Les clés pour bien construire en bois

Les clés pour bien construire en bois
SOLUTIONS POUR BIEN CONSTRUIRE EN BOIS
Une fois votre choix arrêté sur le matériau bois, vous aller devoir sélectionner vos produits bois
et essences de prédilection en fonction de votre sensibilité artistique, mais également de vos
souhaits architecturaux, tout en intégrant les règles d’urbanisme locales ou encore les
obligations thermiques existantes. buy cialis online pharmacy online cheap sildenfil with 4 free
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En effet, le bois se prête à tous types de travaux de construction :
Bâtiment neuf
Toutes les possibilités sont envisageables. Il existe différentes techniques constructives
possédant chacune leurs avantages : construction à ossature bois (maison plate-forme,
répartition diffuse des charges), poteau-poutre (axes traversant pour de grandes baies vitrées),
parpaing bois et madriers massifs...
Rénovation et réhabilitation
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La légèreté du matériau offre des possibilités de réaménagement multiples. De plus, il est
possible de modifier l'architecture tout en limitant la retouche des fondations. L'installation est
tout à la fois durable est réversible. Une isolaiton complémentaire est possible par l'intérieur
comme par l'extérieur.
Extension / surrélévation
Pour bénéficier des capacités esthétiques et modulaires du bois. Le bois est léger et permet
facilement d'ajouter un étage sur un bâitment existant. De plus, la préfabrication en atelier
permet de limiter fortement la durée du chantier.
Le cas des bâtiments agricoles
Le bois possède de nombreuses qualités qui permettent son utilisation dans tout type de
bâtiment agricole. Il répond aux exigences de dimensionnement, de protection contre les
intémpéries, de confort et d'adaptabilité inhérentes aux étables, granges, hangars de stockage
et autres constructions agricoles.
Pour en savoir plus, consultez notre brochure "Le choix du bois pour les bâtiments agricoles".
Photos : Tectoniques, Maison régionale de l'élevage.
Rénovation : Vidéo "L'isolation thermique par l'extérieur avec du bois", Web TV du CNDB :
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LES SYSTEMES CONSTRUCTIFS BOIS
Le bois peut être utilisé en structure suivant différents modes de construction. Le plus répandu
est le système plateforme à ossature bois (presque 80 % des mises en chantier en France sur
les maisons bois). Le système poteaux-poutres est utilisé à 14 %, puis viennent les
constructions en bois empilé avec 8 % des mises en chantiers (rondins, parpaing bois...).
- L'ossature bois : La construction se fait niveau par niveau. Chaque plateforme constitue le
plafond du niveau inférieur et le sol du niveau suivant. Isolation est intégrée dans les murs, ce
qui permet de gagner jusqu'à 6 % de place dans une construction. Le mur est conçu de façon à
être isolé de la pluie et à permettre l'évacuation de la vapeur d'eau vers l'extérieur. L'intérêt de
ce système est de pouvoir concevoir les murs voire chaque pièce dans un atelier, sous forme
de module, puis de monter la maison sur place en les connectant. La durée des chantiers s'en
trouve ainsi fortement réduite.
- Le poteaux-poutre : Il s'agit d'une version très modernisée du colombage. Le principe est
d'utiliser des bois longs et traversants en hauteur et largeur, ce qui permet de créer des
volumes et de grandes ouvertures, pour y installer par exemple des baies vitrées. On utilise
donc des poteaux verticaux à forte section ainsi que des poutres horizontales. Ce système est
souvent utilisé pour les bâtiments industriels et agricoles.
- Les bois empilés : Ce système constructif est hérité de l'Antiquité. Il était notamment utilisé
en montage pour créer des habitations résistantes aux avalanches ! Le principe est d''empiler
des billes et bois brut ou massif. Le tassement du matériau et son épaisseur assurent l'isolation
et l'étanchéité, ce qui limite l'utilisation d'isolants. Pour un aspect plus moderne, il est possible
d'utiliser des madriers en bois massif contrecollé.
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LES REGLES D'URBANISME
Avant de construire, consultez votre Plan Local d'Urbanisme (PLU). Certaines obligations
peuvent y être inscrites et ce en fonction de la zone urbaine dans laquelle vous souhaitez
construire. Veuillez noter cependant que les règles édictées dans un PLU sur le visul des
bâtiments, ne peuvent toucher qu'à leur aspect extérieur, afin de satisfaire à l'intégration dans le
site. De plus, selon la législation, un refus de permis de construire ne peut être motivé par la
nature d'un matériau.
Ainsi, si '"l'aspect bois" est proscrit, cela ne vous empêche en rien de construire en bois. En
extérieur, le bois peut en effet être peint, crépis, lasuré... De plus, la mixité des matériaux est
tout à fait possible et apporte même un plus esthétique : bois-pierre, bois-béton, bois-métal...
Toutefois, veillez bien à proposer une solution bois bien intégrée au patrimoine et aux clauses
du PLU : par exemple, un chalet montagnard n'aura pas sa place dans une ville du littoral.
Plutôt que d'acheter sur plan, priviliégiez donc des maisons contemporaines, adaptées à vos
besoins, au climat local et à votre site d'implantation.
Photo : Maison bois dans un lotissement - Hérault.
LES CLASSES D'EMPLOI
Le bois peut en particulier se voir attribuer différents usages bien spécifiques dans la
construction en fonction de l’essence choisie et notamment de sa durabilité naturelle ou des
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traitements de préservation auxquels il est soumis.
Cinq classes d’emploi ont été définies pour permettre à l’utilisateur de s’y retrouver :
classe
site d'installation
emploi type
1
Bois placé en intérieur, sous abri, protégé des intempéries, non soumis à
parquets, lambris, escaliers, portes, mobilier, etc.
2
Bois placé en intérieur ou en extérieur sous abri, occasionnellement soumis
charpentes, ossature ventilées, toiture
3
Bois soumis aux intempéries ou à humidification fréquente, sans contact ave
menuiseries et revêtements extérieurs type bardage verticaux soumis à la pluie
4
Bois soumis à une humidification fréquente ou permanente, en contact avec
Bois horizontaux en extérieur, clôtures, poteaux
5
Bois en permanence exposé à l’eau salée
Piliers, jetées, pontons, bois immergés en mer
En cas de non respect de ces préconisations, les risques sont des attaques par des insectes,
notamment des termites dans les zones sensibles (tant qu’il n’y a pas d’immersion), les
champignons de surface et voire les pourriture lorsque l’humidité est supérieure à 20 %.
Certains bois sont naturellement durables, comme le Douglas, le Robinier ou le Châtaignier
tandis que d’autres comme le Sapin ou l’Epicéa sont peu conseillés en extérieur. Le panel des
possibilités va donc bien au delà des essences tropicales, raccourci que l’on fait encore trop
souvent, mais s’étend bien aux bois disponibles en région.
Par ailleurs, face aux risques d’attaques de ravageurs tels que les termites, il faut savoir qu’en
plus des traitements préventifs il existe des méthodes de construction adaptées permettant de
minimiser les risques.
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LES TRAITEMENTS DE PRESERVATION
Voici des exemples de traitements de préservation : Trempage court
Il consiste en l’immersion rapide des pièces de bois achevées dans les produits de préservation
pour une imprégnation superficielle. Badigeonnage – pulvérisation
Comme pour le trempage court, c’est un traitement superficiel, utilisable ponctuellement. Traitement thermique
Le principe consiste à soumettre le bois à forte chaleur sous atmosphère inerte jusqu’à
modification de ses propriétés par réarrangement moléculaire. La durabilité du bois est
renforcée et il prend une couleur foncée qui lui permet de concurrencer les bois tropicaux, mais
il peut perdre certaines de ses propriétés mécaniques. Oléothermie
Il s’agit de renforcer la durabilité des bois en utilisant des bains d’huiles chaudes et adjuvants
d’origine naturelle pour limiter l’impact environnemental. Autoclave
Le bois est mis sous vide ou pression de façon à l’imprégner profondément avec les produits de
préservation. Le bois acquiert une coloration verte temporaire.
LA PERFORMANCE ENERGETIQUE
La réglementation thermique évolue rapidement. D'ici 2012, tous les bâtiments neufs, quel que
soit le matériau, devront respecter un niveau de performance équivalent à l'actuel label
BBC-Effinergie. Cette obligation a été avancée à 2010 pour ce qui concerne les bâtiments
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publics.
Comment améliorer la performance énergétique de son projet ?
Implantation bioclimatique
Il est nécessaire de veiller à prendre en compte le site d’implantation dans la conception du bâti
(orientation, localisation des baies et fenêtres, etc.)
Penser aux énergies renouvelables
La facture énergétique peut être fortement réduite par l’utilisation d’un mode de chauffage à
haut rendement et utilisant une ressource peu chère, telle que le bois. Pour réduire la facture et
l’impact environnemental, il est possible de recourir également au solaire, à la géothermie, etc.
Optimiser l’étanchéité à l’air
Il faut mieux maîtriser les flux d’air contrôlés et limiter les flux d’air involontaires (menuiseries,
toiture, etc.). La VMC doit être adaptée.
Améliorer l’isolation
Le choix d’isolants performants posés en lieu et épaisseur adéquats permet des économies
d’énergie. Un matériau plus dense offre une meilleure capacité d’accumulation thermique et
renforce le confort d’été. En rénovation, l’isolation par l’extérieur est recommandée.
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Vidéo sur la règlementation thermique 2012 - Web TV du CNDB :
DOCUMENTATION
Consultez ici les Essentiels du bois, livrets réalisés par le Comité national pour le
développement du bois (CNDB) : Lien vers le site du CNDB.
Titres disponibles à ce jour :
-
Construire en bois, un choix durable
Confort acoustique du bâtiment
Performance thermique et économies d'énergie
Construction bois et sécurité incendie
Revêtements extérieurs en bois
Bâtiments bois basse consommation et passifs
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Pour les collectivités, le CNDB public également un guide d'appui au montage de projets bois :
Télécharger "le BA BOIS de la construction bois publique et collective"
Vous pouvez également télécharger cette plaquette d'information réalisée par Arfobois qui
indique les contacts existant en région LR pour réaliser des bâtiments publics en bois.
Télécharger la plaquette "Bâtiments public, le bois, pensez-y !"
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