PDF - 300 Ko - UFR de Psychologie

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MASTER 2 PROFESSIONNEL DE « PSYCHOLOGIE CLINIQUE :
PSYCHOPATHOLOGIE, INTERCULTURELLE, PSYCHANALYTIQUE ».
PARCOURS : PSYCHOPATHOLOGIE PSYCHANALYTIQUE
1/ ACCES AU PUBLIC
Etudiants (psychologie) ; autres formations du système éducatif, sanitaire et social assorties d’une
VAE ou d’une reprise d’un cursus de psychologie
L’accès au parcours Psychopathologie psychanalytique est soumis à des prérequis et à une procédure de
sélection spécifiques. Le candidat obligatoirement titulaire d’une Maîtrise de Psychologie
complète ou d’un titre français ou étranger considéré comme équivalent doit répondre à des
prérequis : avoir effectué un parcours identifié en psychopathologie et psychologie clinique, et
avoir effectué sous la direction d’un psychologue clinicien, un stage de 175 heures (25 jours)
dans un établissement public ou privé où il a été confronté à la souffrance psychique et aux
diverses modalités de prise en charge.
2/ PRESENTATION DE LA FORMATION ET PREREQUIS

Objectifs de la formation : Le parcours professionnel « Psychopathologie
psychanalytique » a pour objectif de former des psychologues cliniciens, spécialisés
dans les approches, méthodes et techniques de la psychopathologie orientée
principalement par le savoir et l’éthique de la psychanalyse ; ils seront compétents pour
intervenir dans les secteurs de la Santé et de la Solidarité, de la Justice et de l’Education
Nationale et pour l’exercice privée de la psychologie (enfants, adolescents, adultes,
couples, etc.).

Publics visés et pré requis : étudiants et/ou professionnels en reprise d’études ayant
obtenu des UE de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychanalyse
dispensées depuis le L3 ; ayant effectué un stage (175h) en psychiatrie adulte
(hospitalisation complète) ou un stage où ils ont été confrontés à de la souffrance
psychique auprès et sous la responsabilité d’un psychologue clinicien.

Contenus de la formation :
- Enseignements fondamentaux (100h) répartis par axe du Laboratoire (LPCI) sur
les modèles psychanalytiques en psychopathologie et implications thérapeutiques
et prise en charge ;
- Examen psychologique Niv & &2 (25h) de l’enfant et de l’adulte
- Problématiques professionnelles (100h) sur les problématiques inhérentes à la
prise en charge clinique ;
- Apprentissages professionnels (100h) sur l’entretien, l’animation de groupe et le
groupe Balint ;
- Ethique et déontologie (25h) ; contenu mutualisé entre les parcours Prof et le
parcours Prof de Psychologie du développement de l’enfant et de l’adolescent ;
- Construction des outils en recherche clinique (25h) ; mutualisée avec le parcours
Prof Interculturel ;
- Mémoire et stage professionnel de 500h en vue de l’obtention du titre ; stage de
perfectionnement (facultatif) en vue de diversifier la formation par la pratique et
favoriser l’insertion professionnelle.
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
Principaux débouchés :
Les emplois concernés relèvent de centres de consultation et de soins, de prévention et
de post cure, d’hébergement de personnes dépendantes : services hospitaliers spécialisés
ou généraux, cliniques, foyers, lieux de vie, centres d’observation, services d’accueil, centres de
consultations CMP, CMPP des secteurs infanto juvénile et adulte.
3/ PRESENTATION DE L’EQUIPE PEDAGOGIQUE
Sidi Askofaré, Professeur
Sylvie Bourdet-Loubère, Maître de conférences
Laurent Combres, Maître de conférences
Michelle Catteeuw, Maître de conférences associé (PAST)
Sonia Harrati, Maître de conférences
Pascale Macary, Professeur
Anne-Valérie Mazoyer, Maître de conférences
Gérard Pirlot, Professeur
David Vavassori, Maître de conférences
Des chargés de cours, psychologues en poste

Responsables de la formation / contacts :
Sidi ASKOFARE et
[email protected]
Anne-Valérie MAZOYER
[email protected]
4/ OBJECTIFS DES ENSEIGNEMENTS
Semestre 1
UE PY04350 (6 ECTS). Enseignements fondamentaux (Psychopathologie
psychanalytique)
Objectif : Familiariser l’étudiant avec l’actualité des conceptions psychanalytique en
psychopathologie de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte, et l’introduire aux problématiques
nouvelles, aux débats en cours et à leurs incidences pratiques et éthiques.
Volume horaire : 100h
PY04351 X (6 ECTS) : Problématiques professionnelles (Psychopathologie
psychanalytique)
Objectif : Sensibiliser les étudiants aux problématiques professionnelles à la lumière des théories
et des enseignements méthodologiques issus de la pratique psychanalytique et des interventions
des psychologues dans les différents champs de la santé mentale, de l’éducation et du social.
(Pratiques des entretiens, réflexion sur la place du psychologue en établissement, pharmacologie)
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Volume horaire : 100h
- Enseignement M2P Entretien(s) (voir contenus plus loin) : 40 h
-
Cycles de conférences et professeur invité 28h (Sonia Harrati, Philippe Banyols, Brune
de Bérail, Eric Le Toullec, Lombardi, Karim Kébir)
UE PY04352X (6 ECTS) : Apprentissages professionnels (Psychopathologie
psychanalytique)
Objectif : Présentation des méthodes d’intervention du psychologue clinicien (d’orientation
psychanalytique) en pratique privée ou en institution : technique d’entretien individuel, de couple
ou de groupe ; animation de groupe ; réunion-discussion ; analyse de pratiques ; analyse de cas
cliniques ; construction de cas cliniques, etc.
Volume horaire : 100h
Instances : Askofaré, Macary, Pirlot, Mazoyer (4 groupes/20 h/groupe)
UE PY01353X (3 ECTS) : Ethique et déontologie
Objectif : Présentation, analyse et discussion du code de déontologie des psychologues.
Sensibilisation aux aspects éthiques de la pratique des psychologues à partir de la présentation de
cas issus de la pratique de psychologues et de textes du Comité National d’Ethique. Introduction
à la législation et aux procédures légales relatives à l’exercice de la pratique du psychologue.
Volume horaire : 25h
UE PY03354X (3 ECTS) : Examen psychologique I
Objectif : Approfondissement théorique et pratique des techniques de l’examen psychologique
de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte. Réflexion sur les fondements conceptuels des outils
présentés.
Mutualisation avec M2 P interculturel
Volume horaire : 25 h
UE PY00356X (3 ECTS) : Professionnalisation : construction du projet
Objectif : Concevoir des projets de diagnostic et de prise en charge psychologique de sujets
névrosés, psychotiques, états-limites ou pervers dans le cadre d’une prise en charge
institutionnelle ou en exercice libéral sous supervision par un des membres de l’équipe
pédagogique du Master. Les étudiants choisissent en début d’année avec qui ils souhaitent
s’inscrire en mémoire.
Praxies : 2h/étudiants
25h
Semestre 2
PY02450X (24 ECTS): Mémoire, stages et supervision : 25 h
PY04451X (3 ECTS) : L’examen psychologique II (25h)
PY03452X (3 ECTS) : Construction des outils en recherche clinique : 25 h mut (12 h
parcours)
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LES CONTENUS DETAILLES DES ENSEIGNEMENTS ET MODALITES
D’EVALUATION
(Les enseignements sont susceptibles de pouvoir évoluer selon les thématiques de recherches actuelles des enseignantschercheurs)
UE PY01353X (3 ECTS) : Ethique et déontologie (Mutualisée avec toutes les promotions de Master
II de psychologie de l’UTM) (24h)
(V. Capdevielle ; H.Ricaud ; F. Gouzvinski ; T. Darnaud; L.Combres)
Cet enseignement du 1er semestre s’appuie à la fois sur des concepts théoriques (secret,
éthique, déontologie, responsabilité), aborde et discute le code de déontologie et propose des
situations cliniques où la responsabilité du psychologue est engagée.
UE PY03354X (3 ECTS) : Examen psychologique I (Mutualisée avec la promotion Master 2
clinique interculturel) (25 H)
L’enjeu de cet enseignement assuré par Michelle Catteeuw et par Anne-Valérie Mazoyer est de
rappeler les conditions de l’examen psychologique et ses enjeux cliniques et institutionnels. Un
rappel des cotations et des principes d’analyse des tests les plus couramment utilisés dans la
pratique sera assuré pour les étudiants qui n’ont pas bénéficié au cours des années précédentes de
ces enseignements. Des cas cliniques (enfants-adolescents et adultes) seront présentés, analysés,
cotés et interprétés. L’étudiant sera sensibilisé à la rédaction du compte-rendu et à ses enjeux
pour le sujet (problèmes de rédaction, de transmission, orientation).
UEPY04451X (3 ECTS) : Examen psychologique II (Anne-Valérie Mazoyer, Michelle Catteeuw)
Cet enseignement de 25 h se trouve dans la continuité du précédent. Les deux enseignantes
présenteront des cas cliniques issus de leur pratique (enfant, adolescent et adulte). Cet
enseignement vise un perfectionnement en cotation et interprétation des tests structuraux et
thématiques et des échelles de Wechsler.
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ENSEIGNEMENTS FONDAMENTAUX
UE
PY04350X
psychanalytique)
(6
ECTS).
Enseignements
fondamentaux
(Psychopathologie
Les enseignants appartenant au laboratoire LCPI (axe 1 et 2) présenteront leurs principales
thématiques de recherche. Une bibliographie sera proposée aux étudiants lors de ces
enseignements.
100 h
 CLINIQUES ACTUELLES
Gérard PIRLOT
Cliniques d’aujourd’hui
La psychopathologie psychanalytique ne peut se concevoir qu'à partir des apports de la
métapsychologie freudienne remaniée par celle des postfreudiens. Nous axerons nos
interventions sur la clinique d'aujourd'hui, celle des états "non-névrotiques" (états-limite,
psychosomatique, pathologie de caractère, "psychose blanche", perversions narcissiques, etc..), en
soulignant, dans ce cadre nosologique, l'apport incontournable de la deuxième topique
freudienne et les travaux d'André Green, Pierre Marty, Joyce Mc Dougall, Christophe Dejours,
qui, soulignant les rapports entre le dedans/dehors, le perceptif/représentatif, le rêve/l'acte,
ouvrent sur la possibilité d'une "troisième topique" .
Pascale MACARY
Les symptômes contemporains : au-delà de la phénoménologie et du discours de la science, que peut en dire la
psychanalyse?
Le cours s'articulera en deux parties :
- l'une clinique, interrogera ce que, dans les pratiques contemporaines, nous
enregistrons comme des symptômes ou des syndromes auxquels les sujets ont recours en masse :
addictions, anorexie/boulimie, dépression...
- l'autre aura une tenue épistémologique et éthique et abordera la question des modes de
traitement : de la psychiatrie neurobiologique, à la psychanalyse, en passant par les TCC ou la
psychopathologie, quels sont les modes de réponses des discours contemporains aux nouvelles
modalités du malaise dans la civilisation?
Laurent COMBRES
Pour une clinique des psychoses
Dans la perspective de situer les enjeux de la clinique des psychoses, nous examinerons les études
et travaux qui ont découlé, entre autres, de l’étude fondamentale du cas de Schreber par Sigmund
Freud. Nous montrerons comment ces recherches-ci vont laisser de côté le champ que la
psychanalyse lacanienne révèlera avec l’approche structurale ; que ce soit le travail de Mélanie
Klein et les stades du développement, les hypothèses de Katan centrées essentiellement sur le
fantasme, celles de Macalpine et Hunter sur la régression prégénitale et présexuelle. Le travail de
Lacan, "D'une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose", sera en ligne de
mire cet enseignement.
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Sidi ASKOFARÉ
Structure, structures cliniques et types cliniques en psychanalyse
Cet enseignement prend son départ de cinq constats :
1. A l’exception notable de la Zwangneurose (névrose obsessionnelle ou névrose de contrainte)
et des « états-limites », la quasi-totalité des entités nosographiques aujourd’hui en cours
ont été repérées et décrites avant l’avènement de la psychanalyse ;
2. Cependant, après leur adoption et leur intégration à son corpus, la psychanalyse a
bouleversé l’intelligence de ces entités tant du point de vue de leur étiologie que des
processus en jeu dans leur fonctionnement ;
3. La démarche diagnostique en psychanalyse, de prendre appui sur le transfert et de
convoquer le sujet et sa position, se distingue fondamentalement du diagnostic
psychiatrique et psychopathologique ;
4. Néanmoins, au sein de la psychanalyse elle-même, « la querelle des diagnostics » continue
de faire rage ;
5. Enfin, progressivement, et notamment depuis le dernier enseignement de J. Lacan, la
question diagnostique, jadis centrale, devient « secondaire » aux yeux des analystes qui
privilégient désormais la fonction du symptôme et la singularité du sujet.
Il s’agira, à partir de cas de clinique psychanalytique, d’éprouver, d’examiner et de discuter la
spécificité du diagnostic psychanalytique, les difficultés et les limites du « diagnostic de structure »
et les fondements des tensions et des divergences relatives aux questions nosologiques et
nosographiques au sein même de la communauté psychanalytique.
 PARENTALISATION
Sylvie Bourdet-Loubère
Infertilité, Stérilité, AMP, recours aux dons de gamètes ou d’embryons, FCS et IMG
Cet enseignement a pour objectif de sensibiliser les étudiants aux difficultés de l’accès à la
parentalité, pour des raisons physiologiques et/ou psychologiques et à leurs conséquences
psychiques (notamment les aspects narcissiques et identitaires, les mouvements anxieux et
dépressifs...) et relationnelles (avec le conjoint, les parents, l’environnement social…). Des
situations cliniques seront présentées et les étudiants seront invités à réfléchir sur le dispositif
clinique envisagé (en lien avec leur référentiel théorique) mais aussi à élaborer une mise en sens
compréhensive des situations évoquées, tout en prenant en compte la dimension éthique.
Anne-Valérie Mazoyer
Conjugalité, parentalité : expériences de ratages subjectifs ou authentiques expériences psychiques ?
Cet enseignement vise la sensibilisation des étudiants au processus de parentalisation (mise en
place d’un travail psychique initié dès le désir d’enfant) et aux avatars de la subjectivation, tels
qu’ils se révèlent dans la conjugalité ou dans la parentalité (expérience psychique d’être parent).
Le contexte contemporain conduit à une dissociation des dimensions conjugale et parentale
(AMP, divorces). Dans une ère où le désir d’enfant est programmé, quelle place pour
l’inconscient hors des ratés de contraception (IVG) ou de procréation (infertilité)?
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A partir de situations cliniques portant sur le déni de grossesse (l’enfant impossible), sur une
consultation parentale (fusion mère-enfant), sur des situations relevant de placement
(maltraitance), nous interrogerons les fondements de la conjugalité et comment ceux-ci
peuvent être remis en question au cours des expériences de vie et notamment lors de la venue
d’un enfant. Les étudiants sont invités à réfléchir sur le dispositif clinique envisagé et à analyser
ces situations selon leur référentiel théorique.
David Vavassori et Michelle Catteeuw
Réflexions théorico-cliniques dans le champ de l'addictologie-Le dispositif de soin
Le champ de l’addictologie incarne à lui seul l’ensemble des dispositifs de soins auxquels le
psychologue clinicien peut être confronté (structure de bas seuil, service hospitalier, centre de
cure, clinique, soins communautaires...). Une dimension cependant peut le spécifier : il impose au
psychologue de trouver sa place dans des enjeux institutionnels à la confluence des injonctions
administratives (démarche qualité), de la prise en charge médicale (induite par la prise de
substances) et de la prise en compte d’un rapport singulier à une/des drogues. Cette
configuration conduit le psychologue clinicien à une conceptualisation de logiques
institutionnelles, quelquefois opposées. Quels sont les effets des dispositifs de soins sur ceux qui
les éprouvent (soignants, patients,...) ? Qu'est ce qui est opérant dans le soin aux personnes
dépendantes ? Cet enseignement se propose d’amener les outils conceptuels (approches
psychanalytiques, systémiques, sociales) permettant au psychologue clinicien d'interroger ce qui
opère dans ces dispositifs.
UE PY04351X (6 ECTS) : Problématiques professionnelles (Psychopathologie
psychanalytique)
Lin GRIMAUD
Processus institutionnels et organisations médicosociales
Les représentations communes attachées aux équipes soignantes pluridisciplinaires font
apparaître celles-ci comme la mise en œuvre d'une série de fonctions réparatrices sur le modèle
fordiste de la chaîne de production industrielle : le psychomotricien traite la sensori-motricité,
l'orthophoniste le langage et la parole, l'éducateur la socialisation, le psychologue le mal-être, le
psychiatre la perte de contact avec la réalité, etc.
En réalité, il y a bien longtemps qu'en psychiatrie d'abord, puis dans le champ social et médicosocial s'est développée une théorie clinique de la fonction thérapeutique de l'outil collectif au
travers de cette question pratique : à quelles conditions un collectif est-il soignant?
Sachant que s'il n'est pas effectivement maintenu soignant, il devient rapidement pathogène.
Nombre de psychologues, de leur place, soutiennent cette question pour la simple raison que son
élaboration recèle une valeur thérapeutique inestimable.
C'est ce que je tenterai de discuter avec les étudiants aussi bien à partir de mon cheminement
théorico-clinique que de leurs propres interrogations.
10h
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D.VAVASSORI
Le psychologue et le groupe
Cet atelier aura un double objectif :
- Présenter et comprendre les différentes situations où le psychologue est confronté à un
groupe : réunion pluridisciplinaire, réunion de synthèse, groupe de parole, groupe
thérapeutique…
- La mise en situation des étudiants à travers des exercices de simulation, afin de travailler sur
les dynamiques groupales présentées dans les différents contextes.
Ces exercices donneront lieu à des analyses et à une mise en lien conceptuelle
Modalité d’évaluation : présence- assiduité
12h
Entretiens cliniques : 40 h
Bourdet-Harrati-Macary : 10 séances de 4 heures sur les entretiens « spécifiques » (qui ne sont
pas traités dans le reste du cursus de psychologie), chaque étudiant devant en choisir 5 à la
rentrée, de façon à pouvoir bénéficier dans l’année de 36h d’enseignement dans ce module.
Cet enseignement débute à partir de janvier, de façon à laisser aux étudiants le temps de
commencer leur stage et de se confronter à la clinique afin de rendre l’enseignement plus riche et
vivant.
Les thématiques présentées à la rentrée seront abordées à partir du matériel clinique de chacune
des intervenantes.
Mme Boudou (psychiatre) et Mr Lefevres (psychologue) : 10h sur la pharmaco ;
- Cycles de conférences : 28 h
Axe 1 :
1/ Dr Karim Kébir, responsable sur Albi d'un hôpital de jour pour adolescents, problématiques à
l'adolescence, clinique et modalités de prises en charge à partir de cas cliniques : 4 h
2/ Mme Brune de Bérail docteur en psychologie, psychologue, ATER : 2h : les problématiques
liées aux processus psychiques du stade de latence
3/ Mme Harrati Sonia, Maître de conférences, 8h, en attente
Axe 2
1/ Prof invité : 8 h Mr Lombardi
2/ Philippe Banyols, Directeur du CH de Thuir : 3h “Le psychologue, l’hôpital et la clinique”.
3/Dr Eric Le Toullec (Psychiatre et psychanalyste à Toulouse) : Le succès médiatique,
scientifique et médical du terme d’addiction, fulgurant depuis son entrée en vigueur en France à la
fin des années 70, ne doit pas cacher les contradictions des différents discours engendrées par le
retour à une vision normative du soin ces dernières années. Les nouvelles approches
thérapeutiques mettent en avant des techniques éducatives et motivationnelles faisant ainsi
l’impasse sur l’enjeu subjectif de telles conduites de dépendance. D’un autre côté, les
psychanalystes ont trop souvent cru entendre chez le sujet addicté une parole vide renouant
parfois à leur insu avec une lecture de la mise en défaut contre laquelle la psychanalyse s’était
pourtant initialement construite. C’est oublier que nous devons le concept d’addiction à
l’intervention de psychanalystes qui en avait théorisé la portée novatrice à l’époque. En effet selon
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ces derniers, il s’inscrivait au départ dans une évolution nosographique qui cherchait à établir une
certaine continuité subjective dans l’approche clinique des conduites de dépendances. Fort de ce
rappel, nous essaierons dans un premier temps de comprendre ce que l’héritage freudien nous a
transmis pour aborder la clinique des patients dépendants de manière différente et de le mettre en
lumière avec ce que Lacan a pu dire à ce sujet. Nous terminerons par une présentation clinique
qui reposera avec acuité toute l’importance de la place de l’inconscient et du diagnostic de
structure pour aborder le suivi de tels patients.
UE PY00356X (3 ECTS) : Professionnalisation : construction du projet
Praxis : Chaque étudiant choisit un référent mémoire parmi l’équipe pédagogique composée des
Professeurs et des Maîtres de conférences.
UE PY04352X (6 ECTS) : Apprentissages professionnels
(Psychopathologie psychanalytique)
Instance
L’étudiant en groupe échange autour de sa pratique de stage et analyse son positionnement vis-àvis de situations cliniques.
20h/groupe
Laurent Combres
Recherche en psychopathologie clinique et psychanalyse
Cet enseignement précise ce qui tient lieu de paradigme dans ce champ de la recherche, examine à
quelles conditions les concepts de la psychanalyse sont transposables dans des dispositifs hors
cure. Il envisage les dispositifs adéquats de recherche, précise la méthode d’investigation et la
démarche clinique, et expose les linéaments de l’analyse de discours pour conclure sur la « nature
» du gain de savoir attendue par cette voie. Des exemples de recherches empruntées aux
chercheurs du LCPI étayent l’exposé.
6h
Gérard Pirlot
De la recherche en psychologie clinique à la pratique clinique : des écarts et des bénéfices entre la pensée du chercheur
et celle du clinicien
Cet enseignement se donne pour objectif de montrer en quoi la psychologie clinique ne peut se
construire sur la seule base des observations spontanées et non planifiées, même si clinique
quotidienne fournit un ensemble d’informations sur ses objets d’étude. A partir d’exemples
concrets et pratiques, nous discutons en quoi la recherche peut féconder le travail clinique en lui
apportant des matériaux directement utilisables, et qui permettent l’affinement - voire la révision d’hypothèses implicites et/ou explicites sur lesquelles s’appuie le travail du clinicien. Il s’agit de
réfléchir d’une part sur les bénéfices que peut tirer la pratique clinique des recherches fondées sur
elles, notamment quand il s’agit de répondre à une souffrance ; et d’autre part sur la manière dont
la recherche en psychologie clinique peut influencer, guider ou modifier la pratique clinique.
Nous discutons en quoi ces questions peuvent difficilement se penser indépendamment d’une
réflexion, d’un débat et d’un positionnement théorique, épistémologique, clinique, voire sociopolitique, idéologique.
6h
10
UE 356 (3ECTS) : UE de langues LANSAD
Les modalités d’examen seront précisées en début d’année universitaire : dossiers,
examen sur table, mémoire…