Georges de Lastic
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Georges de Lastic
M U S É E D E L A C H A S S E E T D E L A N AT U R E , PA R I S GEORGES DE = MUSÉE DE LA VÉNERIE, SENLIS LASTIC (1927-1988) LE CABINET D’UN AMATEUR collectionneur et conservateur 7 décembre 2010 - 14 mars 2011 VERNISSAGES PRESSE Le samedi 4 décembre 2010 à 17h00 SENLIS , musée de la Vénerie Le lundi 6 décembre 2010 à 19h00 PARIS , musée de la Chasse et de la Nature GEORGES DE LASTIC (1927-1988) LE CABINET D’UN AMATEUR collectionneur et conservateur 7 décembre 2010 - 14 mars 2011 Sous l’autorité scientifique de Pierre Rosenberg de l’Académie française, le musée de la Chasse et de la Nature de Paris et le musée de la Vénerie de Senlis présentent conjointement une exposition consacrée à Georges de Lastic (1927-1988), conservateur talentueux de ces deux établissements et remarquable collectionneur des peintres du Grand Siècle. E tudiant à l’école du Louvre de 1948 à 1952, Georges de Lastic développe une véritable passion pour l’art des XVIIe et XVIIIe siècles. Appartenant à la génération du connoisseurship porté à son plus haut niveau, doté d’un œil remarquable, il redécouvre un certain nombre d’artistes majeurs qui composent aujourd’hui sa collection personnelle. Son mémoire de fin d’études est consacré à François Desportes, le peintre des chasses du roi Louis XIV, dont il prépare le catalogue raisonné. Ses recherches sur cet artiste l’incitent à se tourner vers un autre grand peintre animalier, Jean-Baptiste Oudry. Cet intérêt pour ces deux peintres trouve un écho dans les collections qu’il constitue pour lui-même comme pour le musée de la Vénerie de Senlis à partir 1955, et le musée de la Chasse et de la Nature à Paris sept ans plus tard, où il dirige d’importants chantiers muséographiques et met en scène son immense talent de décorateur. Cherchant à recréer l’atmosphère d’une maison particulière, il privilégie en ces lieux une ambiance chaleureuse avec des accrochages denses sur des tentures colorées. Parallèlement, il enrichit leurs collections grâce à des dépôts de l’Etat et à des achats toujours judicieux. H éritier en 1970 du château de Parentignat, son “petit Versailles auvergnat”, Georges de Lastic se consacre à la rénovation de cette imposante demeure qui deviendra l’écrin de sa collection personnelle, dont il expose aussi les fleurons dans son appartement parisien du quai de Bourbon. Familier des Puces, des salles des ventes et des marchands, il acquiert des œuvres remarquables, en particulier des portraits signés Hyacinthe Rigaud, Pierre Mignard et Nicolas de Largillierre, des tableaux de chasse de François Desportes, des nature mortes du même artiste, de Jean-Baptiste Oudry et de Meiffren Comte, des études pour des compositions décoratives, notamment de Carle Vanloo et Joseph Parrocel, des sculptures et des dessins. Sa femme, Françoise de Lastic, et son fils, Anne-François, sont aujourd’hui les gardiens de sa collection qu’ils acceptent, à travers cette exposition, de partager avec un large public. Cette exposition présente plus de soixante œuvres de la collection personnelle de Georges de Lastic, complétées de deux prêts du musée Carnavalet. L’étude scientifique de l’ensemble en a été menée par les meilleurs spécialistes réunis par Pierre Rosenberg. Au sein du parcours muséographique des musées de Paris et de Senlis, la manifestation se prolonge par une signalétique appropriée auprès des œuvres que Georges de Lastic a permis d’acquérir. Une synergie s’établit de la sorte avec les collections permanentes de ces établissements. La manifestation sera présentée du 4 octobre 2011 au 5 février 2012, sous une forme remaniée, au musée d’Art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand. Couverture • Nicolas de Largillierre (Paris, 1656-1746), Portrait d’un gentilhomme inconnu - vers 1685 < @ T Ì M S Visuels disponibles pour la presse sélection d’œuvres présentées à PARIS 1 • Nicolas de Largillierre (Paris, 1656-1746), Portrait d’un gentilhomme inconnu - vers 1685, huile sur toile, 143 x 112 cm © David Bordes L’œuvre est un exemple parfait de l’équilibre savant dont le peintre est alors capable entre le beau métier flamand, l’élégance acquise au contact des artistes anglais et l’exigence de lisibilité du goût français. 2 • Nicolas de Largillierre (Paris, 1656-1746), La marquise de Noailles et ses enfants, huile sur toile, 64 x 81 cm © David Bordes Il s’agit de la représentation de Marguerite-Thérèse Rouillé de Meslay, veuve de Jean-François, marquis de Noailles, dont elle désigne l’effigie et de ses deux filles. 3 • Attribué à Pierre Mignard (Troyes, 1612-Paris 1695), Portrait présumé de Marie Mancini, huile sur toile, 82,8 x 65 cm © David Bordes Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin, fut le grand amour de jeunesse de Louis XIV. Le “mariage espagnol” du roi força à la rupture. Comme cadeau d’adieu Louis offrit à Marie un “rang de trente-cinq perles”. 4 • Jean-Marc Nattier (Paris, 1685-1766), Portrait présumé de Louise-Anne de Bourbon-Condé, dite mademoiselle de Charolais, huile sur toile, 64 x 53 cm © David Bordes Petite-fille de Louis XIV et de madame de Montespan, mademoiselle de Charolais était réputée de mœurs légères. Elle portait certains jours, en signe de repentance, la robe de bure de l’ordre des Franciscains. 5 • France, première décennie du XVIII e siècle, Prométhée enchaîné, terre cuite, 70 x 56,5 x 37,5 cm © David Bordes Cette œuvre, l’une des plus impressionnantes de la collection Lastic, montre le héros qui, ayant dérobé le feu aux dieux pour le donner aux hommes, fut condamné à voir son foie dévoré chaque jour par un aigle. 6 • Michel Anguier (Eu, 1612-Paris, 1686), Neptune agité - 1652, terre cuite, 46 x 21,5 x 37,5 cm © David Bordes Cette fougueuse sculpture est l’un des sept modèles de dieux et déesses façonnés par Anguier à son retour de Rome en 1652. La série, fondue en bronze, rencontra un vif succès. Ce Neptune agité en est le seul modèle connu à ce jour. ( GEORGES DE LASTIC au musée de la Chasse et de la Nature à Paris et au musée de la Vénerie à Senlis) •3 < T @ M S Ì N Visuels disponibles pour la presse sélection d’œuvres présentées à SENLIS 1 • Meiffren Conte (Marseille, vers 1630-1705), Nature morte d’orfèvrerie, coquillage et jeu de carte, huile sur toile, 73,5 x 63 cm © David Bordes La peinture de la collection Lastic est d’une exceptionnelle qualité dans la production de ce peintre spécialiste de la nature morte. On remarquera particulièrement la vivacité des coloris et la préciosité des pigments employés à sa réalisation. 2 • François Desportes (Champigneulle, 1661-Paris, 1743), Chasse au sanglier - Salon de 1704, huile sur toile, 72 x 90 cm © David Bordes C’est l’une des rares compositions du peintre dans laquelle sont représentés des personnages. Le costume polonais du chasseur qui s’apprête à frapper l’animal est un souvenir du brillant séjour que l’artiste fit à la cour de Pologne dans les années 1690. 3 • Nicolas de Largillierre (Paris, 1656-1746), Marie-Madeleine Motier de La Fayette, huile sur toile, 146,5 x 113,5 cm © David Bordes Petite fille de l’auteur de La Princesse de Clèves, cette jeune personne semble appelée à choisir entre le respect de la morale (le lévrier symbole de fidélité et docilité) et les turpitudes de son jeune âge (le carlin symbole de la turbulence des instincts animaux). 4 • Jean-Baptiste Oudry (Paris, 1686-Beauvais, 1755), Nature morte avec musette et partitions de musique - vers 1719, huile sur toile, 65 x 80 cm © David Bordes Elevé dans un milieu comptant des compositeurs, des facteurs et joueurs d’instruments à vent, Oudry était grand amoureux de musique. Cette nature morte, allégorie de l’Air, est une des plus brillantes de sa carrière. 5 • Anne Vallayer-Coster (Paris, 1744-1818), Etude de deux branches de roses trémières blanches, huile sur toile, 65 x 80 cm © David Bordes Cette œuvre compte parmi les plus belles études peintes connues d’Anne Vallayer-Coster. Elle représente une fleur particulièrement populaire en France au XVIIIe siècle et souvent représentée dans les tableaux du temps. 6 • Hyacinthe Rigaud (Perpignan, 1659-Paris 1743), Louise-Marie du Bouchet de Sourches, comtesse de Lignières, huile sur toile, 81,5 x 64,5 cm © David Bordes Il est difficile d’imaginer portrait de Rigaud plus achevé que celui de la collection Lastic. Le peintre y réunit l’acuité parfaite du dessin, le rendu méticuleux des étoffes et un sens infaillible de la nuance chromatique. 7 • Entourage de Carle ou Horace Vernet, Rendez-vous de chasse de l’équipage Schikler, huile sur toile, 69 x 87 cm © David Bordes En dépit des incertitudes qui subsistent quant à l’attribution de ce tableau, il offre l’intérêt d’illustrer un épisode de la vénerie “romantique” à la fois par son imprégnation anglaise et par son clair-obscur bleuté qui lui confère une ambiance poétique. GEORGES DE LASTIC (1927-1988) BIOGRAPHIE D ès son jeune âge, Georges de Lastic fait preuve d’une sensibilité artistique développée. Il dessine et peint des décors de théâtre, des aménagements intérieurs, des armoiries et des costumes, dont on trouvera un écho dans ses réalisations muséographiques ultérieures. De 1948 à 1952, il effectue ses études d’histoire de l’art à l’école du Louvre, où il suit l’enseignement de Bernard Dorival. Son mémoire de fin d’études, qu’il soutient le 15 avril 1969, est consacré au catalogue raisonné de l’œuvre peint et dessiné de François Desportes. La peinture du Grand Siècle constitue son domaine de prédilection. Il exerce sur elle son regard acéré, faisant sortir de l’anonymat des œuvres qu’il débusque aux Puces, à l’hôtel Drouot ou chez des antiquaires de province. Adoptant une démarche commune aux historiens de l’art de sa génération et dans la mouvance des grands noms du connoisseurship de l’après-guerre, il se dote d’une documentation qui, par des jeux de comparaisons et de rapprochements, lui permet de fonder ses attributions. Georges de Lastic appréhende la peinture dans toutes ses composantes : historique, artistique, décorative, matérielle et intellectuelle. La sculpture, le dessin, les objets d’art l’intéressent aussi, en ce sens qu’ils participent à l’ambiance des grandes demeures historiques. Il publie le fruit de ses recherches dans de nombreux articles, qui témoignent de ses exigences d’historien. Il s’est d’ailleurs intéressé à l’histoire “pure” à travers le personnage du marquis de La Rouërie (1750-1793), contre-révolutionnaire breton, sur qui il a compilé une abondante documentation, restée inédite. Pourvu d’une excellente plume étayée par une indispensable culture, il publie en 1955 dans Connaissance des Arts son premier article consacré aux devants de cheminée. Ce sujet symbolise à lui seul ses trois centres d’intérêt : l’iconographie animalière, la peinture et le décor. Les conférences sont un domaine qu’il aime moins, comme il le confesse en ouverture de l’une d’elles : “Je tiens d’abord à vous faire une confidence : je n’aime ni les conférences ni les conférenciers.” En 1984, il participe toutefois au colloque qui accompagne l’exposition The Sun King : Louis XIV and the New World à La Nouvelle-Orléans. La carrière de Georges de Lastic se situe à la fois du côté des musées et du commerce de l’art, ce qui a pu parfois lui causer des problèmes déontologiques. Après avoir été brièvement conservateur-adjoint au musée des Beaux-arts de Rennes en 1952, il devient chargé de mission à l’inspection des Musées de province. Inscrit sur la liste d’aptitude au poste de conservateur, il postule en 1954 au musée de la Vénerie de Senlis. Sa nomination intervient un an plus tard. Il ne se rend sur place qu’une fois par semaine, car la municipalité emploie ses conservateurs de façon quasi bénévole. Il travaille parallèlement à la galerie François Heim pour laquelle il recherche des œuvres. Embauché en 1964 par François et Jacqueline Sommer qui souhaitent créer un musée de la Chasse et de la Nature au cœur du Marais, il trouve en Chantal de Quiqueran-Beaujeu une fidèle assistante. Jacques Foucart, conservateur au département des Peintures du Louvre, Françoise Amanieux et Michel Laclotte, conservateurs à l’inspection des Musées de province, Georges Vindry, conservateur du musée de Grasse, Henri de Linarès, conservateur du musée international de la Chasse à Gien, Roseline Bacou, conservateur du cabinet des Dessins du Louvre, Madeleine Hours, conservateur du laboratoire des Musées de France et bien d’autres font partie de son cercle relationnel au sein des musées de France. À l’étranger, il se lie notamment avec Thomas ....... ( GEORGES DE LASTIC au musée de la Chasse et de la Nature à Paris et au musée de la Vénerie à Senlis) •5 Messer, conservateur au musée Guggenheim, qu’il a connu très jeune à Amsterdam où il séjourna après avoir obtenu une bourse d’études. Parmi les marchands, il est en contact avec Jacques Kugel, les frères Fabius, Andrew Ciechanowiecki, Bernard Steinitz. Ce dernier obtient par son entremise un lieu de collecte de ses trouvailles au château de Raray, qui appartient à des amis de longue date, les La Bédoyère. Il se lie aussi avec Joseph Baillio, avec qui il partage un intérêt pour l’art de madame Vigée-Lebrun. Il aide de jeunes chercheurs comme Dominique Brême, qui reprend son travail sur Largillierre après sa disparition. Il ne connaîtra pas Pierre Jacky, qui poursuivra son catalogue raisonné de l’œuvre de Desportes. Georges de Lastic est nommé au grade de chevalier de la légion d’Honneur en 1979. Autour de l’exposition Catalogue sur le château de Parentignat. Boyer, Dominique Brême, Geneviève Pierre Rosenberg, de l’Académie Des témoignages de sa femme, Bresc-Bautier, Karen Chastagnol, française, a assuré la direction scientifique Françoise de Lastic, de son fils, Jean Pierre Cuzin, Jérôme Delaplanche, du catalogue qui est édité à l’occasion Anne-François, et de personnalités Pierre Jacky, Françoise de La Moureyre, de cette exposition par les Éditions dont Michel Laclotte, Jean-Pierre Frédérique Lanoë, Christophe Nicolas Chaudun. Il comporte des Babelon ou Catherine Sterling, Leribault, Stéphane Loire, Olivier textes de Pierre Rosenberg, président- rendent hommage à ce passionné Meslay, Hal Opperman, Pierre Rosenberg, directeur honoraire du musée du Louvre, de l’art du Grand Siècle. La réédition Marie-Catherine Sahut, Xavier Salmon, Bénédicte Ottinger, conservateur du d’un de ses textes sur Pierre Mignard, Guilhem Scherf, Jana Svantnerova, musée de la Vénerie, et Marie-Christine publié dans le Bulletin de la société de Moana Weil-Curiel, et Nathalie Volle. Prestat, conservateur du musée de la l’Histoire de l’art français, d’une biographie Chasse et de la Nature sur l’activité et d’une bibliographie de ses écrits Editions Nicolas Chaudun de Georges de Lastic comme conservateur complètent cet ensemble. Fondation de la Maison de la Chasse et historien de l’art, d’Anne Charlotte Les notices des œuvres présentées et de la Nature, Paris • Musée de la Vénerie, Senlis Cathelineau, conservateur du musée sont rédigées par Joseph Baillio, Musée d’Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand d’art Roger Quillot de Clermont-Ferrand Marion Boudon-Machuel, Jean-Claude Prix de vente : 39 euros ............................................................. François Desportes Colloque Animations pédagogiques G L L eorges de Lastic avait entrepris des recherches sur François Desportes e musée de la Chasse et de la Nature à Paris et le musée de la Vénerie à e musée de la Chasse et de la Nature à Paris et le musée de la Vénerie à Senlis, s’associent pour organiser conjointe- Senlis, proposeront toute au long de lière française. Son épouse et son fils ont ment, les 10, 11 et 12 mars 2011, un l’exposition des animations culturelles et généreusement soutenu la poursuite des tra- colloque international sous la direction de pédagogiques destinées à faire découvrir la vaux restés inachevés. S’associant à leur Pauline Prévost-Marcilhacy, Patrick Michel collection de Georges de Lastic. Pendant les mécénat, la Fondation de la Maison de la et Raphaël Abrille sur le thème Collectionner vacances de Noël et de février seront plus Chasse et de la Nature permet la publication aux XIXe et XXe siècles, Les hommes, l’esprit et particulièrement proposées des visites à de la monographie et du catalogue raisonné les lieux. destination du jeune public. Programme détaillé disponible sur demande. Programme détaillé disponible sur demande. (1661-1743), fondateur de l’école anima- du peintre (Georges de Lastic et Pierre Jacky, François Desportes (1661-1743), Editions Monelle Hayot, décembre 2010). Le Musée de la Chasse et de la Nature, Paris En créant le musée de la Chasse et de la chaleureuse d'une demeure de collectionneur. collections scientifiques, ce moderne cabinet Nature, au sein de la fondation qu'ils avaient Le nouvel aménagement du musée inauguré de curiosités interroge sur les contours d'une instituée en 1964, les mécènes François et en 2007, qui s'étend désormais à l'hôtel de nature réelle ou fantasmée. Perdant ses Jacqueline Sommer souhaitaient en faire une Mongelas mitoyen, se veut fidèle à cet esprit. repères, le visiteur est maintenu aux aguets, expérience unique de dépaysement. Ils avaient Certes, les collections ont été enrichies et comme peut l'être un chasseur en forêt. voulu que l'agencement de leurs collections réorganisées autour de thèmes tels que la Au gré du parcours se produisent d'étranges d'œuvre d'art, d'armes de chasse et d'animaux relation de l'homme à l'animal sauvage et son rencontres : un sanglier qui parle, une toile de naturalisés contribue à redonner vie à l'un des évolution ou l'image de la chasse. Mais à rebours Chardin, des excréments de licornes… plus prestigieux édifices du Marais, l'hôtel de d'une certaine tendance contemporaine, le Guénégaud construit par François Mansart à musée se veut avant tout un lieu d'émotion. partir de 1652, en évoquant l'atmosphère En juxtaposant l'art contemporain et les Le Musée de la Vénerie, Senlis Situé au cœur du massif des Trois-Forêts Georges de Lastic, a su y recréer l’ambiance une organisation thématique. Au premier se (Chantilly, Halatte, Ermenonville), Senlis chaleureuse d’une maison particulière. trouve la salle dédiée à Ch.-J. Hallo, le fondateur constitue le lieu idéal pour abriter un musée Au rez-de-chaussée, le parcours débute par la du musée. Elle réunit des tableaux de Pierre- dédié à la vénerie. Cette technique cynégé- salle Turquet de la Boisserie, nom des derniers Denis Martin, Montpezat, Boldini et tique consiste à chasser à courre à l’aide d’une propriétaires du Château Royal, où se trouve Princeteau. Dans le couloir, le décor de meute de chiens d’ordre. Créé en 1934, le présentée pendant la durée de l’exposition un l’hôtel du Grand-Cerf (Senlis) par Albert musée a été transféré en 1958 dans le parc du florilège des œuvres de la collection Lastic. Guillaume retrace sur le mode humoristique siècle Dans la salle Desportes, la dimension histo- les épisodes d’un laisser-courre. Le deuxième du prieuré Saint-Maurice. Cette demeure rique et artistique de la vénerie est évoquée à étage est dédié à Diane et aux saints tutélaires accueille les œuvres d’art (peintures, sculptures, travers d’importants tableaux, redécouverts de la chasse, Eustache et Hubert, à la forêt, dessins, gravures, céramiques) et objets par Georges de Lastic, comme le Chien à la aux chiens et au loup. Les équipages et leurs (trompes, trophées, tenues, dagues) que la jatte d’Oudry et deux scènes d’hallali de tenues spécifiques occupent le dernier niveau vénerie a suscités en grand nombre. Chargé Desportes provenant des princes de Condé du musée. d’aménager ce musée, son conservateur, au château de Chantilly. Les étages adoptent Château Royal, au sein du logis e XVIII I N F O R M AT I O N S P R AT I QU E S .................... Musée de la Vénerie de Senlis Place du Parvis Notre-Dame • 60300 Senlis • Tél. 03 44 53 00 80 Musée de la Chasse et de la Nature Depuis Paris (45 km) • A1 sortie Senlis Hôtel de Mongelas • 62, rue des Archives • 75003 Paris SNCF gare du Nord-Chantilly puis autobus Tél. 01 53 01 92 40 • [email protected] Ouverture : Lundi, jeudi, vendredi : 10h00-12h00 - 14h00-18h00 Le musée est ouvert au public du mardi au dimanche, Mercredi : 14h00-18h00 • Samedi, dimanche, jours fériés* : de 11h00 à 18h00. Fermé les lundis et jours fériés 11h00-13h00 - 14h00-18h00 • *sauf les 25 décembre et 1er janvier Entrée : Plein tarif : 6 € • Tarif réduit : 4,50 € Visite libre du rez-de-chaussée. Visite guidée des étages toutes les heures Gratuit pour les moins de 18 ans Entrée : Plein tarif : 2 € ; tarif réduit : 1 € ; gratuit pour les moins de 18 ans ( GEORGES DE LASTIC au musée de la Chasse et de la Nature à Paris et au musée de la Vénerie à Senlis) •7 Le Musée d’Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand Au cœur du quartier historique de plus de 2000 œuvres - peintures, sculptures, d'expositions temporaires, et la multiplicité de Montferrand, l'ancien couvent des Ursulines, arts décoratifs, arts graphiques, photographies ses actions de médiation vers les publics, d'époque classique, a été totalement rénové et - sont présentées suivant un parcours chronolo- comme un établissement culturel et touristique restructuré dans son espace intérieur par les gique et thématique, afin de brosser un incontournable pour la métropole régionale architectes Adrien Fainsilber et Claude panorama de l'art occidental du Moyen Age de l'Auvergne. Le musée est labellisé Gaillard. Depuis 1990, les collections de à nos jours. Superbe synthèse de plusieurs “Tourisme et Handicap” et adhérent au réseau beaux-arts de la ville de Clermont-Ferrand y siècles d'histoire et d'art, le musée d'Art international de l' ICOM. sont conservées et valorisées. Sur près de Roger-Quilliot, labellisé “Musée de France”, 6000 m2 et 8 niveaux d'expositions permanentes, s'inscrit désormais, par sa programmation Château de Parentignat, Puy-de-Dôme siècle comme Hyacinthe Rigaud, Elisabeth Vigée-Lebrun, Bâti entre 1707 et 1720 par Anne-François château. Déjà cité au de Lastic, marquis de Sieujac, lieutenant l’une des demeures les plus richement meublées Claude Lorrain… général des armées du roi, sur les bases d’une de la province, il est baptisé par Henri La spectaculaire enfilade de salons du rez-de- ancienne maison forte, le château de Pourrat, célèbre conteur et écrivain local, chaussée, les salles de bal et de comédie, les Parentignat appartient toujours à la même “le petit Versailles auvergnat”. Totalement chambres d’apparat, et pour finir, la biblio- famille. Son parc à l’anglaise, surplombé d’une épargné à la Révolution, on y trouve encore thèque avec ses 20 000 volumes font de la terrasse bordée d’orangers centenaires et de une grande partie de son mobilier d’origine. visite de Parentignat un moment exceptionnel. rosiers anciens, contraste singulièrement avec La peinture, la sculpture, le mobilier et les Un magnifique parc à l’anglaise lui sert la rigueur de la cour d’honneur où ont été tapisseries y sont représentés par les plus d’écrin. reconstitués les six parterres de gazon et l’allée grands artistes de leur temps, dont Nicolas de de tilleuls plantée dans la perspective du Largillierre, François Desportes, Carle Vanloo, XVIIIe Commissariat de l’exposition .................... Claude d’Anthenaise directeur du musée de la Chasse et de la Nature Marie-Christine Prestat conservateur au musée de la Chasse et de la Nature Bénédicte Pradié-Ottinger conservateur des musées de Senlis Anne-Charlotte Cathelineau conservateur au musée d’Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand Contact presse Alambret Communication Raphaël Wolff 13, rue Sainte-Cécile • 75009 Paris Tél. / Fax : 01 48 87 70 77 • 01 48 87 70 57 [email protected]