AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS

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FRENCH TREASURY OFFICE
AF08-118 CA-MAL-GN-APC-SP
New York, le 24 Avril 2008
Rapport du Presidential Working Group (PWG) sur les Hedge funds :
une plus grande transparence, mais pas de régulation directe
Deux comités de place, représentant respectivement les
gérants de fonds alternatifs et leurs investisseurs ont été
créé en septembre 2007 par le Presidential Working
Group afin d’établir un ensemble de bonnes pratiques
pour les participants au secteur.
La crise financière débutée à l’été 2007 n’a pour l’heure
pas entrainé les faillites massives de hedge funds : si
certains fonds ont fait défaut en raison de leur trop fort
levier d’endettement, l’industrie dans son ensemble à
bien résisté.
Les recommandations des deux comités ont été rendues
publiques la semaine dernière. Ils visent à accroître la
transparence des fonds et à réduire le risque systémique.
La méthode retenue est celle de l’édiction de bonnes
pratiques, tout en écartant une régulation directe de ces
fonds par le superviseur.
Néanmoins, le rôle des hedge funds dans la dislocation
de certains marchés a été illustré par la crise des fonds
d’arbitrage quantitatifs en août ou celle des municipal
bonds en mars.
1. L’idée d’une régulation directe des hedge funds ne
fait pas encore consensus aux Etats-Unis
La pertinence d’une régulation directe des hedge funds,
ces fonds privés de capitaux réservés aux investisseurs
les plus aisés, fait depuis longtemps débat, en raison de
l’importance croissante des fonds au sein du système
financier.
Les partisans d’une plus grande régulation arguent
principalement du risque systémique lié à la taille des
fonds alternatifs, qui gèreraient autour de 2.000
milliards USD et sont des acteurs majeurs sur certains
marchés peu liquides comme les dérivés de crédit ou la
dette émergente.
Ce risque systémique pourrait se réaliser en cas de
faillites massives de fonds, qui ne pourraient alors
assurer leur rôle de contrepartie et provoqueraient une
grave crise financière (à l’image de LTCM en 1998), ou
par le débouclage simultané des positions de fonds, qui
entrainerait la dislocation de certains marchés.
Les appels à une plus grande régulation des fonds ont
d’abord été émis principalement par des régulateurs et
académiques.
Le rôle supposé des fonds dans l’accélération de la
chute de Bear Stearns le mois dernier a rallié à cette
idée certaines banques d’investissement, qui craignent
d’être à leur tour la cible de positions vendeuses des
fonds.
En outre, en contrepartie de l’accès aux ressources de la
FED, les banques d’investissement seront soumises à
des contraintes plus fortes. Elles craignent alors la
concurrence plus forte de ces entités non régulées.
Les propositions Paulson sur la réforme de la régulation
du système financier prévoient de donner un pouvoir
étendu à la Fed pour contrôler le risque systémique et de
lui permettre dans ce cadre d’élargir ses compétences
aux fonds privés de capitaux.
Les fonds privés de capitaux (hedge funds et private
equity) ne doivent pas être uniquement regardés du
point de vue du risque qu’ils peuvent représenter pour la
stabilité financière : ils jouent actuellement un rôle
important dans la sortie de la crise bancaire, en se
WALL STREET WATCH
–
Nº 08/16
Ce document est destiné à l’information des personnes auxquelles il est adressé et ne constitue pas l’opinion officielle du gouvernement
français. Il ne peut être reproduit ou cité, en partie ou en totalité, sans l’autorisation préalable du Directeur Générale de la DGTPE,
Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, 139 rue de Bercy, 75012 Paris, France.
portant acquéreurs d’actifs peu liquides qu’ils jugent
sous-évalués, détenus jusqu’ici par les grandes banques
de la place (Citigroup Deutsche Bank pour n’en citer
que quelques unes), contribuant ainsi aux
« deleveraging » de ces dernières.
2. Pour éviter la mise en œuvre de régulations plus
contraignantes, le Trésor et l’industrie plaide pour une
plus grande autorégulation.
Les recommandations des deux comités de place
désignés établis par le Trésor, rendues publiques la
semaine dernière, visent ainsi essentiellement à
accroître la transparence des fonds et à réduire le risque
systémique.
Le comité des gérants de fonds appelle ainsi les hedge
funds :
- à adopter les futures normes comptables
séparant les actifs en différentes classes selon
leur difficulté de valorisation, et à rendre
publique la répartition de leurs actifs selon ces
classes et leur valeur, spécialement lorsqu’il
n’existe pas de valeur de marché explicite
(hard-to-value assets),
- à fournir aux investisseurs des rapports
financiers certifiés, conformes aux normes
comptables en vigueur, sur le modèle des
compagnies publiques,
- à mettre en place des procédures de contrôle
interne afin de limiter les potentiels conflits
d’intérêts et le risque opérationnel,
- à améliorer la gestion des risques,
spécifiquement de liquidité et de contrepartie.
Le comité représentant les investisseurs des fonds a
émis deux guides de bonnes pratiques, destinés
respectivement :
- à juger de la compatibilité d’investissements
dans des hedge funds avec les devoirs
fiduciaires
des
fonds
d’investissement
(fiduciary’s guide),
- à optimiser la gestion du portefeuille d’actifs
des investisseurs une fois prise la décision
d’investir dans des hedge funds (gestion du
risque, valorisation, liquidité, frais).
Les deux rapports ont été réalisés par d’importants
acteurs du marché et sont soumis à commentaires pour
une période de 60 jours. Aucune réaction n’a pour
l’instant été rendue publique.
Ces recommandations du PWG appellent ainsi à une
discipline de marché accrue mais rejettent pour l’heure
une plus grande régulation directe des fonds.
[email protected]
Faits saillants de la semaine
•
Un groupe de banques de Wall Street poussent les feux pour la création d’une bourse des CDS (credit
default swaps) avec une alliance Eurex-CME
- Le Wall Street Journal rapporte ce matin l’état d’avancement des négociations entre un consortium de
grandes banques d’investissement, de chambres de compensation et de bourses, en vue de créer une bourse des
produits dérivés. Les banques citées sont Goldman Sachs, Citigroup, JP Morgan, et Deutsche Bank. La
chambre de compensation est la firme de Chicago Clearing Group, la bourse citée est la firme germano-suisse
d’échanges de contrats à terme Eurex. Ces acteurs seraient sur le point de trouver un accord pour créer une
bourse pour les transactions de CDS (credit default swaps).
- Depuis l’affaire Bear Stearns, qui avait fait craindre l’effondrement du marché des CDS, l’idée, poussée par
les régulateurs, est d’organiser ce marché en commençant par le doter d’une chambre de compensation. La
firme de Chicago Clearing Corp. paraît ainsi en bonne place pour assurer le rôle de clearing. Contrairement au
système actuel, où les transactions mettent face à face vendeurs et acheteurs de protection, sans contrepartie
centrale, la création d’une chambre de compensation obligerait les acteurs de ce marché à déposer auprès d’elle
des « marges », lesquelles serviraient à sécuriser leurs transactions. En cas de défaillance d’un vendeur de
CDS, la chambre de compensation se substituerait ainsi à ses obligations, ce qui aurait l’avantage d’isoler les
autres contreparties des conséquences de cette défaillance. Il en est attendu une plus grande solidité globale du
marché. Mais l’établissement de cette « contrepartie centrale » suppose que puissent être connus en
permanence le prix de ces contrats (ce qui passe par leur standardisation) et qu’un accord existe entre les
vendeurs de protection sur les marges à déposer auprès du compensateur central.
- La société Clearing Group a perdu une grande partie de ses parts de marché sur le marché organisé des
contrats à terme à la suite de la fusion entre CME en 2003 (Chicago Mercantile Exchange) et le CBTO
(Chicago Board of Trade). Elle s’était alors reportée sur le marché en essor des instruments dérivés échangés
en OTC (over the counter). Elle pourrait, à travers l’instauration de cette bourse des CDS, conquérir un rôle
leader sur un marché représentant près de 62 000 milliards de dollars. NYSE-Euronext, qui a régulièrement
évoqué sa volonté de rentrer sur ce marché, semble aujourd’hui plus en retrait.
•
-
Le sénat presse la SEC de dévoiler ses projets concernant la réforme des agences de notation
Le comité des affaires bancaires du Sénat a tenu une audition le 22 avril dernier sur les agences de notation.
Cette audition était surtout l’occasion de faire le point sur les intentions de la SEC quant à la réforme des
agences de notation. Les principaux points à en retenir sont les suivants :
o
o
o
o
le suivi de l’activité des agences de notation mobilise aujourd’hui 40 personnes au sein de la SEC et
mobilisent trois directions différentes : la division Echanges et Marchés, la Direction de la
Compliance, et la Direction de l’Analyse Economique
à ce stade, la SEC n’a pas encore terminé son rapport : elle précise que son rôle est de vérifier dans
quelle mesure les pratiques des agences se sont ou non écartées des méthodes et principes consignées
auprès de la SEC, mais en aucun cas de se substituer au jugement des agences pour la notation des
produits de dette, notamment ceux adossés au subprime
Evoquant ses premières conclusions, la SEC a constaté des fortes différences entre les différentes
agences au cours des derniers mois sur ces produits : à la date de février 2008, Moody’s avait abaissé
54% des RMBS subprime émis en 2006 et 40% pour ceux émis en 2007 ; en date de mars 2008, S&P
a abaissé 44% des RMBS subprime émis entre 2006 et 2007. Fitch apparait la plus conservatrice avec
34% de baisses de notes pour ces produits.
Au-delà des travaux menés dans les enceintes internationales (modification du code de conduite en
lien avec l’IOSCO), les premières pistes évoquées par Christopher Cox pour réformer le travail des
agences porteraient sur :
Le renforcement des informations sur les méthodes utilisées par les agences pour construire
leurs notations, pour permettre aux investisseurs de mieux comparer les agences entre elles ;
•
L’interdiction de certaines pratiques (prestations de services de consulting) pour prévenir les
conflits d’intérêt
Une plus grande transparence sur la description des caractéristiques des actifs sous-jacents aux
produits de dette complexe faisant l’objet d’une notation, afin d’améliorer l’information des
investisseurs ;
Une information plus fournie sur la signification des notes entre les différentes classes de
dette : à noter, l’idée d’une différenciation des échelles de notes entre dette entreprises et
produits dérivés ne semble plus, à l’heure actuelle, figurer dans l’agenda de la SEC.
La création d’une base de données publique (public database) regroupant les informations
utilisées par les agences pour construire leurs notations, de façon à ouvrir la concurrence sur
ce marché.
Les banques continuent d’annoncer des pertes et annoncent des levées de (quasi) fonds propres
- Citigroup a annoncé une perte nette de 5,1 milliards de dollars et des dépréciations de 14 milliards de
dollars pour le 1er trimestre 2008. La deuxième banque américaine Bank of America a vu son bénéfice net
plonger de 77% à 1,21 milliard de dollars en raison de fortes dépréciations de 5,2 milliards au 1er trimestre.
- Suite à ces pertes, les banques américaines accroissent leurs efforts en vue de lever des capitaux. Merrill
Lynch déclare avoir levé 9,6 milliards de dollars dont 7 milliard en obligations et 2,6 milliards de dollars en
actions préférentielles. Cette levée s’ajoute à la vague de recapitalisation de Citigroup et JP Morgan, qui
ont levé 6 milliards chacune, et aussi National City (7 milliards de dollars), Washington Mutual (7
milliards de dollars) et Wachovia (8 milliards de dollars).
- Au total, les levées de capital depuis le début de la crise atteindraient selon certaines estimations près de
160 milliards de dollars.
- Toutefois, les agences de notation relèvent que ces émissions, pour la plupart, se font sous la forme
d’actions préférentielles et non d’actions simples. Le recours à ces titres hybrides (qui sont en fait de la
dette) représentent pour elles un sujet de préoccupation. Elles exigent que le pourcentage des actions
préférentielles dans le capital total ne dépasse pas 25-30 % pour maintenir un triple AAA; or, plusieurs
banques ont déjà largement dépassé cette limite.
•
Selon Credit Suisse, les pertes annoncées par les banques sont à interpréter avec prudence en raison
des différences de traitement comptable appliquées à certains titres
Selon une analyse de la banque Credit Suisse, les banques exploitent le cadre comptable pour minimiser
l’impact de leurs pertes potentielles sur leur compte de résultat.
Les règles comptables prévoient en effet que les banques peuvent classer un titre (security) en trois
catégories :
-
titre détenu à maturité (hold until maturity)
titre disponible à la vente (available for sale)
titre activement échangé (actively traded)
Or, en cas de gain ou de pertes latente sur ce titre, chacune de ces catégories a un impact différent sur le
compte de résultat : les titres détenus jusqu’à maturité peuvent être inscrit à leur coût historique
d’acquisition, les pertes/gains potentiels ne remontant pas dans le compte de résultat ; les titres activement
échangés doivent être comptabilisés en valeur de marché (mark to market) et impactent directement le
profit ; les titres disponibles à la vente sont inscrits en valeur de marché et impactent le résultat, mais à
condition que le gain ou la perte ait un caractère permanent. Selon l’analyste de Crédit Suisse, les banques
peuvent interpréter de manière sensiblement différente cette notion de « permanence » et disposent d’une
marge de liberté pour « piloter » leur compte de résultat.
A fin décembre 2007, les entreprises du S&P auraient au total 80 milliards de pertes sur profit non réalisées
: les assurances en porteraient la moitié (40 milliards de dollars), les sociétés de crédit immobilier 21
milliards, les banques commerciales 5,5 milliards et les banques d’investissement 6 milliards de dollars.
•
Le Trésor envisage d’élargir les compétences du Comité sur les investissements étrangers (CFIUS)
-
-
-
•
le Trésor a annoncé lundi qu’il envisageait de supprimer le seuil de 10% de participation qui
déclenche aujourd’hui la compétence du Comité sur les investissements étrangers (Committee on
Foreign Investments in the US, CFIUS), le comité chargé de vérifier que les investissements
étrangers ne constituent pas une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis.
Cette modification vise à satisfaire une demande du Congrès. Celui-ci craint en effet que les fonds
souverains ne maintiennent leur participation juste au-dessous du seuil des 10% pour échapper à
l’examen du CFIUS.
Mais la suppression de ce seuil pourrait inciter les fonds souverains à dépasser les 10% et à
accroître leur participation dans les entreprises ou les banques américaines.
La proposition du Trésor vise également à fournir une feuille de route au CFIUS de manière à
clarifier les critères d’examen des opérations soumises à son contrôle et d’éviter de nouvelles
polémiques sur ses décisions (Cf. polémique déclenchée lors du refus de l’acquisition de ports
américains par le porte de Dubaï)
Les prêts étudiants, victimes de la crise du crédit
Le marché des prêts étudiants (80 milliards USD d’émissions en 2007) subit actuellement les effets de la
crise du crédit : ces derniers mois, 43 institutions financières représentant au moins 13% du marché se sont
retirés de l’activité.
Les perturbations actuelles sur le marché des Asset-Backed Securities (ABS) rendent difficile la titrisation
des prêts (le nombre d’émissions a chuté de 65% au premier trimestre).
En outre le College Cost Reduction and Access Act passé en septembre 2007 a réduit les subventions
accordées aux fournisseurs de prêts étudiants, tandis que les taux d’intérêt de ces prêts restent fixés par le
gouvernement, ce qui en diminue la profitabilité.
Afin d’éviter une crise majeure lors du pic de demandes de prêts cet été, le Congrès étudie actuellement
plusieurs propositions de loi, visant notamment à :
- permettre à l’Education Department de racheter leurs créances aux prêteurs privés pour favoriser
l’origination de nouveaux prêts ;
- augmenter le plafond des prêts bénéficiant d’une garantie fédérale ;
- alléger les conditions d’accès aux prêts étudiants pour les familles à l’historique de crédit déficient ;
- permettre aux agences publiques garantes des prêts (dans le cadre du Federal Family Education Loan
Program) d’être également prêteurs de dernier recours.
Ces différentes mesures constitueraient ainsi une nouvelle intervention publique sur les marchés financiers.
•
Les pertes trimestrielles d’Ambac attisent les craintes sur les assureurs monolines
Ambac, deuxième plus important assureur monoline, a publié des pertes de 1,66 milliards USD au premier
trimestre 2008, largement supérieures aux attentes des analystes. Les pertes sont dues à des dépréciations
comptables de 1,7 milliards USD liées aux garanties de CDO ainsi qu’à des provisions pour pertes de 1
milliard USD liées à la couverture de RMBS. Ces résultats inquiétants mettent en doute la capacité de
l’assureur à maintenir à terme sa notation AAA en l’absence de nouvelles levées de capitaux, qui devraient
être difficiles. En l’attente de la publication des résultats des autres assureurs, ils indiquent que la crise des
monolines est loin d’être terminée et pourrait s’avérer encore plus sévère que prévue. Le cours de bourse de
la compagnie a chuté de 42% dans la journée, après avoir cédé plus de 93% depuis le 1er juin 2007.
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[email protected]
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sté[email protected]
MARCHÉS FINANCIERS AMÉRICAINS du 18 au 24 avril 2008
CHANGES - PETROLE
EURO / DOLLAR (échelle inversée) CT (2 sem.)
1.55
En fin de semaine, le dollar s’apprécie contre
toutes monnaies tandis que le pétrole, après avoir
atteint des sommets, se replie.
24 avr.
17 avr.
Euro / US dollar
1.56
91
1.59
08
-
0.02
US dollar / Yen
104
3
102
5
+
Pétrole WTI (à un mois)
116
114
9
+
1.56
1.57
1.58
évolution
var. (%)
17
USD
-1.4
1
8
JPY
1.7
1
1
USD
1.0
1.59
appréciation du dollar
1.60
1.61
DOLLAR / YEN
106
105
104
103
102
101
100
Contrat WTI à un mois
120
118
USD / baril
116
114
112
110
108
24 Apr
23 Apr
22 Apr
21 Apr
18 Apr
17 Apr
16 Apr
15 Apr
14 Apr
11 Apr
106
Mis à jour le 24 Apr 2008 à 16 h 54 mn
L’euro a dépassé la marque des 1,6 dollars mardi (1,602 EUR/USD
en séance), la décision de la banque du canada de baisser son taux
directeur soulignant pour les cambistes la différence de sensibilité
entre les autorités européennes et nord-américaines face à une
menace de stagflation.
La résistance du seuil des 1,6 EUR/USD, mercredi, a incité les
cambistes à des prises de bénéfices, ramenant la parité aux alentours
de 1,59 EUR/USD.
Ce contexte technique d’affaiblissement de la monnaie unique a
offert une caisse de résonnance aux mauvais indicateurs d’activité
en Europe publiés ce jeudi, si bien que l’euro est repassé
temporairement sous la barre des 1,56 EUR/USD.
L’appréciation du dollar vis-à-vis du yen (+1,7% sur la période, à
104 yens pour un dollar) traduit une hausse du goût du risque alors
que le rebond boursier rend les opérations de portage plus
attrayantes.
Le mouvement de renchérissement du pétrole observé depuis le
début du mois s’est poursuivi sur la période, soutenu notamment en
début de période par les perturbations de production au Nigeria.
Le contrat à un mois sur le brut WTI a inscrit un nouveau record
mardi, en séance, à 119,9 USD le baril.
L’annonce d’une hausse inattendue des stocks américains ce
mercredi a eu un effet limité sur les marchés. La confusion actuelle
sur les conditions et perspectives d’équilibre offre-demande, a été
entretenu cette semaine par les déclarations des producteurs et des
consommateurs lors du Forum International sur l’Energie.
ACTIONS
DOW JONES Industial Average
14 500
Long Terme (1 an)
Les marchés d’actions surfent sur la vague de
résultats trimestriels globalement rassurants.
14 000
13 500
13 000
12 500
24 avr.
17 avr.
évolution
var. (%)
12 620
+
228
pt
1.8
1 389
1 366
+
23
pt
1.7
Nasdaq Comp.
2 429
2 342
+
87
pt
3.7
Volatilité impl. VIX
20
-
0
Dow Jones
12 849
S&P 500
1
20
4
3
-1.5
12 000
Apr
Mar
Feb
Jan
Dec
Nov
Oct
Sep
Aug
Jul
Jun
May
11 500
Court Terme (2 sem.)
13 000
Max
12 900
Min
Clôture
12 800
12 700
12 600
12 500
12 400
Les marchés d’actions ont de nouveaux été portés par la vague de
résultats trimestriels meilleurs que prévu, notamment dans le
secteur des technologies de l’information. En particulier, Google
et Apple ont surpris agréablement les marchés. Les valeurs
technologiques mènent ainsi le rebond boursier de la semaine
avec une croissance de 4,6%, soit une contribution de 0,9 point à
la hausse globale de la capitalisation (cf. indice AFWS ci-dessous).
De même, la confirmation par Merrill Lynch du versement de son
dividende a soutenu, ce jeudi, les valeurs financières après les
résultats en demi-teinte du début de semaine (Citigroup et Bank
of America). La capitalisation du secteur financier surperforme le
marché sur la période avec une hausse de 2,2%.
12 300
12 200
NASDAQ
2 450
2 400
2 350
2 300
2 250
24 Apr
23 Apr
22 Apr
21 Apr
18 Apr
17 Apr
16 Apr
15 Apr
14 Apr
11 Apr
2 200
Mis à jour le 24 Apr 2008 à 16 h 54 mn
Au total, sur les 257 entreprises du S&P 500 ayant déjà publié
leurs comptes pour le premier trimestre (dont 162 sur la période),
60% ont surpris positivement les marchés. Si les sociétés
financières continuent de souffrir des conséquences de la crise
immobilière et pèsent sur les profits consolidés (-19% par rapport
à l’année précédente), les autres entreprises affichent, en l’état
actuel des annonces, une croissance globale supérieure à 10% de
leurs profits par rapport à l’année précédente (contre 4% lors du
point de jeudi dernier).
Dans ce contexte, la capitalisation boursière (indice AFWS) a
progressé de 1,5% sur la période et l’indice VIX de volatilité
implicite a poursuivi son repli, touchant un plus bas depuis le
début d’année (20,1).
Contrairement à la quinzaine précédente, les valeurs énergétiques
n’expliquent plus l’intégralité de la hausse globale de la
capitalisation globale. Elles ont en effet pâti de prises de bénéfices
sur la période (-0,7%).
OBLIGATIONS
Courbe des taux hebdomadaire
5
rendement annuel (%)
4.5
Les anticipations de politique monétaire se
cristallisent autour d’un scénario de baisse de
25 pb la semaine prochaine puis d’une stabilité du
taux directeur à 2% jusqu’à la fin de l’année.
4
24 avr.
structure passée (1 semaine)
structure actuelle
structure passée (1 an)
17 avr.
évolution
3.5
Taux à 2 ans
2
39
2
11
+
28
3
Taux à 10 ans
3
83
3
73
+
9
6
pb
Taux à 30 ans
4
54
4
53
+
1
5
pb
Spread 2 -10 ans
143
8
162
2
-
18
4
pb
Inflation impl. TIPS
232
5
233
9
-
1
4
pb
2.5
pb
2
0
5
10
15 (an)
maturité
20
25
CT (2 sem.)
Rendements à 2 et à 10 ans
240
30
220
4.
rendement annuel (%)
3.5
spreads 2/10 ans (pb)
200
taux à 2 ans (%)
3.
taux à 10 ans (%)
pb
180
2.5
160
2.
140
Inflation implicite anticipée (TIPS)
24 Apr
23 Apr
22 Apr
21 Apr
18 Apr
17 Apr
16 Apr
15 Apr
14 Apr
1.5
11 Apr
120
LT(1 an)
260
inflation anticipée à 10 ans
inflation anticipée à 5 ans
250
240
230
pb
220
210
200
Source : Bloomberg
Mis à jour le 24 Apr 2008 à 16 h 54 mn
Apr
Mar
Feb
Jan
Dec
Nov
Oct
Sep
Aug
Jul
Jun
May
190
L’inflation anticipée à long terme (déduits des TIPS à 10 ans) reste
proche de 230 pb. Celle à 5 ans s’est en revanche sensiblement
réduite, revenant aux alentours de 2,2%.
Les contrats Fed Funds Futures valorisent comme la semaine
dernière très majoritairement (probabilité de 80%) une baisse de 25
pb (à 2%) du taux directeur de la Fed mardi prochain puis un
statu quo monétaire jusqu’à la fin de l’année. Le biais à ce scénario
est même redevenu positif (absence de baisse de 25 pb la semaine
prochaine).
L’adjudication, ce jeudi, de 19 milliards de dollar de bons du Trésor
à 2 ans a reçu un accueil très mitigé : elle n’a attiré que 29%
d’investisseurs non captifs de second rang (indirect bidders), contre
34% lors de la dernière adjudication.
Dans le même temps, l’offre par la Fed de 75 milliards de dollar de
bonds du Trésor dans le cadre du Term Securities Lending Facility
n’a été souscrite qu’à hauteur de 79% (59,46 milliards de dollar).
Les taux se sont ainsi sensiblement tendus de jeudi. Les rendements
à deux se sont tendus 28 pb sur la période, à 2,39%, contre 10 pb
pour ceux à 10 ans. La courbe s’aplatit donc sur la période.
INTERBANCAIRE
Courbe des taux interbancaires (Libor $)
3.2
Les tensions se renforcent sur la partie longue des
marchés interbancaires.
3.1
0
3
6
maturité (mois)
9
Libor Overnight et à 3 mois
70
1
18
1
21
-
3
2.7
Overnight
2
42
2
66
-
24
5
pb
2.6
3 mois
2
91
2
82
+
8
9
pb
2.5
1 an
3
08
2
91
+
16
6
pb
2.4
Libor o/n - Fed Fund.
16
8
41
3
-
24
5
pb
Libor 3m-o/n
48
9
15
5
+
33
4
pb
Libor - T-Bill 3m
172
7
160
8
+
11
9
pb
CT (2 sem.)
3.0
rendement annuel (%)
2.4
0
2.3
24 Apr
10
23 Apr
2.5
22 Apr
20
21 Apr
pb
2.6
18 Apr
30
17 Apr
2.7
16 Apr
40
15 Apr
2.8
14 Apr
50
Primes de risque - marché interbancaireLT(1 an)
300
spread Libor T-Bill 3 mois
Spead Libor O/N - FeD rate
250
200
pb
150
100
50
0
Source : Bloomberg
Mis à jour le 24 Apr 2008 à 16 h 54 mn
Apr
Mar
Feb
Jan
Dec
Nov
Oct
Sep
Aug
Jul
-50
Jun
pb
2.9
Libor 3 Mois
11 Apr
pb
12
Libor O/N (%)
May
+
Fed
T-Bill à 3 mois
2
25
Libor USD
2
spreads 3M - O/N (pb)
60
évolution
Fed Fund
2.8
structure actuelle
17 avr.
25
2.9
structure passée (1 semaine)
24 avr.
Spread
rendement annuel (%)
3
Sur les maturités élevées, les rendements interbancaires se sont
tendus. Le Libor à trois mois s’est tendu de 9 pb sur la période,
peut-être en lien avec l’annonce que les fausses déclarations
pourraient biaiser à la baisse le Libor.
La prime de risque par rapport aux T-Bills à 3 mois dépasse les 170
pb, soit un nouveau point haut pour l’année 2008, mis à part
l’épisode lié à la crise Bear Sterns.
En revanche, les rendements sur les taux interbancaires overnight
(Libor US) ont sensiblement baissé depuis mercredi. Ils perdent
25 pb sur la période et reviennent sur leurs niveaux du début de
semaine dernière.
Indice AFWS - CONTRIBUTIONS SECTORIELLES A LA CROISSANCE BOURSIERE
AFWS
Période du 18/4/2008
au 24/4/2008 #Entr. Poids
unités
TOTAL
%
3824
100
S&P 500
Evol.
Vites.
Relat.
Contrib.
%
fois
pts de
croiss.
1.5
#Entr. Poids
%
462
100
Evol.
Vites.
Relat.
Contrib.
%
fois
pts de
croiss.
1.7
100
Vites.
Relat.
Contrib.
%
fois
pts de
croiss.
1.8
#Entr. Poids
%
2229
+0.02
100
Evol.
Vites.
Relat.
Contrib.
%
fois
pts de
croiss.
3.7
-0.25
-0.30
45
3.4
-0.7
-0.4x
-0.02
11
3.6
-1.0
-0.6x
-0.04
2
5.5
0.3
0.2x
+0.02
2
0.1
-2.2
-0.6x
17.3
-0.6
-0.4x
-0.10
56
17.4
-0.2
-0.1x
-0.04
2
8.6
-1.2
-0.6x
-0.10
16
0.2
0.3
0.1x
33
4.1
-1.8
-1.2x
-0.08
32
5.6
-1.8
-1.1x
-0.10
2
7.9
-1.9
-1.0x
-0.15
1
0.3
-5.7
-1.5x
-0.01
544
19.7
0.9
0.6x
+0.17
103
20.7
0.8
0.5x
+0.17
7
19.9
2.4
1.3x
+0.47
32
3.1
-0.6
-0.2x
-0.02
15
5.1
0.7
0.5x
+0.04
15
6.9
0.7
0.4x
+0.05
3
8.4
1.6
0.9x
+0.13
Santé
258
6.5
0.0
38
5.5
-0.0
6
0.3
10.4
2.8x
+0.03
Distribution
249
5.6
1.7
1.1x
+0.10
28
4.9
1.6
1.0x
+0.08
2
5.7
1.9
1.0x
+0.11
23
2.1
-0.8
-0.2x
-0.02
22
2.5
1.5
0.9x
+0.04
22
3.4
1.5
0.9x
+0.05
2
5.9
3.9
2.1x
+0.23
3
0.7
-4.1
-1.1x
-0.03
14
1.1
1.3
0.8x
+0.01
14
1.5
1.3
0.8x
+0.02
1
5.2
4.1
2.3x
+0.22
2
0.8
3.1
0.8x
+0.02
Energie, Ressources naturelles
Chimie
SERVICES
Pharmacie
Loisirs
par SECTEUR d'activité
%
Evol.
296
Agroalimentaire
Bâtiment
918
15.6
2.2
1.4x
+0.34
66
14.5
2.7
1.6x
+0.39
4
10.7
3.0
1.7x
+0.32
602
9.7
1.0
0.3x
+0.10
Banques généralistes
469
6.1
2.8
1.8x
+0.17
22
7.1
3.2
1.9x
+0.23
2
4.6
5.2
2.9x
+0.24
450
5.4
0.6
0.2x
+0.03
Banques spécialisées
19
2.9
3.4
2.2x
+0.10
19
3.9
3.4
2.0x
+0.14
1
3.0
1.1
0.6x
+0.03
3
1.7
5.6
1.5x
+0.10
Assurances
69
2.1
1.2
0.8x
+0.03
14
2.5
1.4
0.8x
+0.04
1
3.1
1.7
1.0x
+0.05
56
1.3
0.1
371
4.8
1.3
0.9x
+0.06
14
1.5
1.7
1.0x
+0.03
103
3.0
2.2
0.6x
+0.07
753
20.2
4.6
3.0x
+0.93
90
21.5
4.7
2.8x
+1.01
6
19.7
2.3
1.3x
+0.45
656
59.8
6.0
1.6x
+3.56
Informatique (matériel)
475
7.7
3.8
2.4x
+0.29
39
7.9
3.6
2.1x
+0.28
3
12.8
1.4
0.8x
+0.18
460
25.7
4.5
1.2x
+1.17
Informatique (logiciel)
164
5.7
4.0
2.6x
+0.23
19
5.6
4.4
2.6x
+0.25
1
1.9
8.3
4.6x
+0.16
110
19.6
5.2
1.4x
+1.01
29
2.4
8.7
5.6x
+0.21
21
3.1
8.8
5.2x
+0.28
13
7.0
10.1
2.7x
+0.71
199
6.1
3.9
2.5x
+0.23
22
6.1
3.4
2.0x
+0.21
2
4.9
2.2
1.2x
+0.11
186
16.1
5.3
1.4x
+0.86
Transports
187
5.7
2.2
1.4x
+0.12
25
5.3
2.7
1.6x
+0.15
4
15.0
5.9
3.2x
+0.88
62
2.3
1.1
0.3x
+0.02
INDUSTRIE
1031
13.4
1.2
0.8x
+0.16
67
10.3
0.9
0.5x
+0.09
2
7.5
-0.6
-0.4x
-0.05
900
30.7
1.1
0.3x
+0.32
38
5.7
1.0
0.7x
+0.06
38
7.6
1.0
0.6x
+0.08
2
7.5
-0.6
-0.4x
-0.05
2
0.1
8.8
2.4x
+0.01
995
7.8
1.3
0.8x
+0.10
31
2.7
0.6
0.4x
+0.02
900
30.7
1.1
0.3x
+0.32
53
0.4
-0.0
3
0.3
0.1
0.1x
13
0.1
1.1
0.3x
10 < K < 500 milliards USD
299
73.7
1.6
1.1x
+1.21
262
91.4
1.7
1.0x
+1.58
30
100.0
2.1
1.1x
+2.06
43
57.8
5.3
1.4x
+3.08
100 < K < 500 milliards USD
25
27.7
2.8
1.8x
+0.77
25
37.3
2.8
1.6x
+1.04
16
53.8
1.5
0.8x
+0.80
6
28.1
8.7
2.3x
+2.45
30 < K < 100 milliards USD
77
24.0
0.7
0.5x
+0.17
69
28.3
0.9
0.5x
+0.26
12
42.5
2.7
1.5x
+1.15
10
15.6
0.9
0.2x
+0.14
10 < K < 30 milliards USD
197
22.0
1.2
0.8x
+0.27
168
25.7
1.1
0.6x
+0.27
2
3.7
2.9
1.6x
+0.11
27
14.1
3.5
0.9x
+0.49
Moyennes
2 < K < 10 milliards USD
648
18.0
1.3
0.8x
+0.23
181
8.4
1.2
0.7x
+0.10
159
21.9
3.0
0.8x
+0.65
M+
5 < K < 10 milliards USD
207
9.2
1.4
0.9x
+0.13
98
6.0
1.1
0.6x
+0.06
52
11.6
3.0
0.8x
+0.35
M-
2 < K < 5 milliards USD
441
8.8
1.1
0.7x
+0.10
83
2.4
1.6
0.9x
+0.04
107
10.2
2.9
0.8x
+0.30
Petites
0 < K < 2 milliards USD
2874
8.3
1.3
0.8x
+0.11
19
0.2
1.1
0.6x
2024
20.4
1.5
0.4x
+0.30
1 < K < 2 milliards USD
435
3.9
1.6
1.0x
+0.06
17
0.2
1.0
0.6x
160
6.9
2.1
0.6x
+0.15
XS
0.2 < K < 1 milliards USD
1199
3.8
1.1
0.7x
+0.04
2
0.0
2.8
1.7x
735
10.8
1.4
0.4x
+0.15
XXS
0 < K < 0.2 milliards USD
1240
0.6
0.1
1129
2.7
-0.0
FINANCES
Autres instititutions financières
TIC
Média, Internet
Télécomunications
Conglom., Mach. Elec.
Autres industries
Autres
Larges
par TAILLE (capitalisation)
#Entr. Poids
30
effet structure
NASDAQ
Dow Jones
XXL
XL
L
S
Notes de lecture
Contrib. : contribution d’un secteur à la croissance (évolution du secteur
pondérée par son poids dans l’indice). La somme des contributions égale la
croissance globale de l’indice.
Effet structure : évalue l’impact de la prise en compte des évolutions de la
composition de chaque indice sur la croissance de cet indice. Les contributions
sont, en effet, calculées selon les poids connus en début de période alors que les
poids sectoriels évoluent tout au long de l’année en fonction des entrées/sorties
d’entreprises et de l’évolution du nombre d’actions.
Vites. Relat. ou la vitesse relative : rapport de l’évolution des entreprises du
secteur représentées dans l’indice à l’évolution globale de l’indice
(positive/négative lorsque la valorisation du secteur croît/décroît)
Poids : la pondération (%) du secteur dans l’indice est donnée par la part de
la capitalisation des entreprises du secteur dans la capitalisation totale de
l’indice en début de période. Les poids du DJIA sont calculés sur la base des
prix des actions et non de la capitalisation.
#Entr. : nombre d’entreprises du secteur présentes dans l’indice et pour
lesquelles sont connues (source Bloomberg) les informations nécessaires au
calcul des contributions (prix de l’action en début et fin de période, nombre
d’actions sur le marché en début de période)
Contribution uniforme théorique : Contribution qu’un secteur donné aurait
eue dans l’indice, compte tenu de son poids, s’il avait évolué exactement
comme l’indice global. Cette valeur permet de visualiser graphiquement la
sur/sous performance d’un secteur.