« Midnight Express : le film culte du cauchemar pénitentiaire »

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« Midnight Express : le film culte du cauchemar pénitentiaire »
« Midnight Express : le film culte du cauchemar pénitentiaire »
Si on ne présente plus le film célébrissime d’Alan Parker sur l’incarcération à la fin des
années 70 d’un ressortissant américain convaincu de trafic de haschich dans les geôles
turques, on oublie en revanche qu’il est adapté d’une histoire vraie :
Celle de William Hayes, dont le récit éponyme a été scénarisé par Oliver Stone.
On oublie également le tollé soulevé à l’époque de sa sortie en salles : ce « Midnight
express » ( expression utilisée par les prisonniers turcs pour désigner l’évasion) fut qualifié de
caricatural, mais provoqua néanmoins en 1978 des discussions entre les Etats-Unis et la
Turquie, pays entre lesquels aucun accord n’existait à l’époque en matière pénale.
Les négociations entamées donneront naissance à un traité d’entraide judiciaire, signé en 1979
et ratifié par le Congrès américain en 1980.
C’est donc une bonne occasion d’évoquer la problématique des Conventions bilatérales ou
multilatérales dans ce domaine.
La France est cosignataire de 78 de ces traités.
Ainsi par exemple la Convention de Vienne sur les relations consulaires (1963), permettant à
un Etat dont un ressortissant est détenu à l’étranger de s’assurer du respect de ses droits à la
défense et de ses conditions de détention.
Ainsi également, les conventions relatives au transfèrement des personnes condamnées dans
leur pays d’origine pour y subir leur peine : elles trouvent régulièrement un écho dans
l’actualité.
L’affaire de l’Arche de Zoé, l’affaire Cantat ou bien encore le cas de Florence Cassez : tous
soulèvent à un moment donné l’éventualité d’appliquer une convention de transfèrement.
Pour Florence Cassez, l’Etat Français a tenté de faire appliquer la Convention de Strasbourg
(initiée par les Etats membres du Conseil de l’Europe en 1984), en vain.

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