodidaxie et aux techniques d'enseignement distance; (c) nouvelle répartition des dépens entre les secteurs, par exemple réduction d dépenses militaires au profit de l'éducation, et l'intérieur des secteurs, par exemple emploi d crédits supplémentaires au financement de l'éducation fondamentale, transfert de ressources d degrés supérieurs de l’enseignement vers les degré inférieurs; et (d) recherche de nouvelles ressource par exemple perception de droits de scolarité contrebalancée par des formules de prêts destiné à rétablir l'équité, recours à l'impôt et autre instruments budgétaires. Au cours de la deuxième séance, plusieurs études de cas portant sur d pays comme le Sénégal, les Philippines, le Ghan Sri Lanka et la Colombie montrèrent comment d trains de réformes analogues avaient été applique dans un contexte marqué par des difficulté économiques. Les participants à la table ronde s'efforcèrent pour finir de calculer combien il e coûterait d'universaliser l'enseignement primaire d'ici à l'an 2000: la dépense a été estimée à = milliards de dollars en l'absence des réforme proposées, et à 42 milliards de dollars si l'a adoptait un ensemble de mesures réalistes afin c réduire les coûts, accroître les recettes et améliore la qualité. On a en outre estimé qu'un tiers environ de ces dépenses devraient être effectuées en Affrique subsaharienne. La teneur du débat a été résumé par un participant en ces termes: • une conséquent tragique de la récession, de la dette et d l'ajustement est que de nombreux pays sont aujourd'hui plus éloignés qu'il y a une décennie o davantage de l'objectif consistant à o ffrir à chaque enfant d'âge scolaire une place à l'école primaire. ” 35 Admettons l'hypothèse selon laquelle les besoins supplémentaires pour réaliser l'éducation pour tous sont de l'ordre de 5 milliards de dollars par an. Les pays en développement dégageront euxmêmes entre 3,5 et 4 milliards grâce aux mesures de restructuration et les donateurs multilatéraux fourniront une partie du solde, compris entre 1 et 1,5 milliard. Mais les programmes d'aide bilatérale devront eux aussi donner une priorité plus élevée à l'éducation. Pourtant, il est à l'évidence possible de trouver ces sommes si cette priorité est respectée. J. Wheeler Président du Comité d'aide au développement OCDE Ces interventions suscitèrent un large débat. On fit remarquer que l'analyse qui était présentée ne prenait pas en considération le financement de l'alphabétisation et des autres modalités d'éducation fondamentale non formelles, se limitant en réalité à “ l'enseignement scolaire pour tous ”. D'autres firent valoir que beaucoup des réformes proposées avaient été tentées, mais qu'en raison de l'aggravation de la situation socio-économique en dehors de l'école, les taux d’alphabétisabion, parmi les jeunes ayant quitté l'école comme dans d'autres catégories, avaient en fait baissé ces dernières années. Quelques délégués mirent en doute la pertinence de certaines des réformes recommandées, comme le recours aux classes alternées dans des pays où les écoles ne connaissaient pas de problèmes de surpopulation. D'autres demandèrent comment on pouvait concilier des réformes destinées à réduire les coûts, en augmentant par exemple l'effectif des classes, avec une amélioration de la qualité de l'éducation. Plusieurs participants soulignèrent que le temps consacré à sa classe par l'enseignant est un facteur important, et firent observer que pour améliorer la qualité de l'enseignement, il fallait en général offrir de nouvelles incitations aux enseignants et renforcer leur formation, ce qui signifiait une augmentation—et non une réduction—des coûts. On a ajouté qu'il n'était pas réaliste de discuter des réformes relatives aux coûts et au financement sans examiner si, sur le plan de la gestion et de l'administration, les pays étaient capables de mettre en œuvre ces mesures et — considération déterminante — si elles étaient politiquement applicables. Sur le chapitre de la mobilisation des ressources nombre de participants furent d'avis que les parents et les communautés étaient déjà accablés pal les difficultés économiques actuelles et qu'il étai I vain de leur réclamer des droits de scolarité ou de F contributions supplémentaires. On évoqua une nouvelle fois la réduction de la dette, en mettant en avant la possibilité de faire jouer en matière d " dette internationale la notion de “ charge maximal supportable ”, selon le principe appliqué par le Ç tribunaux des pays nordiques en cas de règlement judiciaire. On releva l'intérêt particulier des mécanismes de conversion de la dette, dont l’idée méritait d'être approfondie. On s'inquiéta de savoir si l'effort de financement exigé par l'éducation pour tous ne tarirait pas les ressources affectées à d'autres secteurs, comme 1a santé. Tout aussi préoccupant apparut le risque qu'une réorientation de l'aide en faveur de l’Europe orientale n'aboutisse à réduire celle qui est consentie à des régions du monde plus démunies comme l’Afrique. Pour la plupart, les participant * ont considéré que les “ dividendes de la paix attendus de la réduction des dépenses militaire t légitimaient des transferts entre secteurs. Toutefois on se hâta de recommander la prudence, en rappelant que la poursuite des hostilités en de nombreux points du globe, comme par exemple en Afrique australe, contraignait les pays limitrophes à mais tenir leurs dépenses militaires à leur niveau actuel Il a été généralement admis que de nombreux donateurs devraient accroître la part de leur aide consacrée à l'éducation fondamentale, e particulier lorsqu'elle représente un pourcentage 36 relativement faible de leur apport actuel total. Même si l'aide allouée à l'éducation fondamentale augmentait globalement, il se pourrait fort bien que les régions les plus démunies continuent d'être oubliées. Il a donc été demandé que soit entreprise une étude approfondie des modalités de l'aide à l'éducation fondamentale. On a également évoqué l'inadéquation des formes d'aide accordées, par exemple des services techniques d'epert, aux besoins réels, par exemple, une aide financière pour assurer la rémunération des enseignants. Enfin, on a fait remarquer que l'éducation primaire pouvait tirer indirectement bénéfice de l'aide attribuée à d'autres secteurs — une usine de papier, par exemple, renforçant la capacité locale de production de manuels—et qu'il fallait en tenir compte lorsque l'on chiffrait le soutien total apporté à l'éducation fondamentale. Les exemples concrets présentés au cours de la séance et les plans en faveur de l'éducation pour tous du Nigéria, du Maroc, de la Chine et du Kenya exposés par ailleurs fournirent à plusieurs égards une illustration intéressante des réformes et des solutions financières proposées lors de cette table ronde. RENFORCEMENT DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE Les tables rondes thématiques sur l'alphabétisation des adultes et la mobilisation insistèrent fortement sur la nécessité d'une volonté politique d'un engagement et de prises de position en faveur de l'éducation pour tous. La table ronde appliqué présentée par les pays du Sahel illustra excellemment le cas de pays voisins placés devant le mêmes difficultés et la même situation et mettant leurs ressources et leurs solutions en commun pour lancer un programme en faveur de l’éducation pour tous. La constitution d'une “ grande alliance a été reconnue comme un préalable indispensable à la satisfaction des besoins éducatifs fonda mentaux. Cette alliance appellerait une collaboration accrue entre les gouvernements, les ONG et le donateurs, aux niveaux régional et international Comme en témoigne l'alliance forgée entre les ONT dans le cadre du Groupe d'action international pour l'alphabétisation parrainé par l'Unesco, de tels regroupements sont souvent nécessaires pou mettre enœuvre sur une large base des pro grammes d'éducation de masse tels que de campagnes d'alphabétisation. Renforcer la solidarite internationale doit être à la fois un des moyen et un des objectifs de l'éducation pour tous. 5 L'éducation pour tous : l’appel à l’action Résumé de la séance plénière de clôture DES PARTENARIATS RESOLUS Nul ne pourra, après cette semaine, envisager la tenue d'une grande conférence ou d'une grande réunion sur l'éducation sans y associer ces groupes importants. Dans son rapport final, la Corapporteuse générale attira l'attention sur la volonté d'engagement qui s'était exprimée tout au long de la Conférence: On a vu se manifester le désir d'atteindre des objectifs concrets sans céder à la tentation fallacieuse de n'énoncer que des truismes ni reculerdevant l'ampleur de la tâche, (le désir de) rendre cette tâche réalisable à force de créativité et d'innovation. Elle souligna la large représentativité intersectorielle des participants à la Conférence, laquelle avait offert aux éducateurs l'occasion non pas de discuter entre eux, mais de s'adresser au monde entier: Après avoir rappelé brièvement quelques-unes des questions les plus significatives qui étaient revenues fréquemment au cours des débats et des interventions, la Corapporteuse générale présente aux fins de leur adoption le texte de la D é c l a r a t i o n M o n d i a l e et celui du C a d re d'action. Les deux textes furent adoptés ensemble par acclamation. Les délégués approuvèrent également une déclaration relative au Suivi de la Conférence mondiale sa l’éducation pour tous présentée par of Secrétaire exécutif et dont voici des extraits: Nous constatons que l'on a réussi à mobiliser des responsables d'autres secteurs que l'éducation... C'est là un début de réponse à l'un des défis majeurs qu'il importe de relever quant à la perception de l'éducation: placer celle-ci—et par conséquent l'être humain—au cœur des politiques de développement. Il conviendrait d'assurer, dans le cadre des structures existantes, des possibilités de concertation entre les pays au niveau régional ou sousrégional, pour leur permettre de partager leurs préoccupations communes et d'examiner la meilleure façon dont les institutions multilatérales et bilatérales et les ONG peuvent leur venir en aide. Soulignant la participation active et effective des délégations d'ONG, elle déclara: Quels que soient les mécanismes de suivi qui pourront être mis en place au niveau 37 38 international, ils devront servir les initiatives prises à cet égard au niveau national et leur apporter un soutien efficace. L'action internationale devra chercher à préserver l'esprit de coopération qui a caractérisé la Conférence mondiale. Les quatre organisations parrainant la Conférence continueront de coordonner leurs activités dans le domaine de l'éducation. L'Unesco a offert de fournir des services appropriés afin de faciliter les actions de suivi. LES APPELS A L'ACTION Trois orateurs appelèrent ensuite la communauté internationale à agir. M. Anil Bordia (Inde) déclara au nom des pays de l'Asie et du Pacifique: Chacun doit agir de façon concrète, sinon l'élan pris ici risque de se briser. Ce que nous préconisons, c'est une véritable redéfinition des priorités politiques et budgétaires. Nous demandons un transfert décisif en faveur du changement et du développement dans le cadre de ce scénario de développement, un transfert au profit du développement humain, et plus particulièrement au profit de l'éducation fondamentale... et aussi la création d'un environnement tel que les femmes trouvent dans leur vie le temps et l'espace pour s'instruire, s'organiser et s'affirmer ensemble. Les pays de la région se sont engagés à considérer d'un regard neuf la réaf f e c t a t i o n de leurs ressources limitées, en veillant à ce que l'éducation fondamentale se voie accorder la priorité qui lui revient. Mme Evelyn Kurihara Philbrook prit la parole au nom des organisations non gouvernementales présentes à la Conférence, ce “ tournant dans l'histoire de la coopération internationale ”. Elle r é a ffirma la conviction des ONG que le changement a sa source au niveau local, au niveau des communautés, des individus eux-mêmes, ainsi que leur désir d'être associées à des partenariats authentiques en faveur de l'éducation pour tous: 39 Pour faire en sorte que soit poursuivi le processus qui nous réunit ici et pour tirer profit des efforts dynamiques et concertés qui ont été déployés, il nous faudra nous débarrasser de nos vieilles conceptions quant à la place et à la responsabilité de chacun... Les ONG... ont la ferme intention d'œuvrer à la fois en tant que groupements indépendants et autonomes et comme partenaires d'autres organismes avec lesquels ils se trouveront sur un pied d'égalité. Nous renforcerons nos... attaches au sein des alliances constituées au nom de l'éducation pour tous. mesures d'ajustement structurel passées. Il réitéra le souhait de l'Afrique qu'une part considérable de la dette extérieure soit convertie en fonds spéciaux pour l'éducation fondamentale. Etant donné l'ampleur et la complexité des problèmes auxquels l'Afrique doit faire face en ce qui concerne l'éducation pour tous, ce continent mérite un traitement spécial. Pour l'Afrique, le suivi de cette conférence doit conduire à une action immédiate à grande échelle... Les pays africains aimeraient insister sur le fait qu'un mécanisme de suivi fondé sur les Nous ne sommes pas en train de vivre les derniers instants d'une conférence mais, bien plutôt, le début d'une marche mondiale vers l'éducation pou tous. Le succès de cette Conférence ne se mesurera pas aux résolutions que nous aurons prises en ce lieu, mais aux actions et aux réalisations dont nous pourrons faire état dans les mois et les années à venir. .J.P. Crant Directeur général de l'Unicef Présentant la Déclaration de principes sur la participation des ONG aux activités de suivi de la C o n f é rence mondiale sa l’éducation pour tous aux côtés d'autres organismes (voir Appendice 4), le porte-parole des ONG aff i r m a : Notre désir de partenariat est inspiré par une vision nouvelle de l'éducation, une vision dans laquelle la culture, l'emploi et le développement sont pleinement pris en compte, et où une partie des remboursements de la dette est affectée à l'éducation. S. Exc. M. Alaziamina Nzege (Zaïre) lança un appel à l'action au nom des Etats africains. Il souligna combien il serait difficile à l'Afrique d'atteindre les objectifs de l'éducation pour tous compte tenu de la diminution des ressources disponibles, due à la chute des cours des produits africains, au fardeau de la dette et à la rigueur des structures existant aux niveaux régional et national devrait être institué sans délai. L'Afrique, en cet instant, lance un appel à l'action... Dans l'espoir que cet appel produira l’effet souhaité, les pays africains attendent avec confiance l'après-Jomtien. PRINCIPES DIRECTEURS POUR L'AVENIR Dans une déclaration sur les objectifs et les défis de demain, le Directeur général de l’Unicef estima que la Conférence ferait date pour avoir affirmé avec force quatre grands principes qui guideraient la poursuite de l'éducation pour tous: Premièrement, les six objectifs concrets énoncés dans le Cadre d'action constituent en eux-mêmes des phares propres à guider et encourager les pays dans la 40 définition de leurs propres objectifs sur la voie de l'éducation pour tous. Deuxièmement nous pouvons également retenir l'engagement, inscrit dans la Déclaration, d'éliminer les discriminations qui frappent les filles et les femmes. Assurant les pays en développement, e particulier de l'Afrique, que leurs besoins, leur intérêts et leurs problèmes avaient été entendus et compris, le Directeur général a pressé les délégué de : Troisièmement. . . nous devons insister sur notre nouveau critère de succès—à savoir la réussite de l'apprentissage, et non pas simplement l'inscription et l'accès. rechercher des réponses qui ne soient marquées ni par un optimisme trop utopique ni par un automatisme consistant à reproduire des schémas élitistes, incompatibles avec les aspirations au respect des droits de l'homme et à la démocratie qui se font entendre chaque jour avec plus d'éclat et de passion. Enfin, la contribution des ONG au succès de cette Conférence est véritablement irremplaçable. . . nous avons besoin de votre concours. Evoquant les 50 milliards de dollars (5 milliards par an) qui seront nécessaires pour assurer l'universalisation de l'éducation primaire dans les années 90, il déclara: • Certes, la somme est importante, mais elle n'est pas hors de portée ”: Il sera nécessaire d'augmenter les budgets de l'éducation de 3% par an. L’éducation fondamentale n'absorbe à l'heure présente que 0,5% à peine de l'aide publique au développement, soit moins de 300 millions de dollars par an; il est clair que les priorités en matière d'aide devront être redéfinies. Il est urgent d'agir pour alléger le fardeau écrasant de la dette, comme le reconnaît la Déclaration mondiale et comme l'ont demandé en particulier les délégués d'Amérique latine et d'Afrique. Le soutien des ministres des finances et de la planification est également nécessaire pour mettre au point le financement des priorités de l'éducation pour tous Reprenant un thème souvent évoqué, le Directeur général de l'Unesco, qui parlait au nom des quatre organisations parraines, insista sur la nécessité de voir au-delà de la Conférence mondiale: Notre attention doit dès aujourd'hui se porter sur le suivi immédiat et actif de notre C o n f é r e n c e . . . les d é b a t s ont amplement illustré la difficulté et la c o m p l e x i t é des o b s t a c l e s qui nous attendent. Comme d'autres avant lui, il demanda instamment que les efforts extérieurs de coopération et d financement soient adaptés aux conditions d chaque pays, et que l'appui donné aux action nationales bénéficie directement aux écoles, au enfants, aux adultes et aux enseignants: ... l'affectation de nouvelles ressources doit aller de pair avec la volonté déterminée de rechercher des voies nouvelles et innovatrices... nous devons faire plein usage des moyens modernes de communication qui redimensionnent le cheminement du savoir. De nouvelles connaissances pédagogiques, épistémologiques, psychologiques et technologiques vont nous permettre de briser les anciens moules, les modes routiniers, les contenus surannés et les structures désuètes. Comment apprendre et produire son savoir deviendra enfin plus important que la seule transmission des connaissances. Enfin, réaffirmant l'engagement des quatre or ganisations parraines de faciliter la réalisation de objectifs de l'éducation pour tous, le Directeur général confirma une nouvelle fois que l’Unesco ferait tout son possible pour favoriser une action internationale effective et concertée en fournissant les services demandés par la Conférence lors d l'adoption de la déclaration sur le Suivi de la Conférence mondiale sur I ' éducation pour tous présenté peu de temps avant par son Secrétaire exécutif. 41 NOUS SOMMES SUR LA BONNE VOIE Alors que la Conférence touchait à sa fin, la vision d'un avenir placé sous le signe de la coopération fut réaffirmée: Nous avons vu se constituer sous nos yeux une large alliance en faveur des individus, pour la cause de l'éducation. La Conférence mondiale est un événement m a j e u r, à partir duquel nous pourrons évaluer nos progrès pendant les décennies à v e n i r. W. Haddad Secrétaire exécutif de la Conférence Le sénateur Carlyle Dunkley (Jamaïque) dans la motion de remerciements qu'il proposa au nom de l’ensemble des participants à la Conférence Jomtien—ce nom qui peut se traduire par “ le sommet du flambeau ”—convient à merveille à une conférence dont l'ambition est de faire briller dans le monde entier la lumière de la connaissance. Qu'avons-nous appris en nous écoutant et nous entendant les uns les autres en ce lieu ? Demain nous le dira. Général Mana Ratanakoses Ministre de l’Education de la Thaïlande Son Exc. M. Joseph Hromadka Président par intérim de la Conférence L'éducation est un droit pour tous Pour vous et pour moi L'heure a sonné, l'heure de l'action Ecoutons l'appel Venez nous rejoindre Marchons sur la voie De l'éducation pour tons D'ici l'an 2000 Chant sur le thème de l’éducationpour tous composé au Nigeria Appendice 1 Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous (Adoptée par la Conférence le 9 mars 1990) 43 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 Appendice 2 Cadre d’action (Approuvé par la Conférence le 9 mars 1990) 55 56 INTRODUCTION 1. Le présent Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux découle de la Déclaration mondiale sur l 'éducation pour tous, adoptée par la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous, qui a réuni les représentants de gouvernements. d'institutions internationales et bilatérales pour le développement et d'organisations non gouvernementales. Reposant sur les connaissances les plus avancées et l'engagement de l'ensemble de ces partenaires, le Cadre d'action est destiné à servir d'instrument de référence et de guide aux gouvernements, aux organisations internationales, aux institutions d'aide bilatérales, aux organisations non gouvernementales (ONG) et à tous ceux qui oeuvrent en faveur de l’éducation pour tous, en les aidant à formuler leurs propres plans d'action pour donner suite à la Déclaration mondiale. Il envisage trois niveaux principaux d'action concertée: (i) l'action directe à l'intérieur des différents pays; (ii) la coopération entre groupes de pays partageant certaines caractéristiques et préoccupations communes; (iii) la coopération multilatérale et bilatérale au sein de la communauté mondiale. 2. Les pays et groupes de pays, ainsi que les o rganisations internationales, régionales et nationales, pourront s'appuyer sur ce Cadre pour élaborer leurs propres plans d'action et leurs propres programmes, en fonction de leurs objectifs et de leur mission spécifiques ainsi que du public qu'ils servent. Tel est d'ailleurs, depuis dix ans, le mode de fonctionnement du Projet majeur de l'Unesco dans le domaine de l'éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes; on peut citer aussi, comme autres exemples d'initiatives de ce genre, le Plan d'action pour éliminer l'analphabétisme d'ici à l'an 2000 adopté par la Conférence générale à sa vingt-cinquième session (1989), le Programme spécial de l'ISESCO (1990), l'examen actuel par la Banque mondiale de sa politique en matière d'éducation primaire, et le programme de l'USAID pour l'avancement de l'éducation de base et de l'alphabétisation. Dans la mesure où les plans d'action, les politiques et les programmes mentionnés ci-dessus s'inscriront dans le présent Cadre, il y aura c o n v e rgence des efforts déployés partout dans le monde pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux facilitée. et la c o o p é r a t i o n en se 3. Dans leur effort pour répondre ainsi as besoins éducatifs fondamentaux de leur popu lation, les pays sont mus par de nombreuses préoccupations communes, mais il est évide que le caractère et l'intensité de ces préocu passions peuvent varier d'un pays à l'autre sels la situation effective de l'éducation fondamen tale dans chacun et le contexte culturel socio-économique. En l'an 2000, si les taux de scolarisation demeurent aux niveaux actuel plus de 160 millions d'enfants se trouveront dans l'ensemble du monde, privés d'accès l'enseignement primaire du seul fait de l'accroissement démographique. Dans une grande partie de l'Afrique subsaharienn comme ailleurs dans beaucoup de pays à faible revenu, où le nombre des enfants s’accrut rapidement, l'éducation primaire universel demeure un pari à échéance lointaine. Malgrés les progrès de l'alphabétisation des adultes, plupart de ces pays ont toujours un tas d'analphabétisme élevé, cependant que l'analphabétisme fonctionnel continue à s'étendre parmi la population adulte d’une bonne partie de l'Asie et des Etats arabes ainci qu'en Europe et en Amérique du Nord, où pose un problème social m a j e u r. De nombreuses personnes se voient dénier l’égalité d'accès en raison de leur race, de leur sexe, c leur langue, de leur handicap, de leur origine ethnique ou de leurs convictions politique En outre, les taux élevés d'abandon scolaire le médiocre degré de réussite des apprentissages sont dans le monde entier du problèmes communément reconnus.Ces constatations très générales illustrent nécessité d'une action résolue de grande e n v e rgure, visant des buts et des objectif clairement définis. BUTS ET OBJECTIFS 4. La finalité d'une telle action doit être selon la Déclaration mondiale sur l 'éducatif pour tous, d'apporter une réponse a u x b e s o i n é d u c a t i f s f o n d a m e n t a u x de tous, e n f a n t s , a d o l e s c e n t s et adultes. Afin de mieux soutenir l'effort de longue durée nécessaire pour a teindre ce but, il e s t b o n de f i x e r d e s o b j e c t i f i n t e r m é diaires et de mesurer les progrès accomplis dans la voie de leur réalisation. Les 57 autorités compétentes aux niveaux n a t i o n a l et i n f r a n a t i o n a l p o u r r o n t fixer ces o b j e c t i f s i n t e r m é d i a i r e s en tenant c o m p t e d e s o b j e c t i f s de l a D é c l a r a t i o n ainsi que des buts et des priorités d'ensemble assignés au développement national . 5. Les objectifs intermédiaires peuvent être utilement traduits en termes spécifiques dans les plans nationaux et infranationaux de développement de l'éducation. Généralement, les objectifs spécifiques ainsi formulés: (i) indiquent avec précision, par référence à des critères de performance terminale, les niveaux et les résultats à atteindre dans un laps de temps déterminé, (ii) précisent les catégories prioritairement concernées (par exemple les pauvres, les handicapés), et (iii) sont exprimés en des termes qui permettent l'observation et la mesure des progrès accomplis. Ils représentent un “plancher" (et en aucun cas un "plafond") pour la poursuite du développement des programmes et services éducatifs. 6. Ces objectifs spécifiques assortis de délais ont l'avantage de faire naître un sentiment d'urgence et de servir de référence pour établir des comparaisons à partir d'indicateurs de mise en oeuvre et d'exécution. Au fur et à mesure de l'évolution de la situation sociale, les plans et objectifs peuvent être revus et actualisés. Lorsque l'effort d'éducation fondamentale doit être centré sur les besoins de groupes sociaux ou de catégories de population déterminés, l'établissement de liens entre les objectifs spécifiques et les groupes prioritaires aide le plan i f i c a t e u r, le praticien et l'évaluateur à ne pas perdre de vue les besoins de ces catégories d'apprenants. La formulation d'objectifs qui se prêtent à l'observation et à la mesure facilite l'évaluation objective des progrès réalisés. 7. Les objectifs spécifiques ne doivent pas nécessairement être fixés sur la seule base des tendances et des ressources du moment. Les objectifs initiaux peuvent refléter une appréciation réaliste des possibilités offertes par la Déclaration de mobiliser des moyens humains, institutionnels et financiers sup plémentaires, dans la perspective d'un effort commun de développement du poten tiel humain. Les pays qui ont de faibles taux d'alphabétisation et de scolarisation et dont les ressources nationales sont très limitées se verront contraints à des choix difficiles pour fixer des objectifs spécifiques de portée nationale, assortis d'un calendrier réaliste. 8. Les pays voudront peut-être fixer leurs objectifs spécifiques pour les années 90 en les rapportant à chacun des aspects proposés ci-après: 1. Expansion des activités de protection et d'éveil de la petite enfance, y compris les interventions au niveau de la famille ou de la communauté, particulièrement en faveur des enfants pauvres, défavorisés et handicapés; 2. Universalisation de l'éducation primaire (ou de tout autre niveau d'éducation plus élevé considéré comme "fondamental" d'ici à l'an 2000, pour ce qui est non seulement de l'accès à ce cycle d'études mais aussi de son achèvement; 3. Amélioration des résultats de l'apprentissage, telle qu'un pourcentage convenu d'une classe d'âge déterminée (par exemple 80% des jeunes de 14 ans) atteigne ou dépasse un certain niveau d'acquisitions jugé nécessaire; 4. Réduction du taux d'analphabétisme des adultes (le groupe d'âge à prendre en considération étant fixé par chaque pays), par exemple à la moitié de son niveau de 1990 en l'an 2000, en mettant suffisamment l'accent sur l'alphabétisation des femmes pour réduire de façon significative la disparité actuelle entre les taux d'analphabétisme masculin et féminin; 5. Expansion des services d'éducation fondamentale et des formations à d'autres compétences essentielles destinés aux ' Dans la version française de la brochure contenant le texte du Cadre d'action qui a été publiée à New York en avril 1990, l'énoncé de cet alinéa est incomplet. 58 cation modernes et traditionnelles et l'action sociale — des connaissances, compétences et valeurs nécessaires à une vie meilleure et un développement rationnel et durable, l'efficacité de ces interventions étant appréciée en fonction de la modification des comportements. 9. Pour ces différents aspects, il conviendrait de définir autant que possible des niveaux de performance, qui répondent aux deux préoccupations conjointes et indissociables sur lesquelles l'éducation fondamentale doit être centrée: I'universalisation de l'accès et l'acquisition des apprentissages. Dans tous les cas, les objectifs de performance tiendront compte de la necessaire égalité entre les sexes. Cependant, il appartient à chaque pays, pour telle ou telle formation, de fixer de façon autonome ce niveau de performance et la proportion des effectifs inscrits qui est censée l'atteindre. PRINCIPES D'ACTION 10. La première étape consiste à identifier, de préférence par un processus faisant appel à la participation active des groupes concernés et de la communauté, les systèmes traditionnels d'apprentissage qui existent dans la s o c i é t é e t l a d e m a n d e effective de services d'éducation fondamentale, qu'il s'agisse d ' e n s e i g n e m e n t scolaire ou de formations extrascolaires. Répondre aux besoins éducat i f s f o n d a m e n t a u x de t o u s s u p p o s e : des moyens de protection et d'éveil pour la petite enfance; un e n s e i g n e m e n t scolaire primaire pertinent et de qualité ou une éducat i o n e x t r a s c o l a i r e é q u i v a l e n t e pour les e n f a n t s ; et, p o u r les a d o l e s c e n t s et les adultes, des programmes d ' a l p h a b é t i s a t i o n et de formation ayant pour objet de leur dispenser les savoirs fondamentaux et les compétences de la vie courante. Cela implique aussi que l ' o n m e t t e à profit les moyens et techniques d'information modernes et tradit i o n n e l s pour é d u q u e r le p u b l i c sur des questions d'intérêt social et pour renforcer les formations de base. Ces fondamentale, c o m p l é m e n t a i r e s les u n e s des a u t r e s , devront être conçues de manière à assurer un accès équitable, une fréquentation suivie et des acquisitions effectives.Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux suppose f outre que l'on s'efforce d'améliorer l'environement familial et social de l'apprentissage que la démarche éducative s'insère dans u contexte socio-économique plus large. importe de reconnaître la complémentarité la synergie qui existent entre l'action éducative et les investissements connexes en faveur du développement des ressources humain faits dans les domaines de la population, de santé et de la nutrition. 11. Les besoins éducatifs fondamentaux étant complexes et variés, il faut, pour répondre, des stratégies et une action multisectorielles, qui soient intégrées à l'effort d développement global. Si l'on veut que l'éducation fondamentale soit de nouveau perçut comme la responsabilité de la société toi entière, de nombreux partenaires doives associer leurs efforts à ceux que les autorité de l'enseignement, les maîtres et les autre personnels de l'enseignement font pour développ e r. Cela suppose que des partenaire très variés — familles, enseignants, commu- nautés locales, entreprises privées (notamment celles du secteur de l'information et de la com munication), or g anisations gouvernementale et non gouvernementales, etc. — participer activement à la planification, à la gestion et l'évaluation des multiples formes que revêt l'éducation fondamentale. 12. Avant de créer des institutions ou dû mécanismes nouveaux, il convient d’évaluer soigneusement les pratiques et les disposition institutionnels actuels de l'éducation fond mentale, ainsi que les mécanismes de coopéra tion déjà en place dans ce domaine. Il est sans doute plus rentable et d'un rapport plu immédiat de rénover les bâtiments scolaire délabrés et d'améliorer la formation et les Conditions de travail des enseignants et des alphabétisseurs, en s'appuyant sur les structures éducatives existantes, que d'essayer d tout recommencer à partir de zéro. 13. De grandes possibilités sont offertes par d'éventuelles actions communes, à tous le niveaux, avec les organisations non gouverné mentales. Ces organismes autonomes pour raient, tout en exprimant publiquement de opinions indépendantes et critiques, jouer un rôle en matière de suivi, de recherche, de 59 formation et de production de matériel au bénéfice d'activités d'éducation non formelle et d'éducation permanente. 14. Conçue dans l'optique d'un véritable partenariat, la coopération bilatérale et multilatérale en matière d'éducation fondamentale devrait avoir pour principal objectif non pas de transplanter des modèles familiers, mais de contribuer à développer la capacité endogène qu'ont les autorités nationales et leurs partenaires dans les pays de répondre eff icacement aux besoins dans ce domaine. L'action et les ressources devraient servir à renforcer les éléments essentiels des services éducatifs, en s'attachant particulièrement aux capacités de gestion et d'analyse, qui peuvent stimuler de nouveaux progrès. La coopération internationale et le financement international peuvent être particulièrement précieux pour favoriser des réformes importantes ou des ajustements sectoriels et faciliter la conception et l'expérimentation d'approches novatrices de l'enseignement et de la gestion, lorsque cela implique la mise à l'essai de nouvelles méthodes et/ou des dépenses exceptionnellement élevées, et dans le cas fréquent où la connaissance des expériences pertinentes réalisées ailleurs peut être utile. 15. La coopération internationale devrait bénéficier en priorité aux pays qui sont actuellement le moins à même de satisfaire les besoins éducatifs fondamentaux de leur population. Elle devrait également aider les pays à remédier à la disparité des chances éducatives offertes à la population. Parce que les deux tiers des adultes analphabètes et des enfants non scolarisés sont du sexe féminin, une des priorités les plus urg e n t e s , en présence de telles inégalités, doit être d'améliorer l'accès des filles et des femmes à l'éducation et de lever tous les obstacles qui les empêchent d'y participer activement. 1. LES PRIORITES D'ACTION AU NIVEAU NATIONAL 16. Les résultats de l'action visant à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux de tous dépendront, en dernière analyse, des mesures prises par chaque pays. Une coopération et une aide financière régionales et internationales peuvent soutenir et faciliter ces mesures, mais ce sont les pouvoirs publics, les collectivités et leurs divers partenaires dans les pays mêmes qui détiennent la clef des améliorations, le soin de coordonner les financements intérieurs et extérieurs et de veiller à l'emploi efficace des ressources incombant au premier chef aux gouvernements nationaux. Comme la situation, les moyens, ainsi que les buts et les plans de développement, diffèrent selon les pays, le présent Cadre d'action ne peut que suggérer certains domaines qui appellent une attention prioritaire. Il appartiendra à chaque pays de déterminer luimême quelles sont, au-delà des efforts déjà en cours, les mesures spécifiques à prendre, le cas échéant, dans chacun des domaines ci-après. 1.1 DETERMINER LES BESOINS ET PLANIFIER L 'ACTION 17. Pour atteindre les objectifs spécifiques qu'il s'est fixés, chaque pays est invité à élaborer à tous les niveaux (du niveau local au niveau national) des plans d'action détaillés à long terme visant à satisfaire les besoins éducatifs qu'il a définis comme "fondamentaux", ou à actualiser les plans qui existent déjà. Dans le contexte du développement de l'éducation en particulier, et des plans et stratégies de développement en général, les plans d'action en faveur de l'éducation fondamentale pour tous seront nécessairement multisectoriels, afin de guider les activités dans les différents secteurs concernés (éducation, information, communication/médias, travail, agriculture, santé, etc.). Les modèles de planification stratégique varient, par définition. Cependant, la plupart impliquent de constants ajustements entre les objectifs, les ressources, les actions et les contraintes. C'est généralement au niveau national que les objectifs sont fixés dans leurs grandes lignes et que l'on détermine les ressources à la disposition du pouvoir central, tandis que les actions sont menées au niveau local. Il est donc naturel que, dans un contexte national donné, les plans locaux diffèrent non seulement par leur a m p l e u r, mais aussi par leur contenu. Les cadres d'action élaborés au niveau national et infranatio nal comme les plans locaux, devront per 60 mettre de tenir compte de l'évolution des circonstances et des situations. Ils pourraient donc porter sur les points suivants: • les études nécessaires à l'évaluation des systèmes existants (analyse des problèmes, échecs, réussites); • les apprentissages fondamentaux requis: compétences cognitives, valeurs, attitudes, aussi bien que connaissances dans les différentes matières; • les langues à utiliser pour l'enseignement; • les moyens de stimuler la demande d'éducation fondamentale et une participation de grande ampleur aux formations correspondantes; • les modes de m o b i l i s a t i o n des concours de la famille et de la communauté locale; • la stratégie et le calendrier d'application. 1.2 METTRE EN PLACE DES POLITIQUES D 'ACCOMPAGNEMENT 18. Un plan d'action multisectoriel implique un ajustement des politiques sectorielles po favoriser une interaction et un soutien mu tuellement bénéfiques entre les secteurs, dans ligne des objectifs de développement généra du pays. Les actions destinées à répondre a besoins éducatifs fondamentaux devraient s'intégrer à la stratégie nationale et a stratégies infranationales de développement du pays, qui devraient refléter la priorité accordée à la mise en valeur des ressources humaines. Il pourra être nécessaire de prendre des dispositions législatives ou autre pour promouvoir et faciliter la coopératif entre les dif f érents partenaires concernés. L prises de position en faveur de l'éducatif fondamentale ainsi que l'information c public à ce sujet sont importantes, par qu'elles contribuent à l'adoption aux niveau national, infranational et local de mesures créant un environnement favorable. • les cibles et les objectifs spécifiques; • les investissements et les ressources renouvelables nécessaires, dûment chiff r é s , ainsi que les moyens possibles de mesurer leur rentabilité; • les indicateurs et les procédures à appliquer pour suivre les progrès réalisés dans la voie des objectifs fixés; • les priorités d'emploi des ressources et de développement des services et des programmes dans le temps; 19. Les initiatives concrètes à envisager sont de quatre sortes: (i) lancer au niveau nation et infranational des activités propres à suscrit un nouvel et vaste engagement public < faveur de l'éducation pour tous; (ii) réduire I inef f i c a c ités dans le secteur publicl'exploitation dans le secteur privé (iii) améliorer la formation des administrateurs des services publics et of f r i r des incitations de nature à retenir dans la fonction publique les femmes et les hommes qualifié (iv) prendre des mesures tendant à favoris une participation plus large à la conceptionà l'exécution des programmes d'éducation fondamentale. • les groupes prioritaires appelant des mesures spéciales • les compétences spécialisées requises pour mettre en oeuvre le plan; • les dispositifs institutionnels et administratifs nécessaires; • les mécanismes de mise en communde l'information entre les servicesscolaires et autres d'éducation fondamentale; 1.3 ELABORER DES POLITIQUES VISANT A AMELIORER L 'EDUCATION FONDAMENTALE 20. Les c o n d i t i o n s p r é a l a b l e s d e l a qualité de l ' é q u i t é e t d e l ' e f f i c a c i t é d e l ’ é d u c a t i o n étant établies au stade de la petite enfance l'attention portée à la protection et à l’éveil des jeunes enfants constitue un facteur 61 essentiel de la réalisation des objectifs de l'éducation fondamentale. Celle-ci doit répondre aux besoins, intérêts et problèmes réels de ceux qui apprennent. On peut rendre les programmes d'études plus pertinents en reliant l'enseignement de la lecture, de l'écriture, du calcul et des concepts scientifiques aux préoccupations des apprenants et à leur expérience vécue dans les domaines de la santé, de la nutrition ou de l'emploi, par exemple. Certes, les besoins varient souvent considérablement d'un pays à l'autre et à l'intérieur d'un même pays, et il importe donc que le contenu de l'enseignement soit largement adapté au contexte local; mais il existe aussi beaucoup de besoins universels et de préoccupations communes qui ne doivent pas être oubliés dans les programmes d'études et les messages éducatifs: la protection de l'environnement, la réalisation d'un équilibre entre la population et les ressources, les moyens de ralentir la propagation du sida, la prévention de la consommation de drogue, sont des questions qui concernent chacun. 21. Les stratégies visant spécifiquement à améliorer les conditions de l'apprentissage scolaire pourront être centrées sur les aspects suivants: les apprenants et le processus d'apprentissage, les personnels (enseignants, administrateurs et autres agents d e l ' é d u c a t i o n ) , les programmes scolaires et l'évaluation des apprentissages, les matériels didactiques et les équipements. Il faudrait appliquer ces stratégies de façon intégrée; leur conception, leur gestion et leur évaluation devraient prendre en compte l'acquisition des connaissances et des techniques de résolution de problèmes ainsi que les dimensions sociales, culturelles et ethniques du développement humain. En fonction des résultats souhaités, il faut donner aux enseignants la formation initiale appropriée, tout en leur offrant ensuite des possibilités de formation continue et d'autres incitations professionnelles liées à l'obtention desdits résultats; les programmes scolaires et l'évaluation doivent faire référence à des critères divers, et il convient d'adapter dans le même sens les matériels d i d a c t i q u e s , voire les bâtim e n t s et les é q u i p e m e n t s . Dans c e r t a i n s pays, la stratégie pourra inclure des moyens d'améliorer les c o n d i t i o n s d ' e n s e i g n e m e n t et d ' a p p r e n t i s s a g e de m a n i è r e à r é d u i r e l'absentéisme et à augmenter le temps con sacré à apprendre. Pour répondre aux besoins éducatifs des groupes qui ne bénéficient pas de l'enseignement scolaire, il faudra prévoir des stratégies appropriées d'éducation non formelle. Celles-ci comprendront les éléments déjà mentionnés mais iront bien au-delà, et pourront s'attacher plus particulièrement aux aspects suivants: coordination requise avec d'autres formes d'éducation, concours de tous les partenaires concernés, nécessité d'un financement suivi et participation active de la collectivité. On trouve un exemple d'une telle approche, appliquée à l'alphabétisation, dans le Plan d'action de l'Unesco pour éliminer l'analphabétisme d'ici à l'an 2000. D'autres stratégies encore pourront faire appel aux médias pour répondre aux besoins éducatifs plus larges de l'ensemble de la société. Un lien devra être établi entre ces stratégies et I' enseignement scolaire, l' éducation extrascolaire ou une combinaison des deux. L'utilisation des médias offre d'immensespossibilités d'éducation du public et de partage de l'information importante entre ceux qui ont besoin de savoir. 22. Elargir l'accès à une éducation fondamentale de qualité est un moyen efficace de promouvoir l'équité. On peut amener les femmes et les filles à poursuivre une formation de base au moins jusqu'au niveau d'instruction que l'on s'accorde à juger indispensable en prévoyant des mesures spéciales d’encouragement, conçues autant que possible en consultation avec les intéressées. Des modes d'approche analogues s'imposent pour élargir les possibilités d'apprentissage offertes à divers groupes défavorisés. 23. Une éducation fondamentale ef ficace ne signifie pas une éducation au moindre c o û t , m a i s l ' u t i l i s a t i o n o p t i m a l e de toutes les ressources (humaines, institut i o n n e l l e s et f i n a n c i è r e s ) pour porter l'accès à l'apprentissage et la réussite de celui-ci aux niveaux voulus. Les consid é r a t i o n s p r é c é d e m m e n t é v o q u é e s de pertinence, de qualité et d'équité ne sont p a s c e n s é e s s u p p l é e r à l ' e f f i c a c i t é : ce sont les conditions spécifiques dans lesquelles l'efficacité doit être atteinte. Dans le cas de c e r t a i n s p r o g r a m m e s , I'efficacité ne pourra être obtenue qu'au prix d'une augmentation des ressources. N é a n m o i n s , si l e s r e s s o u r c e s e x i s t a n t e s peuvent être utilisées par un plus grand 62 nombre d'apprenants, ou si les mêmes objectifs pédagogiques peuvent être atteints à un moindre coût par apprenant, l'aptitude de l’Education fondamentale à réaliser les objectifs spécifiques d'accès et d'acquisition dans le cas des groupes actuellement désavantagés s'en trouvera augmentée. 1.4 AMELIORER LES CAPACITES DE GESTION ET D'ANALYSE ET LES MOYENS TECHNOLOGIQUES d'appliquer un plan d'action. Dès lors qu’ on met l ' a c c e n t sur les a c q u i s i t i o n s , il devient nécessaire d'élaborer des systèmes permettant d'évaluer la performance de chacun des apprenants et des mécanismes de formation, d'améliorer les systèmes déjà en place à effet. Les données provenant de l ’ é v a l u a t i o n d e s p r o c e s s u s et des résultats devraient constituer l'assise d'un système d’information intégré de gestion de l'éducation fondamentale . 24. De multiples compétences spécialisées et s a v o i r-faire seront nécessaires pour mener à bien ces initiatives. Toute stratégie visant à améliorer l'éducation fondamentale a besoin du concours de gestionnaires et d'inspecteurs, mais aussi de planificateurs, d'architectes scolaires, de professeurs d'école normale, de spécialistes de l'élaboration des programmes scolaires, de chercheurs, d'analystes, etc. Or, nombreux sont les pays qui n'offrent pas les formations spécialisées nécessaires pour préparer ces personnels à l'exercice de leurs responsabilités, notamment dans le cas de l'alphabétisation et des autres modalités extrascolaires de l'éducation fondamentale. Une optique plus large de l'éducation fondamentale est le préalable indispensable à une coordination efficace des efforts de ces multiples intervenants et, dans bien des pays, il faudra renforcer et développer les capacités de planification et de gestion aux niveaux régional et local, en favorisant un plus large partage des responsabilités. Il importe de mettre en place des programmes de formation initiale et continue du personnel clé, ou de renforcer ceux qui existent déjà. Ces formations peuvent être particulièrement propices à l'introduction de réformes administratives et de techniques novatrices de gestion et de contrôle. 26. La qualité et les modalités de l’éducation fondamentale peuvent être améliorées par u utilisation judicieuse des technologies éducatives. Là où l'usage de ces technologies encore peu répandu, leur introduction exige le choix et/ou l'élaboration de technologie adéquates, l'acquisition des matériels nécessaires et des systèmes permettant de les exploiter, ainsi que le recrutement ou la formation d'enseignants et d'autres personnels capables de collaborer avec eux. Les choix technologiques à faire varieront selon les caractéristiques de la société concernée et se appelés à évoluer rapidement à mesure que technologies nouvelles (radio et télévision éducatives, ordinateurs, auxiliaires audiovisuels divers) deviendront moins coûteuses plus facilement adaptables à différents envi ronnements. L'utilisation des technologie modernes peut également contribuer améliorer la gestion de l'éducation fondamentale. Chaque pays pourra procéder périodiquement à un réexamen de sa capacité et de s potentiel technologiques au regard de besoins éducatifs fondamentaux et de ressources. 25. Dans tous les pays, les services et procédures techniques de collecte, de traitement et d'analyse des données sur l'éducation fondamentale peuvent utilement être améliorés. La tâche est urgente dans beaucoup de pays où font défaut des informations et/ou des travaux de recherche fiables sur les besoins éducatifs fondamentaux de la population et sur les forma t i o n s de base existantes. Un pays doit impérativement pouvoir s'appuyer sur un fonds d'informations et de connaissances pour être à même d ' é l a b o r e r e t 27. On assiste à l'émergence de nouveau moyens qui d'ores et déjà contribuent puissamment à la satisfaction des besoins d'apprentissage fondamentaux mais dont potentiel éducatif, de toute évidence, commence à peine à être exploité. Ces nouvelles possibilités tiennent essentiellement à la con- vergence de deux forces nouvelles qui sont l'une et l'autre la conséquence du processus général de d é v e l o p p e m e n t . Tout d ' a b o r d , volume même d'informations disponible dans 1.5 MOBILISER LES CANAUX D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION 63 le monde—dont une bonne part présente un intérêt pour la survie de l'être humain et son bien-être élémentaire — est sans commune mesure avec celui dont on disposait il y a quelques années à peine, et il augmente à une vitesse exponentielle. D'autre part, I'association entre une information importante et la nouvelle capacité de communiquer des populations du monde—autre acquisde la société moderne—crée un effet de synergie. La possibilité existe de mobiliser cette force et de l'exploiter de façon positive et méthodique pour répondre à des besoins éducatifs bien définis. 1.6 CONSTITUER DES PARTENARIATS ET MOBILISER LES RESSOURCES 28. Pour élaborer le plan d'action et mettre en place des politiques d'accompagnement qui créent un environnement favorable au développement de l'éducation fondamentale, il faudrait envisager d'exploiter au maximum les possibilités qui s'offrent d'élargir les collaborations existantes et d'instaurer une concertation entre de nouveaux partenaires: organismes familiaux et communautaires, organisations non gouvernementales et autres associations volontaires, syndicats d'enseignants, autres groupes professionnels, employeurs, médias, partis politiques, coopératives, universités, institutions de recherche, organismes religieux, etc.—outre les autorités responsables de l'éducation et d'autres départements ministériels et administrations (travail, agriculture, santé, information, commerce, défense, etc.). Les ressources humaines et institutionnelles qu'ont à offrir ces: partenaires nationaux devraient être mobilisées efficacement pour jouer leur rôle dans la mise en oeuvre du plan d'action. Il convient d'encourager les partenariats au niveau des communautés locales ainsi qu'au niveau intermédiaire et au niveau national, car ils peuvent contribuer à l'harmonisation des activités, à l'utilisation plus efficace des ressources et, s'il y a lieu, à la mobilisation de ressources financières et humaines supplémentaires. 29. Les gouvernements et leurs partenaires pourront analyser la manière dont les ressources financières et autres consacrées à l'éducation et à la formation dans les dif f érents secteurs sont actuellement réparties et utilisées, afin d e d é t e r m i n e r s ' i l e s t possible de faire bénéficier l'éducation fondamentale d'un soutien accru: (i) en améliorant l'ef f i c acité; (ii) en mobilisant des ressources financières additionnelles à l'intérieur et en dehors du budget de l'Etat; (iii) en dégageant des crédits à l'intérieur des budgets actuels d'éducation et de formation, compte tenu des préoccupations d'efficacité et d'équité. Les pays où le montant total des ressources budgétaires consacrées au financement de l'éducation est faible auront à examiner la possibilité de r é a ffecter à l'éducation fondamentale certains fonds publics employés jusque là à d'autres fins. 30. L ' e s t i m a t i o n des ressources ef f e c t i v e ment ou p o t e n t i e l l e m e n t disponibles pour l'éducation fondamentale, comparée au budget requis pour l'exécution du plan d'action, p e r m e t t r a de d é c e l e r r e s s o u r c e s r i s q u a n t d ' a v o i r u n e activités e n v i s a g é e s o u d ' i m p o ser des aides extérieure pour répondre aux b e s o i n s é d u c a t i f s f o n d a m e n t a u x de leur population pourront se fonder sur cette estimation des ressources et sur le plan d'action dans leurs d i s c u s s i o n s avec leurs partenaires i n t e r n a t i o n a u x et pour la coordination des financements extérieurs. 31. Ceux qui apprennent constituent eux-mêmes une ressource humaine essentielle qu'il importe de mobiliser. La demande d'éducation et la participation aux activités de formation ne sauraient être tenues pouracquises, mais doivent être encouragées activement. Le candidat potentiel à l'apprentissage doit comprendre que les bénéfices à attendre de l'éducation fondamentale l'emportent sur les coûts qu'elle peut lui imposer, tels le manque à gagner et la réduction du temps disponible pour les activités communautaires ou familiales et pour les loisirs. Les femmes et les filles, en particulier, ont parfois tendance à ne pas profiter pleinement des possibilités d'éducation offertes, en raison de facteurs propres à chaque culture. Il est possible de lever ces obstacles à la participation en ayant recours à des incitations et en adaptant les formations au contexte local de telle façon que les apprenants, leur famille et la communauté y voient des "activités productives". Par ailleurs, ceux qui apprennent tirent généralement plus de 64 profit de l'éducation quand ils sont associés au processus pédagogique comme partenaires, au lieu d'être considérés comme de simples «intrants» ou «bénéficiaires».En veillant à stimuler la demande et la participation, on favorisera une mobilisation plus efficace des aptitudes personnelles des apprenants. secours pour identifier et satisfaire les besoins en apprentissages fondamentaux. Il convient en élaborant des politiques et des mécanisme qui renforcent leurs moyens d'action et prés vent leur autonomie, de les encourager à s'impliquer activement dans des partenariats service de l'éducation pour tous. 32. Les ressources qu'apporte la famille, en temps et en soutien mutuel notamment, sont vitales pour le succès des activités d'éducation fondamentale. Des incitations et des aides peuvent être off e r t e s aux familles pour les encourager à consentir un investissement qui permette à tous leurs membres de profiter de manière aussi complète et équitable que possible des moyens d'éducation fondamentale à leur disposition. 2. LES PRIORITES D'ACTION AU NIVEAU REGIONAL. 33. La qualité de l'éducation fondamentale repose avant tout sur les enseignants et les autres personnels de l'éducation: il importe de reconnaître leur rôle primordial et de le développer, en cherchant à optimiser leurs apports. Cela doit se traduire par l'adoption de dispositions destinées à garantir les droits syndicaux des enseignants et leurs libertés professionnelles et à améliorer leur statut et leurs conditions de travail, en ce qui concerne notamment leur recrutement, leur formation initiale et continue, leur rémunération et leurs perspectives de carrière, ainsi qu'à leur permettre de satisfaire leurs aspirations et d'assumer leurs obligations sociales et leurs responsabilités éthiques. 34. Dans le cadre de partenariats avec les écoles et les communautés, les bibliothèques doivent devenir des organes vitaux pour la fourniture de ressources éducatives à tous les apprenants — du niveau préscolaire à l'âge adulte—en milieu scolaire et non scolaire. Il est donc nécessaire de reconnaître qu'elles constituent en matière d'information une ressource d'une valeur inestimable. 35. Les associations populaires, les coopératives, les organismes religieux et d'autres o rganisations non gouvernementales jouent aussi un rôle important, en soutenant ou dispensant eux-mêmes des formations de base. Leur expérience, leurs compétences particulières, leur dynamisme et les relations directes que ces organisations entretiennent avec divers groupes de population sont d'un grand 36. Les besoins éducatifs fondamentaux doivent être satisfaits par des collaborations au sein de chaque pays, mais il peut exister . il existe déjà, entre pays ayant des situations . des préoccupations similaires, beaucoup de formes de coopération de nature à facilité cette entreprise. Les régions ont déjà établi des plans tels que le Plan d'action de Djakar pour les ressources humaines adopté par CESAP en 1988. En échangeant des informations et des données d'expérience, en mettant en commun leurs compétences spécialisée . en partageant certains moyens matériels et e entreprenant des activités conjointe plusieurs pays peuvent, ensemble, accroître les ressources dont ils disposent et abaisser les coûts à leur avantage mutuel. De tels arrangements sont souvent conclus entre pays voisin (niveau sous-régional) ou entre tous les pays d'une même grande région géo-culturelle, o encore entre des pays ayant une langue commune ou liés par des relations culturelles . commerciales. Les org a n i s ations régionales internationales jouent souvent un rôle important en facilitant cette coopération entre pays. Dans l'exposé qui suit, tous les arrangement de ce type sont englobés sous le qualificat "régionaux". D'une façon générale, les partenariats régionaux existants auront besoin d'être renforcés et d'être dotés des ressource nécessaires pour pouvoir aider efficacement les pays à faire face aux besoins éducatifs fon damentaux de leurs populations. 37. Divers mécanismes institutionnels, tant i n t e rgouvernementaux que non gouvernement taux, favorisent au niveau régional la coopération en matière d'éducation et de formation de santé, de développement agricole, de re- 65 cherche et d'information et de communication, ainsi que dans d'autres domaines qui concourent à la satisfaction des besoins éducatifs fondamentaux. Il est possible de développer encore ces mécanismes pour répondre à l'évolution des besoins des publics concernés. On peut citer, entre autres exemples, les quatre programmes régionaux mis en place sous l'égide de l'Unesco dans les années 80 pour soutenir les efforts nationaux visant à réaliser l'éducation primaire universelle et à éliminer l'analphabétisme des adultes: • Projet majeur dans le domaine de l'éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes; • Programme régional d'élimination de l'analphabétisme en Afrique; • Programme d'éducation pour tous en Asie et dans le Pacifique (APPEAL); • Programme régional de généralisationet de rénovation de l'enseignement primaire et d'élimination del'analphabétisme dans la région desEtats arabes (ARABUPEAL). 3 8. Outre les consultations techniques et de politique générale organisées au titre de ces programmes, il existe d'autres mécanismes institutionnels pouvant servir de cadre à des consultations de politique générale relatives à l'éducation fondamentale. Les conférences des ministres de l'éducation organisées par l'Unesco et par plusieurs organisations régionales, les sessions régulières des commissions régionales des Nations Unies, ainsi que certaines conférences transrégionales organisées par le Secrétariat du Commonwealth, la Conférence des ministres de l'éducation des Etats d'expression française (CONFEMEN), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO), pourraient, en tant que de besoin, être utilisées à cet effet. De plus, de nombreuses conférences et réunions organisées par des organismes non gouvernementaux offrent à des spécialistes l'occasion d'échanger informations et points de vue sur des questions techniques et des questions de p o l i t i q u e g é n é r al e . Le s o r g a n i sa te u r s de ce s d i verses conférences et réunions pour r a i e n t examiner les moyens d'en étendre la partic i p a t i o n , le cas é c h é a n t , à des r e p r é s e n tants d'autres secteurs qui s'emploient égal e m e n t à s a t i s f a i r e des b e s o i n s é d u c a t i f s fondamentaux. 39. Il faudrait exploiter pleinement les possibilités de mise en commun, par les médias de d i fférents pays, de messages ou programmes qui se prêtent à des échanges ou à une réalisation conjointe, surtout lorsqu'il s'agit de communautés de langue et de culture qui débordent les frontières politiques. 2.2 MENER DES ACTIVITES CONJOINTES 40. Nombreuses sont les activités que les pays peuvent mener conjointement à l'appui des eff o r t s qu'ils déploient au niveau national pour mettre en oeuvre leurs plans d'action en faveur de l'éducation fondamentale. Ces activités conjointes devraient être conçues de manière à offrir la possibilité de tirer parti des économies d'échelle et de l'avantage comparatif des différents pays participants. Cette forme de collaboration régionale semble particulièrement appropriée dans six domaines (i) la formation du personnel clé: planificateurs, gestionnaires, formateurs d'enseignants, chercheurs, etc.; (ii) I'amélioration de la collecte et de l'analyse de l'information (iii) la recherche; (iv) la production de matériels pédagogiques (v) l‘utilisation des moyens de communication pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux; (vi) la gestion et I ‘ utilisation des services d'enseignement à distance. Là encore, il existe plusieurs mécanismes institutionnels qui pourraient être utilisés pour favoriser ces activités, notamment I’ Institut international de planification de I’ éducation de l'Unesco et ses réseaux de stagiaires et de chercheurs ainsi que le réseau d'information du Bureau international d'éducation et l'Institut de l'Unesco pour I’ éducation, les cinq réseaux d'innovation éducative qui fonctionnent sous les auspices de l’ Unesco, les groupes consultatifs de recherche et d'étude (RRAG) associés au Centre international de recherche pour le développement, le Commonwealth of Learning, le Centre culturel asiatique pour l'Unesco, le réseau interactif créé par le Conseil international d'éducation des adultes, et l'Association internationale pour l'évaluation du rendement 66 scolaire, qui fait le lien entre les principaux instituts de recherche nationaux de quelque 35 pays. Certains organismes multilatéraux et bilatéraux de développement qui ont accumulé une expérience précieuse dans un ou plusieurs de ces domaines pourraient être intéressés par une participation à des activités conjointes. Les cinq commissions régionales des Nations Unies pourraient également apporter leur soutien à cette collaboration régionale, notamment en incitant les responsables des politiques à prendre des mesures appropriées. 3. LES PRIORITES D'ACTION AU NIVEAU MONDIAL 41. La coopération en matière d'éducation et de développement est bien établie au sein de la communauté mondiale. Cependant, le financement international de l'éducation a stagné au début des années 80; en même temps, beaucoup de pays se sont trouvés handicapés par une dette de plus en plus lourde et par des relations économiques dont l ' e ffet est de canaliser leurs ressources financières et humaines vers des pays plus riches. L'éducation fondamentale étant un souci commun des pays industrialisés et des pays en développement, la coopération internationale peut apporter un soutien précieux aux efforts nationaux et aux initiatives régionales tendant à concrétiser la vision é l a rgie de l'éducation pour tous. Le temps, l'énergie et l'argent consacrés à l'éducation fondamentale constituent sans doute l'investissement humain le plus déterminant pour l'avenir d'un pays; il existe donc un besoin évident et des arguments de nature morale et économique très forts en faveur d'une solidarité internationale qui permette aux pays n'ayant pas les moyens de répondre aux besoins éducatifs fondamentaux de leur population de bénéficier d'une coopération technique et d'une aide financière. 3.1 COOPERER DANS LE CONTEXTE INTERNATIONAL 42. Satisfaire les besoins éducatifs fondamentaux constitue une responsabilité commune et universelle de l'humanité. La possibilité de répondre à ces besoins dans l'ensemble du monde est en partie déterminée par la dynamique des relations internationales et du commerce international. Dans le climat actuel de détente des relations, et avec la diminution du nombre des conflits armés, il existe un espoir d'arriver à réduire le gigantesque g aspillage que représentent les dépenses militaires et à reporter ces ressources vers ces domaines socialement utiles, dont celui l'éducation fondamentale. L'urgence qu'il y à pourvoir aux besoins éducatifs fondamentaux pourra nécessiter une telle redistribution de ressources entre les secteurs; la communauté mondiale et les différents Etats devra faire preuve à cet égard de courage et d'imagination et planifier de façon attentive réfléchie cette reconversion des ressources des fins pacifiques. Parallèlement, il faudra prendre au niveau international des mesures visant à réduire ou supprimer les déséquilibres actuels des relations commerciales et alléger le fardeau de la dette extérieure pour aider de nombreux pays à faible revenu à construire leur économie, en leur permettant à la fois de dégager et de conserver les ressources humaines et financières nécessaires pour le développement et pour la formation de base de leur population. Les politiques d'ajustement structurel devraient garantir l'éducation un niveau de financement approprié. 3.2 RENFORCER LES CAPACITES NATIONALES 43. Il faudrait, sur leur demande, accord un soutien international aux pays qui s'efforcent de développer leurs capacités nationales de planification et de gestion des programmes et services d'éducation fondamentale (voir section 1.4). C'est à chaque nation qu'il appartient, en dernière analyse, de mettre au point et de gérer ses propres programme pour répondre aux besoins éducatifs l'ensemble de sa population. Le soutien international pourrait concerner la formation et développement institutionnel dans les domaines de la collecte de données, de l'analyse et de la recherche, de l'innovation technologique et des méthodes pédagogiques. Il pourrait aussi faciliter la mise en place de système informatiques de gestion, ainsi que d'autres méthodes de gestion modernes, l'accent étant mis sur la formation de cadres subalternes intermédiaires. Le besoin de tels moyens fera encore plus sentir pour améliorer la qua lité de l'enseignement primaire et mettre en 67 place des formations extrascolaires novatrices. En plus du soutien direct aux pays et aux institutions, l'aide internationale pourra aussi être orientée utilement vers le soutien des activités des org a n i s m e s internationaux et régionaux et autres structures i n t e r-pays qui organisent conjointement des recherches, des activités de formation et des échanges d'information. Ces initiatives devraient s'appuyer sur les institutions et les programmes existants, améliorés et renforcés s'il y a lieu, plutôt que sur la mise en place de structures nouvelles. Un appui particulièrement utile est celui qui sera fourni à la coopération technique entre pays en développement, pays dans lesquels les situations et les ressources disponibles pour y faire face sont souvent comparables. 3.3 APPORTER UN APPUI SOUTENU A LONG TERME AUX ACTIONS NATIONALES ET REGIONALES 44. Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux de tous, dans tous les pays, est à l'évidence une entreprise de longue haleine. Le présent Cadre d'action propose des principes directeurs pour l'établissement de plans d'action nationaux et infranationaux de développement de l'éducation fondamentale qui s'appuieront sur un engagement durable des gouvernements et de leurs partenaires nationaux, résolus à travailler ensemble pour atteindre les objectifs qu'ils se seront fixés. Les organismes et institutions internationaux, dont bon nombre parrainent, à titre principal ou associé, la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous, devraient s'employer activement à planifier de concert et soutenir dans le long terme leur appui aux actions nationales et régionales décrites dans les sections qui précèdent. En particulier, les principaux promoteurs de l'initiative en faveur de l'éducation pour tous (PNUD, Unesco, Unicef, Banque mondiale) déclarent s'engager à apporter leur concours dans les domaines d'action internationale prioritaires présentés ci-dessous et à prendre des dispositions appropriées pour répondre aux objectifs de l'éducation pour tous, chacun agissant dans le cadre de son mandat, de ses responsabilités propres et des décisions de ses organes directeurs. L'Unesco étant l'institution des Nations Unies à laquelle incombe plus particulièrement la responsabilité de l'éducation, elle s'emploiera en priorité à mettre en oeuvre le Cadre d'action et à faci liter l'apport des services nécessaires pour renforcer la coordination et la coopération internationales. 45. Un financement international accru est indispensable pour aider les pays les moins avancés à appliquer les plans d'action autonomes qu'ils auront eux-mêmes définis selon la perspective é l a rgie de l'éducation fondamentale pour tous. Des partenariats authentiques caractérisés par la coopération et par des engagements conjoints à long terme permettront de faire davantage et seront à l'origine d'une augmentation substantielle des ressources financières globales consacrées à ce domaine important de l'éducation. Les institutions multilatérales et bilatérales devraient s'attacher à soutenir, lorsque les gouvernements en font la demande, les initiatives de caractère prioritaire prises, notamment au niveau des pays (voir section 1), dans des domaines tels que ceux-ci: a. Elaboration de plans d'action multisectoriels, nationaux et infranationaux, ou actualisation des plans existants (voir section 1.1), dès le début des années 90. Beaucoup de pays en développement ont besoin à la fois d'une aide financière et d'une aide technique, en particulier pour la collecte et l'analyse de données et pour l'organisation de consultations internes. b. Efforts nationaux et coopération entre pays pour porter à un niveau satisfaisant la qualité et la pertinence de l'éducation primaire (cf. sections 1.3 et 2 supra). Les expériences associant les familles, les communautés locales et des organisations non gouvernementales à cette amélioration de la qualité et de la pertinence de l'éducation pourraient utilement faire l'objet d'une communication entre les pays. c. Universalisation de l'éducation primaire i dans les pays économiquement faibles. Les organismes internationaux de financement devraient envisager de n é g o c i e r, cas par cas, des arrangements j prévoyant l'apport d'un soutien à long terme pour aider les pays à progresses vers l'éducation primaire universelle l selon le calendrier qu'ils se seront fixé. 68 Les organisations extérieures devraient examiner les modalités d'aide actuelles, afin de trouver des moyens d'appuyer efficacement les actions d'éducation fondamentale qui ne nécessitent pas un apport considérable de capitaux et de technologie mais, en revanche, requièrent souvent un soutien budgétaire de plus longue durée. A cet égard, il faudrait accorder plus d'attention aux critères de la coopération pour le développement en matière d'éducation, qui devraient aller au-delà de simples considérations d'ordre économique. d. Programmes destinés à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux des groupes défavorisés, des jeunes non scolarisés et des adultes n'ayant pas ou ayant diff i c i l e m e n t accès à des services d'éducation fondamentale. Tous les partenaires pourront mettre en commun leur expérience et leurs concevoir et appliquer des mesures et des activités novatrices et concentrer leur financement sur certaines catégories et certains groupes (par exemple les femmes, les pauvres des zones rurales, les handicapés) de manière à améliorer de façon significative les possibilités éducatives et les conditions d'apprentissage qui leur sont off e r t e s . plus sûr pour l'accomplissement c leur mission internationale. Lorsque les pays d'accueil ont besoin d'une aide financière et technique international pour faire face aux besoins essentiels des réfugiés, y compris leurs besoins éducatifs, la communauté internatio nale pourrait assumer une part de fardeau en offrant un concours accru La communauté mondiale s'efforces aussi de faire en sorte que les popula tions soumises à un régime d’occupa tion ou déplacées par la guerre et d'autres calamités continuent d’avoir accès à des programmes d’éducation fondamentale préservant leur identité culturelle . g. Programmes d'éducation fondamentale a toute sorte dans les pays où le taux d'anal phabétisme (dans l'Afrique subsaharienne par exemple) ou le nombre d’analphabète (en Asie du Sud, par exemple) sont élevé Une aide substantielle sera nécessaire pour réduire de façon significative le nombre considérable d'adultes anal phabètes dans le monde. e. Programmes d'éducation à l'intention des femmes et des jeunes filles. Ces programmes devraient être conçus en vue d'éliminer les obstacles sociaux et culturels qui découragent les femmes et les jeunes filles de suivre les programmes réguliers d'éducation ou même les en excluent, ainsi que de leur assurer des chances égales dans tous les aspects de leur existence. h. Renforcement des capacités de recherche, de planification et d'expérimentation d'inné rations à petite échelle. Le succès de actions en faveur de l'éducation pou tous capacité qu'aura chaque pays de concevoir et mettre en oeuvre des programmes adaptés au contexte national. Dan cette perspective, il est indispensable que les pays puissent s'appuyer sur un base de connaissances renforcée alimentée par les résultats d recherches et les leçons tirées d'expérimentations ou d'innovations, et dis posent de spécialistes compétents de la planification de l'éducation. f. Programmes d'éducation à l'intention des réfugiés. Les programmes administrés par des organismes tels que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les r é f u g i é s (HCR) et l ' O f f i c e de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) doivent p o u v o i r c o m p t e r sur un s o u t i e n financier à long terme plus substantiel et 46. La coordination du financement extérieur de l'éducation est un domaine d responsabilité partagée au niveau des pays dans lequel c'est le gouvernement bénéficiaire qui doit assumer le rôle directeur pour veille à une utilisation efficace des ressources en fonction des priorités nationales. Les or ganismes de financement du développement devraient é t u d i e r, de c o n c e r t a v e c les g o u v e r n e ments et les institutions avec lesquels ils 69 travaillent, des modalités de coopération novatrices et plus souples et apporter leur concours à des initiatives régionales, comme celle de la " Task Force" des donateurs pour l'éducation en Afrique. Il est nécessaire de mettre en place de nouvelles instances où les organismes de financement et les pays en développement puissent collaborer à la conception de projets interpays et discuter de questions générales relatives à l'aide financière. 3.4 PROCEDER A DES CONSULTATIONS DE POLITIQUE GENERALE 47. Au cours des années 90, les multiples partenaires de l'éducation fondamentale devront utiliser pleinement les canaux de communication et instances de consultation à leur disposition pour maintenir et développer le consensus international sur lequel repose le présent Cadre d'action. Certains de ces canaux et instances se situent au niveau mondial, par exemple la Conférence internationale de l'éducation, qui a lieu tous les deux ans, alors que d'autres intéressent plus particulièrement telle région, tel groupe de pays ou telle catégorie de partenaires. Dans la mesure du possible, les or g a n isateurs devraient s'efforcer de coordonner ces consultations et d'en mettre en commun les résultats . 48. En outre, afin de maintenir et développer l'initiative de l'éducation pour tous, la communauté internationale devra prendre des dispositions appropriées assurant une coopération ente e les organismes concernés, si possible dans le cadre des mécanismes institutionnels existants, pour: (i) continuer à promouvoir la cause de l'éducation fondamentale pour tous, en profitant de la dynamique engendrée par la Conférence mondiale; (ii) faciliter la mise en commun des informations sur les progrès réalisés par les pays dans la voie de leurs objectifs spécifiques en ce domaine ainsi que sur les ressources et structures nécessaires au succès des initiatives; (iii) encourager de nouveaux partenaires à se joindre à cet effort global; (iv) bien faire comprendre à tous les partenaires combien il est important que leur soutien à l'éducation fondamentale ne faiblisse pas. CALENDRIER INDICATIF DES PHASES DE L'ACTION A DEPLOYER DANS LES ANNEES 90 49. Chaque pays, en se fixant des objectifs intermédiaires et des objectifs spécifiques, et en élaborant son plan d'action pour les atteindre, établira un calendrier afin de temps les différentes activités. De même, l'action régionale et internationale devra être programmée de manière à aider les pays à atteindre en temps voulu les objectifs spécifiques fixés. Le calendrier général ci-après suggère à titre indicatif quelles pourraient être les phases successives de l'action au cours des années 90; bien entendu, certaines de ces phases pourront éventuellement se chevaucher et les dates indiquées devront être ajustées selon le contexte propre à chaque pays et à chaque or g a n i s a t i o n . 1. Les gouvernements et les or g a n i s ations fixent des objectifs spécifiques et mettent au point ou actualisent leurs plans d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux (cf. section 1.1), mettent en place les politiques d'accompagnement nécessaires (1.2), élaborent des politiques destinées à améliorer la pertinence, la qualité, l'équité et l'ef f i c acité des services et programmes d'éducation fondamentale (1.3), étudient les moyens d'utiliser les organes d'information et de communication au service des besoins éducatifs fondamentaux (1.5), mobilisent des ressources et mettent en place des partenariats opérationnels ( 1.6). Les partenaires internationaux aident les pays, en leur apportant un soutien direct et par le biais de la coopération régionale, à mener à bien cette étape préparatoire. ( 1990-1991 ) 2. Les o r g a n i s m e s de d é v e l o p p e m e n t a r r ê t e n t p o u r l e s a n n é e s 90 des politiques et de s plans conformes à leur engagement d'apporter un appui soutenu à long t e r m e a u x i n i t i a t i v e s n a t i o n a l e s et régionales et accroissent en conséq u e n c e l e u r a i d e f i n a n c i è r e et t e c h n i q u e à l' é d u c a t i o n f o n d a m e n 70 tale (3.3). Tous les partenaires renforcent et utilisent les mécanismes appropriés existants de consultation et de coopération et établissent des procédures de suivi des progrès accomplis aux niveaux régional et international. (1990-1993) 3. Première étape de la mise en oeuvre des plans d'action: des organes de coordination nationaux assurent le suivi de l'exécution et proposent les ajustements appropriés. Des actions de soutien sont mises en oeuvre aux niveaux régional et international. (1990-1995) 4. Les gouvernements et les or g a n i s ations procèdent à une évaluation à miparcours de la mise en oeuvre de leurs plans respectifs, auxquels ils apportent les ajustements éventuellement nécessaires. Les gouvernements, les or g a n i s ations et les organismes de développement procèdent à un examen d'ensemble des politiques aux niveaux régional et mondial. (1995-1996) 5. Deuxième étape de la mise en oeuvre des plans d'action et des actions de soutien régionales et internationales. Les organismes de développement ajustent leurs plans si n é c e s s a i r e et au m e n t e n t en c o n s é q u e n c e l e u r aide l'éducation fondamentale. (1996-2000) 6. Les gouvernements, les or ganisation et les o r g a n i s m e s de d é v e l o p p e m e n t évaluent les résultats obtenus procèdent à un examen d'ensemble d politiques aux niveaux régional et mondial. (2000-2001) • • • 50. Jamais le moment ne sera plus propice pour prendre l'engagement renouvelé de consentir l ' e ffort de longue durée indispensable pour répondre aux besoins éducatifs fond mentaux de tous, enfants, adolescents et adultes. Cet e ffort exigera un investissement d ressources beaucoup plus considérable et plus judicieux qu'il ne le fut jamais en faveur d l'éducation et des formations de base, mais commencera immédiatement à porter s fruits et continuera d'en produire dans l'avenir, jusqu'au moment où les grands problèmes mondiaux de l'heure se trouveront en bonne partie résolus grâce à la détermination de la communauté mondiale et à sa persévérance dans la poursuite du but qu’elle s'est fixé: l'éducation pour tous. Appendice 3 Déclaration relative au suivi de la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous (Approuvée par la Conférence le 9 mars 1990) Le “ Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux ” peut être considéré comme l'expression d'un consensus sur les principales tâches à entreprendre après la Conférence mondiale. Ces tâches de suivi concernent les pays, les ONG et la communauté internationale. Le suivi sera assuré principalement au niveau des pays. L'une des premières mesures de suivi pourrait donc consister en une “ évaluation des besoins ” effectuée par les pays pour déterminer les ressources qui leur sont nécessaires pour atteindre leurs objectifs. En ce qui concerne les ressources extérieures, les institutions multilatérales et bilatérales et les ONG devraient, pour leur part, s'efforcer de coordonner plus efficacement leurs actions au niveau des pays. Il conviendrait d'assurer, dans le cadre des structures existantes, des possibilités de concertation entre les pays au niveau régional ou sous-régional, pour leur permettre de partager leurs préoccupations communes et d'examiner la meilleure façon dont les institutions multilatérales et bilatérales et les ONG peuvent leur venir en aide. Quel que soit le mécanisme de suivi qui pourra être mis en place en même temps au niveau intern ational, il devra servir les initiatives prises à cet égard au niveau national et leur apporter un soutien efficace. L'action internationale de suivi devra chercher à préserver l'esprit de coopération entre les pays, les institutions multilatérales et bilatérales et les ONG qui a caractérisé la Conférence mondiale. Le PNUD, l'Unesco, l'Unicef et la Banque mondiale sont convenus d'accroître leur soutien à l'éducation fondamentale, eu égard au cadre de planification, aux structures et aux mécanismes d'allocation des ressources qui sont propres à chacune de ces organisations. A cet effet, ils ont décidé de se rencontrer annuellement pour coordonner leurs activités respectives dans le domaine de l'éducation. Il est à prévoir que, du fait de la dynamique engendrée par la Conférence mondiale, des représentants nationaux, des institutions multilatérales et bilatérales et des ONG souhaiteront faire partie d'une instance consultative qui aura pour but de promouvoir les objectifs de l'éducation pour tous. L'action internationale de suivi s'appuiera sur les mécanismes existants. L'Unesco a offert de fournir des services appropriés pour faciliter ce suivi. 71 Appendice 4 Déclaration de principes sur la participation des ONG aux activités de suivi de la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous aux côtés d’autres organismes Comité des ONG de Jomtien 9 mars 1990 1. Les ONG seront associées dès le départ à toutes les structures formelles instituées pour la mise en œuvre des activités EPT à tous les niveaux (local, national, régional et international), notamment pour ce qui est de l'élaboration et de l'exécution des plans nationaux qui, de l'avis des ONG, revêtent une importance particulière. L’autonomie des ONG sera respectée dans tous les cas. 2. Les ONG seront représentées au sein de ces structures dans les mêmes proportions que les autres secteurs. 3. Les gouvernements et les or g a n i s a t i o n s devraient adopter des politiques explicitement conçues pour offrir un espace d'action politique aux ONG et prévoyant des actions concrètes. 4. Les ONG choisiront elles-mêmes leurs représentants en tant que de besoin, selon un processus consultatif et démocratique. 5. Pour choisir leurs représentants, les ONG se conformeront aux principes énoncés ci-après: a) les représentants des ONG seront choisis sur la base de leur participation et de leur engagement en faveur de l'éducation pour tous; b) la représentativité ethnique, géographique et sectorielle sera dûment prise en considération; c) il sera tenu compte des mécanismes existant au sein des Nations Unies en ce q concerne les relations avec les ONG, mais choix des ONG ne sera pas limité par 1 procédures des institutions spécialisées par les procédures qu'auraient établies des organismes autres que des ONG; d) une attention toute particulière sera a c o r d é e à la p a r t i c i p a t i o n d'ONG a u t o c t o n e s des p a y s et r é g i o n s où l ' é d u c a t i f f o n d a m e n t a l e c o n s t i t u e un enjeu de première importance. 6. Pour offrir un exemple des plus nécessaire les ONG s'efforceront d'assurer, dans toute mesure du possible, un équilibre des sexes dans r e p r é s e n t a t i o n des ONG à tous les niveaux, tout p a r t i c u l i è r e m e n t au niveau international. 7. Dans les grandes réunions et conférence internationales qui seront organisées à l'avenir autour du thème de l'éducation pour tous, les ON seront représentées par des délégués à part entière. La C o n f é rence mondiale sur l ’ é d u c a t i o n pour t o u s — R é p o n d r e aux besoins éducatif fondamentaux a établi un précédent heureux e accordant le statut de délégués aux représentant des ONG. 72 Annexes 73 74 Annexe A Calendrier de la Conférence 9 heures Inscription des délégués 10 heures - 11 heures Séance inaugurale Allocution de S. Exc. le général Tienchai Sirisumpan, Vice-premier ministre de la Thaïlande Discours d’ouverture de S. A. R. la princesse Maha Chakri Sirindhorn, représetant S. M. le Roi de Thailande Présentation de l'initiative “ Education pour tous ” et du film réalisé sur le thèmede la Conférence, par M. Wadi D. Haddad, secrétaire exécutif de la Conférence 11 heures -13 heures Séance plénière d'ouverture Message du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, dont lecture est donnée par M. S.A.M.S. Kibria, Secrétaire exécutif de la CESAP Allocution, au nom des quatre organisations parrainant la Conférence, de M. Federico Mayor, Directeur général de l'Unesco Allocutions des chefs d'Etat invités: • S. Exc. M. Husain Muhammad Ershad, Président du Bangladesh • S. Exc. M. Rodrigo Borja Cevallos, Président de l'Equateur • S. Exc. M. Daniel arap Moi, Président du Kenya (Brève suspension de séance) Election du Bureau Présentation générale de la Conférence par le Secrétaire exécutif 14 heures -16 heures Tables rondes— Session 1 T. 1 L'impact du changement technologique sur les besoins fondamentaux en connaissances et savoir-faire T.2 Les effets de l'éducation et de la formation sur le développement économique et social A. 1 Amérique du Nord: L’alphabétisation des adultes au Canada et aux EtatsUnis A.2 L'éducation en Thaïlande: une voie vers l’ éducation permanente 15 heures -18 heures Commission plénière—Première séance • Election du Comité de rédaction • Présentation des documents de travail • Interventions de groupes régionaux 16 h 30 - 18 heures 18 h 30 - 19 heures Tables rondes—Session 2 T.3 L'éducation environnementale: une composante du développement durable T.4 L'éducation en matière de population A.3 L'éducation de la fillette en Asie du Sud A.4 L'expérience irakienne: intégration entre enseignement primaire, alphabétisation et postalphabétisations Inauguration des expositions 19h30-21h30 Diner-réception 75 9 heures - 10 h 30 Tables rondes—session 3 T. 5 La santé et l’éducation pour tous: donner aux enfants d’âge scolaire et aux adultes les moyens de vivre sainement T.6 Comprendre la culture: le préalable à un apprentissage efficace A.5 Le combat contre l’analphabétisme: un défi pour l'Europe A . 6 Corée: stratégie pour lalphabétisation fondamentale et projet pour le développement des facultés de réflexion 9 h 30 -10 heures Bureau—Première réunion 10 heures- 13 heures Commission plénière - Deuxième séance • Allocution de M. Barber Conable, Président de la Banque mondiale • Interventions de groupes régionaux • Interventions d organisations 10 heures -13 heures Tables rondes—session 4 T. 7 Le défi posé par le soin et l’éducation des jeunes enfants: programme d'action T. 8 La politique linguistique des programmes d’éducation préscolaire, d enseignement primaire et d'alphabétisation des adultes A.7 Mali: I éducation pour tous, une utopie? A.8 Plan d'action pour le Sahel 14 h 30 - 16 heures Comité de rédaction—Première réunion 14 h 30 - 15 heures Tables rondes—session 5 T.9 Performance scolaire. nutrition et santé T. 1OL'éducation des filles: problèmes et solutions A . 9 Le rôle des organisations non gouvernementales dans l'éducation fondamentale par la radiodiffusion en Amérique latine A. 10Le plan national d'éducation de l Equateur 15 heures - 18 heures Commission plénière—Troisième séance • Interventions de groupes régionaux • Interventions d'organisations 16 h 30 - 18 heures Tables rondes— Session 6 T. 11 Améliorer l'enseignement primaire dans les pays en développement: les différentes politiques possibles T. 12 Elargir l'accès à une éducation de meilleure qualité: l’enseignement à distance, facteur d’amélioration de l'enseignement primaire A. 11 URSS: de l’élimination de l’analphabétisme à une conception nouvelle de l ‘alphabétisation au seuil du 2 le siècle A. 12 L'éducation fondamentale dans les écoles des Caraïbes 77 8 heures - 17 heures 9 heures - 15 heures Journée du pays hôte: visite d'écoles et de villages de la région de Jomtien Comité de rédaction—Troisième réunion 9 heures - 10 heures Commission plénière—Cinquième séance (suite) • Intervention d'un groupe régional • Intervention d'une organisation 9 heures - 10 heures Tables rondes—Session 11 T. 2 1 Créer les moyens du progrès éducatif en donnant aux gestionnaires de I’éducation le pouvoir d'agir T. 2 2 Eduquer tous les enfants: un défi financier pour les années 90 A.2 1Le système éducatif du Maroc: restructuration et réforme A.22 Education pour tous: le Plan d'action philippin pour 1990-2000 9 h 30 - 10 heures Bureau—Troisième réunion 10 heures - 12 heures Commission plénière —Sixième séance • Rapport oral du Comité de rédaction présenté par S. Exc. I Ambassadeur François Nordman, Co-rapporteur général • Approbation du texte final de la Déclaration mondiale et du C a d re d'action 11 heures -12 h 30 Tables rondes—Session 12 T.23 Le combat de l’alphabétisation des adultes: bilan des expériences T.24 Suite de la table ronde T.22 A.23 Faire face à la crise de l'éducation au Nigeria A.24 Le Plan d’action pour la réforme de l’éducation en Jordanie 15 heures -17 heures Séance plénière de clôture • Rapport oral des Rapporteurs généraux sur les travaux de la Conférence , présenté par Mme Esi Sutherland-Addy, Co-rapporteur général • Adoption de la Déclaration mondiale et du Cadre d'action • Appels à l’ action de: • M. Anil Bordia, pour l'Asie et le Pacifique • Mme Evelyn Kurithara Philbrook, au nom des ONG participantes • S. Exc: M. Alaziamina Nzege, pour l'Afrique • Exposé sur les objectifs et les enjeux pour l'avenir, par M. James Grant Directeur général de l'Unicef • Allocution de M. Federico Mayor, Directeur général de l'Unesco, au nom des quatre organisations parrainant la Conférence • Allocution prononcée au nom du pays hôte par S. Exc. le général Mana • Ratanakoses, Ministre de l'éducation de la Thaïlande • Allocution du Secrétaire exécutif de la Conférence, M. Wadi D. Haddad • Remarques finales de S. Exc. M. Josef Hromadka, Président par intérim de la Conférence • Motion de remerciements , par S.Exc. le sénateur Carlye Dunkley • Chant composé sur le thème de la conférence par la délégation nigériane et interprété par un groupe de danseurs thaïlandais • clôture officielle de la conférence. 76 9 heures-10 h 30 Tables rondes— Session 7 T.13 L’information, l’apprentissage et la participation populaire , conditions nécessaires du développement T.14 De la recherche à l’action dans l’éducation fondamentale: potentiel des réseaux , en particulier des réseaux Nord-Sud T.13 L’apprentissage actif dans la campagne nationale d’alphabétisation au Népal et l’éducation en milieu rural en Afghanistan T.14 Mobilisation des ressources en faveur de l’éducation pour tous :le cas du Kenya 9 h 30 - 10 heures Bureau—Deuxième réunion • Allocution de M.James Grant , Directeur exécutif de l’Unicef • Allocution de S.Exc. M.M.A Gayoom , président des Maldives • Interventions de groupes régionaux • Interventions d’organisations 10 h 30 -13 heures Tables rondes— Session 8 T.15 Les décisions économiques pédagogiques concernant la production des matériels éducatifs: comment assurer la plus haute qualité au plus grand nombre, à un coût abordable T.16 La participation des communautés aux innovations dans la prise en charge des jeunes enfants et dans l’enseignement primaire A.15 L’éducation extrascolaire aux Caraîbes A.16 Développement et réforme de l’éducation fondamentale en chine Heure limite pour la présentation des propositions concernant la Déclaration modiale et le cadre d’action 12 heures 14 h 30-16 heures Tables rondes— Session 9 T.17 L’enseignant , acteur décisif de l’éducation pour tous T.18 Utiliser l’évaluation pour améliorer l’apprentisage T.17 Le programme“Escuela Nueva” en Colombie:une approche active et flexible de l’éducation fondamentale en milieu rural T.18 mobilisation politique pour l’amélioration de l’éducation fondamentale dans une nation nouvellement indépendante:le cas du Zimbabwe 15 heures - 18 heures Comissions plénière-Cinquième séance • Allocution de M.Willam Drapper III,Administrateur du PNUD • Interventions des groupes régionaux • Interventions d’organisations 15 heures- 18 heures Comité de rédaction -Deuxième réunion 16h30-18 heures Tables rondes— Session 10 T.19 Se mobiliser pour favoriser l’autonomie par l’éducation :un nouveau plan de bataille T.20 Le rôle des ONG dans l’alphabétisation A.19 Evaluation des programmes et indiquateurs pour la politique éducative:le cas des Etats-Unis A.20 Le développement de l’éducation moderne au Japon,en ce qui concerne plus particulièrement l’enseignement primaire 78 Annexe B Tables rondes T.4 L’ éducation en matière de population Tables rondes thématiques PRESIDENT: Joseph Iran Arendonk, Directeur exécutif assistant Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) INTERVENANTS: O. H. Sises (animateur), Chef du Service del’éducation des communications et de la jeunesse, FNUAP Jairo Palacio, Conseiller régional de l'Unesco pour l’éducation en matière de population, Amérique latine et Caraïbes, Venezuela Ansar Ali Khan, Conseiller régional de l'Unesco pour l’éducation en matière de population, Thaïlande Jacqueline Ki-Zerbo, Conseillère régionale apurès de l’ UNIEME (Fonds de développement des Nations Unies pour la femme) en Afrique de l’ Ouest et Afrique centrale, FNUAP T.1 L'impact du changement technologique sur les besoins fondamentaux en connaissances et savoir - f a i r e PRESIDENTE: Haja Aicha Bah Diallo, Secrétaire d'Etat à l'en seignement primaire et l’éducation fondamentle, Guinée INTERVENANTS: John Lawre n c e (animateur), Conseiller technique principal au Bureau de la politique et de l’évalu tion pour le développement A.K. Jalauddin, Directeur du National Council for Educational Research and Training, Inde Claudio de Maura Castro, chef du Service des politiques de formation, Organisation internatio nale du Travail Jane Boyer , consultante auprès du Secteur de l ’Education, Unesco T.2 Les effets de l'éducation et de la formation sur le développement économique et social PRESIDENT: George Kanawaty,Directeur de la formation o rga nisation Internationale du Travail INTERVENANTS: Martin Carnoy (animateur), Université Stanford, Etats-Unis d'Amérique Shahnaz Wazir Ali, Ministre d'État à l’ éducation, Pakistan Sippandonda Katunda, Président de la Société nationale pétrochimique, Thaïlande T.3 L'éducation environnementale: une composante du développement durable PRESIDENT: William H. Draper III, Administrateur du PNUD INTERVENANTS: Colin Power (animateur), Sous-Directeur général, Unesco Harold Hungerford, professeur et coordonnateur, Centre pour l'enseignement des sciences, Département des programmes et de l’ éducation, Université du Southern Illinois. Etats-Unis d'Amérique Thilla Chelliah, professeur associé en éducation, Université de Malaisie, Malaisie Chodchoy Sophonpanich, Président de l'Association thaïlandaise pour l environnement et le développement communautaire T.5 La santé et l’ éducation pour tous, donner aux enfants d'âge scolaire et aux adultes les moyens de vivre sainement PRESIDENT: Ali Fakhro, Ministre de l'éducation, Bahreïn INTERVENANTS: Dennis Tolsma (animateur), Président de l'Uni on internationale d'éducation pour la santé, Etat Unis d'Amérique Ivy McGhie, Programme d'éducation sanitaire Université des Antilles, Jamaïque Paz Ramos, Vice-Chancelier pour l'enseignement (en retraite), Université des Philippines, Philippines Komlan Siamevi, Directeur général, Ministère de la santé, Togo Olikoye Ransome-Kuti, Ministre de la santé, Nigeria S.W. Perera, Directeur de l'éducation sanitaire Ministère de la santé, Sri Lanka T.6 Comprendre la culture: le préalable à un ap prentissage efficace PRESIDENT: Ghulam Mustafa Shah Said , Ministre de l'éducation Pakistan INTERVENANTS: Victor Ordonez (animateur), Sous-Secrétaire à l’éducation, Ministère de l’ education, de la cul ture etdes sports, Philippines S.T. Bajah, Université d'lbadan, Nigeria H.S. Bhola, Université de l'Indiana. Etats-Unis d'Amérique Angela Little. Institut d’éducation Université de Londres, Royaume-Uni 79 T.7 Le défi posé par le soin et l'éducation des jeunes enfants: programme d'action PRESIDENT: Rien van Gendt, Directeur exécutif, Fondation Bernard van Leer INTERVENANTS: A.W. Wood (animateur), Secrétaire exécutif adjoint, Fondation Bernard van Leer Gerard Pantin, Directeur exécutif, Service Volun teered for ALL (SERVOL), Trinité-et-Tobago Khoo Kim Choo, Recteur du Centre régional de for mation et des ressources pour le soin et l’ éduca tion des jeunes enfants, Service de soins infan tiles, Congres national des syndicats, Singapour Lea Kiphorir, Directrice, Kenya Institute of educa tion, Kenya T.8 La politique linguistique des programme mes d'éducation préscolaire, d'enseignement primaire et d'alphabétisation des adultes PRESIDENT: Mbemba Jatta, Ministre de la planification écono mique et du développement industriel, Gambie INTERVENANTS: Ayo Bamgbose (animateur), Département de linguis tique et des langues du Nigeria, Université d'lbadan, Nigeria Lynellen Long, Département d'Etat des Etats-Unis d'Amérique et Université Johns Hopkings, EtatsUnis d'Amérique Kamal Sridiar, Département de linguistique, Université de New-York à Sotie Brook, EtatsUnis d'Amérique Marita Irby, Université de Stanford T.9 Performance scolaire, nutrition et santé PRESIDENT: Peter Oloo Aringo, Ministre de l'éducation, Kenya INTERVENANTS: Susan van der Vynckt (animatrice), spécialiste du programme (nutrition et santé), Division de l'enseignement primaire et de l’alphabétisation, Unesco Cecila Florencio, Département de nutrition, niver sité des Philippines, Philippines John Nkinyangi, Institut universitaire d'éducation et Centre d'études africaines, Division des sciences sociales et d'éducation comparée, Université de Californie, Etats-Unis d'Amérique Judith Katona-Apte, Conseillère principale pour le programme (ressources humaines), Division de l'évaluation et des politiques, Programme alimentaire mondial T.10 L’ éducation des filles: problèmes et solutions PRESIDENTE: Torild Skard, Directrice générale, Division multila térale, Ministère des affaires étrangères, Norvège INTERVENANTES: Elizabeth King (animatrice), économiste,Département de la population et des ressources humaines Banque mondiale Shahnaz Wazir Ali, Ministre d'Etat à l'éducation Pakistan, Htja Aicha Bah Diallo, Secrétaire d’ État à l'ensei gnement primaire et à l’éducation fondamentale Guinée Carmen Garcia Guadilla, Conseillère régionale Centre régional de l'Unesco pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbe (CRESALC), Venezuela Fay Chung, Ministre de l’ éducation, Zimbabwe T. ll Améliorer l'enseignement primaire dans les pays en développement: les diffé rentes poli tiques possibles PRESIDENT: Barber B. Conable, Président de la Banque mondial INTERVENANTS: Marlaine Lockheed (animatrice), sociologue principal de l’éducation, Département de la population et des ressources humaines, Banque mondiale Vichy Cobert, Bureau de l'Unicef à Bogota(Colombie) (pour “Escuela Nueva”) Anil Bordia, secrétaire à l'éducation, Inde Iba Der Thiam, ancien ministre de l’éducation, Sénégal T.12 E l a rg i r l ' a c c è s a u n e é d u c a t i o n d e m e i l l e u r e qualité: l'enseignement a distance, facteur d'amélioration de l'enseignement primaire PRESIDENT: James Maraj, Président, Commonwealth of Learning Canada INTERVENANTS: H. Dean Nielson (animateur), Attaché principal de recherche scientifique, Institute for International Research Peter Kinyanjui, administrateur principal du pro gramme, Commonwealth of Learning, Canada Napa Bhongbhibhat, Directeur général, Département de l'éducation extrascolaire, Ministère de l’éducation, Thaïlande Clifford Block, Service de l’ éducation, Bureau de la science et de la technologie, Agence pour le développement international, Etats-Unie d'Amérique(USAID) Carleton Correles, Administrateur général, associa tion bon pour le progrès et le développement socio économiques (AVANCE), Honduras 80 T. 13 L'information, I 'apprentissage et la participa tion populaire, conditions nécessaires du développement T. 16 PRESIDENTE: Graça Machel: ancien ministre de l'éducation, Mo zambique INTERVENANTS: Sheldon Shaeffer (animateur), Directeur associé, Division des sciences sociales, Centre de recherches pour le développement international, Canada Sheldon Annis, Overseas Development Council, Etats Unis d'Amérique Anne Bernard, AB Associates, Canada Pilar Riano, Centro de Investigación y Educación Popular, Colombie. PRESIDENTE: Fay Chung, Ministre de l'éducation, Zimbabwe INTERVENANTS: Zainal Ghani (animateur), Coordonnateur, Unité recherche en éducation fondamentale, Univers Sains, Malaisie Katherine Namuddu , Chercheur principal, Projet MINDSACROSS, Ouganda Rober G. Myers, Coordonnateur, The Consultative Group on Early Childhood Care and Develop ement, Etats-Unis d'Amérique Nittaya Kotchabbakdi, Directrice, Unité du dévelop ement de l'enfant, Hôpital Ramathibo Thaïlande T.14 De la recherche à l'action dans l'éducation fondamentale: le potentiel des réseaux, en particulier des réseaux Nord-Sud PRESIDENT: Pierre Beemans, Directeur général, Direction du dé veloppement social et des ressources humaines, Agence canadienne de développement internatio nal INTERVENANTS: Kenneth King (animateur), Coordonnateur du NORRAG, Ecosse Arfah Aziz, Coordonnateur du SEARRAG, Malaisie Donatus Komba, Coordonnateur de l'ERNESA, Kenya Patricio Cariola, Coordonnateur du REDUC, Chili Luis Braham, Centro de Investigación y Desarrollo de la Educación, Chili T.15 Les décisions économiques et pédagogiques concernant la production des matériels éducatifs: comment assurer la plus haute qualité au plus grand nombre, à un coût abordable PRESIDENT: Erkki Aho, Directeur général, Conseil. national d'éducation, Finlande INTERVENANTS: Stephen Heyneman (animateur), Chef, division des ressources humaines, Institut de développement économique, Banque mondiale Victor Nwankwo, Président, association des éditeurs du Nigéria, Nigéria Alfonso de Guzman II, Spécialiste des manuels scolaires, Honduras Eero Syrjanen, Spécialiste des manuels scolaires, Finlande La participation des communautés aux innovations dans la prise en charge des jeunes enfants et dans l'enseignement primaire T.17 L'enseignant, acteur décisif de l’éducation pour tous PRESIDENT: Caryle Dunkley, Ministre de l’ éducation, Jamaïque INTERVENANTS: Daniel Monteux, Représentant permanent auprès l'Unesco. fédération internationale syndicale l'enseignement (FISE) Abani Kumar Boral, Vice-Président, fédération internationale syndicale de l'enseignement (FIS) Fred van Leuwen, secrétaire général, secrétaire pro fessionnel international de l'enseignement (SPI) Louis Van Beneden, Président, Confédération syn dicale mondiale des enseignants (CSME) T.18 Utiliser l'évaluation pour améliorer l'appren tissage PRESIDENT Aklilu Habte, Conseiller spécial, Valorisation des ressources humaines, région Afrique, Banque mondiale INTERVENANTS: Paul Murphy (animateur), secrétaire général, Higher education for Development corporation (HEDCO)Irlande Thomas Kellag Ean, Centre de recherche sur l'éduca tion, Collèges Saint Patrick, Irlande Se-ho Shin, Institut coréen de développement de l'éducation (KEDI), Corée Ahamed Yussufu, Kenya National Examination Council, Kenya 81 T.l9 Se mobiliser pour favoriser l'autonomie par l'éducation: un nouveau plan de bataille T.22/T 24 (session double) Eduquer tous les enfants: un défi financier pour les années 90. PRESIDENT Joseph Wheeler, Président, Comité d’ aide au développement, OCDE INTERVENANTS: Meechai Viraydya (animateur), secrétaire général de l’association pour la population et le développement communautaire, Thaïlande James Grant, Directeur général, Unicef Faisal Abed, Directeur, Bangladesh Rural Advancement Committee, Bangladesh Sonia Péréz, Directrice exécutive pour le Panama et le Venezuela, Banque interaméricaine de dévelop pement Graça Machel , ancien Ministre de l'éducation, Mozambique PRESIDENT: MaBbub ul Haq, Conseiller spécial auprès de l'Admi nistrateur, PNUD INTERVENANTS: Partie A Christopher Colclough (animateur), Responsable de projets, Institute of Development Studies, Université du Sussex, Royaume-Uni Olu Falae, Ministère fédéral des finances et du déve loppement économique, Nigeria. Partie B Keith Lewin (animateur), Institute of Developement Studies, Université du Sussex, Royaume-Uni Romeo Reyes, Directeur adjoint, National Economic Development Agency, Philippines Joseph Wheeler, Président, Comité d'aide au développement, OCDE T.20 Le rôle des ONG dans l'alphabétisation PRESIDENTE Elisabette Bianca Melandri, Présidente, Centre d'information et d'éducation pour le développe ment (CIES), Italie INTERVENANTS: Lalita Ramdas , Coordinatrice, Groupe d'action international sur l'alphabétisation pour l’ Asie du Sud, Inde Paul Wangoola, Secrétaire général, Association africaine pour l'alphabétisation et l’éducation des adultes Jeanine de La Fontaine, Co-présidente, consultation collective des ONC sur l’alphabétisation (Unesco) Alfonso Lizarzaburu, Consultant, Conseil internatio nal d’ éducation des adultes Giacomo Ivancich Biaggini, Ambassadeur d'Italie auprès de la Thailande T. 21 Créer les moyens du progrès éducatif en donnant aux gestionnaires de l'éducation le pouvoir d'agir PRESIDENT: Brad Langmaid, premier Administrateur adjoint p.i. , Bureau de la science et de la technologie, USAID INTERVENANTS: Kurt Moses (animateur), Directeur, Computer and Systems Services Academy for Educational Development, Etats-Unis d'Amérique Robert Morgan Directeur, Learning Systems Institute, Université de l'État de Floride, Etats-Unis d'Amérique Carleton Corrales, Administrateur général, association pour le progrès et le développement socioéconomiques (AVANCE), Honduras Chinnaput Bhumira t, Spécialiste de l'éducation, Cabinet du Premier ministre, Thaïlande T.23 Le combat de l'alphabétisation des adultes: bilan des expériences PRESIDENT: Federico Mayor, Directeur général de l'Unesco INTERVENANTS: Ingemar Gustafsson (animateur), Chef de la Division de l'éducation, Agence suédoise d'aide au développement international Anita Digne, Unité de l'éducation permanente des adultes et de l'enseignement parascolaire, Université Jawaharlal Nehru, Inde Rosa Maria Torres del Castille, ancienne directrice de la campagne nationale d’alphabétisation de l'Equateur Kasama Varavarn, Département de l'éducation extrascolaire, Ministère de éducation. Thaïlande 82 Tables rondes appliquées A. 1 Amérique du Nord: L'alphabétisation des adultes au Canada et aux Etats-Unis PRESIDENTE: Joan Linzey, Directrice nationale, Projets spéciaux, Secrétariat à l'alphabétisation, Secrétariat d'État, Canada INTERVENANTS: Jean Unda, education fondamentale pour l’acquisition de savoir-faire, fédération du travail de l'Ontario, Canada Anthony Salmiento, Directeur adjoint de l’ éducation, American Federation of Labor, Etats-Unis d'Amérique John Comings, vice-président, World Education, Etats-Unis d'Amérique A 2 L'éducation en Thaïlande: une voie vers l'éducation permanente PRESIDENT: Mana Ratanakoses, Ministre de l’ éducation, Thaïlande INTERVENANTS: Ruang Chareonchai, Secrétaire permanent adjoint à l’éducation, Ministère de l’éducation Kasama Vavararn, Directrice de la Division de la planification, Département de l’éducation extrascolaire,Ministère de l'éducation Panom Pong paibol, Ministère de l’ éducation Chantavit Sujatanjond, Chef, Section des relations internationales, Division de l'information sur l’ éducation, Bureau de la Commission nationale pour l’éducation. A 3 L'éducation de la fillette en Asie du sud PRESIDENTE: Shahnaz Wazir Ali, Ministre d’ État à l’éducation, Pakistan INTERVENANTS: Faisal Abed , Bangladesh Rural Advancement Com mittee, Bangladesh Kiran Dhingra , Directeur de renseignement primaire, Ministère de l’éducation, Inde Neelam Pasnet, Chef du projet sur l’ éducation des femmes, Ministère de l’éducation et de la culture, Népal. A.4 L’expérience irakienne: intégration entre enseignement primaire, alphabétisation postalphabétisation PRESIDENT: Abdul Kader Iz Al-Deen, Ministre de l'éducation, Irak INTERVENANTS: Khalil Hamash , Directeur général des relation culturelles Badie Mahmoud Mubarak, Chercheur en éducation Ministère de l'éducation Jasem El Safi, Directeur de la télévision éducative, Ministère de l’ éducation A.5 Le combat contre l'analphabétisme: un d pour l'Europe PRESIDENTE: Véronique Espérandieu, Secrétaire exécutive, groupe permanent de lutte contre l'illettrisme (GPLI) France INTERVENANTS: Marie-France Hau-Rouchard, Chargée de mission Groupe permanent de lutte contre l’illettrisme (GPLI), France Pierre Freynet, Centre universitaire de formation continue, France Isabelle Deblé, Présidente du Comité Education Formation, Commission nationale française pour l'Unesco, France A.6 Corée: Stratégie pour l’ alphabétisation fonda mentale et projet pour le développement d facultés de réflexion PRESIDENT: Won-shik Chung, Ministre de l'éducation, Corée INTERVENANTS: Se-ho-Shin, Président, Institut coréen de développe ment de l'éducation Un-shil Choi, Chercheur associé, Chef de l’unité recherche sur l’éducation permanente, Institut coréen dedéveloppement de l'éducation Kyung-Chul Euh, Institut coréen de développement de rééducation 83 A.7 Mali: l'éducation pour tous, une utopie? A. PRESIDENT: Gakou Fatou Niang, vice-président Conseil écono mique et social INTERVENANTS: Toure Mariam Barakou, Conseillère, Ministère de l’éducation Hamadoun Sidibe, Directeur des projets d'education Brehima Doumbia, Directeur de l’alphabétisa tion et de la linguistique appliquée PRESIDENT: Gennady Yagodin, Président, Comité d’Etat del'URSS pour l'enseignement public INTERVENANTS: Nikolay Karlov, membre du Parlement, URSS Pierre Luisoni, délégué aux relations internationales, Conférence helvétique des directeurs cantonaux del'enseignement public A.8 Plan d'action pour le Sahel PRESIDENT: Sékou Ly, Ministre de l'éducation, Mali INTERVENANTS: Mamadou Fadiga, Directeur de la planification de l’éducation. Sénégal Manuel Baredos Rambout, Ministre de l’éducation, Guinée-Bissau André Corsino Tolentino, Ministre de l’éducation, Cap-Vert A.9 Le rôle des organisations non gouverne-; men tales dans l'éducation fondamentale par la radio diffusion en Amérique latine ; PRESIDENT: Luis Lobo, Conseiller auprès du Directeur général, Central Rede Globo, Brésil INTERVENANT: Eloy Arribas, Président de la Coordination nationale de la radio péruvienne, membre du Conseil exe cutif de l'Association latino-américaine d’educa tion radiophonique (ALER} A.10 Le plan national d'éducation de l'Equateur PRESIDENT: Alfredo Vera, Ministre de l'éducation et de la culture, Equateur INTERVENANTS: Augusto Abendazo, Directeur national de la planifica tion Raul Vallejo, Directeur exécutif de la campagne natio nale d’alphabétisation 11 URSS: de l'élimination de l'analphabétisme à une conception nouvelle de l'alphabétisation au seuil du 21e siècle A.12 L'éducation fondamentale dans les écoles des Caraïbes PRESIDENT: Louis George INTERVENANTS: Cyril Walker, Ministre de l'education, Barbade Errol Miller, Université des Antilles, Jamaïque Stanley Lamp, Secrétaire adjoint, Ministère de l'edu cation, Antilles néerlandaises A. 13 L'apprentissage actif dans la campagne nationa le d'alphabétisation au Népal et 1 'éducation en milieu rural en Afghanistan PRESIDENT: Khodaidad Basher Mal. Ministre de l éducation, Afghanistan INTERVENANTS: C.K. Shrestha, Représentant pour le Népal, World Education L.N. Belbase, membre de la Commission Nationale de Planification, Népal A.1 4 Mobilisation des ressources en faveur de l'éducation pour tous: le cas du Kenya PRESIDENT: Peter Oloo-Aringo, Ministre de l'éducation, Kenya INTERVENANTS: G. Eshinvani, Directeur du Collège d'agriculture et de technologie, Université Jomo Kenyatta Gabriel Muita, Coordonnateur, Services des médias, Kenya institute of Education C.J. Chacha-Ogsve, Secrétaire général, Commission Nationale du Kenya pour l'Unesco Benjamin Kipkuld, Secrétaire permanent, Ministère de l'éducation 84 A.15 L'éducation extrascolaire aux Caraïbes PRESIDENT: Winston Dookeran, Ministre de la Planification et de la mobilisation, Trinité-et-Tobago INTERVENANTS: Hervé Jean-Charles, Coordonnateur, Commission nationale pour l’education, membre de l'Institut d'alphabétisation et de participation communau taire,Haïti Clive Pantin, Ministre de l’éducation, Trinité-etTobago Leila Thomas , Directrice, Fondation JAMAL, Jamaïque A.16 Développement et réforme de l'éducation fondamentale en Chine PRESIDENT: Teng Teng, vice-président de la Commission d'État pour l éducation, Commission nationale pour l'Unesco INTERVENANTS: Cai Keong, Directeur adjoint, Centre d'études pour le développement de l'éducation Lin Shang-Zen, Directrice, Département international de la fédération des femmes chinoises Wu Rong-Li, Directeur adjoint, Département de l’education, Ministère des finances A. 17 Le Programme “Escuela Nueva” en Colombie: une approche active et flexible del'éducation fondamentale en milieu rural PRESIDENT: Manuel Francisco Becerra, Ministre de l’éducation, Colombie INTERVENANTS: Vicky Colbert, Conseillère régionale de l'Unicef pour l’éducation Colombie Jairo Arboleda, Directeur de la Fondation Save the Children pour la Colombie Jorge Enrique Vargas, Sous-Directeur de l’Office de planification nationale A.18 Mobilisation politique pour l'amélioration de l'éducation fondamentale dans une nation nouvellement indépendante: le cas du Zimbabwe PRESIDENT: I.M. Sibanda, Secrétaire permanent à l’éducation et à la culture, Zimbabwe INTERVENANTS: Q.M. Bhila, Secrétaire adjoint, Division de l'education extrascolaire C. Bon-Stewart, consultant auprès du gouvernement pour le programme d'édition communautaire J.J. Mhlanga, Secrétaire général, Commission nationale du Zimbabwe pour l'Unesco Fay Chung, Ministre de l'éducation T. Massaya , Vice-Ministre des finances, de la planiflcation économique et du développement A.19 Evaluation des programmes et indicateurs pour la politique éducative: le cas des EtatsUnis PRESIDENT: Thomas Kean, Président, Université Drew INTERVENANTS: Gordon Ambach, Directeur exécutif, Council of Chief State School Officers Christopher Cross, Secrétaire adjoint à l'éducation la recherche et le perfectionnement Département de l’ éducation des Etats-Unis A.20 Le dévdoppement de l'éducation moderne au Japon, en ce qui concerne plus particulièrement l'enseignement primaire PRESIDENT: Isao Amagi, Président de la Commission national japonaise pour l'Unesco et Conseiller spécial auprès du Ministre de l’éducation, de la science de la culture, Japon INTERVENANTS: Shigeo Miyamoto, Directeur de la Division depla nification et de la coordination de la recherche Institut national de recherche en éducation Tadashi Inumaru, Directeur général, Centre culture asiatique pour l'Unesco Taichi Sasaoka, Directeur exécutif, Centre asiatique culturel pour l'Unesco. 85 A.21 Le système éducatif du Maroc: restructuration et réforme PRESIDENT: Mohammed Baroudi, Inspecteur général chargé de la coopération internationale INTERVENANTS: Smye Abderrahmane, Conseiller en chef, Directeur de renseignement privé Mohammed Boulasri, Directeur des affaires sociales El-Mostafa Hddigui, Chef de la Division des études et des objectifs A.22 Education pour tous: le Plan d'action philip pin pour 1990-2000 PRESIDENTE: L.R. guisumbing, Secrétaire générale de la Commis sion nationale pour l'Unesco INTERVENANT: Victor Ordonez, sous-secrétaire à l'éducation, Ministère de l’éducation, de la culture et des sports A.23 Faire face à la crise de l'éducation au Nigeria PRESIDENT: A.B. Fafunwa, Ministre de l'éducation, Nigeria INTERVENANTS: Segun Adesina, Secrétaire executif, Nigerian Educ ational Research and Development Council (NERDC) Peter Odor, Nigerian Educational Research and Development Council (NERDC) H. Marinho, Secrétaire général de la Commission nationale du Nigeria, pour l'Unesco Teresa Chukuma, Directrice de l'enseignement primaire et secondaire A.24 Le Plan d'action pour la réforme de l'éducation en Jordanie PRESIDENT: Mohammad Hamdan, Ministre de l'éducation et de l'enseignement supérieur, Jordanie INTERVENANTS: Victor Billeh, Président du Centre national pour la recherche et le développement de l’éducation Izzat Jaradat, Directeur général de la planification et de la recherche, Ministère de l'éducation. 86 Annexe C Expositions Exposition Responsable A. 1 Le soin et l’éducation des jeunes enfants: un défi à relever A.2 L'éducation pour tous au Népal et à Sri Lanka A.3 Le programme colombien des foyers d'aide sociale A.4 Programmes educatifs pour les enfants ayant des difficultés d'apprentissage et de lecture A.5 Le Mouvement pour l’alphabétisation et ses formes d’action en Iran, Pakistan et aux Maldives A.6 L'éducation des filles: problèmes et solutions A.7 La lutte contre l’analphabetisme: les besoins des femmes et des filles A.8 Le concept d'éducation sanitaire active dans les pays arabes A.9 L'éducation, instrument d'une vie plus saine A. lO L'éducation en matière de population: un programme à l'ordre du jour A. 11 “ L'enfant pour l'enfant ”: une nouvelle approche de l’education sanitaire, un autre mode d’apprentissage A.12 tout pour l'éducation: des stratégies -efficaces et des méthodes prometteuses pour l’améliora tion de l’éducation fondamentale A.13 Restructurer l'école pour améliorer les performances éducatives Andrew Chetley (Fondation Bernard van Leer) B. 1 Le rôle des bibliothèques dans le développement de l'enfant B.2 L'éducation des enfants victimes de la guerre et de la violence au Mozambique B.3 Le Projet concernant les manuels scolaires aux Philippines B.4 Le programme d'éducation bilingue de Puno B.5 Le mouvement d'éducation populaire en Amérique latine B.6 L'éducation fondamentale à la Trinité et Tobago B.7 La préparation à la vie adulte: éducation et travail B.8 La politique linguistique des programmes d'éducation préscolaire, d'enseignement primaire et d'alphabétisation des adultes B.9 L’apprentissage, clé du développement B.10 L’éducation pour tous Dil Bahadur (Népal) Vicky Colbert (Colombie) Petter Korseth (Norvège) Mehr Mohammadi (Iran) Barbara Reese (Secrétariat de la WCEFA) Mohammed Saeed Fara (Yémen démocratique) Omar Suleiman Harrikrisna Anenden (OMS) Hilde Glattbach (FNUAP) Grazyna Bonati (. L'enfant pour l'enfant ”) Stephen Moseley (Academy for Educational Development - Etats-Unis d'Amérique) Stephen Anzalone (Institute for International Research - Etats-Unis d'Amérique) Saneya Saleh (Egypte) Aniceto Dos Muchangos (Mozambique) Caridad Miranda (Philippines) Luis Enrique Lopez (Pérou) Antonio Bachs (International Federation Faith and Joy) Ruth Montichard Trinité et Tobago) Hermes Caballero Carrera (Cuba) Merita Irby (Secrétariat de la WCEFA) Ellen Tillier (Banque mondiale) Hyacinth Morgan (PNUD) 87 B. 11 L'education pour tous les réfugiés: un défi à relever B. 12 Exemples concrets de coopération régionale en Asie et dans le Pacifique (Centre asiatique cultu rel pourl'Unesco) B. 13 Campagnes de promotion socioculturelle et d'alphabétisation des populations nomades B. 14 L'importance des matériels didactiques dans l'enseignement primaire B. 15 Les ateliers d'apprentissage: un atout véritable B. 16 L'éducation primaire extrascolaire: le cas du BRAC B.17 Le syndrome d’immuno-défiicience acquise (SIDA) et l'éducation: apprendre pour survivre B.18 Education fondamentale et développement communautaire C.1 Espoir pour l'enfance: La télévision au service de lasurvie et du développement de l'enfant C.2 Les enfants défavorisés au Mexique et au Brésil C.3 La radio éducative: un vaste partenariat pour le développement rural au Tchad C.4 L’éducation fondamentale pour les minorités: le cas des Pygmées de la République centrafricain C.5 Alphabétisation et acquisition de savoir-faire en Jamaïque C.6 Art et poésie: Les bibliothèques de rue et le mouvement TAPORI pour les enfants C.7 L'analphabétisme, fléau universel C.8 Les activités de l'OMEASE C.9 L’éducation pour tous: l'affaire de tous C.10 Centre d'apprentissage “ Education pour tous ” C.11 Développement des ressources humaines en Asie et dans le Pacifique C.12 L’lnstitut international de planification de l’education C.13 La recherche sur l'éducation pour tous C.14 Les Groupes consultatifs de recherche et d'étude C.15 Environnement et éducation C.16 Le rôle des organisations non gouvernementales (ONC) dans l'éducation fondamentale en Afrique,AAAEA) C.17 L'aide alimentaire au service de l’éducation C. 18 L'Agence pour le développement international (Etats-Unis): un partenaire pour l’amélioration des chances dans l’education fondamentale Krisdapora Singhasemi (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) Taîchi Sasaoka D.1 D.2 D.3 D.4 E. Gough Whitlam (Australie) S. Exc. M. Nguyen Khanh (Vietnam) Mammo Kebede Shenkut (Ethiopie) Joyce White (The Learning Centre - Canada) L’Australie et l'éducation internationale L'éducation pour tous au Vietnam Bilan de l'éducation pour tous en Ethiopie The Learning Centre: étude de cas Abdullahi Mohamed Mire (Somalie) Wolfgang Kueper Liliana Vaccaro (Chili) Mahbool Hassan (Bangladesh Rural Advancement Committee BRAC) Mary Owe(Ouganda) Amporn Wathanavongs (Christian Children's Fund) Luiz Lobo (Rede Globo de Televisao) Luis Benavides (Mexique) Amadou Batoure (Radio rurale) Abal Koulanginga (République centrafricaine) Norma Kelly (Jamaïque) Catherine Theurillat (Mouvement international ATD Quart Monde) Abdelhadi Boutaleb (ISESCO) Tiraporn Tangkoskul (Organisation des ministres de l'éducation de l'Asie du Sud-Est OMEASE) Jack Glattbach Unicef John Beynon (Unesco) Peter Cummins (CESAP) John Hall (IIPE) Sheldon Shaeffer (CRDI) Lee Ean Kee (Groupe consultatif de recherche et d'étude pour l'Asie du Sud-Est) Susan Beeker (PNUD) Grace Buluma (Association africaine pour l’alphabétisation et l'éducation des adultes Mercedes Sayagues (PAM) Amalia Cuervo (USAID) 88 D.5 Les frontières de l'alphabétisation: une tradition canadienne D.6 L'éducation, instrument de l'édification d'une nouvelle société: le cas du Nicaragua D.7 CODE - Assurer l'accès à l'apprentissage D.8 Programme d'éducation pour tous en Asie et dans le Pacifique (APPEAL) D.9 Le Groupe d'action international sur l’alphabètisation (GAIA) 10 Des solutions viables pour l'éducation pour tous: I’apprentissage intégré dans l'enseigne ment, l'industrie et le secteur public D. 11 L'éducation pour tous en Afghanistan D. 12 Les technologies au service de l'enseignement et de l’apprentissage D. 13 Une technologie éducative performante E. 1 La vidéothèque “ éducation pour tous ” E.2 L'éducation fondamentale pour tous: mission possible Thaïlande) E.3 Education pour le développement/ éducation planétaire: susciter une prise de conscience sociale et planétaire E.4 BIBLIONEF E.5 L'éducation planétaire Jack C. Pierpoint (Fronder College) Juan Arrien (Nicaragua) Rosamaria Durand (organisation canadienne pourl’éducation au service du développement CODE) T.M. Sakya (Bureau régional de l'Unesco pour l'Asie et le Pacifique) Moytoyo Kamiya (Groupe d’action international sur l'alphabétisation - GAIA) Jerry Perez de Tagle (Integrative Learning Systems- Etats-Unis d'Amérique) S.M. Joyan (Afghanistan) Thomas Tilson (Education Development Center) Frank B. Withrow (Département de l'éducation - Etats-Unis d'Amérique) Secrétariat de la WCEFA Kla Somtrakool ( Thaïlande) Ruth Henderson (InterAction) Maximilien Vegelin (BIBLIONEF) Margot Brown (Centre for Global Education) 89 Annexe D Documents A. DOCUMENTS PUBLIES POUR LA CONFERENCE PAR LA COMMISSION INTERINSTITUTIONS Documents de travail (Version C)—sous une même couverture—(A, Ar, Ch, E. F. R) Déclaration mondiale sur l'éducation pour tous Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux Documents de référence (Version B)—(A, Ar, Ch, E. F. R) Répondre aux besoins éducatifs de base: une nouvelle vision pour les années 9O Documents d'information WCEFA/INF.1 Rev.Note d informations générales (A, E. F) WCEFA/INF.2 Programme de la Conférence (A, F) WCEFA/INF.3 Programme des Tables Rondes (A, F) WCEFA/INF.4 Programme des Expositions (A, F) WCEFA/INF. 5 Liste des participants (A, F) B. AUTRES DOCUMENTS DISTRIBUES PENDANT LA CONFERENCE Les organisateurs des tables rondes ont distribué, sous leur propre responsabilité, divers imprimés sous forme de brochures, ainsi que des documents d'information. Les participants ont également pu trouver d'autres documents dans de nombreux stands d'exposition. La Commission interinstitutions n'avait aucune responsabilité quant au contenu et à la distribution de ces documents. C. DOCUMENTS PUBLIES PAR LA COMMISSION INTERINSTITUTIONS APRES LA CONFERENCE Déclaration mondiale sur l'éducation pour tous et Cadre d'action pour répondre aux besoins éduca tifs fondamentaux—sous une même couverture (version finale des textes tels qu'ils ont été adoptés)—(A, A r, E. F) (ces textes peuvent également être obtenus auprès de l'Unesco dans leurs versions chinoise et russe). Répondre aux besoins educatifs fondamentaux: une vision pour les années 90 (version révisée du document de référence) (A, Ar, E. F)Rapport final de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous (A, F)L'éducation pour tous (film réalisé sur le thème de la Conférence) (vidéocassette VHS, 18 min., PAL/ NTSC / SECAM) Pour obtenir les documents énumérés dans la section C ci-dessus, veuillez vous adresser à l'une des quatre unités de liaison de la WCEFA indiquées au dos de la couverture du présent rapport. Les documents énumérés dans les sections A et C ci-dessus, la série de ceux qui sont mentionnés à la section B et la documentation sur l'éducation fondamentale réunie par la Commission interinstitutions peuvent être consultés au BIE à Genève à l'adresse suivante: Bureau international d'éducation 15, route des Morillons CH 1218 Grand-Saconnex (Suisse) Adresse postale: Case postale 199 CH 1211 Genève 20 (Suisse) Un grand nombre de ces documents seront bientôt accessibles à l'aide de la base de données ERIC. 90 Annexe E Organisation et services de la conférence BUREAU DE LA CONFERENCE PRESIDENT DE LA CONFERENCE S. Exc. le général Thienchai Sirisamphan Vice-Premier Ministre de la Thaïlande VICE-PRESIDENTS S. Exc. M. Derek Bernard S. Exc. M. Rodrigo Borja (Vice-président honoraire) M. Antonio Gayoso S. Exc. M. Mohammed Hamdan S. Exc. M. Josef Hromadka (Premier Vice-président) S. Exc. M. Shikh Shahid Islam M. Li Tieying M. Noel Lindsay S. Exc. le général Sékou Ly S. Exc. Mme Joyce R. Mpanga M. Daniel Wegener Ministre de l’éducation, Guyana Président de l'Equateur Directeur des ressources humaines, Bureau de la science et de la technologie, USAID Ministre del’éducation et de l'enseignement supérieur, Jordanie Vice-Premier ministre, Tchécoslovaquie Ministre de l’éducation, Bangladesh Conseiller d'Etat, Chine Secrétaire général, Ministère de l'éducation, Irlande Ministre de l’éducation, Mali Ministre d'Etat à l'enseignement primaire, Ouganda Représentant de la Communauté internationale Baha'ie auprès des Nations Unies RAPPORTEURS GENERAUX S. Exc. M. François Nordmann Mme Esi Sutherland-Addy Ambassadeur auprès de l'Unesco, Suisse Vice-Ministre de l'éducation, Ghana COMITE DE REDACTION Mme Anita Ghulam Ali M. Ali Al-Kasimi M. Isao Amagi M. Yves Brunsvick R.P. Patricio Cariola Mme Angela Cropper M. Errol Furlonge Mme Eddah W. Gachukia M. Gunaratne M. Tayseer Abdel Jaber S. Exc. M. Balla Keita M. Kenneth King M. Poul Lassen bf. Makaminan Makagiansar M. Ezzat Abdel Mawgood M. Frank Method M. Sergiusz Najar M. Nicholay Netchaev M. Sheldon Shaeffer M. Youssef Abdul-Moati Saharak Pakistan ISESCO, Rabat Japon BIE, Genève REDUC, Santiago CARICOM Trinité et Tobago Groupe directeur de la WCEFA Sri Lanka CESAO, Amman Côte d'lvoire Groupe directeur de la WCEFA Danemark, Pays nordiques Groupe directeur de la WCEFA Egypte USAID, Washington UIE, Prague URSS CRDI, Toronto Koweït 91 M. Gurnan Singh M. N.D.J. Smart S. Exc. Alfredo Vera Mme Janet Whitla M. A.W. Wood SPIE, Amsterdam Sierra Leone Equateur EDC, Boston Fondation Bernard van Leer, La Haye SECRETARIAT DE LA BUREAU EXECUTIF M. Wadi D. Haddad Mme Workie Ketema Mme Rosemary Rinaldi Secrétaire exécutif Rendez-vous, liaison avec les organisations et pays parrains Assistante spéciale SEANCES PlENIERES, COMMISSIONS PLENIERES, COMITE DE REDACTION M. Michael Lakin Mme Myra Hassine M. Athanase Gatanazi M. Douglas Windham Mme Margaret Sutton Mme Carmen Zuba Secrétaire exécutif adjoint Assistante; vérification des pouvoirs Secrétaire adjoint de la Commission plénière Assistant du Rapporteur général Secrétaire du Comité de rédaction Réception des documents TABLES RONDES ET EXPOSITIONS M. Nat J. Colletta Mme Cecil Villa M. Charles Currin Mme Chantavit Sujatanond M. Rodrigo Vera Godoy M. Zainal Ghani Mme Caridad Miranda M. John Kurrian M. Samir Jarrar Mme Stacie Shrader M. Changkai Secrétaire exécutif adjoint Assistante Coordonnateur, tables rondes thématiques Coordonnatrice adjointe Coordonnateur adjoint Coordonnateur, tables rondesappliquées Coordonnatrice adjointe Coordonnateur adjoint Coordonnateur, expositions Coordonnatrice adjointe Coordonnateur adjoint INFORMATION ET RELATIONS AVEC LES MEDIAS M. Nigel Fisher Mme Martha Percival Mme Hilda Paqui M. Jack Glattbach M. Mahfuz Anam M. Howard Coats Mme Saichai Sinsiriphan Secrétaire exécutif ADJOINT Assistante Accréditations: chargée de l'information Coordonnateur de l'information Coordonnateur ADJOINT de l’information Editeur, service des communiqués de presse Coordonnatrice du secrétariat SERVICES TECHNIQUES M. A. Larrauri Mme Jacqueline Morvan M. Pierre Amour Mme Sibyl Renaud M. Bruno Dori M. S. Salomon M. Jesus Getan-Bornn Coordonnateur technique Accueil des délégués Gestion des salles Réservation des chambres Contrôle des documents Chef de l'équipe de traduction Chef de l'équipe d'interprétation COORDINATION POUR LE PAYS HOTE M. Ruang Chareonchai Coordonnateur pour le pays hôte 92 Annexe F Composition de la Commission interinstitutions CHEFS DE SECRETARIAT DES QUATRE ORGANISATIONS PARRAINANT LA CONFERENCE M. Barber B. Conable M. William H. Draper III M. Federico Mayor M. James P. Grant Président de la Banque mondiale Administrateur du PNUD Directeur général de l'Unesco Directeur général de l'Unicef MEMBRES DU COMITE EXECUTIF BANQUEMONDIALE M. Visvanathan Radagopalan Suppléant: M. Adrian Verspoor PNUD M. Michael Gucovsky Suppléant: M. John Lawrence UNESCO M. Colin Power Suppléants: M. Dieter Berstecher M. Andri Isaksson UNICEF M. Nyi Nyi Suppléant: M. Manzoor Ahmed Vice-président, Politique sectorielle et recherche Chef de la Division de l’éducation et de l'emploi Administrateur assistant adjoint, Bureau de la politique et de I’évaluation du Programme, Directeur de la Division des services consultatifs techniques onseiller technique principal, Bureau de la politique et de l’éval uation du Programme Sous-Directeur général pour l'éducation Chef de l'Unité de coopération avec l'Unicef et le PAM Directeur du Bureau de liaison de l'Unesco avec l'Organisation des Nations Unies Directeur de la Division des programmes Représentant de l'Unicef en République populaire de Chine SECRETARIAT EXECUTIF M. Wadi D. Haddad M. Nat J. Colletta M. Nigel Fisher M. Michael Lakin Mme Hilda Paqui Mme Rosemary Rinaldi Secrétaire exécutif Secrétaire exécutif adjoint Secrétaire exécutif adjoint Secrétaire exécutif adjoint Chargée de l'information Assistante auprès du Secrétaire exécutif Mme Myra Hassine Mme Workie Ketema Mme Estela Kinyon Mme Janiffa Khan Mme Adeeba Moosa Mme Martha Percival Mme Margaret Sutton Mme Cecil Villa Mme Carmen Zuba Assistante Assistante pour le budget Assistante pour le budget Secrétaire Consultante administrative Assistante Chercheur Assistante Assistante 93 GROUPE DIRECTEUR INTERNATIONAL DE LA WCEFA PARRAINS BANQUE MONDDIALE M. Aklilu Habte Conseiller spécial, valorisation des ressources humaines, Région Afrique PNUD M. Ryokichi Hirono Ancien Administrateur assistant UNESCO M. Sylvain Lourié Directeur général adjoint UNICEF M. Richard Jolly Directeur général adjoint COPARRAINS Banque asiatique de développement M. Charles Currin Danemark M. Poul Lassen Finlande Mme Anna-Liisa Korhonen FNUAP M. O.J. Sikes ISESCO M. Iba Der Thiam Japon M. Toshiyuki Iwado Spécialiste de l’éducation Conseiller en éducation, Direction de l'enseignement primaire et de l'enseignement secondaire du premier cycle. Ministère de l'éducation Directrice générale adjointe, FINNIDA Chef du Service de l'éducation, des communications et de la jeunesse, Division technique et de l'évaluation Ancien Ministre de l’education, Sénégal Directeur adjoint, Division de la coopération technique, Ministère des affaires étrangères Norvège Mme Sissel Volan Chef de la Division de l éducation, NORAD Suède M. Ingemar Gustafsson Chef de la Division de l'éducation, ASDI USAID M. Antonio Gayoso M. Frank Method Directeur des ressources humaines, Bureau de la science et de la technologie Conseiller principal pour les politiques, Secteurs sociaux, Bureau des politiques et de la coordination des programmes PARRAINS ASSOCIES ACDI M. Pierre Beemans Directeur général, Division du développement social et des ressources humaines 94 CESAP M. Shigenobu Nagai CRDI M. Sheldon Shaeffer Fondation Bernard van Leer M. A.W. Wood Italie Mme Lavinia Gasperini Organisation mondiale de la santé M. H.S. Dhillon Suisse Ambassadeur Fritz Rudolf Staehelin REPRESENTANT DU PAYS HOTE M. Ruang Chareonchei Secrétaire exécutif adjoint Directeur associé, Division des sciences sociales Directeur exécutif adjoint, Programmes Expert, Coopération en matière d'éducation et de forma tion, Ministère des affaires étrangères Directeur de la Division de l’éducation sanitaire et de la promotion de la santé Directeur de la coopération pour le développement et de l'aide humanitaire, Ministère fédéral des affaires étrangères Secrétaire permanent adjoint à l'éducation, Ministère de l'éducation, Thaïlande Coordonnateur pour le pays hôte. WCEFA ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES ET ORGANISATIONS INTERCOUVERNEMENTALES M. Roger Denis Secrétaire général, confédération mondiale des organisa tions de la profession enseignante M. Mohammed Fadel Dia Secrétaire général, Conférence des ministres de l’éducation des pays ayant en commun l'usage du français Mme Anna Dourtcheva Ancien membre du Secrétariat de la fédération démocra tique internationale des femmes M. Budd Hall Président, Conseil international d’éducation des adultes M. Kenneth King Coordonnateur, Groupes consultatifs internationaux de recherche et d'étude (Co-Rapporteur, consultation régionale pour l'Europe Mme Vandra Masemann Présidente, Conseil mondial des associations d'éducation comparée M. Peter Williams Directeur du Programme d'éducation, Groupe de la mise en valeur des ressources humaines, Secrétariat du Commonwealth PARTICIPANTS REGIONAUX Afrique M. Jibril Arninu Mme Fay Chung M. Albert Ekué Mme Eddah Gachukia M. Joseph Ki-Zerbo Ancien ministre de l'éducation, Nigeria Ministre de l'éducation, Zimbabwe Directeur, Bureau de l'éducation, Organisation de l'unité africaine, Ethiopie Conseillère nationale pour l'information, I’éducation et la comrnunication en matière de population, Kenya (Rapporteur, Consultation régionale pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe) Université de Dakar, Sénégal (Rapporteur, Consultation régionale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale) 95 Mme Graça Machel Amérique latine et Caraïbes R.P. Patricio Cariola Mme Ançela Cropper M. Jorge Rabats M. Carlos Tunnerman Amérique du Nord M. Stephen Lewis M. Ronald Mitchell (décédé) Mme Janet Whitla Asie M. Hedavat Ahmed M. Isao Amagi M. Anil Bordia M. Ananda Guruge M. Makaminan Makagtansar M. Teng Teng Etats arabes M. Tayseer Abdel Jaber Mme Hoda Badran M. Abu Zeid El Safi Europe M. Yves BrunsvickS Ancien Ministre de l’éducation, Mozambique Directeur, Centro de investigación y Desarollo de la Educación, Chili (Rapporteur, Consultation régionale pour l'Amérique latine) Directrice de la Coopération fonctionnelle, Secrétariat de la CARICOM, Guyana (Rapporteur, Consultation régionale Ancien Ministre de l’education et de la justice, Argentine Ancien Ministre de l’éducation, Nicaragua Ancien ambassadeur du Canada auprès de l'Organisation des Nations Unies, Canada Directeur exécutif, Association internationale pour la lectu re,Etats-Unis Présidente, Education development Center, Etats-Unis (Rapporteur, Consultation régionale pour l'Amérique du Nord) Scrétaire, Ministère de l'éducation, Bangladesh (Rapporteur, Consultation régionale pour l'Asie du Sud) Conseiller spécial auprès du Ministre, Ministère de l'éduca tion , de la science et de la culture Secrétaire, Département de l’ éducation, Ministère de la mise en valeur des ressources humaines, Inde Délégué permanent de Sri Lanka auprès de l'Unesco, Sri Lanka Conseiller spécial auprès du Ministre de la recherche scientifique et de la technologie, Indonésie (Rapporteur, Consultation régionale pour l’ Asie de l’ Est et le Pacifique) Vice-président, Commission d'Etat pour l'éducation, Chine Secrétaire exécutif, Commission économique et sociale pour l'Asie de l'Ouest, Irak (Rapporteur, Consultation régionale pour les états arabes) Secrétaire générale, Conseil national de l'enfant et de la mère, Egypte Directeur, Organisation arabe pour l’alphabétisation et l'éducation des adultes, Tunisie M. Ricardo Diez-Hochleitner ecrétaire général, Commission nationale française pour l'Unesco, France (Corapporteur, Consultation régionale pour l’ Europe) Vice-Présidentexécutif, Fondation Santillana, Espagne Mme R. Otunbaeva Commission de l’URSS pour l'Unesco, URSS 96 Annexe G Liste des participants (établie à partir des renseignements fournis par les participants à Jomtien) Member States/Etats Membres AFGHANISTAN H.E. Dr. Khodaedad Basharmal Mr. Khail Mohammad Katawazi Mr. Khan Mohammad Guara Minister for Education Advisor to the Minister of Foreign President, (Head of Delegation) Affairs International Relations Council of Ministers ALCERIA/ALCERIE Mr. Sultan Mohammad President, International Relations Ministry of Education H.E. Mr. Mohamed El-Mili Minister of Education (Head of Delegation) Joyan Mr. Mohamed Teher Dridi Chief of Cabinet Ministry of Education Mr. Mohamed Bourouba Secretary General Department for International Cooperation Mr. Arezki Salhi Secretary General Algerian Commission for Unesco Mr. Hassan Rouabhi Officer, Ministry of Education Mr. Abdelhak Haif Officer, Ministry of Education Mr. Mohamed Lamine Bourokba Deputy Permanent Delegate of Algeria to Unesco Mr. Pedro Nsingui Barros Director, National Institute of Pedagogical Research Mr. Pedro Melo Lopes Permanent Secretary Observers Mr. Yahia Bourouina Director, Career and Examination ANGOLA H.E. Mr. Augusto Lopes Teixcira H.E. Mr. Domingos Van Dunem Minister of Education Ambassador to Unesco Angolan National Commission Ministry of Education for Unesco (Head of Delegation) Obscruers Mrs. Maria Bessa Chaves National Director General Education Ministry of Education Mr. Justino Pinto de Andrade Mr. Guilherme Tuluca Director Ministry of Planning Chief Public Relations Ministry of Education ANTICUAAND BARBUDA/ANTlCUAet-BARBUDA H.E. Mr. Reuben H. Harris Minister of Education, Culture, Youth Affairs and Sports (Head of Delegation) Mr. Whitfield M. Harris Chief Education Officer Mr. Alister M. Francis Principal, Antigua State College Mr. Alejandro C. Granillo Ocampo Secretary of State for Planning Mr. Luis Adolfo Prol Secretary, Economy Administration Ministry of Economy ARGFNTINA/ARGENTINE Mr. Bulit Goñi Secretary, Educational, Scientific and Cultural Coordination Ministry of Education and Jusdce (Head of Delegation) AUSTRALIA/AUSTRALIE (Associate Sponsor): 6 delegates Mr. E. Gough Whitlam, A.C., Q.C. (Head of Delegation) Mr. Roger Peacock Assistant Secretary International Division, Department of Education, Employment and Training Ms. Lindsay Connors Chair, Schools Council National Board on Employment, Education and Training Ms. Sharon Burrow Executive Member Australian Teachers Union Mrs. Margaret Whitlam, A.O. Chair, Australian National Consultative Council for International Literacy Year Mr. Geoff Spring Secretary, Northern Territory Department of Education 97 Observers Mr. John Bailey Director, Sectoral Studies Australian International Development Assistance Bureau Mr. Kenneth Chan Secretary, Australian National Commission for UNESCO Mr. Jack Heath Embassy of Australia in Thailand Schools and Curriculum Division Mr. John Hunter Schools and Curriculum Division Department of Eenployment Education and Training Dr. Anton Dobart Director of Division Ministry of Education, Arts and Sports Dr. Harald Gardos Secretary General, Austrian National Commission for Unesco Dr. Lucia Binder Director, International Institute for Children's Literature and Reading Research Mr. Ali Bubsheit Assistant UnderSecretary, Curriculum and Training, Ministry of Education Mr. Hassan Al Mehri Assistant UnderSecretary, General and Technical Education Mr. Mohamed Abbas Director, Adult Education Mr. Kazi Fazlur Rahman Member, Planning Commission Mr. Nuruddin M. Kamal Director General Ministry of Foreign Affairs Mr. Anwarul Karim Chowdhu Joint Secretary Ministry of Education Mr. Azizul Haq Adult Literacy Activist Mrs. Taberunnessa Abdullah Women Education Activist Ms. Catherine Milne International Development Program of Australian Universities and Colleges AUSTRIA/AUTRICHE H.E. Dr. Hilde Hawlicek Federal Minister for Education, Arts and Sports (Head of Delegation) Observer Mr. Josef Kirchberger BAHRAIN/BAHREIN H.E. Dr. Ali M. Fakhro, M.D. Minister of Education (Head of Delegation) BANGLADESH H.E. Sheikh Chahidul Islam Minister of Education (Head of Delegation) Observers Mr. Tozammel Haq Permanent Representative to Unesco BARBADOS/BARBADE H.E. Mr. Cyril Walker Minister of Education and Culture (Head of Delegation) Mr. Ernest Besley Maycock Mr. Ralph Boyce Permanent Secretary Chief Education Officer` Ministry of Education and Culture Dr. Judith Springer Director Child Care Board H. E. Mr. Jean-Pierre G rafe Regional Minister of Education Ms. Mariette Hellemans University Professor Mr. Jules Dupagne Advisor, Cabinet of the Minister of Education M. Marc Agonsanou Secrétaire Commission Nationale des Ressources Humaines M. Ayouba Babio Secrétaire général Commission Nationale pour l'Unesco BELGIUM/BELGIQUE Mr. Paul Lelievre-Damit Director General Administration for Development Cooperation (Head of Delegation) Observers Mr. Pierre Ryckmans Head, Development Cooperation Division Mr. Dirk Heuts Assistant to Head Development Cooperation Division BELIZE H.E. Mr. Juan Vildo Marin Minister of State for Education (Head of Delegation) Mr. Eldred Roy Cayetano Principal Education Officer BENIN S.E. M. Germain Kadja Ministre de l'Enseignement de Base (Chef de la délégation) Mme. Prudencia Aimee Zinsou Directeur Etudes et Planification 98 BHUTAN/BHOUTAN H.E. Dr. Tashi Tobgyel Minister for Social Services (Head of Delegation) Mr. Thinley Gyamtsho Director Department of Education Mr. Namgye Lhendup Planning Officer Planning Commission Ms. Bumika Basnet Bhutanese National Commission for Unesco H.E. Dr. Mario Paz-Zamora Minister of Health Lic. Amalia Anaya UnderSecretary, Social Policies Ministry of Planning Lic. Helga Salinas Vice-Minister of Finance Mr. Alfonso Bilbao Director, Internal Affairs Ministry of Health Mr. Vicente Mendoza-Bilbao Advisor to the Minister of Education Mr. Peter O. Molosi Permanent Secretary Mr. Leonard L. Mukokomani Deputy Permanent Secretary Primary Education Mr. Peter V. Sephuma Chief Education Officer Dr. Dourimar Núñes de Moura Secrétaire chargé des Affaires internationales Mme Leda Lucia Camargo Chef, Division de la Coopération intellectuelle Ministère de l'Education M. Eurides Brito da Silva Professeur Université de Brasilia Ministère des Relations extérieures Mme Ledja Austrilino Silva Conseiller en Education M. Luiz Lobo Conseiller en Education Observer Ms. Kinley Yanazam National Women's Association BOLI VIA/BOLI VIE H.E. Dr. Mariano Baptista Minister of Education (Head of Delegation) Observers Ms. Anna Lucia D'Emilio Advisor Ministry of Education and Planning BOTSWANA Hon. Mr. Michael Tshipinare Assistant Minister of Local Government and Lands (Head of Delegation) Observers Mrs. Segakweng Seisa Botswana National Commission for Unesco Mrs. Rose Mandevu Principal Community Health Officer BRAZIL/BRESIL S.E. M. J. Amazonas MacDowell Ambassadeur du Brésil en Thaïlande (Chef de la délégation) Observers M. José E. Romao Président, Commission Année Internationale de l'Alphabétisation BRUNEI DARUSSALAM/BRUNEI DARUSSALAM H.E. Pehin Dato Haji Abdul Aziz Umar Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Dato Haji Abdul Razak Haji Mohamad Permanent Secretary Ministry of Education Observer Mr. Haji Antin Ahad Assistant Director Ministry of Education BULGARIA/BULGARIE H.E. Mr. Edward Safirov Ambassador of Bulgaria to Thailand BURKINA FASO M. Leonard Pafadnam Directeur, Education en matière de population (Chef de la délégation) M. Robert Korahire Conseiller technique du Ministre de l'Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique Sheikh Adnan Sheikh Mohamad Assistant Director of Education Hj. Abd Salam Hj. Hashim Assistant Director of Education 99 BURUNDI S.E. M. Gamaliel Ndaruzaniye Ministre de l'Enseignement primaire et secondaire (Chef de la délégation) M. Luc Rukingama Directeur de Cabinet du Premier Ministre et Ministre du Plan Mme Felicité Sabimana Secretaire nationale chargée des questions socio-culturelles Membre du Conseil national de l'enfance et de la jeunesse M. Jean-Baptiste Ndikumana Administrateur Programme Education M. Bernard Mbassi Sous-Directeur Minis tère de l' Education M. Pierre-Ernest Akollo Effa Chef Division de la Planification BYELORUSSIA, SSR/BIELORUSSIE, RSS Mrs. Ludmila Sukhnat Deputy Minister for Education (Head of Delegation) Mr. L.E. Kirilyuk Civil Servant CAMBODIA/CAMBODGE Mr. Truong Mealy Head Department of Education and Culture (Head of Delegation) Mr. Savath Lak Chin Director Secondary Education CAMEROON/CAMEROUN S.E. M. Joseph Mboui Ministre de l'Education nationale (Chef de la délégation) M. Ebenezer Njoh Mouelle Vice-Ministre de l'Educadon nationale Observer M. Albert Avebe Essouma Directeur Ministère de la Jeunesse et de Sports CANADA/CANADA(Associate Sponsor): 6 delegates CANADIAN INTERNATIONALDEVELOPMENT AGENCY - CIDA Dr. Francis Whyte H.E. Mr. Lawrence Smith Ambassador of Canada to Thailand Director-General Council of Ministers of Education (Head of Delegation) Mr. Kazim Bacchus Head International Education Dept. University of Alberta Mr. Paul McGinnis Senior Specialist Education and Training Directorate, CIDA Ms. Mariette Hogue Mr. Pierre Beemans International Programmes Director Director-General Canadian Commission for Unesco Canadian International Development Agency (CIDA) Observers Mr. Roger Haéberlé Director, External Relations Ministry of Education Province of Quebec Ms. Yvette Souque Executive Assistant to the Minister of State for Multiculturalism and Citizenship CAPVERT S.E. M. André Corsino Tolentino Ministre de l'Education (Chef de la délégation) M. Atelano Fonseca Directeur général du Budget M. João Andrade Directeur general, Education extrascolaire Mme Ines Brito Président ICASE Mr. Jean-Claude Kazagui Presidential Adviser on Education Mr. Abel Koulaninga Director General Ministry of Education Mrs. Dede Representative, National Union of Central African Women M. Michel Doromon Directeur général adjoint Ministère de l'Education nationale M. Ali Mahamat Saleh Directeur, Enseignement de l'Arabe CENTRALAFRICAN REPUBLIC/REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE H.E. Mr. Jean-Louis Psimhis Minister of Education (Head of Delegation) CHAD/TCHAD S.E. Al Hadj Assileck Halata Ministre de l'Education nationale (Chef de la délégation) 100 CHILE/CHILI Mr. Fernando Urrutia Delegate of Chile to Unesco (Head of Delegation) Mr. Jorge Ossa Chargé d'Affaires Embassy of Chile in Thailand Fr. Patricio Cariola, SJ. Director, Centro de Investigación y Desarrollo de la Educación Mr. Luis A. Brahm M.Permanent Centro de Investigación y Desarrollo de la Educación Mr. Teng Teng Vice-Chairman of State Education Commission Chairman, Chinese National Commission for Unesco Mr. Wu Rongli Deputy Director Education Department Ministry of Finance Mrs. Lin Shangzhen Director International Dapartment All-China Women's Federation Mr. Tian Jia Staff State Education Commission Mr. Xia Kuisun Director, Education Division and National Commission Affairs of Chinese National Commission for Unesco Mr. Li Shouxin Director, Division of Social Development Department, State Planning Commission H.E. Mr. Eduardo Díaz Uribe Minister of Health Mr. Jorge Enrique Vargas Vice-Minister of Planning M. Mohamed Hassane Conseiller à la Présidence de la République M. Halifa Mohamed Directeur,del'Enseignement Primaire et de l'Education de Base M. Said Ahamada Directeur des Programmes l'Institute National de I'Education M. Honoré Mobonda Conseiller Socio-Culturel du Premier Ministre M. Louis Soussa Directeur de Cabinet du Ministre de l'Enseignement Supérieur et Secondaire Chargé de la Recherche Scientifique M. Itoua Yoyo Ambianzi Directeur de l'Alphabétisation et de l'Education Permanente Mr. Victor Buján Education Ministry Advisor Mr. Vernon Muñoz Ministerial Assistant CHINA/CHINE Mr. Li Tieying State Councillor and Chairman of State Education Commission (Head of Delegation) Observers Mr. Wang Xuexian Deputy Director, Counsellor Ministry of Foreign Affairs Mr. Zhao Lijun Secretary to State Councillor COLOMBIA/COLOMBIE H.E. Mr. Manuel F. Becerra Minister of Education (Head of Delegation) COMOROS/COMORES M. Sultan Chouzour Directeur, Ecole Nationale de l'Enseignement Supérieur (Chef de la délégation) CONGO S.E. M. P. Boussoukou-Boumba Ministre de l'Enseignement et de l'Alphabétisation Fondamentale (Chef de la délégation) COOK ISLANDS/ILES COOK H.E. Hon. Ngereteina Puna Minister of Education (Head of Delegation) Hon. Tiriamate Ngatokorua Assistant Minister of Education COSTA RICA H.E. Mr. Francisco A. Pacheco Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Leonardo Garnier Vice-Minister of Planning COTE D'IVOIRE S.E. Dr. Balla Keita Ministre Délégué à la Présidence de la République (Chef de la délégation) Observer M. Abdoulaye Kone Attaché de Cabinet M. Pannan Coulibaly Dr. Abdoulaye Kone M. René-Pierre Anouma Directeur de la Planification Conseiller technique Secrétaire général et de la Programmation Commission nationale pour l'Unesco Correspondant national de la "CONFEMEN" Ministère de l'Education Nationale 101 CUBA H.E. Mr. Jose Fernandez Alvarez Vice President, Council of Ministers, and Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Hermes Caballero Carrera Advisor to Minister of Education Mr. Jose Raudilio Jardines Méndez Mr. Miguel Varela Hernández Vice-Minister of Public Health Director of Planning Observer Mr. Reinaldo Rubio Cuesta CYPRUS/CHYPRE Mr. Antonis Papadopoulos Director, Primary Education Ministry of Education CZECHOSLOVAKIA/TCHECOSLOVAQUIE H.E. Mr. Josef Hromadka Deputy Prime Minister (Head of Delegation) H.E. Dr. Milan Hejny Deputy Minister of Education H.E. Dr. Vaclav Vrana Deputy Minister of Education Mr. Pavel Barta Private Secretary to Deputy Prime Minister Observers Mr. Jan Kabelle Advisor Prime Minister's Office Mr. Svatopluk Janealek Head Division of Education DENMARK/DANEMARK (Co-Sponsor): 8 delegates Mr. Holger Knudsen Director, Directorate for Primary and Lower Secondary Education Ministry of Education (Head of Dekgadon) Mrs. Hanne Sondergaard Principal Vice-Chairman Danish National Commission for Unesco Mr. Knud Mortensen Educational Adviser Danish International Development Agency (DANIDA) Ms. Lea Kroghly School Principal Member, Danish National Commission for Unesco Mr. Poul Lassen Chief Adviser, Directorate for Primary and Lower Secondary Education, Ministry of Education Mr. Benjamin Blomgre General Inspector Adult Education Ministry of Education Mr Ebbe Lundgaard Secretary-General Chairman Danish Council for Adult Education Mr. Finn Ovesen Deputy Secretary-General National Commission for Unesco S.E. M. Farah Souleiman F. Lodon Ministre de l'Education National M. Hassan Saida Secrétaire général, U.N.F.P. M. Bouh Moussa Chef de Cabinet Mr. Antolin Santana Director, Programa Educación en Población Ms. Francette Armenteros Asesora en Planeamiento Educativo Secretariado Técnico de la Presidencia Mr. Ernesto Vitienes Presidente, APEC Dr. Gonzalo Ortiz-Crespo Secretario General Presidencia de la Republica Sr. Francisco Carrión Coordinador de Asuntos Nacional de Alfabetización Sr. Raul Vallejo Diplomaticos Director Campaña DJIBOUTI S.E. M. Gourad Hamadou Barkat Premier Ministre (Chef de la délégation) Observers M. Mohamed Dileita Chef du Protocole M. Tani Ismael H. Secrétaire général à l'Information DOMINICAN REPUBLIC/REPUBLIQUE DOMINICAINE H.E. Dr. José Nicolás Almanzar Secretario de Estado de Educación, Bellas Artes y Cultura (Jefe de la Delegación) ECUADOR/EQUATEUR H.E. Dr. Alfredo Vera Ministro de Educación y Cultura (Jefe de la Delegación) Observers Dr. Augusto Abendaño Director de Planeamiento Dr. Hugo Santibañez Professor 102 EGYPT/EGYPTE H.E. Dr. Ahmad Fathy Sorour Minister of Education (Head of Delegation) Dr. Abdel Fattah Galal Dean, Institute of Educational Studies Cairo University Mrs. Adila Hussain Nassif Under-Secretary Ministry of Planning Mr. Santiago Bivini Mangue Director General Educational Planning Mr. Balthasar Esono Eworo Chief Coordinator Ministry of Economy Ms. Maria Vermidia Buchanam Expert, Advisor to the Ministry of Education Mr. Cabeyehu Kumsa Head, Planning and External Relations Services Ministry of Education Mr. Mamo Kebede Head Adult Education Department Ministry of Education Mr. Beletu Mengistu Head Environmental Education Department Ministry of Education Dr. M. Ezzat Abdel Mawgood Director General, National Center for Educational Research and Development Observers Mr. Mohamed El Fattah Hindy Under-Secretary Ministry of Education H.E. Mr. Magdy Sabry Ambassador of Egypt in Thailand ELSAL VADOR H.E. Dr. Rene Hernandez Valiente Ministro de Educación (Head of Delegation) Mr. Ernesto Girón Director de Proyectos EQUATORIAL GUINEA/GUINEE EQUATORIALE H.E. Mr. I. E. Mosuy Andeme Minister of Education, Youth and Sports (Head of Delegation) ETHIOPIA/ETHIOPIE H.E. Mr. Yayehyirad Kitaw Minister of Education (Head of Delegation) Observers Mr. Cetahun Cabru Head Social Service Department Mr. Zewdie Egziabher Head Education Bureau Council of Ministers FIJI/FIDJI H.E. Mr. Filipe Bole Minister for Education and Youth $ (Head of Delegation) Mr. Nacanieli Rika Deputy Secretary for Education and Youth Mr. Lopeti Vulaono Principal Planning Officer Population and Manpower Ms. Anna-Liisa Korhonen Deputy Director-General FINNIDA Ministry for Foreign Affairs Mrs. Marjatta Oksanen Counsellor for Cultural Affairs Secretary General, Finnish National Commission for Unesco Ms. Tuija Stenback Advisor, Education FINNIDA M. Gabriel de Bellescize Ministère des Relations Etrangères M. Henry Cuny Sous-D irecteu r, Questions Politiques Ministère des Affaires Etrangères M. Emmanuel de Lalande de Calan Délégué permanent adjoint de l'Unesco Mlle Evelyne Liouville Chef, Bureau des Relations multilatérales, Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports M. Michel Tournadre Chargé de mission Ministère de la Coopération FINLAND/FINLANDE (Co-Sponsor) Mr. Erkki Aho Director General National Board of General Education and Chairman, Finnish National Commission for Unesco (Head of Delegation) FRANCE S.E. M. Paul-Marc Henry Ambassadeur de France Représentant de Président de la République (Chef de la délégation) Observers M. Michel Devergé Conseiller Culturel Ambassade de France en Thaïlande 103 GABON M. Norbert Mbadinga Directeur général Formation Professionnelle Ministère de la Formation Professionnelle GA MBIA/GAMBIE H.E. Hon. MbembaJatta Minister of Economic Planning and Industrial Development (Head of Delegation) Mr. Gibou N'Jie Director, Educational Planning Ministry of Education Mr. Musa Fatty Chief Education Officer Ministry of Education Mr. Bashiru Jahumpa Senior Assistant Secretary Ministry of Planning Observers Mr. Galandou Gorre-Ndiaye Permanent Secretary Ministry of Education Mr. Saim Kinteh Director, Non-Formal Education Ministry of Education GERMAN DEMOCRATIC REPUBLIC/REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE ALLEMANDE Professor Axel Gzik President of the Pedagogical University (Head of Delegation) Mr. Wolfgang Reuther Head of Section National Commission for Unesco Dr. Werner Koehler Director Ministry of Education GERMANY, FEDERALREPUBLIC OF/ALLEMAGNE, REPUBLIQUE FEDERALE D' H.E. Dr. Johannes Lohse Ambassador and Permanent Representative to Unesco (Head of Delegation) Dr. Eberhard Jobst Counsellor Federal Ministry of Education and Science Mr. Hermann Kern Government Officer Federal Ministry for Economic Cooperation Mrs. Jutta van Hasselt Standing Conference of the Ministers of Education and Culture Observers Dr. G. von Malsen-Tilborch Counsellor Federal Foreign Office Dr. Wolfgang Kueper Dr. Irmela Neu-Altenheimer Deutsche Gesellschaft für German National Commission for Unesco Technische Zusammenarbeit (GTZ) GHANA Ms. Esi Sutherland-Addy Deputy Minister of Education (Head of Delegation) Mr. A.C. Aziiba Information Officer Prof. Basil Lokko Director-General of Education Ministry of Finance and Economic Planning M. George Voutsinos Conseiller Special auprès du Ministère de l'Education nationale M. Cerassimos Tsiokos Directeur de Programmes Secretariat general, Education des Adultes Mr. Bienvenido Argueta Director, Curricular Reform Mr. Elian Dario Acuna Escobedo Mrs. Gloria Ciorgina Escobar Consultant Mrs. Marlyatou Diallo Chief Human Resources Division Ministry of Planning and International Cooperation Mr. Abdourahamane Conde Director National Service for Adult Literacy Mr. Atigou Bah Ministry of Information GREECE/GRECE M. Michel Sakkas Secretaire général Education des Adultes (Chef de la délégation) Dr. Daniel Berkoh Chief Economics Officer GRENADA/GRENADE Mr. Roy Rathan Chief Education Officer Ministry of Education GUATEMALA H.E. Mr. C. Escobar Montenegro Minister of Education (Head of Delegation) GUINEA/GUINEE Mrs. Aicha Diallo Bah State Secretary Primary and Basic Education Ministry of Education (Head of Delegation) 104 Observers Mr. Lamine Kamara Secretary General National Commission for Unesco Mr. Mamadou Samoura ISESCO National Correspondent GUINEABISSAU/GUINEE-BISSAU H.E. Manuel Barcelos Rambout Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Rui Cunha General Director Pedagogic Institute Mr.FernandoJorgeLobato-Medina Mr. Issufo Sanha Project Director in Education Counsellor Ministry of Economy GUYANA H.E. Mr. Deryck Bernard Minister of Education (Head of Delegation) Dr. Una Paul Permanent Secretary Ministry of Education HAITI S.E. M. Serge Petit-Frère Ministre de l' Education nationale, de la Jeunesse et des Sports (Chef de la délégation) S.E. Mme Marie-Denise Jean Ministre de l'Information, de la Culture et de la Coordination Ministère de la Planification M. Pady Price Chef de Cabinet Ministère de l'Education et de la Coopération externe M. Roger Petit-Frère Educateur M. Rosny Desroches Directeur, FONHEP Mr. Anil Bordia Secretary of Education Mr. M.R. Kolhatkar Adviser (Education) Planning Commission Ms. Kiran Dhingra Director Department of Education Ms. Savitri Kunadi Permanent Delegate of India to Unesco Mr. MJ. Joseph Private Secretary to Minister of State for Education Mr. R.R. Dash First Secretary Indian Embassy in Thailand Mr. Washington P. Napitupulu Director-General Non-Formal Education, Youth and Sports Mr. Alex Leo Zulkarnain Director-General Radio, Television and Film Ministry of Information Prof. Dr. H.A.R. Tilar Assistant Minister for Human Resources Development National Development Planning Office (BAPPENAS) Mr. Harjono Secretary of Minister Mr. Moegiadi Secretary Ministry of Education and Culture H.E. Mr. Catot Suwardi Ambassador to Thailand M. Joseph Pierre Assistant Directeur Plan i fica ti on Observers M. Hervé Jean-Charles Conseiller Ministère de l'Education HONDURAS H.E. Mr. Jaime Martinez Minister of Education HUNGARY/HONGRIE H.E. Mr. Peter Trunk Ambassador of Hungary to Thailand INDIA/INDE H.E. Prod M.G.K. Menon Minister of State for Education (Head of Delegation) Observers H.E. Mr. Vinay Verma Ambassador of India to Thailand INDONESIA/INDONESIE H.E. Prof. Fuad Hassan Minister of Education (Head of Delegation) Observers Dr. Soedarto Deputy Head, Personnel Development Programme, National Family Planning Co ordination Board (BKKBN) Mr. Harun Alrasid Indonesian Embassy in Thailand 105 IRAN, ISLAMIC REPUBLIC OF/IRAN, REPUBLIQUE ISLAMIQUE D' H.E. Dr. Mohammad Ali Najafee Minister of Education (Head of Delegation) Dr. Mahmoud Mehrmohammadi Mr. Bahram Mohsenpour Dr. Amir Parvine Secretary General National Commission for Unesco Adviser to the Minister Director General, Research Bureau Mr. Jaffar Oulia Mr. Sabahi Iraj Expert, Unesco Affairs Ministry of Foreign Affairs Dr. Khalil Ibrahim Hammash Director General, Cultural Relations Ministry of Education Dr. Badee' Mahmoud Mubarak Educational Expert, General Directorate for Educational Planning Ministry of Education Mr. Naji Sabri Al-Hadithi Director General Dar Al-Maa'Moon for Translation Representative, Ministry of Culture and Information Mr. Hazem Al-Saeed Acting Director General Budget Department Ministry of Finance Mr. Hatem Ali-Hameed Al-Aukaidi Teaching Syndicate Dr. Jassim Abbas Al-Safi Director of Educational Television Ministry of Education H.E. Mr. Menashe Zipori Ambassador of Israel to Myanmar Mr. Amos Nadai Counsellor Embassy of Israel to Thailand Ms. Lavinia Gasperini Expert, Education and Training Cooperation Ministry for Foreign Affairs Ms. Giuliana Limiti National Commission for Unesco Dr. Deloris Brissett Chief Education Officer Minister of Education Ms. Leila Thomas Director JAMALFoundation Observers Mr. Mohammadzadeh Hossein Director General International Affairs Expert, International Affairs IRAQ H.E. Mr. Abdul Kader Iz Al-Deen Minister of Education (Head of Delegation) Observers Mr. Talib Ibrahim Abdul Hassann Chief Manpower Planning Commission Ministry of Planning Mr. Ahmed B. Hussain Scientific Researcher General Directorate, Cultural Relations Ministry of Education IRELAND/IRLANDE Mr. Noel Lindsay Secretary General Department of Education (Head of Delegation) Mr. Sean Harkin Head International Section Department of Education ISRAEL Mr. Benyamin Amir Deputy Director General Pedagogical Administration Ministry of Education and Culture (Head of Delegation) Dr.Avraham Tsivion Head Adult Education Division Ministry of Education and Culture ITALY/lTALIE (Associate Sponsor): 6 delegates Hon. Mrs. Laura Fincato Vice-Minister for Education (Head of Delegation) H.E.Mr.GiacomoIvancichBiaggini Ambassador of Italy to Thailand Observers Mr. Orazio Niceforo Teacher Ms. Fiammetta Semmola Cultural Relations JAMAICA/JAMAIQUE H.E. Senator Hon. C. Dunkley Minister of Education (Head of Delegation) Observer Mrs. Marlene Hamilton Dean, Faculty of Education University of the West Indies Dr. Rae Davis Special Adviser to the Ministry of Education, Science and Culture 106 JAPAN/JAPON (Co sponsor): 8 delegates H.E. Mr. Hisahiko Okazaki Mr. Isao Amagi Chairman National Commission for Unesco Mr. Tetsuo Misumi Education Committee National Commission for Unesco Mr. Shigeo Miyamoto Director, Department of Overall Planning and Coordination National Institute for Educational Research Mr. Masayuki Inoue Planning Director Science and International Affairs Bureau, Ministry of Education, Science and Culture Mr. Toshiyuki Iwado Assistant Director Technical Cooperation Division Ministry of Foreign Affairs Mr. Yasuo Minemura Official Social Cooperation Division Ministry of Foreign Affairs Mr. Kenji Shimizu First Secretary Embassy of Japan in 'I'hailand Mr. Hirofumi Takemoto First Secretary Embassy of Japan in Thailand Ms. Yuko Taniguchi Special Assistant Embassy of Japan in Thailand Mr. Ryuzo Nishimaki Director, Training Division JICA Mr. Akira Hara Development of Specialist HRD Ms. Nobuko Kayashima Project Planner JICA and Culture Mr. Norihiro Kuroda Official Ministry of Education, Science and Culture Mr. Ito Kimiaki Official Ministry of Education, Science and Culture Mr. Tatsuo Kishi Of ficial Ministry of Education, Science Dr. Safwan Touqan Secretary-Ceneral Ministry of Planning Dr. Victor Billeh President National Centre for Educational Research and Development Dr. Izzat Jaradat Director-General National Centre for Educational Research and Development Mr. Benjamin K. Kipkulei Permanent Secretary Ministry of Education and Applied Technology Mr. Peter Oloo Okaka Director Ministry of Technical Training Mr. David Kirui Director Adult Education Department Mr. Mikaio Rorobuaka Chief Education Officer Department of Educational Development and Training Ministry of Education Mrs. Tebitannatu Bwebwenibure Department of Education Ministry of Education Mr. Chae Ryang II Director Education Commission Ms. Kim Mun Gyong Adviser National Commission for Unesco Ms. Li Bong Hui Secretary National Commission for Unesco Dr. Hum Kyung Chul Chief Instruction Research Section KEDI Dr. UnShin Choi Chief Life-long Education Unit KEDI Mr. Kang-Ha Yoo Director International Cooperation Dr. Soo-II Kim Professor Population Education Specialist Yonsei University Mr. Synghan H. Kim President Korean Association of Adult and Youth Education Ministry of Education Ambassador of Japan to Thailand (Head of Delegation) Observers JORDAN/JORDANIE H.E. Dr. Mohammad Hamdan Minister of Education and Higher Education (Head of Delegation) KENYA H.E. Hon. Mr. Peter Oloo Aringo Minister for Education (Head of Delegation) Observer Mr. Charles Ngwono Ondta Civil Servant KIRIBATI H.E. Hon. Mr. Ataraod Bwebwenibure Minister of Education (Head of Delegation) KOREA, DPR/COREE, RPD Mr. Li Gwan Su Vice-Chairman Education Commission (Head of Delegation) KOREA, REPUBLIC OF/COREE, REPUBLIQUE DE Dr. Se-Ho Shin President KEDI (Head of Delegation) Ministry of Education Observers Mr. Sun-Bok Paik Director, Department of Education, Korean National and Sciences Commission for Unesco Division 107 KUWAIT/KOWEI T H.E. Mr. Anwar Al-Nouri Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Abdul Muhsin AlSaid Assistant UnderSecretary for Information and Students Affairs Dr.Youssef Abdul-Moad Sharak National Commission for Unesco Dr. Issa Jasem Director Educational Research Centre Mr. Khamtanh Chanthala Vice-Minister for Education and Sports Mr. Chanthavong Saignasith Director, Ministry of Economy, Planning and Finance Mr. Bounthong Vixaysakd Director General Education Mr. Rafic Eido Director General Al-Makassed Association Mr. Munir Bashur Chairman Department of Education American University of Beirut Observer Mr. Mustafa Abu Libdeh LAO, PDR/LAO, RDP H.E. Mr. Samane Vignaketh Minister of Education (Head of Delegation) LEBANON/LIBAN Mr. Moustapha Soufi Secretary General, NCSR Prime Minister's Cabinet (Head of Delegation) LESOTHO H.E. Hon. Dr. L.B.BJ. Machobane H.E. Hon. Mr. M. Tiheli Minister of Employment, Social Minister of Education Welfare and Pensions (Head of Delegation) National University of Lesotho Hon. Dr. Anthony Setsuabi Director Institute of Extra Mural Studies Mrs. M. Motselebane Chief Planning Officer Ministry of Education H.E. Mr. Thabo B. Moe Ketsi Ambassador of Lesotho to China, Mr. Paul Motlatsi Morolong Manager Mrs. M. Rapolaki Director, Planning and Economic Affairs Dr. Albert Coleman Assistant Minister for Teacher Education Ministry of Education Mrs. Janice Vani Assistant Minister for Primary Education Ministry of Education Mr. Moses Wreh Deputy Director-General for Budget Dr. Youssef Elshin Permanent Delegate of Libya to Unesco Mr. Bashir Shkuka Diplomat Observers Mr. Charles M. Bohloko Principal Secretary for Education Ministry of Education PRC LIBERIA H.E. Mr. E. Othello Gongar Minister of Education (Head of Delegation) LIBYA/LIBYE H.E. Mrs. Fatma Abdelhafid Moktar Minister of Education (Head of Delegation) Observers Mr. Mohamed Abdallah Elmagribi Mr. Elhadi Ahmed Mukhtar LUXEMBOURG/LUXEMBOURG M. Jean-Pierre Kraemer President Luxembourg National Commission for Unesco MADAGASCAR S.E. M. Arisdde Velompanahy Ministre de l'Enseignement Secondaire et de l'Education de Base (Chef de la délégation) Observer M. Jean-Albert Randrianoelima Expert, Education/Population M. Razanakoto Modeste Andriamisaina Conseiller du Premier Ministre Ministère de l'Economie et du Plan M. Victor Rabary M. Jaomaria Rapela Secrétaire general Conseiller Technique Ministere de l'Education nationale 108 MALA Wl H.E. Mr. Michael Mlambala, M.P. Mr. Brenner Chawani Minister of Education Chief Inspector of Schools and Culture (Head of Delegation) Mr. Joseph Chiteyeye Senior Assistant Secretary for Development Ministry of Finance Mr. Donald Moses Manda Controller of Commtmity Services Mr. Mohamed Bin Omar UnderSecretary for External Affairs Ministry of Education Mr. M.D. Said Othman Director General, Community Development Ministry of National and Rural Development Observers Mr. Peter Mkolesya Chairman, Council for Social Welfare Services Ms. Felicity Malewezi Coordinator, WCEFA MALAYSIA/MALAISIE H.E. Hon. Mr. Anwar Ibrahim Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Tandri Vira Abdul Rahman Arshad Director General of Education Ministry of Education MALDIVES H.E. Mr. Abdul Rasheed Hussain Minister of State for Presidential Affairs (Head of Delegation) H.E. Mr. Mohammad Zahir Hussain Dr. Mohamed Waheed Hassan Minister of Education Deputy Director Non-formal Education Mr. Abdul Satar Hassan Director Ministry of Education Observers Mr. Abdul Gafoor Mohamed Assistant Director Political Affairs Ministry of Foreign Affairs Mr. Ismail Naseem Senior Educational Administrator MALI H.E. General Sékou Ly Minister of Education (Head of Delegation) Ms. Toure Mariam Barakou Counsellor Ministry of Education Ms. Gakou Fatou Niang Vice-President Economic and Social Council Mr. Hamadoun Sidibe Director Education Projects Observers Mr. Brehima Doumbia Director Literacy and Applied Linguistics Mr. Mahamadou Habib Diallo Counsellor Ministry of Education MAURITANIA/MAURITANIE M. Rachid Ould Salah Secrétaire d'Etat à l'Enseignement (Chef de la délégation) Cheikh Abdallah Ould Houeibib Chef, Ressources Humaines Ministere du Plan M. Nagi Ould Mohamed El Imam M. Sidi Ould Ghoulam Secrétaire general Directeur Commission E.S.C. Enseignement Fondamental Mr. Ramesh Dutt Ramdoyal Director Mauritius Institute of Education Mr. Percy Selwyn Adviser Ministry of Education, Arts and Culture Mr. Uttama Bissoondoyal Director Mahatma Gandhi Institute Prod J. de Dios Rodriguez Canton Subsecretary of Elementary Education Lic. Fernando Perez Correa General Director National Institute for Adult Education (INEA) Arq. Miguel Messmacher General Director International Relations, General Secretary, Mexican National Commission for Unesco MAURITIUS/MAURICE H.E. Mr. Armougum Parsuraman Minister of Education, Arts and Culture (Head of Delegation) Observer Mr. Rajayswar Bhowon Chief Education Officer MEXICO/MEXIQUE H.E. Lic. Manuel Bartlett Diaz Secretary of Education (Head of Delegation) 109 Observer H.E. Mr. Enrique R. Sandbanez Ambassador of Mexico to Thailand MONGOLIA/MONGOLIE H.E. Mr. Byambyn Davaasuren of Public Education (Head of Delegation) MOROCCO/MAROC M. Abdelkrim Halim Directeur de Cabinet Ministere de l'Education nationale (Chef de la délégation) Mr. Badamtseden Tsend-Ayush First Deputy Chairman State Committee on Planning and Economy Mr. Sunduin Makhval Chief of Department Ministry of Finance Mr. Purevjavyn GansukhMinister Secretary Mongolian National Commission for Unesco M. Abderrahmane Smyej Chef de Cabinet Directeur de l'Enseignement Privé M. Mohammed Baroudi Inspecteur général chargé de la Coopération Internationale M. El-Mostafa Hddigui Chef Division Etudes et Objectifs Ms. Fatima Carrilho Director of Planning Ministry of Education Ms. Eusebia Mata Project Official Ms. Khin Thaung Chit Director General Central Statisdcal Organization Ministry of Planning and Finance Mr. Kyi Win Ministry of Health and Education Dr. Lekh Nath Belbase Planner National Planning Commission Dr. Ishwar Prasad Upadhyay Educational Planner Mr. Punya Prasad Dahal Ministry of Finance Mr. Dinesh Dhungel Non-Formal Education Service Centre Mr. S.P. Yoshi Project Education/Population Mr. Kedar Nath Shrestha Ministry of Education Mr. Willem van Oosterom Head Department for Vocational and Adult Education Ms. Dinie Goezinne Head Task Group on Non-Formal Adult Education Mr. Ronald van Roeden Civil Servant Ministry of Foreign Affairs Observers M. Mohamed Boulasri Directeur Affaires sociales M. Mohamed Bendriss Chef Division budget secteurs sociaux MOZAMBI QUE H.E. Hon. Mr. Aniceto Dos Muchangos Minister of Education (Head of Delegation) Hon. Mr. Bonaventula Cossa Deputy Minister of Finance MYANMAR H.E. Dr. Pe Thein Minister for Education (Head of Delegation) Mr. Tin Pe Director General Department of Basic Education Observer Mr. U Pe Win Director Modon Picture Enterprise NEPAL H.E. Mr. Parasu Narayan Chaudhary Minister of Education and Culture (Head of Delegation) Observers Mr. Madhup Dhungana Director, New Era NETHERLANDS/PAYS-BAS Mr. Bauke de Haan Secretary General Department of Education (Head of Delegation) Observer Ms. Maria Andela-Baur Dutch National Commission for Unesco NEW ZEALAND/NOUVELLE ZELANDE Mr. John Hercus Polytechnic Education Director (Head of Delegation) Ms. Edna Tait New Zealand National Commission for Unesco 110 NICARAGUA M. Juan Baudsta Arrien Garcia Conseiller auprès du Ministre de l'Education (Chef de la délégation) NIGER M. Mahamane Adda Secrétaire général adjoint Ministère de l'Education nationale (Chef de la Délégation) Mme Salifou Eugenie Directrice de l'Enseignement du ler Degré M. Hamidou Soumana Diallo Specialiste Education en matiere de population Professeur André Salifou Universite de Niamey H.E. Mr. Tony Momoh Minister of Information Mr. U.G. Ekaete Director General Ministry of Budget and Planning H . E. Mr. Olikoye Ranso me-Ku ti Minister of Health Mr. Tunde King Assistant Director of Information Ministry of Information H.E. Hon. Mr. Olu Falae Minister of Finance and Economic Development Dr. Peter Odor Civil Servant NIGERIA/NIGERIA H.E. Prof. A.B. Fafunwa Minister of Education (Head of Delegation) Observers Mr. F.C. Mordi Assistant to the Minister of Education Prof. Segun Adesina Executive Secretary Nigerian Educational Research and Development Council NORWAY/NORVEGE (Co-Sponsor): 8 delegates Ms. Gunvor Heiene State Secretary Ministry of Education and Research (Head of Delegation) Ms. Torun Dramdal State Secretary Ministry of Foreign Affairs Ms. Torild Skard Director General Ministry of Foreign Affairs Ms. Sissel Volan Head, Education Division NORAD Mr. Leiv Ellingsen Project Co-ordinator Ministry of Education and Research Ms. Ingeborg Breines Secretary General Norwegian National Commission for Unesco Ms. Ingrid Eide Member, Unesco Executive Board Special Advisor to Ministry of Church and Cultural Affairs Mr. Petter Korseth Senior Consultant Ministry of Education and Research Mr. Ali Saleh Al-Mejaini Secretary General National Commission for Unesco Mr. Dawood Albulushi Director Department of Conferences Mr. Abdullah Khadim Hussain Joint Education Adviser Ms. Anisa Ghulam Ali Managing Director Teacher's Foundation Mr. Najmuddin Mangrio Deputy Education Adviser Ms. Maria Kopkop Representative Council of Women Mr. Wesley Tauwaole Assistant Secretary of Education OMAN H.E. Mr. Ibrahim Alsubhi Secretary General, Higher Commission for Conferences (Head of Delegation) PAKlSTAN H.E. Hon. Ghulam Mustafa Shah Said Minister of Education (Head of Delegation) Observer H.E. Hon. Mrs. Shehnaz Wazir Ali Minister of State for Education PANAMA H.E. Ms. Ada Luz de Gordon Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Dimas Castillo Educational Planner PAPUA NEW CUINEA/PAPOUASIE-NOUVELLE GUINEE Mr. Jerry Tetaga Secretary for Education (Head of Delegation) Mr. Brian Dentram Superintendent of Curriculum Division 111 PARAGUAY S.E. Prof. Dr. D. Gonzalez Torres Ministro de Educación y Culto (Jefe de la delegation) Doctor Arquimides Lopez Especialista En Educación Poblacional de la Secretaria Técnica de Planificación Lic. Luis Adolfo Ortiz Acosta Técnico en Presupuesto Educacional del Ministerio de Hacienda Dr. Rafael Reyes Parga Jefe del Departamento de Planificacion Social de La Secretaria Técnica de Planificacion Dr. Victor Ordonez Under-Secretary Department of Education Mr. Romeo Reyes Assistant Director General National Economic and Development Authority Mr. Jose Augusto Seabra Ambassador and Permanent Delegate to Unesco Mr. Mario Correia Chief of Cabinet Minister of Education Mr. Guilherlne Oliveira-Martins Vice-President National Committee of Unesco Mr. Yusuf Al-Mulla Director, Literacy and Adult Education Department Dr. Abdul-Ghani Al-Nouri Educational Planning Expert Mr. Abdul Rahman Jaber Director Cultural Affairs PER U/PEROU Ms. Norma Anahos de Vidal Vice-Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Rodolfo Sanchez Garrafa General Director, Adult Education PHILIPPINES Hon. Senator SantaninaTillah Rasul Senator (Head of Delegation) H.E. Ambassador Lourdes R. Ouisumbing Secretary General National Commission for Unesco Observers Dr. Miguel Varela President ANTEP Fr. José Ante President, Catholic Education Association of the Philippines PORTUGAL H.E. Mr. Roberto Carneiro Minister of Education (Head of Delegation) Observer Ms. Maria Mendonca Technician of Education QATAR H.E. Mr. Abdul-Aziz Torki Minister of Education (Head of Delegation) Observers Mr. Mohamed Hassan Al-Qubaisi Director, Office of the Minister Mr. Ibrahhn Mohamed Head, Unesco Section R WANDA S.E. M. Daniel Mbangura Ministre de l'Enseignement Primaire et Secondaire (Chef de la délégation) M. Modeste Musoni Directeur general Ministere de l' Education M. Romuald Mugema Directeur de la Planification Ministere de l'Interieur Observers Mme Verediana Kaligirwa Chef, Division de l'Education Pre-scolaire M. Pascal Habufite Directeur de l' Education auprès de la Présidence de la République SAINTCIIRISTOPHER AND NEVIS/SAINT-CHRISTOPIIE-ET-NEVIS H.E. Hon. Mr. Sydney Earl Morris Minister of Education SAINT LUCIA/SAINTE-LUCIE H.E. Mr. Louis George Minister of Education and Culture SAINTVINCENTAND THE CRENADINES/SAINT-VINCENT-ET-LES-GREINADlNES H.E. Mr. John Horne Minister of Education 112 SAMOA H.E. Hon. Mr. Patu Afa'Ese Minister of Education (Head of Delegation) Mr. M.L. Taule'Alo Director of Education Ministry of Education Mr. Nicholas Levy National Coordinator Co-ordinadng Committee for APPEAL SAO TOME AND PRlNClPE/SAO-TOMEET-PR/NClPE Mr. Ligia Da Graca Costa Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Ladislav D'Almeida Secretary-General National Commission for Unesco SENEGAL S.E. M. Sakhir Thiam Ministre de l'Education Superieure (Chef de la delegation) M. Louma Sarr Secretaire general Commission nationale pour l'Unesco Mme Rokhaya Sene Conseiller technique Ministere du Plan et de la Cooperation Ms. Louise Noellie Alexander Director-General, Manpower Ministry of Administration and Manpower Mr. Patrick Georges Pillay Principal Secretary Ministry of Education H.E. Hon. Mr.T. Taylor-Morgan Minister of Finance and Economic Planning H.E. Hon. Dr. S.H. Kanu Minister of National Development M. Mamadou Fadiga Directeur de la Planification Ministere de l'Education nationale SEYCHELLES H.E. Ms. Simone Testa Minister of Education (Head of Delegation) SIERRALEONE H.E. Hon. Dr. M. B. Dumbuya Minister of Education, Cultural Affairs and Sports (Head of Delegation) Prof N.DJ. Smart Professor of Education University of Sierra Leone Observers Mr. Moses S. Koroma Deputy Chief Education Officer Dr. Stanella Beckley Deputy Director UniversityResearch Researchand andDevelopment Development University Service Bureau SOLOMON ISLANDS/ILES SOLOMON H.E. Hon. Mr. Albert B. Laore Minister for Education and Human Resources Development (Head of Delegation) Mr. Walter Ramo Under-Secretary for Education Mr. Sikua Derek SOMALIA/SOMALIE H.E. Mr. Abdullahi Mohamed Mire Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Abdullahi Mohamed Yahie Mr. Yusuf Sh. MohamedJama Education Projects Coordinator Director Human Resource Department Ministry of Education Ministry of Planning Mr. Mohamed Awdahir Abdi Project Director Ministry of Education SPAIN/ESPACNE Ms. Elena Angulo Cabinet Director of the Secretary of State for Education (Head of Delegation) Mr. Miguel A. Carriedo Mompin Permanent Delegate of Spain to Unesco Mr. Ricardo Diez-Hochleitner Executive Vice-President Santillana Foundation Mr. Isidoro Alonzo Hinoial Secretary Permanent Delegation of Spain to Unesco Mr. M.A. Ariyadasa Coordinating Secretary, WCEFA Chief Education Officer Ministry of Education Mr. DJ. Jayarilleke Regional Director of Education Ministry of Education Mr. B. Gunaratne Director, Education Planning Observer Mr. Juan Antonio Menendez-Pidal Education Adviser Permanent Delegation of Spain to Unesco SRI LANKA Mrs. T. Kariyawasam Director-General National Institute of Education (Head of Delegation) Observers Mr. Wanala-Antrige Perera 113 SUDAN/SOUDAN H.E. Mr. Mahgoub Minister of Education (Head of Delegation) El-Badawi Mr. Yousif ElMagrabi Under-Secretary Educational Planning Mr. Mohamed Kheir El-Zobier Under-Secretary Economic Planning Dr Osman Nouri Assistant Director General Broadcasting Service Observers Mr. Gamareldin Garanbad Director, Extra-Mural Studies University of Khartoum Mr. Mohamed Khaical Zubair SURINAME H.E. Mr. Runaldo Venedaan Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Harold Rusland Permanent Secretary of Education Mr. Adielkhan Kallan Assistant Permanent Secretary of Education SWAZILAND H.E. Hon. Chief Sipho Shongwe Mr. Musa J. Nsibande Principal Secretary Minister for Education Ministry of Education (Head of Delegation) Ms. Sindi Maduza Senior Officer Economic Planning SWEDEN/SUEDE (Co-sponsor): 8 delegates Mr. Save Soderberg UnderSecretary of State Foreign Affairs (Head of Delegadon) Mrs. Lisbedl Pahne Chairman Swedish National Committee for UNICEF Mrs. Birgitta Ulvhammar Chairman of the Swedish International Literacy Year Committee Former Member of Unesco Executive Board Mr. Karl-Goran Biorslllark Member of Parliament Swedish International literacy Year Mr. Ingemar Gustafsson Head, Education Division SIDA Mr. Bo Wilen Ministry of Foreign Affairs Mr. Peter Honeth Ministry of Education and Cultural Affairs Mr. Kasama Varavorm Mrs. Immita Cornaz Head, Service for Social Development Directorate of Development Cooperation and Humanitarian Aid Federal Department of Foreign Affairs Mr. Pierre Luisoni Delegate for International Relations Swiss Conference of Cantonal Directors of Public Education Committee Ms. Charlotta Wohler Secretary, Swedish International Literacy Year Committee SWlTZERLAND/SUlSSE (Associate Sponsor): 6 delegates H.E. Ambassador F.R. Staehelin Director, Directorate for Development Cooperation and Humanitarian Aid Federal Department of Foreign Affairs (Head of Delegation) Mr. Jean-Robert Moret Scientific Adviser Directorate of Development Cooperation and Humanitarian Aid H.E. Ambassador François Nordmann Permanent Delegate of Switzerland to Unesco Mr. Jean-Francois Paroz Sciendfic Collaborator Directorate of International Organizations Federal Department of Foreign Affairs Observer Mrs. B. Fasselbach SYRIA/SYRIE Dr. Suleiman Al-Khatib Deputy Minister of Education (Head of Delegation) Dr. Omar Carmo Deputy Minister of Higher Education Ms. Ghada Jaby Director, Adult Literacy Ministry of Culture Ms. Sebtuu N. Mohammed Director of Administration and Planning Ministry of Education Mr. John Zayumba Director Social Services Division Planning Commission TANZANlA/TANZANlE H.E. Mr. Amrami Mayagille Minister of Education (Head of Delegation) Mrs. Helena Fliakos National General Secretary YWCAof Tanzania 114 THAlLAND/THAlLANDE H.E. General Mana Ratanakoses Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Banjong Choosakulchart Permanent Secretary for Education Mr. Somchai Wudhipreecha Secretary-General Office of the National Primary Education Commission Dr. Panom Pongpaibool Secretary-General Office of the National Education Commission M. Yandja Yentchabre Attache de Cabinet Ministere du Plan et des Mines M. Kossi Agbodjavou Conseiller Technique METFP M. Akossou Amsouzou Secretaire Permanent Conseil Superieur Education Mrs. Paula Bloomfield Director of Educatiqn Mr. Paulo Lavulo Director, Central Planning Mrs. Tuna Fielakepa Senior Education Office Ministry of Education H.E. Hon. Mr. Clive Pantin Minister of Education Mr. Carlyle Greaves Permanent Secretary Ministry of Planning and Mobilization Dr. Errol Furlonge Permanent Secretary Ministry of Education M. Abdelhakim Bouraoui Charge de mission aupres du Premier Ministre Mme Lilia Ben Salem Professeur, Universite de Tunis Chef du Departement de Sociologie M. Mohamed Zitouni Chef de service Ministere des Affaires sociales Mr. Hamdi Binay Deputy UnderSecretary Ministry of National Education Mr. A. Remzi Sezyin Director General, Higher Educadon, Education Abroad Ministry of National Education Mr. Ali Engin Oba Head of Department Multicultural Relations and External Relations Ministry of Foreign Affairs Mr. Servy Sam B. Onek Assistant Chief Officer Primary Education Ministry of Education Mrs. Harriet Mugerwa Principal Economist Ministry of Planning and Economic Development Mr. Enock Mulira Chairman Ugandan National Literacy and Adult Education Association Mr. Servy Bossa Onek Assistant Chief Education Offcer Primary Education Ms. Mary Owor Programme Coordinator ACEO TOGO S.E. M. Tchaaa-Kozah Tchalim Ministre de l'Education nationale et de la Recherche scientifique (Chef de la delegation) Observer M. Kilim Bini Secretaire permanent, Conseil Regional pour l'Alphabetisation et l'Education en Afrique (CREEA) TONGA H.E. Dr. Huakavameiliku Minister of Education (Head of Delegation) TRINIDAD AND TOBAGO/TRINITE-ET-TOBAGO H.E. Hon. Mr. Winston Dookeran Minister of Planning and Mobilization (Head of Delegation) Observer H.E. Premchand Dass High Commissioner of Trinidad and Tobago to India TUNISIA/TUNISIE S.E. M. Ahmed Khaled Secretaire d'Etat Charge de l'Education (Chef de la delegation) TURKEY/TURQUIE H.E. Mr.Avni Akyol Minister of Nadonal Education (Head of Delegation) Observer Mr. Erdogan Oner General Director Budget and Finance Ministry of Finance UGANDA/OUGANDA H.E. Hon. Mrs. Joyce R. Mpanga Minister of State for Primary Education (Head of Delegation) Observer Mr. Emmanuel Mulira Enoch Chairman National Adult Education Association 115 UKRAINIAN SSR/RSS d'UKRAlNE Mr. Vladimir E. Taranenko First Deputy Minister of National Education (Head of Delegation) Mr. Vasili N. Madzigon Deputy Director Science and Research Institute of Pedagogies Mr. Viacheslav A. Sotnikov Counsellor National Commission for Unesco UNION OF SOVIETSOCIALISTREPUBLICS/UNION DES REPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIETIQUES Mr. G. Yagodin Chairman USSR State Committee on Education (Head of Delegation) Mrs. R. Otunbaeva Chairman USSR National Commission for Unesco Mr. V. Ryabov Civil Servant Mr. Nikolay Karlov Member of Parliament Observer Mr. Igor Kitaev Education Section USSR National Commission for Unesco UNITED ARAB EMIRATES/EM7RATS ARABES UNIS H.E. Mr. Ahmed Humaid Al Tayer Minister of State for Financial Affairs and Industry, Acting Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Mohamed Abdallah Fares Deputy Minister for Educational Affairs Director, Curriculum Depar tment Mr. Khalifa Mohammad Bakhit Mr. Mohammad Abdul Rahirn Assistant Deputy Minister Abdul Karim Ministry of Education Director, Adult Education Ministry of Education Mr. Mohammad Rashid Saced director Bureau of the Minister Mr. Khalifa Bakheet Mr. Clive Saville Under Secretary International Relations Department of Education and Science Dr. Beverley Young Director Asia and Latin America British Council Observers Mr. Hamad Ahmed Al Shibany Director Dubai Educational Directorate UNITED KlNGDOM/ROYAUME-UNI Dr. Roger Iredale Chief Education Adviser Overseas Development Administration (Head of Delegation) Mr. Chris Stocks Director Action Aid UNITED STATES OF AMX,RICA/ETATS-UNIS d'AMERlQUE: 8 delegates United States Agency for International Development Hon. Mr. Thomas Kean President Drew University Member, President's Education Policy Committee (Head of Delegation) Hon. Mr. Cohn R. Bolton Assistant Secretary of State for International Organization Affairs US Department of State Ms. Julianne Cook Mr. James Duffy Head of Mrs. Bush's Projects Staff National Spokesperson Office of the President Project Literacy US US Department of Education Mr. Bradshaw Langmaid Assistant Administrator USAID Ms. Katherine Blakeslee Associate Assistant Administrator USAID Mr. Antonio Gayoso Director, Human Resources, Bureau of Science and Technology USAID Observers Mr. Christopher Cross Assistant Secretary of Education for Education Research and Improvement Mr. Robert Duncan Economic Counselor Embassy of the United States in Thailand URUGUAY Dr. Alvaro Moerzinger Charge d'Affaires Embassy of Uruguay in Thailand VANUATU H.E. Mr. S. Regenvanu Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Philip W. Matthews Acting Director General of Education Mr. Frank Method Senior Policy Adviser. Social Sectors, Bureau for Programme and Policy Coordination USAID 116 VENEZ UELA H.E. Mrs. Marisela Padron Minister of Family (Head of Delegation) Mrs. Gabriela Bronfenmajer Director of Youth Ministry of Family Mrs. Ruth Lerner de Almea Ambassador of Venezuela to Unesco Mgr. Emilio Blaslov Director Asociacion Promocion de la Educacion Popular H.E. Prod Dr. Pham Minc Hac Minister of Education Mr. Mai Ky Vice-Chairman State Planning Committee Mrs. Phan Thi Phuc Secretary General National Commission for Unesco Mr. Nguyen van Luat Secretary of the Deputy Prime Minister Mr. Dinh Gia Phong Director, Ministry of Education Mr. Tran Doan Quoi Director, School-aid Supply, Ministry of Education VlETNAM H.E. Mr. Nguyen Khanh Vice-President Council of Ministers (Head of Delegadon) Observers H.E. Mr. Nguyen Trung Ambassador of Viet Nam to ESCAP Mr. Nguyen Quang Kinh Director, Mr. To Ba Trong Department for Education Acting Director Department for Foreign Relations, Ministry of Education YEMEN ARAB REPUBLIC/REPUBLIQUE ARABE DU YEMEN Mr. Ahmed Mohamed Al-Anisi Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Abdulfatah Jamal Mohammed Abdulkarim Algendari Assistant Deputy Minister Director, Office of the Ministry of Education Minister of Education YEMEN, PDR/YEMEN, RDP H.E. Mr. Salem A. Basilm Minister of Education (Head of Delegation) Mr. Mohamed S. Fara Assistant Deputy Minister of Education for Literacy and Adult Education Mr. Ahmed A. Sadiq Assistant Deputy Minister of Planning Mr. Danilo Markovic Secretary for Education Republic of Serbija Mr. Dusan Savicevic University Professor Mrs. Samia A. Ali Assistant of Education Sector in Minister's Council Secretariat Observer Mr. Abbass H. Idarous General Director Education Research Center YUGOSLAVIA/YOUGOSLAVIE Mr. Nikola Gasoski Member of the Federal Executive Council (Head of Delegation) ZAIRE S.E. M. Alaziambina Ministre de l'Educadon (Chef de la Delegation) Nzege M. Ngobasu Akwesi Delegue permanent adjoint aupres de l'Unesco M. Ikete Ebale Belotsi Secretaire general Adjoint Commission Nationale de l'Unesco Mme Mweze Balangaliza Chef de Division Departement du Plan Observers M. Kabaseur Kayembe Milolo M. Nzinga Kovungbo Directeur d'Alphabetisation Chef de Division au SEIPE Mr. Kinkela Nlanom Mabula Directeur Projet FNUAP ZAMBIA/ZAMBIE H.E. Hon. Dr. Eli Mwanang'Onze Minister of General Education, Youth and Sport (Head of Delegation) Zambian NGO Coordinating Committee Mr. J. Y. Mlewa Permanent Secretary Ministry of General Education, Youth and Sport Mr. Franklin K. Chelu Chief Inspector of Schools Ministry of General Education, Youth and Sport Ms. Beatrice Chileshe Publicity Secretary 117 Observers Dr. Geoffrey Lungwangwa Head, Educational Administration and Policy Studies University of Zambia Mr. Emmanuel Katati Commissioner for Social Development Ms. Mavis Sikota Development Planner Department of Social Development Hon. Mr. T. Masaya Deputy Minister for Finance, Economic Planning and Development Mr. Josiah Mhlanga Mr. I.M. Sibanda Secretary General Permanent Secretary Zimbabwe National Commission Ministry of Education for Unesco and Culture Ms. Sophia Chivandire Adult Literacy Officer Ms. Freda Chawira Second Deputy President Zimbabwe Teachers Association ZIMBABWE H.E. Hon. Ms. F.K. Chung Minister of Education and Culture (Head of Delegation) Observers Mr. Q.M. Bhila Deputy Secretary, Nonformal Education, Ministry of Education and Culture Observer Delegations ARUBA Mr. Ralph R. van Breet Chief Educational Planner Department of Education HOLY SEE/SAINT-SIEGE H.E. Archbishop Alberto Tricario Apostolic Pro-Nuncio to Thailand (Head of Delegation) Rev. Brother Pratheep Martin Komolmas Rector, Assumption University Bangkok, Thailand NAMIBIA Mr. Amin Rianon Representadve of the United Nations Council for Namibia (Head of Delegation) Mr. Mohiuddin Ahmad Advisor Office of the Commissioner for Namibia at the United Nations NETHERLANDS ANTILLES/ANTILLES NEERLANDAISES H.E. Mr. Stanley Lamp Department Secretary Ministry of Education (Head of Delegation) PALESTINE Mr. Abdul Razzak Alyahya Head, Department of General and Secondary Education (Head of Delegation) Mr. Jihad Karshouli Director General Mr. Osama Sayeh Educational Advisor Ms. Hiyam Abu Ghazaleh Director, Adult Literacy Unit Birzeit University 118 Intergovernmental Organizations/ Organisations Intergouvernementales United Nations System/Systeme des Nations Unies Representative of the Secretary - Office of the United Nations High General of the United Nations Commissioner for Refugees (UNHCR) Mr. S.A.M.S. Kibria Under Secretary General of the United Ms. Marilyn Blaeser Nations Senior Education Officer Technical Support Service Economic and Social Commission for Asia and the Pacific (ESCAP) United Nations Children 's fiund (Associate Sponsor): 2 delegates (UNICEF) (Sponsor): 8 delegates Mr. S.A.M.S. Kibria Executive Secretary (Head of Delegation) Mr. James P. Grant Executive Director (Head of Delegation) Mr. Shigenobu Nagai Deputy Mr. Richard Jolly Executive Secretary Deputy Executive Director Observers Mr. Edward Van Roy Chief Social Development Division Mr. Nyi Nyi Director Programme Division Mr. Manzoor Ahmed Representative Mrs. Meherunnissa Rehmani People's Republic of China Programme Expert Social Development Division Mr. Stanislas Adotevi Regional Director Economic and Social Commission West and Central Africa for Western Asia (ESCWA) Ms. Teresa Albanez Mr. Tayseer Abdel Jaber Executive Regional Director Secretary The Americas and Caribbean Food and Agricultural Organiza - Mr. Daniel Brooks tion of the United Nations (FAD) Regional Director East Asia and Pakistan Mr. H. Tsuchiya Deputy Regional Mr. Karl-Eric Knutsson Representative FAO Regional Regional Director Office for Asia and the Pacific South Central Asia Observers Ms. Mary Racelis Regional Director Eastern and Southern Africa Mr. B.N. de Los Reyes Regional Farm Management Economist Mr. Richard Reid Agricultural Education and Exten- Regional Director sion Middle East and North Africa Mr. Cole P. Dodge Representative Bangladesh Mr. John Donohue Representative Brazil Mr. victor SolerSala Associate Director Division of Information and Public Affairs Mr. Revelians Tuluhungwa Representative Nigeria Mr. Stephen Umemoto Deputy Regional Director East Asia and Pakistan Ms. Eimi Watanabe Director India Country Office Mr. David Selby Consultant Mr. Inga Kaul Senior Policy Analyst Ms. Esther Kurd Chief, Design Section Division of Information Ms. Hyacinth Morgan Associate Information Officer Division of Information Observers Ms. Susan Becker Consultant Bureau for Programmes, Policy and Evaluation Mr. John Hercus Consultant Bureau for Programmes, Policy and Evaluation United Nations Educational, Sci entific and Cultural thanization ( UNESCO) (Sponsor): 8 delegates United Nations Development Pro - Mr. Federico Mayor gramme (UNDP) (Sponsor): 8 Director-General delegates (Head of Delegation) Mr. William H. Draper, III Administrator (Head of Delegation) Mr. Mahbub Ul Haq Special Adviser to the Administrator Mr. Pierre-Claver Damiba Assistant Administrator and Regional Director Regional Bureau for Africa Mr. Michael Gucovsky Deputy Assitant Admiinistrator Director, Technical Advisory Division Bureau for Programmes, Policy and Evaluation International Institute for Educa- Observers Observers tional Planning (IIEP) Ms. Mary Cahill Ms. Sally Timpson Mr. Jacques Hallak Executive Assistant to the Execu- Director, NGO Division Director tive Director Bureau for Programmes, Policy and Evaluation International Bureau of Education Ms. Vicky Colbert Regional Education AdvisorThe Mr. John Lawrence Mr. Georges Tohme Americas and Caribbean Principal Technical Adviser Director Bureau for Programmes, Policy Mr. Djibril Diallo and Evaluation Senior Information Officer Division of Information and Pub Mr. J. Russell Boner lic Affairs Director Division of Information Mr. Sylvain Lourie Deputy Director-General for Planning, Budgeting and Evahlation Mr. Colin Power Assistant Director-General Education Mr. Thomas Keller Assistant Director General Programme Support Mr. Mohamed Kazeln Director Regional Office for Education in the Arab States Mr. Baba Haidara Director Regional Office for Education in Africa Mr. Juan Carlos Tedesco Director Regional Office for Education in Latin America and the Caribbean Mr. Hedayat Ahmed Director Principal Regional Office for Asia and the Pacific 119 Observers Mr. Akihiro Chiba Director Bureau for Coordination of Operational Activities Mr. John Kabore Director Cooperation with Africa Mr. Andri Isaksson Director Unesco Liaison Office with the United Nations Mr. John Beynon Principal Architect Principal Regional Office for East Asia and the Pacific Ms. Sheila Haggis Principal Executive Assistant to Assistant Director General for Education Mr. Dieter Berstecher Chief Unit for Cooperation with WFP and UNICEF Mr. John Ryan Coordinator International Literacy Year Mrs. Susan van der Vynckt Programme Specialist, Education Sector Mr. Gabriel Carron Programme Specialist IIEP Mr. Galo Ponce Executive Assistant to the Director-General Ms Carmen Garcia Gaudilla Regional Advisor, UNESCO Center for Higher Education for Latin America and the Caribbean United Notions Environment Programme (UNEP) Mr. Michael Atchia Chief, Environmental Education and Training Unit Unesco Institute for Education ( UIE) Mr. Paul Belanger Director United Nations Population Fund (UNFPA) (Co-sponsor): 4 delegates Mr. Joseph van Arendonk Assistant Executive Director (Head of Delegation) Mr. Roushdi El Heneidi Chief, Mr. George Psacharopoulos Division for Arab States and Chief, Human Resources Division Europe Latin America and the Caribbean Region, Technical Department Mr. OJ. Sikes Chief, Education, Communicadon Mr. Ralph Harbison and Youth Branch Chief, Population and Human Technical and Evaluadon Division Resources Division Europe, Middle East and Ms. Mari Simonen N. Africa Region, Technical Special Assistant to the Executive Department Director Mr. Alexander ter Weele Observers Chief, Population and Human Resources Division Mr. James Chui Asia Region, Technical i Technical Officer, Technical and Department Evaluadon Division Observers Ms. Kazuko Kano Country Director for Thailand Ms. Marlaine Lockheed Senior Education Sociologist, Mr. Ansar Ali Khan Education and Employment Divi Regional Adviser on Population sion Education, Unesco Population and Human Resources Department Ms. Jacqueline Ki-Zerbo UNIFEM Field Coordinator, West Ms. Elizabeth King Africa Economist, Education and Employment Division Mr. Jairo Palacio Population and Human Regional Adviser on Population Resources Department Education, Unesco Mr. Stephen Heyneman United Nations University (UNU) Chief, Human Resources Division Economic Development Institute Professor Heitor Curgulino de Souza Ms. Ellen Tillier Rector Public Affairs Specialist Sector Policy and Research World Bank (Sponsor): 8 delegates Ms. Lourdes Hamilton Technical Assistance Coordinator Mr. Barber B. Conable Sector Policy and Research President (Head of Delegation) Ms. Linda McLaughlin Executive Assistant to Mr. W. David Hopper President Senior Vice-President Policy, Research and External Mr. James Socknat Affairs Chief, Education Division Africa Region, Technical Mr. V. Rajagopalan Department (IAC) Vice-President Mr. Birger Fredriksen Sector Policy and Research Principal Education Planner Africa Region, Sahelian Mr. Adriaan Verspoor Department (IAC) Chief, Education Division Mr. Anupam Khanna Population and Human Special Assistant to the President Resources Mr. Akintola Fatoyinbo Mr. Aklilu Habte Senior External Affairs (IAC) Counsellor, European Office Special Adviser, Human Resources Mr. Alain Colliou Africa Regional Office Chief, Population and Human Resources Operations Mr. Bradley Babson South Central and Indian Ocean Chief, Population and Human Department Resources Operations Unit Asia Region, Country Depart ment 11 Mr. Philippe E. Annez Chief of Mission World Bank Resident Mission in Thailand World Health Organization (WlHO) (Associate Sponsor): 2 delegates Mr. H.S. Dhillon Director, Division of Health Education (Head of Delegation) Dr. D. Stern WHO Representative, Thailand Observers Mr. Omer Suleiman WHO Representative to the Islamic Republic of Iran Dr. Saroj Jha Regional Adviser, Health Education WHO Southeast Asia Regional Of fice Dr. Lois Philip Division of Health Education Ms. Nancy Watkin Division of Health Education Ms. Astrid Richardson Health Promotion, Global Programme on Aids Mr. Harry Anenden Division of Health Education World Food Programme (WFP) Ms. Judith Katonaapte the Senior Programme Adviser (Human Resources) Evaluation and Policy Division Observer Ms. Mercedes Sayagues Senior Public Affairs Officer External Relations Division 120 Other Intergovernmental Organizations/Autres Organisations Intergouvernementales African Development Bank (ADB) Caribbean Community Secretariat Observers (CARICOM) Mr. T. Gedamu Vice-President of Mr. Emilio Mignone Central Operations Ms. Angela Cropper Director of Consultant Functional Cooperation Observer Caribbean Community Secretar- Mr. Errol Miller iat Consultant Mr. S. Doherty Education Economist Commission of the European Islamic Educational, Scientific and Communities (CEC) Cultural Organization (ISESCO) Arab Fund for Economic and (Co-Sponsor): 4 delegates Social Development {AFESD) Mr. Albert Maes Chef de la delegation H.E. Pr. Abdelhadi Boutaleb Dr. Bader Malallah Director General Representative Commonwealth of Learning (COL) Mr. Ahmadou Ali Diaw Deputy Arab League Educational, Professor James A. Maraj Director General for Education Cultural and Scientific President Organization (ALECSO) Dr. Ali Al-Kasimi Commonwealth Secretariat Director for Education Dr. Musare Al-Rawi Director Mr. M. Malhoutra General Secretary General Assistant Mr. Ali Mounir Alaoui Head, Cabinet of the Director General Asian Development Bank (ADB) Conference des Ministres ayant en (Co-ponsor): 4 delegates common l'usage do français Islamic Development Bank (IDB) (CONFEMEN) Mr. Kimimasa Tarumizu Dr. Mukhtar A. Hamour President Mr. Mohamed Fadel Dia Secretary Senior Economist General Economic and Policy Planning Mr. G.H.P. van der Linden Department Manager, Education Division Inter-American Development Bank (IDB) Organisation for Economic Mr. Charles Currin Cooperatzon and Development Education Specialist, Education Ms. Sonia Perez (OECD) Division Executive Director IDB, Venezuela Mr. Joseph Wheeler Mr. A. Asakawa Personal Assistant Chairman, Development Assisto the President tance Committee Organization of African Unity (OA U) Mr. M.T. Mapuranga Assistant Secretary General Observer Mr. Bal Mohamed El Moctar Chief, Education Sector Organization of American States (OAS) Dr. Enrique Martin del Campo Executive Secretary for Education, Science and Culture Organisation of Conference (OIC) the Islamic Mr. Mohammed Mohsin Assistant Secretary General South-East Asian Ministers of Education Secretariat (SEAMES) Prof. Jakub Isman Director Observers Mr. Augusto V. Information Officer Carballo Ms. Tiraporn Tangkoskul Documentation Officer 121 Non-Governmental Organizations/Organisations non Governementales African Association for Literacy Arab Federation for Technical Asociacíon Latinoamericana de Association of Arab Universities and Adult Education (AALAE) Education Educación Radiofónica (ALER) (AA U) Mr. John Kananda Representative African Association for Literacy and Adult Education Kenya Mr. Ghanem Saadalah Hassawy Secretary General Arab Federation for Technical Education Iraq Mr. Abraham Apolinario Secretario Ejecutivo Asociaci6n Latinoamericana de Educacion Radiofonica Ecuador African Medical and Research Arab Student Aid International Foundation (AMREF) (ASAI) Asociacion Nacional de Centros (ANC) Ms. Stephanie Nduba Mr. Ishaq AlQutub Representative Head, Distance Teaching Unit, Arab Student Aid International Mr. Carmen Vildoso Training Department, African USA Vice-P? esident Medical Asociaci6n Nacional de Centros and Research Foundation Arab Teachers' Federation Peru Kenya Mr. Fawzi F. Aklou Asociacion de Instituciones de African Network for Protection/ Representative Arab Teachers' Promocion y Educacion (AIPE) Prevention of Child Abuse/Negleet Federation Iraq (ANPPCAN) Mr. Alfonso Camacho Arab Thought Forum Representative Mr. Mengiste Desta Project Asociacion de Instituciones de Director Mr. Saad Eddin Ibrahim Promocion y Educacion African Network for Protecdon/ Secretary General Bolivia Prevention of Child Abuse/Neglect Arab Thought Forum Kenya Jordan Association Africaine d'Education pour le Developpement (ASAFED) African Social Studies Programme Arab Women's Federation (ASSP) M. is Prod Koffi Atdgnon Ms. Muna Younis Bahri Secretaire permanent Mr. Peter Muyanda-Mutebi Representative Association Africaine d'Edllcation Executive Director Arab Women's Federa-tion pour le Developpement African Social Studies Programme Iraq Togo Kenya Asian Cultural Centre for Uneseo Association for Non-Traditional African Women Development and (ACCU) Education in the Philippines Communication Network (FEM (ANTEP) NET) Mr. Tadashi Inumaru Director-General Rev. Miguel Ma. Varela, SJ., Ph.D. Ms. Njoki Wainaina Asian Cultural Centre for President Co-Ordinator Unesco Association for Non-Tradkional African Women Development and Japan Education in the Philippines Communicadon Network Philippines Kenya Asian NGO Consortium (ANGOC) Association of African Uni:uersi Aga Khan Foundation Mr. David Ingles ties (AAU) Deputy Executive Secretary Mr. Asif Fancy Asian NGO Consortium Mr. Richard Banibensu Chairman, Education Services Philippines Lecturer, University of Ghana Aga Khan Foundation Ghana India Asian-South Pacific Bureau of Adult Education (ASPBAE) Association of African Women in Arab Council for Childhood and Research and Development Development Mr. W.M.K. Wijetunga (AAWORD/AFARD) Secretary-General Mr. Samir S. Miladi Asian-South Pacific Bureau of Ms. Ivy Matsepe-Casaburri Director, Division of Projects and Adult Education President Training Sri Lanka Association of African Women in Arab Council for Childhood and Research and Development Development Senegal Egypt Mr. Muhammad F. Doghaim Secretary General Association of Arab Universities Jordan Association of Southeast Asian Institutions of Higher Learning (ASAIHL) Mr. Ninnat Olanvoravuth Secretary-General Association of Southeast Asian Institutions of Higher Learning Thailand ASTHA Mr. Om Sbrivastava ASTHA India Baha'i International Community Mr. Daniel Wegener Representative to the United Nations Baha'i International Community USA Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC) Mr. Faisal H. Abed Executive Director Bangladesh Rural Advancement Committee Bangladesh Britvsh Council Mr. Bevel ley Young Director, Education Department The British Council United Kingdom Canadian Education Association Mr. Robert E. Blair Executive Director Canadian Education Association Canada Canadian Teachers' Federation (CTF) Mr. Stirling McDowell Secretary General Canadian Teachers' Federation Canada 122 Caribbean Associatuon of Centre International des Principals of Secondary Schools Civilisations Bantu (CICIBA) (CAPPS) M. Mutanda Ntumba Ms. Barbara Smith Vice President Coordonnateur et charge de la Caribbean Associadon of Cooperation Principals Internationale Centre International of Secondary Schools Jamaica des Civilisations Bantu Gabon Caribbean Child Development Centro Regional de Educación de Centre (CCDC) Adultos y Alfabetizacion Funcional (CREFAL) Ms. Janet Brown Coordinator Caribbean Child Development Mr. Luis Benavides I. Centre Director General University of the West Indies Centro Regional de Educación de Jamaica Adultos y Alfabetizaci6n Funcional Caribbean Educational Research Mexico Association (CARIERA) Christian Children's Fund (CCF) Mr. E.P. Brandon Organizer Caribbean Educational Research Mr. David Herrell Association Program Director The University of West Indies Christian Children's Fund Department of Educational Studies USA Jamaica College of Micronesia Caribbean Regional Council for Ad ult Ed ucation Mr. Singeru Singeo Chancellor Ms. Rosaline Corbin Programme College of Micronesia Coordinator Caribbean Regional Micronesia Council for Adult Educadon Barbados Comite Permanent des ONG de l 'Unesco Caritas Internationalis Mme Odile Moreau Ms. Therese W.H. Shak Co ordina- President tor Caritas Adult and Higher Comite Permanent des ONG de Education l'Unesco Service Hong Kong France Centre for Development Information and Ed ucation (CIES) Ms. Elisabetta Bianca Melandri President Centre for Development Information and Education Italy Centre for Learning Resources (CLR) Mr. John Kurrien Director Cenrre for Learning Resources India Centre for the Study of Education in Developing Countries (CESO) Prof. Leo F. B. Dubbeldam Director Centre for the Study of Education in Developing Countries The Netherlands Council of Chief State School German Foundation for Officers (CCSSO) International Development (DSE) Mr. Gordon M. Ambach Executive Director Council of Chief State School Officers USA Mr. Josef Mueller Head of Nonformal Basic Education Section German Foundation for International Developxnent Federal Republic of Germany Council of Churches in Namibia (CCN) Gujarat Vidyapith Mr. Zacheus Goliath Training Coordinator, ELU Council of Churches in Namibia Namibia EDUCA -Accion Educacion Basica Para Mr. Gustavo Tavares President EDUCA Dominican Republic Ed ucation Develo,pment Center (EDC) Ms. Janet Whitla President Education Development Center USA Prof. Ramlal Parikh Vice-Chancellor Gujarat Vidyapith India la Human Employment and Resource Training (H.E.A.R.T.) Ms. Rae Davis Chairman, Board of Directors H.E.A.R.T. Trust Jamaica Institirte of Cultural International (ICA) Ms. Evelyn Philbrook Development Training Institute of Cultural Malaysia Affairs Officer Affairs Environnement et Developpement du 'I'iers Monde (ENDA) Inter-African Committee on Traditional Practices (IAC) Mr. Jacques Bignancourt Secretaire executif Ms. Berhane Ras-Work Environement et Developpement President du Tiers Monde Inter-African Committee on Senegal Traditional Practices Switzerland Fe y Alegria Commission de Liaison des Inter-American Foundation Organisations Non Father Antonio Bachs Couvernementales (ONG) Representative Ms. Deborah Szekely Fe y Alegria President Mme Jeannine Thomas-Fontaine Bolivia Inter-American Foundation Presidente USA Commission de Liaison des ONG Forum of African Voluntary Develdu Conseil de l'Europe opment Organizatiolss (FA VDO) Observer France M. Mazide Ndiaye Mr. Charles Reilly Corsejo de Educacion de Adultos President Vice-President for Learning and de America Latina (CEAAL) 9 Forum of African Voluntary Dissemination Development Organizations Inter-American Foundation Sr. Francisco Vio Crossi Senegal Secretario General InterAction Consejo de Educacion de Foster Parents Plan International Adultos de America Latina Ms. L. Ruth Henderson Chile Mr. David Goldenberg Representative Research Coordinator InterAction Consejo Episcopal Latinoameri Foster Parents Plan International, USA cnno Inc. USA International Association for the Msr. Javier Lozano Barragan Evaluation of Educational Obispo de Zacatecas Fundacion Soc.ial Achievement (IEA) Consejo Episcopal Latinoameri cnno Mr. Bernardo Toro Mr. Shin Se-ho Colombia Director, Social Communication Representative Program International Association for Fundacion Social the Evaluation of Educational Colombia Achievement Korea 123 International Board on Books for International Council for Young People (IBBY) Education of the Visually Handicapped (ICEVH) Ms. Somboon Singkamanan Thai Section of IBBY Mr. William G. Brohier Children's Reading Development President Association (CREDA) International Council for Thailand Education of the Visually Handicapped International Catholic Association Malaysia for Radio and Television ( UNDA) International Development Mr. Chainarong Research Centre (IDRC) Monthienvichienchai (Associate Sponsor): 2 delegates President International Catholic Association for Radio and Mr. Sheldon Shaeffer Television Associate Director Thailand Social Sciences Division International Development International Coalition for Research Centre Development Action (ICDA) Canad a Mr. David Bull General Secretary World University Service United Kingdom Mr. Boonyawiroj Somsak Programme Officer International Development Research Centre Singapore International Community Education Association (ICEA) International Federation for Family Life Promotion (IFFLP) Mr. Ramlal Parikh Chairman, Asian Committee Mr. Ramon Ruiz International Community Former Board Member Education Association International Federation for Ind ia Family Life Promotion Hong Kong International Confederation of Free Trade Unions (ICFI'U) International Federation of Business and Professional Women Nr. Raanan Sharir Project and Education Officer Ms. Sudathip Gin Indara International Confederation of General Se cretary Free Trade Unions, Asian and International Federation of Pacific Business and Professional Women Regional Organization Thailand Singa pore International Federation of International Council for Adult Teachers Unions (IFFTU) Education (ICAE) Mr. Gurnam Singh Mr. Francisco Vio Grossi Regional Assistant for Asia and the Regional Director Pacific Consejo de Educacion de International Federation of Free Adultos de America Latina Teachers Unions Chile Malaysia Observer Rev. Fernando Abalos Main Representative United Nations Movimiento per un Migliore Italy International Council for Distance Education (ICDE) Mr. Reidar Roll General Secretary International Council for Distance Education Norway International Federation of Library Associations (IFLA) Ms. Lucille Thomas Re presentative American Library Association USA International Federation of Social Workers (IFSW) Mr. Anthony TanVice-President for Asia and the Pacific International Federation of Social Workers Malaysia International Federation University Women (IFUW) of Ms. Susan Mohambee Representative International Federation of University Women Canad a International Institute of Reconstruction (IIRR) International Union for Health Education (IUHE) Mr. Conrado S. Navarro Assistant to the Presid ent Director of Field Operational Research International Institute of Rural Reconstruction Philippines Mr. Dennis D. Tolslna Assistant Director, Public Health Practice Centers for Disease Coneol USA International Movement ATD Fourth World Ms. Marie Claire Droz Regional Director ATD Fourth World Thailand International Organization of Consumers Unions (IOCU) Mr. Selvarajah (Joe) Selvaretnam Deputy Secretary-General Federation of Malaysian Consumers Associations (FOMCA) Malaysia Observers Mr. Zaim Saidi Executive Secretary Indonesian Consumer Institution Mal aysia Mr. Jostle Vargas Regional Director for Latin America and the Caribbean International Organization of Consumers Unions Uruguay International Planned parennt Free hood Federation (IPPP') Dato' Mr. Johan Thambu Regional Chairman International Planned Parent hood Federation Malaysia International Union of Students (IUS) Mr. Sergiusz Najar Vice-President International Union of Students Czechoslovakia Observer Mr. Mohamadou Fall Vice-President International Union of Students Czechoslovakia Jamaifcan Movement for the Advancernent of l.iteracy (JAMAL) Ms. Leila Thomas Executive Director Jamaican Movement for the Advancement of Literacy Jamaica Joycee's International Mr. Sukhathep Chansrichawla President Junior Chamber of Thailand Thailand Korean Association Education of Adult Mr. Synghan H. Khn President Korean Association of Adult Education Korea La Leche League International Ms. Nancy Sherwood Area International Reading Association Co ordinator of Leaders for Asia (IRA) and Japan Taiwan Mr. Carl Braun President International Reading Lembaga Studi Pembangua Association USA Mr. Hadimulyo Lembaga Studi Pembangua International Save the Children Indonesia Alliance (ISCA) Laubach Literacy International Ms. Phyllis Dobyns Senior Vice Presid ent Mr. Peter Waite Save the Children/USA Representative Laubach Literacy International International Tash Force on USA Literacy (ITFL) National Educaion Association Mr. V.BJ. Rao Chelikani (NEA) President, Coordinating Committee for International Voluntary Ms. Sue Hqvey Service Representative France National Education Association USA 124 NGO Committee on UNICEF Soroptimist International Mr. Gordon Klopf Ms. Priscilla Turnbull Chair of the Working Group on International Liaison RepresenEducation NGO tative Committee on UNICEF Soroptimist International USA Scotland OPAM International (OPAM) Union de Radiodiffusion des Etats arabes Fr. John Bertello, IMC National Director OPAM Mr. Nawaf Adwan America Director Union de Radiodiffusion USA des Etats arabes Tunisia Pan Parific Women 's Association International Van Leer Foundation (Associate Sponsor): 2 delegates Ms. Sumalee Chardkavajij President Mr. M.G.E. van Gendt Pan Parific Women 's Association Executive Director International Thailand Mr. A.W. Wood Deputy Executive Director, Rede Globo Programmes Mr. Luiz Lobo Observers Educational Adviser for Educational Campaigns Rede Mr. A. Chetley Globo Editorial Associate Brazil Ms. Lea Kipkorir Reseau Europeen pour la Recher- Director che, I'Action et la Formation Kenya Institute of Education M. Pierre Freynet Coordonnateur Reseau Europeen pour Recherche, I'Action et Formation France Rissho Kosei-Kai (RKK) Mr. Khoo Kim Choo Director, Regional Training and la Resource Centre for Asia la Singapore Ms. Joyce Moock Associate Vice Rockefeller Foundation USA Mr. Brian Rockliffe Assistant Director Voluntary Service Overseas United Kingdom Mr. Juma Sebuliba Secretary General Workers' Education Association President Uganda World Assembly of Youth (WAY) Rotary International Mr. Jyoti Man Sherchan Representative to the United Mr. Nelson Alexander Nations Past District Governor Rotary World Assembly of Youth International Denmark Thailand Saruodaya Sangamay Mr. Aloysius Mathews Asian Regional Representative World Confederation of Organizations of the Teaching Profession Switzerland World Confederation of Teachers ( WCT) Mr. Louis Van Beneden President World Confederation of Teachers Belgium Mr. Roger Denis Secretary General World Confederation of Teachers Belgium Voluntary Service Overseas (VSO) World Council of Churches Mr. Shoko Mizutani Secretary Rissho Kosei-Kai Fund for Peace Japan Workers' Education Association Rockefeller Foundation World Confederation of Mr. Mrinmoy Bhattacharyya Organizations of the Teaching General Secretary Profession ( WCOTP) All India Federation of University and College Teachers OrganizaMr. Joseph Itotoh tions President World Federation of Teachers' World Confederation of Unions Organizations of the Teaching India Profession Switzerland World Federation of' Unesco Clubs, Centres and A.ssociations Mr. Marc Berberat Deputy Secretary General Ms. Sumiko Ishigami World Confederation of Representative National Organizadons of the Teaching Federation of Unesco Profession Associations in Japan Switzerland Japan World Association of Girl Guides and Girl Scouts Mr. Daya Ananda Perera General Secretary Sarvodaya Sangamaya Ms. Doris Riehm Sri United Nations Representative Lanka World Association of Girl Guides and Girl Scouts Service Volunteered for All USA (SERVOL) World Blind Union Mr. Gerard Pantin Mr. Lal Advani Executive Director President Service Volunteered for All Asian Union of the Blind Trinidad and Tobago India Mr. Philippe Fanchette Director, Adult Education World Council of Churches Switzerland Observer Ms. Martha A. Lane Adult Literacy Consultant National Council of Churches USA World Education (WE) Mr. John P. Comings Vice-President World Education USA World Muslim Congress Mr. Yudhana Vamch-Angkul Representative World Muslim Congress Thailand World Orgunization for Early Childhood Education (OMEP) Ms. Eva Balke World President World Organization for Early Childhood Education Norway World Organisation of the Scout Movement (SCOUT) Mr. Robert Thomson Assistant Director, Programme World Organization of the Scout Movement Switzerland World University Service (WUS) Mr. Nigel Hartley General Secretary World University Set vice Switzerland World Vision lnternational Mr. Bryan Truman Director, Development Education World Vision International USA Young Women's Association (YWCA) Christian Ms. Patcharin Avyiphan World Federation of Teachers' Un- Executive Co ordinator ions ( WFTU) Community and Noln-Formal Education Institute Mr. Daniel Monteux YMCAof Chiangmai Representant aupres de l'Unesco Thailand World Federation of Teachers' Unions 119 France Mr. Abani Boral Vice-President World Federation of Teachers' Unions India Other Participants not Members of Delegations Roundtable Chairpersons and Presenters Exhibit Managers 125 Other Participants not Members of Delegations Roundtable Chairpersons and Presenters Exhibit Managers Conference Secretariat WCEFA International Steering Group See Annex B See Annex C See Annex E See Annex F Text design and presentation by Michael Alloy • Columbia, Maryland U.S.A. EFA Theme Song Education is the right of all For you and for me It's action time and the time is now Let's all heed the call Join us, come with us, We are on our way To Education for All By the Year 200 Composed in Nigeria